Le lancement de la liaison sous marine en fibre optique Oran-Valence (Orval), prévu pour la fin du mois d’octobre en cours, sera retardé de 3 mois, a indiqué jeudi la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imane Feraoun en visite de travail à Oran.
Lors d’une présentation du projet, le responsable de l’entreprise de réalisation « ETRTB », Khinnache Moussa a indiqué que le projet de la station d’atterrissement du câble à Trouville (Ain Turck) ne sera pas remis dans les temps.
Il a, par ailleurs, déclaré que la reprise des travaux et l’équipement de la station nécessite un supplément de 17,5% du coût initial du projet estimé à plus de 110.557.148 DA. Les raisons du retard de la réalisation de ce projet est d’ordre financier, ajouté à un contretemps pour effectuer une deuxième étude de faisabilité. La première étant « mauvaise », a expliqué le responsable.
Le journal britannique Daily Mail a révélé l’identité de l’agent de sécurité qui a essayé de sauver Kim Kardashian de ses agresseurs début octobre à Paris. L’Algérien de 39 ans, identifié uniquement par son prénom, Abderrahmane, a déclaré leur avoir demandé « de ne pas lui faire de mal ».
Le 3 octobre dernier, vers 2h30, cinq hommes armés et déguisés en policiers se sont introduits dans une résidence privée du 8e arrondissement de Paris où la star américaine passait la nuit. Ils ont dérobé les bijoux de la star américaine de télé-réalité, estimés à près de 10 millions de dollars, avant de prendre la fuite.
Cette nuit-là, Abderrahmane, agent de sécurité à temps partiel pour financer ses études de doctorat, assurait la permanence. Il a indiqué au Daily Mail avoir laissé entrer les cambrioleurs car il les a pris pour des policiers au début. Il a ensuite tenté « désespérément » de brouiller les pistes en affirmant qu’il ne savait pas qui était Kim Kardashian.
Menotté et sous la menace des armes, ce père de famille a ensuite conduit les cambrioleurs vers la chambre de Kim K.
« Je suis allé à l’appartement avec les voleurs. J’étais attaché les premières minutes avec des menottes. J’ai été dans la chambre de Kim Kardashian. L’un d’eux était en train de l’attaquer », a déclaré ce père de famille.
Il ajoute: « Je lui ai demandé de ne pas lui faire de mal. Je l’ai répété. Il m’a dit: « ne t’inquiète pas, nous sommes ici pour l’argent ».
La star américaine a précédemment révélé rapporte TMZ avoir parlé à un « concierge » qui était présent lors du cambriolage. « Kim a déclaré à la police avoir eu une conversation avec le concierge. Elle lui a demandé: « est-ce qu’on va mourir? Il a répondu calmement: « Je ne sais pas » », a écrit le site d’informations people.
Abderrahmane a confirmé au Daily Mail cette version, ajoutant qu’un des cambrioleurs n’arrêtait pas de demander à Kim de se taire. « J’ai mis ma main sur son épaule et je lui ai demandé de rester calme. J’ai dit: « Tu dois garder le silence, tu sais? ». Elle s’est assise sur le lit et m’a demandé: « est-ce qu’on va mourir? ». J’ai répondu: « Je ne sais pas. Comment puis-je savoir? », a-t-il expliqué.
Selon lui, et avant de partir, les agresseurs l’ont attaché et l’ont laissé derrière la sortie de secours de la réception.
Après l’arrivée de la police, Abderrahmane a encore une fois servi d’interprète pour que Kim fasse sa déposition.
« Avant de partir, elle m’a serré dans ses bars et je lui ai dit: « le plus important, c’est que nous sommes en vie et en sécurité », a-t-il ajouté.
Selon le journal britannique, Abderrahmane va revenir en Algérie avec sa femme et son fils de 4 ans afin de « récupérer psychologiquement » de cette malheureuse expérience.
La gestion des déchets constitue un vrai casse tête pour les autorités, de ce fait, les deux départements de l’Intérieur et de l’Environnement ont décidé de confier cette tâche au secteur privé qui est appelé à lancer des projets dans ce domaine.
Dans leurs réponses aujourd’hui à une question d’un député sur la gestion des déchets le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, et son confrère des Ressources en eaux et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, ont précisé que la gestion des déchets ne sera administrative mais économique.
A ce propos, Badoui, a souligné l’importance de changer la vision envers la gestion des déchets, puisque selon ses dires, « c’est l’intérêt économique quoi doit être pris en charge dans l’opération de tri et traitement des déchets ». Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le pays dispose de 128 centres d’enfouissement technique et de 60 décharges opérationnelles et 140 autres en cours de réalisation ».
Le même ministre a précisé que des instructions ont été données pour mettre à la disposition des Assemblée communales les moyens nécessaires pour la bonne gestion des déchets. Selon lui, plus de 1250 communes, sont concernés par le plan de tri et recyclage des déchets.
Pour Ouali, il devient impératif que le secteur privé s’implique dans le processus. « Nous allons voir comment introduire le secteur privé dans le traitement des déchets », a-t-il ajouté à la réponse qu’avait fournie le ministre de l’Intérieur.
En effet, il faut signaler que le traitement des déchets en Algérie connaît un retard énorme cédant la place à plusieurs décharges anarchiques. Ce n’est que ces derniers temps que l’Etat a commencé à créer des centres de traitement et de tri. Il faut dire que ce secteur constitue une grande opportunité pour les investisseurs privés du fait qu’il y a un intérêt de la part des opérateurs économiques pour l’activité de valorisation et de recyclage des déchets.
La rage paralytique dite « rage muette », ne présentant pas les symptômes conventionnels chez l’humain, représente 30 % des cas de rage à l’échelle nationale, a affirmé le Pr. Midoune, chef de service d’épidémiologie et de médecine préventive à l’EHU 1er novembre d’Oran.
Le spécialiste a indiqué que « contrairement à la rage furieuse, les symptômes de la rage paralytique peuvent prêter à confusion. La rage furieuse serait plus facile à diagnostiquer, avec des symptômes d’agitation et d’agressivité, alors que la rage muette se manifeste par une paralysie partielle ou complète du corps, sans la moindre anxiété, ce qui peut parfois biaiser le diagnostic.
Le Pr. Midoune a expliqué que les cas de rage sont plutôt rares en Algérie (17 cas enregistrés sur le plan national en 2015), et que par ce fait, elle ne figure pas parmi les problèmes de santé publique.
En Algérie, la rage sévit à l’étatenzootique (l’enzotie est une maladie épidémique, qui n’atteint que les animaux d’une seule localité ou d’une seule exploitation, soit en permanence, soit à certaines époques), avec une moyenne de 900 cas enregistrés chaque année, a-t-il noté. Près de 120.000 personnes sont exposées chaque année au risque rabique, par morsure de chiens principalement, a-t-il indiqué, tout en notant que la moyenne de décès, quant à elle, ne dépasse pas les 15 personnes par an.
Un écolier de 6 ans, Mohamed Djeloud, représentera l’Algérie au premier « Arab reading challenge« , un concours de la lecture arabe du 22 au 24 octobre aux Emirats arabes unis, ont indiqué les organisateurs.
Plus jeune finaliste, Mohamed Abdallah Farh a remporté le concours parmi 610.000 candidats algériens aux éliminatoires locales qui se sont déroulées en trois étapes en septembre 2015.
Elève à l’école primaire « Ziadi Bettou » de Constantine, il est le plus jeune finaliste en lice pour le titre de « Champion de la lecture arabe » aux côtés de 17 autres candidats d’Arabie Saoudite, de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, de Jordanie et du Liban, entre autres.
Qualifié de « doué » par les organisateurs, l’élève est parvenu à lire une cinquantaine d’ouvrages de littérature arabe, d’histoire, de biographies, pour se qualifier à cette finale.
Placé sous le patronage du gouverneur Dubaï et vice président des EAU en partenariat avec le groupe de média « MBC », le Concours de la lecture arabe, lancé en septembre 2015, vise à encourager la lecture dans les écoles et les universités des pays arabes, selon ses concepteurs.
Des prix seront décernés aux lauréats lors d’une cérémonie à Dubai le 24 octobre prochain. Le premier vainqueur récoltera 150.000 dollars, 100.000 autres dollars pour les frais de son cursus universitaire et 50.000 dollars pour les membres de sa famille.
La Faculté des Sciences Politiques et des Relations Internationales (Alger 3) est secouée depuis quelques jours par un scandale, suite à l’affichage des résultats du concours d’accès au doctorat en « Études européennes ». Des étudiants affirment que « la moyenne du lauréat a été falsifiée par le comité de correction, la faisant passer de 9/20 à 14/20 ».
Les étudiants, sous tensions, exigent de l’administration de remédier à la situation, faute de quoi une protestation sera organisée dans la Faculté, rapportait mercredi le quotidien arabophone Sawt Al-Ahrar.
Les autres candidats à ce concours d’accès au doctorat ont fait savoir que le désormais « doctorant » a une « relation étroite » avec le président des orientations et un des membres du comité de correction. Ils affirment ainsi que le dénommé « G.I » a pu consulter les contenus des sujets avant la tenue de cet examen.
Le quotidien citait des étudiants pour rajouter que ce candidat « n’avait même pas le droit de s’inscrire au master ». Ils affirment ainsi que le « doctorant » avait redoublé durant son cursus de licence et effectué plusieurs sessions de rattrapages pour réussir ses semestres, ce qui le prive légalement d’accéder à ces cycles universitaires.
« Il a été inscrit en marge de la liste officielle des candidats au concours d’accès au doctorat », rapportent les autres participants à cet examen, relayés par Sawt Al Ahrar.
Ils ont ainsi décidé de se rendre au ministère de l’Enseignement supérieur pour faire appel contre la liste des candidats comprenant le nom de « G.I ».
Ils accusent le « recteur d’avoir fait pression pour faire valider cette liste auprès du ministère » et d’avoir, avec son directeur de cabinet, « pistonné » cet étudiant.
Le quotidien rajoute que les étudiants se sont rendus compte de ce scandale quand le « recteur est intervenu dans le choix des membres des comités de correction et d’élaborations des questions, court-circuitant ainsi le comité de la formation doctorale ».
Il a exclu « de force » plusieurs enseignants et conférenciers du comité de correction, recrutant des correcteurs externes à la Faculté.
Les étudiants concernés s’apprêtent ainsi à organiser dans les prochains jours une protestation avec les organisations syndicales de la Faculté.
La Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est, SDE-Oum El-Bouaghi a procédé, à la suspension de l’électricité pour 18 000 abonnés à travers les communes de cette wilaya, pour factures impayées, a indiqué le directeur local de cette entreprise publique, filiale du groupe Sonelgaz.
Depuis le lancement de l’opération de recouvrement des créances estimées au total à 1,85 milliard de dinars, seulement 136 millions de dinars ont été recouverts à travers les cinq agences de la SDE d’Oum El-Bouaghi mobilisées pour cette mission, a précisé mardi, Abdellah Bendjedda.
Il a, dans ce sens, ajouté que l’entreprise, filiale de Sonelgaz, déploiera tous les moyens pour sensibiliser ses abonnés ordinaires (ménages), les entreprises et les institutions à honorer leurs factures de consommation impayées, qualifiant cette situation de préjudiciable au développement de l’entreprise.
Il a détaillé que le recours à la coupure d’électricité a été décidé suite à l’épuisement de toutes les tentatives, à l’amiable, engagées envers les abonnés les incitant à régler leurs factures impayées.
L’ère du fonds de régulation des recettes (FRR) est finie. Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), on le sait, formule une disposition pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars.
L’Etat y a tellement puisé qu’il a fini par le vider ou presque. Il reste en fait 740 milliards de dinars (7 milliards de dollars) que l’Etat veut ponctionner. Mais, en l’état actuel des données législatives, il ne peut pas le faire, parce que la loi qui sous-tend le FRR ne le lui permet pas. Aussi, faut-il la changer, cette législation. Et, c’est ce que propose de faire l’actuel gouvernement. En effet, le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) formule une disposition en ce sens pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars. Normal, l’Exécutif, à l’heure de la discipline budgétaire, n’a pas d’autres choix que de puiser dans un fonds où il existe encore un reliquat de sept milliards de dollars, une somme beaucoup plus importante que ce qu’aura pu mobiliser l’emprunt obligataire en six mois. Les sept milliards de dollars disponibles seront utilisés pour suppléer le déficit du Trésor. Le législateur a expliqué dans l’exposé des motifs que la modification de la législation a été rendue nécessaire au regard de la situation financière du pays. Il a été ainsi souligné que la suppression de la disposition relative au solde minimal obligatoire du FRR vise à faire face au resserrement des ressources financières de l’Etat et à l’incertitude qui pèse sur l’évolution du marché pétrolier et illustre « la priorité de l’internalisation du financement de l’économie par le recours à l’endettement extérieur. Le législateur, en évoquant expressément l’endettement extérieur, aura fait sauter un verrou, même s’il a précisé que cela ne concerne que le financement de l’économie. Le FRR aura marqué un tournant dans la vie économique du pays. Il aura servi à payer la dette extérieure, à combler le déficit du budget… La nomenclature des dépenses et des recettes du FRR, créé en 2000, prévoit en matière des recettes les plus-values de la fiscalité pétrolière et les avances de la Banque d’Algérie, et en matière des dépenses le remboursement de la dette publique et le financement du déficit du Trésor sans que le solde du FRR ne puisse être inférieur à 740 milliards de dinars. Une conjoncture pétrolière favorable, ces quinze dernières années, lui a permis d’accumuler d’importantes ressources grâce aux niveaux élevés des recettes des hydrocarbures. A partir de 2006, l’encours de ce fonds a contribué au financement d’une grande partie du déficit du Trésor qui s’est accentué suite à l’expansion des dépenses d’équipement engagées dans le cadre des programmes d’investissement public (plans quinquennaux 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2019). Cependant, à partir du second semestre de 2014, la chute de plus de 50% des prix des hydrocarbures a conduit à l’amenuisement des disponibilités du FFR. Selon le PLF 2017, la fiscalité pétrolière recouvrée en 2015 a été de 2273,49 mds DA (contre 3388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1722,94 mds DA (contre 1577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du FRR a été e 2072,5 mds DA à fin 2015 contre 4408,5 mds DA à fin 2014. Avec le recours continu au FRR pour financer les déficits récurrents du Trésor, le ministère des Finances prévoit que le solde de ce compte atteigne 740 milliards de dinars à la fin 2016. Le FRR étant fini, une ère nouvelle commencera en matière de gestion budgétaire ; l’Etat a élaboré son budget 2017 sur la base d’un baril à 50 dollars. Si les cours évoluent au-delà de 50 dollars, le pays va engranger des surplus en fiscalités pétrolières. Il va s’en servir pour résorber le déficit budgétaire.Reporters : Sonatrach vient de remporter un premier bras de fer contre Repsol à propos de la TPE (taxe sur les superprofits). Comment avez-vous accueilli le verdict ?
Saïd Beghoul : Comme on dit, il n’y a pas d’économies négligeables et surtout en période de crise comme celle qui sévit actuellement. Éviter de payer 300 ou 400 millions de dollars et engranger, dans le même temps, des montants pareils comme dédommagements de frais de justice, ça ne fait que réconforter, un tant soit peu, les caisses de l’Etat algérien.
S’agissant du même type de dossier, c’est dire que Sonatrach aurait gagné mieux contre Anadarko si l’affaire n’avait pas été réglée à l’amiable. Ce verdit sur la TPE, premier du genre avec Repsol, va pouvoir servir de référence pour d’éventuels partenaires contestant l’esprit de cette taxe.
Ce verdict plutôt favorable pour l’Algérie et Sonatrach augure-t-il d’un autre jugement favorable pour la suite des litiges (Total notamment) ?
Je pense que oui, bien que chaque contrat a ses spécificités. Mais puisque Sonatrach a toujours préféré l’amiable à l’arbitrage international, ce verdict «donnera à réfléchir» aux autres compagnies désireuses d’attaquer Sonatrach sur le même sujet.
Pour Total, par exemple, du moment qu’elle constituait un couple avec Repsol pour attaquer Sonatrach sur le même dossier, il est fort probable que le tribunal arbitral international lui réservera le même sort. Si tel est le cas, aucune compagnie n’osera insister à être indemnisée par Sonatrach.
Selon vous qui connaissez bien ce dossier, quels seraient les arguments qui ont fait que la balance a penché en faveur de la compagnie nationale ?
Comme argument de base, il y a la loi algérienne qui doit s’appliquer et il y va de la souveraineté nationale. C’est en vertu d’un article (101 bis) de la loi 05-07 du 28/04/2005, modifiée et complétée par l’ordonnance du 29/07/2006, que la TPE a été appliquée à partir du 1er août 2006 par un décret exécutif qui est venu, 5 mois après (le 02/12/2006), juste pour fixer les conditions et la méthodologie de calcul de cette taxe.
En plus, les compagnies étrangères veulent que ce soit Sonatrach qui doit s’acquitter de cette taxe auprès du Trésor public, mais la loi a spécifié que la taxe concerne la production revenant aux associés étrangers.
Les compagnies peuvent négocier ou renégocier un contrat, mais pas une loi. Sur le plan international, on peut dire que cette taxe (Windfall profit tax), largement pratiquée de par le monde, est bénéfique pour le consommateur au sens où elle incite les compagnies à réduire leurs coûts et les prix. Cela va un peu dans le sens de la loi antitrust, combattant le monopole et favorisant la compétition.
La mesure de la TPE était-elle nécessaire, d’après vous ?
Cette forme de taxe a déjà été appliquée par de grandes puissances (les États-Unis, la Russie…) et ces pays savent de quoi ils parlent s’agissant de leurs intérêts nationaux. Tout ce qui ramène de l’argent pour le pays, dans un cadre réglementaire, est nécessaire bien qu’insuffisant s’agissant d’une simple taxe.
Néanmoins, faut-il le signaler, l’effet pervers est que depuis l’instauration de cette taxe, le flux des investisseurs étrangers dans le domaine pétrolier algérien a énormément reculé.
Il fallait penser à des compensations attractives du genre gagnant-gagnant, ce qui n’est pas évident dans la loi en vigueur (13-01 du 20/02/2013).
L’Iran va lancer d’ici «deux mois» son premier appel d’offres pour le développement de ses projets dans le secteur du pétrole et du gaz, a déclaré mercredi Gholamreza Manouchehri, vice-président de la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC).
«Nous allons lancer le premier appel d’offres d’ici deux mois pour le champ d’Azadegan-sud», a déclaré M. Manouchehri, lors d’une conférence de presse à Téhéran. «La valeur du projet sera de 10 milliards de dollars pour une production finale de 600.000 barils de pétrole par jour». «Azadegan sera le plus important champ parmi les premiers appels d’offres (…) Nous espérons que trois consortiums y participeront» avec «une véritable compétition», a-t-il précisé. La compagnie française Total et d’autres sociétés, en particulier japonaises, sont intéressées par l’exploitation et le développement d’Azadegan-sud situé dans le sud-ouest de l’Iran, près de la frontière irakienne. Début 2014, le ministère iranien du Pétrole avait annulé un contrat de 2,5 milliards de dollars avec la société chinoise CNPC, pour non-respect de ses engagements dans le développement du projet d’Azadegan-sud. Le contrat avait été signé en 2009. L’annonce du lancement de premiers appels d’offres intervient alors que l’Iran a récemment finalisé son nouveau modèle de contrat IPC (Iran petroleum contracts) après un long processus et plusieurs révisions. L’Iran a appelé cette semaine les compagnies étrangères à remplir des formulaires pour pouvoir participer aux appels d’offres. «Pour les grands projets, des compagnies étrangères seront opérateurs et devront choisir des partenaires iraniens et pour les petits et moyens projets, des sociétés iraniennes pourront être directement opérateurs», a-t-il dit. «Lorsque les projets ont besoin d’un investissement plus lourd, nous choisirons de préférence un consortium étranger avec des partenaires iraniens», a précisé M. Manouchehri. Il a indiqué que la participation des sociétés iraniennes sera au maximum de 49% pour les grands projets. L’Iran a déjà signé des protocoles d’accords avec dix compagnies étrangères et est en négociation avec seize autres. Les grandes compagnies européennes (Total, Shell, BP, Statoil, Eni) négocient avec l’Iran mais aussi des sociétés russes, chinoises, malaisiennes, japonaises et sud-coréennes.Si le président du RD Congo, Joseph Kabila, n’a pas extirpé son pays du sous développement depuis qu’il est au pouvoir en 2001, il a réussi toutefois à rassembles l’opposition à s’unir contre lui, en lançant un mouvement de grève général.
Mais cet appel n’a pas été unanimement suivi. Puisque, l’appel de l’opposition congolaise à une journée « villes mortes » pour exiger le départ de Joseph Kabila n’a pas eu la même résonnance dans les grandes villes du pays. Ainsi, le mot d’ordre de « carton jaune » au chef de l’Etat lancé par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement était largement suivi à Kinshasa, mais ignoré à Lubumbashi, la deuxième ville du pays.
Les transports en commun publics circulaient à vide ou presque à Kinshasa, selon le compte rendu du journaliste de l’APF, alors que les minibus privés « 207 » étaient invisibles et la circulation en général pratiquement inexistante. En ce qui concerne les magasins, ils étaient fermés et la seule activité visible était celle des « mama ya mapa ». Des vendeuses qui arpentent les rues avec une bassine chargée de pains sur la tête, et des stations-services, ouvertes, mais sans clients.
Même les d’écoliers en uniformes bleu et blanc ont disparu et la mégapole de quelque dix millions d’habitants normalement grouillante et bruyante semblait comme frappée de torpeur. Cette journée de grève a été marquée toutefois par la présence des policiers et militaires. Ils étaient visibles autour du Palais du peuple (Parlement) et dans plusieurs « quartiers chauds ».
Cependant, à Lubumbashi, qui est considérée comme le fief de l’opposant en exil Moïse Katumbi, l’activité était normale. A l’annonce de cette grève, les autorités ont exhorté, lundi et mardi, via les médias publics, « la population à vaquer normalement à ses occupations », avertissant que les fonctionnaires qui ne viendraient pas travailler mercredi seraient sanctionnés.
Selon les observateurs, « la politique des villes mortes au Congo ne peut pas marcher car la population vit au jour le jour», en rappelant le lot quotidien d’une population largement sans ressources dans un des pays les moins développés de la planète.
L’ONU va continuer de soutenir le processus de paix en Colombie et pourrait en particulier superviser le cessez-le-feu bilatéral entre Bogota et les Farc, a indiqué le président du Conseil de sécurité.
A l’issue d’une réunion à huis clos mardi dernier sur ce dossier, l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a rappelé la demande faite par Bogota et les ex-rebelles marxistes « pour que la mission de l’ONU surveille et vérifie le cessez-le-feu bilatéral » malgré l’échec du référendum qui devait entériner un accord de paix. Le Conseil attend pour ce faire des recommandations de la part du secrétaire général Ban Ki-moon sur le mandat de la mission, a-t-il indiqué. Le Conseil encourage les protagonistes à « maintenir l’élan dans le processus de paix » et il « réaffirme son plein soutien à ces efforts », a-t-il ajouté. Le Conseil ne doit « pas nécessairement » adopter une nouvelle résolution, a expliqué M. Tchourkine. Il suffira que M. Ban lui adresse par lettre « des recommandations sur le rôle de la mission de l’ONU dans la supervision de cessez-le-feu » et que le Conseil lui réponde. Si le « oui » l’avait emporté lors du référendum du 2 octobre, la mission de l’ONU, composée de quelque 450 observateurs militaires, aurait été chargée de vérifier le dépôt des armes par la guérilla dans 27 points de concentration. Les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil ont entendu mardi un compte-rendu du chef de la mission, le Français Jean Arnault. Le président Juan Manuel Santos et le chef des Farc, Timoleon Jiménez ou « Timochenko », ont signé le 26 septembre un accord pour clore une confrontation qui aura duré 52 ans. Mais, à la surprise générale, les électeurs colombiens avaient rejeté le 2 octobre ce texte historique à une très courte majorité (50,2%) lors d’un scrutin marqué par une abstention record de plus de 62%, obligeant les deux parties à reprendre les pourparlers. Les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) sont issues d’une insurrection paysanne en 1964. Le conflit, qui a impliqué d’autres guérillas extrémistes de gauche et de droite et les forces armées, a fait plus de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés dans le pays.Douze personnes dont 9 femmes, âgées entre 18 et 36 ans, ont été arrêtées par la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Chlef, dans une opération coup-de-poing menée de nuit, à la fin de la semaine passée,
a-t-on appris auprès de l’officier Cherif Angoud, chargé de la communication de la sûreté de wilaya. Les mis en cause étaient dans un lieu de prostitution et de vente de boissons alcoolisées illégale tenu par trois hommes. L’opération en question a été scindée au niveau de deux lieux de débauche dans la commune de Chlef. Dans le premier, 7 femmes et 1 homme ont été arrêtés et dans le second,2 femmes et 2 hommes ont subi le même sort. Selon le chargé de communication, l’une des personnes arrêtées étai en possession de poignards et d’une hache alors qu’une autre personne, un homme âgé de 44 ans, possédait un morceau de kif traité.Les mis en causes ont été présentés devant le parquet près le tribunal de Chlef. Ils seront jugés pour les chefs d’inculpation de création d’un lieu de débauche, port d’armes blanches prohibées et consommation de drogue.
5 ans de prison pour le voleur des fonds de la zakat
Selon l’officier Cherif Angoud, de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Chlef, un individu aurait dérobé, à la fin de la semaine passée, une somme d’argent du fonds de la zakat au sein d’une mosquée située à la cité Olympique, dans la banlieue Ouest de la ville de Chlef. L’arrestation a eu lieu suite à la plainte déposée par des fidèles faisant état de la disparition d’une somme d’argent des fonds de la zakat.
Les investigations diligentées par les policiers ont permis de l’appréhender en possession de ladite somme.
Le voleur présumé, âgé de 35 ans, a été arrêté et présenté le jour même devant le procureur et le juge d’instruction près le tribunal de Chlef. Il a été condamné à une peine de prison de cinq années ferme.
Fait prisonnier en mer par des corsaires en 1575 avec son frère Rodrigo, Cervantès passera cinq années à Alger, alors sous la Régence ottomane.
L’influence sur l’oeuvre de Miguel de Cervantès (1547-1616) et sa vision du monde forgée par sa captivité à Alger a été au centre d’un Colloque international clos dimanche à Alger après deux jours de débat sur le plus célèbre des écrivains ibériques.
Spécialistes en littérature, historiens et autres universitaires ont évoqué le contexte historique, politique et religieux de la Méditerranée du XIe siècle à partir de l’expérience de la captivité de Cervantès, tout en décelant dans cette dernière les raisons de la «modernité» de son œuvre.
Fait prisonnier en mer par des corsaires en 1575 avec son frère Rodrigo, Cervantès passera cinq années à Alger, alors sous la Régence ottomane. Il y fera quatre tentatives d’évasion dont une qui le conduira à se réfugier avec ses compagnons dans la célèbre grotte, située sur les hauteurs de l’actuel quartier de Belouizdad et qui porte toujours son nom.
Cette condition de captif et les écrits qu’elle a inspirés à Cervantès ont permis aux historiens d’analyser les particularités du pouvoir politique et militaire de la Régence d’Alger, le «cosmopolitisme» de sa population, ou encore les enjeux économiques de cette époque marquée par la guerre contre le Royaume d’Espagne et de conquête des Amériques.
D’autres interventions, à l’exemple de celle d’Emilio Sola Castano (Espagne) ont fait le lien entre la «modernité» des écrits de Cervantès et la formation d’une «bourgeoisie» – incarnée par les «renégats «, ou corsaires de diverses origines européennes convertis à l’islam- et dont l’écrivain a été le témoin.
Outre ces éclairages historiques, les intervenants à ce colloque- organisé par l’Institut Cervantès d’Alger et l’ambassade d’Espagne en Algérie- ont également proposé une approche de l’oeuvre davantage centrée sur des aspects biographiques de la vie de Cervantès et sur l’«expérience humaine» de sa captivité, acquise auprès de diverses populations rencontrées à Alger.
Analysant les différentes biographies de Cervantès écrites entre le XVIIIe et XIXe siècle, le spécialiste en littérature médiévale, José Manuel Lucia Megias, a, par exemple, évoqué les «zones d’ombres» dans la vie de l’écrivain et la construction d’un «mythe Cervantès» dans ces biographies, notamment à cause de l’influence du succès de son oeuvre littéraire sur leurs auteurs.
L’universitaire chilienne Isabel Soler a, pour sa part, considéré que les années algéroises de Cervantès ont «changé sa vision du monde» à travers ses relations humaines et rencontres (janissaires, populations maures ou juives expulsées d’Espagne après la chute de Grenade en 1492, compagnons de captivité, etc.).
Des écrivains invités au colloque ont vu, par ailleurs, dans cette épreuve de la captivité une des sources d’inspiration de «Don Quichotte de la Manche», l’oeuvre la plus célèbre de Cervantès, publiée en 1605 vers la fin de sa vie.
Ces romanciers, à l’exemple de Joaquin Pérez Azautre ont ainsi interprété l’attitude et les valeurs portées par le personnage principal de ce livre sous le prisme des pro-pres souffrances de l’auteur et de son parcours tumultueux.
Riches en enseignements et éclairages, les communications présentées en langue espagnole lors de ce colloque n’ont pu être pleinement appréciées par le public à cause d’une traduction simultanée jugée «approximative» par de nombreux présents, particulièrement lors des débats avec les spécialistes.
Organisé les 15 et 16 octobre à la Bibliothèque nationale, le colloque international sur Miguel de Cervantès a été programmé dans le cadre des festivités du 4e centenaire de sa disparition.
Deux expositions ainsi qu’une traduction critique en langue arabe de «Don Quichotte de la Manche» sont également programmées pour cette célébration intitulée «L’Année Cervantès en Algérie».
Nathalie Andris, Marthe Leus et Lamia Tidza présentent une série de produits en céramique et peinture, sous le thème «Empreintes et sens» et ce, jusqu’au 3 novembre 2016.
Trois artistes aux profils très variés exposent du 15 octobre au 3 novembre 2016, ce sont deux Belges, Nathalie Andris et Marthe Leus, et une Algérienne Lamia Tidza.
A voir leurs oeuvres lors de cette exposition organisée par la galerie Ezzou’art du centre commercial de Bab Ezzouar, Nathalie Andris présente une foultitude d’objets en céramique ou terre cuite, du vase en passant par des pots et des installations bien originales faites de céramique, de bois et de fer forgé. On n’omettra pas de signaler ces chaussures en céramique placées au pied d’un arbre ciselé, qui fait montre d’un doigté remarquable.
Depuis de nombreuses années, Nathalie Andris a accumulé, en parallèle à sa carrière professionnelle, des formations artistiques qui répondaient à son besoin d’expression. Elle a approché et maîtrisé successivement les techniques et connaissances essentielles pour perfectionner son art; entre-autres: cours de bandes dessinées, cours de couleurs et psychologie de la couleur, cours de peinture, cours de poterie, cours de céramique, cours privé de tournassage, cours privés de tournage avec outils, cours de sculpture, cours de design, technique de forge et du bronze…
C’est donc après ce cursus multiple et riche qu’elle fut diplômée par l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet en Belgique. Durant plus de 20 ans, Nathalie Andris s’est appuyée sur sa créativité et son sens nouveau de l’esthétisme pour imposer sa collaboration en termes de design et construction auprès des plus grandes sociétés du marché mondial.
Son sens de l’innovation a été ainsi retenu pour des réalisations de qualité sur les sites les plus prestigieux de Belgique: Palais Royal, musées, banques, Sénat, Parlement,… A Alger, Nathalie Andris a déjà été au centre d’innovantes expositions en galeries privées ou dans des hôtels de prestige.
Nathalie Andris s’inspire de son environnement et nous fait découvrir une réalité différente au travers de sa vision personnelle de femme. Ses oeuvres se révèlent dans les formes et couleurs et expriment une vie interne à chacun des thèmes qu’elle désire nous faire connaître. Sa sensibilité aux détails qui nous environnent est traduite tout en nuance et élégance mais, à y regarder de plus près, surtout avec force et profondeur.
Pour sa part Marthe Leus est artiste-peintre. Originaire de Belgique, elle s’est installée et a fondé famille à Djelfa, il y a plus de trois décennies. C’est dans l’Atlas saharien que Marthe Leus a choisi de développer son expression artistique.
Marthe Leus s’est imprégnée de la lumière et de la beauté de sa région d’adoption, mais aussi de la richesse culturelle algérienne pour s’exprimer à travers diverses techniques artistiques qu’elle perfectionne depuis toutes ces années. Elle présente dans cette exposition une série de peintures à l’acrylique sur carton ou papier népalais.
Les paysages et les gens de sa région, l’Atlas saharien, sont sa principale source d’inspiration; en particulier, les rassemblements lors des fêtes et autour des koubbas. Attirée par ces mausolées d’une blancheur immaculée, dans la solitude des paysages du Sud, Marthe Leus en fait ses sujets de prédilection avec une sensibilité toute poétique.
Quant à Lamia Tidza elle est artiste plasticienne et céramiste. Elle est l’élève et disciple de Nathalie Andris. Elle propose lors de cette exposition de nombreuses poupées chatoyantes, réalisées en céramique et terre cuite, témoignant de sa grande et rare sensibilité Lamia Tidza s’est constamment approchée des formations artistiques qui lui permettaient d’améliorer ses réalisations.
Parmi les nombreuses formations, dont certaines dans des ateliers privés, Lamia Tidza a terminé avec succès les cycles artistiques à l’Association des Beaux-Arts et à l’Ecole DNC.
Lamia Tidza poursuit sa formation dans de nouvelles techniques artistiques à travers des partenariats avec d’autres artistes. Durant plus de 25 ans, Lamia Tidza collectionne les expositions dans sa ville natale, Alger, comme, par exemple, au Centre culturel Mustapha- Kateb, Bastion 23.
La France est l’invité d’honneur de cette 8ème édition qui verra la participation de 26 compagnies théâtrales représentant 17 pays dont l’Algérie.
La 8e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa se tiendra du 29 octobre au 4 novembre 2016. Avec l’Algérie, 16 pays, représentés par 26 compagnies théâtrales, prendront part à cette édition.
La nouveauté de cette nouvelle édition consiste en le grand stage international de 14 jours au profit des jeunes comédiens algériens et le séminaire de formation sur la critique théâtrale au profit des journalistes algériens animé par une éminente personnalité de la critique journalistique dans le monde du théâtre, M.Jean-Pierre Han.
Une quarantaine de stagiaires bénéficieront d’un atelier de formation de 14 jours sur le théâtre de rue et le cirque qui débutera le 22 octobre prochain, et sera encadré par Mauricio Celedon. Il est aussi question dans cette nouvelle édition d’un master class qui sera encadré par Alexis Michalik, auteur, comédien et metteur en scène franco-britannique.
La cérémonie d’ouverture solennelle se passera à l’esplanade de la Maison de la culture, quant à celle relative à l’ouverture des spectacles théâtraux elle se déroulera à la grande salle du théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh. C’est par le Molière 2014 (le Molière du meilleur texte, et le Molière de la meilleure mise en scène) d’Alexis Michalik que sera donné le coup d’envoi des spectacles théâtraux au niveau de la grande salle du TRB. Plus d’une vingtaine d’espaces de représentations sont prévus pour accueillir les spectacles.
Les deux salles du TRB, les deux salles de la Maison de la culture, les centres culturels des communes d’Amizour, de Souk El-Tenine et d’Akbou, les résidences universitaires de l’université de Béjaïa, ainsi que les wilayas de Jijel, de Tizi Ouzou et d’Alger accueilleront des représentations théâtrales dans le cadre de cette 8e édition.
Des spectacles de rue, des programmes de proximité et des expositions auront lieu pendant toute la durée du festival.
Un programme pour enfant, une table ronde autour du théâtre amazigh sont aussi au programme. Dans ce même chapitre relatif au théâtre d’expression amazighe, il est prévu aussi une journée d’étude sur l’oeuvre de Mohia et le théâtre d’expression amazighe.
Sur le registre relatif au colloque, le commissariat du festival a arrêté une thématique intitulée «le théâtre et la mythologie dans le Bassin méditerranéen».
En outre, sur le registre des hommages, fidèle à sa tradition des éditions précédentes, le Fitb qui rend hommage comme à chaque année pour une personnalité du monde de la culture; l’édition de cette année sera dédiée, à titre posthume, à l’écrivain, psychanalyste et homme de lettres Nabil Farès, qui nous a quittés le 30 août dernier.
Une journée d’étude sur son parcours et ses oeuvres lui sera consacrée.
Par ailleurs, sur la question relative au nerf de la guerre, cette 8ème édition est ponctionnée de près de 50% de sa subvention initiale en raison des restrictions budgétaires imposées par le ministère de la Culture.
A cet effet, le commissariat est tenu de se restreindre en matière de dépenses et surtout de réduire au maximum les dépenses inutiles.
Une situation qui taraude l’esprit du commissaire du festival, M. Omar Fetmouche qui ne rate aucune occasion pour faire appel aux sponsors des industriels de l’ex-capitale des Hammadites. «Il est vrai que ce festival est international, c’est une vitrine pour le pays, mais surtout pour la ville la plus culturelle de Yemma Gouraya, donc je lance un appel à tous ceux qui peuvent nous venir en aide afin de pérenniser ce festival et surtout le porter au rang des grands rendez-vous théâtraux internationaux.»
Les résultats de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons de l’Aid El Adha ont révélé un surdosage de compléments alimentaires administrés aux bêtes, a indiqué dimanche à Constantine, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum.
Le résultat a été révélé lors d’une conférence de presse, tenue en marge de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’Alimentation, à la maison de culture Malek Haddad. Le ministre a précisé que tous les résultats des analyses obtenus jusqu’ici dans le cadre de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons, notamment des analyses effectuées dans des laboratoires de la Gendarmerie nationale et le laboratoire central vétérinaire, ont unanimement révélé un surdosage de compléments alimentaires ajoutés aux fourrages.
Affirmant que ce phénomène n’a aucune incidence sur la santé humaine, le ministre a souligné que les spéculateurs « n’hésitent pas à utiliser des techniques d’engraissements douteuses ».
Au cours de cette journée, les ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, et des Ressources en eaux et de l’Environnement, respectivement, Abdeslam Chelghoum, et Abdelkader Ouali, ont également donné le coup d’envoi officiel de la campagne nationale labours-semailles pour la saison 2016-2017 depuis une exploitation agricole dans la commune d’Ain S’mara.
M. Chelgoum a indiqué que tous les moyens humains et logistiques ont été mobilisés pour assurer « la pleine réussite » de cette campagne soulignant la mise en place d’un dispositif de suivi du déroulement de la saison agricole 2016-2017 à l’échelle centrale et locale, prêts à intervenir en cas de sécheresse prolongée, dans l’objectif de préserver la production agricole.
Huit (8) kg de cannabis ont été saisis et 5 personnes arrêtées pour « exportation, trafic et stockage de drogue » par les services de la sûreté d’Alger dans la circonscription administrative de Baraki, a indiqué dimanche à Alger le chef de la police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki, Khaled Menaï.
Sur la base d’informations parvenues à la police judiciaire de la sûreté de la circonscription de Baraki, les services de la sûreté d’Alger ont arreté un groupe criminel organisé spécialisé dans le trafic de drogue (cannabis), saisi une quantité de drogue et différents types d’armes blanches et récupéré des téléphones portables, a déclaré M. Menaï à la presse.
Agés entre 25 et 35 ans, ces repris de justice ont été arrêtés en flagrant délit à bord de deux véhicules dans la circonscription administrative de Baraki, a précisé M. Menaï.
Les deux véhicules, qui étaient utilisés pour le trafic de drogue, ont été saisis, selon le responsable.
Des mesures judiciaires ont été prises à l’encontre des membres de ce réseau, en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach, a indiqué la même source. APS
ALGER – La JS Kabylie s’est neutralisée (1-1) avec le MO Béjaïa dans le derby kabyle, disputé samedi soir au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, en clôture de la 7e journée de Ligue 1 Mobilis, au moment où l’USM El Harrach a remporté sa première victoire de la saison aux dépens du DRB Tadjenanet (1-0).
Les Canaris ont pourtant entamé ce derby du bon pied, en ouvrant le score dès la 19e minute par Iboud, mais à force d’insister, les Crabes ont réussi à arracher l’égalisation par Ferhat (60′).
Une bien mauvaise affaire pour le club du Djurdjura, qui reste dans le milieu du tableau, avec huit points, alors qu’une victoire l’aurait considérablement rapproché du podium.
Le MOB, en revanche, se relance en championnat, tout en se redonnant confiance à la veille de sa finale de la Coupe de la Confédération face au TP Mazembe.
L’USM El Harrach, après un début de saison mitigé, marqué par trois défaites et autant de matchs nuls pendant les six premières journées, a remporté sa première victoire de la saison, grâce à Sofiane Younès, auteur d’un ciseau acrobatique à la 80′.
De son côté, l’USM Bel-Abbès n’a pas réussi à préserver son avantage au score face à la JS Saoura puisque, après avoir mené depuis la 21e, grâce à Kouriba, il a fini par concéder l’égalisation devant Zaïdi (90′).
Un but assassin ayant littéralement assommé les joueurs belabbassiens, qui pensaient tenir un précieux succès à domicile.
Cette 7e journée a démarré jeudi par le grand derby algérois, entre le MC Alger et l’USM Alger, ayant tourné finalement à l’avantage du Doyen, qui l’a emporté (2-1) grâce à Zerdab, auteur d’un doublé, alors que Ghislain avait réduit le score pour les Rouge et Noir à une minute du coup de sifflet final.
Malgré sa défaite, l’USMA, championne d’Algérie en titre, reste leader avec 16 points, alors que le MCA s’installe seul à la 3e place, avec 13 points.
L’Olympique de Médéa a également joué jeudi, et a profité de l’avantage du terrain pour le NA Hussein Dey (2-1).
Vendredi, c’est le CS Constantine qui a réussi la meilleure affaire, en allant gagner (2-1) chez le CR Belouizdad, grâce à Meghni (54′) et Zerara (90’+5) alors que Draoui avait ouvert le score pour les algérois à la (29′).
Pour leur part, le CA Batna et le RC Relizane ont été tenus en échec sur leurs terrains, respectivement par le MC Oran (2-2) et l’ES Sétif (0-0).
Le CAB a subi le même retournement de situation que le CRB, car il a commencé par mener au score grâce à Aribi (20′), avant de concéder une première égalisation devant Hicham-Chérif (29′), qui est revenu à la charge à la 88e minute pour niveler une nouvelle fois la marque, après que Griche eut redonné l’avantage au club des Aurès, à la 32′.
Un nul qui arrange beaucoup plus l’affaire du MCO, qui reprend seul la 2e place du classement, avec 14 points, au moment où le CAB reste dans le milieu du tableau, avec 8 points.
De son côté, l’Entente de Sétif s’est contentée d’un nul vierge chez le RC Relizane, alors qu’une victoire semblait largement à sa portée, vu le grand nombre d’occasions qu’elle a ratées, dont un penalty par le défenseur Khoutir-Ziti à la 66e minute.
ALGER – L’USM Blida a battu le RC Arbaâ (2-1, mi-temps 2-0) dans le derby de la Mitidja disputé samedi soir au stade Mustapha Tchaker de Blida, en clôture de la 6e journée de Ligue 2 Mobilis.
Les buts des Verts et Blanc ont été inscrits par Zerguine (2′ et 21’sp), alors que Abbès a réduit le score pour le RCA à la 86′.
Un précieux succès en déplacement qui permet à l’USMB de se hisser à la 2e place du classement, ex-aequo avec l’ASO Chlef et la JSM Béjaïa avec onze points chacun.
Le RC Arbaâ, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Fawzi Lafri, en remplacement de Hocine Yahi, reste scotché à l’avant-dernière place du classement, ex-aequo avec la lanterne rouge, le GC Mascara, avec deux points chacun.
Voici, par ailleurs, les résultats complets et le classement du championnat de Ligue 2 Mobilis de football, à l’issue de la 6e journée, disputée vendredi et samedi :
Vendredi :
AS Khroub – CA Bordj Bou Arréridj 0-0
GC Mascara – Paradou AC 1-2
US Biskra – MC El Eulma 1-2
WA Boufarik – CRB Aïn Fekroun 3-2
ASM Oran – JSM Skikda 2-0
Amel Boussaâda – JSM Béjaïa 2-1
ASO Chlef – MC Saïda 2-1
Samedi :
RC Arbaâ – USM Blida 1-2
Classement Pts J
1). Paradou AC 14 6
2). JSM Béjaïa 11 6
–). ASO Chlef 11 6
–). USM Blida 11 6
5). JSM Skikda 10 6
6). CAB Bou Arréridj 9 6
–). AS Khroub 9 6
–). WA Boufarik 9 6
9). Amel Boussaâda 8 6
10). ASM Oran 7 6
11). US Biskra 5 6
12). CRB Aïn Fekroun 4 6
–) MC Saïda 4 6
–). MC El Eulma 4 6
15). RC Arbaâ 2 5
–). GC Mascara 2 6
Notre : le classement tient compte de la défalcation de trois points au MC El Eulma, sur décision de Fédération internationale de football (FIFA), pour la non régularisation de la situation financière de son ancien entraîneur, Rachid Malek.