Des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée dans la commune de Sidi Moussa ont endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura dans la nuit de mercredi à jeudi privant 2200 foyers et 48 postes (industriels) d’électricité,
a indiqué jeudi la direction de distribution d’électricité et du gaz de Gue de Constantine. Une entreprise effectuant des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée pour le compte de l’APC de Sidi Moussa a endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura (lotissement Bensiam) privant 1800 foyers et 48 postes d’énergie électrique de 17h 46mn à 21h 15mn, souligne le communiqué ajoutant que la coupure a touché les quartiers de Sidi Moussa en partie ( Rais, Ouled Allal, Houaoura et le lot Marhaba).
Selon la même source, la deuxième coupure a affecté deux (02) postes clients et 400 foyers à Houaoura et lot Marhaba et a duré de 21h 15 mn à 2h30 du matin. Dans son communiqué la direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gue de Constantine a dénoncé de nouveau ce type d’agression qui pénalise ses clients et porte un sérieux préjudice à la société.
à travers la formation, l’information sera «crédible, juste et vérifiée».
Interpellé, hier, en marge d’une conférence de formation en journalisme, sur «les mises en demeure adressées à des chaînes de télévision privées», le ministre de la Communication s’est contenté de préciser que «l’Autorité de régulation de l’audiovisuel fait son travail». Une réponse qui rappelle le caractère autonome de l’Autorité et une volonté du ministère de ne pas s’immiscer dans son travail, respectant les prérogatives des uns et des autres.
Il reste que Hamid Grine a toujours estimé que la formation des journalistes relevait prioritairement de ses responsabilités. Aussi, ladite formation tend à ancrer davantage le professionnalisme chez les rédacteurs et avoir ainsi «un impact sur l’information véhiculée par les différents médias», laquelle sera «crédible, juste et vérifiée». C’est en ces termes que le ministre s’est adressé aux stagiaires qui suivent un cycle de formation journalistique. Intervenant lors d’une session de ce cycle de formation, organisé à Alger au niveau de l’Ecole supérieure de journalisme, le ministre de la Communication a encouragé les commanditaires qui ont organisé ce cycle de formation tendant à «aider les journalistes, notamment ceux qui débutent dans le métier», a-t-il dit. La conférence, qui était animée par le doyen de la faculté des sciences de l’information et de la communication à l’université III de Constantine, Fodhil Delliou, avait pour thème «Déontologie de l’information: éléments de dysfonctionnement et mécanisme de protection».
Dans sa communication, Delliou a mis l’accent sur la déontologie et l’éthique dans l’exercice du métier, regrettant un certain nombre d’éléments de dysfonctionnement déontologique dans le domaine de l’information. Il s’agit, a-t-il cité en exemple, de «l’indécence et la violence verbales, l’exploitation de la passivité » du public, la manipulation par médias ainsi que l’instrumentalisation politique, notamment par les chaînes de télévision arabes qui émettent par satellite». Le conférencier a estimé que l’éthique et la déontologie peuvent être préservées par la création d’associations de journalistes pour veiller au respect des règles professionnelles du métier ainsi que par une Autorité de régulation et ses démembrements régionaux.
Delliou a appelé dans ce sens à opérer un «audit et une évaluation déontologique de manière régulière et permanente en se remettant à chaque fois en cause et en encourageant l’autocritique».
Les gestionnaires de l’aéroport d’Alger n’ont, visiblement, que le souci du profit, mais pas celui de l’hygiène. En témoigne l’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent les sanitaires qui ne disposent pas du strict minimum à même d’éviter les risques de maladie aux usagers. En effet, il n’y a point de savon liquide, encore moins de papier hygiénique, puisque les distributeurs, certainement vandalisés, n’ont toujours pas été réparés.
Des bouteilles d’eau minérale sont abandonnées à proximité des lavabos sans qu’un préposé à l’entretien de ces espaces daigne les ramasser.
Le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au retard de la paie, puisque les manifestants évoquent, également, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge.
Plus de 2 000 travailleurs de la SNVI ont observé, hier, un sit-in pour protester contre le retard mis dans le paiement de leurs salaires, notamment celui du mois d’octobre qui n’a pas été versé à ce jour. Seuls les travailleurs disposant de comptes bancaires (BNA) ont vu leurs salaires versés à temps. Les autres, soit près de 70% de l’effectif dont la paie est réglée par CCP, se voient pénalisés une nouvelle fois. Les protestataires issus de toutes les unités de la SNVI s’en sont pris aux responsables de l’entreprise, leur reprochant de ne pas avoir tenu leurs engagements de l’année dernière.
“Nous demandons le départ de tous les dirigeants et nous exigeons leur remplacement par des gens compétents qui défendent réellement la SNVI et le secteur public”, affirment les manifestants. Mais le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au seul retard de la paie puisque les manifestants évoquent, une fois de plus, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge. Le retard des salaires n’est en fait que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, estime un syndicalise de l’unité VIR, qui évoque les multiples problèmes que continue de rencontrer la SNVI malgré l’aide que lui a accordée l’État. “À cela s’ajoute l’entêtement du gouvernement qui veut faire passer son projet de retraite qui a déjà dépouillé la SNVI de ses meilleures compétences”, nous explique-t-il. À en croire un travailleur de l’unité UCR, la SNVI fait l’objet d’un plan de sabotage en vue de la privatiser. Un autre, chiffres à l’appui, évoque le maigre taux de production en dépit des 17 milliards de dinars accordés au titre du plan d’urgence à l’entreprise. “Sur 2 036 véhicules programmés pour l’année 2016, seuls 560 ont été livrés”, souligne-t-il. Pour le secrétaire général de l’union locale de Rouiba, M. Messaoudi, une telle erreur dans la gestion de la paie n’est pas fortuite. “Il y a des gens à l’intérieur de l’entreprise qui poussent la situation au pourrissement”, explique-t-il.
C’est le même sentiment développé par le SG du syndicat du groupe qui, lui aussi, s’interroge sur le timing choisi pour qu’une telle erreur se reproduise presque dans les mêmes circonstances et le même jour que l’année dernière. Les syndicalistes qui sont arrivés jusqu’ici à encadrer la colère des travailleurs, se voient cette fois-ci court-circuités par “cette erreur de la paie” et redoutent que la situation échappe à leur contrôle. Il y a une semaine, le SG de l’union locale avait averti, lors d’un rassemblement de syndicalistes, sur la situation peu reluisante de la SNVI et de toute la zone de Rouiba. Trois jours après, ce sont les syndicalistes de la SNVI qui ont tenu un sit-in pour dénoncer la “situation économique catastrophique et statique du groupe SNVI”, évoquant le “manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et l’opacité qui entoure l’élaboration des organigrammes fonctionnels et le manque de communication avec le partenaire social”.
Le communiqué, qui évoque la situation économique de l’entreprise, parle de “non-respect des engagements contenus dans le procès-verbal de la réunion entre le DG et le syndicat en date du 27 juillet 2016 et les lenteurs enregistrées dans la réalisation des plans d’investissement au niveau du groupe, notamment les filiales de production (VIR et CIR)”. Le même communiqué a évoqué le dossier de la retraite qui empoisonne l’atmosphère au niveau de la SNVI. “Cet état des lieux est aggravé par les conséquences ayant résulté de la décision des pouvoirs publics de réviser l’ordonnance 97-13 sur la retraite sans condition d’âge et d’imposer un code du travail inapproprié aux travailleurs.” “L’élaboration précipitée de ces projets et le manque de concertation avec la base ont été à l’origine des départs en retraite massifs, notamment la main-d’œuvre spécialisée et l’encadrement qui ne peuvent être remplacés du jour au lendemain”, précise le communiqué.
Les sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires ont été baptisés, hier, lundi, du nom de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. “Au nom du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et en commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution de Libération nationale, il a été procédé, aujourd’hui, lundi 31 octobre 2016, à la baptisation des sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires aux noms de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre”, précise le communiqué.
À cet effet, le général-major, Habib Chentouf, commandant de la 1re Région militaire, a supervisé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 1re Région militaire
à Blida du nom du chahid Ahmed Bougara dit “Si M’hamed Bougara”.
À Béchar, le général-major, Saïd Chengriha, commandant de la 3e Région militaire, a présidé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 3e Région militaire du nom du chahid Mustapha Ben Boulaïd. De même, le siège du commandement de la 4e Région militaire à Ouargla s’est vu attribuer le nom du chahid Chihani Bachir dans une cérémonie supervisée par le général-major, Cherif Abderezzak, commandant de la 4e Région militaire. Pour la même occasion, le siège de la 5e Région militaire à Constantine porte désormais le nom du Chahid Zighoud Youcef.
La cérémonie a été présidée par le général-major Ammar Athamnia, commandant de la 5e Région militaire.
“Les liens entre la Nation et son histoire se tissent en s’inspirant des parcours des hommes et des femmes qui ont fait sa gloire, et en guise d’hommage aux auteurs de cette histoire, l’Armée nationale populaire accorde un grand intérêt à la glorification de leur mémoire, pour en faire un exemple à suivre par les futures générations”, souligne le communiqué du MDN.
Il convient de préciser que les différentes cérémonies ont eu lieu en présence d’officiers généraux, de cadres relevant des Régions militaires concernées, d’autorités locales, ainsi que des familles des chouhada auxquelles un hommage a été rendu.
Pour le porte-parole du parti, la sortie médiatique des contestataires n’est, en fin de compte, qu’“une manière de tenter d’exister”.
La remontée au créneau, le week-end dernier, de certains anciens cadres du Rassemblement national démocratique (RND), qui menacent de présenter des listes parallèles de candidature aux prochaines législatives, ne semble pas inquiéter, outre mesure, la direction actuelle du parti qui tient à minimiser complètement la portée d’un tel mouvement.
L’action de ceux que l’on appelle communément les redresseurs n’a jusqu’ici suscité aucune réaction notable du parti d’Ahmed Ouyahia qui préfère regarder vers l’essentiel, si l’on se fie aux propos du porte-parole du parti, Seddik Chihab.
Ce dernier, joint par téléphone hier, estime qu’il n’y a pas lieu de s’attarder sur le sujet, tant le dernier congrès a permis de renforcer et le parti et ses structures.
“Qu’on s’en tienne au congrès qui a été une réussite sur tous les plans. Le congrès a dégagé une nouvelle direction qui a pris des résolutions qui peuvent faire évoluer le parti et le secrétaire général a été plébiscité par les urnes. À la faveur de tout ça, on a des structures homogènes et solidaires. Donc tout ce qui passe ailleurs n’intéresse pas le parti”, réplique
M. Chihab, qui tient à affirmer que ce même congrès a donné au RND “de nouvelles ambitions et de nouveaux objectifs”. La nouvelle direction du RND, sous la conduite d’Ahmed Ouyahia, préfère donc se concentrer sur les prochaines échéances électorales, notamment les législatives qui revêtent naturellement une importance capitale pour le parti.
Ce qui amène le porte-parole du parti à balayer du revers de la main les remous que peut susciter le mouvement des redresseurs. “On veut jouer les premiers rôles. Ce ne sont pas 4 ou 5 personnes ou même 20 qui vont remettre en cause tous les acquis du congrès. Tout ce qui se passe à côté ne peut pas chahuter notre démarche”, soutient notre interlocuteur, qui estime que “cette agitation n’a absolument aucun impact sur le parti”.
La sortie médiatique des redresseurs n’est, en fin de compte pour M. Chihab, qu’“une manière de tenter d’exister”. “Certains d’entre eux ne sont même plus militants depuis des années. Comment quelqu’un qui ne dispose pas de sa carte de militant peut-il prétendre être militant d’un parti ?” s’interroge-t-il, d’ailleurs, un brin persifleur, surtout lorsqu’on aborde avec lui l’éventualité de voir ces voix contestataires présenter des listes électorales parallèles à celles du parti lors des prochaines législatives.
“Ils vont présenter des listes ? Comment vont-ils s’y prendre et avec quels moyens ? Ils savent très bien qu’ils ne peuvent pas le faire au nom du parti, du point de vue de la loi. Ils ne sont pas dans les structures du parti. Je ne crois pas qu’ils soient en mesure d’établir des listes à l’extérieur du parti et encore moins à l’intérieur”, assène M. Chihab qui écarte, à l’occasion, toute concession à l’égard de ces agissements. Les concernés font-ils l’objet d’une manipulation destinée à déstabiliser le RND ou Ahmed Ouyahia, ou les deux à la fois ? “En politique, il y a toujours quelque chose, réelle ou supposée”, se contente-t-il de répondre. Ce qui est sûr, pour le porte-parole du RND, “c’est qu’ils ne peuvent aucunement perturber la démarche du parti et encore moins ses structures”.
Pointée du doigt pour les retards liés à la mise en œuvre de la réglementation relative au foncier, la direction des Domaines s’est voulue rassurante en avançant des chiffres et des données sur les différentes opérations de régularisation et d’évaluation qui lui ont été adressées.
Dans un exposé présenté aux représentants de la presse locale, hier, le directeur des Domaines de la wilaya de Médéa, Bekri Saïd, a affirmé que le secteur de l’habitat, qui a connu des problèmes de réalisation au cours des dernières années, a enregistré un bond qualitatif cette année après la mise en place d’une commission d’assainissement par le wali, en avril dernier.
Pas moins de 96 sites ont déjà été régularisés, ils ont permis l’implantation de 289 unités en zone rurale, de 2 719 logements sociaux locatifs et participatifs et d’accorder, dans le cadre de la concession, une superficie de 157 869 m2 pour l’implantation de 2 523 unités.
Les litiges ayant opposé certains promoteurs immobiliers, notamment à Berrouaghia, ont également été aplanis et des facilitations leur ont été données en matière de paiement des frais d’acquisition des terrains d’assiette afin de leur permettre de lancer rapidement leurs investissements, est-il noté.
Le problème lié au projet immobilier AADL, qui a fait couler beaucoup d’encre faute de terrain, a connu son épilogue après que le wali eut invité les instances centrales concernées auxquelles il a été soumis l’octroi de décisions de réservation de terrains pour le lancement de tous leurs projets avec l’engagement de leur livraison dans un délai d’une année.
Le même responsable annoncera qu’une base de données pour la confection d’une fiche technique du foncier du territoire de la wilaya est en phase d’élaboration pour une gestion efficace des terrains encore disponibles et les terrains susceptibles d’être mis à la disposition des potentiels investisseurs.
L’administration des domaines va, dans les prochains jour, se réserver le droit d’agir dans le cadre de l’application de la loi et de frapper d’une main de fer les pseudo-investisseurs qui n’auront pas respecté leurs engagements tel que prévu dans les cahiers des charges.
Cependant, dira le même responsable, le foncier industriel a été élargi à toutes les communes par la création de nouvelles zones d’activité et zones industrielles qui ont permis d’attribuer quelque 266 lots à des porteurs de projets.
Il en va de même pour l’investissement touristique et climatique pour lequel la commission a déjà identifié 10 sites pour recevoir tous les projets participant à favoriser le développement du tourisme local et les activités artisanales et de bien-être.
Abandonnée depuis plusieurs années, l’ancienne ligne de chemin de fer fera l’objet de travaux de réhabilitation par la création d’une ligne moderne sur le même tracé en intégrant les gares et leurs dépendances dès que les procédures relatives au cadastre seront achevées.
Le mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.
En marge d’une rencontre placée sous le thème “Quand la littérature va à l’école”, qui s’est tenue, hier après-midi, au Salon international du livre d’Alger (Sila), la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a soutenu que le contact avec les syndicats de l’éducation nationale “n’a jamais été rompu”.
Ce mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours maintenant, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.
S’agissant du mouvement des directeurs de l’éducation à travers plusieurs wilayas, et qui s’est intensifié ces derniers temps, la ministre a déclaré que c’était “un mouvement tout à fait normal et naturel. Il y a une mobilité, des auditions et des évaluations, sur le principe de rendre compte d’un commis de l’État”. Et d’ajouter : “Comme tous les départements ministériels, nous procédons à des changements, à des promotions. Je dirai que celui qui travaille trouvera sa place.” Par ailleurs, Mme Benghabrit est revenue, lors de la conférence, sur l’importance de la littérature dans le milieu scolaire, ainsi que les nouveautés qui y seront introduites prochainement, afin d’offrir aux apprenants des trois paliers, une expérience éducative enrichissante et ludique à la fois.
“Depuis l’an dernier, l’école est fortement présente au Sila, avec plus de 16 000 écoliers de 21 wilayas qui ont visité le Salon en 2015. Tandis que cette année, plus de 26 000 écoliers de 29 wilayas ont gravi les marches du Salon.” Et de renchérir : “Pour cette seule journée, 4 310 élèves étaient présents au Sila.” La ministre veut, à travers cette initiative, inculquer chez les jeunes élèves le plaisir de la lecture, leur faire découvrir le monde du livre, les métiers de l’édition et la création littéraire. “Nous sommes convaincus qu’une école de qualité a besoin de pratiques révolutionnaires. Cela ne se réalisera que si la culture est représentée à travers la littérature, le cinéma, le théâtre, le dessin, la caricature.” Nouria Benghabrit a, en outre, révélé que des ateliers d’écriture et de lecture, en présence des auteurs, des visites dans les théâtres, ainsi que des rencontres avec les artistes seront au programme des écoles algériennes.
Dans ce sillage, une expérimentation autour des plaisirs de la lecture chez les écoliers, qui s’est faite dans des écoles à Tizi Ouzou et à Laghouat en novembre dernier, sera prochainement développée au niveau national. Cette expérience, a déclaré la ministre, a eu des résultats positifs sur le comportement des apprenants et leurs aptitudes d’apprentissage. Dans le cadre de cette même réforme scolaire, les patrimoines culturel et littéraire seront introduits dans les manuels dits “de deuxième génération”. Ces mêmes manuels seront d’ailleurs élaborés en collaboration avec les auteurs algériens, a conclu la ministre.
Pour commémorer les événements qui ont, à des degrés divers, marqué l’histoire du pays, il faudrait sans doute une année qui compterait deux fois plus de jours. Il est vrai que les circonstances tragiques ou glorieuses n’ont pas manqué tout au long de l’histoire récente. Pour beaucoup, il y aurait même comme une « overdose » de célébrations et de dates majeures dans le calendrier touffu de la mémoire collective. Il est exact également que le trop-plein masque mal un certain vide et que le souvenir ne soit convoqué que comme une sorte d’obligation, entre lassitude et rituel.
Mais il existe une date qui fait exception et qui, malgré l’outrage du temps et les vaines tentatives des rentiers de l’Histoire, n’est récupérée par personne et qui ne peut servir à rien, sinon à désigner un changement d’ère. Cette date apparaît comme indiscutablement fondatrice dans son irréductibilité subversive.
Le 1er Novembre a cette force unique, aucune instance officielle ou non ne possède le pouvoir d’en réduire ou d’en modifier la substance. Nul besoin de conduire un sondage auprès de la population pour en découvrir le caractère unique. Quelle que soit l’école historique à laquelle on souscrit, celle qui considère que l’Histoire fait les hommes ou celle qui estime que ce sont les hommes qui font l’Histoire, on est bien obligé d’admettre une vérité factuelle.
Aux premiers instants de ce jour de 1954, des hommes déterminés et lucides avaient décidé de proclamer la libération du peuple, le projetant ainsi dans un monde nouveau. A compter de cette proclamation, plus rien ne sera comme avant et ce qui était donné pour vérité immuable, le fait colonial, recevait la salve inaugurale. La libération était en marche et le voile de l’oppression étrangère se déchirait déjà. L’ordre qui existait jusqu’au 31 octobre de cette année fatidique, qui existait depuis si longtemps que beaucoup le croyaient éternel, entrait en agonie.
Au-delà donc des sonneries aux morts, des décorations de circonstance, des discours convenus et des monuments dûment fleuris, le 1er Novembre, dans le calendrier du peuple, est la date politique par excellence, celle qui décrète son retour au statut plein et entier de peuple souverain. Ainsi, l’appel du 1er Novembre est certainement le seul texte consensuel de l’Algérie contemporaine : il est la matrice constitutive des institutions. Aucune charte ni aucun code ne définit avec plus de certitude – le mot est rare et ce qu’il recouvre l’est encore plus – l’essence politique de l’Algérie.
Dans ce pays aux respirations longues, et qui sont parfois désespérément lentes à l’échelle d’une vie humaine, ce 1er Novembre 1954 appartient à l’hier immédiat. Ce qu’il a déclenché n’est pas achevé : nul ne peut prétendre que la reconstruction de l’Etat est un processus forclos. Ainsi donc, cette date n’est pas celle d’un fait, aussi important soit-il, mais situe définitivement le temps algérien. Le 1er Novembre annonce une séquence durable de l’histoire du pays où l’indépendance formelle ne représente qu’une étape, importante, mais qui n’est en aucun cas la fin de l’Histoire.
C’est sans doute la raison pour laquelle ce 1er Novembre 1954 n’est pas seulement une inscription gravée sur le marbre de nos monuments. Le 1er Novembre est dans le cœur de tous ceux qui ont cette histoire en partage.
La National Security Agency (NSA) aurait espionné des serveurs de la Sonatrach depuis 2002, a révélé dimanche 30 octobre le groupe de hackers Shadow Brokers qui a précédemment confirmé l’authenticité des informations fuitées par Edward Snowden.
L’adresse IP d’un serveur de la Sonatrach figure sur une liste de 108 autres adresses compromises par la NSA selon le groupe de hackers. Publiées sur Medium, les informations indiquent que les autres serveurs sont situés notamment en Russie, en Chine, en Inde et en Pakistan.
Selon le blog MENA Defense, les serveurs de la compagnie nationale d’hydrocarbures ne sont plus actifs depuis des années, mais ils auraient été utilisés, avant 2010, pour abriter des services d’email et de messagerie.
Bien que anonymes, les Shadow Brokers seraient, selon des analystes, des hackers russes dont le but est d’ébranler les capacités de la NSA.
Le transport dans l’ensemble des bus de l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), sera gratuit durant la journée du mardi, à l’occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, indiquait lundi la société dans un communiqué de presse.
« A l’occasion du soixante deuxième anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), porte à la connaissance de ses usagers de la gratuité du transport dans l’ensemble de ses bus et ce le mardi 1er novembre 2016 », précise le communiqué.
L’opérateur Algérie Telecom a tenu, lundi, a rassuré, ses clients sur l' »efficience » de son service internet indiquant qu’ »aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour des sites internet », inaccessibles ces derniers jours.
Ce fournisseur d’accès à Internet réagissait lundi à des articles parus dans la presse, faisant état de ‘’blocage de certains sites électroniques par Algérie Télécom’’, devenus inaccessibles sans le recours à un proxy ou VPN.
Dans un communiqué de presse, AT a soulignéque « s’agissant des sites hébergés en Algérie, Algérie Télécom assure un service efficient. En effet, aucune signalisation particulière n’a été enregistrée (…) et aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour les sites internet »
Quant aux sites hébergés à l’étranger, AT explique qu’elle n’assure pour ces derniers que le transport à travers un backbone international réparti sur deux points de présence (Alger et Annaba).
Selon l’opérateur, « ce même backbone décerne l’ensemble des opérateurs en Algérie, y compris la 3G et la 4G, et ce d’une manière transparente et dynamique », ajoute-t-on.
Sonatrach a davantage exporté en 2016 en captant de nouveaux marchés en Amérique du sud. Pour le pétrole, la hausse a été de 9% jusqu’à fin octobre. Les exportations de gaz sont en hausse de 40%.
Sonatrach a exporté 89 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à fin octobre, en hausse de 9% par rapport à la même période de l’année précédente a indiqué lundi le P-dg du groupe M. Amine Mazouzi, assurant que la production du groupe a également progressé.
« En 2016, il y a eu des augmentations de la production et des exportations, ce qui nous a permis de capter de nouveaux marchés. Depuis le premier semestre 2016, nous avons augmenté la production de 80.000 b/j, alors que les exportations ont atteint 89 millions de TEP à fin octobre 2016, soit une augmentation de 9% par rapport à 2015 », a-t-il déclaré.
Il s’exprimait en marge de sa visite au siège de la Direction de l’activité transport par canalisation relevant de Sonatrach (Baraki) où il a inauguré le nouveau Centre de médecine du travail (CMT) du site.
Assurant que ces augmentations entrent dans le cadre du programme de Sonatrach visant à augmenter ses capacités de production et à diversifier ses marchés à l’international, M. Mazouzi a indiqué qu’elles ont permis d’exporter vers des marchés de l’Amérique du sud comme Cuba et le Brésil, pénétrer le marché australien et asiatique alors que des contrats ont été signés avec l’Inde.
S’agissant du gaz, le Pdg du groupe a indiqué les exportations ont augmenté de 40% en 2016 par rapport à l’année passée, tandis que la production des huiles a atteint des « niveaux records » en octobre de l’année en cours.
28 découvertes en « effort propre » au 30 septembre 2016
Sonatrach a indiqué par ailleurs avoir réalisé 28 découvertes d’hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016 dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine.
« Dans le cadre de ses activités d’exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de vingt-huit (28) découvertes d’hydrocarbures au 30 septembre 2016 », indique-t-elle dans un communiqué. La totalité de ces découvertes, dont trois (3) sont en cours d’évaluation, a été réalisée « en effort propre », précise la compagnie nationale des hydrocarbures.
Le volume total d’hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes évaluées s’élève à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P). Les volumes répartis par fluide et en 2P sont de 97,91 millions de Tep pour l’huile, 66,7 millions de Tep pour le gaz et 12,86 millions de Tep pour le condensat, précise la même source.
L’ensemble des découvertes est réparti géographiquement comme suit :
– Seize (16) découvertes dans le bassin de Berkine (Wilaya de Ouargla)
– Cinq (5) découvertes dans la région d’Oued Mya (Ouargla)
– Quatre (4) découvertes dans la région d’Amguid Messaoud (Ouargla)
– Une (1) découverte dans le bassin d’Illizi
– Une (1) découverte dans le bassin de Béchar
– Une (1) découverte dans le bassin de Reggane (Adrar)
« Le plus gros de ces volumes découverts est concentré dans les régions de Hassi Messaoud, Oued Mya et de Berkine grâce à l’intensification des efforts de recherche et d’exploration de Sonatrach », indique le communiqué.
Pour l’ancien ministre du Commerce, Smail Goumeziane, les grandes dépenses d’infrastructures engagées n’ont pas fait une industrialisation et n’ont donc pas profité à l’économie. Il y avait une autre manière de faire pour créer des industries en amont et en aval des infrastructures réalisées au plus fort de l’embellie financière.
La faramineuse dépense publique engagée dans les années 2000 n’a pas eu les effets escomptés en termes de développement. Ce constat, établi par l’économiste Smail Goumeziane ce lundi sur la webradio Radio M tranche avec le discours ambiant, qui affirme que l’Algérie a rattrapé son retard en matière d’infrastructures.
D’abord, parce que le processus de rattrapage des infrastructures n’est pas fini, il est toujours en cours. Ensuite, la dépense publique a péché par un manque de ciblage. Mais surtout, estime-t-il, les infrastructures mises en place n’ont pas impulsé « un rattrapage de développement », en ce sens qu’elles n’ont pas été « un élément de déclenchement d’un processus d’industrialisation aussi bien en amont qu’en aval ».
Il a rappelé que cet énorme retard en matière d’infrastructures hérité des années 1980 et même avant est à mettre sur le dos de la politique des industries « industrialisantes » où l’on privilégiait les usines aux infrastructures. Aujourd’hui, l’Algérie a emprunté le chemin inverse.
Les infrastructures réalisées dans les années 2000 au moment de l’embellie financière du pays « n’ont pas créé en amont toutes les industries qui auraient dû naitre pour participer à la réalisation et maintenance de ces mêmes infrastructures ». Pire encore, en aval, « on n’a pas les acteurs économiques nationaux capables d’utiliser d’une manière optimale toutes les infrastructures ».
Nous avons une autoroute du 20ème siècle
Pour que les infrastructures soient « industrialisantes », il faut qu’elles impulsent ce « processus d’industrialisation en amont et en aval », affirme-t-il. Et d’ajouter que ce processus n’aboutira pas sans une » stratégie en matière de commerce interne et externe qui favorise le développement du tissu industriel ».
Soit le contraire de la politique qui est menée dans les années 2000. « On réalise des infrastructures en attendant qu’il y ait des industries et on ouvre la porte d’une manière débridée aux importations tous azimuts » constate-t-il.
Sur ce rattrapage en infrastructures, il reste insuffisant à ses yeux tant qu’il n’a pas intégré les standards internationaux, à l’ère des nouvelles technologies. Ce qui fait que les infrastructures réalisées sont devenues obsolètes quelques années plus tard.
« Les autoroutes que nous avons réalisées sont du 20eme siècle », fait-il remarquer. « Le projet de faire une autoroute est absolument essentiel, la question fondamentale est de savoir si l’autoroute que nous avons aujourd’hui est une autoroute en mesure d’absorber un vrai développement digne du 21eme siècle ou pas », a-t-il expliqué.
Et de rappeler qu’à l’époque des industries « industrialisantes » on reprochait à ce modèle de privilégier les projets les plus en pointe. « Aujourd’hui, on pourrait faire le reproche inverse ».
Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, a affirmé dimanche que les taxes et impôts prévus dans le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) n’auraient pas d’incidence directe sur les citoyens à moyen revenu.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa réunion avec la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l’examen des dispositions fiscales contenues dans le PLF 2017, M. Raouia a indiqué que « l’ensemble des impôts prévus par le projet de loi concerne des transactions commerciales et financières spécifiques à l’instar des taxes imposées aux opérations de vente et de location de logements et les taxes sur certains produits pétroliers tels que le carburant ».
Ces nouvelles mesures visent l’amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire dans un contexte économique particulier marqué par la chute des prix du pétrole, a indiqué le responsable.
M. Raouia a rappelé que le gouvernement maintiendrait sa subvention aux produits de large consommation tels que la farine, le blé, la poudre de lait, l’huile de table et les médicaments, parallèlement à la poursuite de sa politique d’aide et de solidarité au profit des catégories démunies.
Le responsable a fait savoir que les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances 2017 s’inscrivaient dans le cadre de la simplification des procédures en accordant davantage de flexibilité aux contribuables. A cela s’ajoutent d’autres mesures ayant pour objectif la promotion des investissements.
La réunion dont les travaux ont débuté en soirée a porté sur l’examen de plusieurs articles relatifs aux dispositions fiscales dans le cadre du projet de loi de finances 2017.
Par ailleurs, les membres de la commission se sont penchés sur le nécessaire durcissement des sanctions financières et des pénalités pour mieux lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Ils ont également appelé à la définition d’un mécanisme à même de permettre aux agriculteurs de récupérer la TVA lors de l’acquisition de matériels industriels agricole.
Reconnaissant le caractère encore insuffisant des actions du gouvernement, le chef de l’Etat met néanmoins en évidence les efforts de l’Exécutif.
La situation financière que traverse le pays n’est pas une fatalité. Il est possible d’en sortir. C’est en substance le message du chef de l’Etat qui estime le défi «à notre portée», à la condition d’une mobilisation nationale effective.
«Le nouveau modèle de croissance adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois, et à même de pérenniser nos options sociales», a souligné le chef de l’Etat, comme pour appeler à une mobilisation des Algériens derrière le nouveau modèle de croissance, histoire de «partager l’effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement». Il faut dire que le concept de «partage de l’effort» demeure un peu flou et les Algériens ne parviennent pas à le traduire sur le terrain.
Il faut dire que sans le sens du «partage», il sera plus compliqué de faire face à la situation, mais le président affirme dans son message que le défi du développement économique et social doit être poursuivi et intensifié. C’est peut-être à ce prix que les citoyens comprendront le sens profond du message présidentiel. Il y a donc dans le nouveau modèle économique, des actions concrètes destinées à donner le signal qu’il faut à la société quant au bien-fondé de la démarche du gouvernement. Sur le sujet, le président de la République est très à l’aise lorsqu’il soutient que «des efforts gigantesques ont été investis, et des résultats remarquables ont été atteints», ces dernières années.
Une réalité palpable au quotidien par les Algériens. Cela n’est pas tombé du ciel. «Des centaines de milliards de dollars de revenus pétroliers ont été mobilisés, notamment pour la construction des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements, des amenées d’énergie et d’eau courante, ainsi que dans les infrastructures de base», a insisté le chef de l’Etat. Tous ces acquis ne sont pas à remettre en cause, mais plutôt à capitaliser à travers une «mobilisation» de la société, maintenant que l’argent vient à manquer.
Reconnaissant le caractère encore insuffisant des actions du gouvernement, en rapport avec l’importante demande sociale, le chef de l’Etat met néanmoins en évidence les efforts de l’Exécutif, qui «sont une affirmation palpable de l’attachement de l’Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale». Cela étant dit, le président Bouteflika met en exergue la brutalité de la détérioration des revenus du pays, «comme c’est le cas des autres pays producteurs de pétrole». Il devient évident que l’Etat et la société doivent revoir leur train de vie, tout en déployant le nouveau modèle de croissance à même d’éloigner le pays de la zone de dépendance aux hydrocarbures.
Mais tout compte fait, l’Algérie encaisse très bien le coup en comparaison avec d’autres pays. Cela est la conséquence du remboursement anticipé de la dette extérieure et d’une gestion prudente des réserves de changes.
Ces deux décisions «nous permettent aujourd’hui de préserver notre indépendance de décision économique», affirme le président de la République dans son message.
Cette marge salutaire constitue pour le président «un motif supplémentaire d’en appeler à une mobilisation nationale pour partager l’effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement».
Le défi, en fait, n’est pas seulement d’accuser le coup, mais surtout de poursuivre dans la dynamique de croissance que vit le pays. Cela passe par l’accélération et l’approfondissement de «nos réformes pour la modernisation de la gouvernance, la dynamisation de l’investissement, et pour une efficacité accrue de la dépense publique, des domaines parmi d’autres, où nous enregistrons, chaque jour déjà, des progrès prometteurs». Tout un programme.
«Le recours à l’endettement est une fuite en avant, et l’ Algérie ne risque rien de voir ses réserves de changes baisser au-dessous de 100 milliards de dollars.»
Dans son entretien accordé avant-hier, en marge de sa visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à la chaîne de télévision privée Dzaïr News, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, ne critique plus l’opposition, il voit d’un bon oeil la participation du RCD et du FFS aux législatives prochaines. «Cela démontre que le pays est sur la bonne voie et le multipartisme est bel et bien instauré», souligne-t-il. «Ceux qui opteront pour le boycott, en paieront la facture puisque leur position sera synonyme d’opposition à une disposition (celle relative à la création d’un haute instance de surveillance des élections) inscrite dans la révision de la Constitution», prévient-il. En évoquant sa mission en novembre 2013, en tant que superviseur des élections législatives en Mauritanie, où existe une instance supérieure indépendante des élections, il a affirmé que «l’instance indépendante pour la gestion du processus électoral, telle que revendiquée par l’opposition ne peut pas justifier à elle seule le boycott de certains partis». «Ceux qui boycotteront ont d’autres visions et arrière-pensées politiques», a-t-il soutenu, en ajoutant que «malgré l’existence de ladite commission en Mauritanie, nombreux sont les partis qui ont boycotté les législatives qui se sont déroulées en novembre 2013 dans ce pays». Il a cité également l’exemple de la France où, selon lui, «l’organisation et la surveillance des élections relève du monopole du département de l’intérieur». Pour Ouyahia: «Si les conditions du déroulement des élections ne sont pas parfaites en Algérie, il n’en demeure pas moins que la création d’une Haute Commission indépendante et permanente de la surveillance des élections est une avancée considérable réalisée ces derniers temps.» De même dit-il: «La Constitution oblige le Conseil constitutionnel d’étudier les recours dans le fond et non dans la forme.»
Le patron du RND,qui présidera vendredi prochain, la réunion de son bureau politique, intervenant après ses dernières sorties dans les wilayas de l’ouest et du centre du pays, prêche la création «de pôle politique», qui présente, néanmoins, une nuance sémantique avec l’alliance présidentielle. A titre de rappel, Ouyahia ne fait que réitérer son appel lancé en juin dernier à l’adresse du FLN, le MPA et TAJ en vue de former un pôle politique avec son parti afin d’apporter davantage de soutien au programme du président de la République. «On n’a jamais proposé la création d’une alliance au RND. Je pense que ce dont a besoin le pays aujourd’hui c’est de créer des pôles», a-t-il expliqué. «Nous attendons des partis qui prétendent soutenir le programme du président, de traduire leur convergence par des actions communes, en commençant par le soutien des projets du président au Parlement et parler de la même voix, en servant des discours sur un ton positif, semant l’espoir.» Il s’agit pour Ouyahia «d’apporter notamment un démenti à ceux qui disent que l’Algérie est trahi par ses gouvernants qui ont gaspillé sans compter et sans aucun résultat plus de 800 milliards de dollars durant ces 15 dernières années et à ceux qui qualifient la loi de finances 2017 de Code pénal bis contre la majorité des Algériens». «A travers nos rencontres avec les militants élargies des fois aux notables, on essaye de répondre aux préoccupations des militants et d’expliciter les différentes politiques menées par le gouvernement dans lequel nous sommes partie prenante. Il s’agit aussi de mobiliser et de resserrer les rangs au sein du parti en cette conjoncture électorale marquée par la montée de la fébrilité et la convoitise des premières positions sur les listes électorales», a-t-il dit. Ouyahia a reconnu que «le processus de restructuration du parti a
buté sur de nombreuses et importantes difficultés». «Le parti a été secoué par des secousses et tiraillements assez graves dans certaines wilayas à l’image de Tizi Ouzou, après ma démission de mon poste à la tête du RND en 2012», a-t-il indiqué. Invité à commenter le départ de l’ex-secrétaire général du FLN, le directeur du cabinet de la présidence de la République, souhaite un prompt rétablissement à Amar Saâdani et réitère ses félicitations au nouveau SG de ce parti, Djamel Ould Abbès. «J’ai personnellement félicité Ould Abbès oralement et par écrit, que je connaît depuis 1994 au temps du CNT, suite à son élection à la tête du FLN», a-t-il précisé. Notre position demeure inchangée car le FLN reste «un allié stratégique». Il s’est réjoui à la fois d’entendre les responsables du FLN déclarer que le RND est leur allié et de l’orientation du premier communiqué du bureau politique du FLN sous la présidence d’Ould Abbès invitant les parlementaires à voter le projet de loi de finance 2017. «Nous sommes maintenant deux au Parlement à soutenir ce projet», explique M.Ouyahia. Sur le plan économique, Ouyahia dira: «Dieu soit loué que mon pays ait cessé de recourir à l’endettement extérieur et préservé ses réserves de changes.» Dans ce contexte, je salue le président de la République, qui avait pris la décision en 2006 de rembourser la dette par anticipation et suspendu définitivement le recours à l’endettement extérieur car auparavant la wilaya, le ministère et les entreprises publiques empruntaient…».
Aujourd’hui, la dette publique algérienne est évaluée à seulement 400 millions de dollars, l’autre partie estimée à 3 milliards de dollars est constituée d’emprunts extérieurs de BP et Djezzy…etc».
De l’autre côté, poursuit-il «les 121 milliards de dollars de réserves de changes ont permis à l’ Algérie d’être souveraine sur ses décisions économiques, la preuve en est que l’Algérie a réduit son taux de réescompte de 4 à 3, 5%».
De plus, fustige-t-il le gouvernement, «l’idée que les réserves de changes ne doivent pas baisser au-dessous du seuil de 100 milliards de dollars n’a aucun fondement car le montant des réserves de changes de sécurité est équivalent à trois mois d’importations seulement, non à trois ans».
Par ailleurs, «le recours à l’endettement pour les besoins du budget de fonctionnement est un choix aberrant et nous mènera droit vers l’étouffement et s’apparente à une fuite en avant par rapport aux enjeux et solutions réels de la crise financière», a-t-il fait savoir.
«La réforme du système éducatif repose sur l’implication des cadres du secteur, en particulier, ceux qui disposent d’un capital d’expérience dans le domaine.»
Plus de 28.000 enseignants ont déposé leur demande de départ à la retraite dans le secteur de l’éducation, un chiffre important et inquiétant à la fois, selon la ministre de l’Education Mme Nouria Benghebrit, qui a rappelé l’importance et la nécessité de réduire cette hémorragie qui freine la concrétisation du programme de la réforme du système éducatif. Pour la ministre de l’Education nationale la réforme du système éducatif repose sur l’implication des cadres du secteur, en particulier, ceux qui disposent d’un capital d’expériences dans le domaine de l’enseignement pour «relever le défi de la qualité au regard des efforts consentis par l’Etat dans le secteur de l’éducation» et qui visent à «assurer une éducation de qualité pour tous», un objectif ambitieux qui ne peut être atteint que si le système éducatif dispose d’un corps d’enseignants qualifiés et motivés.
Le secteur de l’éducation se vide petit à petit de sa «crème» comme le démontrent les chiffres avancés par la première responsable du secteur, qui selon elle, ce secteur a atteint des taux record contrairement aux années précédentes. La ministre de l’Education a indiqué que le nombre de dépôts de dossiers de retraite proportionnelle, «a enregistré cette année une hausse vertigineuse, par rapport aux années précédentes, avec seulement 7000 départs à la retraite proportionnelle en 2015». La ministre de l’Education relève une «augmentation constante» du nombre des bénéficiaires de la retraite proportionnelle dans le corps des enseignants, notamment depuis 2013, soit après l’entrée en vigueur du nouveau système d’indemnisation des travailleurs.
Nouria Benghebrit estime que le nouveau projet de loi sur la réforme de la retraite, marque un retour à la normale imposée par la conjoncture économique actuelle du pays. Pour expliquer les nouvelles dispositions contenues dans ce nouveau projet de loi contesté par l’intersyndicale qui a choisi la grève pour contrer la décision du gouvernement, le département de l’Education nationale a déjà organisé des rencontres avec ses partenaires sociaux et le ministère du Travail pour expliquer «les mesures contenues dans le projet de loi relatif à la retraite et présenter les statistiques de la retraite proportionnelle depuis 1998», affirme la ministre. Des rencontres qui ont permis, selon Nouria Benghebrit, de «démentir les rumeurs qui circulent sur le dossier de la retraite, dont celles relatives au nombre d’années référentielles pour le calcul de la prime de retraite qui est de 5 ans et non de 10», ou «la non-introduction des primes de rendement et d’amélioration de la performance éducative lors du calcul de la prime de retraite».
Le ministère de l’Education nationale estime que la réforme de la retraite permettra d’arrêter cette hémorragie pour les syndicats, la solution est de chercher dans les causes qui font que l’enseignant se précipite de quitter l’école et affirment dans ce sens que le Bureau international du travail considère la fonction de l’enseignant comme un métier pénible qui devrait bénéficier des mesures exceptionnelles.
Pour ce qui est de la liste des métiers pénibles dont les travailleurs vont bénéficier de mesures exceptionnelles le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué que la liste sera définie dans les décrets exécutifs qui seront promulgués après l’adoption de la nouvelle loi sur la retraite. M.El Ghazi indique que l’Union générale des travailleurs algériens en sa qualité de partenaire social reconnu par le gouvernement procèdera au «recensement des métiers pénibles qui seront définis par le ministère dans les décrets exécutifs de la nouvelle loi sur la retraite après sa présentation aux deux chambres du Parlement pour débat et sa publication au Journal officiel», a-t-il précisé. Du côté de la Centrale syndicale des travailleurs, des sources proches du dossier, indiquent que le patron de l’Ugta Abdelmadjid Sidi Saïd, compte soumettre prochainement les propositions de la Centrale syndicale à la commission chargée par le gouvernement d’arrêter les listes des métiers pénibles, avec également une proposition portant sur le maintien de la durée du travail de 32 ans pour le départ légal à la retraite, et ce, afin d’atténuer la colère des Fédérations de travailleurs qui ont dénoncé la position de la Centrale syndicale. Ces derniers temps de nombreuses fédérations de travailleurs affiliées à l’Ugta ont dénoncé la position de la Centrale syndicale, qui, selon elles, s’est alignée sur la décision du gouvernement contre l’intérêt des travailleurs, à commencer par la Fédération des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi)de Rouiba qui a joint son action à celle de l’intersyndicale et 85 autres sections syndicales qui ont exprimé leur mécontentement. Pour faire face à cette situation, le patron de la Centrale syndicale s’est retrouvé dans l’obligation de revenir sur sa décision, pour préserver la stabilité de l’Ugta et atténuer la colère des travailleurs.
La conjoncture nous incite «tous ensemble à la préservation de la paix sociale» et à «faire preuve de discernement face aux discours populistes ou électoralistes», a insisté le chef de l’Etat.
C’est à la veille de la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la révolution, que le président Bouteflika a choisi de diffuser un discours optimiste qui tranche avec le pessimisme ambiant. Dans son message, le chef de l’Etat a identifié trois fronts. Il a appelé à la vigilance pour contrer la menace sécuritaire aux frontières, à la mobilisation pour consolider la stabilité et la démocratie et a exprimé sa foi en les capacités de l’Algérie à relever le défi économique.
Au plan sécuritaire, le président s’est dit rassuré par le professionnalisme de l’armée. «L’Algérie sait pouvoir compter sur les capacités, le professionnalisme et le patriotisme de l’ANP, digne héritière de l’ALN, ainsi que sur le potentiel et l’expérience de ses corps de sécurité, pour préserver l’intégrité du territoire et éradiquer les résidus du terrorisme de son sol», a souligné le chef de l’Etat dans un message où il a rendu un hommage appuyé «aux officiers, sous-officiers et djounoud de l’ANP, pour leur mobilisation et leurs sacrifices au service de la Patrie», saluant aussi «l’engagement et le savoir-faire des personnels de nos corps de sécurité» qui veillent notamment, à la sécurité des citoyens et à la lutte contre les fléaux qui menacent notre société. Cependant, le président a insisté sur la vigilance collective, «à laquelle j’appelle chaque citoyen et chaque citoyenne». Car pour le président la sécurité du pays, la destruction du terrorisme, le recul des fléaux criminels et même la sécurité publique, sont autant de causes qui nécessitent cette vigilance constante.
Dans le même sillage, il a relevé que «le terrorisme est un fléau en expansion dans le monde et dans notre voisinage», faisant observer que «les trafics d’armes et de drogues notamment, ont atteint un seuil dangereux dans notre sous-région». Au front interne, Bouteflika a insisté sur la stabilité politique évoquant dans ce sens les prochaines élections législatives et locales. Comme garantie de transparence et du bon déroulement de ces échéances, le président s’est engagé en sa qualité de garant de la Constitution, à «veiller à la concrétisation et au respect» des nouvelles garanties de transparence édictées par la Constitution, «de sorte que la démocratie accomplisse de nouvelles avancées dans notre pays, que notre peuple s’investisse plus dans le choix de ses représentants, et que les Assemblées qui en résulteront, au niveau national et local, puissent concourir davantage au succès des réformes». à l’adresse des partis politiques, le chef de l’Etat a rappelé la mise en place de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, qui a été engagée et que «le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité». «C’est là une obligation pour chacun, envers le peuple source de la démocratie, et envers la Patrie unique pour tous», est-il noté dans le message du président. Enfin, le dernier front et pas des moindres évoqué par le président Bouteflika consiste à relever le défi de la crise financière et économique. Face à la chute des prix du pétrole les ressources financières du pays sont au plus bas niveau.
C’est un fait, une malédiction, que vivent tous les pays producteurs de pétrole. Tout en appelant à une «mobilisation nationale pour partager l’effort…», le chef de l’Etat a rassuré cependant que l’Algérie a les capacités de redresser sa situation économique et financière. Pour ce faire, il a relevé, cependant, que le succès de la démarche de construction nationale requiert que tous les partenaires économiques et sociaux, avec lesquels le gouvernement s’est attelé au dialogue et à la concertation, concourent «tous ensemble à la préservation de la paix sociale». Le chef de l’Etat a tenu également, en cette conjoncture, à appeler les citoyens à «faire preuve de discernement face aux discours populistes ou électoralistes».
Triste souvenir qu’est la date du 1er novembre 1994. Ce jour-là, à Mostaganem, au nom de la bêtise humaine quatre enfants ont perdu la vie.
Les scouts musulmans : Mohamed Chawki AYACHI, (7 ans), Mohamed HACHELAF (8 ans), Mehdi BOUALEM (9 ans) et Abdallah CHOUAFRIA (12 ans) étaient venus au cimetière commémorer le 1er novembre, pensant rendre hommage à ces Martyrs qui ont donné leurs vies, pour que tout un peuple puisse vivre libre.
Ils étaient loin d’imaginer qu’un autre ennemi, bien plus lâche cette fois, avait décidé de réduire en miettes avec une bombe, leurs corps, leurs rêves et le bonheur de leurs familles.