Suite aux informations faisant état de la révision des manuels scolaires de sciences islamiques destinés aux lycéens,
la Coordination nationale des enseignants de sciences islamiques a convoqué l’ensemble de ses membres pour une réunion d’urgence, hier à Alger, au siège de l’Unpef, afin de débattre du futur de cette matière qu’ils jugent « en danger », mais également pour faire part de ses préoccupations de l’heure.
« Nous avons reçu des informations concernant une éventuelle réforme des manuels scolaires qui est en train de se faire actuellement en pleine période de vacances. Nous ne sommes pas contre les réformes, mais pourquoi cela se fait dans l’opacité ? Nous sommes les premiers concernés par ces manuels, pourquoi nous avons été écartés ? », s’est interrogé le secrétaire général de la Coordination Chihoub Boudjemaâ dénonçant la non participation des enseignants dans l’élaboration des méthodologies et des programmes de la deuxième génération.
«Les travaux de la commission du cycle secondaire ont commencé ces jours-ci et dans le secret. Pourquoi dans le secret? Nous aurions aimé que les enseignants soient de la partie. Qui mieux que l’enseignant peut savoir la méthodologie avec laquelle il faut enseigner ? D’autant plus que beaucoup d’erreurs ont été signalées dans les méthodologies de la 2e génération pour le primaire et le moyen», signalent des enseignants en sciences islamiques, présents à cette réunion.
Cette réunion a aussi été l’occasion pour les enseignants des sciences islamiques de faire part de leurs problèmes, mais aussi de dénoncer certaines décisions du département de Nouria Benghebrit.
Il s’agit de la suppression de la matière des sciences islamiques des concours inter lycées. Une décision que les enseignants voient d’un mauvais œil et considèrent comme un manque de considération à leur travail et à la matière surtout. Des enseignants confient également vivre dans l’incertitude tellement cette matière est sujette à des décisions contradictoires.
Des enseignants non spécialisés
«On nous annonce que cette matière ne sera plus enseignée dans le secondaire, puis on nous assure du contraire. Ensuite, on entend dire que les horaires de l’enseignement de cette matière seront réduits. On n’y comprend plus rien», signalent-ils. Aussi, les enseignants ont dénoncé l’attribution de l’enseignement des sciences islamiques à des enseignants non spécialisés dans le cycle moyen et supérieur, notamment par des enseignants de philosophie. «Il n’est pas normal de voir un enseignant de philosophie ou de littérature enseigner les sciences islamiques », s’est exclamé Fodil Chiab, membre de la Coordination. «C’est du jamais vu. Un enseignant de philosophie peut-il enseigner les sciences el Fikh ? Déjà que c’est difficile à enseigner par un spécialiste ! Comment fournir aux élèves une formation religieuse de qualité dans ce cas-là ?», s’interroge-t-il.
La coordination se demande, dans ce contexte, pour quelle raison recrute-t-on des enseignants de philosophie pour enseigner les sciences islamiques, alors que les diplômés dans cette spécialité ne manquent pas. «Ce n’est pas logique et ce n’est pas réglementaire. La loi oblige les enseignants à n’enseigner que dans leurs spécialités. Nous avons sollicité la ministre de l’Education pour un entretien afin de lui exposer toutes ces anomalies, mais nous n’avons pas encore eu de réponse», souligne le SG.
Surcharge et rythme insoutenable
Les enseignants ont également demandé la réhabilitation de la spécialité des sciences islamiques dans les lycées, mais aussi de réduire la pression sur certains enseignants qui, dans certains établissements assurent jusqu’à 26 heures de cours par semaine et cela à travers le recrutement des jeunes diplômés, la moyenne étant fixée à 18 heures par semaine. « Certains enseignants donnent des cours à plus de 500 élèves, c’est pour cela que la plupart d’entre eux sont pressés de partir en retraite anticipée. Le rythme que nous menons est insoutenable », a fait savoir un enseignant venu de la wilaya de Ouargla, sachant que le nombre d’enseignants en sciences islamiques à travers le territoire national avoisine les 5 000. Selon le secrétaire général de la coordination, les enseignants sont «surchargés» de classes. Mais comme le nombre des postes pédagogiques pour les sciences islamiques a été réduit pour l’année 2017, a fait savoir le SG de cette coordination, la situation de ces enseignants ne risque pas de s’améliorer.
La Coopération a aussi demandé l’augmentation des heures d’enseignement consacrées à cette matière pour éviter aux jeunes d’être entraînés vers les courants obscurantistes. « Il est très important d’augmenter les heures consacrées à l’enseignement des sciences islamiques car cela va nous permettre de mieux former la nouvelle génération et lui donner une base solide qui ne pourra pas être atteinte par l’influence des courants extrémistes présents en force sur les réseaux sociaux », a fait savoir M. Chiab. Pour conclure, la Coordination a appelé à la création d’un conseil supérieur de l’éducation islamique qui sera le garant de l’école algérienne des différents conflits idéologiques. Face à ces revendications exprimées a maintes reprises par la Coopération nationale des enseignants de sciences islamiques, le ministère de l’Education a, comme à l’accoutumée, fait la sourde oreille, a-t-on dénoncé. « Nous avons tenu cette réunion pour nous faire entendre mais si la ministre continue de nous ignorer nous allons user de tous les moyens légaux pour faire valoir nos revendications », a conclu Chihoub. La coordination, à l’issue de cette session, devait sortir avec une liste de revendications qui seront soumises à la tutelle ainsi qu’au Premier ministère.
Les républicains reprennent totalement le pouvoir… et ce n’était pas arrivé depuis onze ans. En 2017, ils seront à la tête de la Maison-Blanche et du Congrès et auront les coudées franches pour imposer un ambitieux programme de réformes conservatrices. Le président républicain de la Chambre des représentants des Etats-Unis Paul Ryan a été d’ailleurs été réélu mardi par 239 voix en sa faveur, contre 189 voix pour la démocrate Nancy Pelosi. Il a fait la quasi-unanimité du groupe républicain, confirmant sa position d’homme fort du Congrès et d’interlocuteur privilégié de Donald Trump. Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier. Le président soutient le projet législatif de ses partenaires républicains, mais il a montré mardi 3 janvier qu’il continuerait à jouer les trublions, critiquant la réforme controversée d’un discret organisme indépendant sur l’éthique des parlementaires.
Le Congrès élu en novembre, en même temps que le prochain président, prend ses fonctions comme le stipule le 20e amendement de la Constitution le 3 janvier. Première tâche pour les parlementaires américains : confirmer à leurs postes la vingtaine de personnes nommées par Donald Trump dans son équipe gouvernementale. Il y aura des auditions au Sénat dès la semaine prochaine. Certaines personnalités devraient être accueillies avec bienveillance, comme le général James Mattis, désigné chef du Pentagone.
Le temps des réformesMais les démocrates, minoritaires, ont promis de mettre des bâtons dans les roues d’au moins huit candidats, dont Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil nommé à la tête de la diplomatie, et Jeff Sessions, sénateur nommé à la Justice. En 2009, le Sénat avait confirmé, à l’unanimité, sept membres du gouvernement du jeune président démocrate Barack Obama le jour même de son investiture.
Puis viendra le temps des réformes, au pas de charge : l’abrogation de la réforme emblématique de l’assurance-santé dite « Obamacare » ; la suppression de centaines de réglementations de l’ère Obama, de l’environnement au travail ; une refonte des impôts, des règles énergétiques… Les républicains se préparent depuis des années à ce retour au pouvoir. Leurs chefs, Paul Ryan du côté de la Chambre des représentants et Mitch McConnell au Sénat, ont un catalogue de lois prêtes à voter, forgées depuis les tranchées idéologiques où Barack Obama les a maintenues pendant huit ans.
« Nous avons passé toute l’année 2016 à nous préparer à un pouvoir unifié en 2017 », expliquait en décembre sur CNBC Paul Ryan, qui devrait être réélu à son poste de « speaker » mardi. « Depuis un an, nous nous sommes préparés à débarquer en 2017 et à tout chambouler ». Donald Trump a déjà donné des gages aux conservateurs et devrait promulguer tout ou presque. Des désaccords existent toutefois sur le gigantesque plan d’investissement dans les infrastructures – 1 000 milliards de dollars – que le populiste a promis à ses électeurs.
« Curer le marigot »Le successeur de Barack Obama a fait campagne contre le système et l’establishment, promettant de « curer le marigot » et de limiter l’influence des lobbyistes dans son administration. Mais les républicains de la Chambre ont provoqué un tollé en votant à huis clos lundi soir, jour férié aux États-Unis, pour restreindre les pouvoirs du Bureau d’éthique parlementaire, un organisme indépendant créé en 2008 pour enquêter sur d’éventuelles affaires de corruption ou d’autres violations éthiques des élus.
Le groupe majoritaire a adopté un nouveau règlement qui remet le bureau dans le giron des parlementaires ; ce règlement doit être adopté mardi par toute la Chambre. Un changement qui n’a pas plu à Donald Trump. N’ont-ils rien de mieux à faire ? a-t-il écrit en substance sur Twitter mardi. « Concentrez-vous sur la réforme fiscale, la santé et toutes les autres choses bien plus importantes ! » a tonné le président républicain, qui adresse ainsi un premier avertissement à ses alliés du Congrès.
L’affaire des cyberattaques russesLes 17 prochains jours, jusqu’à son emménagement à la Maison-Blanche, seront également dominés par l’affaire des cyberattaques russes contre le parti démocrate et un proche d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale. Barack Obama a sanctionné la Russie pour avoir tenté d’influencer l’issue de l’élection en déstabilisant la candidate démocrate. Mais Donald Trump doute à haute voix que Moscou soit responsable, contre l’opinion des services américains.
Le républicain a déclaré samedi qu’il savait « des choses que les autres gens ne savent pas ». « C’est peut-être quelqu’un d’autre », a-t-il déclaré, promettant des éléments de réponse « mardi ou mercredi ». Le sénateur John McCain, ennemi déclaré de la Russie de Vladimir Poutine, n’a pas attendu. Il a déjà organisé une grande audition au Sénat jeudi, avec le patron du Renseignement américain, James Clapper, et le chef de l’agence d’espionnage NSA, Michael Rogers.
Peu de temps avant le désistement de François Hollande et l’entrée de Manuel Valls dans la campagne de la primaire de la gauche, ce dernier, alors Premier ministre, confiait au sujet du chef de l’Etat: « Je ne le respecte pas et ne le supporte plus ». Depuis que Manuel Valls a quitté l’Hôtel Matignon, les choses se sont encore dégradées entre les deux hommes.
Manuel Valls n’attend « plus rien » de François HollandeLe Canard enchaîné, qui paraît ce mercredi, révèle ainsi que le candidat Manuel Valls et le président François Hollande ne se parlent plus, au point de ne pas s’être souhaités de passer une bonne année. L’ancien maire d’Evry (Essonne) a acté la « rupture de confiance durable » avec le premier personnage de l’Etat et assure « ne plus rien en attendre ».
Côté François Hollande, on fait part,dans l’intimité, de ses réserves quant au degré de préparation de la campagne de l’ex-chef du gouvernement: « Valls a l’avantage de l’expérience, mais aucun candidat à la primaire n’est vraiment prêt sur le plan des idées », a déclaré François Hollande à des proches ce lundi. Et Manuel Valls pas plus qu’un autre, doivent comprendre les observateurs.
Le président de la République va-t-il s’engager, tout de même, en faveur de tel ou tel candidat afin d’influer sur le cours du scrutin de la gauche, préliminaire à la présidentielle du printemps? Visiblement, il n’en est pas question: « Si j’avais vraiment voulu peser sur les primaires, j’aurais été candidat », a noté François Hollande.
Une production « record » d’agrumes est attendue à Boumerdes au titre de la présente campagne de collecte entamée dernièrement et dont les prévisions tablent sur une récolte de plus de 400.000 quintaux contre près de 390.000 quintaux produites au terme de la meilleure campagne des 3 dernières années, a-t-on appris de la directrice des services agricoles (DSA) de la wilaya. Selon Farida Belakbi, une récolte de plus de 10.000 quintaux d’agrumes a été réalisée à ce jour, soit une moyenne de rendement estimée entre 180 à 200 quintaux à l’hectare, contre une moyenne de pas plus de 100 à 120 quintaux/ha enregistrée ces 3 dernières années. Elle a expliqué cette performance par plusieurs facteurs réunis parmi lesquels les pluies enregistrées « juste à temps et en quantités suffisantes », outre la disponibilité des eaux d’irrigation et des engrais, ajouté à cela le recul des maladies.
Le quartier Touzouz, situé au sud-ouest du chef-lieu de Ghardaïa, connaît en ce moment une extension anarchique et incontrôlée, à l’image de ses maisons, pour la plupart inachevées, exhibant un aspect démoralisant par rapport au cadre ambiant, routes et trottoirs inexistants, obscurité la nuit. Immondices, mouches, scorpions, vipères et chiens nocturnes errants forment le décor quotidien du quartier.
Touzouz, ce lotissement qui a été édifié suite aux inondations de 1991, est aussi ce vide déprimant depuis les douloureux évènements.
Les quelque 200 familles qui y habitent ainsi que leurs enfants sont livrés à eux-mêmes, sans la moindre prise en charge quant à un aménagement urbain conséquent !
Le visiteur qui foule le sol de Touzouz est vite frappé par l’isolement qui caractérise ce quartier. Au milieu d’un tas de maisons, pour la plupart inachevées ou en ruine, seuls trois édifices ont été construits depuis : une école de six classes, un dispensaire qui n’a jamais ouvert ses portes ainsi qu’une série de huit locaux commerciaux destinés aux jeunes, construits dans le cadre du programme du président de la République.
Ces derniers n’ont jamais été distribués et se trouvent dans un état lamentable après avoir fait l’objet de destruction et de pillage. Les familles qui habitent le lotissement Touzouz se plaignent « de manquer de tout », ou presque, dans leur cité.
A commencer, selon certains membres de l’association de quartier, par l’éclairage public inexistant dans la majorité des ruelles, l’assainissement en cours de réalisation depuis plus d’une année et loin d’être terminé, mais surtout l’état catastrophique de la route principale ainsi que celui des rues adjacentes qui laisse à désirer.
Nos interlocuteurs soulignent que seule l’existence de l’eau potable, du gaz et de l’électricité à l’intérieur de certaines maisons procure une satisfaction approximative, « la situation de la cité sur tous les autres volets étant des plus déplorables ».
Ainsi, les habitants souffrent énormément de l’état dans lequel se trouve l’artère principale en particulier, où nids-de-poule, grandes crevasses et trous béants constituent le seul décor.
Il en est de même des rues à l’intérieur de la cité, qui n’ont jamais été pourvues de trottoirs et encore moins d’un goudronnage correct, si bien qu’elles sont carrément à « l’état de piste », lance un habitant dépité. L’appellation de « quartier des menkoubine » lui colle ainsi superbement à la peau.
La programmation d’une visite d’une autorité locale est un vain mot dans ce quartier, pourtant facile d’accès. Hormis la manne de quelques paysans qui investissent dans les secteurs porteurs tels que l’agriculture, véritable gagne-pain pour de nombreuses familles, aucune activité digne de ce nom ne peut être citée. Dans tous les domaines de la vie quotidienne, le quartier
« Touzouz souffre donc le martyre : pas d’infrastructures de base, le réseau routier est inexistant, et même si l’eau existe, elle coule par intermittence dans les robinets, et ce même en hiver, pas de poste, pas d’antenne communale, de même pas de transport régulier.
En somme, le tableau est sinistre. Touzouz est donc ce lotissement oublié des autorités. Il occupe toujours une place prépondérante parmi les endroits les plus marginalisés et les plus lésés de la commune de Ghardaïa. Il est l’exemple type d’un quartier qui se cherche désespérément.
Qui a intérêt à marginaliser les citoyens de ce lotissement ? Pourquoi ce manque d’initiative de la part des autorités locales pour améliorer les conditions et le cadre de vie de sa population ? Pourquoi cet état d’abandon et ce sentiment de faillite ?
Pourquoi cette inégalité dans la répartition des budgets de l’Etat à travers les quartiers d’une même commune ? Les autorités locales attacheront-elles une attention bienfaisante à ce pauvre quartier Touzouz en cette nouvelle année 2017 ? Autant de questions auxquelles il est très difficile de trouver des réponses, du moins pour l’instant.
Dans leur deuxième sit-in, organisé hier matin devant la Direction régionale de Sonatrach 24-Février à Hassi Messaoud, les agents de sécurité du DSP dénoncent l’indifférence des responsables du groupe Sonatrach face à leur situation socio-professionnelle…
«Après 23 jours de grève de la faim et des centaines d’hospitalisations, la Direction du groupe Sonatrach n’a, jusqu’ici, montré aucune volonté quant à la prise en charge de leurs revendications», affirment les représentants des grévistes. Pis encore, les responsables sont allés jusqu’aux licenciements de certains d’entre eux contrairement aux articles 5 et 6 du code du travail (loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail).Avec le retour prévu des tensions inflationnistes en 2017, un dinar qui amortit sa chute durant sa première cotation de l’année ne peut être qu’une bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises.
En effet, les premières cotations de l’année, publiées hier par la Banque d’Algérie, lèvent le voile sur une tendance vers un début d’ajustement de la valeur du dinar par rapport aux principales devises, l’euro et le dollar en l’occurrence. La valeur du dollar est fixée à 108,86 DA à l’achat et à 115,51 DA à la vente, tandis que la valeur de l’euro est de 114,61 dinars à l’achat et de 121,63 DA à la vente, lit-on sur le tableau de change de la banque centrale. La monnaie nationale a gagné en valeur contre le billet vert et voit sa cotation se stabiliser par rapport à la monnaie unique, sur un marché qui a été marqué par une très forte volatilité en 2016, dans le sillage de l’impact de grande ampleur du choc externe sur les fondamentaux de l’économie.De nouvelles émeutes se sont déclenchées ce soir a souk el tenine. ( selon TSA)
« Des échauffourées ont éclaté en début de soirée de ce mardi à Souk el Tenine, à l’est de Béjaïa, a-t-on appris de sources locales. Selon ces sources, plusieurs dizaines de jeunes émeutiers, pour la plupart des adolescents, se sont attaquées à coups de pierres et de projectiles au commissariat de la ville situé à proximité de la station essence Naftal sur la RN 43. Certains ont procédé également à la fermeture de la déviation qui contourne la ville avant qu’elle ne soit rouverte à la circulation au bout d’une demi-heure ».
« Les policiers ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les émeutiers. Aucune revendication n’est brandie par ces jeunes. Comme beaucoup de villes et de localités de la wilaya de Béjaïa, la grève des commerçants a été massivement suivie à Souk El Tenine. Hormis les pharmacies et les structures publiques, tous les commerces ont baissé rideau ».
NEW YORK (Nations unies) – Le nouveau secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a appelé mardi le personnel onusien à « agir » pour « réformer et améliorer » le fonctionnement de l’Organisation des Nations unies.
Avant d’entamer sa première journée de travail au siège des Nations unies à New York, M. Guterres, qui a succédé le 1er janvier à Ban Ki-moon comme secrétaire général, s’est adressé au personnel onusien, l’appelant à « agir pour réformer l’organisation ».
« Je crois utile de dire qu’il n’y a pas de miracles, je suis sûr que je ne suis pas un faiseur de miracles », a-t-il déclaré, en notant que sa nomination avait « suscité beaucoup d’attentes ».
« Ne nous berçons pas d’illusions », a-t-il poursuivi. « Les temps sont très difficiles », entre la multiplication des conflits et l’émergence « d’un nouveau phénomène de terrorisme mondial ».
Il a rendu hommage dans ce contexte à « la générosité de la population turque (…), victime d’un terrible attentat terroriste » à Istanbul dans une discothèque la nuit du Nouvel An.
Face à ces défis, l’ONU a certes atténué les souffrances des populations mais elle « continue d’échouer à prévenir et à résoudre des conflits », a-t-il reconnu.
Il y a aussi « beaucoup de résistance, de scepticisme dans plusieurs parties du monde à propos du rôle que l’ONU peut jouer ».
« Nous devons être capables de reconnaître nos lacunes, nos échecs », a-t-il lancé aux centaines d’employés et de diplomates réunis dans le hall du secrétariat de l’ONU.
Il les a appelés à « s’impliquer collectivement pour changer, réformer et améliorer » le fonctionnement de l’ONU, et à « se débarrasser du carcan de la bureaucratie ».
« La seule manière d’atteindre nos objectifs est de travailler ensemble, en équipe, au service des valeurs de la charte (des Nations unies) qui unissent l’humanité », a-t-il conclu.
Dans un message diffusé dimanche à l’occasion du Nouvel An et de son entrée en fonctions, M. Guterres avait dit vouloir faire de 2017 « une année pour la paix ».
BRUXELLES – Malte qui assurera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE) au cours des six prochains mois, pour la première fois dans son histoire, devrait permettre d’enregistrer des avancées sur les questions sécuritaires et migratoires, estiment les eurodéputés maltais.
« Les questions sécuritaires et migratoires doivent rester une priorité. J’espère qu’une attention plus grande sera portée à la situation générale en Méditerranée », a préconisé l’eurodéputé David Casa pour qui la sécurité des routes migratoires et la question de l’immigration illégale constituent toujours « un enjeu majeur à résoudre de manière décisive ».
Selon Casa, le Brexit constitue « un défi sans précédent » car les négociations qui s’annoncent déjà « complexes » devraient « façonner l’UE pour les décennies à venir ».
Le député européen Alfred Sant espère, de son côté, « voir des progrès sur la question migratoire et sur les politiques en Méditerranée ».
« Avancer en matière de politique migratoire constitue une priorité pour ces prochains mois. Nous avons besoin d’un système d’asile fondé sur le principe de solidarité et de dignité en ce qui concerne la relocalisation des réfugiés », a plaidé Miriam Dalli, dans une tribune consacrée à la présidence maltaise, sur le site du Parlement européen.
Les récents développements politiques en Europe, a-t-elle poursuivi, représentent de nombreux défis, y compris le Brexit et les élections à venir dans certains pays qui peuvent changer la dynamique de l’UE toute entière.
Sans sous-estimer la question du Brexit, l’eurodéputée Therese Comodini Cachia pense qu’intéresser davantage les citoyens aux affaires européennes et rendre le travail des institutions plus en phase avec les difficultés rencontrées par les Européens « constitue le plus grand défi de cette présidence ».
La députée européenne Marlène Mizzi espère également « voir des progrès concernant l’immigration, le marché unique numérique, la sécurité et l’inclusion sociale ».
Selon Ian Borg, député au parlement de Malte et « secrétaire parlementaire en charge de la présidence maltaise de l’UE », cette première présidence de l’UE exercée par Malte est « très spéciale », parce que l’UE se voit confrontée à des défis importants.
« Le Brexit survient à un moment où la confiance entre Etats membres est limitée et où il est question de fragmentation. Il faut convaincre les citoyens que l’UE défend leurs intérêts », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse, organisée en novembre, dans la perspective de la présidence maltaise.
L’UE doit mettre les préoccupations des citoyens au cœur de ses politiques, a-t-il estimé, soulignant que l’Union ne doit pas également « créer de tensions supplémentaires sur le continent et mettre en avant des réformes ».
La présidence tournante du Conseil de l’UE est privée de pouvoir : elle ne représente que la présidence technique des Conseils des ministres européens. Les prérogatives temporaires de Malte, plus petit pays de l’Europe, consistent à définir l’ordre du jour.
Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapeste) a réitéré son engagement quant à recourir à une nouvelle protestation.
Une réunion se tiendra le 7 janvier pour décider de la date et de la forme que prendront les nouvelles actions de protestation, a indiqué un communiqué rendu public par le Snapeste.
Cette formation syndicale veut, à travers son recours à la grève, dénoncer « l’annulation de la retraite anticipée et de la retraite sans condition d’âge, la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs ainsi que les augmentations des prix prévues dans la loi de finances 2017 ».
A l’issue de la session ordinaire de son conseil national, le Snapeste dénonce la prise de décision de la part du gouvernement d’une manière unilatérale, sans consultation des représentants des différents syndicats autonomes. Le syndicat s’indigne contre le « mépris flagrant » affiché par le gouvernement face aux différents appels des travailleurs algériens, et traduit par « la politique du fait accompli.
Le Snapeste met en garde suite au conséquences de l’adoption de la loi sur la retraite « comme il a été approuvé par les deux Chambres du Parlement. Cette loi ne fera qu’augmenter le degré de tension sociale et les conséquences seront fâcheuses », lit-on dans le communiqué.
De ce fait, le syndicat a appelé les pouvoirs publics et les détenteurs de décisions à intervenir dans les plus brefs délais afin de procéder au gel de la nouvelle loi sur la retraite. Par ailleurs, ce syndicat dénonce également les retenues abusives et aléatoires sur les salaires des enseignants grévistes.
Le Snapeste fait état, encore une fois, de la mauvaise gestion des responsables locaux et centraux du secteur, laquelle se traduit, selon lui, par « l’hésitation et la confusion dans la prise de décision, ce qui a été prouvé à plusieurs occasions ». Le syndicat dénonce, à cet effet, la vision unilatérale et improvisée affichée par les responsables de la réforme du système éducatif.
Enfin, le Snapeste réitère son adhésion à l’Intersyndicale de la fonction publique et s’engage à se mobiliser afin de faire réussir les prochaines actions de protestation qui seront prises dans ce cadre.
Il convient de rappeler, en outre, que la plate-forme de revendications de l’Intersyndicale de la fonction publique s’articule autour de « l’annulation de la réforme des retraites et la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail ».
Ces formations syndicales exigent également « la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat des enseignants ». Cette entité syndicale a, à cet effet, lancé un appel à tous les travailleurs pour rester mobilisés autour de leurs revendications au sein du front syndical.
«Tamanrasset est calme et sereine dieu merci, il nous manque juste que les gens viennent pour se rassurer et surtout que les touristes reviennent car ils font vivre beaucoup de familles » a déclaré à Maghreb Emergent, Ahmed Eddabir l’amenokal des Touaregs du Hoggar.
Eddabir insiste sur le fait que la situation au niveau sécuritaire est très bonne. «Nos services de sécurité abattent un travail formidable et comme vous pouvez le constater on peut dormir dehors et se promener partout dans la wilaya sans crainte aucune » souligne-t-il.
Cette insistance sur le climat de sécurité va de pair avec le souhait de voir l’activité touristique qui a pâti ces dernières années de la situation qui prévalait dans la région du Sahel et notamment au nord du Mali.
Pour le successeur de Hadj Akhamok qui nous recevait dans sa maison sise dans un quartier populaire de Tamanrasset, les jeunes comme un «peu dans s tout le Sud les jeunes souffrent du chômage, un peu plus que dans le nord du pays » relève-t-il.
Les jeunes du sud n’ont « pas beaucoup de chance jusque dans les examens et les concours de recrutement face aux jeunes du Nord » note-t-il.
Ahmed Eddabir qui a décidé de geler son appartenance au RND pour se présenter aux prochaines législatives en « candidat indépendant » minimise la gravité des incidents qui ont eu lieu l’été dernier.
Venez au printemps…
«Des petites échauffourées entre mes clandestins et les forces de l’ordre mais les algériens se sont tenus à l’écart de ces troubles » indique-t-il. L’amenokal rejette toute idée de xénophobie des habitants de la région.
«Tam n’est pas xénophobe, loin de là, dans la région nous avons des algériens des 48 wilayas et au bas mot pas moins de dix-sept nationalités. Ces jours derniers les clandestins ont été regroupés dans un camp prés de Tamanrasset sur la route d’In Guezzam, ils seront rapatriés vers la frontière au fur et à mesure. En attendant ils sont pris en charge par la wilaya » explique-t-il.
Ahmed Eddabir reste intarissable sur la beauté de la région et insiste que la situation sécuritaire est maîtrisée et propice au retour des touristes. « Je vous vous invite à revenir au printemps, vous serez mes invités. Vous verrez combien la région est belle durant cette saison ».
La troisième foire du miel de Kabylie sera organisée du 4 au 14 janvier à la placette du musée de la ville de Tizi-Ouzou, a-t-on appris, mardi, de la Coopérative agricole polyvalente (CAPTO), organisatrice de cette manifestation.
Cette manifestation agricole placée sous le slogan » pour la promotion des miels de montagne », est organisée en collaboration avec l’Association des apiculteurs professionnels du massif du Djurdjura (AAPMD), la direction locale des services agricoles (DSA), et les chambres d’agriculture et de l’artisanat et des métiers. Elle regroupera une trentaine d’apiculteurs, selon Salem Touati, chargé de communication de la CAPTO,.
Une vente directe des produits de la ruche sera effectuée à l’occasion de cette foire par les producteurs qui proposeront aux clients, qui pourront d’ailleurs les déguster, des miels « contrôlés au plan qualité organoleptique », ont indiqué les organisateurs, qui précisent que d’autres produits dont le pollen, la propolis, la cire et la gelée royale, ainsi que des produits transformés dont du pain d’épices et des cosmétiques (savonnettes, crèmes, entre autres), seront aussi présents sur les étals.
Cette manifestation, qui vise à renforcer la filière apicole dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a également pour objectifs de permettre aux apiculteurs de se rencontrer, d’écouler leurs marchandises et de lutter contre la concurrence déloyale des autres miels importés vu « l’absence d’un circuit fiable de distribution du miel », de créer une dynamique autour de cette filière ainsi qu’une synergie entre tous les intervenants du secteur, a indiqué M. Touati.
La production de miel dans la wilaya de Tizi-Ouzou durant la saison 2016 est en hausse de 40% comparativement à l’année dernière grâce à une récolte de 4910 quintaux de miel produite cette saison avec un rendement de 8,8 kilos de miel par ruche, contre une production de 2900 qx réalisée durant la campagne écoulée, selon les chiffres communiqués dernièrement à l’APS par la direction locale de services agricoles, rappelle-t-on.
Des transporteurs privés ont décidé d’accompagner la hausse des prix du carburant d’une majoration des tarifs de 10 dinars. Illégal, s’écrie le ministre des transports qui agite la menace de sanctions.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé mardi à Alger que l’augmentation des tarifs du transport urbain décidée récemment par des privés était illégale et que des mesures seraient prises contre ces pratiques.
Interrogé par la presse en marge de travaux en plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que le gouvernement n’avait pas décidé pour le moment de revoir à la hausse les tarifs de transport.
Pour rappel, des transporteurs urbains privés ont augmenté de 10 dinars les tarifs des titres de transport depuis ces tout derniers jours en justifiant cette décision par la hausse des prix du carburant.
M. Talai a indiqué que son ministère envisageait de tenir prochainement des rencontres avec les syndicats et autres intervenants dans le secteur pour étudier cette question, ajoutant qu’en cas d’augmentation, la décision sera prise d’une manière étudiée et organisée.
WASHINGTON – La dernière liste des pays dépendants, incluant également les territoires avec une souveraineté spécifique, établie par le département d’Etat a confirmé une fois de plus que l’administration américaine ne reconnaissait pas la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Le Département d’Etat qui a introduit fin 2016 quelques changements à cette liste a maintenu sa position sur le territoire sahraoui en affirmant que sa souveraineté « reste à déterminer ».
Il est on ne peut plus clair que sur ce dossier l’administration américaine a rejeté catégoriquement les revendications fallacieuses du Maroc sur les territoires sahraouis occupés.
Dans les précisions apportées par le bureau du renseignement et de la recherche relevant du département d’Etat, l’administration américaine confirme également qu’elle ne reconnaît « aucune puissance administrante » dans ce territoire ce qui constitue un désaveu cinglant à la thèse « de la marocanité du Sahara occidental » que Rabat veut imposer de force.
Le département d’Etat avait déjà rejeté en 2016 une mesure du Congrès à propos de l’utilisation au Sahara occidental d’une aide financière controversée, destinée au Maroc, estimant qu’une disposition pareille revenait à reconnaître indirectement le Maroc comme puissance administrante.
La position américaine s’aligne sur celle des Nations unies qui considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.
Washington s’est en effet démarqué plusieurs fois du plan d’autonomie présenté par le Maroc en laissant travailler l’ONU sans lui tracer de voie à suivre.
Le Maroc a eu déjà à saborder les efforts de deux émissaires américains au Sahara occidental, en 2004 lorsqu’il a rejeté le plan de paix proposé par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, James Baker, qui maintenait le principe d’autodétermination en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de sa mise en £uvre.
En 2012, les autorités marocaines ont décidé unilatéralement de retirer leur confiance à Christopher Ross, l’accusant injustement de mener « un travail partial ».
La décision est intervenue juste après que Ross a présenté un rapport au SG de l’ONU qui épinglait sans ménagement le Maroc pour les entraves dressées au bon fonctionnement de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).
ORAN – La troisième édition du concours de jeunes humoristes « Makhber Comedia » se tiendra les 27 et 28 janvier prochains à Oran, a-t-on appris mardi des organisateurs.
« Une centaine de talents en herbe, évoluant dans différentes wilayas de la région Ouest du pays, ont déjà manifesté leur intérêt pour cette épreuve », a précisé à l’APS Mohamed Mihoubi, président de l’association culturelle « El-Amel », initiatrice de ce rendez-vous artistique.
Les inscriptions demeurent ouvertes jusqu’à l’échéance indiquée pour les jeunes désirant prendre part au casting qui se déroulera sur la scène du « Petit Théâtre » de l’association « El-Amel », a fait savoir M. Mihoubi, également président du jury chargé de l’évaluation des concurrents.
Quarante lauréats seront sélectionnés à l’issue de cette épreuve consistant en la présentation d’un court monologue en stand-up, a-t-il signalé, ajoutant que les gagnants auront droit à un passage à l’émission télévisée « Makhber Comedia » programmée par la station régionale d’Oran de l’ENTV qui soutient cette action de promotion de jeunes talents.
L’association culturelle « El-Amel » boucle cette année le 40ème anniversaire de sa création qu’elle compte célébrer prochainement avec l’animation d’une manifestation artistique intitulée « Semaine théâtrale ».
Elle se distingue par son investissement continu dans la formation des jeunes talents qui a connu une nouvelle dynamique depuis 2015, suite à la création du « Petit Théâtre », structure légère de 70 places permettant l’organisation optimale de stages, de répétitions et de spectacles au siège-même de l’association.
Treize promotions, composées chacune d’une vingtaine de jeunes talents, ont été formées au niveau de cette association basée au Centre culturel « M’barek El-Mili » situé au centre-ville d’Oran.
ALGER – Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont arrêté récemment une femme en possession de plus de 500 comprimés psychotropes à Rouiba et démantelé une association de malfaiteurs spécialisée dans le cambriolage de maisons dans la capitale.
La mise en cause a été arrêtée dans la circonscription administrative de Rouiba suite à la fouille de son véhicule qui a permis de découvrir en sa possession 530 comprimés psychotropes et un montant de 7000 dinars algériens, ont précisé les services de la sûreté de wilaya d’Alger dans un communiqué publié mardi.
Après enquête, elle a reconnu sa consommation des comprimés psychotropes à des fins thérapeutiques car souffrant de troubles psychologiques, niant tout usage à des fins commerciales.
Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont, par la suite, perquisitionné son domicile où ils ont retrouvé deux (2) plaquettes contenant sept (7) capsules, une (1) plaquette contenant quatre (4) comprimés et une (1) plaquette contenant cinq (5) capsules, après quoi ils ont décidé de la placer sous contrôle judiciaire.
Les mêmes services ont, par ailleurs, démantelé une association de malfaiteurs composée de deux individus pris en flagrant délit alors qu’ils étaient en possession d’objets volés dans la maison d’un citoyen.
L’association de malfaiteurs était spécialisée dans le cambriolage de maisons avec emploi d’une arme blanche prohibée.
Parmi les objets volés retrouvés chez les cambrioleurs, le communiqué a notamment cité un ordinateur portable, un appareil photo numérique, un démodulateur numérique, des montres, des bracelets et des bagues (métal jaune et blanc) et une bouteille de boisson alcoolisée.
Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont également récupéré les objets utilisés par les suspects pour commettre leur le vol, à savoir un arme blanche prohibée, des gants, des cordes et des masques noirs, a précisé le communiqué.
ALGER – Le texte de loi relative à l’organisation et la sécurité de la circulation routière, adopté mardi par l’Assemblée populaire nationale (APN), prévoit notamment l’instauration du système du permis à points et le durcissement des sanctions contre les contrevenants.
Modifiant et complétant la loi 01-14 de 2001, le texte vise principalement à endiguer le phénomène des accidents de la route qui a atteint un seuil alarmant ces dernières années: En 2015, 35.199 accidents de la route ont été enregistrés causant la mort de 4.610 personnes et 55.994 blessés. Les onze (11) premiers mois de 2016 ont enregistré 27.168 accidents ayant engendré la mort de 3.718 personnes tandis que 41.544 blessés ont été recensés.
Ainsi, le nouveau texte instaure le système du permis à points qui sera géré par le ministère de l’Intérieur à travers un fichier national des permis de conduire devant recenser toutes les infractions de la route au niveau national.
Dans ce système, le permis de conduire est doté d’un capital de 24 points qui sera réduit à chaque infraction commise par le titulaire du permis.
Le contrevenant sera également soumis à une amende forfaitaire et à des sanctions pénales selon les cas.
Durant la période probatoire de deux ans, le permis de conduire est affecté d’un capital de douze (12) points seulement, précise le texte qui note que lors de cette période, l’infraction commise entraîne l’annulation du permis de conduire.
Le retrait des points se fait selon un barème qui distingue quatre degrés de contraventions qui nécessitent un retrait de 1 à 6 points selon leur nature, mais dix (10) points seront retirés en cas de délits.
Après le retrait de tous les points, le permis de conduire devient invalide et son titulaire est tenu à le remettre aux services habilités du ministère de l’Intérieur.
Dans ce cas, l’intéressé ne peut postuler à l’obtention d’un nouveau permis de conduire, qui sera soumis à la période probatoire, qu’après six (6) mois de la date de remise de son permis.
« Ce délai est porté à un (1) an dans le cas où son permis a fait l’objet de deux (2) invalidations sur une période de cinq (5) ans », précise le texte.
Le permis de conduire peut également faire l’objet de suspension dans des cas de délits, et ce, en plus des sanctions pénales et des amendes, sachant que la durée de suspension du permis varie selon la nature de ces délits.
Durcissement des sanctions et révision à la hausse des amendes
Le texte prévoit aussi un durcissement des sanctions contre les contrevenants aux règles de la circulation routière.
Ainsi, les amendes forfaitaires pour chaque degré de contravention ont été revues à la hausse.
Pour les contraventions de 1er degré, qui concernent notamment la présentation de documents et l’usage d’un équipement de véhicule non conforme, cette amende est fixée à 2.000 DA.
Les contraventions du 2ème degré (empiètement d’une ligne continue, arrêt et stationnement abusifs…) sont punies d’une amende forfaitaire de 2.500 DA.
Est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20.000 DA à 50.000 DA tout conducteur d’un véhicule de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge, ou le poids total roulant autorisé est supérieur à 3.500 kgs, ou d’un véhicule de transport de personnes de plus de 9 places, qui serait, suite au non-respect des prescriptions légales du temps de conduite et du temps de repos, à l’origine d’un accident de la circulation routière ayant entraîné un homicide involontaire.
Par ailleurs, est puni d’une amende allant entre 10.000 DA et 50.000 DA tout conducteur de véhicule qui a dépassé la vitesse limite autorisée de 30% et plus.
Le non-respect du port de la ceinture de sécurité, de l’obligation du casque pour les conducteurs et passagers des cyclomoteurs et motocyclettes, la défectuosité des dispositifs d’éclairage et de signalisation des véhicules automobiles, le transport des enfants de moins de dix (10) ans aux places avant ainsi que l’arrêt et le stationnement dangereux sont classés comme contraventions du 3ème degré et soumises à une amende forfaitaire de 3.000 DA.
Concernant les contraventions du 4ème degré, punies d’une amende de 5.000 DA, elles portent sur l’usage manuel du téléphone portable ou l’écoute par le casque d’écoute radiophonique durant la conduite et de la mise en marche à l’avant du véhicule d’appareils audiovisuels durant la conduite.
Le non-respect de la distance légale entre les véhicules en mouvement et la priorité de passage dans les intersections, les manœuvres interdites sur les autoroutes et les routes express, l’emprunt de certains tronçons interdits à la circulation et l’état et la conformité des pneumatique des véhicules à moteur aux normes sont également soumis à cette même amende.
Dans le cas de non-paiement de l’amende forfaitaire, relevant des contraventions, après un délai de 45 jours à partir de la date de la constatation de l’infraction, un procès-verbal de non-paiement est transmis au procureur de la République.
Comme conséquence, l’amende sera majorée à 3.000 DA pour les contraventions du 1er degré, à 4.000 DA pour les contraventions du 2ème degré, à 6.000 DA pour les contraventions du 3ème degré et à 7.000 DA pour les contraventions de 4ème degré.
En outre, un retrait de deux (2) points complémentaires du permis à points est effectué systématiquement dans ce cas.
Obligation d’installer le chrono tachygraphe dans les poids lourds
Le nouveau texte oblige les conducteurs des véhicules de transport de marchandises (plus de 3.500 kgs) et les véhicules de transport de personnes de plus de neuf (9) places d’équiper leur véhicule d’un chrono tachygraphe qui enregistre le temps de conduite, la vitesse et la distance parcourue.
Il sera aussi mis en place d’un Conseil intersectoriel auprès du Premier ministre, qui sera chargé de la définition de la politique et de la stratégie nationale de prévention et de sécurité routière et de la coordination institutionnelle entre l’ensemble des acteurs concernés.
ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé mardi à Alger, que le fait d' »abandonner certaines décisions n’est pas une chose négative ».
Le fait d' »abandonner certaines décisions n’est pas une chose négative », a indiqué Mme Benghebrit dans une allocution à l’ouverture d’une rencontre avec les partenaires sociaux (syndicats, associations et parents d’élèves) au siège du ministère, rappelant que son département ministériel avait une « vision prospective » et non le contraire comme tentent de véhiculer certains discours.
Le ministère de l’Education nationale avait abandonné l’année écoulée l’agenda du baccalauréat qui se déroulera sur quatre jours au lieu de trois, la durée des vacances d’hiver qui sont passées de 10 à 18 jours selon le vœu des élèves.
Elle a estimé que « la société a le droit d’être informée sur tout ce qui a trait au secteur », soulignant que depuis sa nomination au ministère de l’Education en mai 2014, « le nombre de questions posés par les membres du parlement est de 205 questions ».
Evoquant l’agenda de la rencontre, Mme Benghebrit a précisé que ce dernier comportait plusieurs questions dont l’évaluation du premier trimestre, la préparation du deuxième et les préparatifs en prévision de l’année scolaire 2017-2018.
La situation des personnels et tous les aspects liés aux concours de recrutement et stages de formation notamment les programmes éducatifs et stratégiques nationaux pour le traitement pédagogique sont également au menu de cette rencontre.
A cette occasion, la ministre de l’Education nationale a insisté sur l’importance du dialogue tant avec les syndicats, les associations, les parents d’élèves qu’avec les élus du peuple.
Le parti TAJ de l’ancien ministre Amar Ghoul écarte toute idée d’alliance en prévision des prochaines élections. C’est ce qu’a affirmé ce dernier, hier, au cours d’une conférence de presse par laquelle il a choisi d’entamer la nouvelle année 2017, animée au siège du parti à Dély-Ibrahim.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Ce faisant, Ghoul se distingue ainsi, de plus en plus, de son ancien parti, le MSP de Abderrezak Mokri qui, lui, est très emballé par ce type de regroupements entre islamistes, en prévision des prochaines élections législatives et locales. Au même titre que Abdallah Djaballah qui a également conclu une alliance avec quelques sigles faisant office de partis islamistes. Or, Amar Ghoul ne se reconnaît même pas dans cette mouvance. «Nous saluons tout rapprochement entre Algériens, qu’ils soient islamistes ou d’autres obédiences. Nous sommes en revanche contre les alliances dont la seule finalité est de semer la zizanie et la déstabilisation dans le pays», dira Ghoul en réponse à une question à propos de ces alliances, avant d’ajouter, plus explicitement, pour mieux positionner son parti : «Nous concernant, à TAJ, nous sommes un parti nationaliste rassembleur. D’où notre décision, souveraine, de ne contracter aucune alliance avec quiconque avant les élections. En revanche, nous sommes prêts à aller vers des alliances après les élections, autour de programmes, de la constitution du gouvernement éventuellement, etc.» Plus clairement, Amar Ghoul se situe nettement dans le camp des partis nationalistes comme le FLN ou le RND que dans celui des islamistes.
Depuis sa création en 2012, TAJ s’est d’ailleurs toujours inscrit dans la mouvance présidentielle, même après le départ de Amar Ghoul du gouvernement en juin 2016. Sans surprise, du reste, il accueille favorablement la nouvelle initiative du FLN de Djamel Ould Abbès, celle de la constitution d’un «front interne solide», qui vient se substituer à la désormais défunte autre initiative de «rempart national» de Ammar Saâdani. «Toute initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’intérêt du pays est la bienvenue», dira encore Ghoul à propos de l’initiative d’Ould Abbès. Et d’ajouter : «N’oubliez pas aussi que celle-ci s’inspire du dernier message de Son Excellence le président de la République.»
L’ancien ministre du Tourisme et des Travaux publics, qui a d’ailleurs été membre du directoire de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika en 2014 ne peut, naturellement, que défendre l’actuel gouvernement. «Certains critiquent la loi de finances 2017, oubliant ou feignant d’oublier que celle-ci est une loi particulière et qui vient dans une conjoncture particulière.
Elle aura certes comme impact certaines difficultés pour les couches sociales les plus vulnérables. Mais d’un autre côté, il faut signaler que l’Etat a honoré tous ses engagements en matière de transferts sociaux.»
Le conférencier dénoncera, également, ces rumeurs persistantes qui ont pesé lourdement sur le vécu du citoyen en cette fin d’année 2016 et début 2017. «Certains veulent pousser, à travers la propagation de toutes ces rumeurs, à faire bouger la rue avec tout ce que cela comporte comme risque de dérives», notera Ghoul. «D’autres, selon le même orateur, en manque de popularité et de capacité de mobilisation, veulent pousser l’armée à faire un coup d’Etat ! Ils tentent de semer des rumeurs selon lesquelles l’armée serait divisée, ou encore que l’armée et la présidence sont en conflit, etc. Ils oublient que notre armée est une institution républicaine et constitutionnelle et que le Président est le ministre de la Défense et chef suprême des forces armées.»
Le patron de TAJ conclura que «tout ce qu’a fait le président Bouteflika au niveau de l’institution militaire n’est qu’un travail ordinaire, et consistant à faire adapter les forces armées avec les nouvelles réalités du terrain».
Enfin, Ghoul n’a pas manqué d’appeler le gouvernement à «frapper d’une main de fer tous les spéculateurs qui ont été derrière les augmentations de certains produits sur le marché avant même que la loi de finances ne soit signée par le Président».