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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Riyad Mahrez élu Joueur africain de l’année 2016 par la CAF.

Fri, 06/01/2017 - 10:45

L’international algérien Riyad Marrez a été élu ce jeudi 05 janvier 2017 Meilleur joueur africain de l’année 2016 par la Confédération africaine de football (CAF), lors d’une cérémonie de remise des trophées à Abuja, au Nigeria.

Le joueur de Leicester City a devancé avec ses 361 voix le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (313 voix) et le Sénégalais Sadio Mané (Liverpool/Angleterre).

Le Fennec fait également partie de l’équipe-type africaine de l’année.

Aussi bon à la passe que face aux buts, Riyad Mahrez à totalisé durant la saison passée 18 buts et et 11 passes décisives en 39 matches.

Annoncé à maintes reprises sur le départ durant le mercato estival, le « Meilleur joueur de Premier League » est finalement resté chez les Foxes. Cette année, il totalise 3 buts et 2 passes décisives en 20 matchs joués.

Riyad Marrez a également été élu lundi 12 décembre 2016 meilleur joueur africain de la BBC avant d’être classé deuxième meilleur joueur arabe par le site arabe spécialisé « Koora ».

Il a été également classé septième lors du Ballon d’or mondial de  »France Football’’. Seuls deux joueurs algériens ont réussi à s’adjuger le titre de meilleur joueur africain avant lui. Il s’agit de Lakhdar Belloumi (1982) et Rabah Madjer (1987).

Categories: Afrique

Oran : 2016, l’année des relogements et de la lutte contre l’habitat précaire

Thu, 05/01/2017 - 23:46

016 a été pour la wilaya d’Oran, à l’instar des autres régions du pays, l’année de la continuité du processus de résorption du logement précaire et celui de la modernisation de la capitale de l’Ouest en prévision notamment des prochains Jeux méditerranéens de 2021.

Durant l’année 2016, 9 200 logements ont été attribués. Ce chiffre était appelé à atteindre les 11 000 avec la distribution « avant la fin de l’année écoulée », de 2 000 autres. Il y a lieu de rappeler que durant ces trois dernières années, la wilaya d’Oran a relevé de grands défis en matière de mise en œuvre de la politique de l’Etat visant à lutter contre l’habitat précaire. Elle a réalisé un bond qualitatif sur le plan de la mise en œuvre d’importants programmes et projets colossaux de logements, notamment ceux programmés au titre du social locatif (LPL). Les autorités de wilaya veillent à réaliser « une ville moderne sans précarité » conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et dans la perspective des prochains rendez-vous que doit abriter la capitale de l’Ouest. « Oran ne peut accueillir une manifestation de la taille des Jeux méditerranéens avec des atteintes environnementales ou urbanistiques », a souligné à l’APS, Mohammed Saber Directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI).
Une réalisation dépassant « tous les objectifs »
Il a rappelé que la coordination des efforts entre l’ensemble des acteurs a contribué largement à impulser la cadence de la réalisation et la livraison des logements sociaux pour leur réception aux dates fixées. Cette même coordination a permis de résoudre les problèmes rencontrés par les comités qui siègent périodiquement et en permanence. Selon M. Saber, la politique adoptée par la wilaya a été concrétisée sur le terrain par la création de cellules de suivi et de coordination entre les chantiers, ce qui a permis de franchir d’importantes étapes pour atteindre l’objectif escompté, celui d’une ville moderne tout en préservant la vieille ville d’Oran, avec son cachet historique et culturel. En 2016, la wilaya d’Oran a poursuivi ses programmes sur la même lancée que celle des années 2014 et 2015. Durant l’année 2016, quelque 9 200 logements ont été attribués. Il a été prévu la distribution, avant la fin de l’année écoulée, de 2 000 unités au niveau du nouveau pôle urbain d’Oued Tlélat. Le Directeur général de l’OPGI a ajouté que ce qui a été réalisé, ces trois dernières années, a dépassé tous les objectifs. Plus de 30 000 logements publics locatifs (LPL) ont été distribués alors que durant toute la décennie 2003-2013, 14 130 logements seulement ont été attribués. D’autre part, les services de la wilaya ont lancé, depuis 2014, des actions de relogement de 21 000 familles résidant dans des habitations précaires. Ces opérations ont permis de récupérer des terrains fonciers, situés dans les zones périphériques et au cœur de la ville, qui seront réservées à abriter des projets d’habitat et des équipements publics. En 2016, quelque 11 530 logements LPL ont été réceptionnés et seront distribués durant l’année 2017, ajoute-t-on. Par ailleurs, la résorption de l’habitat précaire constitue, à l’horizon 2017, un objectif majeur et un enjeu pour donner à Oran, l’image de la capitale de l’Ouest qu’elle mérite et prête à abriter les Jeux méditerranéens en 2021.
Le vieux bâti reprend des couleurs
Pour restituer la splendeur et la beauté d’El Bahia, qui aspire à devenir une métropole méditerranéenne et en prévision du rendez-vous des JM 2021, une vaste opération de réhabilitation du vieux-bâti, touchant notamment les immeubles du centre-ville, cœur battant et miroir d’Oran. Un programme de restauration et de réhabilitation a été mis sur pied par les services de la wilaya et confié à l’OPGI pour toucher 48 immeubles situés dans les rues Larbi-Ben M’hidi et Mohamed-Khemisti, qui se distinguent par leur architecture « très riches » et aux styles diversifiés. Ainsi, 36 immeubles sont actuellement en phase de réhabilitation sur les 48 prévus, selon M. Saber, qui a mis l’accent sur la réception à ce jour de 4 bâtiments complètement réaménagés. Le résultat est tout simplement époustouflant et réussi. « La réhabilitation des immeubles est un projet très important qui redore le blason de la capitale de l’Ouest en redonnant des couleurs à ces constructions d’une valeur urbanistique et historique unique », a-t-il souligné. Le Directeur général de l’OPGI a rappelé que cette opération a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 2 milliards de DA. Il a assuré que cette opération se poursuivra avec la conjugaison des efforts de tous les intervenants.
A partir de mars prochain, il est prévu la réception chaque mois de 2 à 3 immeubles restaurés.

Categories: Afrique

Un nouvel organe identifié dans le corps humain

Thu, 05/01/2017 - 23:40
On l’appelle « mésentère » et il est désormais considéré comme un organe à part entière du corps humain, au même titre que le cœur ou les poumons. Le mésentère est une membrane située dans notre système digestif, reliant l’intestin aux parois abdominales. Elle est connue depuis des années, mais sa fonction reste encore à explorer. Cette nouvelle classification comme organe pourrait changer beaucoup de choses dans la prévention et le traitement de certaines maladies digestives et abdominales.

Pourquoi on en parle ?

C’est une avancée scientifique qui ouvre de nouvelles perspectives de recherches médicales. La revue scientifique britannique Lancet Gastroenterology & Heptalogy a récemment publié une étude qualifiant le mésentère comme étant un nouvel organe du corps humain.

Cette nouvelle terminologie est la conclusion du travail réalisé par le professeur J. Calvin Coffey et de son équipe de l’University Hospital Limerick (Irlande) depuis 2012. Quatre années de recherches qui ont permis aux scientifiques irlandais d’accumuler les preuves nécessaires pour reclasser dans la catégorie « organe » un bout de notre système intestinal, déjà connu, mais peu étudié.

C’est quoi ?

Le mésentère fait partie du système digestif. C’est une double couche du péritoine, une membrane présente dans la cavité abdominale. « Ce n’est pas un organe plein comme le cœur ou les poumons. C’est une sorte de gainage de vaisseaux veineux qui fait notamment le lien avec les artères principales de l’abdomen et les intestins », explique Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris.

À quoi ça sert ?

Le mésentère lie les intestins à la paroi de l’abdomen. Ce « rôle d’arrimage » participe au maintien de tous les éléments du système intestinal à leur place. Le mésentère a également « un rôle nourricier », précise Laurent Beaugerie. Il assure la vascularisation de l’intestin grêle et d’une partie du gros intestin par l’artère mésentérique qui circule dans le mésentère. Enfin, l’organe a un rôle de stockage : « C’est une membrane qui participe à l’accumulation de graisse abdominale dans le corps. »

Découvert à la Renaissance

C’est Léonard de Vinci qui, le premier, a découvert la présence de cet organe dans le corps humain à la Renaissance. Considéré comme ayant une structure fragmentée et multiple, cet organe a longtemps été ignoré par les spécialistes.

Cette présentation est désormais réfutée par les recherches du professeur J. Calvin Coffey : « La description anatomique qui en a été faite pendant une centaine d’années est incorrecte. Cet organe est loin d’être fragmenté et complexe. Il s’agit d’une seule structure organique d’un seul tenant », écrit le professeur irlandais dans son étude.

Quelles répercussions pour la médecine et les patients ?

Désormais considéré comme un organe, le mésentère peut être étudié comme tel. Première conséquence, la « Bible » de l’anatomie humaine, le livre Grays Anatomy (qui a notamment inspiré le titre de la célèbre série américaine hospitalière Grey’s Anatomy), a été mise à jour peu après la « découverte ». Le mésentère est désormais inclus dans la liste des organes. « Quand on comprend la fonction d’un organe, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Nous avons établi son anatomie et sa structure. La prochaine étape, c’est sa fonction », explique le professeur J. Calvin Coffey.

« Quand on comprend la fonction, on peut identifier des dérèglements, des maladies. Tout ça ensemble, c’est la science mésentérique… Soit la base pour une toute nouvelle catégorie scientifique et médicale. » Jusqu’à pouvoir de guérir de nombreuses maladies intestinales aux causes encore méconnues ? Le professeur Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine à Paris en est convaincu. « Le mésentère était sous estimé comme environnement favorable à l’apparition de maladie telle que le diabète ou la maladie de Crohn [une maladie inflammatoire chronique du système digestif, NdlR] et plus généralement toutes les maladies métaboliques. » Un petit pas pour les scientifiques, un grand pas pour les patients ?

Categories: Afrique

Jsm BÉJAÏA affaire Ifticène – aso enfin le dénouement !

Thu, 05/01/2017 - 23:37

C’est le grand soulagement du côté de la JSM Béjaïa et chez son coach en chef, Younes Ifticène. En effet, la CRL vient de trancher en faveur de ce dernier dans le bras de fer qui l’opposait à la direction de l’ASO Chlef pour une histoire de résiliation de contrat. Ifticène qui n’est pas resté les bras croisés, a déposé un dossier au niveau de la CRL pour faire valoir son droit de disposer d’une licence pouvant lui permettre de coacher son équipe à partir du banc. Younes Ifticène était, en effet, agacé de diriger jusque-là son équipe à partir de la tribune d’honneur, faute d’une licence, comme ce fut le cas contre le Paradou AC (1 – 2) et puis en déplacement contre l’USM Blida (0 – 0). À présent, le coach en chef béjaoui peut poursuivre tranquillement sa mission au sein de son équipe actuelle, en ce sens que la direction du club vient de recevoir une notification émanant de la CRL et autorisant Ifticène à s’asseoir sur le banc dès le match de la 16e journée en déplacement contre le RC Arbaâ.

Fin du stage de Sétif aujourd’hui

Par ailleurs, le stage d’El Vaz (Sétif) entamé samedi dernier par les camarades de Drifel, devrait prendre fin aujourd’hui, jeudi. Les joueurs vont bénéficier de deux jours de repos (vendredi et samedi), ensuite ils reprendront à nouveau le chemin du travail dimanche après-midi au stade de l’UMA, afin de poursuivre la préparation de la suite du championnat.

Souakir, c’est presque fait, Lamhane file finalement au CRB

Après avoir réussi à enrôler le milieu de terrain, Salim Boumechra (33 ans, ex-GCM) et l’attaquant Hossein-Eddine Rebouh (28 ans, ex-CAB), cette semaine, les dirigeants de la JSMB sont en passe de boucler leur recrutement hivernal. Ces derniers qui sont à la recherche d’un autre attaquant de métier pour booster le compartiment offensif de leur équipe, viennent de jeter leur dévolu sur l’ex-attaquant du GC Mascara, Hicham Souakir. Ainsi et selon une source fiable, ce dernier qui s’est présenté sur le lieu du stage de l’équipe à Sétif a, dit-on, «donné son accord de principe aux dirigeants béjaouis», ceci au moment où Mokhtar Lamhane, qui était annoncé du côté Béjaïa, a opté pour le CRB avec lequel il a déjà entamé les entraînements.

Categories: Afrique

Turquie: au moins 10 blessés dans une explosion à Izmir, deux « terroristes » tués

Thu, 05/01/2017 - 23:31

Au moins 10 personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près d’un tribunal de la ville d’Izmir, dans l’ouest de la Turquie, à la suite de laquelle deux « terroristes » ont été tués, selon les autorités.
Le maire du district de Bayrakli, à Izmir, a déclaré à la chaîne NTV qu’au moins 10 personnes étaient blessées, dont une grièvement.
« Deux terroristes » ont été tués dans les affrontements qui ont suivi avec les forces de l’ordre, selon l’agence progouvernementale Anadolu, qui précise qu’un troisième est toujours recherché.
L’explosion, provoquée selon les médias turcs par une voiture piégée, a eu lieu près de l’entrée des juges et des procureurs, a précisé CNN Türk.
Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.
Cette attaque est survenue quelques jours après qu’un homme a tué 39 personnes dans une boîte de nuit d’Istanbul la nuit du Nouvel An.

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Visites et interrogations

Thu, 05/01/2017 - 21:36

Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectivement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciter quelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers se disent intrigués par le programme de visites de Noureddine Bedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étendues à d’autres secteurs que ceux relevant habituellement des collectivités locales.

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Mustapha berraf nous écrit

Thu, 05/01/2017 - 21:29

Faisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publier quelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l’a rappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 du Comité olympique et sportif algérien.
L’affaire opposant Alain Barbier au COA a trait, d’une part, à une infraction pénale puisque l’intéressé a perçu une somme d’argent en devises alors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait K bis) .
L’autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu’il se devait de rembourser la somme en question dès qu’il percevrait le montant des prestations par l’Office national du tourisme (ONT), organisme responsable chargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques de Londres 2012.
L’opération de transfert a bel et bien été effectuée par l’ONT mais n’a pu se concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC était déjà liquidé par voie judiciaire.
Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès de la justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant de dossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaire à ce sujet.
Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf

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Enit el-bayadh Sans salaire depuis plus de 10 mois, 600 travailleurs dans la rue

Thu, 05/01/2017 - 21:24

Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommunale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuis un mois, et ce, faute de non-perception de leurs rémunérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.
«Devant le mutisme des responsables de la tutelle de Béchar — dont relève l’entreprise — «qui n’ont pas daigné répondre à nos doléances, à l’effet de trouver un compromis à nos arriérés qui arrange les deux parties, nous, 600 travailleurs avec banderoles portant toutes nos revendications, ne comptons pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de nos droits légitimes», a déclaré le responsable de la section syndicale de l’entreprise, signalant de ce fait, «qu’aucune suite n’a été réservée à nos nombreuses correspondances».
Notons enfin, que la situation de l’entreprise n’est pas en «santé financière parfaite», pour ne pas dire en faillite à cause de chômage technique, elle risque de fermer complètement, en cette période difficile, ses portes devant ces 600 pères de famille et partir à la liquidation, car, nous dit-on, il est impossible qu’en ces périodes difficiles, elle puisse voir le bout du tunnel et reprendre ses forces financièrement.
Bref ! Pour l’heure, les grévistes, ont décidé d’occuper cette fois-ci la place du 1er-Novembre afin, d’inciter les hauts responsables à intervenir auprès de leur direction pour le versement de leurs dus.

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Émeutes de BÉJAÏA le RND «pas étonné», le RCD et le FFS crient à la «manipulation»

Thu, 05/01/2017 - 21:16

Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de localités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ont cessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’acteurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu de cesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Une implication à coups de réunions et autres assemblées générales et même de pourparlers avec les émeutiers, comme a tenu à le souligner, hier, Atmane Mazouz alors qu’il était à Sidi-Aïch pour une «ronde d’inspection» comme, du reste, beaucoup de ses amis cadres du RCD, qui, soutient-il, n’ont pas que suivi les événements puisqu’ils ont tout fait pour ramener le calme en compagnie d’autres acteurs et intervenants politiques et associatifs. Pour le chargé de la communication du parti que préside Mohcine Belabbas, «il n’y a pas l’ombre d’un doute» quant à l’existence de gens tapis dans l’ombre qui, «missionnés sous couvert d’anonymat, poussent à piller, à agresser et à saccager sous couvert de nobles revendications». Qualifiant de «justes» les revendications liées à la dénonciation de l’austérité et de la cherté de la vie que le RCD n’a cessé de dénoncer par la mobilisation pacifique à travers, notamment, deux grandioses marches populaires, la première à Tizi-Ouzou et la seconde à Béjaïa, Mazouz affirme «partager les craintes de la population et son hostilité face à ces mesures d’austérité que charrie la loi de finances de l’année en cours». Et de plaider pour «une mobilisation pacifique et déterminée à même de «faire barrage aux pyromanes et aux manipulateurs en mal de crédibilité et, ainsi, préserver nos acquis et faire échec «à ceux qui sont instrumentalisés pour provoquer le chaos dans notre région».
Le FFS réagit, pour sa part, via sa fédération de la capitale des Hammadites qui, dans un communiqué, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Une situation «porteuse de risques de développements chaotiques», mettant le doigt, lui également, sur les «tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».
Pour le FFS, «l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens poussent certaines catégories de la population à recourir à la violence». Et de rappeler sa militance pérenne pour le droit de la grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population, et son appel aux Algériennes et aux Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS n’omettra pas d’appeler, enfin, la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la «vigilance pour déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».
Pour sa part, le député et membre de la direction nationale du PT, Youcef Taâzibt, estime que «les émeutes et les violences qui ont eu lieu à Béjaïa, Bouira et à Alger «n’ont pas comme objectifs de remettre en cause les mesures antisociales du gouvernement» et «risquent de plonger le pays encore une fois dans un cycle de violence/répression qui ne peut que desservir le pays et les revendications légitimes des larges couches de la population».
Se disant contre les mesures d’austérité du gouvernement, notre interlocuteur affirme également être «contre le chaos», invitant les pouvoirs publics à faire preuve de «responsabilité pour ne pas légitimer ce mouvement par la répression» et les citoyens à agir pour «démasquer et isoler les provocateurs qui tentent de créer le chaos en procédant de la même manière que ceux qui ont organisé le prétendu printemps arabe qui, à deux exceptions près, a été un processus de dislocation des nations».
Le RND «pas étonné»
Au RND, on ne se dit pas «étonné» outre mesure par ces émeutes. Le chargé de communication du parti soutient, en effet, que l’année 2017 qui commence «devait être mouvementée bien avant l’adoption de la loi de finances des dispositions sont qualifiées par certains cercles d’«antisociales» alors que, selon lui, elles sont «salutaires pour compenser l’impact de la crise de la baisse des cours du pétrole».
«Car, pour nous, au RND, poursuit Seddik Chihab, tout comme l’Etat n’a pas été avare du temps de l’embellie financière, pour soutenir la demande sociale nous devons supporter collectivement le poids de la crise financière».
Et d’accuser certains porteurs «d’idées extrémistes» et des «cercles extrémistes d’attiser le feu», louant, cela dit, le «mérite des partis et autres associations ayant pignon sur rue dans la région qui ont tout fait pour ramener le calme».
Tout en invitant tout le monde à «s’impliquer pour atténuer des effets de la crise», le chargé de communication du RND estime que «l’Etat se doit de remplir ses missions régaliennes, notamment en matière de régulation et d’organisation du marché et ne pas se cacher derrière la prétendue liberté des prix, dans une synergie et une homogénéité parfaites».

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Au large d’Oran et Aïn Témouchent: 85 harragas interceptés

Thu, 05/01/2017 - 21:11

Des unités dee Gardes-côtes ont déjoué des tentatives d’immigration clandestine de 85 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Aïn Témouchent relevant de la 2ème RM», a annoncé mercredi, le Ministère de la Défense Nationale dans un communiqué. Ils ont été arrêtés durant la nuit de mardi à mercredi au large de Aïn Témouchent et Oran.

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Lutte contre l’augmentation aléatoire des prix La DGI rendra publics les prix et les hausses prévus

Thu, 05/01/2017 - 21:07

Dans le cadre de la lutte contre les augmentations aléatoires des prix de produits de consommation par les commerçants, la direction des impôts continuera à rendre public les prix des produits ainsi que toutes les hausses prévues dans la loi de finances 2017, a indiqué Mustapha Zikara, directeur de la législation et de la réglementation à ladite direction, lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2017, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) au profit des entreprises. «Les augmentations de certains produits et marchandises sont injustifiables», a-t-il affirmé en précisant que la DGI «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits, afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants». «D’autres listes de produits seront rendues publiques, dans les jours à venir, afin d’informer le consommateur sur les prix réels et éviter les augmentations injustifiées», a-t-il rassuré. Concernant l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la DGI a indiqué dans une note d’information les détails relatifs à cette augmentation qui est passée de 17% à 19% pour le taux normal, et de 7% à 9% pour le taux réduit. Le responsable a, toutefois, précisé que ce changement est «sans impact sur les prix de dizaines de produits, tels le pain, le lait, la semoule, l’huile de soja, les fruits et légumes à l’exception de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA (les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants ne sont pas considérés redevables de la TVA)». S’agissant des autres produits et services exonérés par la TVA, le représentant de la direction des impôts a indiqué entre autres, les moissonneuses-batteuses fabriquées en Algérie et le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre, les contrats d’assurances de personnes et les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels. «La publication des prix permettra de mettre tout un chacun devant ses responsabilités et mettre à nu les augmentations exagérées», a assuré M. Zikara. L’augmentation des produits électroménagers quant à eux, ne sera effective qu’après le premier semestre 2017, pour les produits importés, et à partir de 2018, pour les produits locaux et ce, après taxation des produits énergétivores. Toutefois, le responsable a tenu à rassurer que même pour les produits touchés par l’augmentation, la hausse ne dépassera pas les 2% de leurs prix. Comme mesure préventive, M. Zikara a recommandé l’affichage des prix des produits dans les commerces, pour permettre aux citoyens de distinguer les prix réels de ceux exagérés. Il a appelé, en outre, à «ne pas exploiter cette situation pour opérer des augmentations aléatoires».

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El-adjiba l’autoroute est-ouest bloquée puis libérée

Thu, 05/01/2017 - 21:04

Plusieurs jeunes ont réinvesti l’autoroute Est-ouest à hauteur de la localité d’El Adjiba, hier en fin d’après-midi, en jetant sur la chaussée des pneus enflammés, des pierres et autres ferrailles bloquant ainsi ce tronçon à toute circulation automobile. Un bouchon monstre s’est rapidement formé avant que n’interviennent les escadrons de la gendarmerie nationale pour libérer la circulation automobile. Des escarmouches ont éclaté entre ces manifestants et les forces de l’ordre qui ont riposté à l’aide de gaz lacrymogènes aux jets de pierres. Des affrontements qui ont duré moins de 20 minutes avant que les manifestants ne prennent la poudre d’escampette. Les gendarmes ont aussitôt déblayé la chaussée et la circulation a pu reprendre sur cette portion d’autoroute. Par ailleurs, au même moment, une délégation de commerçants de la ville de Bouira était reçue par les autorités de wilaya, à leur tête le wali Chérifi et le P/APW.

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Abdelmalek sellal réagi aux émeutes a béjaïa ( vidéo)

Thu, 05/01/2017 - 19:58

Le premier ministre abdelmalek sellal a fait une déclaration, pour la première aux émeutes qui ont touché la wilaya de béjaïa, rapporte le site d’information TSA.

« Abdelmalek Sellal a réagi ce jeudi 5 janvier, pour la première fois aux émeutes qui ont secoué la wilaya de Bejaïa.  « Il y a une tentative de déstabiliser le pays. Ils pensent que l’Algérie peut être manipulée par n’importe qui. Ils pensent que nous sommes des moutons », a lancé Abdelmalek Sellal le Premier ministre en marge d’un hommage aux artistes au Palais de la culture ».  » Ils pensent au Printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce printemps arabe et il ne nous connaît pas. D’ailleurs on va fêter prochainement Yennayer », a ajouté le Premier ministre qui assure qu’il y a une stabilité dans le pays. Abdelmalek Sellal a profité de l’occasion pour remercier tous les jeunes qui ont riposté, selon lui, de manière forte sur les réseaux sociaux aux appels de protestation ».  « Ce qu’on peut tirer de ces événements est la force du peuple algérien et de sa jeunesse. Il y avait des appels anonymes de certaines parties chargées d’une mission pour déstabiliser le pays « , assure-t-il.

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Contre-offensives des citoyens pour barrer la route aux aventuriers la kabylie ne brûlera pas!

Thu, 05/01/2017 - 19:40

Connues pour leur patriotisme, la prise de conscience, qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays.

La ville de Béjaïa et les quatre coins de la wilaya renouent progressivement avec le calme. Cette évolution positive trouve sa raison d’être dans une prise de conscience citoyenne, qui anime présentement la société civile et certains acteurs qui ont vite décelé les tenants et les aboutissants d’un complot ourdi, tendu à la Kabylie et par ricochet à toute l’Algérie. Les tenants du chaos et les déstabilisateurs viennent de perdre une bataille, qui n’est pas sans rendre espoir à la population, qui jusque-là craignait le pire pour la région et le pays en général.
Connue pour leur patriotisme, la prise de conscience qui a vu le jour à travers certaines régions, n’a pas étonné les observateurs qui s’attendaient à cette réaction visant à casser un complot dirigé contre la Kabylie et le pays. La société civile en tant qu’acteur, ayant déjà fait preuve de son efficacité et son amour pour le pays a repris sa place et ce ne sont pas les actions qui nous parviennent d’Akbou, Sidi Aich et Tichy qui vont nous contredire. Alors que l’opinion publique était déjà en disgrâce avec les actes de violence dès le premier jour allant jusqu’à dénoncer l’absence des partis politiques, la société civile, certains syndicats, les défenseurs des droits de l’homme et les sages de la région s’invitent pour accompagner la position citoyenne faite, dès le deuxième jour, de condamnations et de consternation. Le soir-même du mardi dernier cette société civile ne s’est plus contentée de déclarations, mais a entrepris d’agir sur le terrain directement à l’endroit même des manifestants, en majorité des jeunes dont l’âge varie, selon les témoins oculaires et les services de police, entre 15 et 28 ans. Alors que le centre de documentation sur les droits de l’homme de la Laddh réunissait la société civile de Béjaïa pour débattre la situation, une autre assemblée générale du même genre se tenait à Sidi Aich tandis qu’à Tichy les sages sont directement allés voir les manifestants et mettre fin à la tension au niveau du commissariat local. Des actions qui annoncent à bien des égards le réveil citoyen annonciateur d’une prise de conscience collective sur les risques qu’encourent la Kabylie et tout le pays.
Le patriotisme kabyle reprend ses droits. Comme durant les années noires du terrorisme, marquées par une position patriotique qu’aucun ne peut nier et comme durant les événements douloureux du printemps noir d’avril 2001, la société civile se distingue de nouveau pour barrer la route aux déstabilisateurs et leurs commanditaires. Hier comme aujourd’hui, les sages et acteurs du mouvement associatif et syndical, ceux qui n’ont pour souci que l’intérêt de la région et du pays, se distinguent de forte manière en allant sensibiliser, calmer les esprits et freiner une grossière manipulation qui vise même les fondements du pays. N’est-ce pas un acte de bravoure que d’aller dans le feu animé par une seule conviction, celle de l’amour du pays, de la paix et de la stabilité?
Hier des citoyens sages responsables l’ont fait à Akbou, Sidi Aich et Tichy. D’autres initiatives similaires sont attendues un peu partout dans la région. La situation l’exige et la prise de conscience est là. Les jours à venir sont porteurs d’espoir. La volonté pour déjouer le complot, si ce n’est pas déjà fait, est en marche.
Des syndicats, des associations, des sages et des militants des droits de l’homme se sont concertés avant-hier en soirée. Pour Saïd Salhi, vice-président de la Laddh, «aujourd’hui, la société est face à une réalité amère et dangereuse». Ayant identifié les émeutiers, auteurs des actes de pillage et de saccage, comme étant «des jeunes mal encadrés, non structurés et dépolitisés», le vice-président de la Laddh a lancé, avant-hier soir, un appel en direction des représentants de la société civile, les acteurs du mouvement associatif, les syndicats, les collectifs d’étudiants et la presse à une réunion urgente, qui s’est tenue avant-hier soir. Une réunion ponctuée par une déclaration, condamnant la violence d’où qu’elle vient. Le collectif, appelle à l’ouverture d’espaces de dialogue et de concertation pour plus d’équité et de justice sociale. Selon les membres de ce collectif, plusieurs actions sont en perspective. Elles seront arrêtées lors de la prochaine rencontre qui se tiendra incessamment. Saïd Salhi estime que «les pouvoirs publics doivent méditer et réfléchir longuement sur leur attitude et rapports avec la société civile», plaidant pour le respect des droits des associations et des organisations de la société civile qui peuvent, estime-t-il, «faire un travail de sensibilisation et de médiation» devant une situation pareille. Lors de l’assemblée générale de Sidi Aich, on s’est interrogé sur l’existence d’une classe politique à Béjaïa. Devant la gravité de la situation «pourquoi l’APW de Béjaïa ne se réunit pas en session extraordinaire?». Des questions que l’on n’a pas jugé utile de poser à Tichy où des sages et des acteurs ont préféré descendre dans l’arène pour s’opposer à la machine destructrice dont les commanditaires devraient être divulgués.
Bref, comme à l’accoutumée et animée par le seul souci de sauvegarder l’unité de la nation, la société civile kabyle n’a pas raté l’occasion de se manifester positivement, épargnant à la région une tentative de déstabilisation dont les conséquences sont incommensurables.

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Retour sur une vaste opération de déstabilisation Un complot à trois temps

Thu, 05/01/2017 - 19:20

Les services de police ont mis la main sur 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner. 39 individus qui devaient s’en servir ont été arrêtés.

Au troisième jour de ce qu’il convient de qualifier de tentative visant la déstabilisation du pays, les preuves de la machination et le déroulé du scénario se mettent en évidence. Le complot a été imaginé jusqu’à ses moindres détails. Il était même articulé en plusieurs phases pour lui garantir un maximum de succès. Le 2 janvier devait être le jour «J», mais le plan a commencé à être mis en oeuvre quelques jours avant le début des vacances d’hiver. Les lycéens avaient été «chauffés» contre la décision de réduction des jours de vacances. Par l’intermédiaire des réseaux sociaux, un mouvement de contestation anarchique a vu le jour, dimanche 17 janvier. La wilaya de Béjaïa a été le «porte-flambeau» de la protestation lycéenne, et plusieurs centaines d’élèves avaient séché les cours. L’on évoquait, à l’époque déjà, une menace d’embrasement de la rue. Le scénario imaginé par les tenants du complot était que les pouvoirs publics fassent un calcul simple. Quelques milliers de lycéens ne pouvaient pas imposer leur calendrier à toute la famille de l’éducation. Une fermeté du gouvernement sur le sujet, aurait abouti à un début des vacances dans un climat délétère.
Cela c’était la première phase du plan. La seconde phase devait consister à faire coïncider la reprise des cours prévue initialement le 2 janvier avec la grève anarchique des commerçants. Celle-ci avait eu une préparation «professionnelle». Seuls les jeunes en parlaient. L’usage des réseaux sociaux pour faire passer la pilule a été d’une «finesse» remarquable. Les adultes n’avaient rien vu venir. Au soir du premier janvier, les premiers troubles étaient annoncés ici et là. La trame du complot était de s’appuyer sur la wilaya de Béjaïa, à partir de laquelle devaient démarrer des émeutes qui devaient s’étendre aux quatre coins du pays. La colère des lycéens, frustrés par des vacances raccourcies aurait été le carburant d’une révolte, sans direction précise et avec des mots d’ordre incohérents.
Les comploteurs avaient imaginé une amplification de l’écho des violences en usant des médias audiovisuels et les réseaux sociaux comme autant de relais. La force des images aidant, la révolte s’en trouverait décuplée, surtout que des groupes formés et rémunérés devaient allumer la mèche à Alger et ailleurs. La tension devant être entretenue et alimentée sur le modèle des «révolutions» du printemps noir.

La réunion des cinq patrons de presse
Au troisième jour, les émeutes devaient concerner l’ensemble des villes et villages du pays. On imaginait même une sorte de concurrence entre les régions, à celle qui provoquerait un maximum de casse. En tout cas, les cibles étaient déjà identifiées: les commissariats, les brigades de gendarmerie, les sièges des administrations fiscales et des wilayas. Les casseurs de la wilaya de Béjaïa ayant montré la voie, au second jour, on avait vu le même scénario réédité dans la wilaya de Bouira et Tiaret.
Pour alimenter la révolte, des troubles nocturnes à Alger principalement, mais aussi dans d’autres villes du pays étaient programmés. Il était question de donner l’impression d’un pays en état de siège, en s’aidant d’amplificateurs idéaux que sont le Net et les médias audiovisuels.
Ce plan sur ses trois phases devait être déroulé en moins d’une semaine. Le résultat aurait été: des citoyens complètement terrorisés, des forces de l’ordre sur les dents et très fatiguées, une situation sécuritaire générale hors de contrôle et l’espace public aux mains de marginaux dictant leur loi et provoquant une paralysie quasi totale de tous les services publics. Le coup de grâce devait être une mégamanifestation initiée par Internet pour débouler sur Alger-Centre. Sur leur passage les jeunes saccageraient tout. Et face aux policiers, plusieurs coups de feu partiraient. La spirale de la violence n’aurait pas de fin. Au 8 janvier, le chaos se serait installé en Algérie.
Ce scénario ne s’est pas traduit sur le terrain comme le souhaitaient ses initiateurs. Plusieurs raisons sont à l’origine de l’échec. Il faut croire que les services de sécurité avaient flairé le complot. Il y a d’abord eu l’attitude, à l’époque jugée étonnante, des lycéens sur le sujet des vacances. L’Etat n’a pas durci sa position et a été jusqu’à prolonger la durée du repos hivernal, au-delà du 2 janvier. A travers cette décision, le gouvernement a désarmé les comploteurs. Et pour cause, lorsque les émeutes ont éclaté à Béjaïa, la population des manifestants était isolée. Les lycéens n’étaient pas dans le lot. L’émeute s’était retrouvée sans «carburant». Mais la machine ayant été lancée, les animateurs «professionnels» ont fait «leur travail» en poussant les jeunes à tout casser. Des individus avaient été rémunérés pour haranguer les foules. Des vidéos postées sur le Net, notamment celle du bus incendié, montraient clairement que beaucoup d’actions violentes avaient été sciemment provoquées dans le but de créer le chaos. L’absence de lycéens a mis à nu les desseins des conspirateurs.
A cette mesure préventive des pouvoirs publics qui a prouvé son efficacité, il y a eu la réaction immédiate de patrons de médias audiovisuels et de la presse écrite, qui ne voulaient pas servir de relais aux milieux hostiles à l’Algérie. Ainsi, cinq directeurs de télévisions et de journaux ont convenu d’un commun accord d’une gestion intelligente de ces émeutes. La réunion des cinq a conclu qu’il n’était pas question de donner de l’eau au moulin des conspirateurs.

Qui est derrière?
Aucune image n’est venue soutenir les manifestations. Les commentaires des journaux ont été orientés vers la condamnation des actes de vandalisme. Ainsi, les relais médiatiques n’ont pas fonctionné comme l’avaient souhaité les initiateurs des troubles. Les chaînes de télévision n’ont pas diffusé d’images. De fait, la contagion n’a pas eu lieu.
Les internautes ont répercuté les informations via les réseaux sociaux, mais tous les commentaires, sans exception aucune, allaient dans le sens de la condamnation des violences. De fait, les images qui ont circulé et qui ont été produites, dans leur majorité, par les conspirateurs n’ont pas servi la cause des manifestants, bien au contraire.
Malgré l’échec constaté de la tentative de déstabilisation, à son premier jour, la machine a continué à fonctionner, telle une poupée désarticulée. Des tentatives de créer des situations de chaos ont été signalées dans plusieurs quartiers d’Alger et dans d’autres villes du pays. Ces petits incidents étaient initialement destinés à alimenter le moteur de la révolte, mais comme il n’y a pas eu l’effet escompté, cela s’est transformé en incidents isolés, apparemment sans objectifs cohérents. Mais l’intention de nuire a bel et bien été établie. Pour cause, les services de police ont mis la main dans un magasin, dans la commune de Aïn Naâdja, d’un arsenal devant servir à alimenter l’émeute. 72 bouteilles de cocktail Molotov, prêtes à fonctionner ont été saisies. Le réseau de casseurs, composé de 39 individus qui ont été arrêtés, a été démantelé.
Il s’agirait dans leur majorité de repris de justice et d’individus écartés des programmes de relogement.
Au troisième jour de la tentative de déstabilisation, il convient de noter que l’opération a totalement échoué. La machine s’est éteinte d’elle-même. On retiendra dans cette bataille, un sens élevé de patriotisme des Algériens, une approche intelligente des médias et un comportement exemplaire des citoyens sur les réseaux sociaux. Ce sont les armes déployées par la société algérienne contre les conspirateurs. Qui sont-ils? On devine l’origine du coup, mais mettrons-nous un jour des noms sur ces comploteurs?

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Djelfa : le service de pneumologie ravagé par le feu : 17 personnes évacuées

Thu, 05/01/2017 - 19:03

Seize malades et un infirmier ont été évacués, hier matin, du service de pneumologie de haï Saâda vers le service des urgences chirurgicales du chef-lieu de la wilaya suite à l’incendie qui a ravagé le pavillon dans lequel se trouvaient leurs chambres, ont indiqué les pompiers de Djelfa.

L’incendie, qui s’est déclenché vers 7H50 minutes dans une chambre de patients, s’est vite propagé vers le couloir puis le reste du service. Le feu, dont les raisons restent encore indéterminées, a provoqué l’intoxication légère de quelques malades mais aucune victime n’est à déplorer. Ils ont été maîtrisés par les pompiers qui se sont précipités sur les lieux mais les dégâts matériels sont très importants.
Trois camions ont été déployés dans les opérations d’extinction tandis que 4 ambulances de la Protection civile et 2 ambulances appartenant à l’hôpital ont été mobilisées pour l’évacuation des malades, selon une source de la Protection civile. Le service a été donc transféré vers l’établissement public hospitalier Mouhad-Abdelkader, selon le responsable du service.
Alors que selon les premiers éléments recueillis, l’incendie serait dû à court-circuit vu l’état vétuste du service et des installations électriques. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles de l’incident qui aurait pu coûter la vie à des malades. A noter que cet incendie est le deuxième du genre en moins de trois ans.

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Enseignement supérieur : Sit-in des étudiants en pharmacie

Thu, 05/01/2017 - 18:57

Les étudiants en pharmacie de l’université d’Alger ont organisé hier en début d’après-midi, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé.

Ce sit-in a été décidé après une série de mouvements de grève observée par les étudiants en pharmacie dans différentes universités du pays depuis plus d’un mois. Dans leur plateforme de revendications, les étudiants demandent notamment la réduction du nombre d’inscrits dans la filière et cela selon les besoin réels du marché mais, également, l’augmentation de postes de recrutement au niveau des établissements hospitaliers publics. Ils demandent également au département d’Abdelmalek Boudiaf de revoir la loi sur les pharmacies qui exige l’ouverture d’une officine pour 5 000 habitants.

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Grève des commerçants et des transporteurs : le mouvement s’essouffle à Béjaïa

Thu, 05/01/2017 - 18:48

Grève des commerçants et des transporteurs : Le mouvement s’essouffle à BéjaïaLe mouvement de grève générale, déclenché lundi 2 janvier par les commerçants et les transporteurs de la wilaya de Béjaïa, semble s’essouffler.

Pour preuve, l’activité commerciale et professionnelle a repris, hier, son cours normal dans plusieurs communes, y compris dans la ville de Béjaïa.

La décision de mettre fin à une grève «insensée», dont les initiateurs demeurent inconnus, a été prise la veille, c’est-à-dire mardi soir, à l’issue des différentes réunions des commerçants tenues à Akbou, Sidi Aïch, Amizour et Kherrata, et auxquelles ont pris part les notables des villages et des représentants de quartier. Le mot d’ordre de reprise de l’activité commerciale a, finalement, fait l’unanimité parmi les différents acteurs de la société civile de la région qui considèrent cette grève comme un «suicide collectif». Pour les membres du bureau communal de l’UGCAA d’Akbou, qui se sont démarqués dès le départ de l’appel lancé par «des anonymes aux desseins inavoués», cette grève «anarchique» ne saurait servir ni l’intérêt des commerçants de la région ni ceux de l’Algérie. Selon eux, «l’absence d’une organisation à même de gérer une telle situation de crise et la démission des services de l’Etat ont profité aux délinquants de tous bords qui ont pillé des biens privés et saboté des équipements publics». Voilà grosse modo ce qui justifie la décision prise par les commerçants de certaines localités de reprendre leurs activités respectives.
En effet, dans la ville d’Akbou, tout comme à Tazmalt, Ighil Ali et Ouzellaguen, la majorité des magasins ont rouvert, hier, à la grande satisfaction des citoyens qui étaient nombreux à venir faire leurs emplettes. C’était la ruée vers les épiceries, les supérettes et les commerces de fruits et légumes. Les boulangeries et les cafés maures ne désemplissaient pas. Même constat au niveau du chef-lieu de wilaya, où les citoyens se bousculaient, hier matin, au marché de fruits et légumes de Sidi Ahmed, un quartier populaire situé sur les hauteurs de la capitale des Hammadites.
A Sidi Aïch, bien que la majorité des commerçants ait repris son activité dans la matinée, tout comme le marché hebdomadaire, le centre-ville a renoué avec des scènes de violence dans l’après-midi. Au moment où nous mettions sous presse, des affrontements entre de jeunes manifestants et les forces de police se poursuivaient encore aux alentours du siège de la Sûreté de daïra. Des échanges de jets de pierres contre des bombes lacrymogènes qui empestent l’atmosphère de la ville qui replonge dans la violence et l’incertitude. A noter que la bâtisse abritant le commissariat de police et le CEM situé en face ont été criblés de pierres et autres projectiles lancés par les manifestants. Les vitres de l’établissement scolaire sont partiellement saccagées.
A Amizour, on apprend qu’un Distributeur automatique de billets (DAB), qui a coûté quelque 600 millions de centimes, a été encore une fois incendié, alors que les services des postes et télécommunication l’avaient remplacé et mis en service en septembre 2015. Rappelons que l’ancien DAB a été brûlé aussi en février 2011.
Par ailleurs, il est à noter que le mot d’ordre de grève a été suivi, encore hier, par la plupart des commerçants de la région est de la wilaya, allant de Tichy jusqu’à Bordj Mira, en passant par Aokas, Souk El Tenine, Melbou, Tamridjet et Darguina.

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Marché de l’immobilier : les prix 2017 prennent de la hauteur

Thu, 05/01/2017 - 18:38

Les agents immobiliers projettent une augmentation générale des prix des loyers et des cessions immobilières.

Désormais, les nouvelles taxes dont doivent s’acquitter les propriétaires de biens immobiliers se répercuteront sur les prix, une embûche de plus, notamment pour les locataires. Depuis le 1er janvier, le secteur immobilier s’adapte à la nouvelle législation mise en place par le gouvernement à travers la loi de finances 2017. « Les ventes vont encore se raréfier alors que les chiffres ne sont pas bons depuis plusieurs années», affirme le directeur de L’Hebdo Immobilier, journal hebdomadaire spécialisé. « Les nouvelles taxes imposées ne freineront pas les personnes désirant louer leur bien immobilier. Seulement, les prix risquent d’augmenter car le propriétaire répercutera à coup sûr le paiement de la taxe sur le loyer », confie-t-il. Premières personnes touchées, celles souhaitant louer un logement collectif de moins de 80 m2. En effet, l’exonération d’impôt dont bénéficiaient cette catégorie de propriétaires depuis 2009 a été tout simplement annulée par la nouvelle loi de finances, ce qui se répercutera selon les agents immobiliers interrogés « sur les modestes locataires et les étudiants » qui louent de petites superficies. Pour rappel, le taux d’IRG s’élève à 10% pour la location des habitations à usage individuel, tandis que le taux de 7% reste inchangé pour les revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. Pour les agents immobiliers sondés, le salut pourrait passer par les nouvelles attributions AADL qui viendront grossir l’offre du parc locatif et ainsi tendre vers une baisse des prix. Justement, concernant les logements AADL, de nouvelles modifications, portées par la nouvelle loi de finances, sont également entrées en vigueur. Les logements acquis dans le cadre de la location-vente AADL peuvent être cédés par leurs propriétaires au bout de seulement deux ans, au lieu de cinq précédemment. La mesure concerne les bénéficiaires ayant procédé « par anticipation au paiement de la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial », précise le texte de la loi de finances 2017. Concernant les ventes, l’impôt sur le revenu global (IRG), à hauteur de 5%, est appliqué pour les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti. Aussi, les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité voient leurs taxes augmenter.

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Taux d’intérêt excessifs : la mise en garde de la banque d’Algérie

Thu, 05/01/2017 - 18:31

Certaines banques de la place se sont fait remonter les bretelles suite à certains taux d’intérêts appliqués.

La plus haute autorité monétaire est intervenue par le moyen d’une instruction, rappelant aux banques de la place la codification réglementaire en matière d’intérêts bancaires, avons-nous appris hier.

La Banque d’Algérie n’a pas eu le geste mou face à certains établissements financiers dont les taux d’intérêt pratiqués sur certains produits bancaires ont été jugés excessifs. Dans les secondes qui ont suivi le retour par voie réglementaire du crédit à la consommation, certains taux d’intérêt fixés pour l’acquisition d’un véhicule neuf ont bondi de plus de 20% de la moyenne des taux effectifs en application dans l’ensemble des banques de la place. C’est ainsi que des banques n’ont pas hésité à fixer le taux d’intérêt à 9% sur certains produits, dont les crédits à la consommation. Ce n’est pas la première fois que la Banque centrale intervient sur le marché afin de mettre le holà à la « fiévreuse appétence » de certains banquiers de la place.
En septembre dernier, faut-il le rappeler, soit quelques semaines après le retour effectif du crédit à la consommation, la banque centrale s’est insurgée contre ce qu’elle appelait « les taux d’intérêts excessifs », un sport auquel s’adonnaient déjà plusieurs banquiers de la place locale. «S’inscrivant dans une logique de protection des consommateurs de services financiers, en prévention de toute tendance excessive en matière de facturation que les banques et établissements financiers peuvent administrer sur les différentes catégories de crédits qu’elles consentent à leur clientèle, la Banque d’Algérie enrichit le cadre réglementaire par une instruction fixant les modalités de détermination des taux d’intérêt excessifs aux différents catégories de crédits», lit-on dans la précédente instruction de la Banque d’Algérie. Cette autorité monétaire se rebiffe contre les mêmes pratiques et adresse une seconde mise en garde à l’adresse des banques, selon une source proche de l’institution de Mohamed Loukal. Dans cet énième avertissement, la Banque centrale rappelle aux banquiers les règles élémentaires en matière de fixation des taux d’intérêts bancaires. Avec cette nouvelle instruction qui omet volontairement de citer les banquiers ayant contrevenu à la précédente directive, la Banque centrale met les banques devant leurs responsabilités quant à l’application des règles en matière de fixation des intérêts bancaires. Concrètement, est considérée comme pratique bancaire délictuelle toute fixation d’un taux d’intérêt ne prenant pas en considération la marge tolérée au-delà de la moyenne du taux effectif connu dans les usages bancaires. La marge tolérée ne doit pas excéder 20% de la moyenne des taux pratiqués par l’ensemble de la communauté bancaire.
Sur le marché des produits bancaires, il est constaté une tendance naissante vers les taux d’intérêts excessifs, remettant en cause les notions de protection du consommateur et de sa solvabilité.
D’où l’intervention pour la seconde fois de la plus haute autorité monétaire du pays, appelant au renforcement de la relation banque-client et au respect de l’éthique et de l’intérêt de la place bancaire.

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