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Burkina/ Littérature : « Les professions libérales au Burkina Faso », une œuvre de Pr Salif Yonaba

Wed, 15/01/2025 - 14:07

La réflexion sur les professions libérales intéressait le Pr Salif Yonaba depuis des années. Mais s'agissant de l'origine proche de la conception de ce livre, c'est depuis le 21 novembre 2021 que la démarche auprès des différents ordres a été faite pour solliciter leur accompagnement dans la production d'une œuvre relative aux professions libérales. Ce mardi 14 janvier 2025, soit un peu plus de trois ans après, le fruit de ce travail pour lequel chaque ordre a contribué à enrichir et à polir le contenu a enfin vu le jour. L'auteur, Pr Salif Yonaba, agrégé des facultés de droit, l'a dédicacé devant de nombreux professionnels et experts de ces différents corps de métier.

Aux trois ordres de professions libérales que sont celui des avocats, des architectes et des experts-comptables qui existaient depuis les années 90 se sont ajoutés plusieurs autres venus grossir le nombre de professions libérales au Burkina Faso. À ce jour, on en dénombre quatorze, que Pr Salif Yonaba repartit en trois grands groupes. Premièrement, les professions juridiques et connexes ou assimilées, composées des avocats, des notaires, des huissiers et des experts-comptables. Deuxièmement, les professions de la santé humaine et animale, regroupant les médecins conventionnels, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les infirmiers, les pharmaciens et les vétérinaires. Troisièmement, les professions du bâtiment et des travaux publics, de l'immobilier et ou de la construction, dans lequel groupe on retrouve les urbanistes, les géomètres-experts, les architectes et les ingénieurs (du génie civil).

Dr Nédié Nao, président de l'Ordre des pharmaciens, a salué le professionnalisme de l'auteur

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Et parlant des professions libérales, la question, dit-il, peut être appréhendée sous trois angles. D'abord, sociologique. « Le sociologue voit aux membres des professions libérales, des personnes d'une société à part, qui ont une bonne formation, une grande compétence, qui livrent des prestations de qualité, ce qui fait la fierté des administrés. Autrement, le sociologue prend le point de vue des administrés à l'égard des prestations qui sont rendues par ces membres, et il apprécie », a décliné Pr Yonaba. D'un point de vue économique, l'activité libérale, dit-il, est appréciée suivant la contribution à la formation de la richesse nationale. « Ce qui préoccupe les économistes, c'est ce que les professions libérales apportent à l'État dans la construction de ce qu'ils appellent la production intérieure brute », a-t-il détaillé.

Une vue de l'assistance, composée d'avocats, d'architectes, d'enseignants, d'urbanistes, d'experts-comptables, de pharmaciens, etc.

Sur le plan du droit, Pr Yonaba souligne que la définition de la profession libérale a connu une évolution progressive. De façon claire, la loi n'a pas, de manière précise et explicite, dit ce qu'est la profession libérale. La jurisprudence, elle aussi, n'est pas très bavarde sur cette question. « En France, il y a quelques 80 ans, le juge s'était prononcé sur une affaire concernant des médecins et des comités d'organisation. Le juge avait dit que c'était des professions libérales, sans aller plus en avant », a expliqué le scientifique. Finalement, c'est la doctrine qui a défini la profession libérale. Ainsi, des définitions disant qu'il s'agit d'une profession libre, la doctrine a évolué, proposant une définition s'appuyant sur trois éléments.

D'abord, une activité intellectuelle avec un niveau d'études élevé. « Quand on observe les membres des professions libérales, ils ont généralement un diplôme élevé et sur cette base, une certaine expertise. Il y a des cas dérogatoires dans notre pays, comme les infirmiers et les sages-femmes. Sinon pour le reste, tous ont suivi une formation qui débouche sur un diplôme de niveau BAC + 5 » a détaillé l'agrégé des facultés de droit.

Ensuite, la profession libérale s'exerce de manière indépendante et autonome par rapport à l'Etat. « C'est une indépendance consentie. Elle est tolérée, et ça arrange l'État de ne pas faire ce contrôle là parce qu'il n'en a pas les moyens. Ainsi, il se décharge du soin de suivre le fonctionnement de la profession libérale, à travers un instrument qui est un ordre professionnel. C'est cet ordre-là, par exemple, qui recrute et enquête sur les personnes désireuses d'intégrer l'ordre, sanctionne ou radie les personnes membres. Les membres sont soumis au respect des codes d'éthique et de déontologie », a-t-il, entre autres, développé. Troisièmement, la profession libérale n'est pas exclusivement ou fondamentalement lucrative. « Elle n'est pas orientée vers la recherche de l'argent. On voit là, la distinction avec la profession commerciale, où il n'y a pas de code d'éthique ou de déontologie, par exemple », a cité le chercheur.

« Les quatre autres structures qui attendent d'être créées sont les conseils ou experts fiscaux, les experts automobile-incendie, les experts immobiliers et les géologues », Pr Yonaba

A travers son œuvre intitulée « Les professions libérales au Burkina Faso », l'homme de droit définit le cadre juridique, décline les domaines d'activités, dépeint la situation actuelle et l'évolution de ces différentes professions libérales. Ce livre, dit-il, est une introduction à l'étude des professions libérales. « J'ai voulu mettre l'eau à la bouche aux différents experts de ce domaine parce qu'en réalité, ceux qui peuvent vraiment creuser la question, ce sont les membres. Je fais en quelque sorte un survol de ces différents domaines d'activités, investis par les professions libérales. Ce sont des professions qui ont une capacité d'organisation et une efficacité de fonctionnement impressionnantes. Je me suis dit que réfléchir au fonctionnement de ces activités en impliquant l'ensemble des acteurs est un meilleur moyen de contribuer à renforcer ce professionnalisme-là », a-t-il laissé entendre.

« Il faut qu'on repense vraiment la profession libérale parce que beaucoup de nos cabinets sont des comptoirs d'affaire », Me Benao

Les membres des différents ordres ont salué la pertinence de cette étude, dont le sujet n'est pas très abordé. Le bâtonnier de l'Ordre des avocats, Me Benao, a par exemple évoqué son envie d'écrire sur la profession d'avocat depuis des années. Quand bien même il dit buter sur certains obstacles qui retardent la finalisation de son entreprise, il dit se réjouir de voir en M. Yonaba une source d'inspiration. « C'est encourageant et ça montre que nous aussi, les jeunes, pouvons le faire aussi », a-t-il laissé entendre. Pareil pour le Pr Basile Guissou, qui salue la productivité de l'auteur qui n'est pas à son premier essai. Pour lui, qui dit connaître l'homme pour l'avoir côtoyé, il a salué sa performance et sa lutte acharnée pour l'évolution de la science.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mixité d'auditeurs internes et externes ou composition d'une équipe d'audit interne efficiente ?

Wed, 15/01/2025 - 13:00

Mixité d'auditeurs internes et externes ou composition d'une équipe d'audit interne efficiente ?
Les audits internes doivent-ils nécessairement être réalisés par des auditeurs internes collaborateurs de l'entreprise ? Eh bien je dirai que non ! Alors, quels auditeurs pour des audits internes efficaces et efficients ? Faut-il recourir à des personnes internes ou externes pour réaliser les audits internes ?

L'un des principaux enjeux pour les managers est de disposer de ressources suffisantes pour répondre à la demande et aussi de compétences nécessaires pour mener à bien les audits internes. Afin de relever ce défi, beaucoup d'entre eux font appel à des consultants externes pour certaines de leurs activités d'audit interne, contrairement à d'autres qui s'appuient uniquement sur les collaborateurs. Examinons de plus près les avantages et les inconvénients pour chacune de ces deux approches, et faisons le bon choix pour optimiser nos audits internes.

 Équipe d'auditeurs internes

L'option la plus simple est de constituer une équipe d'auditeurs internes, c'est-à-dire, des auditeurs internes collaborateurs de l'entreprise (personnel travaillent au sein de l'entreprise en tant qu'employés). Cette option présente un atout irréfutable, celui d'avoir des auditeurs internes qui sont sur place et confère quelques avantages :
 Les auditeurs internes connaissent bien l'entreprise, notamment, son métier, ses processus, son historique ainsi que les problématiques ;
 Ils ont accès et ont la maitrise de la documentation interne nécessaire à la préparation de l'audit ;
 Ils sont les collègues des personnes auditées, ce qui peut faciliter le contact ;
 Ils sont impliqués dans le Système de Management de la Qualité (SMQ) de l'Entreprise.

Toutefois, les inconvénients ci-dessous sont à prendre en considération :
 La mise en exergue des profils compatibles, qui indique que tout le monde ne devrait pas faire cette mission.
 L'exigence d'une formation et d'un recyclage périodique. La formation doit inclure les référentiels audités, la technique d'audit et un exercice pratique d'audit.
 Le temps suffisant qui doit leur être accordé pour assurer cette mission. Retenons que la tâche à exécuter par les auditeurs prend en compte la période de la formation, la préparation de l'audit, la réalisation de l'audit et le temps de rédaction des rapports d'audits.
 Leurs connaissances des normes et leurs exigences peuvent s'avérer être des limites, car ne pratiquant pas le métier de l'audit de façon régulière. Il leur faut du temps pour gagner en expérience et en pertinence. Notons qu'ils auront besoin d'assurer plusieurs audits pour affiner la technique, la maîtrise des référentiels et la connaissance du Système Qualité ; question aussi de ne pas ‘'se faire éconduire '' par les audités. Donc, les premiers audits ne seront pas parfaits. Et même après plusieurs années, le niveau de performance restera en dessous de celui d'un auditeur de métier, c'est-à-dire un auditeur externe.
 L'absence d'un mentor pour les rassurer car, il serait surprenant qu'un nouvel auditeur parvienne à réaliser ses premiers audits en toute autonomie. Un auditeur expérimenté devrait l'aider à délimiter le périmètre, identifier les exigences applicables, les risques, préparer les questions, organiser l'audit, éventuellement y assister et apporter son support à la rédaction du rapport. Cela prendra beaucoup de temps et les responsables devraient pouvoir décharger l'auditeur interne pour cela.
 L'absence d'un regard extérieur sur son Système de SMQ. L'auditeur collaborateur n'auditera pas ses activités ; néanmoins, il aura des connaissances sur celles qu'il va auditer ainsi que du SMQ de l'entreprise. Il aura aussi peut-être pris des habitudes liées à la Culture Qualité et à la Culture d'entreprise, et donc rencontrera probablement des difficultés pendant l'audit. Des difficultés à dire quelquefois clairement ‘'les choses qui fâchent‘' aux personnes qu'il connait bien et surtout à ses responsables hiérarchiques.

En définitive, avoir des auditeurs internes permettra :
 De développer un réseau du SMQ. Donc avoir des collègues qui ont le profil, qui s'intéressent au SMQ, qui sont volontaires pour les audits, qui sont mieux formés en qualité et qui contribuent à la démarche d'amélioration. Ils deviendront des ambassadeurs sur lesquels tu vas pouvoir t'appuyer pour les autres activités du système.
 De faciliter les interfaces entre processus et / ou services. Il n'y a rien de tel que de faire auditer un processus par un auditeur interne qui est son client ou fournisseur interne ! [1]. Parce qu'avec les audités, ils vont mettre les pieds dans le plat. L'auditeur ira naturellement creuser les sujets sur lesquels il rencontre des difficultés dans la conduite de ses activités normales. Chacun prendra conscience des contraintes de l'autre. Et in fine, cela va faciliter les interfaces.
 De contribuer plus à la performance de leur processus de rattachement. Le complément de formation que reçoit l'auditeur interne et le fait de savoir comment fonctionne les autres secteurs, processus et services, l'aideront à être plus performant dans ses activités quotidiennes.
 De mieux mieux connaître et de comprendre le fonctionnement de l'entreprise. En effet, très souvent, les collègues ont une perception de l'entreprise centrée sur leurs activités et leurs interlocuteurs.
 D'avoir une appropriation et une implication. L'activité d'audit va amener les collègues à mieux comprendre le SMQ de l'entreprise, et à voir comment il est pensé et déployé. Ceci va favoriser leur implication dans le respect de l'entreprise et des exigences qui les concernent dans leurs activités premières.
 D'avoir des atouts pour les audits externes. Ayant adopté la posture d'auditeur, les auditeurs internes sauront mieux se préparer de manière autonome avant un audit de certification et aussi, comment gérer les auditeurs pendant les temps d'audit. Ils sauront également anticiper les questions et apporter les éléments de réponse appropriés.
 De bénéficier d'une vraie Culture d'Amélioration en interne. L'Entreprise aura tout simplement beaucoup plus d'acteurs dans les boucles de vérification de conformité et proposition d'Amélioration.
La Culture Qualité se répandra tout naturellement et ne reposera plus uniquement sur le Département.

 Équipe d'Auditeurs externes

Une autre option consiste à faire appel à des personnes extérieures à l'entreprise (sont indépendantes des Entreprises qu'elles Auditent), c'est à dire des experts dans le domaine de l'audit. Ces auditeurs externes sont des spécialistes en la matière ! Ce sont tout simplement des spécialistes, qui très souvent, réaliseront dans leurs activités, un mix entre audits, notamment, formation et conseil en entreprise.

Tout d'abord, listons les avantages d'avoir une équipe d'auditeurs externes :
 Constructif, car ne connaissent pas les audités, ce qui les aide à établir un dialogue ouvert, constructif et sans à priori. C'est donc un atout pour faciliter les échanges. "N'oublions pas qu'un audit interne efficient doit permettre d'approfondir les sujets problématiques et d'y trouver des solutions adéquates.
 Des auditeurs immédiatement formés, experts, expérimentés :
 Ils connaissent bien les normes et leurs exigences, et recherchent les preuves de conformité. Les bons auditeurs externes sont des professionnels, donc aguerris à l'exercice de l'audit qu'ils pratiquent régulièrement ;
 Ils maîtrisent également les bonnes pratiques et techniques d'audit permettant de répondre aux exigences des normes et savent les adapter parfaitement au contexte de l'entreprise [2].
 Un regard neuf porté sur l'Entreprise car les auditeurs externes ne la connaissent pas. Ce besoin de découverte les amènera à poser des questions sur des choses qui peuvent sembler évidentes pour toi et tes collègues, car vous y êtes habitués. Mais eux, non. Les questions de ces derniers peuvent être naïves et peuvent engendrer des réflexions inédites permettant une amélioration du système.
 Ils ne connaissent pas les audités, ce qui les permet d'établir un échange ouvert sans préjugés, constructif et sans à priori [2]. C'est donc un atout pour faciliter les échanges. N'oublions pas qu'un audit interne efficace et efficient doit permettre d'approfondir les sujets problématiques et d'y trouver des solutions adéquates.
 Proposition de nouvelles idées, car l'auditeur passe une grande partie de son temps dans les entreprises, que ce soit pour ses missions d'audit, de formation ou de conseil. Donc, il détient par expériences, beaucoup de bonnes pratiques, ce qui lui permettra de faire des suggestions.
 Expertise sur le référentiel. Les normes font en effet partie des outils de travail de d'auditeur qui en a une meilleure maîtrise. Cela lui procure notamment la capacité d'évaluer avec beaucoup plus de justesse, la conformité aux exigences.
 Expertise sur la technique d'audit. Il pratique régulièrement l'audit et il a une maitrise de la préparation, l'animation des réunions d'ouverture et de clôture, les techniques d'interview, la formulation des écarts.
 Les collègues ne la lui feront pas à ‘'l'envers''. Les auditeurs expérimentés ont l'art de mettre le nez là où on n'aimerait pas. Ils détectent les signaux faibles et tirent généralement sur les ficelles. De plus, ils savent canaliser un audité trop bavard ou trop silencieux qui tenterait de les enfumer.
 Les audits sont orientés selon tes problématiques. Car, au-delà de la stricte évaluation de la conformité, tu peux demander à l'auditeur externe de mettre l'accent sur certains sujets (comme la gestion des incidents, l'approche par les risques etc…). Il sera à l'aise pour faire un focus dessus sans pour autant délaisser les autres points importants.
 Peu de sollicitations. L'auditeur n'aura besoin que de quelques documents pour la préparation (description de l'activité, résultats, dernier rapport d'audit) et sera plus autonome après, dans la préparation, la réalisation et la rédaction du rapport.

Tout ceci semble alléchant, sous réserve de prendre en compte les points suivants :
 Il faut identifier l'auditeur externe. Pouvoir identifier un auditeur ayant la capacité à s'allier avec les collaborateurs et la direction. Pour ce faire, il devra faire preuve de professionnalisme pour relancer les collaborateurs, fixer des objectifs clairs et respecter les délais. En d'autres termes, les solf skills sont aussi cruciaux que les hard skills. Si ces qualités font défaut, cela pourrait compromettre la réussite de l'audit interne.
 Si les auditeurs externes maîtrisent les procédures d'audit, ils ignorent souvent tout de votre métier. Une préparation insuffisante peut conduire à des audits trop axés sur le système et pas suffisamment opérationnels ; cela n'améliorera pas le système et donc, causer une perte d'efficacité.
 Il faut qu'il soit disponible. Un bon auditeur réputé doit travailler plus de 6 mois à l'avance, donc pas évidement dans le cas d'un audit urgent.
 Pas de développement de la Culture d'amélioration en interne. Cela pourrait priver l'entreprise de tous les bénéfices qu'amènent les auditeurs collaborateurs en dehors des temps d'audit : appropriation du système, ambassadeurs, application à leurs activités premières, facilitation des interfaces…
 Connaissance limitée du contexte de l'entreprise et du système. Cela ne devrait pas l'empêcher de se prononcer sur la conformité. Mais toutes ses propositions d'amélioration ne seront pas forcement pertinentes, car ne maitrisant pas le contexte global, il s'est basé sur le seul périmètre audité.
 Un coût plus élevé. On pourrait se dire que l'option auditeur externe est intéressante, si on a la possibilité d'y accorder le budget. Par ailleurs, le choix d'un auditeur externe aura un coût direct pour l'entreprise, surtout s'il n'a pas été d'un apport réel en termes de valeur ajoutée.
 L'intérêt de mixer les deux approches

La mixité pour des audits internes efficients n'est-elle pas la solution ? Idéalement, il serait nécessaire de rassembler les avantages des équipes d'auditeurs internes et auditeurs externes. Associer la connaissance de l'entreprise aux compétences relatives au SMQ, permet de créer des synergies intéressantes en montant une équipe mixte, composée d'auditeurs internes et d'auditeurs externes [2]. Le seul risque finalement serait que les auditeurs internes et externes n'aient pas le même niveau d'expertise ou la même vision de l'approche et ne s'entendent pas. Mais l'équipe mixte reste sans doute le meilleur choix pour réaliser des audits internes efficaces et efficients. Cependant, quelle que soit la manière de procéder, on trouve des avantages dont il serait difficile de se priver. Alors, je recommande tout simplement d'appliquer les deux approches afin de bénéficier de tous les avantages, car je reste convaincue que l'équipe mixte reste sans doute le meilleur choix pour réaliser des audits internes efficaces et efficients.

Comment faire concrètement ?

Après avoir créé votre programme d'audit interne, il serait bon d'affecter une partie des audits à tes auditeurs collaborateurs et l'autre à un auditeur externe ou créer des audits mixtes, ce qui renforcera l'expertise des auditeurs internes à chaque audit. Pour optimiser le temps de présence de l'auditeur externe et réduire les coûts, il est nécessaire de regrouper des séquences pour qu'il vienne pour des journées complètes. Cependant, nous devons éviter de planifier tous les audits avec un auditeur externe sur une longue période sans associer les auditeurs internes. Cela ne favoriserait pas l'acquisition de l'expertise en interne.

L'audit interne contribue au processus d'amélioration continue de toute entreprise, afin qu'elle gagne en efficacité et en performance. Au-delà de la notion de contrôle, l'audit interne constitue surtout le moment idéal pour mieux comprendre le système de management de l'entreprise et échanger avec les collaborateurs [3]. Au-delà de la détection de défaillances vis-à-vis d'un référentiel, l'audit met aussi en lumière ce qui fonctionne bien dans votre entreprise. Ceci dans le but d'utiliser ce qui fonctionne pour résoudre ce qui ne va pas. Certaines grandes entreprises ont d'ailleurs créé des services dédiés ayant pour rôle de réaliser les audits internes et de suivre les actions [3]. Ils assurent ainsi une bonne réussite des audits de certification, tout en garantissant l'impartialité.

Malgré les avantages que présentent les audits internes, certaines entreprises n'ayant pas un bon système d'audit interne considèrent qu'il s'agit d'une activité qui ne génère pas de valeur ajoutée. En réalité, sa mise en place permet de détecter les dysfonctionnements en amont, et de réagir rapidement pour proposer des solutions pérennes. C'est pourquoi l'outil devrait être efficace et moteur d'amélioration continue dans les entreprises. Notons donc que l'une des clés de la réussite réside dans le choix des auditeurs internes.

Références :
1. #37 : Collaborateurs ou prestataire externe pour les audits ... - Substack, https://bequa.substack.com/p/37-collaborateurs-ou-prestataire.
2. Quels auditeurs pour des audits internes efficaces, https://www.nordqualiteconseil.com/audits-internes-efficaces/.
3. Audit interne : les 3 étapes clés de sa mise en place - Blog QHSE, https://www.blog-qhse.com/pourquoi-et-comment-creer-son-systeme-audit-interne.

Dr Bougouma Edith Christiane
Pharm., PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène Sécurité-Environnement)
BECqualityculture@gmail.com

Categories: Afrique

Décès de Docteur Jeanne Marie KAMBOU - FERRAND : Faire-part

Wed, 15/01/2025 - 12:00

Les grandes familles KAMBOU, YOUL, FERRAND, OUEDRAOGO, BOULOT, YAMEOGO, PALENFO, DA et POODA, à Gaoua, Sampoli, Barkpéréna, Djikando, Talière, Ouahigouya, Kampti, Côte d'Ivoire et Paris ;
Les familles alliées et amies ;
Les frères et sœurs : François, Tchan, Yvonne, Fatima, Maria, Boléna, Hélène, Yves, Madeleine, Houndité et Dominique ;
Leurs conjoints et conjointes ;
Les enfants : Fabrice et Viviane ;
Les petits enfants, les neveux et nièces ;
La communauté franciscaine au Burkina ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur maman, tante, grande sœur, Belle-sœur et grand-mère,
Docteur Jeanne Marie KAMBOU - FERRAND
Historienne, spécialiste de l'histoire de la conquête coloniale en pays lobi, dans les pays Voltaïques et en Afrique.
Ancien professeur d'histoire à l'Université de Ouagadougou et chercheur associé à l'ORS-TOM (l'Office de la Recherche Scientifique et Technique d'Outre-Mer).
Décès survenu le 12 janvier 2025 à Paris.
Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

Categories: Afrique

Appel d'offre pour le recrutement d'un cabinet de conseils (Assistance juridique, administrative et fiscale organisation)

Wed, 15/01/2025 - 11:30

Avis d'appel d'offres

N°. 011…/Plan Int. /CO/PRBF/SCM/DCD/JAN/FY25

Plan International Burkina Faso invite par la présente les entreprises intéressées, à soumettre des offres techniques et financières dans le cadre de l'objet ci-dessous et selon les modalités définies ci-après.

1) Objet : Appel d'offre pour le recrutement d'un cabinet de conseils (Assistance juridique, administrative et fiscale organisation)

2) Financement : Plan International

3) Eligibilité : L'appel d'offres s'adresse à toute entreprise régulièrement installée, disposant de l'expérience et des capacités requises et qui ne se trouve dans aucune situation d'interdiction de soumissionner (faillite, liquidation, sanctions, etc.)

4) Allotissement : Les prestations sont réparties en seul (1) lot comme suit :]
Lot 1. Appel d'offre pour recrutement d'un cabinet de conseils (Assistance juridique, administrative et fiscale organisation) pour le Bureau de plan Burkina

5) Acquisition du DAO : Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté gratuitement et retiré aux conditions suivantes.
Frais d'acquisition Non applicable
Date, jour et heures

Tous les jours ouvrables, dès le mercredi 15 janvier, de 8h00 heures à 16 heures 00. Se munir d'une clé USB ou d'une adresse électronique pour le retrait des dossiers d'appels d'offre

Adresse(s) de retrait
: Plan International Burkina Faso
Bureau National, Ouagadougou, Zone d'Activités Diverses (ZAD)
Tel +(226) 25 37 87 33 /5/ / 53 21 66 31
Courriel : cobfa.procurement@plan-international.org

6) Mention sur les plis : Aucune soumission ne doit porter l'identification du soumissionnaire, conformément aux dispositions de l'appel d'offres. Seule la mention indiquée doit figurer sur les plis.

7) Dépôt des offres : Date limite 31 janvier 2025
Heure 12 heures 00
Lieu de dépôt Bureau de plan international sis à la ZAD

9) Méthode de sélection : Le(s) marché(s) sera attribué, par lot (en cas d'allotissement), au soumissionnaire ayant satisfait aux conditions de l'appel d'offres et dont l'offre obtiendra la meilleure note ainsi que prévu à la section 6 du dossier d'appel d'offres.

10) Validité des offres : Les offres seront valables pendant une période de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date d'ouverture des plis.

10) Renseignements : Les entreprises qui le désirent peuvent obtenir des éclaircissements sur le Dossier d'Appel d'Offres après une demande écrite (courrier officiel ou courriel) à l'adresse indiquée au point 7 ci-dessus.

RAFIOU ABOUDOU,
DCD-OPERATION

Categories: Afrique

In memoria HADJA SOBGO/OUELOGO RASMATA

Wed, 15/01/2025 - 11:09

« Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons »
Coran, Sourate 2 Verset 126

16 JANVIER 2024 – 16 JANVIER 2025
Voilà (01) an qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui
HADJA SOBGO/OUELOGO RASMATA,
Secrétaire Administrative à la retraite

“Une mère ne meurt jamais vraiment, car son amour demeure gravé dans nos cœurs, ses gestes dans nos souvenirs, et sa lumière guide nos pas à jamais.”
1 an déjà, ta mémoire est toujours vivace dans nos esprits.
Dans nos cœurs mamie, à jamais ❤
El Hadj SOBGO Yemdaogo Issaka, Comptable à la retraite à Ouagadougou, ses enfants et ses petits-enfants ;

Renouvellent leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui leur ont témoigné compassion et soutiens multiformes lors de cette douloureuse circonstance.
En sa mémoire ils invitent tous ceux qui l'ont connu et aimé à avoir une pensée pieuse en ce jour anniversaire.

UNION DE PRIERE !

Categories: Afrique

Avis d'appel à manifestation d'intérêt pour renforcer la base de données de fournisseur

Wed, 15/01/2025 - 11:00

N. 008/Plan Int./CO/PRBF/SCM/DCD/JAN/FY25

Plan International Burkina Faso est une organisation humanitaire international de développement centré sur l'enfant, sans affiliation politique, religieuse ou gouvernementale. La vision de Plan est celle d'un monde juste qui fait avancer les droits des enfants et l'égalité pour les filles. L'ambition de Plan est de voir toutes les filles fortes et engagées pour transformer le monde.

Dans le cadre de l'actualisation pour la période de juillet 2025 à juin 2026 du répertoire de ses potentiels fournisseurs de biens et services (sociétés, établissements, bureaux d'études), dans divers domaines clés de ses opérations, Plan International Burkina Faso lance un avis d'appel à manifestation d'intérêt. Les prestataires et fournisseurs à sélectionner doivent être régulièrement constitues (pour les personnes morales), justifier d'une expérience pertinente ou d'un savoir-faire établi dans leur domaine d'activité ou d'expertise.

L'objet de cette invitation à soumissionner est de solliciter des propositions compétitives pour renforcer la base de données de fournisseur. Le dossier de l'avis a manifestation peut être retiré gratuitement en ligne partir du 15-Janvier-2025 à travers le lien ci-dessous

AVIS IMPORTANT

Le dossier est disponible sur le lien dossier de manifestation d'interet.FY25.docx
1) La date limite de dépôt des offres est fixée au 10-fevrier-2025 à 12h 00. Les fournisseurs qui souhaitent participer au processus de préqualification, devront soumettre leurs offres sous un pli scellé avec la mention : « manifestation d'intérêt : CODE et INTITULE & ZONE…… », les offres sont recevables dans les tous les bureaux de plan Burkina (Bureau pays, bureau de sapouy, Bureau de kaya, Bureau de Koupela, Bureau de Gaoua)

NB : TOUTES LES OFFRES ARRIVÉES APRÈS L'HEURE LIMITE DE DEPOT NE SERONT PAS RECEPTIONNÉES.

RAFIOU ABOUDOU
DCD-Operation
Plan International Burkina Faso

Categories: Afrique

Appel d'offre pour un contrat cadre de services d'hôtellerie, de la restauration et de la location de salle de réunion pour le bureau de plan

Wed, 15/01/2025 - 11:00

Avis d'appel d'offres

N°. 010…/Plan Int./CO/PRBF/SCM/DCD/JAN/FY25
Plan International Burkina Faso invite par la présente les entreprises intéressées, à soumettre des offres techniques et financières dans le cadre de l'objet ci-dessous et selon les modalités définies ci-après.

1) Objet : Appel d'offre pour un contrat cadre de services d'hôtellerie, de la restauration et de la location de salle de réunion pour le bureau de plan

2) Financement : Plan International

3) Eligibilité : L'appel d'offres s'adresse à toute entreprise régulièrement installée, disposant de l'expérience et des capacités requises et qui ne se trouve dans aucune situation d'interdiction de soumissionner (faillite, liquidation, sanctions, etc.)

4) Allotissement : Les prestations sont réparties en seul (1) lot comme suit :]
Lot 1. Appel d'offre pour un contrat cadre de services d'hôtellerie, de la restauration et de la location de salle de réunion pour le bureau de plan

5) Acquisition du DAO : Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté gratuitement et retiré aux conditions suivantes.
Frais d'acquisition Non applicable
Date, jour et heures

Tous les jours ouvrables, dès le mercredi 15 janvier, de 8h00 heures à 16 heures 00. Se munir d'une clé USB ou d'une adresse électronique pour le retrait des dossiers d'appels d'offre

Adresse(s) de retrait
: Plan International Burkina Faso
Bureau National, Ouagadougou, Zone d'Activités Diverses (ZAD)
Tel +(226) 25 37 87 33 /5/ / 53 21 66 31
Courriel : cobfa.procurement@plan-international.org

6) Mention sur les plis : Aucune soumission ne doit porter l'identification du soumissionnaire, conformément aux dispositions de l'appel d'offres. Seule la mention indiquée doit figurer sur les plis.

7) Dépôt des offres : Date limite 5 février 2025
Heure 15 heures 00
Lieu de dépôt Bureau de plan international sis à la ZAD

9) Méthode de sélection : Le(s) marché(s) sera attribué, par lot (en cas d'allotissement), au soumissionnaire ayant satisfait aux conditions de l'appel d'offres et dont l'offre obtiendra la meilleure note ainsi que prévu à la section 6 du dossier d'appel d'offres.

10) Validité des offres : Les offres seront valables pendant une période de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date d'ouverture des plis.

10) Renseignements : Les entreprises qui le désirent peuvent obtenir des éclaircissements sur le Dossier d'Appel d'Offres après une demande écrite (courrier officiel ou courriel) à l'adresse indiquée au point 7 ci-dessus.

RAFIOU ABOUDOU,
DCD-Operation

Categories: Afrique

In memoria Ousmane Jean Marie Sourabié

Wed, 15/01/2025 - 10:00

Elle a du prix aux yeux de l'Éternel, La mort de ceux qui l'aiment.
Psaumes 116:15

La grande famille SOURABIÉ à Ouagadougou,

Les familles alliés KABORÉ, DIOP, TRAORÉ, SOMBIÉ, KINDA, TAPSOBA ;

La veuve Fatoumata Floriane SOURABIÉ / KABORE

Les enfants Yannick, Olivia, Kenneth, et Irma ;

Les petits enfants,

Vous renouvellent leurs remerciements pour les soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 24 janvier 2023 à Ouagadougou de leur regretté époux, père, frère, beau frère, beau père, grand-père et ami.

Ousmane Jean Marie Sourabié

Et vous invitent à vous joindre à eux pour la célébration des funérailles chrétiennes en sa mémoire à Ouagadougou selon le programme suivant :

Vendredi 17 janvier 2025
Veillée de prière à la paroisse Cathédrale de l'Immaculée Conception à 19h00

Samedi 18 janvier 2025
Grande messe à la paroisse Cathédrale de l'Immaculée Conception à 8h00

Union de prières !

Categories: Afrique

In Memoriam Mme COMPAORE/ILBOUDO Jeanne

Wed, 15/01/2025 - 10:00

FAIRE PART

Sa Majesté le Naaba BOULGA de Dayongo
Les grandes familles
COMPAORE, NIKIEMA, KAFANDO, ILBOUDO, KISBEOGO, KABORE, OUIDI et SIMPORE à Dayongo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France et États-Unis.
Les belles familles
Sa majesté le Naaba SAAGA de Dapélogo
Les familles ILBOUDO, ZONGO, NABOLE, COMPAORE, SANKIMA, OUEDRAOGO, TAPSOBA et BEMBAMBA à Dapélogo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Etats-Unis, Allemagne, et Silmiougou.
Mme BIKIENGA / ILBOUDO Blandine, ses frères et sœurs, Edouard, Martine, Léonard, Laurentine, Victor,
Les familles TAPSOBA et alliés à Ouagadougou, Garango et Abidjan (RCI)

Le Veuf
COMPAORE Joanny, professeur à la retraite à la cité 1200 logements

Les enfants
COMPAORE W. Judicaël Aymar, Médecin en service au CHU Gabriel Montpied (France)
COMPAORE Galyam Jutar Arnaud, Ingénieur en Electronique aux USA
COMPAORE Juvincio Armel Naaty, Ingénieur en Génie Environnement aux USA
COMPAORE T. Jessy Amaelle, étudiante en santé publique en France

Les oncles, tantes et cousins
Le Doyen COMPAORE T. Albert, Catéchiste à la retraite à Dayongo,
Le Yaag Naaba de Dayongo, et leurs frères et sœurs,
COMPAORE Emmanuel, attaché de santé à la retraite à Bobo-Dioulasso, ses frères et sœurs
COMPAORE Léon, Commissaire de police à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE François, professeur à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE Pierre (Pierre Location) à Ouagadougou, ses frères et sœurs
COMPAORE Étienne, adjudant-chef major à la retraite à Ouagadougou, ses frères et sœurs
Madame NANA / COMPAORE Delphine au secteur 28 de Ouagadougou, et ses enfants

Les petits fils
COMPAORE Ael, Jill, Johan

Vous réitèrent leurs remerciements et leurs reconnaissances pour les soutiens multiformes et le réconfort manifestés à leur endroit, lors du rappel à Dieu de leur fille, mère, sœur, belle-mère, et grand-mère

COMPAORE/ILBOUDO Jeanne
Précédemment professeur à la retraite

Ils vous convient à vous unir d'intentions, aux célébrations tenant lieu de funérailles chrétiennes à la paroisse Saint Camille de Dagnoë les 17 et 18 Janvier 2025.

Vendredi 17 Janvier 2025 à 10 heures : Bénédiction de la tombe au cimetière Municipal de Goughin ;
Vendredi 17 Janvier 2025 à 20 heures : veillée de prières à l'Église Paroissiale Saint Camille de Dagnoë
Samedi 18 Janvier 2025 à 8 heures : Messe à l'Église Paroissiale Saint Camille de Dagnoë.

« Nul ne disparait lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs

Categories: Afrique

Décès de GOULLA Yirignan Marc : Remerciements

Wed, 15/01/2025 - 09:30

• La grande famille GOULLA, à Wanda, Zabré, Ouagadougou, Koupéla, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, France, Italie ;
• ⁠la grande famille YARA, à Gassougou, Zabré, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dakar ;
• ⁠la grande famille BANSE, à Doûn, Zabré, Tenkodogo, Ouagadougou, Abidjan, Rome, New York ;
• ⁠les familles ZINSONI, OUEDRAOGO, NIANKINI, COMPAORÉ GAMBO ;
• ⁠Les familles alliées, ZOURE en France et à Ouagadougou, GARICHI en France, SOSSOU à Dakar et au Benin ;

• ⁠Sa Majesté Naba Kougri de ZABRÉ ;
• ⁠Le Chef de WANDA ;
• ⁠Le Chef de DOÛN, le chef de Gassougou ;
• ⁠GOULLA Yirguim, GOULLA Parbouré ;

GOULLA Gobissa, Le Widnaaba de Wanda, BANSE Bouza à Doûn, M. BANSE Ambroise, M. KERE PAUL, M. YARA SAMUEL, Pr. BALIMA Théophile, Excellence BALIMA RAYMOND, Pr. BOUSSIM Joseph, M. YABRE Zinguim, Maître Fidel Louré ;

• ⁠Les frères et sœurs, les nièces, neveux, les petits enfants, les arrières petits-enfants ;
• ⁠La veuve GOULLA/ BANSE Christiane et ses enfants : Chantal, Jacques, Jean Claude, Alice, Sonia.

Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 30 octobre 2023 de leur bien aimé GOULLA Yirignan Marc, vous renouvellent leur reconnaissance ainsi que leurs remerciements et vous prient de bien vouloir vous unir à eux par la pensée et les prières à l'occasion des funérailles chrétiennes du défunt.

Ils vous convient à la veillée de prière et à la grande messe des funérailles chrétiennes qui auront lieu au BURKINA FASO, à l'église Sainte Thérèse de ZABRÉ selon le programme suivant :

17 janvier 2025 veillée à l'église de ZABRÉ à 20h ;

18 janvier 2025 messe de requiem à l'église de ZABRÉ à 8h30.

Union de prière !

Categories: Afrique

Funérailles chrétiennes du Dr COULIDIATI Urbain Ibrahim : Remerciements et faire part

Wed, 15/01/2025 - 08:30

Les familles COULIDIATI et alliées expriment leur profonde gratitude pour les marques de soutien et de réconfort reçues à l'occasion du rappel à Dieu, survenu le 30 juin 2024 à Ouagadougou, de Dr COULIDIATI Urbain Ibrahim.

Les familles vous informent de l'organisation de la grande messe de requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes pour notre cher regretté et vous invitent à vous joindre à elles dans la prière à cette occasion, selon le programme suivant :

Vendredi 17 janvier 2025 à 20 h 00 : Veillée de prière
Samedi 18 janvier 2025 à 8 h 00 : Grande messe de requiem
Lieu : Paroisse Saint Guillaume de Tanghin
Que Dieu multiplie ses bénédictions en récompense de vos bienfaits.

Union de prières

Categories: Afrique

Burkina/Action humanitaire : Diffusion d'une charte pour prendre en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées

Tue, 14/01/2025 - 23:31

Le ministère de l'Action humanitaire et de la Solidarité nationale, avec l'appui technique et financier de l'ONG Humanité et Inclusion (HI), a organisé, ce mardi 14 janvier 2024, un atelier de diffusion de la charte pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire. Ce document servira de boussole pour tous les acteurs du domaine humanitaire et contribuera à la création de condition d'une meilleure coordination en vue d'assurer l'efficacité des actions humanitaires entreprises par le Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le Recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) de 2019 a dénombré 184 975 personnes handicapées avec un peu plus de femmes (93 747) que d'hommes (87 209) représentant un taux de 1,1 % de la population nationale. Ces personnes déjà marginalisées en temps normal, voient leurs besoins s'amplifier dans le contexte de crise sécuritaire et humanitaire que connaît le pays depuis plusieurs années. Elles sont plus exposées aux violences psychologiques et physiques du fait de leurs vulnérabilités et incapacités.
L'ONG Humanité & inclusion (HI), en vue de créer de meilleures conditions de coordination des actions humanitaires, a initié avec l'International Disability Alliance (IDA), la charte, pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire, qui a été endossée le 31 août 2023 par le Burkina Faso.

Le SP/COMUD Handicap est aussi heureux de cette diffusion (1er à partir de la gauche)

L'heure est maintenant à sa diffusion à travers des séries d'ateliers. L'objectif étant de permettre aux acteurs humanitaires de connaître son contenu, sa portée, et comment l'utiliser. Selon le responsable pays de HI au Burkina Faso, Aboubakar Innocent, le présent atelier de diffusion de la charte se tient dans un contexte marqué par d'importants défis humanitaires.

Le responsable pays de HI a indiqué que la charte est un document juridique non contraignant

M. Innocent a indiqué que cette charte est un instrument juridique qui n'a pas de valeur contraignante pour le pays. « Elle doit nous permettre d'encadrer les actions en matière d'inclusion. Il s'agit de faire participer les personnes handicapées ou les organisations de personnes handicapées dans toutes les activités les concernant dans le cadre de l'action humanitaire, de faire en sorte qu'elles aient accès aux services offerts, qu'il n'y ait pas de discrimination à leur égard dans le cadre de l'action humanitaire », a-t-il expliqué.

De la plus-value

Pour Lassimane Kounikorgho du SP/COMUD Handicap, cette activité vaut son pesant d'or. « Cette activité est d'un grand intérêt pour nous d'autant plus que pour la signature de la charte, nous avions engagé les démarches ensemble avec HI depuis 2018. En 2023 nous avons pu aboutir à la signature de la charte par le Burkina Faso », a-t-il fait savoir. Une fois la charte signée, a-t-il poursuivi, il est de bon ton de procéder à sa diffusion et de travailler à ce que tous les acteurs humanitaires, toutes les personnes handicapées, toute la population de façon générale, puissent la connaître. « C'est vrai qu'il y a eu déjà des actions de diffusion à travers d'autres canaux, mais celle-là est très importante parce qu'elle réunit tous les acteurs de l'action humanitaire. Cela va leur permettre de prendre en compte les besoins spécifiques des Burkinabè dans leurs interventions humanitaires », a-t-il terminé.

Les participants à cet atelier de diffusion ont posé pour la postérité

Cet atelier de diffusion a été présidé par la ministre en charge de l'action humanitaire, représentée par sa chargée de mission Kadidiata Dembélé. A l'écouter, cette diffusion permettra de mettre en emphase les personnes handicapées dans l'action humanitaire. « Ce document va permettre aux différents acteurs intervenant dans le domaine humanitaire, de mettre en priorité ces dernières dans toutes leurs actions », a-t-elle rappelé avant de mentionner que l'apport du ministère a été conséquent dans l'élaboration de la charte. Mme Dembélé est convaincue que face à la situation humanitaire que connaît le pays, la diffusion et la mise en œuvre de la charte pour l'inclusion des personnes handicapées dans l'action humanitaire, apportera une réponse renforcée et adaptée aux actions.

La représentante du ministre en charge de l'action humanitaire est convaincue que cette charte va apporter une plus-value

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Marciano Bella : L'étoile montante du rap et du slam burkinabè

Tue, 14/01/2025 - 23:30

Marciano Bella, de son vrai nom Marcia Christina Ouédraogo, incarne la jeune génération d'artistes burkinabè audacieuse et inspirée. Privée de son père, tombé en mission alors qu'elle n'avait que 5 ans, Marciano Bella a transformé la douleur en une force qui illumine son parcours. Entre ses études en anglais et sa passion pour le rap et le slam, cette jeune artiste burkinabè s'impose comme un modèle de résilience et de courage. Portée par sa foi et les valeurs transmises par sa mère, elle invite les femmes à rester déterminées, sereines et fidèles à leurs convictions face aux défis, en affirmant : « Avec la foi en Dieu et la persévérance, nous finissons toujours par réussir ».

À travers sa foi inébranlable et ses textes profonds, Marciano Bella livre des messages de résilience et d'espoir. Son histoire est porteuse de valeurs et de conseils pour les femmes aspirant à suivre leurs rêves. « J'ai choisi d'étudier l'anglais pour chanter dans cette langue », affirme Bella, convaincue que la maîtrise de l'anglais élargira sa portée artistique. Son amour pour la musique remonte à son enfance, et son talent est bien apprécié par sa communauté religieuse. « Il m'est déjà arrivé de rapper le Psaume 93 en anglais dans mon église, et cela a été très bien accueilli », confie-t-elle.

Une artiste résolument chrétienne et engagée

Soutenue par sa famille, Marciano Bella reste profondément attachée aux valeurs chrétiennes. Ce fondement l'aide à traverser les épreuves inhérentes au milieu artistique. Elle encourage les jeunes femmes à persévérer dans leur passion, tout en restant fermes face aux pressions et aux influences négatives. « Avec la foi en Dieu et la persévérance, nous finissons toujours par réussir. Tous ceux qui ont abouti au succès ont dû traverser des épreuves », témoigne-t-elle.

Après sa licence, Bella espère enseigner l'anglais tout en travaillant à réaliser ses ambitions musicales

Des épreuves surmontées avec force et résilience

Orpheline de père depuis l'âge de 5 ans, Bella a grandi avec sa mère comme pilier. Son père, membre des Forces de défense et de sécurité (FDS), a perdu la vie en mission. Cette perte a marqué profondément Bella, mais elle s'en est servie comme moteur pour avancer. Elle a très tôt pris l'habitude de cumuler petits boulots et études pour alléger les charges familiales. « Ma mère est ma plus grande source d'inspiration. Malgré tout, elle s'est battue pour nous offrir un avenir meilleur », explique-t-elle avec émotion.

Une musique nourrie par l'expérience et l'engagement

Les épreuves de la vie, la solitude, et les maux de la société constituent des sources d'inspiration pour Bella. En 2024, elle collabore avec le rappeur burkinabè Kas Boven pour produire une chanson en soutien aux FDS et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Cette chanson rend hommage au courage de ces héros qui défendent la nation avec abnégation.
Son titre phare, « My love for you is never die » (Mon amour pour toi ne mourra jamais), dédié à sa mère, est un condensé d'émotions et de gratitude. Ce morceau, composé dès sa première année universitaire, témoigne de son admiration pour celle qui est son pilier.

C'était à un évènement avec la communauté anglophone au parc urbain Bangr-wéogo, le 15 mai 2023

Un avenir prometteur

Bella nourrit de grandes ambitions, notamment celle de se hisser au rang d'artistes emblématiques comme Smarty, Eminem ou Nicki Minaj. Inspirée par la vitesse d'exécution d'Eminem, elle aspire à perfectionner son style. « J'envisage de sortir mon tout premier album après l'obtention de ma licence », révèle-t-elle.
En parallèle de ses études, Bella participe activement à des initiatives culturelles. En mai 2024, elle a rejoint le Club des amis et des universités de l'UNESCO, qui lui a permis de développer davantage de compétences dans son style musical. Lors d'une récente édition tenue au Bénin, elle a échangé avec des artistes anglophones et francophones d'Afrique, enrichissant ainsi son univers artistique.

« Je ne voudrais jamais échanger ma dignité pour juste me retrouver au piédestal », affirme Bella

Un équilibre entre passion et vie personnelle

Bella mène une vie équilibrée entre musique et études. « Je profite de mes heures de pause pour écrire et composer mes morceaux », explique-t-elle. En dehors de la musique, elle s'adonne au sport pour se maintenir en forme et trouve réconfort dans le plat traditionnel du tô accompagné de babenda.
Cette jeune femme ambitieuse, enracinée dans ses valeurs et son amour pour l'art, est une source d'inspiration pour la jeunesse burkinabè. Avec son talent et sa persévérance, Marciano Bella est en passe de devenir une figure incontournable du rap et du slam au Burkina Faso et au-delà.

Hamed Nanéma
Crédit photos : Auguste Paré
Lefaso.net

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Burkina : Enfin l'exhumation de l'Institut des peuples noirs ?

Tue, 14/01/2025 - 23:25

L'Institut des peuples noirs (IPN) dont la création officielle a été actée au cours d'un symposium international en 1986, a suscité bien d'espoirs à travers le monde, surtout le continent africain. Malheureusement, il a sombré dans un coma profond, après la mort de son géniteur, le Président du Conseil national de la Révolution, le capitaine Thomas Sankara. Cet institut va-t-il enfin renaître de ses cendres ? C'est la question que beaucoup de gens se posent aujourd'hui, après l'annonce du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré de lui redonner vie.

Dans son message à la Nation du 31 décembre 2024, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a dit ceci : « Notre diplomatie rayonne et nous poursuivrons notre démarche pour qu'elle puisse être encore plus forte et que les représentations du Burkina Faso à l'extérieur puissent prendre en compte notre diaspora et aussi prendre en compte tous les amis du Burkina Faso qui souhaitent visiter le Burkina Faso, participer au développement du Burkina Faso. C'est dans ce sens que nous serons un exemple de souveraineté, un exemple de dignité et une fierté à travers l'Afrique et à travers tout le monde entier. L'Institut des Peuples Noirs (IPN) devra être un tremplin pour attirer au Burkina Faso tous les Noirs du monde entier qui viendront se ressourcer, revoir les cultures et pouvoir apprendre de nos cultures, les moderniser pour faire développer notre Patrie. Un bâtiment sera érigé au niveau du musée pour prendre en compte certains aspects de notre culture pour que l'institut puisse se baser sur ces valeurs-là et enseigner au monde entier ce que c'est que le peuple noir, ce que c'est que l'Afrique. »

Voilà de quoi ressusciter un rêve brisé du président Noël Isidore Thomas Sankara pour en faire, nous l'espérons, une réalité vivante et pérenne. Pour mémoire, ce projet d'institut lui tenait vraiment à cœur. Malheureusement, le président Sankara est parti de façon brutale et atroce, emporté pas ses bourreaux, sans voir en la réalisation de l'IPN, le bout du tunnel. Même si cet institut a connu une sorte de renaissance en 2020, suite à une décision du gouvernement d'alors de mettre en place un secrétariat technique pour lui donner une chance de visibilité, il n'a pas vécu l'envergure escomptée.

Frappé depuis sa création, d'une certaine léthargie, en partie à cause d'une certaine hostilité à l'échelle internationale à son égard, ce brillant projet mérite aujourd'hui une exhumation de sauvetage. Et c'est ce à quoi le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré entend s'investir dans l'espoir et l'espérance de redonner à l'IPN ses lettres de noblesse. L'acte à poser est donc à apprécier et à saluer à sa juste valeur, en mémoire non seulement du président du Conseil national de la révolution, le capitaine Sankara mais aussi et surtout en faveur et dans l'intérêt du monde entier.

L'IPN tel que le concevait le président Sankara

Dans le rétroviseur de l'histoire, il vous souviendra que le Président du Faso, le capitaine Thomas Sankara tenait beaucoup à la réalisation de l'Institut des peuples noirs (IPN). Pourquoi ? Sa réponse est sans équivoque : « Il nous faut cet institut pour que tous les hommes, Noirs, Blancs ou de tout autre couleur, y viennent pour connaître ce que l'homme noir lui aussi apporte à l'humanité. Cet institut sera pour tous et permettra à chacun de venir témoigner de ce que l'homme noir a fait hier, de ce qu'il fait aujourd'hui et de ce qu'il fera demain. On parle souvent des grandes civilisations en oubliant le Noir et c'est ce qu'il faut réparer. Sans les Noirs d'Afrique, la France ou l'Angleterre seraient aujourd'hui des colonies d'Hitler ! Et pourtant, on ne veut pas leur reconnaître leur mérite. On parle de musique comme si le Noir n'a rien apporté à la musique universelle. Extrayez de la musique la part de l'homme noir, et il ne reste plus que quelques bourdonnements qui ne réussissent plus à faire vibrer un homme car le rythme c'est d'abord nous. Dans tous les domaines, le Noir a apporté sa part et l'IPN doit contribuer à faire connaître cette part. Cet institut n'a pas une coloration raciste car son objectif est de connaître pour mieux participer. Lorsqu'il sera ouvert, les hommes de toute couleur qui ont quelque-chose à apporter, seront conviés… Nous avons à communiquer, communiquer pour balayer nos différences, communiquer pour nous permettre de nous accepter mutuellement… Voilà notre vision de cet Institut des peuples noirs ! Nous connaître pour mieux participer. Mais il ne faut certainement pas donner à cet institut une coloration raciste… Nous souhaitons que cet institut puisse réussir et faire en sorte que demain il n'y ait plus qu'une seule couleur dans le monde entier… Et lorsque nous aurons fusionné toutes les couleurs, on sortira quelque-chose de différent mais peut-être de très beau » .

Pour le président Sankara, « L'IPN se veut un centre d'importance et d'intérêt. Et ce centre vise à la régénérescence dynamique et positive de la culture africaine noire, démarquée des visions sentimentalistes, contemplatives et exclusivement philosophiques des tenants de la négritude. Nous ne voulons pas contempler l'homme noir, mais au contraire, lui montrer qu'il recèle en lui des valeurs utiles à l'émancipation de son peuple et concourant également à l'affermissement de l'amitié entre tous les peuples. Car il faut comprendre la création de ce centre non pas comme une attitude raciste, à rebours, mais comme un moyen d'insérer le peuple noir dans le concert de l'humanité en apportant sa touche. C'est pourquoi nous ne manquons pas de souligner qu'à ce centre travailleront des Noirs d'Afrique et d'ailleurs, mais également des non-Noirs qui voudraient venir parler de la sensibilité de l'homme noir, de ce qu'ils savent ou de ce qu'ils attendent de ce dernier. Nous voudrions que notre idée ne soit pas confondue avec celle, déjà entendue, réclamant le regroupement des Etats d'Afrique noire, et ce, par opposition avec les Etats d'Afrique blanche, notamment les Arabes. Notre idée n'a rien à voir avec celle-là et même mieux, nous disons que nous ne voyons pas l'intérêt d'un regroupement des Etats d'Afrique noire car nous y appréhendons le danger d'une nouvelle balkanisation au profit de l'impérialisme. Nous nous garderons pour notre part de faire de notre centre une institution exclusive et sectaire. Par conséquent, les intellectuels arabes, d'Afrique surtout, seront les bienvenus dans ce centre. L'Histoire passée et présente de nos peuples inclut la partie arabe, et on ne peut parler des peuples africains, sans parler des Arabes » .

Les peuples noirs appelés à assumer leur propre histoire et à contribuer à la civilisation de l'universel

Dans son allocution à l'ouverture du symposium international sur la création de l'IPN, le 21 avril 1986, à la salle de conférence de la Communauté économique ouest-africaine (CEAO), le Président Sankara justifie mieux la pertinence de cet institut en ces termes : « Partis de nos continents, de nos pays, de nos îles respectives, nous avons accepté de nous réunir aujourd'hui à Ouagadougou, capitale de la terre libre du Burkina Faso pour une cause, un but qui peut-être fera enfin souffler sur nos têtes, sur leurs têtes, sur ceux comme disait Aimé Césaire 'qui n'ont jamais inventé ni la poudre ni la boussole…'', mais qui connaissent bien les tréfonds de la souffrance, le vent de l'espoir.

En effet, aujourd'hui nous nous sommes réunis pour essayer ensemble, sans exclusive, de réfléchir sur l'idée, sur le projet de création d'un Institut des peuples noirs. Projet audacieux ; pari redoutable, on s'en doute !
Quand il nous est venu à l'idée la création d'un cadre de rencontre de tous les peuples noirs de cette planète, nous ne nous sommes pas une minute, mépris de la hardiesse de la tâche. Mais nous avions aussi à cœur et à l'esprit comme un leitmotiv le slogan de nos plus jeunes militants, les pionniers ‘'Oser lutter, savoir vaincre.'' Alors nous avions vu que nous pouvions arracher des montagnes pour qu'enfin, tous les peuples noirs du monde puissent enfin se connaître dans un cadre, un lieu où se ressourcer.

Il était à notre sens devenu impérieux pour que devant l'histoire, les Peuples noirs, l'Afrique et ce qu'on appelle la diaspora noire, répondent tous ensemble à cette question – et c'est à mon avis cette question-là - qui fonde l'IPN et sa mission : qu'est-ce que les peuples noirs ont fait, peuvent et doivent encore faire pour assumer leur propre histoire et contribuer par cela à la civilisation de l'universel ?

En effet, que sommes-nous pour nous-mêmes Noirs et pour les autres ? Le cliché est tout tiré : Peuple de souffrances, Peuple de brimades et d'humiliations, Peuple qui vit encore l'éclatement intérieur de sa personnalité du fait de l'outrage qui fêle sa conscience d'être humain, du fait de la malédiction, de la pigmentation à jamais noire de sa peau.

C'est ainsi que nous entendons que les peuples noirs concernés qui sont en Afrique ou qui en sont partis ont une origine commune, un fond commun que constitue pour eux le patrimoine culturel d'origine vers lequel les ramène leurs luttes contre l'esclavage, contre la colonisation, contre l'apartheid, pour les droits civiques, pour l'indépendance politique et économique…

Mais aujourd'hui, et je m'adresse tout particulièrement à vous Messieurs les invités, honorables séminaristes, les peuples noirs vous regardent. Le monde entier est tourné vers vous, vers le symposium pour lequel vous êtes venus souvent de si loin. Car l'histoire enfin donne raison aux peuples noirs de s'organiser et de développer autour d'initiatives communes déjà existantes, tant en Afrique-mère que dans les pays de la diaspora, leur solidarité active. C'est dans ce cadre que l'Institut des Peuples Noirs devrait être dans la conscience des peuples noirs géographiquement dispersés dans un espace éclaté, un symbole réunificateur, le symbole de leur volonté commune à préserver leurs identités culturelles, leurs génies créateurs et leur dignité.

C'est pourquoi, l'Institut des peuples noirs ne sera pas clos, ni sur lui-même, ni sur son objet, c'est-à-dire les peuples noirs. Il sera ouvert aux autres peuples. C'est la condition primordiale pour les peuples noirs de réapprécier leur patrimoine historique, de redéfinir leur identité totale dans le monde contemporain. L'Institut des peuples noirs, ses objectifs, ce sera à notre sens toujours s'affirmer et participer au dialogue des cultures, c'est pour nous la compréhension entre les peuples quelle que soit leur couleur.

Confiant en ces réflexions riches et fructueuses qui se dégageront de vos travaux au cours de votre symposium que je souhaite franc et loyal, Messieurs les invités, honorables séminaristes, il importe que jamais ne quitte les esprits que l'œuf qui devait éclore doit être le creuset de rencontre, d'échange et de coopération loyale entre les peuples du monde entier.

Pour ce faire, vous devez, au cours de vos présentes assises, vous départir de l'enthousiasme et de la passion qui découvriraient toutes les bonnes causes et intentions du projet. Vous devriez vous inspirer plutôt de prudence, de précautions pour ne tenir compte que des intérêts des peuples noirs et des autres peuples pour l'Institut des peuples noirs, pour ses préfigurations qui doivent nécessairement être adossées à des principes et orientations formulés, consentis et acceptés par le plus grand nombre possible. Messieurs les invités, honorables séminaristes, le Burkina Faso n'est que l'humble initiateur d'un projet, d'une idée collective avant tout démocratique, voire universelle, par conséquent dénationalisée, dépersonnalisée pour devenir le cheval de bataille de tous ceux qui ont de tout temps entretenu, par quelque moyen que ce soit, l'espoir de voir l'unité culturelle des peuples noirs à travers un cadre de réflexion commune. A cela, il conviendrait de rendre hommage aux martyrs, aux combats politiques, artistiques, scientifiques, littéraires de tous ceux qui ont cru, croient à l'avènement de la ‘'civilisation de l'universel'' c'est-à-dire à l'amour et à la solidarité.

C'est à cette réflexion que vous êtes conviés, vous qui avez accepté, malgré les distances, malgré les emplois de temps très souvent chargés, d'apporter votre inestimable concours -j'en suis d'ores et déjà persuadé- à l'édification d'un idéal commun… » .

Les conclusions du symposium de Ouagadougou en rappel

De la résolution générale issue de ce symposium international tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) du 20 au 26 avril 1986, sous la direction du Professeur Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l'OUA (décédé le 11 avril 2020, de suite d'AVC, à l'Hôpital américaine de Paris, Neuilly-sur-Seine, France), les participants : « convaincus de la nécessité d'établir un programme d'échanges et de coopération entre les peuples noirs d'une part et entre les peuples noirs et les autres peuples du monde d'autre part, (…) saluent l'initiative prise par le Capitaine Thomas Sankara, Président du Conseil national de la révolution, Président du Faso, d'organiser cet important symposium ».

Ils « affirment qu'il est opportun de créer un Institut des peuples noirs (IPN), symbole réunificateur, symbole de la volonté commune des peuples noirs de préserver leur identité culturelle, leur génie et leur dignité ». Par ailleurs, ils ont demandé au Capitaine Sankara, de prendre, en relation avec le Comité scientifique international que le symposium a mis en place, « les mesures nécessaires à réunir dès que possible l'Assemblée constitutive de l'Institut des peuples noirs ».

Cette assemblée constitutive de l'IPN s'est effectivement tenue à Ouagadougou du 7 au 10 avril 1990, sous l'ère du Capitaine Blaise Compaoré, devenu alors Président du Faso. Elle s'est tenue sans le Capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987. Mais le constat aujourd'hui est que le projet n'a pas survécu après la mort de son géniteur ! On peut alors se demander si finalement, et comme certains esprits le croient et le font croire, « l'Afrique n'est-elle pas maudite ? ». Peut-être que comme le relève le Professeur Laurent Bado, enseignant-consultant qui a réalisé un audit organisationnel de l'IPN en mai 1997, « Elle (l'Afrique) s'oublie et est oubliée ». Mais qu'à cela ne tienne, renchérit le Pr Bado, « l'Afrique, berceau de l'humanité et de la première grande civilisation de l'histoire (civilisation égyptienne) doit retrouver et recouvrer son passé pour gérer le présent et baliser son avenir » .

Une œuvre gigantesque qui requiert la contribution de tous les peuples

En s'engageant dans la voie de redonner vie à l'Institut des peuples noirs, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré se fait donc le continuateur de cette œuvre gigantesque du président Sankara dont la dynamique a été brisée par son assassinat le 15 octobre 1987. Le défi est lourd à relever certes, mais l'espoir reste permis au regard de l'esprit d'engagement et de détermination, d'organisation et de méthode, reconnu au capitaine Ibrahim Traoré dans la gestion des grandes œuvres, au bénéfice non seulement des peuples noirs, mais de l'humanité entière. C'est donc dire que le combat pour l'exhumation et la vie rayonnante de cet institut ne doit pas reposer sur les seules épaules du capitaine Ibrahim Traoré.

La contribution de tous les peuples du monde est par conséquent attendu, afin qu'ils puissent enfin se connaître et se reconnaître dans un cadre, un lieu où se ressourcer avec les valeurs et le génie des peuples noirs. Mais faut-il le rappeler avec insistance, la création de l'IPN n'a pas pour vocation d'opposer un peuple à un autre, une couleur à une autre, encore moins une civilisation à une autre. Il s'agit pour l'IPN d'assurer une différence fondamentale, une différence fondée non pas sur la couleur de la peau mais sur les disparités culturelles et artistiques, historiques et philosophiques, dans la complémentarité réciproque avec les autres peuples de notre planète.

Sita Tarbagdo (Collaborateur)
Lefaso.net

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Burkina/ Justice : L'opération « casiers vides » débute le 20 janvier dans plusieurs mairies et salles de la ville de Ouagadougou

Tue, 14/01/2025 - 23:20

La tenue d'une opération spéciale dénommée « Casiers vides », avait été annoncée le 10 janvier dernier par le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga I, Blaise Bazié. Cette opération va débuter le 20 janvier 2024, à Ouagadougou à partir de 8h au Tribunal de grande instance Ouaga I mais aussi dans plusieurs autres mairies des arrondissements et salles de la ville. Il s'agit des mairies des arrondissements 2,3,4 et 5 et des salles du conseil économique et social.

Les audiences vont se dérouler du 20 au 30 janvier 2025. Près de 2000 dossiers vont être évacués au cours de ces 10 jours de jugement. Les audiences sont délocalisées pour permettre une célérité dans le traitement des dossiers, avait expliqué le procureur Bazié au cours de sa conférence de presse. Aussi, il a noté que cette démarche vise à rapprocher la justice des justiciables et à remplir sa fonction pédagogique.

Les prévenus sont poursuivis pour plusieurs infractions dont abus de confiance, homicide involontaire, diffamation et injures publiques, dégradation volontaire des biens mobiliers, et escroquerie.

Lefaso.net

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FESPACO 2025 : Les internautes partagent leurs idées pour un festival réussi

Tue, 14/01/2025 - 23:15

À l'orée de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 22 février au 1er mars 2025, Lefaso.net a lancé un sondage sur sa page Facebook pour recueillir les suggestions des internautes en vue d'améliorer l'organisation de cet événement culturel emblématique. Les commentaires révèlent un enthousiasme certain, mais également des propositions concrètes pour rehausser la qualité du festival.

De l'amélioration des infrastructures à une meilleure accessibilité des films, en passant par des initiatives éducatives et environnementales, les commentaires des internautes sur le FESPACO mettent en lumière un profond désir de voir le festival évoluer pour répondre aux attentes du public et renforcer son rayonnement international.

Mettre le cinéma à la portée de tous

Moussa Yodaa suggère de projeter sur la télévision nationale le film primé à l'Étalon d'or de Yennenga dès la nuit de la clôture. « C'est notre FESPACO et tous les Burkinabè doivent voir ce film », affirme-t-il, soulignant l'importance de démocratiser l'accès aux œuvres primées.
Abdoul Rachide Natayen va dans le même sens en proposant de rendre les films disponibles en ligne, via une plateforme numérique payante. Cette initiative permet de toucher un public plus large, y compris en dehors des salles de projection traditionnelles.

Amélioration de l'organisation et de l'infrastructure

Plusieurs internautes, dont Burkinabè Concrèt, insistent sur la propreté et l'embellissement des lieux du festival. Cheick Ibrahim Ouédraogo propose d'étendre cette démarche à un rayon de 200 mètres autour du siège du FESPACO, tout en suggérant de collaborer avec la mairie pour peindre et nettoyer les espaces publics.
Un autre point soulevé par Cheick Ibrahim Ouédraogo concerne le bâtiment inachevé situé en face de l'aéroport de Ouagadougou. Il propose de travailler avec le propriétaire pour habiller la structure, offrant ainsi une meilleure première impression aux visiteurs étrangers.

Implication des acteurs et des régions

Ben Oumar Zala plaide pour une approche plus inclusive et participative. Il propose notamment d'impliquer les experts du domaine (enseignants, chercheurs, techniciens du cinéma, etc.), et de décentraliser l'organisation avec des « mini-FESPACO » dans les régions. À cela s'ajoutent l'initiation des enfants et des étudiants à la cinématographie à travers des espaces dédiés et des compétitions scolaires.
Josué Roamba abonde dans le même sens, suggérant de décentraliser l'événement dans des villes comme Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Dori. Cette initiative permettra à un plus grand nombre de Burkinabè de participer au festival.

Promouvoir le cinéma africain et son financement

Ousmane Ouédraogo appelle à organiser un panel avec des experts internationaux pour discuter du financement du cinéma africain et burkinabè, dans l'objectif de bâtir une véritable industrie cinématographique.
Dans le même esprit, "LE Geste qui SAUVE" propose d'augmenter les récompenses financières des films primés, jugeant les montants actuels insuffisants par rapport aux coûts de production.

Environnement et sensibilisation

Laurence Ouédraogo propose de créer un prix dédié au film mettant en avant la protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques. Elle suggère également d'installer des poubelles et d'inclure des messages de sensibilisation dans les différentes activités du festival.

Transparence et valorisation du public

Issoufoi Batiana insiste sur la nécessité de réinstaurer le prix du public et de publier à l'avance les critères de sélection pour l'Étalon de Yennenga. Selon lui, cela renforcerait la transparence et l'adhésion du public aux résultats.
Ces propositions, riches et variées, témoignent de l'engagement des Burkinabè et des cinéphiles à faire du FESPACO un rendez-vous toujours plus inclusif, innovant et prestigieux. En intégrant ces idées, l'organisation pourrait non seulement répondre aux attentes du public, mais aussi consolider l'identité du festival comme un véritable moteur de la culture africaine. Le FESPACO, au-delà d'un simple événement, reste une véritable opportunité de célébrer le génie créatif africain tout en projetant le Burkina Faso au-devant de la scène internationale.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Burkina/Loi de finances 2025 : La Maison de l'entreprise outille les chefs d'entreprises sur les innovations et modifications fiscales

Tue, 14/01/2025 - 23:10

En vue d'informer et de sensibiliser les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances 2025, la Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) à travers son Centre d'information juridique des affaires (CIJA) et ses partenaires organisent deux rencontres d'information, à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. La rencontre de Ouagadougou a eu lieu ce mardi 14 janvier 2025 et a mobilisé des centaines de participants, membres ou non de la MEBF.

La Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) en collaboration avec la Direction générale des impôts (DGI) et l'Association professionnelle des experts et conseils fiscaux (APECF), organise depuis plusieurs années des rencontres d'information à l'endroit des opérateurs économiques sur les Lois de finances nouvellement adoptées par l'Assemblée législative de transition (ALT). Pour cette nouvelle année 2025, la MEBF entend respecter ses engagements en organisant une rencontre d'information au profit du monde des affaires, afin de permettre à ses acteurs de prendre connaissance du contenu de la Loi de finances qui s'intéresse à la fiscalité des entreprises.

C'est dans cette optique qu'elle organise ces deux rencontres d'information à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, sur le thème : « les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances, gestion 2025 ». Ces rencontres ont pour objectif d'informer et de sensibiliser les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales de la Loi de finances, gestion 2025.

La communication était centrée sur les nouvelles mesures fiscales de la loi de finances, gestion 2025

De façon spécifique, il s'agit à travers une communication interactive, de présenter les innovations et les modifications fiscales apportées par la Loi de finances, gestion 2025, d'exposer les implications de ces innovations et modifications sur la fiscalité des entreprises, à travers un jeu d'échanges entre les communicateurs, de permettre aux chefs d'entreprises de connaître les exigences et les opportunités liées à la nouvelle Loi de finances, de donner l'opportunité aux participants d'échanger avec les experts fiscaux, etc.
Cette causerie économique de Ouagadougou a été animée notamment par Lassina Traoré, chef du service de la législation à la DGI. Il s'est attardé sur les nouvelles mesures fiscales de la loi de finances 2025, notamment les mesures visant à élargir l'assiette fiscale, les mesures visant à améliorer le rendement de l'impôt, renforcer l'action en recouvrement et les mesures d'ajustement technique.

Lassina Traoré, chef du service de la législation à la DGI en pleine animation de la communication

Pour Karim Ouattara, directeur général de la MEBF, ces rencontres d'information et de sensibilisation permettent aux opérateurs économiques d'éviter certaines difficultés liées à la fiscalité, souvent par méconnaissance des textes législatifs. Il a laissé entendre que cette initiative débutée depuis 20 ans, allait se poursuivre.

« Je voudrais tout d'abord souhaiter une bonne année 2025 à l'ensemble des acteurs du monde des affaires. Nous avons démarré notre année 2025 ce matin par la causerie économique sur la loi de finances, gestion 2025. Les premières cibles sont les hommes et femmes d'affaires burkinabè qui s'intéressent justement à la question de la fiscalité. La question de la fiscalité notamment les innovations, c'est un sujet assez important qui intéresse l'ensemble des hommes et femmes d'affaires, parce que cela va impacter la vie de leurs entreprises au titre de l'année 2025. Donc, il est important qu'ils viennent écouter, s'imprégner des innovations, qu'ils viennent voir quelles sont les faveurs qui sont accordées aux entreprises en 2025, tenant compte du contexte sécuritaire un peu difficile de notre pays. Nous demandons aux entreprises de s'intéresser à ces communications, parce qu'il y a des aspects très importants qui peuvent les intéresser. Par exemple, toutes les entreprises créées de maintenant jusqu'en juin, auront pour obligation, de présenter leurs états financiers en 2026, au titre de l'année 2025. Ce qui n'était pas le cas avant. Ce sont donc des informations qui peuvent leur éviter certaines difficultés à l'avenir », a-t-il indiqué.

Karim Ouattara, directeur général de la MEBF

« Cette rencontre vise principalement à sensibiliser et informer les chefs d'entreprises sur les innovations et les modifications fiscales sur la Loi de finances, gestion 2025. La loi de finances en question a été élaborée sur la base des priorités et des choix stratégiques définies par le gouvernement du Burkina Faso. Elle tient compte de l'évolution du contexte socio-économique et sécuritaire de notre pays. Pour toute entreprise, connaître la loi de finance, c'est s'inscrire dans la dynamique de bien assurer son rôle citoyen et patriotique de contribution au développement économique et social du Burkina Faso. Connaître les dispositions de la loi de finances, c'est aussi se donner les moyens de gérer sa structure dans la transparence et de la placer parmi les entreprises et organisations citoyennes de performance publique. Connaître la loi de finances, c'est surtout se prémunir des conséquences désastreuses de redressements fiscaux », a insisté Karim Ouattara.

Cette rencontre a mobilisé des centaines de participants

Après Ouagadougou, le cap est mis sur Bobo-Dioulasso pour la prochaine rencontre d'information sur le thème les innovations et les modifications fiscales de la Loi de Finances, gestion 2025 ».

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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