Les grandes familles GO, PARE et alliées à Toma, Koin, Bounou, Bobo et Ouagadougou.
Les enfants Sylvestre et Sandrine ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, belle-sœur, mère et grande mère :
GO/PARÉ NAKIÉ RÉGINE,
Précédemment Attachée de Santé en ORL à la retraite à Ouagadougou.
Décès survenu le 27 février 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.
Le programme des obsèques se déroulera comme suit :
Mercredi 28 février 2024 :
• 15h : levée d corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo suivi du transfert au domicile familial sis à Tampouy
• 20h : veillée de prière au domicile familial sis à Tamouy
Jeudi 29 février 2024 :
• 8h : levée du corps à domicile
• 8h30 : messe d'absoute à la paroisse Saint Jean Marie Vianney de Tampouy
• Inhumation au cimetière municipal de GOUNGHIN.
Le programme des messes vous sera communiqué ultérieurement.
« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. » 2 Timothée 4 : 7
UNION DE PRIERE
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités communautaires à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le Secrétariat Permanent de lutte contre le Paludisme, les DRS, les ditricts sanitaires et les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui sera chargé de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans les subventions du Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles .
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et le BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS
Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTIONS PALUDISME DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et de renforcement du système de santé (SRPS).
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS, est le BP de la subvention de lutte contre le paludisme. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant la lutte contre le paludisme au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subventions paludisme. Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Assurer le suivi immédiat post-distribution (VAD) de l'utilisation des MILDA dans la communauté par les OBC, (ii) Organiser un atelier de formation des animateurs radio de proximité sur le paludisme en 2 jours, (iii) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (causeries) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (iv) Réaliser les activités de communication de proximité par les animateurs des OBC (projection de films) sur le paludisme (TPIg, MILDA, Assainissement, consultation précoce, CPS, traitement pré-transfert), (v) Appuyer des radios communautaires pour la mise en œuvre d'activités en faveur de la lutte contre paludisme (magazines, conception et diffusion de spots, émissions interactives, reportage,), (vi) Assurer la supervision semestrielle des acteurs communautaires sur les activités de communication du paludisme, (vii) Réaliser 1 causerie par village par les animateurs des OBC sur l'utilisation et l'entretien de la MILDA.
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités lutte contre le paludisme ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) du Fonds mondial. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques de la subvention C19 RM au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2025et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
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CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LA SUBVENTION C19 RM (lutte contre la COVID 19 et les autres épidémies) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS.
Article 7 - Date et heure limites de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso.
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES DE LUTTE CONTRE COVID 19 ET AUTRES EPIDEMIES/PANDEMIES DANS LE CADRE DU 6ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). A cela s'ajoute la subvention C19RM qui est toujours en cours et relatif au 6 ème cycle de financement (GC6).
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS est le BP de la subvention pour la lutte contre la COVID 19 et autres épidmies/pandémies. Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS sélectionné aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention C19 RM (lutte contre la COVID 19). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités communautaires de la subvention dont les principales sont : (i) Créer des modules de mise à jour des informations sur les 3 maladies au profit des utilisateurs, de suivi de la performance et du travail des OBC et la prise en compte des messages d'alerte et de contrôle, (ii) Intégrer et mettre à jours les modules pour les paquets d'activités des OBC actuellement financées par le C19RM en vue de leur permettre de pouvoir être aptes à la riposte contre les épidémies, (iii) Doter les OBC y compris les CM, CLSC, CDV, FEMISAC, organisations identitaires et superviseurs régionaux en motocyclettes et en ordinateurs dans le cadre de la réalisation des activités de preventions des maladies, de promotion de la santé et de l'appui psycho-médico-social aux communautés, (iv) Assurer le suivi et la veille des activités des 15000 ASBC par les acteurs communautaires de la société civile (plateforme de la société civile en santé, CORAB, COCOFA, etc.), (v) Concevoir des microprogramme télé en 4 langues (français, moore, dioula, fufulde) portant sur les maladies d'intérêt en sante publique (Tuberculose, Paludisme, VIH, etc.)
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer :
d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers ;
de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
INTRODUCTION
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le paludisme.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), a été désigné comme Bénéficiaires Principaux (BP) au compte du secteur public.
Il est prévu dans cette subvention des activités de renfrocement du système de santé communautaires dans une vision d'un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) à mettre en œuvre dans tous les 70 districts sanitaires.
A cet effet, le PADS lance un appel à candidature pour sélectionner une structure qui sera chargé de la mise en œuvre et de la coordination de ces activités communautaires, en collabotaion avec le SP/CNLS, IPC-BF, les directions centrales du ministère en charge de la santé, les directions régionals de la santé, les ditricts sanitaires, les formations sanitaires sur toute l'étendue du territoire et d'autres sructures communautaires.
Le BP a l'honneur d'inviter les ONGs et Associations intervenant dans le domaine de la santé à soumettre leur(s) proposition (s).
Le Bénéficiaire secondaire (BS) sera recruté conformément aux critères d'éligibilité pré déterminés.
Les BP se réservent le droit de ne donner suite à tout ou partie de la demande de propositions.
INFORMATIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
CHAPITRE I - INTRODUCTION
Article 1 - Objet de la demande de propositions
L'objet de la présente demande de proposition est de sélectionner un bénéficiaire secondaire qui serat chargées de mettre en œuvre des activités de santé prévues dans la subvention du Fonds mondial pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) c'est-à-dire le renforcement du système de santé. La présente demande de propositions sera financée par les ressources Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Article 2 - Structures admises à soumissionner
Les Organisations de la Société Civile nationale (OSC) légalement constituées au Burkina Faso, des Organisations Non gouvernementales (ONG) nationales et des Organisations Non gouvernementales (ONG) internationales.
Les organisations doivent avoir une légitimité avérée et être expérimentées dans la gestion des thématiques du paludisme au Burkina Faso. Il est souhaitable qu'elles aient une expérience en renforcement des capacités des organisations à base communautaire pour contribuer, aux côtés du Bénéficiaire principal, à la mise en œuvre du plan de renforcement de la capacité des structures de mise en œuvre opérationnelles.
Article 3 – Frais de constitution de dossier
Le soumissionnaire paiera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de sa soumission et le BP ne sera en aucun cas responsables de ces coûts ni tenus de les payer, de quelque façon que se déroule le processus de la demande de propositions et quel qu'en soit le résultat.
Article 4 - Langue de l'offre
La proposition préparée par le soumissionnaire ainsi que toute correspondance et tout document concernant la soumission seront rédigés en langue française (tout document imprimé fourni par le soumissionnaire et rédigé dans une autre langue, doit être accompagné d'une traduction en langue française). Seules les parties traduites en français seront considérées partie prenante de l'offre.
Article 5 - Période de mise en eouvre
Le BS sera choisi pour une période allant du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2026 et un contrat annuel renouvelable sera conclu entre le BS sélectionné et les BP. Ce contrat ne sera pas renouvélé en cas de non respect des clauses et/ou d'insuffisance de performance jugée par le BP.
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CHAPITRE II –DÉPÔT DES OFFRES
Article 6 - Présentation des offres
Les dossiers de candidature peuvent être déposés au Secrétariat du PADS ou envoyés à la boite électronique suivante : pads@pads.gov.bf
NB : seule la secrétaire du PADS recçoit les mails de cette boite et elle sera chargé de complier les offres et mettre dans des plis fermés qui ne seront accessibles aux membre du comité qu'à l'ouverture des plis. Cette disposition permettra au ONG qui sont hors de Ouaga de déposer sans frais.
Pour les dossiers en version physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « PROPOSITION POUR LE RECRUTEMENT D'UN BS CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES COMMUNAUTAIRES POUR UN SYSTEME RESILIENT ET PERENNE DE SANTE (SRPS) » et adressée à Monsieur le Coordonnateur du PADS
Article 7 - Date et heure limite de dépôt des propositions
Les soumissions, présentées conformément à l'article ci-dessus doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2024 à 16 Heures 00.
Pour toutes informations complémentaires, contacter les adresses suivantes :
Adresse géographie du Programme d'appui au développement sanitaire (PADS) : Avenue 724 de la rue 4.42 à Koulouba. Ouagadougou – Burkina Faso
03 BP : 7062 Ouagadougou 03. Tél. 00226 25 30 88 46 / 25 30 52 56, Fax : 00226 25 31 17 08
Article 8 - soumissions hors délai
Toute soumission parvenue après l'expiration du délai ci-dessus ne sera pas reçue quel que soit le motif évoqué pour justifier ce retard.
Article 9- Modification et retrait des offres
Le soumissionnaire peut modifier ou retirer son offre après l'avoir déposée à condition que la demande de modification ou de retrait soit reçue avant la date limite de dépôt des soumissions.
CHAPITRE II – OUVERTURE, ÉVALUATION DES OFFRES ET ATTRIBUTION DU CONTRAT
Article 10 - Ouverture des offres
L'ouverture des propositions se fera en présence des représentants des soumissionnaires qui choisiront d'y assister à la date et heure indiquées dans l'appel à candidature. Les représentants des soumissionnaires, assistant à cette séance, signeront une feuille de présence.
BN : La règlementation des marchés publiques autorise la présence des soumissionnaires à l'ouverture des plis et à la vérification des pièces contenues dans leur offre. Ensuite ils doivent se retirer pour la suite des travaux. Cela permet d'éviter des contestations quand un dossier est rejété par manque de pièces.
Le Président de séance de la commission de sélection vérifiera d'abord la date et l'heure de sa réception.
À l'ouverture des plis, le Président de séance procédera à la vérification de la conformité de la présentation des offres suivant les exigences de la présente note d'information.
À l'ouverture de la proposition technique, il annoncera à haute voix et enregistrera : Le nom du soumissionnaire ; la présence ou l'absence des pièces exigées.
Tous les renseignements ci-dessus mentionnés sont consignés dans le procès verbal de la séance d'ouverture des plis qui est signé par tous les membres de la commission de sélection présents.
Article 11 - Contact avec la commission de sélection
Aucun soumissionnaire n'entrera en contact avec la commission de sélection sur aucun sujet concernant sa soumission, entre le moment où les plis seront ouverts et celui où la sélection sera faite.
Toute tentative suspectée ou avérée (corruption, fraude, collusion, connivence et coercition), indirecte ou directe de la part d'un soumissionnaire pour influencer les résultats du processus sera cause de disqualification immédiate pour le présent processus de recrutement et tous autres processus relatifs à la gestion des subventions du Fonds mondial.
Article 12 - Évaluation et notation de l'offre technique
La proposition technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à son évaluation. L'offre est notée sur 100 points. La structure retenue sera celle qui aura la note la plus élevée.
La grille d'évaluation se présente comme suit :
TERMES DE REFERENCE
TERMES DE REFERENCE POUR D'UN BENEFICIAIRE SECONDAIRE DE LA SOCIETE CIVILE CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DE SANTE COMMUNAUTAIRES DANS LE CADRE DU 7ème cycle de subventions du Fonds mondial
Contexte/Justification
Dans le cadre du 7ème cycle de subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le paludisme (FM), le Burkina Faso bénéficie de subventions pour financer des activités de lutte contre le Sida, la Tuberculose, le paludisme et un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS) / C19 RM.
Pour la mise en œuvre de ces programmes de santé, le CCM a sélectionné trois (03) Bénéficiaires principaux (BP) que sont le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), le Secrétariat Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) et l'ONG Initiative Privée et Communautaire pour la santé et la riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF).
Le PADS est le BP de la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Dans cette subvention, il est prévu la mise en œuvre des activités communautaires.
Pour ce faire, le PADS lance un processus de recrutement de d'un BS pour coordonner la mise en œuvre d'un paquet intégré d'activités préalablement défini et couvrant le renforcement du système de santé au niveau communautaire.
Les présents termes de référence définissent les conditions de recrutement d'un BS communautaire.
I. Rôles et Responsabilités des BS
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce cycle de financement Fonds mondial 2024-2026 au Burkina Faso, le BS aura pour la mise en œuvre des volets communautaires de la subvention la subvention pour un Système Résilient et Pérenne de Santé (SRPS). Il devra disposer de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion programmatique, administrative et financière des contrats des ressources, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des OBC.
De manière spécifique, le BS sera chargé de :
• Mettre en œuvre les activités de la subvention, dont les principales sont (i) Assurer la collecte de l'information sur les obstacles d'accès aux services dans les structures publiques, privées et communautaires (révision des outils, formation des acteurs [1], collecte des données et supervision) (ii)Former en 5 jours 160 agents communautaires dans les 6 chefs-lieux de régions du Centre Est, Cascades, Boucle du Mouhoun, Sud Ouest, Centre Ouest et Hauts Bassins (ASBC, AV, animateurs d'OBC) sur le paquet d'activités complémentaires et la délégation des tâches, (iii) Assurer l'appui-conseil des acteurs des OBC par les 18 superviseurs et les assistants contrôleurs régionaux dans 4 districts par région, (iv) Organiser des sessions semestrielles d'une journée de 30 personnes par districts sanitaires de restitution des constats sur les obstacles d'accès aux services contre le Sida, le paludisme et la TB et tous les autres services offerts au niveau des centres de santé, (v) Assurer une supervision des acteurs des OBC par le BS/RSS de la société civile dans 52 districts, (vi) Organiser une sortie semestrielle de plaidoyers et de suivi des recommandations issues des travaux des journées communautaires sur le VIH, la TB, le Paludisme, les droits humains, (vii) Former 816 acteurs communautaires de 10 régions en 33 sessions de 5 jours à la détection, l'accompagnement psychosocial, la médiation juridique et la référence des cas des cas des VBG
• préserver et protéger les fonds mis à sa disposition et s'assurer que les fonds et les approvisionnements sont utilisés exclusivement aux fins prévues dans les plans de travail annuels validés par le PADS ;
• mettre en œuvre directement les activités de la subvention à lui confiées selon les stratégies de mise en œuvre validées par le PADS et le Fonds mondial ;
• exécuter les activités conformément aux exigences du Fonds mondial en matière de gestion financière et aux procédures du PADS d'une part et d'autre part aux plans de travail annuels validés par le PADS ;
• assurer la tenue régulière d'une comptabilité qui permet l'enregistrement au jour le jour de l'ensemble des opérations de la subvention, la soumission des rapports financiers dans les délais fixés par le BP et la production des états financiers conformément aux normes comptables en vigueur dans le pays
• procéder au paiement régulier des salaires du personnel, des cotisations sociales et des charges fiscales conformément à la législation du travail en vigueur ;
• Procéder à l'évaluation annuelle du personnel recruté dans le cadre de la subvention ;
• Vérifier la qualité et transmettre dans les délais fixés, les rapports techniques et financiers appropriés et ce, conformément aux canevas de rapportage ;
• Communiquer au PADS, les informations sur les coûts partagés ;
• garantir la visibilité du Fonds mondial et du PADS lors de la mise en œuvre des activités financées par la subvention ;
• assurer un bon suivi et un rapportage de la gestion des produits de santé mis à leur disposition
• Assurer la qualité dans l'offre de services par une supervision effective des OBC.
II. Procédure de recrutement
Un Comité de sélection sera mis en place. Ce Comité sera chargé de conduire le dépouillement, l'analyse de tous les dossiers et la présélection d'une shortlist de candidats. La sélection définitive sera validée par le Comité de sélection après une vérification de l'absence de conflits d'intérêts et une visite des sites des candidats présélectionnés.
Le travail du Comité sera basé sur des critères de sélection et une grille de notation.
III. Critères de sélection
A. Critères institutionnels :
Le BS sélectionné devra obéir aux critères institutionnels et programmatiques suivants :
(a) Avoir une existence légale prouvée et posséder une personnalité juridique (Récépissé) qui permet de signer la convention avec le PADS ;
(b) Avoir une convention de collaboration à jour avec le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique (MSHP) ;
(c) Disposer d'un organe de gouvernance et d'une équipe de direction avec des fonctions séparées et une délégation claire des pouvoirs ;
(d) Fournir la preuve de son statut juridique d'entité apolitique et à but non lucratif ;
(e) Avoir une expertise fonctionnelle transversale (finances, juridique, approvisionnement, suivi et évaluation) ;
(f) Disposer d'une infrastructure et des équipements adéquats, et de systèmes d'information en soutien à la mise en œuvre du programme, dont le suivi de la performance des associations de mise en œuvre ;
(g) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec les Plateformes de la Société civile, les faîtières de la Société civile ou les réseaux de la Société civile ou les réseaux d'organisations communautaires ;
(h) Avoir la capacité d'établir des partenariats et de collaborer avec des Organisations gouvernementales, des différents services et directions du Ministère en charge de la Santé aux niveaux central, régional et district, des Organisations non gouvernementales et des organisations communautaires aux niveaux régional et district, ainsi que les collectivités décentralisées.
B. Critères programmatiques
(a) Disposer d'une expérience d'au moins 5 ans dans la mise en œuvre des interventions de santé communautaire ;
(b) Disposer d'une expérience d'au moins 3 ans et de compétences avérées à mener des activités de renforcement du système de santé communautaire ;
(c) Disposer d'un système d'encadrement des sous sous-Bénéficiaires (OBC) ;
(d) Disposer d'un système de prise de décisions et de rapportage transparent et éthique ;
C. Système de gestion financière et comptable
Le BS doit disposer d'un système de gestion financière et comptable performante et formalisé avec l'utilisation d'outils adéquats de traitement des informations financières et comptables. Le système en vigueur doit donc permettre :
a) d'enregistrer correctement toutes les transactions et tous les soldes, et notamment ceux qui sont soutenus par le Fonds Mondial ;
b) d'assurer le paiement des fournisseurs conformément aux procédures validées ;
c) de justifier systématiquement et de manière convenable toutes les sorties de trésorerie ;
d) de produire régulièrement des états financiers fidèles ;
e) de garantir la protection et la sauvegarde des actifs de l'entité ;
f) de garantir l'existence et le bon fonctionnement d'un système de contrôle interne ;
g) de faire l'objet de dispositions d'audit acceptables.
Le BS doit par ailleurs disposer d'un système de contrôle efficace pour l'établissement et la diffusion des rapports financiers, de ressources humaines et des moyens techniques et technologiques permettant le bon fonctionnement du système mis en place.
D. Coordination et Suivi-évaluation
Pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra :
(a) disposer de politiques documentées, de mécanismes, de systèmes ou des procédures qui permettent de collecter et d'enregistrer les données programmatiques, accompagnées de mesures de contrôle de qualité appropriées ;
(b) produire des documents programmatiques et des rapports réguliers et fiables ;
(c) être capable de publier les données aux fins d'évaluations et d'autres études.
E. Achats
Pour les achats dans le cadre de la mise en œuvre, le BS sélectionné devra disposer de la capacité pour acquérir les biens et services conformément aux politiques nationales et au manuel de procédures du PADS et du Bénéficiaire secondaire.
F. Appui aux Organisations à base communautaire (OBC)
Le BS doit disposer de la capacité, de l'expertise, des systèmes et des ressources humaines lui permettant de :
(a) participer à l'identification des besoins en renforcement de capacité des structures associatives ;
(b) contribuer à l'élaboration d'un plan de renforcement des capacités des structures de mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial
(c) contribuer au renforcement des capacités des structures de mise en œuvre (OBC)
(d) gérer adéquatement, coordonner et suivre les structures de mise en œuvre
(e) fournir l'appui technique (Finances, Programmes, Suivi-évaluation) aux structures de mise en œuvre pour l'amélioration de leurs performances dans l'exécution de leurs plans de travail.
MODELE DE LETTRE D'ENGAGEMENT
[Lieu, date
À : [Nom et adresse du candidat]
Madame/Monsieur,
Nous, soussigné--------------, avons l'honneur de vous proposer nos services, à titre de bénéficiaire secondaire dans la mise en oeuvre des activités communautaires de lutte contre le paludisme conformément à votre demande de propositions en date du [date] et à notre Proposition.
Notre proposition tient compte des TDR que nous avons reçus ainsi que de toutes les conditions figurant dans le domaine de proposition.
Notre proposition a pour nous force obligatoire, sous réserve des modifications résultant de la négociation du protocole de partenariat, jusqu'à l'expiration du délai de validité de la Proposition, c'est-à-dire jusqu'au [date].
Nous savons que vous n'êtes tenue/tenu d'accepter aucune des propositions reçues.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée
Signature du représentant habilité :
Nom et titre du signataire :
Nom du Soumissionnaire :
Adresse
Dans le cadre de la mise en place de son réseau commercial, une société de conseil en assurance au Burkina Faso, lance le recrutement de quinze (15) commerciaux pour son Agence Générale d'Assurance, à Ouagadougou.
I- PROFILS RECHERCHÉS
1- Être âgé(e) de 18 ans minimum et 35 maximum ;
2- Être titulaire d'un diplôme de Baccalauréat au minimum ;
3- Avoir une expérience dans le domaine des assurances serait un atout ;
4- Avoir une bonne connaissance des techniques de vente ;
5- Avoir le sens de la négociation ;
6- Etre motivé(e) et déterminé(e) pour atteindre ces objectifs ;
7- Être dynamique et proactif (e) ;
8- Être honnête et de bonne moralité ;
9- Avoir un moyen de déplacement ;
10- Etre immédiatement disponible et à plein temps.
NB : Les candidatures féminines sont vivement souhaitées.
II- ACTIVITES
• Prospecter et fidéliser la clientèle ;
• Contribuer à la réalisation des objectifs ;
• Fournir des rapports commerciaux détaillant les informations de terrain ;
III- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
• Copies des diplômes, certificats et attestations de travail ;
• Curriculum détaillé et sincère, daté et signé ;
• Lettre de motivation.
IV- PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Seules les personnes présélectionnées sur dossier seront appelées pour prendre part à un test psychotechnique et éventuellement à un entretien oral.
V- ADRESSE DE DEPÔT DES DOSSIER
Les dossiers, exclusivement en numérique, seront déposés à l'adresse mail ci-après : 2minvestinfos@gmail.com
Date limite de validité : 10 mars 2024 –
NB : Seuls les 60 premiers dossiers seront reçus sur la plateformes.
Le Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE recherche pour le compte d'une société de la place exerçant dans le domaine juridique des candidatures pour le recrutement d'un/d'une Juriste.
Poste
Juriste
Tâches et responsabilité
Sous la responsabilité du chef d'entreprise, le juriste sera chargé notamment :
d'assurer la veille juridique ;
de recevoir les clients ;
de rédiger les actes et avis juridiques ;
d'accomplir des diligences devant les juridictions, administrations et entreprises ;
d'élaborer des rapports d'activité mensuel, trimestriel et annuel présentant ses résultats à sa hiérarchie.
Profil et qualités requis
Être titulaire au minimum d'une Maîtrise ou d'un Master 2 en droit privé, et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 06 mois dans un cabinet d'Avocat, de Notaire, d'huissier de justice ou dans une institution financière ;
Aimer le droit et aimer apprendre ;
Avoir de belles écritures et être organisé ;
Avoir une bonne maitrise de la langue française (à l'écrit comme à l'oral) ;
Être âgé de 25 ans au moins et de 35 ans au plus ;
Maitriser nécessairement l'outil informatique ;
Avoir une bonne capacité à communiquer et à rédiger ;
Être rigoureux, méthodique, dynamique, humble, orienté vers ses résultats et accepter de travailler sous pression ;
Savoir garder le secret professionnel ;
Être immédiatement disponible.
Composition du dossier de candidature
Une demande manuscrite (rédigée par le candidat lui-même) et adressée au Directeur Général du Cabinet d'étude AGRO CONVERGENCE ;
Un curriculum vitae détaillé avec les contacts de deux personnes de références ;
Une lettre de motivation manuscrite ;
Une copie simple des relevés de notes de la première année et de la dernière année ;
Une copie simple du diplôme et de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ;
Dépôt des candidatures
Les dossiers de candidature sont reçus du 01 au 10 mars 2024 au siège du Cabinet d'études AGRO CONVERGENCE, sis à la Cité An III, Immeuble O Porte 41. Téléphone : (+226) 25 41 43 66 / 70 41 38 56.
Déroulement du recrutement
Le recrutement se fera par voie de présélection sur dossier suivi d'un entretien oral.
N.B : Seules les candidatures présélectionnées seront contactées.
La grande famille : NOMBRE à OUAGADOUGOU, GARANGO, PAGOU, BOBO- DIOULASSO, ITALIE.
Le Naaba Koom de Garango, Naaba Mourfou de Pagou, Naaba Koinga de Mango.
La grande famille : LINGANIE à Ouagadougou et à Tangaré, LINGANIE Issa à la zone une et Séni à zogona, DABONE, YODA.
Les familles alliées : ZAMPALIGRE, DOLOMWEOGO, RABO, LINGANIE, KEIKEITA, ZONGO, KABORE, ZAGRE à Ouagadougou.
Les Oncles et Tantes : Madou, Séni, Amidou, Noufou, Moussa, Pascal, Jean-Baptiste, et Assita.
Les grandes familles : Yaméogo, Ouoba, et Kambiré à Ouagadougou.
Les enfants : Justin, Edmond, Hélène, Rémi, Narcisse, Paulin Edith.
Les petits enfants et arrières petits enfants
Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de soutiens et de solidarité lors
Du rappel à Dieu le 07 Janvier 2024 suivi de l'inhumation le 09 Janvier 2024 à Ouagadougou de :
Mme NOMBRE / LINGANIE BERNADETTE ANDREA.
Vous réitèrent du fond de cœur leur sincères remerciements et leurs profondes gratitudes religieux(ses), parents, amis, voisins, et aux jeunes du quartiers, ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu dans son infinie bonté vous le rende au centuple.
<> Jean 11 ,25-26.
Les acteurs du ministère de la justice et des droits humains sont réunis à Ouagadougou ce mardi 27 février 2024 pour dresser la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » de l'année écoulée. Du rapport de performance, il ressort qu'à la date du 31 décembre 2023, deux des trois indicateurs de départ ont atteint leurs cibles pour l'action 04004 qui s'intitule : « Prévention et gestion des conflits communautaires et intercommunautaires », ce qui porte le taux moyen des indicateurs des produits de cette action à 66,66%.
L'action 04004 fait partie des quatre actions entreprises par le ministère de la justice et des droits humains pour le renforcement de la cohésion sociale et de la paix. Trois indicateurs ont pour se faire été établis. Le premier porte sur la proportion des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses impliquées dans la prévention et la gestion des conflits locaux.
A ce sujet, le niveau de l'indicateur du produit est de 0% car aucune activité n'a été réalisée. "Cela s'explique par l'instabilité institutionnelle et l'opérationnalisation tardive de la direction générale des affaires religieuses, coutumière et traditionnelles, responsable des activités devant être organisées. Cependant, des conférences ont été organisées dans 10 provinces au profit de 200 participants composés des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses. Elles ont porté sur le vivre ensemble et la gestion des conflits communautaires" peut-on lire à travers le rapport.
Le deuxième indicateur concerne le nombre de membres des démembrements de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) formés. En 2023, ce sont 207 conflits communautaires sur 1137 cas enregistrés qui ont été résolus par les démembrements. 67,9% de ces conflits étaient liés au foncier. "Ainsi, pour une cible de 400, 1 492 membres dont 132 femmes ont bénéficié de renforcement de capacités, à la date du 31 décembre de la même année. Cette performance s'explique par l'accompagnement de certains Partenaires techniques et financiers (PTF) principalement le PNUD, l'OIM, Search for common ground, Water Aid. Et le niveau de l'indicateur du produit est de 100%" lit-on dans le rapport.
Le dernier indicateur porte sur le nombre d'acteurs sensibilisés sur les thématiques liées à la prévention et à la gestion des conflits communautaires. A ce niveau, pour une cible de 100 000 dans la région du Centre-Est, ce sont 180 000 personnes qui ont été sensibilisées. Par ailleurs, un recueil de mécanismes endogènes de prévention des conflits communautaires a été élaboré, afin de mettre à la disposition des acteurs un document de référence y relatif. L'indicateur de produit ici est donc de 100%.
Rappelons que sur une prévision budgétaire de 120 560 000 fcfa, c'est finalement 197 470 000 fcfa qui ont servi à la concrétisation de l'action 04004. Le taux d'exécution financière s'élève donc à plus de 100%. Et selon le rapport, cela a été possible grâce au soutien des PTF.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
L'Afrique de l'Ouest, en Afrique, ne compte pas pour des prunes. Pas parce que la Côte d'Ivoire est championne d'Afrique en football, mais parce que c'est la région la plus intégrée du continent. Cette intégration n'est pas seulement une affaire des chefs d'Etat.
L'intégration, la création des organisations régionales, est une volonté des peuples qui se sont toujours battus contre les frontières héritées de la colonisation pour vivre ensemble, travailler là où les affaires vont mieux, où le besoin de sa force de travail existe, où son cœur le porte quand bien même il n'est pas né là. Et ces constats sont ceux de l'histoire, de la géographie, et des populations de notre région qui, dans leur diversité, sont unies par-delà les frontières.
Ainsi une même communauté ethno linguistique peut se retrouver dans deux à trois pays et un citoyen peut avoir des parents en Côte d'Ivoire au Mali et au Burkina. Ou encore au Nigeria, au Bénin et au Togo. Ces dernières années, la région ouest africaine est l'épicentre de plusieurs crises dont la plus importante est celle de l'insécurité avec les groupes terroristes qui ont essaimé du Mali pour conquérir le Sahel et cherchent à gagner les pays côtiers.
L'incapacité des gouvernements à mettre fin à ce fléau sécuritaire a emmené les coups d'Etat dans les trois pays du Sahel. Lesquels putschs ont entraîné des sanctions économiques de la part de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. L'ostracisme dont ont été victimes les régimes militaires a créé une volonté d'union pour combattre le terrorisme et résister aux pressions récurrentes de la CEDEAO pour le retour à une vie constitutionnelle normale.
La menace de faire la guerre au Niger après le coup d'Etat, ajouté à l'agitation de la puissance néocoloniale française, ont radicalisé ces dirigeants qui n'ont pas craint de quitter le bateau régional. Cette rupture, conjuguée à la campagne sur les réseaux sociaux contre la CEDEAO, met celle-ci dans une posture difficile. La sortie du dernier père fondateur vivant de la CEDEAO dans une lettre permet de rebattre les cartes et de donner une chance de survie à l'organisation. En quoi le général Yakubu Gowon a-t-il le profil de médiateur ? Ses propositions ont-elles une chance d'être acceptées par les deux parties ? Qui prendra le risque d'endosser après cette lettre le manteau du bourreau de la CEDEAO ?
Les peuples d'Afrique de l'Ouest aspirent à l'unité, à la paix, au développement et au progrès. Ils se considèrent comme des frères. Et le mal qui frappe un pays suscite la tristesse la compassion et la solidarité dans les autres pays. Ce sont les dirigeants qui ne s'entendent pas souvent et prennent des décisions regrettables, bien souvent. On peut citer côté CEDEAO les sanctions économiques et financières contre le Mali et le Niger pour les coups d'Etat. Le pire a été la menace de faire la guerre au Niger. Et du côté de l'Alliance des Etats du Sahel, le retrait des trois Etats du Burkina, du Mali, et du Niger de la CEDEAO avec effet immédiat le 28 janvier 2024.
L'ancien président du Nigéria, père fondateur de la CEDEAO, arrivé au pouvoir par coup d'Etat n'a pas voulu voir l'œuvre de ses mains et de ses pairs, détruite sans rien faire. Aussi a-t-il pris sa plus belle plume pour écrire à la CEDEAO le 19 février 2024. Cette lettre a vraiment changé la donne parce que le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO a pris des décisions qui relancent le jeu et remettent la tête de la CEDEAO hors de l'eau.
Yakubu Gowon père fondateur s'invite en médiateur
Qu'il se soit choisi lui-même ou que l'on ait eu recours à lui, le général Yakubu Gowon est l'homme de la situation, l'autorité morale reconnue par les deux parties en conflit. Il n'a échappé à personne que dans la déclaration télévisée faite par les trois ministres des trois pays sur les chaînes de télévision publique du Burkina Faso, du Mali, du Niger, les dirigeants de ces pays ont tenu à citer les chefs d'Etat de leurs pays qui ont été des pères fondateurs de la CEDEAO, les généraux Aboubacar Sangoulé Lamizana et Moussa Traoré ainsi que le lieutenant-colonel Seyni Kountche, tous arrivés au pouvoir par coups d'Etat.
Le message subliminal de cette évocation des pères fondateurs qui étaient putschistes est que la trahison des objectifs originaux de la CEDEAO est dans l'acte additionnel du traité sur les changements anticonstitutionnels. Le général Yakubu Gowon aussi était un putschiste, ce qui en fait une autorité morale consensuelle du fait d'être père fondateur. Il faut saluer le fait qu'il sorte de sa retraite pour sauver l'organisation régionale en péril et travailler à sa reconstruction.
La Méthode Gowon
La lettre du vieux général est d'une sagesse incommensurable. Aucune partie n'a été avantagée. Chacun doit renoncer à quelque chose. Premièrement « La levée de toutes les sanctions qui ont été imposées au Burkina Faso, à la Guinée, au Mali et au Niger. Le retour par le Burkina Faso, le Mali et le Niger sur leur avis de quitter la CEDEAO » et deuxièmement « la participation des 15 chefs d'État de la CEDEAO à un sommet pour débattre de l'avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que du rôle de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel. »
Si les quinze chefs d'Etat défendent l'intérêt des peuples, comme ils aiment le dire, ils devraient accepter ces recommandations pour discuter entre Africains des questions africaines au lieu de se séparer et de se jeter des anathèmes d'être sous influence de telle ou telle puissance étrangère. Discuter de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel veut dire aussi d'affirmer notre africanité vis-à-vis des partenaires que l'on peut avoir qui viennent chez nous pour leurs intérêts et qui tirent profit de nos désunions et nos refus de nous asseoir ensemble sous l'arbre à palabres.
Suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels
C'est à un changement de paradigme que la lettre du général appelle la CEDEAO. C'est du reste ce à quoi le président Bola Ahmed Tinubu, qui assure la présidence de la CEDEAO a appelé ses pairs « Nous devons revoir notre approche quant au retour de l'ordre constitutionnel chez quatre de nos pays membres », avait déclaré en introduction du sommet du 24 février 2024.
Revenir aux sommets où les putschistes et les démocrates se retrouvaient pourraient préserver la CEDEAO, dans le contexte actuel où les changements anticonstitutionnels ne sont pas du seul fait des militaires. Nous avons les atermoiements de Macky Sall en fin de mandat et on ne sait pas ce que le jeune Faure Eyadema fera à son tour.
Confier à la CEDEAO de lutter contre les coups d'Etat militaires est inopérant. In fine, cette question ne peut relever du multilatéralisme car les putschistes de tous bords (civils et militaires), quand ils se jettent dans cette aventure, n'écoutent personne et les sanctions internationales au final sont sur le dos du peuple.
Alors que quand les peuples se mettent debout, ils arrivent à faire fuir les dictateurs comme le peuple burkinabè l'a fait avec l'insurrection populaire de 2014 qui a chassé Blaise Compaoré et le peuple sénégalais qui en donne la preuve actuellement avec sa lutte et celle des institutions fortes comme le Conseil constitutionnel. Se mettre ensemble à 15 pour lutter contre les groupes terroristes est se donner la chance de les vaincre, diminuera les risques de coups d'Etat.
La CEDEAO a fait un pas pour lever les sanctions économiques, financières, énergétiques, l'ouverture des frontières terrestres et de l'espace aérien, mais elle devrait, si elle veut écouter le sage, continuer à lever les suspensions des pays pour qu'ils participent pleinement aux sommets de la CEDEAO.
Les Etats du Liptako Gourma de leur côté devraient revenir sur leurs décisions de quitter la CEDEAO. Ce serait une paix des braves et un nouveau départ pour s'attaquer aux groupes terroristes qui en veulent à toute la région.
Si on ne règle pas cette question qui n'est pas l'affaire d'un pays ou de trois pays, on hypothèque l'avenir pacifique de la région. L'histoire retiendra que la partie qui refusera d'exécuter les recommandations du médiateur aura pris la décision de tuer la CEDEAO.
Sana Guy
Lefaso.net
Idrissa Congo est entraîneur de football de formation. Il a déjà coaché en première division des clubs comme l'AS Police, Salitas, et aussi en D2 Téma Bokin. Il est par ailleurs engagé dans la formation et manage un centre de formation. Il est présentement le sélectionneur national adjoint des U20 des Etalons du Burkina. En exclusivité, il a bien voulu accorder une interview à Lefaso.net, dans laquelle il dresse une analyse du niveau des équipes lors de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Il se prononce également sur la contre-performance des Etalons lors de cette CAN CIV 2023.
Lefaso.net : Côte d'Ivoire vainqueur, Nigeria 2e, Afrique du Sud 3e, est-ce que vous vous attendiez à un tel podium, à l'entame de la CAN ?
Idrissa Congo : Il faut dire que c'est l'Afrique du Sud qui a déjoué les pronostics. On ne l'attendait pas à ce niveau. Par contre le Nigeria et la Côte d'Ivoire oui. Le Nigeria parce que c'est une équipe habituée et qui a un passé glorieux dans cette grande compétition, et la Côte d'Ivoire en tant que pays organisateur, donc avec ces atouts on se disait que ces deux derniers pouvaient aller loin, ceci étant, dans ce podium, on peut dire que seule l'Afrique du Sud déjoue les pronostics.
D'aucuns disent que cette CAN CIV 2023 fut celle qui a connu beaucoup de surprises, avec les éliminations prématurées de grosses pointures, comment peut-on expliquer cela ?
Effectivement il y a eu beaucoup de péripéties, beaucoup de rebondissements, beaucoup de surprises, il y avait des grandes nations que tout le monde attendait au dernier carré, qui malheureusement sont sorties très tôt en phase de groupes. Cela s'explique par le travail abattu par ces nations que les gens pensaient être des petits poucets.
Pour arriver à un tel niveau de compétition, il faut réunir trois conditions : il faut d'abord avoir des joueurs compétitifs, ça c'est très important, il faut avoir une qualité d'effectif et en quantité. Si j'avance ces deux paramètres, il faut que dans tous les compartiments, il y ait des remplaçants de taille. Et puis une équipe de football n'est pas un regroupement de stars, mais d'individus qui se comprennent, qui s'entendent, où il y a une cohésion.
Quand on parle d'équipe, on parle de mental. Quand je parle de la Côte d'Ivoire, c'est grâce à cet aspect-là qu'elle est arrivée à se métamorphoser, car au début c'était un regroupement de stars. Mais après le séisme de « magnitude 4 », je fais allusion aux 4-0 contre la Guinée Equatoriale, ça été un événement qui a fait du bien à la Côte d'Ivoire. Cela a permis aux joueurs de se souder parce que la nation était en colère, l'opinion internationale était ébahie, les familles des joueurs étaient menacées. Donc quand on parle de surprises, c'est comme si l'on sous-estime les équipes qui ont travaillé pour arriver là, je pense que c'est le fruit du travail qui a permis quand même aux équipes que l'on n'attendait pas de frapper de grands coups.
Comment jugez-vous le niveau d'ensemble de cette CAN CIV 2023 ?
C'était une CAN d'un très bon niveau. Ça s'explique déjà par le fait que de grandes nations aient été éliminées très tôt. Ceux que l'on appelait des outsiders ont élevé leurs niveaux pour venir à bout de ces grandes nations, donc la compétition était très relevée. Sur le plan organisationnel, ça été une réussite, parce que qui parle de beauté du jeu, parle d'infrastructures. Et là, la Côte d'Ivoire a mis à la disposition des équipes des terrains de qualité, des hôtels de qualité, des terrains d'entraînements de belle facture, et tout cela a concouru à donner des jeux de très bon niveau.
Quels sont les pays qui vous ont impressionné ?
Je citerai pêle-mêle l'Angola, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Cap Vert, la Mauritanie. Ce sont des pays qui m'ont impressionné. Quand vous prenez l'Angola, c'est une équipe très collective. Elle n'a pas beaucoup de stars, mais une formation très redoutable, efficace, bien soudée avec un jeu bien élaboré. Quand vous prenez l'Afrique du Sud, elle est arrivée avec un effectif à 98% de locaux, dont une dizaine de joueurs d'un seul club, le Mamelody Sundowns.
C'est vraiment un message que l'Afrique du Sud lance pour dire que l'équipe prime sur les individualités et l'avenir appartient aux équipes qui se baseront sur les joueurs du terroir. L'Afrique du Sud avait un jeu vraiment collectif, très élaboré. La Côte d'Ivoire, depuis sa résurrection entre guillemets, était devenue une équipe très cohérente, très joueuse, très entreprenante et immunisée sur le plan mental. Le Mali était aussi impressionnant, seulement qu'elle a croisé un adversaire mentalement plus fort, la Côte d'Ivoire, en quarts de finale.
Vous savez que la Côte d'Ivoire a remporté le match en étant réduite à dix joueurs, ça veut tout dire. Le Cap Vert et la Mauritanie présentaient également un jeu très cohérent, dans le même registre que l'Afrique du Sud. Ce sont des joueurs locaux. Voilà des formations qui m'ont vraiment impressionné, que les gens n'attendaient pas et qui ont prouvé que le collectif prime sur les individualités.
Avec ce nivellement des valeurs, doit-on s'attendre à une redistribution des cartes en Afrique pour les prochaines années ?
Il faut s'attendre à une redistribution des cartes de leadership sur le continent les prochaines années. Ces petits poucets qui se sont organisés pour arriver à ce niveau-là et ils y ont pris goût vont continuer dans cette dynamique.
Au vue de cette CAN CIV 2023, comment voyez-vous les éliminatoires à venir pour la CAN 2025 ?
Ces éliminatoires de la prochaine CAN seront très difficiles. La phase finale nous a fait comprendre que des nations ont beaucoup progressé, mais dorénavant les surprises que nous avons connues à cette CAN, commenceront même dès les phases éliminatoires. On n'attendra même plus les phases finales de poules à la CAN. Je pressens que les surprises risquent de débuter lors des éliminatoires.
Une équipe comme le Ghana, quadruple champion d'Afrique, éliminé au premier tour à la CAN 2021, cette CAN encore, une élimination dès le premier tour, selon vous comment peut-on expliquer ces contre-performances ghanéennes ?
Selon moi, il doit y avoir un problème d'organisation au sein du Ghana. Pour préparer une CAN, il y a certaines vérités qu'il faut se dire, en commençant même par la sélection des joueurs. Quel joueur doit venir, quel joueur ne doit pas venir, est-ce que l'entraîneur a les mains libres pour faire venir ceux qu'il veut, est-ce qu'au sein du groupe, il y a une cohésion, est-ce les plus méritants qui sont là. Tout ça c'est des questionnements. Et quand vous n'avez pas une vision de long terme, ça vous échappe, sinon il n'y a rien pour justifier ce que le Ghana vit deux CAN de suite.
Le Ghana est une grande nation de football, il a un vivier de joueurs où il peut puiser pour toujours exister dans la sphère des grandes nations. Mais malheureusement, le constat est là, depuis quatre, cinq ans ça ne va plus. Je ne suis pas dans les secrets des dieux, mais à mon sens il doit y avoir un problème organisationnel. Il faut mettre les hommes qu'il faut à la place qu'il faut, faire valoir le collectif au détriment des individualités, car au football, il ne suffit pas d'avoir de grandes individualités pour y arriver.
A peine deux ans après être parvenus en demi-finale, à Cameroun 2021, les Etalons étaient méconnaissables à cette CAN CIV 2023, comment peut-on expliquer cette grande méforme ?
A la CAN au Cameroun, il y avait des garçons comme Dango Ouattara, Bertrand Traoré, Cyrille Bayala, qui animaient notre secteur offensif. Ils étaient compétitifs en ce moment. Mais vous voyez qu'à la CAN en Côté d'Ivoire, l'équipe avait un effectif pas riche, car on n'avait pas le luxe de changer comme on le voulait. Quand vous prenez le poste de latéral gauche, il a fallu reconvertir un défenseur axial pour jouer ce rôle.
Quand vous voyez au niveau des flancs, si Dango, Bertrand ne sont pas là, les Fessal Tapsoba sont des jeunes, très volontaires certes, mais n'avaient pas cette expérience. Ceux qui étaient expérimentés sont venus en état de méforme. Les facteurs à remplir pour arriver à cette compétition, comme je l'ai déjà souligné, sont aussi de mise pour les Etalons également. Si vous ne remplissez pas ça, vous caracolez.
Il y a des moments où les stars ne répondent pas et en ce moment il faut faire avec les joueurs qui peuvent répondre. Moi je pense que quand quelqu'un est en méforme, c'est mieux de mettre quelqu'un d'autre qui est en forme. Même s'il n'a pas d'expérience, il peut jouer son va-tout. Tout un pays ne peut pas manquer de solutions de rechange. Il faudra que l'on se ressaisisse pour les prochaines échéances parce que l'opinion publique est devenue très exigeante avec les Etalons du Burkina. Ils ont quand même atteint un certain niveau, si bien que l'on ne pense plus ne pas pouvoir participer à une CAN.
Et c'est ça aussi le piège parce que toute grande nation de football connaît des périodes de disette, de creux de la vague, où il faut en profiter pour préparer sereinement l'équipe pour encore revenir au sommet. Une équipe fonctionne souvent en dents de scie, puisque le football est une activité humaine. Il y a les cadres qui vieillissent et qu'il faut remplacer avec des jeunes qu'on a préparés sur le long terme. Je pense que nous avons mal à notre relève. Nous avons le potentiel, mais on n'arrive pas à l'organiser, à le suivre pour qu'il soit prêt au moment voulu.
Barthélemy KABORE
Le Cadre sectoriel « gouvernance économique » tient ce 27 février, sa première revue au titre de l'année 2024. La rencontre a pour objectif d'examiner et d'adopter le rapport de mise en œuvre des actions de l'année 2023 ainsi que le Plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur « Gouvernance économique » pour la période 2024-2026. Elle sera aussi l'occasion de formuler des recommandations, pour une amélioration des performances pour l'année 2024.
Le cadre sectoriel de dialogue constitue un cadre d'échanges privilégié pour les acteurs du domaine de l'économie, car il leur permet d'apprécier les actions menées au cours de l'année antérieure et les résultats engrangés, de relever les difficultés rencontrées et d'envisager des perspectives. Pour ce qui concerne l'année 2023, le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Aboubakar Nacanabo, a laissé entendre que d'importantes réalisations ont été faites.
En effet, dans le cadre de la mobilisation des ressources budgétaires, ce sont 2 552,86 milliards de francs CFA qui ont été mobilisés sur une prévision de 2 572,79 milliards FCFA, soit un taux d'exécution de 99,23%. Ce niveau de mobilisation est en hausse de 152,32 milliards FCFA par rapport à la même période en 2022, soit un taux de progression de 6,35%.
Aussi, pour ce qui est de l'informatisation du cadastre foncier national, 848 903 références cadastrales ont été numérisées, 277 875 propriétaires de parcelles ont été identifiés et saisis dans e-cadastre et 17 327 parcelles ont été évaluées. Les résultats obtenus grâce aux actions menées en 2023, ravissent le chef du département de l'économie et des finances, Aboubakar Nacanabo. "Les résultats sont satisfaisants au regard du contexte, mais il y a aussi une forte demande sociale qui doit être comblée. L'État va continuer à fournir les efforts nécessaires pour faire en sorte que cette demande sociale soit comblée", a-t-il affirmé.
Il faut noter que malgré des défis liés à la situation sécuritaire, aux tensions géopolitiques internationales, ainsi que le resserrement des conditions sur le marché régional qui a engendré des problèmes de liquidité, l'économie burkinabè a su faire preuve de résilience. Une résilience qui a permis de faire passer le taux de croissance à 3.6 en 2023, alors qu'il était de 1.8 en 2022.
Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, également représentant des partenaires techniques et financiers, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a aussi exprimé sa satisfaction face aux acquis engrangés. Il s'est particulièrement réjoui des progrès significatifs enregistrés, notamment la réduction de l'inflation alimentaire qui est passée de 14,07% en 2022, à 0,74% en 2023, grâce aux décrets pris par le gouvernement pour la réduction des prix des denrées alimentaires. Il note également le maintien des allocations faites aux collectivités territoriales et qui s'élève à 34,59 milliards de FCFA.
Les PTF s'engagent donc au vu de ce qui précède, à continuer à accompagner le Burkina Faso pour le renforcement de son économie. « Nous avons au nom des PTF réaffirmé notre volonté de continuer à appuyer le gouvernement dans ses efforts qu'il déploie malgré la crise, notamment pour la mise en œuvre du plan d'action 2024-2026 », a confié Hamoud Abdel Wedoud Kamil.
Pour l'année 2024, le cadre sectoriel « gouvernance économique » entend poursuivre les actions en vue d'enregistrer de meilleures performances et de mobiliser environ 3 000 milliards de FCFA au profit du budget de l'État. Et pour ce faire, la digitalisation des procédures de recouvrement et de gestion des finances publiques va se poursuivre. De façon spécifique, il s'agira de certifier et de rendre opérationnelle la facture normalisée électronique, d'opérationnaliser la Banque des dépôts du trésor et la Caisse de dépôts et d'investissement, d'achever la numérisation et l'évaluation des parcelles sur e-cadastre. De plus, les actions de soutien au retour volontaire des PDI se poursuivront également, ainsi que celles en faveur de la promotion de l'employabilité des jeunes et des femmes et la mise en place du guichet spécial de financement des PME/PMI.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
La première session extraordinaire du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) de l'année a lieu ce mardi 27 février 2023, à Ouagadougou. Plusieurs points seront adoptés.
Il s'agit, entre autres, du rapport bilan du plan de réponse humanitaire 2023 du gouvernement, le plan national de réponse humanitaire 2024, du bilan de la mise en œuvre de la tranche annuelle 2023 du plan d'actions opérationnel 2023-2025 et du plan d'actions opérationnel 2024-2026 de la stratégie nationale de relèvement.
Pour préparer cette session extraordinaire, selon le coordonnateur humanitaire par intérim Alain Akpadji, un atelier bilan conjoint de la réponse humanitaire 2023 avait été organisé par le CONASUR, en collaboration avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des nations unies (OCHA), le 13 février 2024. « Cet atelier a permis de passer en revue les bilans sectoriels et d'arriver à un consensus sur les résultats atteints ensemble par l'Etat et les partenaires humanitaires », a indiqué monsieur Akpadji.
Pour l'année 2023, il a souligné que les partenaires ont pu apporter une assistance humanitaire d'urgence à 2,9 millions de personnes sur 3,1 millions de personnes ciblées pour l'année. D'après lui, l'objectif n'a pas pu être atteint en raison de l'insuffisance de financements.
« J'ai l'honneur de vous informer que la communauté humanitaire, en adhésion avec les priorités du gouvernement, a élaboré le plan de réponse humanitaire 2024. Le processus a été lancé le 13 octobre 2023. A travers ce plan, la communauté humanitaire s'engage en 2024 à apporter une assistance humanitaire d'urgence prioritairement à 3,8 millions de personnes sur 6,3 millions de personnes en besoin. Il s'agit principalement des personnes déplacées internes et des populations vulnérables, y compris les communautés hôtes. Le financement requis s'élève à 935 millions de dollars », a informé le coordonnateur humanitaire par intérim.
« Je tiens à préciser que dans le cadre de la poursuite de la réponse d'urgence, un plan national de réponse humanitaire est élaboré au titre de l'année 2024. Ce plan, qui va contribuer au renforcement de la prise en charge des personnes déplacées internes et de personnes non déplacées vulnérables, touchera 3 548 380 bénéficiaires. Son budget prévisionnel de mise en œuvre des activités du plan est de 95 171 508 000 FCFA », a fait savoir la ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé.
Pour l'année 2023, le plan de réponse 2023 a atteint un taux d'exécution de plus de 75%, selon la ministre. Cependant, concernant le plan d'action opérationnel de la stratégie nationale de relèvement, les résultats sont en deçà des espérances. Le taux d'exécution est de 42,91%. La cheffe du département de l'action humanitaire dit qu'il y a encore des efforts à fournir pour assurer le relèvement afin de renforcer la résilience des populations et leur permettre de s'occuper et de se prendre en charge.
Le plan d'action opérationnel de la stratégie nationale de relèvement des personnes déplacées internes et des communautés d'accueil a été actualisé. « D'un coût global 676 250 255 000 FCFA, ce nouveau plan va permettre sur la période 2024-2026, d'opérer des changements qualitatifs durables des conditions de vie des personnes déplacées internes et des communautés d'accueil », a relevé madame Somé.
Selon la ministre, plus de 436 541 personnes déplacées internes sont reparties dans leurs localités d'origine.
Rama Diallo
Lefaso.net
La vaccination contre la rougeole et la rubéole a débuté dans les districts les plus touchés le lundi 26 février 2024 et prendra fin le 3 mars 2024. Ce mardi 27 février, le ministre de la santé et de l'hygiène publique Dr Robert Kargougou et ses collaborateurs se sont rendus au centre médical de Nagrin à Ouagadougou pour superviser ladite campagne.
Le Burkina Faso fait face depuis quelques semaines à une épidémie de rougeole. Selon le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou, depuis le début de l'année, ce sont plus de 1 600 cas de rougeole qui ont été enregistrés. Pour contrer cette flambée de rougeole, le ministère de la Santé a initié une campagne de vaccination qui a débuté le 26 février dans les neuf districts les plus touchés répartis dans les régions du Centre, du Centre-nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun. La campagne concerne les enfants âgés de 9 à 59 mois. C'est pour s'assurer du bon déroulement de la campagne de vaccination que le ministre a effectué le déplacement au centre médical de Nagrin dans le district sanitaire de Boulmiougou, ce 27 février 2024.
« En tant que ministre de la santé, il était important que j'effectue cette sortie de terrain pour m'assurer de ce que cette vaccination qui est extrêmement importante pour casser l'épidémie se passe bien. Là au CM de Nagrin, nous nous sommes rendus compte de ce que les équipes sont mobilisées, sont très bien organisées. On a un programme de vaccination, les vaccins sont disponibles, les agents de santé ont été formés, la sensibilisation est passée et donc véritablement, les choses se passent bien. Selon le bilan du premier jour déjà, la couverture vaccinale des enfants cibles de 9 mois à 59 mois ressort autour de 20%. Donc nous sommes sûrs qu'au soir de la campagne, d'ici une semaine, nous allons couvrir l'ensemble des enfants cibles », a laissé entendre le ministre.
Pour se donner les chances d'atteindre toutes les cibles, plusieurs stratégies sont mises en œuvre. Il s'agit de la stratégie fixe qui consiste à ce que les enfants soient conduits par leurs parents au centre de santé le plus proche pour bénéficier de la vaccination. A cela s'ajoute la stratégie avancée selon laquelle les agents de santé se déportent sur les sites situés à plus de 5 km du centre de santé pour vacciner les enfants. Il y a également une stratégie mobile, qui consiste à rejoindre les enfants où ils se trouvent. « Dès que nous avons des concentrations d'enfants cibles de la campagne, des équipes s'y déportent, au niveau des gares ou d'autres points pour pouvoir les vacciner. Donc nous combinons les stratégies actives de vaccination pour pouvoir être efficaces à l'effet de couvrir le maximum d'enfants », explique Dr Kargougou.
Les ASBC engagés pour la réussite de la campagne de vaccination
Pour atteindre l'objectif de vacciner le maximum d'enfants de 5 à 59 mois, le ministère de la Santé peut compter sur les volontaires nationaux, agents de santé à base communautaires (ASBC). Noëllie Nikièma est l'une d'eux. Agent de santé à base communautaire à Nagrin, elle s'investit dans la sensibilisation afin d'amener tous les parents à adhérer à la vaccination, surtout que dans son quartier, la rougeole sévit. Elle souligne en effet que dans une concession, il arrive qu'on trouve cinq enfants atteints de rougeole. Il est donc important que les enfants bien portants se fassent rapidement vacciner. « Sur le terrain, on rencontre les parents et on essaie de les convaincre que la santé avant tout. Et surtout nous les mamans, nous devons prendre la santé de nos enfants à bras-le-corps. Il y a certaines qui refusent au début, mais au finish, on arrive à les convaincre de venir vacciner leurs bébés. Sinon sur le terrain ce n'est pas simple, mais avec la sensibilisation, ça va », a souligné Noélie. Elle-même maman d'une fillette de 15 mois, n'a pas hésité à faire vacciner son enfant, pour dit-elle la protéger davantage.
Angèle Compaoré/Yaguibou, convaincue de l'importance de la vaccination, a, elle aussi effectué le déplacement au CM de Nagrin pour faire vacciner ses jumeaux de 20 mois contre la rougeole et la rubéole, qui elle le souligne peut causer la mort. D'où son appel à toutes les mamans de faire vacciner leurs enfants.
Pour rappel, la rougeole est une maladie très contagieuse qui se manifeste par une fièvre élevée, l'éruption cutanée (tâches rouges et plates qui apparaissent d'abord sur la tête, le visage et le cou avant de s'étendre sur le reste du corps), le nez et les yeux qui coulent, la toux dans certains cas, les yeux rouges (conjonctivite), le signe de Koplick (tâches bleutées à l'intérieur des joues), la diarrhée. Devant un de ces symptômes, il faut se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate, car les symptômes généralement sont bénins et s'ils sont correctement pris en charge, on guérit de la rougeole. Il faut également isoler le malade pour éviter qu'il contamine d'autres personnes.
Lire aussi : Burkina / Épidémie de rougeole : 1 269 cas suspects depuis le début de l'année 2024
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD Burkina) tient un atelier national de diffusion des résultats des évaluations du Système d'intégrité local au Burkina Faso (SIL) du 27 au 29 février 2024 à Ouagadougou.
Les pratiques corruptrices constituent une menace pour la bonne gouvernance partout dans le monde, en Afrique et aussi au Burkina Faso. Elles sapent et gangrènent le développement socio-économique ainsi que les acquis de l'Etat de droit. Comme le disait Monsieur Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, « la corruption menace le bien-être de nos sociétés, l'avenir de nos enfants et la santé de notre planète ». C'est la conviction du représentant résident du PNUD Burkina, Éloi Kouadio IV.
Pour l'organisme onusien, le niveau local est le niveau le plus accessible au citoyen. C'est ainsi que le Système d'intégrité local au Burkina Faso (SIL) a été lancé. C'est un outil comparatif pour réaliser une évaluation approfondie des risques, une analyse du contexte de la gouvernance, un diagnostic exhaustif du niveau d'intégrité des acteurs ainsi que l'efficacité des fonctions de contrôle sur la gestion des collectivités territoriales.
Après deux ans d'expérimentation, les résultats font état de 45,96% en termes d'indice d'intégrité qu'il y a au niveau local dans huit communes. « Cette moyenne nous montre le travail qui a été accompli, la marge d'effort qui nous reste à faire pour arriver à un ratio dans les 65 et 70%, la marge qui nous reste à faire pour être dans les standards internationaux en termes d'indice d'intégrité qui soit recevable et que le service rendu soit à la satisfaction du plus grand nombre », a indiqué Éloi Kouadio IV.
Commencer par la base
Etant en mission à Fada N'Gourma, dans la région de l'Est, le représentant résident du PNUD Burkina dit avoir constaté « la volonté d'intégrer cette dynamique de transparence, de création de confiance entre les autorités communales et les populations ». A titre d'exemple, il a cité le cas des prix qui sont indiqués pour chaque opération afin d'éviter toute tentative de corruption. « C'est une mentalité qui est en train de transformer le milieu des populations au niveau des collectivités », s'est félicité Eloi Kouadio IV.
Cette évaluation, à en croire les initiateurs, s'est faite à travers les valeurs de probité et d'honnêteté dans le rendu du service aux populations que les autorités servent. « Dans d'autres pays, ils ont commencé par le haut. Nous avons fait cette initiative ici, avec nos partenaires notamment le ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, en commençant par la base », a développé Éloi Kouadio IV.
Six régions touchées
Selon le représentant du ministre en charge de l'administration territoriale, Allahidi Diallo, la restauration d'une culture d'intégrité dans les faits et gestes des autorités locales est un des grands défis du gouvernement de la transition. « A travers la mise en œuvre du SIL, nous voulons une gouvernance locale saine, des collectivités territoriales tenues par des mains propres, au sens propre comme au sens figuré », a-t-il expliqué.
L'étude a touché huit communes pilotes dans six régions du Burkina Faso pendant deux ans, qui sont : la Boucle du Mouhoun, le Centre-est, le Centre-nord, l'Est, le Nord et le Sahel.
Les résultats de ces évaluations constituent la phase pilote du projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GolCos). En plus du ministère en charge de l'administration territoriale, les structures de lutte contre la corruption ont contribué à ces évaluations.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
C'est parti pour le 4e Symposium international sur le transport et la logistique en Afrique (Translog Africa, 27 au 29 février 2024), avec la cérémonie officielle d'ouverture ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Développement de la chaîne logistique globale : défis et opportunités pour les chargeurs à l'ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », cette édition qui mobilise de nombreux pays invités apparaît comme celle d'une renaissance, la dernière édition ayant eu lieu en 2012.
Elle se tient sous le très haut patronage du président de la transition, chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, représenté à l'ouverture par son directeur de cabinet.
Ainsi, du 27 au 29 février 2024, chargeurs, transporteurs, commissionnaires agréés en douane, chercheurs, représentants de structures publiques et d'appui au secteur privé, étudiants en transport/logistique, et bien d'autres acteurs du secteur échangeront autour du thème. Et ce, à travers des communications sur plusieurs sous-thèmes, des rencontres informelles et bien d'autres activités connexes telles que l'espace d'exposition dédié aux entreprises et structures du domaine (les activités ont lieu à la salle de conférences de Ouaga 2000).
« Dans le contexte que traverse le Burkina, le secteur des transports paie un lourd tribut. En effet, ils sont nombreux, ces chauffeurs, apprentis, passagers et propriétaires de camions, en somme, acteurs de la chaîne de transport et logistique, à avoir perdu la vie en voulant approvisionner le pays en denrées et marchandises de première nécessité », a situé le chef de l'Etat, à travers son message lu par le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, avant de rappeler que Translog Africa renaît ainsi, après les éditions de 2007, 2010, 2012 et celle manquée de 2014 du fait de la maladie Ebola.
« Cette renaissance est une preuve de résilience du vaillant et digne peuple burkinabè en général, des courageux acteurs du secteur des transports en particulier, surtout en ces moments où l'industrie des transports et de la logistique se réinvente, après avoir subi les effets néfastes des différents facteurs, tels que la conjoncture post-Covid et les incertitudes économiques liées à la guerre russo-ukrainienne qui a entraîné la perturbation des chaînes mondiales d'approvisionnement », a poursuivi le président de la transition.
Il estime que l'importance de la thématique n'est plus à démontrer, au regard des avantages qu'offre l'accord portant création de la zone de libre échange continental africaine pour le secteur des transports.
« Nous nous réunissons pour mettre en lumière les opportunités »
« Il est donc nécessaire que l'ensemble des acteurs qui animent le secteur des transports et de la logistique s'approprient les implications prévisibles du développement de la chaîne logistique dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord, pour en tirer le meilleur profit », invite donc le chef de l'Etat, rappelant que cette édition va passer en revue, entre autres, la mise en œuvre des recommandations du dernier symposium, analyser l'aspect sécuritaire lié à l'acheminement des marchandises et s'imprégner des dispositions novatrices liées aux procédures douanières ainsi que des conditions de passages portuaires.
Pour le porte-parole des parrains, que sont les présidents des patronats du Burkina, Mali et Niger, Idrissa Nassa, la ZLECAF représente une avancée majeure dans l'intégration économique du continent. Il rappelle que la mise en œuvre à partir du 1er janvier 2021, de l'accord sur la ZLECAF est une initiative qui vise à stimuler la croissance, réduire la pauvreté et à élargir l'inclusion économique à l'échelle continentale.
« Mais ces opportunités viennent également des défis complexes, liés à la connectivité, à l'efficacité des infrastructures, à la gestion des flux de marchandises, à la sécurité des trajets et à bien d'autres encore. Aujourd'hui, nous nous réunissons pour explorer ces défis, mais surtout pour mettre en lumière les opportunités qui se présentent à nous. (…). Tel un phénix qui renaît de ses cendres, Translog Africa voit de nouveau le jour, plein d'énergie, de jeunesse et de dynamisme, après plus d'une décennie de suspension. C'est l'occasion pour l'institution des chargeurs et ses partenaires, de tabler sur les exigences du nouvel environnement international marqué ces dernières années par la libéralisation du secteur du commerce et des services, notamment le transport, et d'établir des perspectives d'action », a exprimé M. Nassa. Soulignant qu'il s'agit, par ce cadre, de partager les expériences, les connaissances et les meilleures pratiques, nouer des partenariats et des collaborations qui ouvriront la voie à une logistique plus fluide, plus rapide et plus rentable.
« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais ... »
« Je suis convaincu que ce symposium sera un catalyseur pour des initiatives futures et des projets concrets qui contribueront au développement durable du transport et de la logistique en Afrique. L'Afrique, riche de sa diversité et de son potentiel, est à un moment charnière de son histoire économique. Effet, la ZLECAF, qui est en train de devenir une réalité tangible, offre une opportunité sans précédent de renforcer les liens commerciaux entre les nations, d'encourager l'investissement et de favoriser la croissance économique. Elle ouvre la voie à une intégration économique accrue et à une collaboration plus étroite entre les pays africains, avec des implications significatives pour le secteur du transport et de la logistique. Elle crée également un marché plus vaste et plus intégré avec un potentiel d'environ 1, 2 milliard de personnes, offrant des débouchés commerciaux considérables pour les chargeurs africains », apprécie pour sa part, le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs, Kassoum Traoré, président du comité national d'organisation du symposium.
C'est conscient donc des enjeux du secteur et des défis à surmonter, que sous l'égide du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à travers une de ses missions qui est de créer des cadres de réflexions-prospectives sur la facilitation du transport international de marchandises, organise ce 4e symposium.
« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais pour maximiser son potentiel, nous devons surmonter certains obstacles ; les infrastructures de transport doivent être améliorées, les procédures douanières simplifiées et une coopération régionale renforcée. Ces défis ne peuvent être relevés que par une collaboration étroite entre les gouvernements, le secteur privé, les organisations internationales et les chercheurs », convainc Dr Kassoum Traoré, pour qui, l'une des principales difficultés est l'harmonisation des réglementations et des procédures de transit à travers les frontières africaines.
O.L.O
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, le ministre en charge de la sécurité, Emile Zerbo, invite les populations à alerter les forces de défense et de sécurité (FDS) sur tout comportement suspect.
Parmi les comportements supsects cités dans le communiqué, l'on note, entre autres, la présence prolongée d'individus à proximité d'un site sensible, l'excitation et la nervosité d'un individu sans cause apparente, ainsi que les prises de vue d'installations sensibles et stratégiques.
L'intégralité dans le communiqué ci-dessous.
Lefaso.net
Programme des obsèques de Madame GO née Paré Nakié Régine, attachée de santé en ORL. Ex major du service d'ORL du CHU-YO, admise à la retraite en décembre 2023.
Mercredi 28 février 2024
15h00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital de BOGODOGO suivie du transfert au domicile, sis au côté Est de la CNSS Tampouy
20h00 : Veillée de prière au domicile situé à TAMPOUY
Jeudi 29 février 2024
8h00 : Levée du corps à domicile
8h30 : Messe d'absoute à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de TAMPOUY, suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin
Union de prières
Le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) lance, à partir du 29 février 2024, les répartitions des droits d'auteurs du mois de février 2024. L'information a été donnée ce mardi 27 février 2024 au cours d'un point de presse à Ouagadougou. Plus de 161 millions de francs CFA ont été récoltés et plus de 145 millions de francs CFA seront répartis entre 3 467 bénéficiaires, toutes catégories confondues.
Pour la première répartition de l'année 2024, le BBDA met sur la table plus de 145 millions de francs CFA sur plus de 161 millions de francs CFA collectés, à partager entre 3 467 bénéficiaires, toutes sociétés confondues, soit 2 434 membres du BBDA. La répartition débutera à partir du 29 février 2024, sur toute l'étendue du territoire national. La somme à partager est ce qui reste à l'issue des prélèvements statutaires du BBDA, à savoir les frais de gestion, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et les œuvres sociales. À la même période, c'est-à-dire, en février 2023, ce sont plus de 148 millions de francs CFA qui ont été réunis, soit une hausse de 8,30%.
La répartition concerne les redevances de droits collectés en 2023. Il s'agit des droits de reproduction mécanique (DRM), des œuvres musicales ; des droits de rémunération pour copie privée (RCP) des ouvrages édités ; des droits de reproduction par reprographie (RRO) des ouvrages édités ; et des droits au titre des téléchargements des œuvres musicales.
Outre cette répartition, les droits en instance, estimés à plus 450 millions de francs CFA, (2020, 2021, 2022 et 2023), seront mis en paiement. En somme, pour la répartition du mois de février 2024, c'est un montant total de près de 600 millions de francs CFA qui sera mis en paiement. La plus grosse somme qui sera perçue par un créateur s'élève à plus de 4 millions de francs CFA et la plus faible, 3 600 francs CFA, qui est le minimum payable.
Les paiements se feront en espèces au niveau du siège et à la direction régionale de l'Ouest du BBDA. Par chèques au niveau du siège et à la direction régionale de l'Ouest du BBDA. Par Orange money au siège du BBDA et par virement bancaire au siège du BBDA. Les réclamations pourront se faire dès le jeudi 29 février 2024 auprès du comité de réclamation qui sera mis en place à cet effet.
La directrice de la documentation générale et de la reproduction, Delphine Somé/Zongo a informé que chaque année, le BBDA fait trois grandes répartitions (février, mai et août). La présente répartition, a-t-elle fait savoir, concerne essentiellement les œuvres musicales et les œuvres littéraires. Les ayant droits sont les compositeurs, les arrangeurs, auteurs et les éditeurs dont les œuvres ont été reproduites.
Revenant sur la hausse concernant le montant collecté, Mme Somé a révélé que c'est dû à l'abnégation et le travail de toute une équipe malgré la situation sécuritaire. Le directeur général du BBDA, Dr Hamed Patric P. Lega, a traduit sa reconnaissance et sa gratitude aux hommes et femmes de media qui ont, selon lui, toujours répondus aux sollicitudes du BBDA. Il dit compter sur eux pour relayer suffisamment ce qu'il qualifie de restitution du travail effectué par son équipe.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Face à la crise multisectorielle que traverse le Burkina Faso, le Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF) a été organisé ce mardi 27 février 2024, à Ouagadougou, pour relever les défis des domaines de l'éducation et de la formation. L'évènement a été placé sous la présidence du ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et en présence du ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Aboubakar Savadogo.
Le Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF) constitue, selon le ministre de l'éducation, Jacques Sosthène Dingara, un espace efficace pour le renforcement du dialogue avec tous les acteurs. Cela, afin de construire une résilience réelle du secteur de planification, et partant, du pays face aux différents défis.
Pour ce faire, la présente session va analyser les performances réalisées en 2023 dans le cadre du plan sectoriel de la transition. Il va aussi permettre de passer en revue les insuffisances enregistrées dans la mise en œuvre des actions, et d'ajuster les stratégies ainsi que les actions à mener pour atteindre les résultats programmés sur la période 2024-2026.
Les acquis engrangés
D'ores et déjà, le ministre de l'éducation souligne qu'au cours de l'année 2023, l'engagement et la conjugaison des efforts de tous, ont permis d'engranger des résultats importants malgré le contexte particulièrement difficile que traverse le pays des hommes intègres.
En témoignent, présente-t-il, les taux de réalisation physique et financière du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) dans le secteur, qui sont respectivement de 86,67% et de 71,88%.
Les actions qui ont concouru à l'atteinte de ces taux sont entre autres : le développement d'une stratégie de réponse à l'éducation en situation d'urgence, l'octroi de subventions à 750 élèves déplacés internes (EDI), le renforcement des capacités de 2 014 enseignants en appui psychosocial (APS) et autres thématiques en lien avec l'éducation en situation d'urgence.
À cela s'ajoutent l'élaboration et la validation du livre blanc de l'enseignement supérieur et de la recherche, la formation aux métiers de 4 993 personnes en âge de travailler sur financement du Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA). Aussi, il est enregistré la construction de nouvelles salles de classe complémentaires ainsi que la réhabilitation des infrastructures éducatives endommagées des zones reconquises dans les établissements d'enseignement et de formation technique et professionnel.
Parmi les acquis, il est également noté la construction de cinq lycées scientifiques régionaux, la construction d'un espace numérique ouvert, et l'acquisition d'ordinateurs à prix subventionnés au profit des étudiants.
Dans ce bilan dressé par le ministre de l'éducation, l'on retient en outre, la révision à la baisse des contributions de certains partenaires du Compte d'affectation spécial du trésor/Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base (CAST/FSDEB) et le retrait d'autres contributeurs.
Les défis à relever
Malgré les actions couronnées de succès sus-citées, plusieurs défis restent à relever en vue d'accroître l'offre, améliorer la qualité de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation, en adéquation avec les besoins de l'économie. Au nombre des défis à relever, l'on retient notamment la mise en place d'un dispositif efficace pour apporter une réponse urgente à la situation des élèves déplacés internes et la digitalisation du système éducatif afin de disposer grâce aux outils numériques, des ressources éducatives accessibles à tous, même dans les zones à forts défis sécuritaires.
Cette rencontre s'est tenue dans un contexte où le Burkina Faso a récemment été victime d'attaques terroristes notamment dans les régions de l'Est et du Sahel. De ce fait, le ministre de l'éducation a eu une pensée pieuse lors de son discours, à l'égard des familles endeuillées. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessées et a rendu un vibrant hommage à la fois aux forces combattantes engagées au front et à ses collègues exerçant dans les zones à fort défi sécuritaire, ainsi qu'à toute la population consentant le sacrifice pour un retour de la paix dans le pays.
« J'ai une pensée particulière pour notre collègue Souleymane Korma de l'école ESSAKANE Village, resté sous les balles assassines le dimanche 25 février dernier », a regretté Jacques Sosthène Dingara, demandant à l'assistance d'observer une minute de silence à la mémoire du disparu.
Le CSD-EF représente une étape cruciale dans la consolidation des efforts visant à améliorer le système éducatif au Burkina Faso. En favorisant la collaboration et la coordination entre les différents acteurs, cet événement contribue à bâtir un avenir meilleur pour les générations présentes et futures, et à promouvoir le développement socio-économique dans le pays.
Hamed Nanéma
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