Les deux individus arrêtés étaient activement recherchés par les enquêteurs du Commissariat Central de Police de la ville de Ouahigouya, dans la région du Nord.
Basés à Ouahigouya, ils se livraient au trafic de stupéfiants entre le Burkina Faso et un pays voisin. Grâce à la collaboration de la population, les enquêteurs ont réussi à les appréhender.
Il a été trouvé en leur possession 19 plaquettes de chanvre indien, soit 20,08 kg. La Police nationale salue la collaboration de l'ensemble des citoyens qui a permis de mettre fin aux agissements de ce binôme.
Par ailleurs, elle réitère son invite à tous à toujours redoubler de vigilance surtout face au phénomène de trafic de stupéfiants dans nos cités qui prend de l'ampleur.
Elle les invite également à toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont : les 17, 16 et 1010.
Lefaso.net
Source : Police nationale
Le royaume du Maroc vient de commémorer, le 30 juillet 2022, le 23e anniversaire de la fête du trône, qui symbolise « l'accession du souverain au trône de ses glorieux ancêtres ». A l'occasion, Sa Majesté le roi Mohammed VI s'est adressé à la nation marocaine, à travers un discours dont l'essentiel porte sur « la situation de la femme, le registre social unifié, la solidarité économique des entreprises, l'encouragement des investissements étrangers, les relations avec l'Algérie, etc. ».
L'esprit de la fête du trône célébrée au Maroc le 30 juillet de chaque année, s'inscrit dans la dynamique du « renouvellement du pacte d'allégeance mutuel qui unit le trône et le peuple ». Cette année, les Marocains ont fêté cet anniversaire « dans un contexte agité où la crise due à la pandémie covid 19 et les transformations de l'environnement international continuent à se répercuter sur l'économie nationale et mondiale ». Pour faire face à ces préoccupations du moment, le roi Mohammed VI a invité le peuple marocain à « un esprit d'initiative et de résilience », gage d'une stabilité sociale consolidée, de conditions de la femme et de la famille améliorées et de capacités de l'économie nationale renforcées.
Relever ces défis pour « l'édification d'un Maroc avancé et fort de sa dignité », passe par cette exigence que « tous les Marocains, hommes et femmes, prennent une part active à la dynamique de développement ». Et le roi Mohammed VI d'insister plus particulièrement sur « la nécessité que la femme marocaine apporte son plein concours dans tous les domaines », elle en faveur de qui, beaucoup de réformes majeures ont été engagées dont « la promulgation du code de la Famille et l'adoption de la constitution de 2011 qui consacre l'égalité homme-femme en droits et en obligations et, par conséquent, érige le principe de parité en objectif que l'Etat doit chercher à atteindre ». Pour mémoire, et selon le roi Mohammed VI, le code n'est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes : « il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d'équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l'intérêt des enfants ».
Des efforts pour contenir les effets de la covid 19
Comme dans bien de pays à travers le monde, le Maroc n'a pas échappé aux effets de la crise de la covid qui se sont fait sentir dans tous les secteurs économiques et sociaux. Ces effets ont surtout affecté les populations pauvres ou en situation de précarité. Au Maroc, « à la faveur d'efforts conjoints des citoyens et des autorités, cette conjoncture difficile a été surmontée, par une gestion singulière, au prix d'un effort considérable de l'Etat, en termes d'apport en aides matérielles directes aux familles nécessiteuses et de soutien aux secteurs touchés ». Sans oublier que le Maroc a été « l'un des premiers pays à prendre la judicieuse initiative de se procurer le vaccin et de le mettre gratuitement à la disposition des citoyens et des étrangers résidant au Maroc ». Plus généralement dans le secteur de la santé, l'accent a été mis dans la réalisation « d'un grand projet de généralisation de la protection sociale et le renforcement du système de santé ».
Au plan de la promotion de l'économie nationale marocaine, des efforts ont également été déployés par aussi bien l'Etat que des secteurs publics et privés, ce qui a permis à cette économie « de résister aux crises et aux soubresauts et de réaliser ainsi des résultats concluants dans les différentes filières de production ». Mais comme le reconnaît le roi Mohammed VI, « cette embellie a été éphémère en raison de la conjoncture internationale » qui a entraîné dans le royaume, une envolée des prix de certains produits de première nécessité. Ce qui a emmené le gouvernement marocain « à allouer des crédits importants à la subvention de certains produits de base et à assurer l'approvisionnement des marchés en ces produits ». Parallèlement, des leviers du mécanisme de solidarité nationale, ont été actionnés « pour lutter au mieux contre les spéculations et la manipulation des prix ».
Rester optimiste malgré tout !
En dépit de « la conjoncture internationale fluctuante », le Maroc se veut néanmoins optimiste et entend se focaliser sur ses atouts, aux fins d'espérer « tirer le meilleur parti des opportunités et des perspectives ouvertes par ces mutations pour drainer plus d'investissements, stimuler les exportations, promouvoir le produit national ». A cet égard, le roi engage le gouvernement ainsi que les sphères politique et économique « à offrir plus de facilités aux investissements étrangers au Maroc », en prenant le soin « d'éliminer tout obstacle qu'ils pourraient rencontrer ».
L'intime appel du roi au bon voisinage
Afin de réussir dans l'amélioration de la situation socio-économique de son pays, le souci constant du roi Mohammed VI est de « gérer les priorités qui sont les siennes aux niveaux régional et international ». A ce propos, le souverain est formel : « les frontières qui séparent le peuple marocain et le peuple algérien frères ne seront jamais des barrières empêchant leur interaction et leur entente ». Et de souhaiter « que ces frontières se muent en passerelles permettant au Maroc et à l'Algérie d'accéder à un avenir meilleur et d'offrir un bel exemple de concorde aux autres peuples maghrébins ». D'où l'intime appel du roi Mohammed VI aux Marocains « à préserver l'esprit de fraternité, de solidarité et de bon voisinage qui les anime à l'égard des frères algériens ». Et d'assurer d'ailleurs ces frères algériens, « qu'en toute circonstance, le Maroc et les Marocains se tiendront toujours à leurs côtés ».
C'est donc dire qu'aussi bien le Maroc que l'Algérie, « ne doivent en aucun cas céder aux sirènes d'individus irresponsables qui s'évertuent à semer la zizanie entre les deux peuples frères… Ces médisances sur les relations maroco-algériennes sont totalement insensées et sincèrement consternantes ». C'est là une ferme volonté de « trouver une issue à la situation actuelle et de favoriser le rapprochement, la communication et la compréhension entre ces deux peuples ». Puissent alors le Maroc et l'Algérie « travailler, main dans la main, à l'établissement de relations normales entre deux peuples frères, unis par l'Histoire, les attaches humaines et la communauté de destin ». Il y va d'abord de l'intérêt des deux pays, ensuite du Maghreb, enfin de l'Afrique, en termes de coopération sud-sud solidaire et réussie, unifiée et forte, dynamique et prospère.
Une synthèse de Sita TARBAGDO
(Collaborateur)
Le personnel de la direction régionale de l'Ouest de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a procédé ce mardi 2 août 2022 à Bobo-Dioulasso, à la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs nationales. Cette cérémonie, selon le directeur régional, Ibrahima Lengané, consiste à hisser le drapeau et à renouer avec la fibre patriotique.
C'est devenu une tradition pour le personnel de la direction régionale de l'Ouest de la Loterie nationale burkinabè, de procéder à la montée des couleurs tous les premiers lundis du mois. Ce, depuis déjà 2017. En raison de la forte pluie qui s'est abattue sur Bobo-Dioulasso dans la matinée du lundi 1er août (premier lundi du mois d'août), cette cérémonie a été reportée à ce mardi 2 août 2022.
Nombreux sont les agents de la direction qui se sont retrouvés devant le mât pour honorer le drapeau national, aux environs de 7h30 mn. Après le top départ, le drapeau a été hissé au sommet du mât en même temps que l'hymne national est entonné en chœur par le personnel. En entonnant le Ditanyè, et les regards fixés sur le drapeau national, le personnel de cette direction marque son adhésion au principe du respect des valeurs fondamentales de la république, représentées par le drapeau.
Cette cérémonie a été conduite par le directeur régional de la LONAB, Ibrahima Lengané, qui a expliqué les raisons fondamentales. Selon lui, à travers cet acte, le personnel veut renouveler son attachement à la mère patrie, le Burkina Faso. « Cet acte patriotique que le personnel a posé ce matin traduit notre engagement à œuvrer par notre fraternité, notre ardeur et notre solidarité pour une LONAB meilleure. Cela a commencé depuis 2017 et les agents sont toujours motivés », a-t-il souligné.
En décidant de médiatiser cette cérémonie ce matin, la direction régionale de la LONAB veut inviter l'ensemble de ses travailleurs et des concitoyens à l'union sacrée autour des valeurs qui fondent notre vivre-ensemble. L'occasion fut belle pour le directeur régional d'exhorter ses collaborateurs à plus d'engagement, afin de relever les défis du moment. Il a par ailleurs affirmé que rendre un honneur au drapeau national est un acte de civisme qu'il faut intégrer dans les habitudes de l'entreprise. C'est pourquoi, il a salué la mobilisation des travailleurs qui ont sacrifié à cette tradition.
Au nom du directeur général de la LONAB, Ibrahima Lengané a félicité l'ensemble du personnel de la direction régionale et a adressé ses remerciements aux partenaires, dont la force de vente et la gendarmerie nationale. Cette nième cérémonie de montée des couleurs a été un moment de remobilisation du personnel qui entend « perpétuer l'élan patriotique et citoyen dans le cœur des travailleurs ».
Romuald Dofini
Lefaso.net
Damo Fama est un jeune artiste, auteur, compositeur et interprète qui comptabilise douze ans de carrière musicale. Dans cette interview, il revient sur le bilan de plus d'une décennie de carrière, les péripéties, le projet d'avenir et bien d'autres sujets.
Lefaso.net : Comment êtes-vous arrivé à la musique ?
Damo Fama : C'est une histoire d'héritage. En fait, c'est de mon ascendance que j'ai reçu le virus de la musique et au fur et à mesure, cela est devenu une passion pour moi. Pour tout vous dire, je suis dans la musique depuis mon enfance. Mais j'ai commencé à devenir professionnel à partir de 2010.
Douze ans de carrière musicale, que peut-on retenir de ce parcours ?
D'abord, être un artiste musicien est une chance parce qu'il y a plusieurs personnes qui ont une âme d'artiste en elles mais qui n'ont pas eu l'opportunité de l'exprimer. Aujourd'hui, si je suis un artiste de profession, c'est une grâce et je suis fier de cela. Pour ces douze années, je remarque que j'ai gagné en maturité. Il faut dire qu'au début, nous étions trois mais par la suite je suis resté seul jusqu'à aujourd'hui. J'ai eu à faire beaucoup de tournées à l'intérieur du pays et même à l'international, notamment au FIMU (Festival international des musiques universitaires) de Belfort, en France, en 2018. De plus j'ai été approché par des structures dans le cadre des sensibilisations.
Vous dites que vous étiez trois au début et qu'aujourd'hui, vous êtes seul. Qu'est ce qui n'a pas marché dans cette aventure du trio ?
Vous savez, chacun a son agenda de vie personnel, donc chacun va à son rythme. Les gens ne nous voient plus en scène ensemble pour chanter comme ils l'espéraient mais cela ne veut pas dire qu'il y a eu une division. Ceux avec qui j'ai travaillé demeurent pour moi des frères. Je peux dire que le projet n'a pas marché pour nous ensemble dans la musique. Au-delà de la musique, on pourrait collaborer ailleurs.
Comment vous vous sentez dans cet environnement musical burkinabè au regard de votre expérience ?
Je me sens bien dans l'environnement musical burkinabè. Ces années de parcours ont été une leçon de vie pour moi et cela va me permettre de renforcer mon art.
Kilée, qu'est-ce que cela vous rappelle ?
C'est une école de formation pour moi, si je peux le dire puisque c'est la formation dans laquelle le public m'a connu avant d'être le Damo Fama que je suis. C'était une étape de ma carrière.
Que s'est-il réellement passé pour que vous partiez de Kilée ?
Il ne s'est pas passé quelque chose. Les gens pourraient se poser quelques questions, mais rien. C'est juste que la carrière en groupe a pris fin, c'est tout !
Et Capella Bam'ba ? Une chanson qui raconte la vie de Damo Fama n'est-ce pas ?
Pas du tout, puisque un artiste au-delà de sa personne se met le plus souvent à la place d'autres personnes. Si ceux qui m'ont écouté pensent que c'est ma vie, tant mieux. Mais l'objectif à travers cette chanson était de raconter une histoire pour des milliers de personnes. L'artiste à un certain moment donné se surpasse lui-même, transcende ses émotions. D'autres personnes à travers nos compositions se voient en nous.
Comment arrivez-vous à tenir la concurrence, voir l'adversité dans ce domaine ?
Je ne parlerai pas d'adversité ni de concurrence parce qu'il n'y a pas un seul artiste que je vois en tant qu'adversaire et je ne pense pas que je puisse être l'adversaire d'un quelconque artiste aussi. Le plus important pour moi est de pouvoir contribuer d'une manière ou d'une autre, d'être un modèle dans ma discipline pour le Burkina Faso à travers des projets de développement.
Vous parlez de projet de développement, peut-on en savoir davantage pour votre carrière ?
Les projets sont énormes. Il y a des questions de signatures qui sont en cours, des sorties au niveau international et aussi dans la sous-région.
On vous compare souvent à certains artistes. Comment vous appréhendez cette comparaison ?
Moi personnellement, je n'aime pas les comparaisons, j'ai plutôt du respect pour certains artistes. Je n'espère pas devenir un autre artiste que Damo Fama. J'apprécie beaucoup les artistes mais je n'espère ressembler à aucun artiste. Mais cela ne veut pas dire que je renie l'excellentissime travail de mes devanciers ou de certaines figures de proue de la musique. Par exemple Salif Keïta, je l'apprécie beaucoup. Je veux faire une collaboration avec lui.
Comment se passe vos collaborations avec les autres artistes sur le terrain ?
C'est vrai que je ne suis pas l'ami de tous les artistes du Burkina Faso. Mais il y a certains devanciers avec qui j'ai de très bonnes relations, de même que de la jeune génération. Nous avons fait des featuring avec certains et il y a d'autres encore en cours.
Vous aviez dit que la professionnalisation de votre musique a commencé en 2010. De cette période à aujourd'hui êtes-vous satisfait ?
Les difficultés ne manquent pas, comme dans tous métiers. Je peux dire que je vis de cette musique. Il y a des difficultés pour trouver les moyens d'investissement parce que la musique est devenue une véritable industrie. Il y a des questions de création, de diffusion, de positionnement, des questions de commercialisation, d'édition... Tout cela demande des moyens. De toute façon, une chose est de rencontrer les difficultés et une autre chose est de les transformer en opportunités.
Dans une publication de Patrick Kabré, il disait que c'est une chance d'avoir un artiste comme Damo Fama. Un tel message de soutien, comment vous le recevez ?
Cela montre qu'il y a beaucoup qui croient en moi. Ce genre de post galvanise davantage. Si par exemple, j'étais animé par un sentiment d'abandon, je reprendrai courage. Je prends cela avec beaucoup de modestie.
S.I.K (stagiaire)
Vidéo : Lawapan Auguste Paré
Lefaso.net
Élève et âgé de 15 ans, la cuisine pour Amir Belsalad Ouédraogo est une histoire d'amour avant d'être un instrument pour s'offrir les moyens de payer ses études.
Si dans vos balades à Ouagadougou, vous vous retrouvez un de ces jours dans les rues de Tampouy (quartier situé dans l'arrondissement n°3 traversée par l'avenue Yatenga), alors, vous risquez peut-être de tomber comme nous, sur le jeune Amir Belsalad Ouédraogo. Installé en bordure de la route, juste en contrebas de l'échangeur du Nord situé de l'autre côté de l'Immeuble Kafando, ce jeune élève qui, sans complexe aucun, s'occupe pendant ses vacances à vendre de l'atiéké au poisson fumé, communément appelé “APF”.
Un soir, aux environs de 19h, nous le rencontrons. Débout, couteau et oignons en main Amir s'attèle à préparer ses ingrédients pour l'assaisonnement du poisson. Multitâches et habile, Amir fait cuire les poissons disposés sur un grillage depuis un petit fourneau, tout en découpant ses légumes. Impressionné par autant d'aisance qui se lassait entrevoir dans ses faits et gestes, nous marquons ainsi un arrêt, pour découvrir les motivations de ce jeune cuisinier de circonstance.
« Je vends de l'atiéké au poisson fumé », explique-t-il, avec un niveau de langue qui laisse penser qu'il est loin d'être analphabète. « Je suis élève », avant d'ajouter qu'il aide sa mère « à mener cette activité depuis l'âge de treize ans, en classe de 6e, pour la soutenir à payer mes études », confie-t-il.
À entendre Amir, peu importe ce que les gens pensent de lui, l'essentiel pour lui, étant d'aider sa maman. Ayant une telle vision des choses, Amir saisi l'occasion pour sensibiliser ses camarades.
« Mon conseil à l'endroit des jeunes est de les encourager à aider leurs parents en général et leur mère en particulier », a-t-il exhorté avant d'ajouter : « je les invite également à se sacrifier pour eux, comme ils se sacrifient pour nous leurs enfants ». À en croire Amir, c'est une fierté pour lui d'aider sa mère.
C'est tous les soirs entre 18h et 19h, qu'Amir se rend sur son lieu de commerce dans le but de gagner à la sueur de son front les moyens qui lui permettront de réaliser son rêve. « Comme ça ne s'achète plus comme avant, nous pouvons nous retrouver avec une recette qui varie entre 13.000 et 18.000 francs CFA », indique-t-il.
Amir dit avoir pour ambition de devenir cuisinier. Pour ce faire, il espère pouvoir se former dans une école professionnelle de cuisine après l'obtention de son BEPC tout en poursuivant son cursus scolaire en cours du soir afin de décrocher le baccalauréat.
Amoureux de cuisine, Amir prend du plaisir à concocter en famille des mets comme du riz gras, du riz accompagné de sauce, des pâtes… Ayant fait la classe de 5e au lycée privé Alfred Diban Ki-Zerbo, pour l'année scolaire 2021-2022, il passe en classe supérieure à l'âge de 15 ans.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, est une Entreprise de coopération internationale pour le développement durable qui opère sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays dans le cadre de la coopération internationale.
Sous l'autorité de Directrice Administrative et financière, le bureau de la GIZ lance deux appels d'offres ouvert suivants :
Appel d'offre N°83416184 : Recrutement d'un bureau d'étude pour l'audit de paie et de la fiscalité
Appel d'offre N°83411226 : Recrutement d'une agence de placement de temporaires
Les procédures régissant ce présent appel d'offres sont celles applicables aux appels d'offres de la GIZ.
Les entreprises intéressées par le présent avis appel d'offre sont invitées à passer au Bureau de la GIZ à partir du 03.08.2022.
Rue Jacqueline KI-ZERBO/Angle boulevard Charles de Gaulle
01 B.P. 1485 Ouagadougou 01
Burkina Faso
T + 226 25 31 16 72/73 ou 25 31 40 27
F + 226 25 31 08 73
Toutes les modalités et conditions de dépôt des dossiers sont précisées dans le d'appel d'offres à retirer auprès du Bureau de la GIZ.
COMMUNIQUE
Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe les bacheliers de l'ouverture sur la Plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf pour la rentrée universitaire 2022-2023 d'un test de recrutement de 50 étudiants pour les 9e promotion de Licence en Ingénierie Mathématique Economie et de Licence en Ingénierie Statistique Economie (LIME-LISE).
Cette formation est ouverte aux personnes titulaires du diplôme du baccalauréat session 2022. Elle se déroulera sur 03 ans dont les 1ères années en tronc commun et sanctionnées par une licence professionnelle en Ingénierie Mathématique-Economie et une licence en Ingénierie Statistique-Economie. Cette formation ouvre la voie à un master en Mathématique-Economie, en actuariat ou en Statistique-Economie.
COMPOSITION DU DOSSIER
Pour les titulaires du baccalauréat obtenu au Burkina Faso
prendre soin de renseigner correctement les informations complémentaires demandées sur la plateforme lors de la création de votre compte ;
des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
un curriculum vitae (au format PDF) ;
une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).
I.2 Pour les titulaires du baccalauréat obtenu à l'étranger
une copie légalisée de l'attestation du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat (scannée au format PDF) ;
un extrait d'acte de naissance (scanné au format PDF) ;
un certificat de nationalité (scanné au format PDF) ;
des photocopies légalisées des bulletins de notes des classes de 2nde, 1ère et Tle (scannées dans un seul fichier au format PDF) ;
un curriculum vitae (au format PDF) ;
une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).
Les candidats présélectionnés subiront un test écrit et un entretien.
Le test comporte une épreuve de mathématiques générales et une épreuve de statistiques-probabilité.
FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER ET PARTICIPATION AU TEST D'ENTREE
Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.
LIEU ET DATES DE DEPOT
Dépôt des dossiers de candidatures : La réception des dossiers se fera en ligne du 08 août au 05 septembre 2022 sur la plateforme Campusfaso à travers le menu « Candidature » disponible après connexion au lien https://www.campusfaso.bf/candidat/acceder-compte.
Publication des résultats de la présélection : 07 septembre 2022
Test écrit : 09 septembre 2022
Entretien : 15 septembre 2022
Résultats : 19 septembre 2022
Début des cours : 03 octobre 2022
Frais d'inscription après admission au test :
Statut étudiant : 16 500 FCFA ;
Statut particulier : 51 500 FCFA ;
Etudiant hors UEMOA : 251 500 FCFA.
NB : Pour de plus amples informations, contacter le Secrétariat du Directeur de l'UFR/ST au (00226) 78 95 66 67 / 70 09 75 16 ou le 62 75 05 59
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Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais
Dans ce communiqué parvenu à la redaction de Lefaso.net, l'armée informe l'opinion publique qu'à ce jour, aucune date n'a encore été arrêtée pour l'inhumation des restes du Président Thomas Sankara et ses 12 compagnons. L'intégralité dans le communique ci-dessous.
Le chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, est mort. L'annonce a été faite par le président américain Joe Biden, le lundi 1er août 2022. Il a été tué par une frappe de drone américain, sur Kaboul, en Afghanistan.
Ayman al-Zawahiri était l'un des terroristes les plus recherchés au monde. Il avait succédé à Oussama Ben Laden à la tête de cette organisation terroriste après la mort de celui-ci en 2011.
Il a été tué par les Américains, au Pakistan. Il est considéré comme le cerveau des attentats du 11 septembre 2001 au Etats Unis qui ont fait près de 3000 morts.
Lefaso.net
Source : RFI
Des informations font état de ce que les restes de Thomas Sankara et douze de ses compagnons d'infortune, déterrés en mai 2015 pour les besoins de la justice, seront enterrés le 4 août 2022 (le 4 août étant une date symbolique pour la Révolution).
En conférence de presse ce lundi 1er août 2022 à Ouagadougou pour annoncer la tenue du congrès extraordinaire de leur parti, les responsables de l'Union pour la Renaissance-Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) ont réagi à une question des journalistes sur cette information.
Une information qui, visiblement, surprend maître Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l'UNIR-MPS (par ailleurs un des avocats de la famille de Thomas Sankara, dans le dossier judiciaire Thomas Sankara et compagnons) et ses camarades.
Me Sankara a expliqué que des rencontres ont été tenues entre la hiérarchie militaire et les familles au sujet de l'enterrement des restes. Une démarche qui a, souligne-t-il, satisfait les parents des victimes, de par la démarche qui a été exposée pour l'enterrement. « En tant qu'avocat, j'ai pris participé à des rencontres avec les familles, et également à une rencontre le 2 juillet, qui, pour la première fois, avait à l'ordre du jour : comment inhumer les restes et douze autres de ses compagnons. Et c'était au bureau de garnison. Nous avons tous été soulagés, et même satisfaits, de la façon dont on a présenté au niveau militaire, le scénario. On nous a dit, que le président Thomas Sankara a droit à des funérailles nationales, avec un hommage national, qui doivent se faire à la Place de la Révolution, où toutes les troupes doivent défiler », a-t-il situé, indiquant être convaincu que c'est une fausse information.
Selon ses explications, il était envisagé la mise en place d'un comité pour organiser des funérailles nationales, à la « Place de la Révolution » (Place de la nation, ndlr), dignes du rang de Thomas Sankara et de ses compagnons, avec le défilé de toutes les troupes.
« La famille a demandé un temps pour réfléchir. (…). Si on les enterre le 4 août sans respecter la dignité des familles, un jour, on va les exhumer encore, et c'est ce que nous ne souhaitons pas », confie-t-il, avant de s'étonner donc de cette information faisant état de l'enterrement des restes. Il apprend que même les familles sont étonnées de cette information.
Pour lui, celui qui a distillé ou décidé cet acte ne veut pas enterrer seulement le président Sankara, « il veut enterrer aussi les idées du président Thomas Sankara, la révolution du président Thomas Sankara ».
Me Bénéwendé Stanislas Sankara prévient que si l'information venait à se confirmer, l'UNIR-MPS prendrait ses responsabilités.
O.L
Lefaso.net
Le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou, a officiellement lancé la campagne d'intensification de la vaccination contre le covid-19, ce lundi 1er août 2022, dans la région du Plateau-central à Ziniaré.
À ce jour, plus de 1.640.000 personnes ont été complètement vaccinées contre le covid-19 au Burkina Faso, soit 10,6% sur une cible de 15.500.000 personnes. Un résultat obtenu du fait de la réticence des populations burkinabè.
Cet état de fait, conduit le ministère de la Santé et de l'hygiène publique à saisir le taureau par les cornes en initiant une campagne d'intensification de vaccination avec pour objectif de vacciner le maximum de personnes possibles. Ainsi, au moins 100 000 personnes vaccinées sont attendues pour la localité de Ziniaré en l'espace d'une semaine (jusqu'au 6 août 2022).
Pour ce faire, les espaces publics comme les mosquées, églises, marchés et yaars vont être pris d'assaut par les agents de santé commis à la tâche, explique Noufou Sawadogo, major du CSPS urbain de Ziniaré.
Plus de 80 nouveaux cas confirmés de covid-19
À entendre le ministre de la santé, alors que les couvertures vaccinales sont encore faibles, le Burkina Faso a enregistré au cours des deux derniers mois plus de 80 nouveaux cas confirmés de covid-19, tous à transmission communautaire. Ces chiffres portent ainsi le cumul national à 21.128 cas dont 7.757 femmes et 13.371 hommes et 387 décès.
Toute chose qui, selon Dr. Kargougou, traduit la persistance de la circulation du virus au sein d'une population non protégée par une immunité collective. Séance tenante, quelques volontaires ont donné le ton de cette campagne en acceptant de se faire vacciner. La première à se jeter à l'eau est une dame, vaccinée par le ministre de la santé.
À l'instar du Plateau-central, bien d'autres régions seront touchées dans la période du 16 au 22 août 2022. Cela, en vue de se donner les moyens de réduire considérablement les risques de propagation du virus.
« Nous devons nous remobiliser pour aller vers la vaccination contre le covid-19 pour faire en sorte que nous évitions l'émergence de nouveaux variants qui pourraient nous créer plus de problèmes dans le contexte humanitaire qui prévaut déjà », a exhorté le ministre.
Un objectif de 1 000 000 de personnes vaccinées au soir du 22 août
Dr Kargougou a également saisi l'occasion pour lancer un appel à l'ensemble des Burkinabè pour qu'au moins 1 000 000 de personnes soient vaccinées au terme de cette série de campagnes enclenchées dans les différentes localités du pays. À en croire ses propos, Ziniaré a été choisie pour le lancement parce qu'ayant des hommes et des femmes qui peuvent porter le leadership afin que l'intensification de la vaccination atteigne les résultats escomptés.
La cérémonie a connu la participation des autorités coutumières, notamment du Naba Saneem, chef de Ziniaré et de la gouverneure de la région du Plateau-central, Assétou Sy /Traoré. La présente campagne de vaccination concerne en générale toute personne n'ayant pas encore reçu de vaccin ou qui attend sa deuxième dose de Pfizer. Les vaccins administrés à cette occasion sont effet, Pfizer pour la deuxième dose et Johnson and Johnson en dose unique.
Lire aussi :Lutte contre le Covid-19 au Burkina : L'ambassade des Etats-unis organise une journée de vaccination
Hamed NANEMA
Lefaso.net
L'Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) tiendra un congrès extraordinaire, du 4 au 6 novembre 2022 à Ouagadougou, en vue de « réadapter » sa feuille de route au contexte national, marqué par la transition. Pour l'occasion, le président du parti, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a installé ce lundi 1er août 2022 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse, le comité national d'organisation de cette instance statutaire qui s'annonce à un peu moins d'une année du congrès de fusion.
« Au terme des travaux du plénum du BPN (Bureau politique national, ndlr), il a été adopté une feuille de route du parti pour la période de la transition et il a été également décidé de la convocation du premier congrès extraordinaire du parti qui se tiendra à Ouagadougou les 4, 5 et 6 novembre 2022 », a indiqué le président de l'UNIR/MPS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, précisant qu'avec la survenue du coup d'Etat, il apparaît efficace pour le parti de réadapter son programme, pour tenir compte du contexte national.
« Nous avions une feuille de route et on ne pouvait pas s'imaginer qu'il y allait y avoir encore un coup d'Etat dans ce pays. Mais comme c'est arrivé et que tout le monde a pris acte, nous avons d'abord au cours d'une réunion du secrétariat exécutif national, apprécié la situation, le comité exécutif a mis en place un comité de réflexion et ce dernier a élaboré un rapport pour dire qu'il fallait une nouvelle feuille de route qui s'adapte au contexte. Voilà pourquoi, la nécessité de convoquer un congrès extraordinaire ; extraordinaire parce qu'effectivement, la situation est exceptionnelle, extraordinaire. Et cela aussi, on fait d'une pierre deux coups, parce que quand vous partez à un congrès, vous êtes obligés de revisiter vos structures à la base, renforcer les structures à la base », justifie le président de l'UNIR/MPS.
« Il est vrai que la situation fait que les partis politiques sont méfiants pour ne pas tomber dans un activisme politique débordant, mais nous essayons, dans la légalité la plus totale, de mener nos activités sans déborder du cadre légal. Et de ce point de vue, l'UNIR/MPS se porte bien », a rassuré Me Sankara, réagissant à la santé du parti, après la fusion en début novembre 2021.
A la question d'un confrère de savoir si à l'issue de cette instance suprême, la présidence du parti pourrait passer à une autre personne, Bénéwendé Stanislas Sankara rétorque : « Pourquoi pas ? ». Il a, à ce sujet, rappelé qu'en 2020, il était sur cette option avec l'UNIR/PS, lorsque ses camarades ont décidé de l'y maintenir. « Donc, il n'est pas exclu que maître Sankara, à l'issue de ce congrès, s'en aille pour que d'autres camarades puissent continuer le combat », a réagi l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, ancien ministre en charge de l'urbanisme et de l'habitat, Bénéwendé Stanislas Sankara.
En attendant les conclusions de ce congrès extraordinaire, on retient que le comité national d'organisation est présidé par l'ancien député Halidou Sanfo, avec pour vice-président, Jacob Ouédraogo.
Voir ci-dessous, les commissions et les responsables en charge de l'organisation.
O.L
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Intitulé des commissions
Commission Thème et Alliances ; Commission Relations Extérieures ; Commission Finances ; Commission Mobilisation ; Commission Animation et Protocole ; Commission Transport ; Commission Accueil et Hébergement ; Commission Restauration ; Commission Communication, Commission Presse et Réseaux Sociaux ; Commission Sécurité ; Commission Santé ; Commission Secrétariat.
Responsables à l'organisation et des commissions
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Comme tous les premiers lundis du mois, le personnel de la Primature et le premier responsable de l'institution, Albert Ouédraogo, se sont réunis dès 7h30mn ce 1er août 2022, pour la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs. L'occasion, encore une fois, pour le chef du Gouvernement, d'exhorter ses collaborateurs à plus d'engagement, afin de relever les défis du moment.
La traditionnelle cérémonie de montée des couleurs de ce 1er août à la Primature, était un grand moment de remobilisation du personnel autour des priorités du moment.
A la fin de l'exercice, le Premier ministre a confié que le mois d'août est généralement considéré comme un mois de vacances pour les institutions, mais pour lui, il n'y aura pas de vacances, au regard du contexte sécuritaire difficile dans lequel se trouve le pays et des urgences du moment.
Il a félicité l'ensemble du personnel, pour la diligence observée dans le traitement des dossiers le mois écoulé.
« Je vous remercie pour votre engagement et vous exhorte à plus d'engagement pour les dossiers du mois qui débute », a-t-il insisté.
Au titre des dossiers emblématiques en cours, le Premier ministre a cité le Programme d'urgence de la Transition en cours d'élaboration et le défis de la mobilisation des ressources, pour répondre aux besoins urgentes des Forces de Défense et de Sécurité, dans la lutte contre le terrorisme.
L'adoption du nouvel organigramme portant organisation et fonctionnement de la Primature en conseil des ministres en juillet dernier, a été officiellement annoncée aux travailleurs par le Premier ministre, Albert Ouédraogo.
Il a confié qu'il ne reste plus qu'à déployer les moyens humains et matériels pour plus d'efficacité dans la coordination de l'action gouvernementale.
De ce fait, il a annoncé qu'il s'attèlera à rechercher les moyens nécessaires au bon fonctionnement de la Primature.
Albert Ouédraogo a aussi saisi l'occasion pour présenter au personnel de la Primature, ses nouveaux collaborateurs nommés au cabinet et au sein de certaines structures rattachées et de missions, pour dit-il, donner un souffle nouveau au fonctionnement de l'institution.
DCRP/Primature
Après trois années d'études, la 5e promotion de l'unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques est en fin de cycle. Un parcours sanctionné par un diplôme de licence. La cérémonie de sortie officielle a eu lieu le samedi 30 juillet 2022 au sein de l'Université Thomas Sankara (UTS) sous la présidence du Pr Dominique Kabré, représentant le président de ladite université par ailleurs parrain de la cérémonie.
« Rôle et responsabilité de l'étudiant juriste dans la consolidation de la paix et de l'État de droit » est le thème autour duquel se sont déroulés les activités de la 5e promotion en droit de l'UTS baptisée Pr Dominique Kabré, vice-président de l'institution. Pour le délégué général des nouveaux diplômés, Ousmane Ilboudo, le chemin parcouru pendant ces années de licence a été fait d'embûches, d'épines, d'encombres qui n'ont raté aucune occasion pour saigner à blanc la persévérance des débutants nouvellement arrivés sur le site le 28 janvier 2019 avec à bord du navire 4 800 étudiants.
L'adage, « quand c'est dur, seuls les durs avancent » s'applique bien à ces nouveaux licenciés qui, selon leur porte-parole, malgré les conditions d'apprentissage difficiles, les nuits blanches, ont su saisir le taureau par les cornes. « Aujourd'hui, ce ne pas forcément les plus intelligents qui sont là, mais les plus persévérants, les plus endurants », a-t-il déclaré.
Aussi, il a justifié en partie ce faible taux de succès (12, 5%) par la précarité des conditions de vie et d'apprentissage des étudiants. Tout en remerciant le corps enseignant qui n'a managé aucun effort pour leur réussite, il a félicité la promotion Pr Dominique Kabré pour sa riposte aux difficultés auxquelles elle faisait face. Toutefois, les nouveaux diplômés en droit ont plaidé auprès des responsables de l'UTS pour l'équivalence des diplômes : « Nous implorons les autorités pour que soit réglée la question de l'équivalence des diplômes et celle d'une éventuelle ouverture d'un concours de magistrature aux licenciés de droit.
Pour clore ses propos Ousmane Ilboudo a, au nom des élus du jour, pris l'engagement de faire briller le Burkina de mille feux dans les années à venir.
Le vice-président de l'UTS, par ailleurs parrain de la cérémonie, Pr Dominique Kabré a exprimé la fierté que ressentent les enseignants à voir leurs étudiants arrivés au bout du tunnel. « En tant qu'enseignant, je suis fier de ces étudiants parce qu'après trois ans de dur labeur, ils sont enfin parvenus à surmonter les difficultés et sont désormais détenteurs d'un diplôme de licence en droit. Ils ont fait preuve d'abnégation, de sacrifice et la cérémonie d'aujourd'hui n'est que le couronnement de leur endurance », dit-il.
Interrogé sur la question de l'équivalence des diplômes, il a affirmé que la doléance des étudiants est légitime. « En tant que vice-président chargé des enseignements de l'université Thomas Sankara, je pense qu'elle est légitime et nous allons la porter aux plus hautes autorités pour qu'elle soit considérée et examinée pour le bonheur des licenciés en droit ».
A l'endroit de la 5e promotion qui porte son nom, il a prodigué des conseils : « Soyez des intrépides travailleurs partout où vous serez. Donnez toujours le meilleur de vous-mêmes dans les tâches qui vous seront confiées. Soyez des bons juristes et de bons citoyens soucieux du bien commun. Détestez l'injustice et vous porterez haut le nom de votre pays, le pays des hommes intègres.
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Le ministère en charge de l'urbanisme a annoncé sur sa page Facebook, ce lundi 1er août 2022, qu'il a procédé au deterrement des bornes illégalement implantées par la société « Générale Immo » dans la commune de Komsilga( Ouagadougou).
L' opération a été menée par le service de la mairie de Komsilga, en collaboration avec l'Office national de contrôle des aménagements et constructions sur les villages de Kieryaoghin et de Bassemyam.
Il est reproché à la société d'avoir implanté des bornes sur la bande de servitude de la voie de contournement. Cette bande d'une largeur de 100 m de part et d'autre de la voie doit servir de zone d'aménagement spécifique pour prévenir d'éventuels encombrements de ladite voie. Malheureusement, elle a été illégalement occupée par cette société sans autorisation.
En plus de cette zone, la société a borné un autre site d'une superficie de 13 hectares, situé sur la bande de servitude d'une ligne de haute tension.
Pourtant, précise-t-il, elle ne dispose ni d'une autorisation d'aménagement, encore moins d'une autorisation de lotissement sur ce site pour mener une telle opération.
Après plusieurs interpellations et convocations auxquelles la société n'a pas répondu, la délégation spéciale de Komsilga de concert avec l'Office national de contrôle des opérations d'aménagement et de construction a ainsi appliqué la loi en vigueur. Ce, en procédant à l'arrachage des bornes illégalement implantées.
Lefaso.net
Source : Page Facebook du ministère en charge de l'urbanisme
Communiqué
ASSAINISSEMENT DES OPÉRATIONS D'AMÉNAGEMENT
Des bornes illégalement implantées par un promoteur immobilier déterrées.
Ce lundi 1er août, une opération d'arrachage de bornes illégalement implantées par la société « GÉNÉRALE IMMO » a été menée par le service domanial de la mairie de Komsilga en collaboration avec l'Office national de Contrôle des Aménagements et Constructions sur les villages de Kieryaoghin et de Bassemyam.
Sur le premier, la société a implanté des bornes sur la bande de servitude de la voie de contournement. Cette bande d'une largeur de 100m de part et d'autre de la voie doit servir de zone d'aménagement spécifique pour prévenir d'éventuels encombrements de ladite voie. Malheureusement, elle a été illégalement occupée par cette société sans autorisation qui y a réalisé un morcellement avant de céder à des tiers.
Le second site d'une superficie de 13 hectares, situé sur la bande de servitude d'une ligne de haute tension a été aussi illégalement occupée toujours par la même société immobilière « GÉNÉRALE IMMO ». Elle ne dispose ni d'une autorisation d'aménagement encore moins d'une autorisation de lotissement sur ce site pour mener une telle opération.
Après plusieurs interpellations et convocations auxquelles la société n'a daigné répondre, la délégation Spéciale de Komsilga de concert avec l'Office national de Contrôle des opérations d'Aménagement et de Construction a ainsi appliqué la loi en vigueur, en procédant à l'arrachage des bornes illégalement implantées.
DCRP MUAFH
En vue de l'obtention de son diplôme de Master 2 en médiation de conflits, option gouvernance publique : médiation, conflits, culture et paix ; Rasmané Daniel Sawadogo a soutenu publiquement ce 30 juillet 2022, son mémoire de fin de formation. Premier étudiant de la Swiss UMEF University à se prêter à l'exercice, l'impétrant a choisi de porter sa réflexion sur le thème « La médiation privée dans la résolution des conflits miniers au Burkina Faso : cas des conflits de la société minière Bissa Gold dans les communes de Mané et de Sabcé ». Son travail jugé satisfaisant et de qualité par le jury, a été sanctionné par la note de 17/20.
C'est sous la direction du Pr Vincent Zakané, que l'impétrant Rasmané Daniel Sawadogo a réalisé ses travaux de recherche. Il explique le choix de son thème de mémoire, par le constat fait de la multiplication des conflits qui opposent les sociétés minières aux populations autochtones des communes abritant les sites miniers. Toutefois, la résolution de ces conflits par le recours à la justice, a prouvé ses limites. D'où l'intérêt selon l'étudiant, d'explorer d'autres modes de résolution des conflits au nombre desquels la médiation privée.
C'est ainsi que dans le cadre de son étude, il s'est intéressé de façon spécifique au rôle joué par la médiation privée dans la résolution des conflits de la société minière Bissa Gold dans les communes de Mané et Sabcé, situées respectivement dans les provinces du Bam et du Sanmatenga. Rasmané Daniel Sawadogo est parti de l'hypothèse que la médiation privée, constitue un mode efficace de résolution des conflits miniers opposant la société minière Bissa Gold aux populations locales dans les communes de Mané et de Sabcé.
Et pour éprouver cette hypothèse, il a procédé à une recherche documentaire ainsi qu'à des enquêtes et entretiens. Les entretiens ont concerné 106 personnes, essentiellement des chefs coutumiers, des agents de l'administration, des conseillers municipaux ainsi que des orpailleurs.
89% des personnes interrogées lors des enquêtes et entretiens, ont affirmé préférer la médiation et la concertation, comme mode de résolution des conflits. Ce qui conforte l'impétrant dans son idée de départ selon laquelle, la médiation privée apparaît comme un mode alternatif et prometteur de résolution des conflits miniers au Burkina Faso.
Pour le président du jury Pr Abdoul Karim Saidou, le travail soumis par Rasmané Daniel Sawadogo a été très bien apprécié par le jury, surtout pour son thème jugé original. « La méthodologie mixte qu'il a utilisée en faisant appel non seulement aux méthodes qualitatives mais aussi aux méthodes quantitatives. Le jury a aussi apprécié la forme du document, les résultats pertinents auxquels il est parvenu ainsi que les perspectives qu'il a pu dégager », a-t-il ajouté.
A en croire le président du jury, au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, ce travail de recherche peut alimenter la réflexion sur comment se baser sur les traditions et techniques locales de gestion et de prévention des conflits, pour bâtir une société plus apaisée. Au regard de toutes ces points positifs relevés par le jury, celui-ci a attribué la note de 17/20 à l'impétrant.
Une note qui vient réjouir Rasmané Daniel Sawadogo. Il dit espérer que ce thème d'actualité qu'il a abordé, permette de mettre en exergue l'importance du recours à la médiation privée dans la résolution des conflits au Burkina Faso en général et de manière spécifique au niveau des sites miniers. A peine ce document de Master 2 validé, l'impétrant pense déjà à de nouvelles perspectives notamment celles de poursuivre des recherches qui pourraient aboutir à une thèse.
La soutenance de Master 2 de Rasmané Daniel Sawadogo, ouvre le bal de la toute première série de soutenances enregistrée par Swiss UMEF University au Burkina Faso, qui a ouvert ses portes en 2019.
En rappel, SWISS UMEF University of Burina Faso est une délocalisation d'une université suisse au Burkina Faso, ouverte en 2019. Cette université s'inscrit au niveau national et africain dans le système d'enseignement (LMD) du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) et à l'international dans la tradition universitaire du réseau des universités SWISS UMEF.
En seulement deux ans de fonctionnent au pays des hommes intègres, l'université a été classée deuxième meilleure université privée du pays. Elle a organisé les soutenances inaugurales des Masters le samedi 30 juillet 2022 et envisage la sortie de sa toute première promotion de diplômés en Licence et en Master en septembre 2022.
L'université bénéficie déjà à travers son réseau, d'accréditations internationales (ACBE, ASIC, EDUQUA) qui assurent à ses étudiants une plus grande mobilité à l'international.
Constamment en quête d'excellence, l'université a signé plusieurs accords de partenariat pour mieux se hisser au rang des meilleures universités au plan national et international.
Swiss UMEF University of Burkina en plus des offres de formations en droit, sciences politique, sciences économique et de gestion, logistique, marketing et communication, s'est dotée pour cette rentrée académique 2022-2023 d'un cycle d'ingénieur adapté au marché burkinabè et international.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) a l'honneur de porter à la connaissance des bacheliers de la session 2022, que la République de la Tunisie met à la disposition du Burkina Faso, quarante (40) bourses études, dont 30 bourses d'inscription (prise en charge uniquement des frais de formation) et 10 bourses complètes (prise en charge des frais de formation plus une allocation mensuelle) pour l'année académique 2022-2023.
Ces bourses sont réparties comme suit :
bourses complètes (prise en charge des frais de formation plus allocation mensuelle) pour des études de cycle licence : dix (10) ;
bourses d'inscription (prise en charge uniquement des frais de formation) pour des études de cycle licence : vingt (20) ;
bourses d'inscription (prise en charge uniquement des frais de formation) pour des études de cycles master et doctorat : dix (10).
I. Domaines d'études concernés sont les suivants :
Bourses complètes (Inscriptions
avec allocations)
Nombre de places
Etablissements
Filière/Section
Nature du baccalauréat
01
Ecole Supérieure des Sciences et
Technologies du Design
Licence Fondamentale en Design
Série A avec la mention Bien (au
moins 14/20)
03
Ecole Nationale d'Architecture et
d'Urbanisme de Tunis
Architecture
Séries C, D, E avec la mention Bien
(au moins 14/20)
04
Institut Préparatoire aux Etudes
d'Ingénieurs de Sfax
Cycle
Préparatoire Scientifique
Cycle Préparatoire Technique
Séries C avec la mention Bien (au
moins 14/20) ;
Série E avec la mention Assez- Bien
(au moins 13/20) ;
Série D avec la mention Bien (au moins
15/20)
01
Institut Supérieur des études de
Mahdia
Licence Appliquée en Génie
Mécanique
Séries F2, F3, C, D, E avec la
mention Assez-Bien (au moins 13/20)
01
Licence Appliquée en Génie Electrique
Bourses d'inscription (Inscriptions
sans allocations avec exemption des frais de formation)
Nombre de places
Etablissements
Filière/Section
Nature du baccalauréat
02
Ecole Supérieure des Sciences et
Technologies du Design
Licence Fondamentale en Design
Série A avec la mention Bien (au
moins 14/20)
02
Institut Préparatoire aux Etudes
d'Ingénieurs de Sfax
-
Cycle Préparatoire Scientifique
-
Cycle Préparatoire Technique
Séries C avec la mention Bien (au
moins 14/20) ;
Série E avec la mention Assez- Bien
(au moins 13/20) ;
Série D avec la mention Bien (au
moins 15/20).
02
Faculté des Sciences de Sfax
Licence Fondamentale en Physique
Séries C, D, E avec la mention Assez-Bien
(au moins 13/20)
02
Licence Fondamentale en Chimie
02
Licence Fondamentale Mathématiques
04
Institut Supérieur des études
Technologique de Mahdia
Licence Appliquée en Génie
Mécanique
Séries F2, F3, C, D, E avec la
mention Assez-Bien (au moins 13/20)
04
Licence Appliquée en Génie
Electrique
02
Institut Supérieur des Sciences
Appliquées et Technologies de Mahdia
Licence Appliquée en Sciences et
Technologies de l'Information et de la Communication
Séries C, D, E avec la mention
Assez-Bien (au moins 13/20)
10
Ø Master
Ø Doctorat
II. Conditions d'éligibilité et dossier de candidature.
Les dossiers de candidature sont recevables au CIOSPB, sis à Ouagadougou, avenue de la Grande Chancellerie porte 261.
Etudes de cycle licence
Les candidats à ces bourses doivent remplir les conditions suivantes :
être âgé de 22 ans au plus au 31 décembre 2022 ;
être titulaire du baccalauréat de la session de 2022 pour les inscriptions avec bourses (prise en charge des frais de formation et allocation mensuel) ;
être titulaire du baccalauréat de la session de 2021 ou de 2022 pour les bourses d'inscriptions (prise en charge uniquement des frais de formation sans allocation).
Les dossiers de candidature doivent obligatoirement comprendre les documents suivants en trois (03) exemplaires :
1. une demande manuscrite mentionnant clairement les coordonnées (adresse, tél., E-mail) timbrée à 200 F adressée à Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, indiquant la filière et l'établissement demandés ;
2. un formulaire d'inscription à retirer au CIOSPB et dûment remplie ;
3. un extrait d'acte de naissance ;
4. un certificat de nationalité burkinabè ;
5. une photocopie légalisée des trois premières pages du passeport burkinabè en cours de validité ;
6. deux (2) photos d'identité récentes comportant au verso les nom et prénom(s) du candidat ;
7. une photocopie certifiée conforme de l'attestation du baccalauréat et du relevé de notes du baccalauréat ;
8. un certificat de visite et de contre-visite médical datant de moins de trois mois, attestant que le candidat est indemne de toute maladie contagieuse, délivré par le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) ;
9. une chemise cartonnée de couleur verte pour les candidats de sexe féminin et de couleur jaune pour les candidats de sexe masculin.
Etudes de cycle master
être âgé de 27 ans au plus au 31 décembre 2022 ;
être titulaire d'une licence avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20.
Le dossier de candidature doit comporter les documents suivants en trois (03) exemplaires :
1. une demande manuscrite mentionnant clairement les coordonnées (adresse, tél., E-mail) timbrée à 200 F adressée à Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, indiquant la filière et l'établissement demandés ;
2. un extrait d'acte de naissance ;
3. un certificat de nationalité burkinabè ;
4. une photocopie légalisée des trois premières pages du passeport burkinabè en cours de validité ;
5. deux (2) photos d'identité récentes comportant au verso les nom et prénom(s) du candidat ;
6. un formulaire d'inscription à retirer au CIOSPB et dûment remplie ;
7. les copies légalisées des relevés de notes des trois (03) dernières années ;
10. un certificat de visite et de contre-visite médical datant de moins de trois mois, attestant que le candidat est indemne de toute maladie contagieuse, délivré par le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) ;
11. une chemise cartonnée de couleur verte pour les candidats de sexe féminin et de couleur jaune pour les candidats de sexe masculin.
Etudes de cycle doctoral
Les candidats à ces bourses d'inscriptions doivent remplir les conditions suivantes :
être âgé de 30 ans au plus pour les candidats de sexe masculin et 32 ans au plus pour les candidats de sexe féminin au 31 décembre 2022 ;
être titulaire d'un master avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20.
Le dossier de candidature doit comporter les documents suivants en trois (03) exemplaires :
1. une demande manuscrite mentionnant clairement les coordonnées (adresse, tél., E-mail) timbrée à 200 F adressée à Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, indiquant la filière et l'établissement demandés ;
2. un formulaire d'inscription à retirer au CIOSPB et dûment remplie ;
3. un extrait d'acte de naissance ;
4. un certificat de nationalité burkinabè ;
5. une photocopie légalisée des trois premières pages du passeport burkinabè en cours de validité ;
6. deux (2) photos d'identité récentes comportant au verso les nom et prénom(s) du candidat ;
7. une copie légalisée des diplômes ou attestations de succès de la licence et du master ;
8. les copies légalisées des relevés de notes des deux (02) dernières années ;
9. une chemise cartonnée de couleur verte pour les candidats de sexe féminin et de couleur jaune pour les candidats de sexe masculin.
N.B :
Tout dossier incomplet est irrecevable.
les dossiers de candidature doivent être numérisés et envoyés parallèlement à l'adresse : secretariatdbaf@gmail.com avec copie à l'adresse : ciospbourse19@gmail.com .
Les candidats bénéficiant d'une inscription sans bourse doivent prendre en charge leur billet d'avion ainsi que les frais de subsistance durant tout le séjour en Tunisie.
La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 10 août 2022 à 14 H 30 mn.
Pour toute information complémentaire, s'adresser au CIOSPB sis au 261, avenue de la Grande Chancellerie à Ouagadougou.
P/le Ministre et P/D,
Le Secrétaire général en Mission,
le Directeur Général des Etudes et des Statistiques Sectorielles chargé de l'intérim
Saturnin BATIONO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Le vendredi 29 juillet 2022 s'est déroulée à la place de la Nation de Gaoua l'installation du nouveau chef de canton, du nom de Binkouété Albert Oussé dit Bifaté II. La cérémonie s'est déroulée en présence d'autorités coutumières, religieuses, venues de plusieurs localités du Sud-ouest, d'autres contrées du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et du Ghana.
La place de la Nation de Gaoua était le lieu de convergence de plusieurs personnes en cette matinée du vendredi 29 juillet. Et pour cause l'installation du nouveau chef de canton de Gaoua.
Binkouété Albert Oussé a été installé devant un parterre d'autorités religieuses, coutumières, administratives, qui n'ont pas manqué de lui témoigner leurs soutiens. Au nom de la cohésion sociale, tous les intervenants ont rappelé l'impérieuse nécessité de tolérance, d'acceptation mutuelle des divergences religieuses, ethniques afin de garantir une cohabitation pacifique entre communautés. Le nouveau chef de canton a choisi comme nom de règne ‘'Bifaté II''. Il est le 5e chef de canton.
Des polémiques sont nées autour du choix de la personne indiquée. Pour le représentant des coutumiers de Gaoua, Samsa Youl, « c'est normal que des points de vue soient divergents sur un choix, de façon formelle, nous n'avions pas été saisis pour qu'on discute sur d'éventuelles personnes qui souhaiteraient assumer cette responsabilité. Prenons les bons exemples, surtout s'ils ne sont pas interdits par nos coutumes, travaillons main dans la main pour la cohésion sociale. Il est installé, restons à ses côtés pour que les choses marchent comme nous le souhaitions ».
La préoccupation actuelle selon le représentant du chef central de terre de Gaoua, Samsa Youl c'est le vivre ensemble. « Il est conscient de cela, raison pour laquelle il a choisi comme nom de règne "Bifaté" qui veut dire rassembleur. Il doit travailler dans le sens du rassemblement de toutes les communautés vivantes à Gaoua ».
Binkouété Albert Oussé Bifaté II remplace Yari Adama Oussé décédé le 12 août 2021 à l'âge de 93 ans.
Boubacar TARNAGDA
Lefaso.net
Le prix de l'essence en Côte d'Ivoire est maintenu à 735 Fcfa le litre et celui du gasoil à 615 Francs CFA pour le mois d'août 2022, selon une note de la direction générale des hydrocarbures transmise à Abidjan.net.
Le pétrole lampant reste également inchangé à 645 Francs CFA. Les deux derniers mois précédents, ces produits avaient connu une hausse sauf le gasoil beaucoup utilisé dans le transport, l'essence passant de 695 à 735 FCFA, soit une augmentation de 40 FCFA) et le pétrole lampant de 615 à 645 Fcfa.
Les prix du gaz butane ont été également maintenus pour le mois de juillet 2022. La bouteille de 6 Kg cédée à 2000 Fcfa, la bouteille de 12,5 Kg à 5200 Fcfa, la bouteille de 15 Kg à 6965 Fcfa, la bouteille de 17,5 Kg à 8125 Fcfa, la Bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la Bouteille de 28 à 13.000 Fcfa.
Selon la note d'information, tout contrevenant à ces différents tarifs s'expose aux sanctions en vigueur. Les prix des produits pétroliers en Côte d'Ivoire sont réajustés selon les cours du baril de pétrole sur le marché international.
Lefaso.net
Source : Abidjan.net