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Diplomacy & Defense Think Tank News

Die Zukunft von Fidesz jenseits der EVP

SWP - Thu, 15/04/2021 - 00:00

Nach langem Ringen ist die ungarische Partei Fidesz im März 2021 aus der Europäischen Volkspartei (EVP) und deren Fraktion im Europäischen Parlament (EP) aus­getreten. Fidesz kam damit einem nahenden Ausschluss zuvor. Der Vorgang wirkt sich in doppelter Weise aus. Er betrifft auf der einen Seite das europäische Parteien­system. Zwar bleibt die »von der Leyen«-Mehrheit im Parlament intakt, doch rechts der EVP werden sich Umgruppierungen im EU-skeptischen Lager ergeben. Auf der anderen Seite geht es um Ungarns Innen-, Außen- und Europapolitik, die Fidesz als Regierungspartei bestimmt. Die direkten Folgen des EVP-Austritts werden hier zu­nächst weniger prononciert sein. Allerdings fehlt Ungarn künftig ein Rahmen, der zumindest Kommunikationskanäle mit einigen wichtigen Partnern gesichert hat. Dies gilt insbesondere für Deutschland, das darauf achten sollte, mit Budapest im Dialog zu bleiben – trotz aller Differenzen, die künftig sicherlich nicht abnehmen werden.

Die Zukunft von Fidesz jenseits der EVP

SWP - Thu, 15/04/2021 - 00:00

Nach langem Ringen ist die ungarische Partei Fidesz im März 2021 aus der Europäischen Volkspartei (EVP) und deren Fraktion im Europäischen Parlament (EP) aus­getreten. Fidesz kam damit einem nahenden Ausschluss zuvor. Der Vorgang wirkt sich in doppelter Weise aus. Er betrifft auf der einen Seite das europäische Parteien­system. Zwar bleibt die »von der Leyen«-Mehrheit im Parlament intakt, doch rechts der EVP werden sich Umgruppierungen im EU-skeptischen Lager ergeben. Auf der anderen Seite geht es um Ungarns Innen-, Außen- und Europapolitik, die Fidesz als Regierungspartei bestimmt. Die direkten Folgen des EVP-Austritts werden hier zu­nächst weniger prononciert sein. Allerdings fehlt Ungarn künftig ein Rahmen, der zumindest Kommunikationskanäle mit einigen wichtigen Partnern gesichert hat. Dies gilt insbesondere für Deutschland, das darauf achten sollte, mit Budapest im Dialog zu bleiben – trotz aller Differenzen, die künftig sicherlich nicht abnehmen werden.

Spoutnik V : un vaccin diplomatique

IRIS - Wed, 14/04/2021 - 10:05

Alors que la France et l’UE accusent un certain retard dans la vaccination par rapport notamment au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, la proposition russe de commercialiser son vaccin au sein de l’Union est loin de faire l’unanimité. Peut-on pour autant se permettre, dans les circonstances actuelles, de refuser le vaccin russe Spoutnik V sur des motifs diplomatiques et stratégiques ?

La cybersécurité : un enjeu au cœur du partenariat UE-ASEAN

IRIS - Wed, 14/04/2021 - 10:00

Après 44 ans de partenariat formel, l’ASEAN et l’UE ont convenu de faire évoluer leur relation vers un partenariat stratégique le 1er décembre 2020. Cette décision constitue un signal fort en faveur du multilatéralisme et marque un tournant dans les relations entre les deux organisations régionales qui à elles deux représentent 37 pays, 1,1 milliard d’habitants et 23 % du PIB mondial. Ce partenariat consolide l’éventail actuel d’accords entre l’UE et l’ASEAN qui consacre le dialogue politique entre les deux régions, et encourage une croissance mutuelle à travers notamment E-READI, un instrument financé par l’UE qui facilite des forums entre cette dernière et l’ASEAN sur des domaines d’intérêt commun comme la politique, l’économie, le socioculturel et la sécurité pour soutenir l’intégration de l’ASEAN grâce à une croissance inclusive et durable. En matière de cybersécurité, plusieurs initiatives de coopération stratégique et de renforcement des capacités ont déjà été formalisées par le biais de plateformes dirigées par l’ASEAN et d’accords bilatéraux entre l’UE et l’ASEAN. L’UE devrait continuer à financer des projets de recherche et d’innovation comme l’avaient été CONNECT2SEA et YAKSHA à travers l’instrument financier ‘Horizon 2020’. En quoi ce partenariat peut-il aider les deux régions à améliorer leur cybersécurité tout en profitant de la croissance mutuelle liée à l’économie numérique ?

La cybersécurité : défi stratégique et technique pour l’ASEAN 

Les pays de l’ASEAN comme Singapour, la Malaisie, l’Indonésie et la Thaïlande investissent massivement dans les infrastructures numériques et dans la modernisation de leurs économies. L’économie numérique de l’ASEAN devrait ainsi atteindre 200 milliards de dollars d’ici 2025. « La technologie a évolué à un rythme rapide, tout comme l’émergence de nouvelles cybermenaces et de nouveaux défis », a déclaré le Premier ministre malaisien dans son discours d’ouverture de la réunion inaugurale des ministres du numérique de l’ASEAN (ADGMIN1) qui s’est tenue jeudi 21 janvier 2021. INTERPOL liste les attaques par emails, le ransomware, le phishing et le cryptojacking comme principales cybermenaces dans l’ASEAN dans un récent rapport datant de janvier 2021. Ces cybermenaces sont en forte accélération depuis le début de la pandémie de Covid-19, ciblant principalement les infrastructures critiques comme les centres médicaux, hôpitaux et autres établissements de soins. L’Indonésie subit quotidiennement plus de 50 000 cyberattaques et est le deuxième pays le plus ciblé dans la région après le Vietnam. Ces cyberattaques représentent un potentiel frein à la confiance du potentiel numérique et à sa croissance économique dans la région. Au-delà du problème de prolifération, le défi est également structurel. En effet, l’interdépendance croissante entre les économies de l’Asie du Sud-Est intensifie le risque systémique. Alors que les États membres de l’UE ont adopté un cadre commun de lutte contre la cybercriminalité, les capacités et les priorités nationales varient considérablement au sein de l’ASEAN, créant une disparité marquée des législations et de leur application par les États membres. Ces disparités concernent la définition du comportement criminel dans le cyberespace et la façon de collecter des preuves électroniques lors d‘enquêtes cybercriminelles, ce qui rend la coopération transfrontalière compliquée.  « L’ASEAN a besoin de nouvelles lois pour lutter contre les cybermenaces transfrontalières afin de développer la région en un bloc économique numérique », a déclaré le Premier ministre malaisien Tan Sri Muhyiddin Yassin. « Traduire en justice les cybercriminels transfrontaliers nécessite une approche régionale coordonnée et intégrée ». Les États membres de l’ASEAN pourraient envisager de structurer le processus d’échange de preuves électroniques entre les pays hôtes et les pays demandeurs afin d’assurer une coordination efficace et transparente. À long terme, ce besoin de contrôle institutionnel de la cybersécurité pourrait voir le jour à travers une convention régionale sur la cybercriminalité, pour une politique et des institutions communes afin de favoriser la coopération transfrontalière conformément aux valeurs de l’ASEAN. Une législation sur la confidentialité des données et les droits des utilisateurs pourrait également être appliquée à toute entité numérique exerçant dans la région.

L’Union européenne s’est engagée dans une cyber collaboration avec l’ASEAN

Depuis 2019, l’UE et l’ASEAN ont intensifié leur engagement commun de lutte contre la cybercriminalité, et leurs efforts pour garantir un environnement numérique ouvert, sûr, stable et accessible, conformément aux lois internationales et nationales. Pour appuyer ces objectifs, l’UE coparraine un atelier sur la protection des infrastructures critiques dans le cadre du Forum régional de l’ASEAN (ARF) et copréside la réunion intersessions de l’ARF sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale. La coopération est également encouragée entre EUROPOL et ASEANAPOL pour faciliter les échanges de bonnes pratiques et d’expertise dans des domaines d’intérêt clé tels que la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la criminalité transnationale, la traite des êtres humains et le trafic de migrants. En 2017, le réseau d’enquête EURASEAN de lutte contre la cyberfraude a été lancé et plusieurs activités ont depuis été organisées pour lutter contre la fraude par carte de paiement. Le développement de réseaux formels et informels de partage des meilleures pratiques et d’informations sur les incidents est au cœur des objectifs de l’UE qui voit le partage d’expertise comme un vecteur clé pour accroître la confiance et la transparence dans le renforcement de la coopération régionale, transrégionale et internationale. La collaboration est également enrichie par les accords de libre-échange entre l’UE et les États membres de l’ASEAN, et par l’effet de cascade de la politique générale de protection des données (RGPD) de l’UE sur la législation nationale vers des pays tiers pour permettre la libre circulation de données au-delà des frontières. Alors que les États membres de l’ASEAN harmonisent leurs lois et normes sur la cybercriminalité, l’UE envisage de négocier un traité d’entraide judiciaire en matière pénale avec l’ASEAN. Bien que souvent considérés comme trop complexes et trop longs, les traités d’entraide judiciaire sont pourtant le seul mécanisme capable de lier les lois des pays d’accueil et des pays demandeurs. Un tel accord devrait viser à faciliter la collecte de preuves électroniques pour les enquêtes ou les procédures concernant des infractions pénales liées aux systèmes informatiques et aux données dans l’ASEAN et l’UE – en surmontant les désaccords rencontrés dans le cadre de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Ces mesures permettraient à l’ASEAN et à l’UE de combler d’importantes lacunes en matière de cybercriminalité et d’améliorer leur cyber résilience globale. À mesure que les deux régions deviennent de plus en plus interconnectées, il parait essentiel de créer un cyberespace plus sûr et plus résilient qui puisse servir de catalyseur pour le progrès économique et l’amélioration du niveau de vie dans les deux régions.

The Russian Military Escalation around Ukraine’s Donbas

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:20

The ongoing military and political escalations in and around Donbas – including the increase in Russian military deployments near Ukraine’s borders – represent one of the most severe security crises in Europe since Russia’s aggression against Ukraine in 2014. The patterns of Russian military deployments, the structure of forces, and the types of observed military hardware strongly suggest the risk of an offensive operation rather than an exercise. Given the existing political costs, that operation is likely to take indirect forms by using the cover of Russian military proxies in Donbas. This crisis represents both a major challenge and an opportunity for the European Union (EU) to conduct practical work on developing its strategic autonomy and offer leader­ship in strengthening the security in its immediate neighbourhood. What should the EU do in practical terms to discourage further military escalation around Donbas, or at least increase the costs for such a development?

The Russian Military Escalation around Ukraine’s Donbas

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:20

The ongoing military and political escalations in and around Donbas – including the increase in Russian military deployments near Ukraine’s borders – represent one of the most severe security crises in Europe since Russia’s aggression against Ukraine in 2014. The patterns of Russian military deployments, the structure of forces, and the types of observed military hardware strongly suggest the risk of an offensive operation rather than an exercise. Given the existing political costs, that operation is likely to take indirect forms by using the cover of Russian military proxies in Donbas. This crisis represents both a major challenge and an opportunity for the European Union (EU) to conduct practical work on developing its strategic autonomy and offer leader­ship in strengthening the security in its immediate neighbourhood. What should the EU do in practical terms to discourage further military escalation around Donbas, or at least increase the costs for such a development?

Grönland: Bremst der Umweltschutz die Unabhängigkeit aus?

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:10

Es waren drei Themen, die im grönländischen Parlamentswahlkampf im Mittelpunkt gestanden hatten: Die Verbesserung der wirtschaftlichen und sozialen Lage der Insel, die Unabhängigkeit von Dänemark und der Umweltschutz. Letzterer gab schließlich den Ausschlag: Die bis dahin oppositionelle, linke Umweltpartei Inuit Ataqatigiit (Gemeinschaft der Inuit) landete bei den Neuwahlen am 6. April mit 37,4 Prozent der Stimmen auf Platz eins, während die sozialdemokratisch orientierte Regierungspartei Siumut (Vorwärts) mit 30 Prozent nur den zweiten Platz belegte.

Umstrittenes Minenprojekt Kanefjeld

Erbittert gestritten wurde über das Kvanefjeld-Minenprojekt, das die Oppositionspartei seit Jahren ablehnt. Denn der Abbau von Bodenschätzen im offenen Tagebau wäre mit einer erheblichen Umweltbelastung in einem landwirtschaftlich und touristisch genutzten Gebiet verbunden; nicht zuletzt deshalb war eine Genehmigung an drei aufeinanderfolgenden Umweltschutz­prüfungen gescheitert. Auch die Bevölkerung war mehrheitlich gegen das Projekt: Einer Umfrage der grönländischen Zeitung Sermitsiaq zufolge lehnten 63 Prozent der Befragten das Minen­­projekt ab; 29 Prozent sprachen sich generell gegen Bergbau­projekte aus.

Am Kvanefjeld, im Süden Grönlands, befindet sich eine der weltweit größten unerschlossenen Lagerstätten von Seltenen Erden (SE) außerhalb von China und eines der größten Uranvorkommen. Die Lizenzen für deren Abbau liegen bei dem australischen Unternehmen Greenland Minerals and Energy (GME), zu dessen Anteilseignern der chinesische »SE-Gigant« Shenghe Resources Holding Co. zählt. Eine Kooperations­vereinbarung, die Shenghe im Jahr 2019 mit der China National Nuclear Corporation (CNNC) traf, weckte das Misstrauen von Grönlands Oppositionspartei Inuit Ataqatigiit. Sie hinterfragte fortan sehr kritisch den Inhalt der Übereinkunft, deren Umweltauswirkungen und die chinesischen Interessen. Damit wurde die nukleare Komponente zum Anfang vom Ende des Minenprojektes. Siumut konnte sich schließlich nicht mit ihrem Wahlargument durchsetzen, dass das Projekt die wirtschaftliche und soziale Lage verbessern und das Land schneller zur Unabhängigkeit von Dänemark führen könnte.

Der Vorsitzende der neuen Regierungspartei Múte Bourup Egede bleibt bei seinem Wahlversprechen, dass die wirtschaftliche und soziale Erholung nicht auf Kosten der Umwelt gehen soll. Damit endet voraussichtlich »eine fantastische Geschichte«, wie der GME-Geschäftsführer Jørn Skov es einst nannte: Auf dem Kuannersuit-Plateau von Kvanefjeld hätten sich danach gleich drei Ziele realisieren lassen: 15-20 Prozent der weltweiten Nachfrage nach Seltenen Erden decken, damit weltweit den Übergang zu umweltfreundlichen Technologien fördern sowie Grönlands wirtschaftliche Probleme lösen. Tatsächlich aber war das Projekt weder klima- noch umwelt­verträglich, weshalb Grönland bislang nicht das Pariser Klima­schutz­abkommen unter­zeichnet hat. Auch hätten die geschätzten jährlichen Steuereinnahmen in Höhe von 200 Millionen US-Dollar kaum alle wirtschaftlichen Probleme gelöst, sondern allenfalls mittelfristig reduziert. Was Grönland aber braucht, sind Wirtschaftszweige, die im Falle einer Unabhängigkeit die Zahlungen Dänemarks kompensieren können.

Finanzierung der Unabhängigkeit vs. Schutz der Umwelt

Gemäß Autonomie­vertrag hat Grönland zwar das Recht auf Unabhängigkeit, doch kann es sich diese noch nicht leisten. Das Königreich Dänemark trägt mit der sogenannten Blocksubvention von jähr­lich umgerechnet fast 500 Millionen Euro etwa die Hälfte der öffentlichen Aus­gaben; diese Gelder entfallen bei einem Gang in die Unabhängigkeit. Die Einnahmen aus dem Fischfang, der rund 95 Pro­zent der grönländischen Exporte ausmacht, die Jagd und der Tourismus können dies nicht ausgleichen. Fischerei und Fischverarbeitung sind der zweit­wichtigste Arbeitsmarkt hinter dem extensiven öffentlichen Sektor, der rund 40 Prozent aller Arbeitsplätze bereitstellt. Doch die Fischerei ist kein Wachstumssektor: Die Fischbestände sind gefährdet, und der Sektor ist hochreguliert. Die Förderung von Roh­stoffvorkommen hingegen könnte den Aus­fall der dänischen Zahlungen ausgleichen.

Prinzipiell eröffnen Bergbauprojekte Grönland bessere Aussichten auf wirtschaftliche Diversifizierung als die Förderung von Öl und Gas, mit der anfangs große Erwartungen verbunden waren. Grönland setzte daher bislang auf den Abbau von Bodenschätzen. Derzeit sind über 70 Projekte zu Exploration und Abbau genehmigt, meist im Tagebau zur oberflächennahen Gewinnung von Ressourcen. Sie liegen größtenteils im Süden der Insel, wo sich auch die reichste Biodiversität und ein Großteil der landwirtschaftlich nutzbaren Fläche befinden. Angesichts dessen nehmen die Umweltbedenken zu, und international gibt es große Unterstützung für den Erhalt der empfindlichen Inselwelt; zuletzt richteten 141 Nicht­regierungs­organisationen einen Appell an die Regierungen von Grönland und Dänemark sowie die EU, ein arktisches Schutzgebiet einzurichten und durch Ausgleichs­zahlungen ein Moratorium für Minenprojekte sowie Öl- und Gasförderung zu unterstützen. In den anstehenden Koalitionsverhandlungen wird zu klären sein, ob die neue Regierung ein Referendum zu Minenprojekten abhalten oder ein anderes, abgelegeneres Gelände zum SE-Abbau genehmigen wird. Denn gänzlich ohne Bergbau ist die Diversifizierung der grönländischen Wirtschaft kaum zu realisieren.

Im grönländischen Parlament mit seinen 31 Sitzen sind 16 Mandate für eine Mehrheit nötig. Die Inuit Ataqatigiit verfügt über 12 Mandate, so dass eine Koalitionsregierung mit der Naleraq naheliegt. Diese Abspaltung von Siumut, die im Gegensatz zur Siumut eine Gegnerin des Uranbergbaus ist, wurde mit vier Mandaten drittstärkste Partei. Die populistische Naleraq ist zugleich aber eine entschiedene Befürworterin der Unabhängigkeit. Vor diesem Hintergrund wird spannend sein, wie die mutmaßlichen Koalitionspartner die Ziele Umweltschutz und Unabhängigkeit ausbalancieren. In jedem Fall wird Grönland auf eine umweltverträglichere und damit zwangsläufig langsamere Entwicklung setzen und so auch mehr Zeit für die Unabhängigkeit benötigen.

Grönland: Bremst der Umweltschutz die Unabhängigkeit aus?

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:10

Es waren drei Themen, die im grönländischen Parlamentswahlkampf im Mittelpunkt gestanden hatten: Die Verbesserung der wirtschaftlichen und sozialen Lage der Insel, die Unabhängigkeit von Dänemark und der Umweltschutz. Letzterer gab schließlich den Ausschlag: Die bis dahin oppositionelle, linke Umweltpartei Inuit Ataqatigiit (Gemeinschaft der Inuit) landete bei den Neuwahlen am 6. April mit 37,4 Prozent der Stimmen auf Platz eins, während die sozialdemokratisch orientierte Regierungspartei Siumut (Vorwärts) mit 30 Prozent nur den zweiten Platz belegte.

Umstrittenes Minenprojekt Kanefjeld

Erbittert gestritten wurde über das Kvanefjeld-Minenprojekt, das die Oppositionspartei seit Jahren ablehnt. Denn der Abbau von Bodenschätzen im offenen Tagebau wäre mit einer erheblichen Umweltbelastung in einem landwirtschaftlich und touristisch genutzten Gebiet verbunden; nicht zuletzt deshalb war eine Genehmigung an drei aufeinanderfolgenden Umweltschutz­prüfungen gescheitert. Auch die Bevölkerung war mehrheitlich gegen das Projekt: Einer Umfrage der grönländischen Zeitung Sermitsiaq zufolge lehnten 63 Prozent der Befragten das Minen­­projekt ab; 29 Prozent sprachen sich generell gegen Bergbau­projekte aus.

Am Kvanefjeld, im Süden Grönlands, befindet sich eine der weltweit größten unerschlossenen Lagerstätten von Seltenen Erden (SE) außerhalb von China und eines der größten Uranvorkommen. Die Lizenzen für deren Abbau liegen bei dem australischen Unternehmen Greenland Minerals and Energy (GME), zu dessen Anteilseignern der chinesische »SE-Gigant« Shenghe Resources Holding Co. zählt. Eine Kooperations­vereinbarung, die Shenghe im Jahr 2019 mit der China National Nuclear Corporation (CNNC) traf, weckte das Misstrauen von Grönlands Oppositionspartei Inuit Ataqatigiit. Sie hinterfragte fortan sehr kritisch den Inhalt der Übereinkunft, deren Umweltauswirkungen und die chinesischen Interessen. Damit wurde die nukleare Komponente zum Anfang vom Ende des Minenprojektes. Siumut konnte sich schließlich nicht mit ihrem Wahlargument durchsetzen, dass das Projekt die wirtschaftliche und soziale Lage verbessern und das Land schneller zur Unabhängigkeit von Dänemark führen könnte.

Der Vorsitzende der neuen Regierungspartei Múte Bourup Egede bleibt bei seinem Wahlversprechen, dass die wirtschaftliche und soziale Erholung nicht auf Kosten der Umwelt gehen soll. Damit endet voraussichtlich »eine fantastische Geschichte«, wie der GME-Geschäftsführer Jørn Skov es einst nannte: Auf dem Kuannersuit-Plateau von Kvanefjeld hätten sich danach gleich drei Ziele realisieren lassen: 15-20 Prozent der weltweiten Nachfrage nach Seltenen Erden decken, damit weltweit den Übergang zu umweltfreundlichen Technologien fördern sowie Grönlands wirtschaftliche Probleme lösen. Tatsächlich aber war das Projekt weder klima- noch umwelt­verträglich, weshalb Grönland bislang nicht das Pariser Klima­schutz­abkommen unter­zeichnet hat. Auch hätten die geschätzten jährlichen Steuereinnahmen in Höhe von 200 Millionen US-Dollar kaum alle wirtschaftlichen Probleme gelöst, sondern allenfalls mittelfristig reduziert. Was Grönland aber braucht, sind Wirtschaftszweige, die im Falle einer Unabhängigkeit die Zahlungen Dänemarks kompensieren können.

Finanzierung der Unabhängigkeit vs. Schutz der Umwelt

Gemäß Autonomie­vertrag hat Grönland zwar das Recht auf Unabhängigkeit, doch kann es sich diese noch nicht leisten. Das Königreich Dänemark trägt mit der sogenannten Blocksubvention von jähr­lich umgerechnet fast 500 Millionen Euro etwa die Hälfte der öffentlichen Aus­gaben; diese Gelder entfallen bei einem Gang in die Unabhängigkeit. Die Einnahmen aus dem Fischfang, der rund 95 Pro­zent der grönländischen Exporte ausmacht, die Jagd und der Tourismus können dies nicht ausgleichen. Fischerei und Fischverarbeitung sind der zweit­wichtigste Arbeitsmarkt hinter dem extensiven öffentlichen Sektor, der rund 40 Prozent aller Arbeitsplätze bereitstellt. Doch die Fischerei ist kein Wachstumssektor: Die Fischbestände sind gefährdet, und der Sektor ist hochreguliert. Die Förderung von Roh­stoffvorkommen hingegen könnte den Aus­fall der dänischen Zahlungen ausgleichen.

Prinzipiell eröffnen Bergbauprojekte Grönland bessere Aussichten auf wirtschaftliche Diversifizierung als die Förderung von Öl und Gas, mit der anfangs große Erwartungen verbunden waren. Grönland setzte daher bislang auf den Abbau von Bodenschätzen. Derzeit sind über 70 Projekte zu Exploration und Abbau genehmigt, meist im Tagebau zur oberflächennahen Gewinnung von Ressourcen. Sie liegen größtenteils im Süden der Insel, wo sich auch die reichste Biodiversität und ein Großteil der landwirtschaftlich nutzbaren Fläche befinden. Angesichts dessen nehmen die Umweltbedenken zu, und international gibt es große Unterstützung für den Erhalt der empfindlichen Inselwelt; zuletzt richteten 141 Nicht­regierungs­organisationen einen Appell an die Regierungen von Grönland und Dänemark sowie die EU, ein arktisches Schutzgebiet einzurichten und durch Ausgleichs­zahlungen ein Moratorium für Minenprojekte sowie Öl- und Gasförderung zu unterstützen. In den anstehenden Koalitionsverhandlungen wird zu klären sein, ob die neue Regierung ein Referendum zu Minenprojekten abhalten oder ein anderes, abgelegeneres Gelände zum SE-Abbau genehmigen wird. Denn gänzlich ohne Bergbau ist die Diversifizierung der grönländischen Wirtschaft kaum zu realisieren.

Im grönländischen Parlament mit seinen 31 Sitzen sind 16 Mandate für eine Mehrheit nötig. Die Inuit Ataqatigiit verfügt über 12 Mandate, so dass eine Koalitionsregierung mit der Naleraq naheliegt. Diese Abspaltung von Siumut, die im Gegensatz zur Siumut eine Gegnerin des Uranbergbaus ist, wurde mit vier Mandaten drittstärkste Partei. Die populistische Naleraq ist zugleich aber eine entschiedene Befürworterin der Unabhängigkeit. Vor diesem Hintergrund wird spannend sein, wie die mutmaßlichen Koalitionspartner die Ziele Umweltschutz und Unabhängigkeit ausbalancieren. In jedem Fall wird Grönland auf eine umweltverträglichere und damit zwangsläufig langsamere Entwicklung setzen und so auch mehr Zeit für die Unabhängigkeit benötigen.

Autonome Waffensysteme und menschliche Kontrolle

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:00

Menschliche Kontrolle ist das zentrale Element, das ferngesteuerte, unbemannte Waffensysteme von sogenannten letalen autonomen Waffensystemen (LAWS) unter­scheidet. Während ein recht breiter Konsens besteht, dass der Mensch auch weiterhin eine maßgebliche Rolle bei der Entscheidung über eine Tötung mit militärischen Mitteln haben muss, gibt es nach wie vor Unklarheit darüber, wie dieses Prinzip der menschlichen Kontrolle konkret ausgestaltet, sprich operationalisiert werden kann. Dies ist ein Grund, warum die internationalen Verhandlungen über LAWS stocken. Die ausbleibende Verständigung über ein Regelwerk hat Folgen für internationale Rüstungsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS), für die Vergabe von Gel­dern aus dem Europäischen Verteidigungsfonds (EDF) und für die Zusammenarbeit in der Nato. Deutschland kann die Operationalisierung des Grundsatzes der mensch­lichen Kontrolle sowohl national als auch international stärker vorantreiben.

Autonome Waffensysteme und menschliche Kontrolle

SWP - Wed, 14/04/2021 - 00:00

Menschliche Kontrolle ist das zentrale Element, das ferngesteuerte, unbemannte Waffensysteme von sogenannten letalen autonomen Waffensystemen (LAWS) unter­scheidet. Während ein recht breiter Konsens besteht, dass der Mensch auch weiterhin eine maßgebliche Rolle bei der Entscheidung über eine Tötung mit militärischen Mitteln haben muss, gibt es nach wie vor Unklarheit darüber, wie dieses Prinzip der menschlichen Kontrolle konkret ausgestaltet, sprich operationalisiert werden kann. Dies ist ein Grund, warum die internationalen Verhandlungen über LAWS stocken. Die ausbleibende Verständigung über ein Regelwerk hat Folgen für internationale Rüstungsprojekte wie das Future Combat Air System (FCAS), für die Vergabe von Gel­dern aus dem Europäischen Verteidigungsfonds (EDF) und für die Zusammenarbeit in der Nato. Deutschland kann die Operationalisierung des Grundsatzes der mensch­lichen Kontrolle sowohl national als auch international stärker vorantreiben.

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