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Union européenne

En Europe, l’agriculture biologique occupe 9,9 % des terres cultivées

Toute l'Europe - Fri, 07/07/2023 - 16:32

En 2021, 15,9 millions d’hectares étaient cultivés biologiquement ou étaient en cours de conversion dans l’Union européenne, soit 9,9 % des terres agricoles, selon Eurostat. Un chiffre en augmentation de 6,5 millions par rapport à 2012 (9,5 millions d’hectares). Entre 2020 et 2021, la progression a été de plus de 1,2 million d’hectares.

Quel pays européen cultive la plus grande surface bio ?

En volume, c’est la France qui avait le plus de terres cultivées biologiquement en 2021 : 2,8 millions d’hectares. Elle est suivie de près par l’Espagne (2,6 millions), de l’Italie (2,2 millions) puis de l’Allemagne (1,6 million). Ensemble, celles-ci représentent 58 % des surfaces biologiques du continent.

En pourcentage, c’est l’Autriche (25,7 %) qui possédait la plus forte part de terres cultivées biologiquement. Elle est suivie par l’Estonie avec 23 % et par la Suède avec 20,2 %.

A l’opposé, Malte fait figure de mauvais élève : la part de culture biologique n’y atteint que 0,6 %. La Bulgarie (1,7 %), et l’Irlande (2 %) suivent l’archipel maltais.

La France est quant à elle légèrement en-dessous de la moyenne européenne avec environ 9,7 % de surfaces agricoles biologiques (contrairement aux autres Etats membres, les données pour la France sont des estimations d’Eurostat). Un écart que Paris est en train de combler puisque la surface dédiée à l’agriculture biologique en France a augmenté de 169 % entre 2012 et 2021.

Surfaces bio en Europe : 25 % en 2030 ?

En mai 2020, la Commission européenne a présenté la stratégie “De la ferme à la table” dans le but de promouvoir “un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement”. Cette feuille de route est actuellement déclinée à travers plusieurs textes législatifs.

L’exécutif européen souhaite notamment voir une augmentation importante des surfaces consacrées au bio dans l’Union européenne, avec un objectif de 25 % à l’horizon 2030.

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Quatre millions d’Ukrainiens réfugiés dans l’UE ont bénéficié du statut de protection temporaire

Toute l'Europe - Fri, 07/07/2023 - 16:29
La grande majorité des bénéficiaires du statut de protection temporaire venus d’Ukraine sont des femmes et des enfants, selon Eurostat - Crédits : Oliver Boehmer / iStock

Près d’un an et demi après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, quatre millions de personnes ont quitté le pays et obtenu le statut de protection temporaire dans les pays de l’Union européenne, selon Eurostat. Au 31 mai 2023, l’Allemagne en avait accueilli 1,1 million et la Pologne 991 000, soit environ la moitié d’entre eux.

Troisième pays d’accueil, la République tchèque (340 000) est également l’Etat qui compte le ratio le plus important de bénéficiaires du statut par rapport à sa population, avec 32,3 personnes réfugiées pour 1 000 habitants. Selon ce même indicateur, l’Estonie (26,4), la Pologne (26,3) et la Lituanie (23,1) sont les autres pays qui contribuent le plus à leur accueil. En moyenne dans l’Union européenne, les Etats membres comptent 9 bénéficiaires du statut de protection temporaire pour 1 000 habitants.

À LIRE AUSSILogement, éducation, emploi… la difficile adaptation des réfugiés ukrainiens dans leur pays d’accueil En blanc sur fond doré : nombre de bénéficiaires du statut de protection temporaire par Etat membre de l’UE au 31 mai 2023. La couleur du pays indique l’importance du ratio personnes réfugiées/population totale (ex : la Pologne compte plus de 20 bénéficiaires du statut de protection temporaire pour 1 000 habitants) - Crédits : Eurostat

Parmi les détenteurs du statut venus d’Ukraine, 98 % ont la nationalité ukrainienne, précise Eurostat. Près d’un sur deux est une femme (46,6 %) et un sur trois un enfant (34,6 %). Les hommes représentent 18,8 % du total.

Le statut de protection temporaire est un mécanisme créé en 2001 et activé pour la première fois le 3 mars 2023, quelques jours après le lancement de l’invasion russe en Ukraine. Distinct de celui de réfugié, il est valable un an et renouvelable jusqu’à trois ans. Ce statut donne à ses bénéficiaires le droit au séjour dans tout pays de l’UE ainsi qu’un accès au marché du travail, à des soins et à la scolarisation.

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Glyphosate : l’Autorité européenne de sécurité des aliments soutient un renouvellement de son autorisation

Toute l'Europe - Fri, 07/07/2023 - 12:57
Le glyphosate est la deuxième substance active la plus utilisée en France - Crédits : MaYcal/iStock.

Nouveau rebondissement dans l’affaire du glyphosate”, lance Le Figaro. Dans un rapport publié jeudi 6 juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a donné un premier élément de réponse à la question suivante : le principe actif du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer “continuera […] à être utilisé sur les cultures en Europe l’an prochain ?” [Le Parisien].

Le glyphosate “sert principalement à détruire les ‘mauvaises herbes’. Particulièrement efficace, il agit sur toutes les plantes, dans les vergers, les vignes et les espaces verts en ville”, rappelle Libération. Controversé, l’actif est “l’herbicide le plus utilisé au monde” [Libération] et s’est “érigé comme emblème des méfaits de l’agrochimie” pour ses effets néfastes sur la santé et l’environnement [Le Figaro].

Très attendue” [France Info], l’étude de l’EFSA “juge que le glyphosate n’est pas dangereux au point de devoir être interdit” [La Croix]. Plus précisément, les experts notent que le pesticide ne présente pas de “domaine critique de préoccupation” empêchant le renouvellement de son autorisation pour cinq ans [France Info].  

Si cette conclusion représente “une victoire pour le lobby de l’industrie des pesticides”, elle suscite en retour “l’indignation des défenseurs de l’environnement” [Politico]. Elle servira en effet “de base à l’Union européenne pour décider du renouvellement ou non de l’autorisation de l’herbicide” [Ouest-France]. Un choix qui devra être fait par la Commission européenne et les Etats membres d’ici au 15 décembre 2023, date à laquelle l’actuelle autorisation prend fin.

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Suspectée de favoriser certains cancers chez l’homme, la molécule “défraye la chronique depuis presque une décennie” [Libération]. Elle a été classée “cancérigène probable” en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), “l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui fait figure d’autorité de classification des agents cancérogènes” [Le Monde]. Des conclusions reprises en France par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en 2021.

Mais la question “divise les agences réglementaires et scientifiques” [Libération]. L’année dernière, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) considérait de son côté “que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de classer le glyphosate comme cancérogène”, ce que souligne l’EFSA dans son rapport [Le Parisien].

Le journaliste du Monde Stéphane Foucart rappelle que les différences d’avis entre agences réglementaires et institutions scientifiques “s’expliquent pour une grande part par la nature des données utilisées. Alors que les premières se basent prioritairement sur les études confidentielles que leur fournissent les firmes agrochimiques, les secondes se fondent sur la littérature scientifique publiée dans les revues savantes”.

Mercredi et jeudi, plusieurs dizaines d’ONG environnementales “ont appelé le gouvernement français à s’opposer” au renouvellement du glyphosate [La Tribune], déplorant “que le principe de précaution ne soit pas appliqué” [Le Figaro].

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Pour l’heure, “seules les grandes lignes des conclusions de l’EFSA ont été communiquées”, ajoute Le Monde. Le rapport complet de 180 000 pages ne sera rendu public que fin juillet, “après avoir été passé en revue par les firmes agrochimiques, qui peuvent légalement vérifier qu’aucune information confidentielle sur leurs produits n’y est divulguée” [Le Monde].

Si l’EFSA ne s’oppose donc pas au renouvellement de l’autorisation de l’herbicide, elle constate toutefois “ ‘un risque élevé [de toxicité] à long terme chez les mammifères’ pour la moitié des usages proposés du glyphosate” [France Info]. Mais “à la différence de certains risques pour la santé humaine, les risques environnementaux posés par les pesticides ne sont pas des critères stricts d’exclusion : leur gestion est laissée à l’appréciation du politique”, souligne Le Monde.

L’autorité européenne pointe également “des lacunes dans les données” recueillies [France Info], “que la Commission européenne et les États membres devront prendre en considération lors de la prochaine étape de la procédure de renouvellement de l’autorisation”. “L’insuffisance de données sur la toxicité d’un des composants présents dans la formule d’un pesticide à base de glyphosate soumis à l’évaluation” est notamment soulignée [Le Figaro].

L’agence ne donne pas non plus “d’avis finalisé” sur les risques liés à la consommation alimentaire, “en raison de données incomplètes sur la quantité de résidus de glyphosate dans les cultures en rotation telles que les carottes, la laitue et le blé”, rapporte La Voix du Nord. “Cependant, cela ne devrait pas conduire à un dépassement des niveaux de sécurité toxicologique” pour les humains, ajoute le quotidien régional.

Enfin, d’autres questions sont laissées en suspens, en particulier l’impact général sur la biodiversité : si les experts reconnaissent que les risques “sont complexes et dépendent de multiples facteurs”, l’EFSA estime que “dans l’ensemble, les informations disponibles ne permettent pas de tirer des conclusions définitives”, tout en notant “un manque de méthodologies harmonisées”, cite Le Figaro.

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Communiqué de presse - Davantage de munitions pour l'Ukraine : les députés trouvent un accord avec le Conseil

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 07/07/2023 - 11:51
Les négociateurs du Parlement et du Conseil ont convenu informellement, jeudi, d'un plan visant à augmenter la production de munitions et de missiles pour pallier la pénurie actuelle.
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie

Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Fonds Marianne : un rapport du Sénat pointe la « responsabilité politique » de Marlène Schiappa

Euractiv.fr - Fri, 07/07/2023 - 07:00
Le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne publié jeudi (6 juillet) considère que Marlène Schiappa et son cabinet portent « une responsabilité politique » en ce qu’ils ont « outrepassé leur rôle ».
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Nucléaire : l’Allemagne rejette l’accusation de la France d’un double discours

Euractiv.fr - Fri, 07/07/2023 - 06:54
Des responsables allemands ont défendu le bilan du pays en matière d’énergie renouvelable après que Paris a critiqué Berlin pour avoir importé de l’énergie nucléaire de France à la suite de prétendues pénuries, et ce malgré son rejet de la législation de l’UE sur l’énergie nucléaire.
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Le Sénat ouvre la voie à une suspension de TikTok

Euractiv.fr - Fri, 07/07/2023 - 06:49
Le Sénat français a publié jeudi (6 juillet) un rapport très critique sur « l’influence stratégique » de TikTok en France, faisant valoir que le réseau social pourrait s’apparenter à une « menace pour la sécurité nationale » et qu’une interdiction devrait être envisagée.
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10 chiffres sur le tourisme européen

Toute l'Europe - Thu, 06/07/2023 - 19:03
Eurostat estime que 56 % de la population de l’UE âgée de 15 ans ou plus a fait du tourisme en 2021 - Crédits : Imgorthand/iStock 1- 50 % du tourisme mondial s’effectue dans l’Union européenne

En 2021, d’après l’Organisation mondiale du tourisme, l’UE a accueilli 50,3 % des visiteurs internationaux (qui ont quitté leur pays de résidence pour se rendre dans un autre pays afin de passer au minimum une nuit) dans des hébergements de type touristique et pour des raisons autres que professionnelles. Un chiffre qui inclut les touristes européens qui se rendent dans un autre pays européen.

2- 3,98 milliards

C’est le nombre total de nuitées touristiques des résidents de l’UE dans les pays de l’Union européenne en 2021. Mais si l’on regarde uniquement les nuitées des Européens dans un autre Etat membre que le leur, le chiffre tombe à 863 millions.

3- 56 % des Européens ont effectué au moins un voyage touristique au cours de l’année 2021

Près de 209 millions d’Européens (âgés de 15 ans ou plus) ont fait du tourisme en 2021. Cela représente une baisse de 14 % par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid-19.

Les plus grands voyageurs sont les Néerlandais (81 %), les Français et les Suédois (78 %).

4- 4,9 : c’est la durée moyenne de nuits passées par voyage des Européens

Les voyages de courte durée (maximum 3 nuits) représentent la majorité de tous les séjours touristiques des Européens (58,8 %).

5- 12 % des nuitées passées par les Européens à l’étranger l’ont été en Espagne

Cela fait donc de l’Espagne la première destination touristique à l’étranger des Européens, suivie de près par l’Italie et la France.

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En 2021, seuls la Belgique et le Luxembourg font exception. Ils ont comptabilisé plus de voyages vers l’étranger que dans leur pays.

7- Près de 3 Européens sur 10 n’ont pas les moyens de se payer une semaine de vacances

Voilà le constat de l’année 2022. C’est en Roumanie que la plus grosse part de la population ne peut pas se payer une semaine de vacances (62,5 %), suivie de la Grèce (48,8 %) et de la Bulgarie (43,8 %).

Source : Eurostat 8- 74,4 % de tous les déplacements touristiques se font par véhicule à moteur

Les véhicules à moteur, qu’ils soient privés ou loués étaient le principal moyen de transport, suivis par le train (11,9 %) et l’avion (7,7 %).

À LIRE AUSSI[Carte] L’usage de la voiture en Europe 9- 57,9 milliards d’euros

Il s’agit des recettes liées au tourisme en France en 2022, battant un nouveau record et dépassant le niveau d’avant la pandémie.

10- 8,3 millions

C’est le nombre de Belges venant en France pour des raisons touristiques en 2021, ce qui les place à la première nationalité des étrangers voyageant dans l’Hexagone. En deuxième position se trouvent les Allemands, puis les Suisses et les Espagnols.

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LEAK : L’Amérique latine repousse l’Ukraine de l’ordre du jour d’un sommet avec l’UE

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 18:12
Les pays d’Amérique centrale et latine ont repoussé les tentatives de l’UE visant à obtenir le soutien du continent pour l’Ukraine et ont appelé à des réparations coloniales dans une contre-proposition de projet de déclaration du prochain sommet avec l’UE, consulté par EURACTIV.
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Quand les musées européens se mettent au vert 

Toute l'Europe - Thu, 06/07/2023 - 18:09
Au printemps 2023, la toile du Radôme de Pleumeur-Bodou (Côtes d’Armor) a été entièrement nettoyée avant d’être repeinte. Pour limiter l’impact de ce chantier sur l’environnement, la Cité des Télécoms a employé des produits non nocifs et retraité les eaux utilisées - Crédits : Cité des Télécoms de Pleumeur-Bodou

Créé en 1989 à Paris, le réseau Ecsite s’est donné pour mission de faciliter la coopération des centres et musées de science européens. Regroupant aujourd’hui plus de 300 membres sous l’égide du président français d’Universcience Bruno Maquart, il s’efforce de diffuser la culture scientifique auprès des citoyens. 

Mobilisés dans la lutte contre le changement climatique depuis plusieurs années, les membres du réseau Ecsite ont franchi un pas supplémentaire en novembre dernier avec leur “Engagement en matière d’urgence environnementale”. Lancée à Amsterdam, cette charte invite les musées et centres de sciences à limiter leurs émissions en ciblant non seulement leurs infrastructures, mais aussi les membres du personnel, le public, les partenariats ainsi que les expositions. Elle compte actuellement plus de quarante signataires. 

Du bilan aux actions

Plusieurs établissements ont commencé par réaliser un bilan carbone de leurs activités. Universcience, qui regroupe le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, a ainsi réalisé que 90 % de ses émissions de CO2 provenaient de son public. La Cité des sciences a alors choisi de mettre en place un tarif réduit “mobilité durable” pour les visiteurs ayant fait leur trajet en vélo.

Depuis le mois d’avril, elle propose par ailleurs une nouvelle exposition permanente intitulée “Urgence climatique”. Celle-ci nous invite à anticiper les avenirs possibles de notre planète et à nous mobiliser pour atteindre un monde décarboné. Les événements liés à l’environnement foisonnent ailleurs : ainsi le Muséum de Toulouse ouvrira-t-il en novembre l’exposition “Sex appeal”, consacrée à la biodiversité et la reproduction animale.

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Autre tendance : celle des “sciences participatives”, qui visent à inclure le public dans les actions de recherche et la diffusion de la culture scientifique. Depuis plus de dix ans, le Muséum national d’Histoire naturelle propose par exemple aux citoyens volontaires de recenser les espèces d’oiseaux présentes dans leur jardin. Une observation collective qui, à travers l’analyse des données récoltées, permet d’avoir un état précis et actualisé de l’avifaune.

Le recyclage des expositions fait lui aussi partie des initiatives encouragées par la charte. La Cité des Télécoms de Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d’Armor, a ainsi inauguré un nouvel espace de 185 mètres carrés destiné aux enfants, entièrement conçu à partir de modules d’anciennes expositions, recyclés et reconfigurés. Même démarche à Toulouse, où l’exposition itinérante IMPACT exploite une ancienne exposition du British Museum de Londres, elle-même réalisée avec du bois qui avait servi à la Marine britannique. 

L’exposition IMPACT, au Muséum de Toulouse - Crédits : Muséum de Toulouse À LIRE AUSSINouveau record mondial de chaleur en juin, selon le programme européen d’observation Copernicus Personnel et prestataires 

Le personnel des établissements est lui aussi mis à contribution. A Universcience par exemple, plus aucun voyage professionnel entre deux destinations françaises n’est effectué en avion. Une règle qui s’applique également aux trajets internationaux si la destination peut être rejointe en moins de six heures par un autre moyen de transport. 

“Prendre le train plutôt que l’avion est parfois plus long et plus compliqué, mais c’est une action extrêmement concrète pour limiter notre impact individuel et collectif sur le changement climatique”, constate Francis Duranthon, directeur du Muséum de Toulouse qui a instauré une démarche similaire. 

La réduction de certaines activités et prestations peut quant à elle procurer des gains énergétiques et financiers. A la Cité des Télécoms, la pelouse du parc de 25 hectares n’est plus tondue que 7 fois par an, au lieu de 10 auparavant. “Cela représente 30 % de gasoil en moins chaque année et engendre une baisse des coûts appréciable en contexte d’inflation”, s’enthousiasme Aude Bosquet Barth, directrice de l’établissement depuis décembre 2021. 

Celle-ci entend d’ailleurs s’attaquer à d’autres sujets, comme la révision des normes de conservation du Radôme, ce ballon géant de 64 mètres de diamètre abritant une ancienne antenne de télécommunication satellitaire entre les Etats-Unis et l’Europe, unique au monde. 

Enfin, à l’approche des élections européennes de 2024, le réseau Ecsite compte poursuivre son plaidoyer en faveur de la culture scientifique et du développement de l’esprit critique. La lutte contre la désinformation, inévitable en période électorale, devrait notamment être au cœur de ses actions.

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Qu’est-ce que la Banque européenne d’investissement (BEI) ?

Toute l'Europe - Thu, 06/07/2023 - 17:56
Le siège de la Banque européenne d’investissement se situe à Luxembourg - Crédits : Chris Mueller / iStock

Peu connue du grand public mais essentielle au fonctionnement de l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement (BEI) en est le bras financier. Nombre de politiques européennes sont réalisées grâce à ses financements. Des sommes qui ne pèsent pas sur les citoyens de l’UE, la BEI faisant exclusivement appel aux marchés des capitaux pour lever des fonds.

Née en 1958 après la signature du traité de Rome, cette institution spécialisée se trouve ainsi au cœur des grands chantiers actuels de l’Europe, notamment la transition écologique. Ambitionnant de devenir la “banque européenne du climat”, la BEI consacre désormais plus de la moitié de ses investissements à la lutte contre le changement climatique et à l’atténuation de ses effets. Son siège se situe à Luxembourg.

À LIRE AUSSILa politique européenne de l’environnement et du climat Qui dirige la Banque européenne d’investissement ?

L’actuel président de la BEI est l’Allemand Werner Hoyer depuis le 1er janvier 2012. Reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de six ans en 2018.

Qui pour succéder à Werner Hoyer ?

L’allemand laissera sa place à son successeur le 1er janvier 2024. La vice-présidente de la Commission européenne en charge du numérique et de la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager, est candidate au poste. La décision sera prise par les ministres des Finances des Vingt-Sept en octobre 2023.

Au-delà de son président, la gouvernance de la BEI dispose de trois instances de décision et d’une quatrième, chargée du contrôle :

  • Le Conseil des gouverneurs est l’organe suprême de décision de la BEI. Il est généralement composé des ministres des Finances des 27 Etats membres (actionnaires de la Banque). Il définit la politique générale de prêt de la Banque, approuve le bilan et le rapport annuel. Il autorise la Banque à financer des projets en dehors de l’Union et décide des augmentations de capital ;
  • Le Conseil d’administration est composé de 27 membres (un par Etat membre) et d’un représentant de la Commission européenne, ainsi que de 19 suppléants. Il a seul compétence pour prendre les décisions de prêt et d’emprunt ;
  • Le Comité de direction est composé du président de la Banque et de 8 vice-présidents, nommés par le Conseil des gouverneurs. Il est responsable de la gestion courante de la BEI et de l’exécution des décisions du Conseil des gouverneurs et du Conseil d’administration ;
  • Le Comité de vérification est composé de six personnalités reconnues internationalement pour leurs compétences dans les domaines du contrôle des comptes publics ou de l’audit financier. Il est chargé de préserver l’indépendance et l’intégrité des fonctions d’audit interne et de déterminer si les informations établies par le Conseil d’administration donnent une image fidèle de la situation financière de la BEI. Le Comité de vérification est directement responsable devant le Conseil des gouverneurs.
Comment la BEI fonctionne-t-elle ?

La BEI se procure ses ressources en empruntant sur les marchés de capitaux. Elle les prête ensuite à des conditions avantageuses, en termes de taux et de durée notamment. Elle agit en tant que source complémentaire de financement : elle prend en charge jusqu’à 50% du coût du projet financé. Par son mode de financement, la BEI ne pèse pas sur le contribuable, celle-ci ne prélevant jamais de fonds sur le budget européen.

Depuis l’an 2000, la BEI constitue, avec le Fonds européen d’investissement (FEI) dont elle est l’actionnaire majoritaire, le “Groupe BEI”. Le FEI est la filiale de la BEI spécialisée dans l’amélioration de l’environnement financier des PME (petites et moyennes entreprises) par l’apport de fonds propres, de garanties ou la mise en place de structures régionales de capital-investissement. L’action du FEI s’exerce en étroite relation avec des fonds d’investissement établis dans les pays membres ou candidats à l’adhésion à l’Union européenne.

Les prêts, prises de participation ou garanties sont attribués sans but lucratif : la BEI et le FEI ne font pas de bénéfices lorsqu’ils les accordent.

La BEI accorde des prêts, financements et garanties dans les pays membres, mais également dans les pays tiers partenaires de l’Union européenne (voir plus bas “Quelles sont les zones d’intervention de la BEI ?”).

Les statuts (règles de fonctionnement) de la BEI font l’objet d’un protocole annexé au Traité de Rome. Depuis le traité de Lisbonne (2007), ces statuts peuvent être modifiés selon une procédure législative spéciale. Le Conseil de l’UE doit alors statuer à l’unanimité.

Le Conseil des gouverneurs de la Banque peut en outre, par vote à l’unanimité, créer des filiales du Groupe ou autres entités dotées de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Les prêts accordés par la Banque européenne d’investissement constituent la majeure partie de son activité (90 % du total des engagements financiers de la BEI). En dehors des prêts, le Groupe BEI s’est également spécialisé dans les instruments de garantie, le capital-risque et l’assistance technique. Deux grands types de prêt caractérisent les activités de la BEI :

  • Prêts à l’appui de projets : ces prêts concernent les grands projets individuels dont le coût d’investissement total excède 25 millions d’euros. La BEI finance généralement un tiers du coût mais son soutien peut atteindre le cap des 50 %. Les taux peuvent être fixes, variables ou révisables.
  • Prêts avec intermédiaire bancaire (ou lignes de crédit) : ils s’adressent indirectement aux PME ou aux petites collectivités locales par l’intermédiaire de banques ou d’institutions financières. Ces dernières procèdent à l’analyse des projets, dont le coût est inférieur à 25 millions d’euros.
Quelles sont les zones d’intervention de la BEI ?

Si la Banque européenne d’investissement réalise 80 à 90 % de ses activités sur l’UE, celle-ci opère également en dehors de ses frontières. Des opérations gérés par BEI Monde, une branche de la Banque créée en janvier 2022 spécifiquement chargée de ses projets hors UE. Ce sont les Etats membres, également actionnaires de la BEI, qui lui donnent des mandats d’intervention dans certaines zones géographiques. Ces mandats reflètent donc les priorités politiques de l’Union.

À LIRE AUSSIAmbroise Fayolle : “Les projets que la BEI finance hors d’Europe défendent les valeurs de l’UE”

Nombre de projets de la BEI en dehors des Vingt-Sept se situent ainsi dans les pays candidats à l’UE et dans son voisinage, notamment en Ukraine ou dans les Balkans. Plus de la moitié des activités de BEI Monde sont par ailleurs réalisées en Afrique, où un vaste plan d’investissement de 150 milliards d’euros a été initié en février 2022. Celui-ci s’inscrit dans le cadre de l’initiative Global Gateway de l’UE, qui prévoit de mobiliser 300 milliards d’euros d’investissement pour les pays en développement à l’échelle mondiale d’ici à 2030. Axé en grande partie sur les infrastructures, celui-ci a notamment vocation à contrer le projet chinois de nouvelle route de la soie.

Quelles sont les priorités actuelles de la BEI ?

Appelée à financer les politiques européennes, la BEI s’aligne sur les priorités de l’UE. Cette dernière a fait de la lutte contre le changement climatique un axe central de son action, à travers son Pacte vert, qui vise la neutralité climatique à l’horizon 2050.

En novembre 2020, ambitionnant de devenir la “banque européenne du climat”, la BEI publie une feuille de route pour la période 2021-2025. Un document dans lequel elle souhaite “accroître son niveau de soutien à l’action en faveur du climat et de la durabilité environnementale pour dépasser 50 % de son activité de prêt globale d’ici 2025 et au-delà”. Cette cible a été dépassée en 2022 par la Banque, avec 54 % de l’ensemble de ses activités répondant à cette exigence. Le taux atteint même 70 % en France à la même période.

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De manière générale, ne cherchant pas à réaliser des bénéfices comme les banques commerciales et étant donc moins averse au risque, la BEI cherche à promouvoir les investissements de long terme, autre grande priorité européenne. Que ce soit en Europe, avec notamment le programme InvestEU, dont elle assure la mise en œuvre et dont l’objectif est de mobiliser plus de 370 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2027 (celui-ci a succédé au plan Juncker, qui avait déjà permis d’atteindre près de 550 milliards d’euros entre 2015 et 2020).

À LIRE AUSSISoutien à l’investissement : le programme européen InvestEU lancé en France

Ou dans le reste du monde, avec en particulier les initiatives déployées dans le cadre de Global Gateway. Les initiatives de la BEI pour soutenir la transition écologique dans les pays en développement gagnent par ailleurs en importance. Fin juin 2023, lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris, la BEI a notamment annoncé des prêts qui pourront être suspendus en cas de catastrophe naturelle. Ou encore des prêts sur 30 ans dans les pays les plus affectés par le changement climatique, afin d’accroître leur marge de manœuvre financière face au phénomène.

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Press release - Press briefing on next week’s plenary session - Friday, 7 July, at 11.00

Parlement européen (Nouvelles) - Thu, 06/07/2023 - 17:13
Spokespersons for Parliament and for political groups will hold a briefing on the 10 - 13 July plenary session on Friday at 11.00, in Parliament’s Anna Politkovskaya press room.

Source : © European Union, 2023 - EP
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Électricité : la réticence de l’UE concernant les subventions pour l’industrie agace Berlin

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 15:58
Le ministre allemand de l’Économie a défendu son projet de subvention de l’électricité pour les industries à forte consommation d’énergie, malgré les mises en garde de Bruxelles et des petits États membres de l’UE qui craignent des distorsions de concurrence sur le marché unique.
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Santé des sols : la proposition de la Commission critiquée pour son « manque d’ambition »

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 15:31
La proposition de la Commission pour une législation sur les sols est en deçà de l’ambition initiale de donner aux sols un statut de protection similaire à celui de l’air ou de l’eau, selon les législateurs et les militants écologistes.
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Guerre en Ukraine : quels sont les montants des aides de l’Union européenne depuis 2022 ?

Toute l'Europe - Thu, 06/07/2023 - 15:02

Principale source de soutien à l’Ukraine avec les Etats-Unis, l’Union européenne intervient à la fois sur les plans financier, humanitaire et militaire. Au total, plus de 77 milliards d’euros d’aides ont été fournis à l’Ukraine à compter de 2022 par l’UE elle-même ainsi que l’ensemble de ses 27 Etats membres, selon le Conseil européen.

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Au cours de l’année 2022, 7,2 milliards d’euros d’assistance macrofinancière, sous forme de prêts et de subventions, ont été fournis à Kiev. Une aide destinée à maintenir au mieux la stabilité de l’Ukraine, malgré le conflit qu’elle subit sur l’ensemble de son territoire.

Pour l’année 2023, une aide bien plus conséquente encore a été décidée par les Vingt-Sept : 18 milliards d’euros. A l’instar des sommes perçues en 2022, celle-ci a vocation à limiter les conséquences de la guerre sur l’économie ukrainienne et à répondre aux besoins à court terme, comme la réparation des infrastructures énergétiques régulièrement visées par l’armée russe.

Ces 18 milliards d’euros doivent également donner la possibilité au pays de se projeter. En apportant un financement initial à la reconstruction après-guerre ou encore en appuyant la perspective européenne de Kiev, l’Ukraine ayant été reconnue candidate à l’UE en juin 2022.

Destinée à la période 2024-2027, une facilité de 50 milliards d’euros a été proposée par la Commission européenne le 20 juin dernier. Un instrument qui serait constitué, s’il était accepté par les Etats membres de l’UE et les eurodéputés, de 33 milliards d’euros de prêts et de 17 milliards d’euros de dons pour l’Ukraine. Le but est aussi de soutenir la résilience de son économie et de financer la reconstruction mais aussi la modernisation du pays, toujours dans le cadre de sa candidature à l’intégration européenne.

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Conjointement à ces aides macrofinancières, la Banque européenne d’investissement (BEI) renforce ce soutien à l’économie ukrainienne via 2,4 milliards d’euros de prêts garantis par l’UE. S’ajoutent aussi d’autres sommes abondées par l’Union, parfois plus ciblées. Depuis 2022, 1,8 milliard d’euros d’appui budgétaire au gouvernement ukrainien et à des projets en Ukraine ont notamment été débloqués.

Aide humanitaire

L’UE s’est aussi investie en matière d’assistance aux réfugiés. Elle a ainsi consacré 733 millions d’euros pour leur venir en aide en Ukraine ainsi que dans les Etats frontaliers, en Moldavie en particulier. Cette somme a permis de leur fournir en urgence des denrées alimentaires, des abris, des soins ou encore un accès à l’éducation. Avec les montants directement mobilisés par les Vingt-Sept, l’aide en la matière atteint 2,2 milliards d’euros.

Un soutien mis en œuvre parallèlement à l’activation du mécanisme de protection temporaire, une première depuis sa création en 2001. Selon l’ONU, celui-ci a donné à plus de 4,8 millions de personnes le droit de séjourner et de travailler dans l’UE, tout en leur garantissant un droit au logement, aux soins et à l’éducation.

En Ukraine et dans les pays voisins, l’Union a également apporté une aide via son mécanisme de protection civile. A ce titre, 670 millions d’euros ont été déboursés afin de donner aux Ukrainiens du matériel médical, des groupes électrogènes ou bien des moyens de lutte contre les incendies.

Enfin, l’UE a décidé de faciliter l’allocation d’une partie des fonds de la politique de cohésion (ou politique régionale) à des projets venant en aide aux réfugiés ukrainiens sur son territoire. Ont ainsi été identifiés 17 milliards d’euros permettant de financer, à 100 % par l’Union, des actions de soutien. Ces dernières concernent notamment le logement, la santé ou encore l’éducation.

Aide militaire

Dans le cadre de la guerre en Ukraine, l’UE a, pour la première fois de son histoire, financé l’envoi d’armes à un pays en guerre. Une mesure qui lui était juridiquement impossible avant qu’elle se dote en mars 2021 de la Facilité européenne pour la paix, mécanisme de financement des actions opérationnelles de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) en matière de défense.

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Dès le 27 février 2022, soit trois jours seulement après l’invasion russe, l’Union a décidé de financer l’envoi d’armes létales, de matériel de protection et de carburant à hauteur de 500 millions d’euros. Une contribution plusieurs fois rehaussée et qui atteint maintenant 5,6 milliards d’euros. Concrètement, ce sont les Etats membres qui puisent des armes dans leurs stocks militaires et l’UE leur rembourse ensuite la valeur de leurs envois.

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Les Etats membres consacrent par ailleurs près de 10 milliards d’euros à ces livraisons d’armes sur leurs fonds propres, selon la Commission européenne.

L’UE aide également l’armée ukrainienne par le biais d’une mission de formation militaire. Lancée en novembre dernier, celle-ci a pour objectif de former au moins 30 000 soldats ukrainiens sur le territoire de l’Union. Fin juin, 24 000 militaires avaient déjà été formés.

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Émeutes : Paris rejette les critiques de l’UE sur la doctrine française de maintien de l’ordre

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 14:29
Le gouvernement français a rappelé jeudi (6 juillet) que le commissaire européen chargé de la Justice, Didier Reynders, n’avait « pas de compétences » pour s’exprimer sur le maintien de l’ordre en France.
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Schengen : il n’y a plus d’obstacles à l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie, selon Věra Jourová

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 14:00
La vice-présidente de la Commission chargée des Valeurs et de la Transparence, Věra Jourová, s’est montrée positive concernant l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen, mercredi (5 juillet).
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Vidéo d'une réunion d'une commission - Jeudi 6 juillet 2023 - 09:44 - Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures - Sous-commission "Droits de l'homme"

Durée de la vidéo : 82'

Clause de non-responsabilité : L'interprétation des débats facilite la communication mais ne constitue en aucun cas un enregistrement authentifié des débats. Seuls le discours original ou la traduction écrite révisée du discours original peuvent être considérés authentiques.
Source : © Union européenne, 2023 - PE
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Nouveau record mondial de chaleur en juin, selon le programme européen d’observation Copernicus

Toute l'Europe - Thu, 06/07/2023 - 13:00
Anomalies de la température de l’air en surface, en juin 2023, par rapport à la moyenne au mois de juin de 1991 à 2020 - Crédits : Copernicus Climate Change Service/ECMWF

En juin 2019, la chaleur de l’air était de 2°C supérieure à la normale en Europe. Les températures mondiales, elles, atteignaient des records.

Ceux-ci sont désormais battus, et de loin : le mois de juin 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde, dépassant la moyenne 1991-2020 de 0,53°C. Tel est le constat de Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, dans son dernier bulletin climatique. 

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Le mois dernier, plusieurs parties du globe ont connu de graves incendies favorisés par la sécheresse : c’est le cas de l’Amérique du Nord, la Russie, la Corne de l’Afrique et l’Afrique australe, l’Amérique du Sud et certaines régions d’Australie.

Des températures record ont été particulièrement constatées dans le nord-ouest de l’Europe (Islande, Royaume-Uni, Scandinavie, Benelux, nord de la France et de l’Allemagne). Par ailleurs, le temps a été plus humide que la moyenne au sud du continent, le Kosovo et la Roumanie ayant même dû faire face à des inondations.

La surface des mers et océans n’a elle aussi jamais été aussi chaude pour un mois de juin, une tendance déjà constatée en mai. En cause : le retour du courant chaud El Niño et des températures exceptionnellement élevées dans l’océan Atlantique Nord, de l’équateur à l’Arctique. Des vagues de chaleur marine extrêmes ont notamment été observées autour de l’Irlande, du Royaume-Uni et dans la mer Baltique.

En juin 2023, la température de la surface de l’océan Atlantique nord a été plus élevée de 1,36°C par rapport à la moyenne des mois de juin précédents - Crédits : Copernicus Climate Change Service/ECMWF

Dans ses bulletins climatiques mensuels, le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) rend compte des changements de la température de l’air à la surface du globe, de la couverture de glace de mer et de l’hydrologie. Des résultats fondés sur des milliards de mesures provenant de satellites, navires, avions et stations météorologiques du monde entier.

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La Commission européenne veut réduire de 30 % les déchets alimentaires dans l’UE d’ici 2030

Euractiv.fr - Thu, 06/07/2023 - 11:59
La Commission européenne a proposé une réduction de 30 % des déchets alimentaires d’ici 2030 pour les ménages, les restaurants et le commerce de détail. Cependant, certains soutiennent que ces objectifs ne répondent pas pleinement à l’ambition internationale.
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