(B2) Le patrouilleur de haute mer de la marine française, le FS Commandant Ducuing (F-795) a intégré l’opération EUNAVFOR Med / Sophia de lutte contre les trafics d’êtres humains et d’armes en Méditerranée au large de la Libye, apprend-on aujourd’hui du QG de l’opération. Il devrait être particulièrement en charge du contrôle de l’embargo sur les armes, selon nos informations.
Cet aviso de type A69, classe d’Estienne d’Orves, avait déjà participé à l’opération maritime européenne contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta), à au moins deux reprises : en 2009 (Lire : La frégate grecque Nikoforos arrive. EUNAVFOR = 11 bateaux, 4 avions) et en 2013 (lire : Dernières nouvelles de la piraterie (1er déc. 2013)).
Durant cette période dans l’océan indien, il avait repris son pavillon national pour participer à l’opération de reprise du voilier Tanit, détourné par des pirates somaliens en avril 2009 (lire : Les pirates célèbrent à leur manière la relève d’EUNAVFOR).
Jusqu’à peu, il était en mission anti-piraterie dans le Golfe de Guinée, dans le cadre de l’opération (nationale) Corymbe, entre août et octobre 2016, avant de revenir à son port d’attache, Toulon, début novembre.
(NGV)
Le premier navire de recherche et de sauvetage de MSF, le Dignity I, a pris la mer le 21 avril 2016 depuis le port de La Valette, à Malte. Ce bateau, d’une capacité d’embarquement de 400 personnes, est déployé au large de la Libye et cherchera activement les navires en détresse. (Crédit : MSF)
(B2) Dans son dernier rapport d’activité, le commandant de l’opération EUNAVFOR Med Sophia contre les trafics en Méditerranée, au large de la Libye, le contre-amiral Enrico Credendino, met en cause d’une façon plutôt nette le travail de certaines ONG sur place, estimant qu’elles frôlent avec la limite territoriale des 12 miles nautiques et facilite, d’une certaine, façon le travail des contrebandiers.
La proximité des ONG est un facteur incitant
« La présence accrue des ONG — jusqu’à 26 navires des ONG sont enregistrés en haute mer — qui sont prêtes à secourir les migrants dans les limites et parfois à l’intérieur des eaux territoriales libyennes a un effet sur le flux de migration. En étant aussi près des côtes libyennes, la présence des ONG permet aux trafiquants de récupérer leurs navires vers le rivage beaucoup plus facilement, dans l’objectif de les réutiliser ».
Un changement du modus operandi des trafiquants
Cette présence proche des ONG réduit « la moyenne de secours de 75 miles à 35 voire 20 miles du rivage libyen ». Cela a des conséquences sur le mode de fonctionnement : « les navires ne partent plus avec des téléphones Turaya (NB : comme au début) et ils ne passent plus d’appels de détresse au MRCC ». Les contrebandiers « semblent très au courant où ils peuvent trouver des navires de secours, en particulier des ONG, qui diffusent leur position via le système d’identification automatique (AIS) » dénonce l’amiral italien.
Des incidents avec la ‘garde-côte’
Trois incidents ont ainsi impliqué des ONG et des navires « portant le logo des gardes côtes libyens », rappelle l’amiral : le 17 août (lire : Le Bourbon Argos attaqué au large des côtes libyennes), le 9 septembre (lire : Le Werra à la rescousse de ressortissants arrêtés par les garde-côtes libyens) et le 21 octobre (lire : Nouveau heurt avec un navire de la garde-côte libyenne ? Plusieurs noyés dénonce une ONG). Dans le premier cas, c’est un navire de MSF qui est témoin, dans les deux autres cas, c’est l’ONG allemande Sea-Watch (1). Les navires d’EUNAVFOR ont été appelés à la rescousse dans deux de ces occasions : en août et en septembre.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Sur ce sujet, lire aussi : MSF répond aux accusations de Frontex
Lire aussi : Méditerranée. Les flux de migrants se renversent, les trafiquants s’adaptent
(1) Une ONG avec qui l’opération EUNAVFOR Med semble en mauvais termes, ou vice-versa
Lundi, à Roscoff, Edouard Coudurier (ci-dessus, à droite), P-DG du Groupe Télégramme, a remis officiellement la troisième victoire de l'entreprise bretonne de l'année à Jean-Marc Roué, président du directoire de Brittany Ferries (ci-dessus, à gauche). « Après Sermeta et Sill, nous sommes heureux d'honorer cette entreprise emblématique de la région », a souligné Edouard Coudurier. « Depuis deux ans, le vent souffle moins fort du côté des difficultés économiques », s'est félicité Jean-Marc Roué en rappelant que l'armement roscovite va commander un ferry neuf.
DCNS et Bpifrance, associés à Technip et BNP Paribas, ont officiellement lancé le 6 janvier une nouvelle société dédiée au développement industriel et commercial de trois technologies de production d’électricité à partir d’énergies marines renouvelables (EMR). Il s’agit des hydroliennes, des éoliennes flottantes et de centrales utilisant l’énergie thermique des mers (ETM).
Jusqu’à 29 remorqueurs-pousseurs vont être réalisés dans le cadre du programme RP10 de remplacement des actuelles unités de la Marine nationale. Un marché attribué à un groupement réunissant Chantier Merré et CMN. Les futurs bâtiments, dotés d’une coque en acier et d’une superstructure en aluminium, mesureront près de 12 mètres de long. Armés par quatre marins et dotés d’une propulsion diesel, ils pourront atteindre la vitesse de 8 nœuds et afficheront une capacité de traction au point fixe de 10 tonnes.
La Direction Générale de l’Armement a confié à Safran Electronics & Défense le développement et la réalisation d’une version améliorée du Système Global de Navigation (SGN) équipant les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins du type Le Triomphant. « Cette nouvelle version capitalise sur le retour d’expérience opérationnelle considérable du SGN actuel à gyrolaser.
Dernière ligne droite pour le premier ferry de la compagnie estonienne Tallink doté d’une propulsion duale fonctionnant aussi bien au fuel qu’au gaz naturel liquéfié. Le Megastar, dont la construction a débuté en août 2015, en est au stade des finitions au chantier finlandais Meyer Turku. Capable d’atteindre 27 nœuds, ce ferry rapide a réalisé le 19 décembre sa première sortie d’essais en mer et doit entrer en service le 29 janvier sur la ligne reliant Tallin à Helsinki.
Le projet FLOATGEN réunit Ideol, l’Ecole Centrale de Nantes, Bouygues Travaux Publics, l’Université de Stuttgart, Fraunhofer IWES, RSK Environnement et Zabala Innovation Consulting. Ce consortium construit la première éolienne en mer en France composée d’une fondation flottante, d’une éolienne et d’une connexion électrique sous-marine. Il s’agit d’une première en France réalisable qu’à la condition de garantir tout dommage potentiel. Bessé est associé à toutes les phases pour assurer ce projet industriel entièrement sur mesure, nouveau et complexe.
Erminio Eschena, Directeur des Affaires Institutionnelles et des Relations Industrielles du groupe MSC, a été nommé Président de CLIA France, la plus grande association professionnelle des industriels de la croisière. Il succède à Georges Azouze, Président de Costa Croisières France, qui occupait cette fonction depuis Juin 2010.
En juin 2012, et quelques jours après l’essai d’un missile balistique indien Agni V, à capacité nucléaire, le Pakistan annonça la création d’un « commandement de la Force navale stratégique », ce qui laissait entendre qu’il avait l’intention de développer une composante sous-marine de sa force de frappe. De quoi rendre sceptique les observateurs étant donné que […]
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