Les élèves de l'école primaire Mbuto, au territoire de Beni (Nord-Kivu), étudient sous les arbres depuis, lundi 22 mai, après que la toiture de leur école a été emportée par le vent lors d’une pluie torrentielle dimanche 21 mai.
Le chef du Service de contrôle et de la paie des enseignants(SECOPE), antenne d’Oicha-Eringeti-Kainama, Bienfait Baraka a confirmé ce mercredi que les enseignements se déroulent dans des conditions difficile dans cette école du groupement Banande Kainama.
Le Syndicat des enseignants de Punia décide de ne pas suivre le mot d’ordre de grève lancé par l’Intersyndicale nationale de l’EPST en vue « de privilégier l'intérêt général des élèves »
Environ cent vingt membres de différentes communautés des Alurs et Walendu Watsi dans le territoire de Mahagi prennent part depuis lundi 22 mai à un dialogue communautaire sur la cohabitation pacifique.
Ce dialogue a lieu dans le cadre d’un atelier organisé par le consortium Action pour la paix et la concorde (APC) et Inter Peace. Il vise la promotion d’un dialogue franc et sincère entre les notables de ces entités, victimes des atrocités des groupes armés.
De nouveaux affrontements ont opposé, de vendredi 19 au lundi 22 mai différents factions Nyatura aux APCLS de Janvier Kalahiri, dans plusieurs villages situés dans le groupement Nyamaboko 1er, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Plusieurs maisons ont été incendiées et il y a eu un déplacement massif des populations vers d’autres agglomérations relativement sécurisées.
Dans cette tribune, la juriste spécialisée en droits humains, plus spécifiquement, les droits de l'enfant et de la femme, Hierbine A. Palé porte un regard critique sur la question de la dépigmentation chez les femmes qui gagne du terrain au sein la société burkinabè. Une tribune dans laquelle, elle revient sur l'évolution de la pratique et le statut des femmes qui la pratiquent. Lisez-plutôt !
La dépigmentation de la peau chez les femmes : au-delà de la recherche d'une beauté quelconque, c'est la matérialisation d'un profond mal-être intérieur.
La dépigmentation volontaire de la peau peut être définie comme un ensemble de procédés qui consiste à utiliser un ensemble de produits chimique afin d'obtenir un éclaircissement de la peau.
C'est un phénomène de plus en plus récurrent dans nos sociétés africaines et parfois à des niveaux insoupçonnés.
En effet, il y a plusieurs années en arrière, j'observais la dépigmentation de la peau chez les femmes qui n'avaient pas forcément un statut social très aisé. Des femmes qui n'avaient pas les bonnes informations concernant les conséquences d'un tel choix.
Aujourd'hui, je constate que ce phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur n'ai en aucun cas lié au statut social encore moins au niveau d'études de celles qui le font parce que la majeure partie de celles qui pratiquent la dépigmentation de nos jours ont toutes les informations sur les conséquences d'un tel choix et elles ont une certaine stabilité financière et une indépendance qui leur permet de prendre des décisions volontaires sans influence. C'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas associer ce choix à un manque d'informations adéquate ou à une recherche de stabilité financière quelconque.
Ce qui est parfois interpellateur c'est que ces personnes ont une certaine influence sur la jeune génération. C'est-à-dire que des jeunes filles les considèrent comme un modèle à suivre, un modèle de réussite sociale.
De par mes observations je peux affirmer sans me tromper que cette pratique témoigne d'un mal être profond. En effet, il n'est pas aisé pour toutes les femmes de s'accepter et parfois l'entourage n'est pas d'une grande aide. Une femme qui n'est pas connectée à sa personne aura du mal à accepter qui elle est dans toute son entièreté. À force de penser que sa couleur de peau n'est pas meilleure, on finit par tomber dans la convoitise d'une autre couleur de peau et cette convoitise démesurée entrainera tôt ou tard la dépigmentation et toutes les conséquences qui s'y attachent. Car le but ultime serait de ressembler à une autre personne X qui a une couleur de peau autre que la nôtre.
Car le but ultime serait de ressembler à X de peau claire qui semble mieux réussir sa vie.
Il est important à mon avis de créer des espaces qui permettront aux femmes qui vivent de telles situations de mal être intérieur de se retrouver et de reprendre des forces. Cet espace leur permettrait de connaître véritablement leurs valeurs, leurs personnalités, son potentiel. Il s'agit de se connecter avec soi-même avec harmonie, car la vraie beauté vient de l'intérieur. Par ailleurs, de plus en plus d'études scientifiques démontrent les dégâts des produits cosmétiques destinés aux femmes noires et afro-descendantes qui sont très cancérigènes. Il est temps de les dénoncer, de s'informer. Nous sommes tous et toutes responsables de notre bien-être et de notre santé.
La Chambre consulaire régionale de l'Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) s'est réunie ce mercredi 24 mai 2023 à Ouagadougou pour un partage d'expériences. C'est la deuxième réunion du genre.
La première réunion de partage d'expériences a eu lieu au Bénin. Dans le souci d'améliorer la compétitivité des entreprises des pays membres de L'UEMOA, la Chambre consulaire régionale a initié une journée de partage d'expériences. « Nous sommes des pays avec des chambres de commerce qui n'ont pas forcément les mêmes maturités ou les mêmes socles. Donc il est important que celles qui sont beaucoup plus avancées puissent apporter leurs expériences à celles qui commencent et à celles qui sont moins structurées pour qu'elles puissent bénéficier de cette expérience », a indiqué le président de la Chambre consulaire de L'UEMOA, Daouda Coulibaly.
Étant dans le même espace, pour le président de la chambre consulaire, il est important que les différentes chambres de commerce et d'industrie cultivent la solidarité et l'entente pour un secteur privé beaucoup plus fort.
D'après lui, la Chambre de commerce du Burkina Faso a une grande expérience concernant les plateformes économiques qu'elle pourrait partager avec les autres chambres de commerce. « Ce sont des choses qui n'existent pas dans tous les pays et là, c'est de profiter de l'expérience burkinabè. La Chambre de commerce du Burkina a réussi à mettre en place des centres de formation professionnelle. Et nos entreprises ont besoin de gens bien formés qui comprennent le monde du business. Ce sont des exemples comme ça que nous allons partager », a laissé entendre monsieur Coulibaly.
Selon le deuxième vice-président de la Chambre de commerce et de l'industrie du Burkina Faso, Mamady Sanoh, la chambre de commerce du pays a une grande expérience en matière de gestion. « Depuis les années 1964, la Haute Volta a décidé de céder une partie de sa souveraineté à la Chambre de commerce en matière de commerce, d'importation de marchandises et de transit de marchandises. Ce qui nous a permis aujourd'hui de construire des infrastructures, d'organiser le commerce et d'être une référence dans la sous-région », a fait savoir monsieur Sanoh.
Et d'ajouter que ces activités dont les expériences vont être partagées font l'objet du plan de mandature 2021-2026 de l'institution, en son axe 3 portant sur le développement et le renforcement du capital humain et des infrastructures économiques. « La mission d'appui aux opérations de commerce constitue un axe majeur de la politique d'intervention de la chambre de commerce et d'industrie du BF, au profit du secteur privé », précise-t-il.
A écouter Mamady Sanoh, cette politique concentre près de 50% de l'effectif de la Chambre du commerce et d'industrie du Burkina Faso. Et constitue la principale source de revenus de l'institution (plus de 80%).
Comme réalisation, il fait cas, entre autres, des infrastructures et équipements facilitant le traitement et le stockage des marchandises sous douane et hors douane. La mise à disposition de formulaires sécurisés pour l'accomplissement des formalités d'importation, d'exportation, de transit et de mise à la consommation. Et la fourniture d'une garantie du transit des marchandises en suspension des droits et des taxes à l'import des marchandises depuis 1964.
Rama Diallo
Lefaso.net
Orange Burkina a organisé le mardi 23 mai 2023 à son siège à Ouagadougou, une cérémonie d'accueil triomphal des Etalons U17. Une foule immense était au rendez-vous pour saluer la belle performance de l'équipe nationale.
Les Étalons cadets sont rentrés le samedi 20 mai 2023 avec la médaille de bronze à l'issue de leur participation à la Coupe d'Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17) Algérie 2023 qui s'est déroulée du 29 avril 2023 au 19 mai 2023. Orange Burkina, sponsor N°1 des Etalons, a décidé d'organiser dans la matinée du mardi 23 mai 2023 à son siège à Ouagadougou, un accueil triomphal et digne de ces Etalons cadets pour les magnifier.
« Nous avons voulu célébrer nos champions. Vous savez le Burkina est un pays qui se fait désormais respecter sur l'échiquier du football africain. Ces jeunes-là nous ont démontré encore une fois que quand on est unis, on peut aller loin. Nous, en tant que sponsor officiel, franchement, on ne pouvait pas laisser cet évènement passer. Il fallait qu'on les célèbre, il fallait qu'on les reçoive pour leur témoigner toute la fierté qu'on ressent en tant que Burkinabè de voir notre drapeau hissé haut lors de cette CAN U17 », a expliqué le directeur marketing de Orange Burkina, Assimi Diero. Il promet que Orange va dorénavant s'investir sur les catégories intermédiaires en les suivant et en leur donnant l'accompagnement nécessaire lors des compétitions à venir.
Une forte délégation de la Fédération burkinabè de football était de la partie. Ils ont tous manifesté leur reconnaissance à l'endroit de ‘'leur sponsor N°1'' pour les différents accompagnements reçus et cet acte de magnificence. « C'est un message de remerciement à l'endroit de Orange Burkina qui ne ménage aucun effort pour soutenir les Etalons dans cette catégorie de sport », a confié Raymond Dagba, chargé de la normalisation des centres de formations et de la relève et par ailleurs représentant le président de la Fédération de football, Lazare Banssé.
Il précise qu'ils fêtent cette troisième place mais vont se mettre rapidement au travail pour les futures compétitions. Il est soutenu par le sélectionneur des Etalons U17 Brahima Traoré qui a laissé entendre : « Nos remerciements vont à l'endroit de Orange Burkina qui est toujours là pour nous soutenir, qui met les moyens pour que le sport burkinabè aille de l'avant. Nous encourageons Orange Burkina pour tout ce qu'elle fait parce que le sport burkinabè en a besoin ».
Chabane Ouattara est le capitaine des Etalons U17. Il a rassuré qu'ils sont ravis des encouragements et du soutien reçu de la part de leurs compatriotes burkinabè. Un soutien qui sonne, selon lui, comme un message à faire mieux dans les prochaines compétitions. « Tous ces messages d'encouragements montrent que nous sommes suivis de très près et que nous n'avons pas droit à l'erreur. Je crois qu'on va se concentrer et si Dieu le veut, nous allons revenir avec mieux que la médaille de bronze prochainement », a affirmé le capitaine Ouattara. Il espère que Orange Burkina restera toujours à leurs côtés pour la Coupe du monde à venir et pour laquelle ils sont qualifiés. Cette coupe du monde U17 se tiendra en novembre et décembre 2023 au Brésil.
Tous les joueurs ont reçu des ‘'kits Orange'' composés de nombreux lots.
Benjamin Zagré
Correspondance particulière
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Le député provincial Mike Mukebayi jugé en flagrance notamment pour incitation à la haine tribale, par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, a été transféré, mardi 23 mai, à la Prison centrale de Makala, a appris de cette juridiction, l’Agence congolaise de presse (ACP).
Peu à peu l'affaire Ousmane Sonko et Adji Sarr est en train de connaître son dénouement. Dans la nuit du mardi au mercredi 24 mai 2023, le procureur du tribunal de Dakar a requis dix ans de réclusion criminelle pour viols contre l'opposant sénégalais Ousmane Sonko. L'audience s'est déroulée en l'absence de l'accusé et de ses conseils.
Le procès s'était ouvert le 16 mai, dans un contexte de heurts et avait été reporté au bout de quelques minutes.
Dans un tribunal placé sous haute protection policière, il a fini mardi par entrer dans le vif du sujet après le rejet de nouvelles demandes de report, avec la lecture de l'acte d'accusation et l'interrogatoire de la co-accusée de M. Sonko, Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté.
En effet, la plaignante Adji Sarr avait maintenu la veille ses accusations, assurant avoir été violée cinq fois par l'opposant Sonko dans un salon de beauté de la capitale où elle travaillait. Elle a relaté sans détour les actes que M. Sonko lui a imposés entre fin décembre 2020 et début février 2021.
La patronne de Sweet Beauté, dans les toutes dernières semaines de sa grossesse, a nié les faits de complicité de viol qui lui étaient reprochés. "Adji Sarr ne m'a jamais parlé de viol.
Elle n'en a jamais parlé à mon époux", a-t-elle dit. Elle a répondu aux questions d'elle-même, sans l'assistance de ses avocats qui, eux, avaient quitté la salle.
Au final, cinq ans de réclusion criminelle ont été requis contre cette dernière pour "complicité de viols" et un an d'emprisonnement ferme pour diffusion d'images contraires aux bonnes mœurs et incitation à la débauche.
Pour ce qui est de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, principal accusé dans cette affaire. Le procureur du tribunal de Dakar a requis dix ans de réclusion criminelle pour viol.
Selon le journal le Point Afrique, le jugement a été mis en délibéré et la décision est attendue pour le 1er juin, a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi le président de la chambre criminelle dans un climat de haute tension politique.
Défense et accusé absents au procès.
Très populaire auprès de la jeunesse, l'opposant de 48 ans a reconnu être allé se faire masser pour apaiser des douleurs de dos chroniques. Mais il a toujours réfuté les accusations dans les dossiers de viols présumés et de diffamation et crie au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Sa défense s'était retirée après avoir demandé en vain le report du procès (https://lefaso.net/spip.php?article121354).
Les rendez-vous de M. Sonko avec la justice dans cette affaire et une autre de diffamation dans laquelle, il vient d'être condamné et qui pourrait elle aussi le priver de ses droits électoraux, ont régulièrement donné lieu à des incidents et des affrontements.
YZ
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Source : Le Point Afrique