Le Burkina Faso vit une crise sécuritaire depuis 2015. A cette situation s'ajoute les crises alimentaires, sanitaires à répétitions. Aussi engagé dans la communalisation intégrale depuis 2005, le développement des différentes localités tarde à venir. La maîtrise des ressources minières se pose aussi. En conséquence, un satellite en orbite pour un pays comme le Burkina Faso, lui permettra de solutionner ses différents maux. La conquête spatiale d'un pays, en s'appuyant sur ses experts, dans un cadre bien défini, apparaît aujourd'hui comme une nécessité stratégique de développement et de protection. L'Union africaine est en phase avec cette donne. C'est pourquoi elle a organisé la deuxième conférence internationale New Space Africa (nouvel espace pour l'Afrique) à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 25 au 28 avril 2023.
Abidjan a été le point de convergence des pays africains pour la conquête spatiale. Les experts en sciences spatiales venus de plusieurs continents ont relevé que les technologies spatiales offrent « une formidable » plateforme pour améliorer le renforcement des capacités, la gestion des risques de catastrophe, la surveillance météorologique et climatique, la connectivité avec les zones reculées, la sécurité du territoire, des éléments qui sont essentiels au développement socio-économique durable.
A travers le programme spatial initié en 2019 par le géophysicien le Pr Frédéric Ouattara, le Burkina Faso est dans cette dynamique. Dans cette optique, un nano satellite a été construit par le Professeur et son équipe, au Burkina Faso. « BurkinaSat-1, à vocation scientifique, vise à observer les terres. Il permettra aux agriculteurs d'adapter leurs pratiques aux conditions climatiques changeantes et aux pasteurs nomades d'optimiser les points d'eau pendant la transhumance », explique le Pr Ouattara.
La création d'une agence spatiale au Burkina Faso, permettra de définir les différents programmes spatiaux en fonction de nos priorités comme la lutte contre l'insécurité ; l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire ; l'exploitation minière ; la surveillance du territoire en général.
L'industrie spatiale au niveau mondial est en profonde mutation. Pour ce faire il faut associer les experts du domaine aux rencontres pour mieux orienter le politique. A l'image du Rwanda, de l'Angola, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, comme nous l'avions compris à la conférence Newspace d'Abidjan, la volonté politique est nécessaire pour la création d'une agence spatiale et pour le lancement des satellites. Maitriser son espace est aujourd'hui crucial, tant pour des enjeux de développement économique que ceux de la sécurisation du territoire. C'est aussi une question de souveraineté nationale.
Pr Frédéric Ouattara, expert des sciences spatiales
L'Union Africaine a invité le Pr Frédéric Ouattara, à Abidjan, pour son expertise. « Nous sommes venus pour montrer aux collaborateurs Africains comme ceux d'ailleurs ce que nous savons faire, ce que nous sommes en train de faire et aussi notre vision. Il y a eu des échanges de données, une future collaboration dans le domaine des sciences spatiales. Chacun connait maintenant les compétences de l'autre en Afrique. Ce qui nous permettra de mieux nous mettre ensemble, dans le domaine des sciences spatiales, pour être plus forts » a déclaré Pr Ouattara à l'issue de la rencontre.
Au-delà des panels est des rencontres de haut niveau qu'il a animé, l'ancien président de l'Université Norbert Zongo a échangé avec des Burkinabè de la diaspora spatiale, pour une implication dans la mise en œuvre du programme spatial au Burkina Faso.
L'initiateur du programme spatial du Burkina Faso a aussi rencontré des constructeurs de satellites, les fournisseurs de logiciel pour le traitement des données, des partenaires lanceurs de satellites. Ces derniers ont promis d'accompagner notre pays pour le lancement de son cube-sat, aussi, pour les programmes à venir.
Au plan de la formation des compétences, il a pris contact avec des formateurs en ligne. « Nous allons amener des étudiants à s'inscrire pour ces formations à distances pour le traitement des images satellitaires et pour des certificats dans ce domaine » a-t-il promis.
Au plan de la collaboration, le Pr Frédéric Ouattara a eu un entretien avec le Dr Maram Kaire, directeur général de l'Agence sénégalaise d'études spatiales et avec les docteurs Arsène Kobea, Vafi Doumbia, tous des enseignants et des cadres au ministère de l'enseignement supérieur en Côte d'Ivoire pour une synergie d'action en Afrique de l'Ouest francophone.
Le Burkina Faso a déjà une voix qui compte dans le concert des sciences spatiales. Mieux, le nano satellite a été fabriqué par nos compétences locales. C'est un fait majeur salué à la conférence Newspace Africa. Experts et décideurs doivent regarder dans la même direction pour l'honneur du Faso.
Simon Céphas BAMOUNI
Communicateur pour le Projet BurkinaSat1
cephas.bmouni@gmail.com
De retour d'Abidjan
Dans une tribune, à l'occasion de la journée de l'Afrique, le coordonnateur national du mouvement SENS Me Guy Hervé Kam invite les Etats africains à l'union. « Nous devons par conséquent nous engager dès à présent pour la création des États Africains Unis ou de toute autre forme de fédération politique à l'échelle continentale à même de garantir au continent une réelle indépendance et souveraineté », a-t-il écrit. Lire la tribune ci-joint.
Mes chers compatriotes Africains du continent et des diasporas,
La célébration de la Journée de l'Afrique, ce jour 25 Mai 2023, me donne l'occasion de m'adresser à vous toutes et tous Africain-e-s et Afrodescendant-e-s. Ce jour est aussi la date anniversaire des soixante (60) ans de l'Organisation de l'Unité Africaine devenue Union Africaine en 2002.
Je voudrais d'abord saisir cette occasion pour saluer respectueusement l'engagement, le combat et l'idéal des pères fondateurs du panafricanisme. À l'exemple d'Henry Sylvester-William, Marcus Garvey, William Du Bois et Benito Sylvain, tous nés dans la Diaspora, les pères fondateurs du panafricanisme ont d'emblée inscrit ce mouvement dans la conscience collective de l'humanité non seulement comme une lutte de libération du continent africain des griffes du colonialisme, mais aussi et surtout comme un combat pour la restauration de la dignité du peuple noir et des personnes d'ascendance africaine victimes du racisme sécrété par l'esclavagisme puis le colonialisme.
Je voudrais ensuite rendre hommage et saluer la mémoire des pionniers de l'indépendance africaine qui ont œuvré aussi bien sur la scène politique, intellectuel, social, culturel et économique pour redonner à l'Afrique sa fierté, sa liberté et sa dignité. En dépit d'une histoire douloureuse faite de traites esclavagistes arabo-musulmane et euro-chrétienne, d'humiliation, d'exploitations et de pillages sur près d'un millénaire, l'Afrique a certes plié l'échine, mais elle n'est pas tombée et elle n'a pas disparue. Elle a résisté, survécu et reconquis son indépendance et sa souveraineté sur la scène internationale. Elle s'est aussi engagée dans un processus d'unification au niveau régional et même continental, dans le but de faire entendre sa voix dans le concert des nations.
Tout en saluant tous les efforts faits dans ce sens par les différentes organisations sous régionales et continentales, qu'elles soient politiques, économiques, culturelles ou intellectuelles, j'appelle à un dépassement de ces organisations. Car malgré leur utilité sectorielle, elles ne peuvent faire face, dans leur forme actuelle, aux grands défis politiques, économiques, industriels, environnementaux, intellectuels, culturels, sécuritaires et militaires qui fragilisent l'ensemble de nos micros États respectifs.
Nous devons par conséquent, tous ensemble, nous engager dès à présent pour la création des États Africains Unis ou de toute autre forme de fédération politique à l'échelle continentale à même de garantir au continent une réelle indépendance et souveraineté. Cette tâche, dont l'urgence nous est chaque jour rappelée du fait de la déliquescence de la plupart de nos micros-États face aux défis sécuritaires en particulier, n'incombe pas qu'aux hommes et femmes politiques. Elle nous concerne tous, en tant que citoyens Africains et des diasporas, quel que soit notre secteur d'activité ou notre position sociale. Nous devons tous œuvrer pour une Afrique unie politiquement, avec des institutions fortes à l'échelle continentale pour faire face aux défis de notre temps.
Pour ce faire, je lance un appel solennel aux intellectuels, aux politiques, aux artistes, aux femmes et hommes de culture panafricanistes afin qu'ils s'engagent toujours davantage et fassent entendre leurs voix, pour ne pas laisser le champ libre aux marchands d'illusions et autres manipulateurs, très présents et nombreux aussi bien sur le terrain que virtuellement sur les réseaux sociaux.
J'en appelle aussi à la solidarité et à la coordination de l'ensemble des forces et organisations panafricanistes en vue de la conquête et l'exercice du pouvoir au niveau micro-étatique. Car cette étape constituera, sans aucun doute, un accélérateur pour la réalisation de l'objectif commun qui est l'unification politique du continent.
D'ores et déjà, je soumets à votre appréciation la proposition d'organiser des rencontres régulières et des actions communes panafricaines en vue de la création de l'État fédéral africain ou des États Africains Unis.
L'heure est venue de « faire basculer l'Afrique sur la pente de son destin fédéral », comme l'écrivait Cheikh Anta Diop.
Voilà pourquoi dès sa création, le Mouvement SENS s'est inscrit dans cette dynamique panafricaniste.
Vive l'Afrique, et en avant pour les États Africains Unis !
Je vous remercie.
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Débuté le mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, le colloque international, l'une des activités commémoratives des 50 ans de L'Observateur Paalga, a pris fin le mercredi 24 mai. Il était placé sous le thème « Les médias traditionnels africains face au développement du numérique : résilience, opportunités et défis ».
Durant 48 heures panelistes, professionnels de médias, journalistes, communicateurs, étudiants et participants se sont entretenus sur plusieurs points à savoir : les pratiques journalistiques à l'ère du numérique, les enjeux économiques à l'ère du numérique ; médias TIC et espace public ; femme et médias.
Pour Magloire Somé, historien et président du comité scientifique du colloque, « les échanges ont été très riches. Il y a eu d'excellents exposés qui ont été faits et qui ont suscité beaucoup de débats ». Il soutient que lorsque « vous allez à un colloque, une rencontre scientifique et qu'il n'y a pas beaucoup de débats, ça donne l'impression que les communications n'ont pas intéressé les gens. Mais ici, nous avons constaté qu'au cours des deux jours, les présentations étaient dans le cœur du sujet et c'étaient des présentations innovantes qui ont suscité beaucoup d'intérêt auprès des participants ».
Le président du comité scientifique du colloque a fait remarquer que les communicateurs se sont appesanti sur les nouvelles technologies qui offrent de nouvelles possibilités de publication tout en présentant des risques pour les médias traditionnels. « Il faut savoir se réadapter. Celui qui maîtrise le numérique et celui qui sait que le numérique offre d'immenses possibilités, pourra se repositionner et suivre la mutation », a-t-il résumé.
Une des problématiques qui est ressortie des débats, est que la presse écrite est menacée par la venue des supports électroniques. D'ailleurs, Magloire Somé a confié que « beaucoup de gens, grâce au téléphone portable et aux supports électroniques, ne s'embarrassent plus de papier. Ils préfèrent faire l'abonnement à partir du numérique pour pouvoir lire l'information online. Et aujourd'hui, vous voyez que dans les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'informations qui circulent. La presse est donc obligée de tenir compte de cela pour se réadapter. Si elle ne se réadapte, pas elle est obligée de disparaître ».
Après ce colloque, les actes seront réunis et mis à la disposition du public. « Nous allons les faire instruire et publier. D'ici trois mois, nous allons pouvoir distribuer l'ensemble des communications pour évaluation et après cela, on les retournera aux auteurs qui vont prendre en compte les observations. Passé cette phase, le comité scientifique va procéder à l'édition des actes », annonce Magloire Somé.
À la sortie de ce colloque, nombreux sont les participants qui ont reçu des attestations. Des moments fructueux et bénéfiques pour les participants. Inès Kaouané, participante estime que ce colloque est le bienvenu. « Au terme des échanges, il faut dire que l'idée de proposer un axe dédié spécifiquement à la femme est une très bonne idée, parce que, de plus en plus, la femme doit être encouragée dans le domaine des médias », dit-elle.
Les activités commémoratives des 50 ans de l'Observateur Paalga se poursuivent avec la journée portes ouvertes et l'exposition de photos d'archives ce jeudi 25 mai 2023 et l'action caritative en faveur des personnes déplacées internes le 26 mai 2023.
Marina Ouédraogo
Lefaso.net
Quatre ans après sa sixième édition en Côte d'Ivoire, Africallia revient au bercail avec l'organisation au Burkina Faso de la septième édition de ce forum. A l'aube de la cérémonie d'ouverture, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a reçu les hommes et femmes d'affaires autour d'un cocktail pour souhaiter la bienvenue à tous les participants à ce rendez-vous. La cérémonie s'est tenue dans la nuit du mercredi 24 mai 2023, à Ouagadougou.
Après quatre ans, le forum ouest africain de développement des entreprises (Africallia) se tient au Burkina Faso, pays des hommes intègres. 48 heures durant, plus de 300 chefs d'entreprises venus de partout à travers le monde parleront affaires à travers des dîners et des rencontres spécialement organisés pour l'occasion. Cette septième édition de Africallia se tient dans un contexte particulièrement difficile pour le pays hôte qu'est le Burkina Faso, en raison des crises multiples qui émaillent sa vie politique et institutionnelle.
Des bémols qui n'ont pas empêché le comité d'organisation de tenir ce pari, mieux, de mettre les bouchées doubles pour que les activités des hommes et femmes d'affaires s'effectuent en toute quiétude. « Il est évident que les crises internes dont celles d'ordre sécuritaire que connaissent les pays de la sous-région et notamment le Burkina Faso ont pu faire naître des inquiétudes légitimes chez certains partenaires et potentiels participants au forum. Cependant, je voudrais vous rassurer qu'avec l'appui et la détermination des plus hautes autorités du Burkina Faso, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité et la quiétude à tous les participants » a rassuré Mamady Sanoh, deuxième vice-président de la CCI-BF, représentant le président de ladite institution, Mahamadi Sawadogo.
Pour Christophe Eken, président de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF), la tenue de cet évènement bien que n'ayant pas déjà débuté dans le fond, est déjà une réussite. De ses dires, cette détermination à tenir ce cadre d'échanges dénote de la résilience des pays d'Afrique de l'Ouest et du Burkina Faso en particulier, à toujours tenir la dragée haute, nonobstant les défis immenses auxquels ces derniers font face.
« Un proverbe de chez nous dit qu'il n'y a pas d'homme incapable, il n'y a que des paresseux. Aujourd'hui en organisant Africallia et en l'emmenant à ce niveau montre que vous êtes capables » a-t-il dit puis, s'adressant aux pays d'Afrique de l'Ouest, il conclura en ces termes : « c'est à travers des unions de forces comme celles que vous êtes en train de construire que la zone de libre-échange continentale va prospérer ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Renforcer les liens sociaux par l'entremise du patrimoine culturel ; ainsi s'articule l'un des objectifs de l'institution du « Mois du patrimoine burkinabè » dont le lancement régional dans la Boucle du Mouhoun est intervenu ce mercredi 24 mai 2023 à Dédougou.
Le lancement local du « Mois du patrimoine burkinabè » dans la région de la Boucle du Mouhoun a permis de mettre au goût du jour trois sites historico-culturels : « La place des Héros de la Révolte bwa de 1915 à 1916 », « Le Rond-point Nazi Boni » et « Le Puits sacré de Dédougou ». Présidant la cérémonie officielle régionale de lancement, le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a apprécié positivement le choix du gouvernement de la transition de consacrer, désormais, trente jours de chaque année à la cause du patrimoine national.
« La proposition du gouvernement d'instaurer le « Mois du patrimoine burkinabè » est une initiative patriotique dont l'ambition est de mobiliser les citoyens et les pouvoirs publics ainsi que les leaders d'opinion autour des curiosités, lieu de mémoire et d'histoire du Burkina Faso », a-t-il professé. Il a ajouté que la culture est l'une des réponses majeures pour éradiquer les conflits, les tensions, les incompréhensions et les divisions sociales. Toutefois, l'autorité régionale regrette que dans le contexte de crise qui est celui du Burkina Faso, certaines populations soient tentées de « reléguer la culture au second plan en omettant sa place primordiale » en période de fragilité sociale. Car, tout ce qui promeut le développement de la culture, travaille également contre la guerre, avoue le gouverneur.
A l'en croire, le riche patrimoine culturel, historique et touristique de la région de la Boucle du Mouhoun est « largement » méconnu du grand public. C'est pourquoi il juge que l'action gouvernementale est porteuse de plus d'attraction et de visibilité du patrimoine local en vue de booster le tourisme interne. Le gouverneur a invité la jeunesse à découvrir et fréquenter les curiosités et les sites patrimoniaux de la Boucle du Mouhoun afin de jouer le rôle « d'ambassadeurs de la promotion et de la valorisation de ce riche patrimoine culturel et touristique que nos devanciers nous ont légué ».
Devoir de mémoire … Découverte de l'histoire du Burkina …
Selon les dires du directeur provincial en charge de la culture du Mouhoun, Sanou Dembélé, les sites visités à l'occasion du lancement régional du « Mois du patrimoine burkinabè » sont chargés de symboles. Il souligne qu'il y en a plein d'autres dans la région. Il appartient donc à la génération actuelle de s'approprier ces espaces riches en enseignements sur « notre histoire passée » et de se souvenir de ces hommes et femmes « qui ont tout fait pour nous » en accomplissant la mission de précurseurs dans presque tous les domaines du développement. En vue de contribuer à la découverte et à la promotion de ce patrimoine culturel et touristique, la direction provinciale œuvre à la documentation dudit patrimoine, a informé le directeur provincial.
De la place des Héros de la révolte au Puits sacré en passant par le Rond-point Nazi Boni, les visiteurs du jour ont eu droit à un cours d'histoire sur les significations respectives des sites, de la part de Pierre Dakuyo, porte-parole du chef de canton de Dédougou. De ces trois patrimoines, le Puits sacré présente une particularité. Il est formellement interdit de faire des images du lieu.
Pour rappel, le conseil des ministres, en sa séance du jeudi 13 avril 2023, avait décidé de la consécration d'une période d'un mois de chaque année, du 18 avril au 18 mai, dédiée à la célébration du patrimoine burkinabè. L'initiative vise à renforcer le rôle social des curiosités du patrimoine culturel burkinabè à travers la promotion de l'habitude de la fréquentation des lieux patrimoniaux par les Burkinabè afin « de découvrir et de comprendre leur histoire ». Le lancement au niveau local est une application de cette instruction gouvernementale.
En marge de l'activité du jour, le gouverneur s'est prononcé sur la crise du carburant qui secoue la ville de Dédougou depuis environ une semaine. Il rassure les populations des dispositions prises pour le ravitaillement de la ville. « Avant de venir ici, j'ai fait tenir une réunion avec l'ensemble des tenanciers de stations-services pour me faire une proposition concrète de la façon dont on peut acheminer, dans les conditions sécuritaires réunies, les citernes et les véhicules qui transportent les hydrocarbures. Nous sommes en train d'y travailler pour que les populations puissent avoir le carburant afin de vaquer à leurs occupations », a laissé entendre le premier responsable de la région.
Yacouba SAMA
Le conseil des ministres en sa séance du 25 mai 2023, le Conseil a adopté, au titre du ministère en charge de la Sécurité, un rapport relatif au bilan de l'organisation des concours de la police nationale, session 2022 et une demande d'autorisation de recrutement sur concours professionnel et direct au profit de la police nationale au titre de l'année 2023. D'après le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, au compte de l'année 2022, le département en charge de la sécurité a recruté 810 élèves policiers et policiers élèves. Et pour 2023, le ministère de la Sécurité souhaite recruter 2100 élèves policiers et policiers élèves.
A la sortie du conseil des ministres le 24 mai 2023, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Bassolma Bazié, a expliqué que le Burkina va produire lui-même et très bientôt ses propres timbres fiscaux. « Un Burkinabè a déjà été identifié et a été reçu par le chef de l'Etat sur la question du timbre », a indiqué M. Bazié. Il est aussi revenu sur les chiffres de déplacés internes annoncés par le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation et sur le cas des entraîneurs des équipes nationales de football (petites catégories) qui seraient sans salaire depuis plusieurs mois.
« Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux ».
Sa Majesté Naba Sanem de Zorgho ;
La grande famille KABORE à Zorgho, Ouagadougou, Bobo et Dakar ;
Les grandes familles PAMOUSSO, OUASSIN, TOE, KOBE, BORO et ZERBO à Tougan, Toma et Ouagadougou ;
Les familles alliées.
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leurs endroits lors du rappel à Dieu et de l'inhumation le 17 mai 2023, à Ouagadougou de leur fils :
KABORE Kurtis élève en classe de 3ème au Lycée Marie Poussepin de Dassasgho dans sa 15ème année.
Renouvèlent leurs sincères remerciements aux autorités religieuses et coutumières, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, au personnel, élèves et écoliers de Marie Poussepin de Dassasgho, au personnel du Service National pour le Développement (SND), à Monsieur Zoumani TRAORE Directeur du Cabinet Afrique Expertise Technique (AFET) et son personnel, aux différentes délégations pour leurs soutiens multiformes.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que DIEU le tout puissant dans sa grande miséricorde, rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour l'Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
2. Objectifs de la mission
L'objectif général de la mission est d‘assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP.
3. Participation
La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation cotisante valide
Attestation de situation fiscale valide
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des propositions
Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 11 juin 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83439786–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »
La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83439784_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439784_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.
6. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83439784_ Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 09 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83439784_Assister cinq (05) entreprises de transformation de riz à disposer de la certification HACCP
8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition
Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 25/05/2023
Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC et coordinateur résident et coordinateur humanitaire en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis a affirmé mardi 23 mai à Genève que la crise en RDC est la crise humanitaire « la plus négligée au monde ».