Alors qu'ils tombaient sur une embuscade tendue par environ 100 terroristes, le douzième Régiment d'infanterie commando et le deuxième Bataillon d'intervention rapide ont neutralisé plus d'une cinquantaine d'entre eux. C'était le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou, province du Lorum, au nord du pays. "Côté ami, deux civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheureusement été mortellement atteints. Huit autres personnes ont été blessées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge" peut-on lire à travers le communiqué.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Une unité du 12ème Régiment d'Infanterie Commando (RIC), appuyée par le 2ème Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), a énergiquement riposté à une embuscade complexe le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou (Province du Loroum, région du Nord). Les unités, qui escortaient un convoi de vivres au profit des populations de Titao, ont été prises à partie par un groupe de terroristes dont le nombre est estimé à la centaine.
La promptitude et la vigueur de la riposte ont créé la débandade dans les rangs des terroristes qui ont subi de très lourdes pertes. Au moins 50 d'entre eux ont été neutralisés.
Côté ami, deux (02) civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheu-reusement été mortellement atteints. Huit (08) autres personnes ont été bles-sées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge.
Le Chef d'Etat-Major Général des Armées présente ses condoléances aux proches des personnes disparues et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il salue la combativité et l'esprit de sacrifice de ses hommes engagés dans la lutte pour le retour de la paix dans notre pays.
La Direction de la Communication
et des Relations Publiques des Armées
Photo : Illustration
Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Mis en œuvre par un consortium composé de neuf organisations, avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, le projet a une durée de vie de cinq ans.
Selon l'Organisation internationale du travail, le travail des enfants regroupe l'ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental. Ce travail, à en croire le Secrétariat permanent des ONG (SPONG), a essentiellement pour cause la pauvreté des familles et des communautés mais il est aussi le produit d'autres facteurs tels que les normes sociales, le manque d'emplois, la migration et les situations d'urgence.
Sensibiliser au moins un million de personnes
En vue de réduire d'une manière significative les abus et les exploitations des enfants travailleurs domestiques, le SPONG et ses partenaires réunis au sein d'un consortium lancent l'initiative « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Selon la coordinatrice adjointe chargée de programme au SPONG, Fatmata Bancé, le projet vise à stimuler un mouvement pour offrir aux enfants travailleurs domestiques la chance de construire une vie digne, dont 5 000 enfants victimes seront restaurés. Le projet ambitionne également sensibiliser au moins un million de personnes sur les questions de protection des enfants travailleurs domestiques.
Le projet cible essentiellement les enfants, avec un focus sur les filles de 8 à 14 ans, les familles et les communautés, les acteurs nationaux de protection de l'enfance, les services judiciaires, les courtiers, les prestataires de services de transport, les employeurs. Selon la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara, le projet compte mettre en place une batterie d'activités pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans.
Activités prévues
« Nous ferons beaucoup de sensibilisation dans les marchés, à travers les médias. Nous allons mettre en place des comités de protection pour qu'ils puissent nous relayer les informations des quartiers. Nous allons former les travailleurs sociaux dans les provinces, les acteurs judiciaires. Il y a également dans ce projet une composante économique où dans les provinces les femmes bénéficieront de formations, de financements pour des activités génératrices de revenus. Certaines jeunes filles seront retirées et formées en couture, coiffure, etc. Nous ferons également le plaidoyer pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans », a détaillé la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara.
Plus de 3 milliards de francs CFA sur cinq ans
D'un coût total de cinq millions d'euros, soit plus de trois milliards de francs CFA, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin » est mis en œuvre avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, des organisations néerlandaises à but non lucratif. Pour l'année 2023, le budget de 1 251 650 euros (plus de 800 millions de francs CFA a déjà été approuvé.
Dans son mot lu par le directeur général de la famille et de l'enfant, Vininguesba Ouédraogo, la ministre en charge de la famille, Nandy Somé/Diallo, a reconnu la pertinence des problématiques traitées par le projet et les cibles choisies. Elle a donc invité les parties prenantes, « à travailler ensemble dans un climat de paix, de confiance, d'entente, d'harmonie et de respect mutuel ». Du reste, rassure-t-elle, son département reste engagé à toujours les accompagner pour l'atteinte des objectifs et résultats escomptés.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
L’organisation de l’ENAFEP en ce début du mois de juin 2023 est la preuve du retour à la normalité du calendrier des évaluations certificatives qui étaient perturbées par la pandémie de COVID-19, a déclaré ce jeudi 1er juin, le ministre de l’EPST Tony Mwaba, lors du lancement de cette épreuve à Kisangani.
Selon le calendrier scolaire 2023-2024, la rentrée scolaire sera lancée le lundi 4 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national et la clôture interviendra le mardi 02 juillet 2024.
La Voix des sans voix pour les droits de l'homme, (VSV) a dénoncé, mercredi 31 mai, l'interpellation brutale de Salomon Idi Kalonda du parti Ensemble pour la République par les services de sécurité à l'aéroport international de Ndjili à Kinshasa, mardi 30 mai.
Les pays de la Communauté d’Afrique de l’Est(EAC) ont décidé, mercredi 31 mai à Bujumbura(Burundi), que les rebelles du M23 seront pré-cantonnés au camp de Rumangabo dans la province du Nord-Kivu.
Cette décision a été prise au cours du 21e sommet de l’EAC.
Une accalmie s’observe depuis environ deux mois dans les territoires de Djugu, Mahagi et une partie d’Irumu.
Les organisations des droits de l’homme et les acteurs de la société civile disent que, les tueries, les enlèvements et les incendies de maisons par les groupes armés ont sensiblement diminué dans ces entités.
Le projet de loi sur la répartition des sièges a été déclaré recevable, mercredi 31 mai à l’Assemblée nationale, et envoyé à la commission politique, administrative et juridique (PAJ) pour approfondissement et toilettage.
Ce mercredi 31 mai 2023, s'est ouvert à Ouagadougou le premier congrès de la Société burkinabè de néphrologie (SOBUNEPH). Le thème retenu pour ce premier congrès est « La pratique néphrologique en Afrique au sud du Sahara, enjeux et perspectives ».
La néphrologie est une spécialité médicale qui vise à prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies rénales. À en croire Pr Adama Lengani, président de la Société burkinabè de néphrologie, c'est une spécialité jeune, notamment au Burkina Faso où elle date de moins de 30 ans. Il révèle qu'avant 2006, le pays ne comptait qu'un seul néphrologue pour une trentaine actuellement. C'est une spécialité dont les traitements sont coûteux ainsi que les conditions d'exercice, ce qui limite l'accès aux soins pour les populations pauvres.
Pourtant, comme le rappelle Dr Antoinette Tougma, chargée de mission qui a représenté le ministre de la santé, les maladies rénales sont un problème majeur de santé publique. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un adulte sur dix souffre d'une affection rénale, soit environ 850 millions de personnes dans le monde. En 2019, la maladie rénale était la 10e cause de mortalité au monde et si rien n'est fait, elle pourrait en être la 5e en 2040.
Au Burkina Faso, on estime à 2,5 millions, le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques rénales et qui l'ignorent, avec un taux de mortalité élevé. Cette mortalité élevée est due, selon Dr Tougma, au coût du traitement, à l'accès limité aux soins, à la pauvreté. « En milieu hospitalier, plus du tiers des patients sont vus au stade terminal de la maladie. La seule alternative thérapeutique qui existe est le traitement par hémodialyse », dit-il. Une thérapie assez coûteuse pour le Burkinabè moyen.
C'est pourquoi, conscient du problème, le Burkina Faso a pris plusieurs mesures dont l'octroi d'une subvention de cinq milliards de francs CFA par an aux centres de dialyse, permettant de réduire le coût d'accès à l'hémodialyse, ainsi que l'octroi de bourses pour la spécialisation de médecins en néphrologie, l'ouverture de centres d'hémodialyse et l'ouverture d'une formation d'attachés de santé en hémodialyse.
Malgré ces efforts, des difficultés demeurent. Ce congrès est donc une occasion pour mener la réflexion sur ces difficultés, mais aussi sur les enjeux et perspectives de la néphrologie. C'est aussi le lieu d'une remise à niveau des connaissances au profit des néphrologues, comme le souligne Pr Lengani.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
La grande famille SAWADOGO à Noh, Sabcé, Piitenga, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, cote d'ivoire et aux etats Unis.
Le TENGAND SOOBA de Goungla
Sa majesté le Naaba Delwendé de Doulou, commune de Koudougou et famille
Les familles alliées,
Sawadogo S. Léon à Ouagadougou, ses frères et sœurs
Les sœurs,
NEERBEWENDIN G
NOMWENDE PATRICIA ARMELLA
PALIGWENDE MARIE GABRIELLE
Les neveux, nièces, cousins et cousines
Expriment leur profonde reconnaissance et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près et de loin leur ont assisté lors de la maladie et du repos en Dieu de leur très cher fils, frère, oncle, neveu, beau frère, cousin
Wendlassida Fabien SAWADOGO, Communicateur
Décédé le vendredi 26 Mai 2023 et Inhumé le samedi 27 Mai 2023 à Bobo Dioulasso à l'âge de 37 ans.
Elles remercient du plus profond du cœur tous ceux ou celles qui les ont soutenu moralement, matériellement, financièrement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu rétribuer a chacun et à chacune ses bienfaits au centuple.-
Elles vous informent également des messes qui seront dites pour le repos de son âme, selon le programme ci après :
Bobo-Dioulasso : les dimanches 4, 11, 18 et 25 juin 2023 à 7 heures à la chapelle Saint Paul de Ouezzinville
Ouagadougou : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Tampouy
Commune de Sabcé : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Charles de Foucauld de Sabcé
Que la Grace de Dieu abonde dans chacune de vos vies.
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent », Apocalypse 14 verset 13.