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Afrique

RDC : près de 15 prévenus condamnés à la peine de mort à Sake

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 23:55


Plus de trente condamnations et quatre acquittements ont été prononcés jeudi 1er juin par le tribunal militaire de garnison de Goma (Nord-Kivu) en chambre foraine depuis sept jours à Sake dans le territoire de Masisi. Une quinzaine de prévenus ont écopé de la peine de mort.


Sur les dix-neuf dossiers portants sur le viol d’enfants dans le territoire de Masisi et Rutshuru, instruits par la deuxième chambre du tribunal, au moins dix-huit personnes, dont quelques militaires, ont été condamnées. Un seul prévenu a été acquitté en la personne de Bizimungu Matabishi. 

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Levée du mandat d'arrêt contre Zida : L'UNIR-MPS salue la décision du tribunal militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 23:55

Dans le communiqué ci-après, l'Union pour la Renaissance-Mouvement Patriotique Sankariste (UNIR-MPS) se réjouit de la décision du tribunal militaire d'ordonner la levée du mandat d'arrêt international émis contre Yacouba Isaac Zida, après s'être déclaré incompétent pour le juger. Il lance par la même occasion, un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun de celui qui, selon le communiqué, "a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme."

C'est avec grande satisfaction que l'UNIR-MPS a appris le verdict rendu le 31 mai 2023 par le tribunal militaire de Ouagadougou, qui a constaté son incompétence à juger le dossier de désertion en temps de paix pour lequel notre camarade SEM Yacouba Isaac ZIDA avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Le tribunal a ainsi ordonné la levée immédiate de ce mandat d'arrêt qui pesait sur lui.

A la suite de ce dénouement heureux, l'UNIR-MPS voudrait tout d'abord féliciter le camarade Yacouba Isaac ZIDA pour son courage, sa persévérance, sa constance et son intégrité, qui se sont davantage révélés aux yeux du peuple. Nous avons souvenance qu'il avait déclaré en 2020 ne pas vouloir provoquer de trouble quelconque qui serait préjudiciable à la quiétude des Burkinabè, car il était convaincu que la vérité et la justice triompheront tôt ou tard.

L'UNIR-MPS salue ici la maturité et l'indépendance de notre justice militaire, qui a su se départir de toute passion pour dire le droit, et rien que le droit, en toute responsabilité, comme cela avait été également le cas dans le dossier Thomas Sankara, entre autres.

L'UNIR-MPS, tient à souligner le mérite des avocats qui ont porté ce dossier durant toutes ces années et qui ont su rester ferme dans leur défense afin que toute la lumière soit faite. Soyez en félicité !

Enfin, l'UNIR-MPS remercie l'ensemble de ses militantes et militants qui sont restés mobilisés autour de notre camarade et du parti afin que justice soit rendue.

Il lance un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun, de notre camarade qui a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme.

Vive le Burkina Faso !

Avec le Peuple Victoire !

La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !

Ouagadougou le 01 Juin 2023

Pour le Président par Intérim
P.O Le Vice-Président chargé des
Relations Extérieures et du Panafricanisme
Athanase BOUDO

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Sénégal : Ousmane Sonko écope de deux ans ferme pour corruption de la jeunesse

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 23:45

Le verdict dans l'affaire opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr est désormais connu. L'accusé a été acquitté pour les faits de viols. Toutefois, il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme pour corruption de la jeunesse. Le verdict a été rendu dans la matinée du jeudi 1er juin 2023 par le tribunal criminel de Dakar.

L'affaire de viols opposant Ousmane Sonko, figure montante de la scène politique sénégalaise à Adji Sarr a connu son dénouement ce jeudi 1er juin 2023. Accusé d'avoir abusé de Adji Sarr, l'opposant sénégalais a finalement été acquitté pour ce chef d'inculpation. Cependant, le leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) a dans le même temps été condamné à une peine d'emprisonnement ferme de deux ans pour corruption de la jeunesse.
Cette décision intervient après un long feuilleton judiciaire vu que les faits remontent au 6 février 2021.

L'affaire dans son déroulement a impliqué Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté où M. Sonko était accusé d'avoir abusé de Adji Sarr à plusieurs reprises. Cette dernière a elle aussi écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme.

Quelques heures avant le verdict, Dakar était sous tension. "Toutes les rues menant au domicile de l'opposant Ousmane Sonko à Dakar sont fermées par des barrières rouge et blanche, gardées par les forces de l'ordre. Autour, la vie suit plus ou moins son cours dans le quartier Cité Keur Gorgui malgré les tensions palpables. A chaque croisement, des pick-up sont garés et des policiers arrêtent les motos, interdites de circulation jusqu'au jeudi 1er juin au soir pour des raisons de sécurité...

La veille, une délégation de députés de l'opposition, menée par Guy Marius Sagna, a tenté de s'approcher de la maison d'Ousmane Sonko, sans succès. Très rapidement, ils ont été chassés par des grenades lacrymogènes et l'un d'entre eux, Birame Souley Diop qui est président du groupe parlementaire de la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi, qui comprend le Pastef, a été arrêté" peut-on lire sur le monde, dans sa publication au jour du verdict.

Si dès le début, Ousmane Sonko voyait en ce procès un moyen de l'écarter des élections à venir, France 24 précise que "cette condamnation, au vu du code électoral, semble maintenir la menace de son inéligibilité et sa faculté à se présenter à la présidentielle de 2024."

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Sources : Le Monde, France 24, DW.

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Insécurité en Ituri : plus de 140 élèves finalistes du primaire poussés à l’abandon

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 23:27


Au total, 143 élèves finalistes du primaire n’ont pas pu achever leurs cursus scolaires à la suite des atrocités des groupes armés actifs dans les territoires de Djugu Irumu, Mambasa (Ituri). Ces chiffres ont été publiés ce jeudi 1er juin par l’inspection principale provinciale de l’Education lors du lancement de l’Examen nationale de fin d’études primaires (ENAFEP) à Bunia.

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Crise humanitaire en RDC: Bruno Lemarquis appelle à des solutions politiques urgentes

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 22:32


Bruno Lemarquis, le coordonnateur humanitaire a, au cours de la tournée européenne effectuée par Modeste Mutinga, ministre des Affaires sociales, action humanitaires et solidarité nationale, plaidé pour que des solutions politiques urgentes soient trouvées à la crise humanitaire en RDC. Les efforts coordonnés doivent être conjugués pour s’attaquer aux racines de cette crise, a-t-il souhaité.

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Tanganyika : 14 décès en 10 jours à la suite d'une diarrhée aiguë à Kiambi

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 21:42


Au total, 14 décès et plus de 80 cas de diarrhée aiguë avec déshydratation sévère ont été enregistrés depuis le 20 mai dernier dans la zone de santé de Kiambi, territoire de Manono, province du Tanganyika, a indiqué mercredi 1er juin à Radio Okapi le médecin chef de zone de santé de Kiambi.

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Au Nigeria, l’incroyable flambée du prix de l’essence

LeMonde / Afrique - Thu, 01/06/2023 - 21:00
Le coût du carburant a triplé en vingt-quatre heures alors que la compagnie pétrolière nationale vient d’acter la fin des subventions étatiques.
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Levée de mandat d'arrêt contre Yacouba Zida : La Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible salue la décision du tribunal militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:43

Dans la déclaration ci-après, la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) revient sur les éléments pouvant permettre au Burkina de retrouver sa paix d'antan. Par la même occasion, elle salue la décision du tribunal militaire qui constitue un pas de franchi dans la réconciliation. "L'ancien Premier ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ses occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation", promet le CBRP.

Enfin, la coalition reaffirme son soutien aux autorités et lance un appel à l'unité pour une sortie de crise beaucoup plus réussie.

L'entière de la déclaration ci-après.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

DÉCLARATION DU CBRP

Peuple du Burkina Faso,
Notre pays, le Burkina Faso vit depuis huit 8 ans une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent occasionnant d'énormes pertes en vies humaines et un déplacement massif des populations. Elle a engendré de terribles conséquences pour les populations, et amène des questionnements existentiels pour l'avenir du pays. Cette crise sécuritaire à freiner le développement économique du pays. En dépit de ces difficultés que nous traversons les autorités actuelles ont entrepris des mesures salutaires en vue de maitriser la situation.

Face à un tel défi, le concours de tous les burkinabés est fortement demandé.
Certaines des causes sous -jacentes de ces conflits sont la faiblesse, la corruption, le déficit démocratique et le sentiment que les structures administratives et politiques sont inadaptées où inaccessibles.
Pour un retour et la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale, nous devons nous attaquer à ces causes sous-jacentes ou facteurs de déclenchement de l'insécurité.

Chère population,
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, nous pensons qu'il peut s'avérer nécessaire de revenir en arrière pour régler les problèmes de confusions conceptuelles, le manque de stratégie globale et les différends. Il est urgent de traiter ces problèmes et il faut les prendre au sérieux.

Si nous voulons réellement travailler pour un retour de la paix nous devons :
premièrement, surmonter les confusions, incertitudes et taire nos divergences.
Deuxièmement, nous devons élaborer des stratégies nationales globales pour le retour et la consolidation de la paix.
Troisièmement, une dynamique de réconciliation nationale doit être entamer en vue d'un retour intégral et d'une consolidation de la paix viable et durable.
Vaillant peuple,

C'est pourquoi nous, Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible CBRP, profitons de cette occasion pour saluer vivement la justice militaire d'avoir levée le mandat d'arrêt international contre l'ancien président et Premier Ministre de la transition 2014-2015, Yacouba Isaac ZIDA qui était poursuivi pour des faits de désertion en temps de paix et refus d'obéissance.

L'ancien Premier Ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ces occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation. C'est à l'unissons que nous pourrions relever le défi sécuritaire afin de faire de notre nation, une nation gage de paix, de sécurité et du mieux vivre ensemble.

Nous manifestons notre ferme soutien aux autorités de la transition et invitons tous les fils et filles à œuvrer main dans la main pour une transition réussie.

Vive le pays des hommes intègres !
Vive le Burkina Faso !

LE COORDONNATEUR DU CBRP

François ZANGRE
Chevalier de l'Ordre du Mérite Burkinabé

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Kaya : Inauguration d'un centre d'éducation et de formation professionnelle et remise de kits d'installation au profit de 120 filles âgées de 16-19 ans

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:30

Le consortium Solidar suisse, Educo et Aflatoun international financé par l'ambassade du Royaume des Pays Bas au Burkina Faso, dans le cadre du projet " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)", a inauguré le centre d'éducation et de formation professionnelle de Kaya et procédé à la remise de kits d'installation aux bénéficiaires de la cohorte 2022. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 01 juin 2023 à Kaya.

Une coupure de ruban pour marquer l'inauguration du nouveau centre d'éducation et de formation professionnelle.
Un centre acquis dans le cadre des activités de la formation professionnelle du projet " " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)".

Dans le cadre des activités de formation professionnelle, Solidar suisse a mis en place 10 centres d'éducation et de formation professionnelle (02 au Nord, 03 à l'Est, 02 au Sahel et 03 au Centre-nord) au profit des filles de 16-19 ans exclues du système éducatif. Sur les dix (10) centres, cinq (05) sont des anciens centres renforcés par le projet et les cinq (05) autres sont de nouvelles infrastructures construites et équipées par le projet dans cinq localités que sont Ouahigouya, Dori, Fada, Boulsa et Kaya qui a accueilli la cérémonie de ce matin. Chaque centre est composé d'une salle de cours, d'un magasin, d'un hangar pour les travaux pratiques et/ou la garde des bébés, d'un bureau et des toilettes.

Dieudonné Zaongo, représentant pays Solidar Suisse.

“Chaque centre forme par an, un effectif de 40 filles dont au moins 35% de personnes déplacées internes (PDI) et ce pendant 3 ans. À terme, ce sont au total 1200 filles dont 420 déplacées internes qui seront formées à travers ces centres." a expliqué Dieudonné R. ZAONGO, représentant pays Solidar suisse Burkina Faso.
Selon lui, l'investissement total du projet pour la construction et l'équipement de ces 10 centres s'élève à plus 200 millions de francs CFA. La valeur totale des kits d'installation au profit des bénéficiaires du centre nord s'élève à 25 588 300 FCFA.
Lancé le 09 juillet 2021, le projet PROMESSE-FP entend améliorer l'accès des filles et des femmes des régions d'intervention à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité et à des revenus décents.

Le programme de formation dans ces centres est d'une durée de 9 mois et est basé sur l'approche Apprentissage, TIC, Entrepreneuriat et Éducation financière pour l'Emploi (AT3E). Une approche valorisée par Solidar suisse pour permettre aux jeunes bénéficiaires de disposer non seulement de compétences théoriques et pratiques de métiers mais aussi de compétences de vie pour une meilleure insertion socioprofessionnelle. En effet, les filles dans les centres débutent le programme par l'alphabétisation et puis la formation dans quatre (04) métiers à savoir la coiffure esthétique, la confection d'objets à base de perle, la saponification et l'embouche ovine. Ces métiers ont été choisis sur la base de leur pertinence par rapport aux besoins des bénéficiaires et leur complémentarité pour donner plus de polyvalence et d'options d'activités génératrices de revenus aux bénéficiaires," a précisé le représentant pays Solidar suisse, Dieudonné R. ZAONGO.

Fidel Ouédraogo, représentant du gouverneur de la région du Centre-nord

En plus de ces formations aux métiers, a-t-il poursuivi, les bénéficiaires ont reçu des formations en leadership, entrepreneuriat, développement personnel, gestion simplifiée de microentreprises, confection de serviettes hygiéniques réutilisables et l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour la promotion de leur activité.

Le représentant du gouverneur de la région du Centre-nord, président de la cérémonie, Fidèle OUEDRAOGO a salué l'engagement des acteurs qui ont mis en œuvre le projet PROMESSE-FP pour fournir une solution durable au chômage des jeunes filles et à la pauvreté au Burkina Faso, notamment dans la région du Centre-nord.

" En investissant dans la formation professionnelle et l'insertion professionnelle des jeunes filles et des femmes, Solidar suisse et ses partenaires s'attaquent aux causes profondes de la pauvreté et contribuent à bâtir un avenir plus prometteur pour les communautés touchées par la crise sécuritaire. Cette approche holistique et durable de la formation professionnelle et de l'insertion professionnelle est essentielle pour créer un véritable impact et construire des sociétés plus inclusives et prospères," a-t-il confié.

La représentante des bénéficiaires, Françoise Sawadogo

Pour la représentante des bénéficiaires, Françoise OUEDRAOGO, c'est vraiment une grande joie pour elles de bénéficier de cette formation professionnelle et de ces kits d'installation.
" J'étais apprenante mais je n'avais pas les moyens pour ouvrir un atelier. Grâce au kit d'installation que j'ai reçu, je pourrai travailler à mon propre compte afin de subvenir à mes besoins et à celle de ma famille," a-t-elle exprimé.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Pourquoi la RDC est assurée d’être numéro 2 mondial du cuivre

Jeune Afrique / Economie - Thu, 01/06/2023 - 20:12
Avec une augmentation de 31 % de sa production du minerai en 2022, le pays est sur le point de dépasser le Pérou, deuxième derrière le Chili. Mais cette ascension doit s’accompagner d’une gestion transparente et responsable.
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« Gauthier Pasquet », l’avatar qui défend la France au Sahel

LeMonde / Afrique - Thu, 01/06/2023 - 20:00
Apparu sur le réseau social Twitter en 2022, le troll qui se qualifie de « cyberpatriote » manie infos ultra confidentielles et intox en dénonçant au passage la désinformation des régimes au pouvoir au Burkina ou au Mali.
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Burkina Faso : La promotion de la science et de la technologie au cœur d'une conférence internationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:00

La troisième édition de "TREE for Africa 2023" a débuté ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou. C'est une conférence internationale sur des questions de sciences et de technologies organisée par Kosyam Jesuit University of science (KoJUS) du Burkina Faso.

Ouagadougou, capitale du Burkina Faso accueille du 1er au 3 juin 2023 une conférence internationale dénommée « TREE for Africa 2023 », consacrée essentiellement aux questions de l'usage de la technologie, la recherche-développement, l'éducation et l'économie pour assurer le développement durable en Afrique. C'est une initiative de Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS). TREE est l'acronyme de Technology, R&D, Education and Economy : Technologie, Éducation, Recherche & Développement, Education et Économie.

Les participants à la conférence inaugurale de « TREE for Africa 2023 »

Cette conférence qui se tient pour la première fois au Burkina Faso est placée sous le thème : « L'éducation scientifique au service du développement : rôle du savoir, de la technologie et des politiques ». Il s'agit d'inciter à l'usage et au recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des pays africains en général et du Burkina Faso en particulier. Durant trois jours, des acteurs du monde scientifique venus notamment du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, de l'Irlande, de l'Inde et des États-Unis réfléchiront et partageront leurs expériences sur l'éducation scientifique au service du développement de l'Afrique.

Pour le Père François Pazisnewende Kaboré, professeur d'économie et président de l'université KoJUS, cette conférence a pour but essentiel de permettre l'usage, le recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des nations africaines. Il s'agit de mettre l'accent sur le rôle de la production de la connaissance, de la technologie et des politiques économiques en vue du développement durable de l'Afrique.

Le Père François Pazisnewende Kaboré, président de KoJUS a rappelé que l'objectif de cette conférence internationale est de mettre l'accent sur le rôle de la production de la connaissance, de la technologie et des politiques économiques en vue du développement durable de l'Afrique

Des chercheurs venus de divers horizons partageront leurs expériences dans ces domaines. La part belle a été faite à l'Inde, l'un des pays en pole position dans l'industrie technologique et la science. « Durant ces trois jours, nous aurons trois types d'activités. La première sera le partage d'expériences des recherches scientifiques de chercheurs venus d'horizons divers. Cette fois-ci, nous faisons l'honneur à l'Inde mais il y'aura aussi des chercheurs de beaucoup d'autres pays. Tous ces chercheurs vont partager des expériences réussies de l'usage et du recours à la science pour le développement. La deuxième sera un zoom sur l'expérience indienne. L'Inde aujourd'hui est une puissance montante en matière de sciences qui a de l'expérience à revendre et nous souhaitons faire un zoom sur cette expérience. La troisième activité sera de permettre à ces gens qui viennent d'ailleurs de découvrir la beauté du Burkina Faso parce qu'il faut joindre l'utile à l'agréable. Donc on va aussi visiter certaines institutions caractéristiques du monde de la recherche mais du monde artistique burkinabè », explique le père François Pazisnewende Kaboré.

De son côté, le Pr Emmanuel Nanéma, délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), a indiqué qu'il s'agit pour KoJUS de faire une meilleure connaissance avec le monde scientifique et le plateau technique existant. « C'est dans ce cadre que le CNRST a voulu l'accompagner afin de lui offrir les opportunités pour le développement de ses activités », précise-t-il.

Le Pr Emmanuel Nanéma, délégué général du CNRST a laissé entendre que cette conférence représente des opportunités de coopération entre les chercheurs burkinabè et ceux venus d'autres pays

Le délégué général du CNRST a également salué la diversité des chercheurs venus de différents pays et qui ouvre des opportunités de coopération pour les institutions de recherche du Burkina Faso. « Je trouve que c'est une chose formidable d'autant plus que cela va ouvrir un champ de coopération entre ce qu'il y a sur le plan national et les chercheurs de l'Inde et cela en passant par la KoJUS. Nous sommes en train de voir la possibilité de formaliser une collaboration par exemple entre le CNRST et l'université jésuite », soutient-il.

Sidi Mahamadou Cissé, représentant le PDS de la commune de Ouagadougou a profité de l'occasion pour faire un plaidoyer afin de renforcer davantage la coopération entre les universités indiennes et burkinabè

Sidi Mahamadou Cissé, conseiller technique, représentant le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a salué la tenue d'une telle conférence dans la capitale burkinabè. Il a profité de l'occasion pour faire un plaidoyer afin de renforcer davantage la coopération entre les universités indiennes et burkinabè dans les domaines de la science, de la technologie, de l'énergie, de l'environnement, de l'assainissement. « Dans un monde en pleine mutation et aussi confrontée à une multitude de défis, tant sur les plans social, économique, technologique et environnemental, la ville de Ouagadougou ne peut que vous féliciter et vous encourager pour cette initiative et surtout pour la pertinence de la thématique de la conférence », a-t-il déclaré.

Photo de famille

Sidi Mahamadou Cissé a saisi aussi l'occasion pour féliciter les autorités burkinabè pour les efforts consentis pour accompagner l'enseignement à tous le niveaux, préscolaire, scolaire, secondaire et universitaire malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire.
En rappel Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) est un complexe qui comprend trois grandes composantes à savoir, un lycée scientifique d'application, une école normale scientifique, une business school.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Santé au Burkina : Vers une institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 19:30

Les journées scientifiques de nutrition (JSN), qui s'étaient ouvertes depuis le 30 mai 2023 sur le thème « Multisectorialité de la nutrition au Burkina : quelles contributions et synergies d'actions pour garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle ? », se sont refermées dans l'après-midi de ce jeudi 1er juin. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou.

Au terme de ces 72 heures (30 mai au 1er juin 2023) de réflexions entre acteurs du monde de la nutrition, 250 participants et une quarantaine de communications ont été enregistrés pour cette première édition.

De ce fait, les communications ont porté sur plusieurs thématiques, allant du financement et de la gestion de la recherche en nutrition, la formation et la recherche en nutrition et également quatre panels de tables rondes, a rappelé le président du réseau des académiciens pour la nutrition en abrégé RECANUT, Pr Mamoudou H. Dicko, dans son allocution.

Pr Mamoudou H. Dicko, président des académiciens pour la nutrition en abrégé RECANUT plaide pour l'institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition

Ainsi, la grande messe des acteurs du monde de la nutrition, qui a duré trois jours, s'est achevée par des recommandations notamment, l'institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition et leur pérennisation. Toujours en ce qui concerne les recommandations, les acteurs ont aussi proposé de faire un plaidoyer sur le financement de la recherche scientifique, de formaliser les réseaux des donateurs, de renforcer la collecte de l'analyse des données nutritionnelles, ainsi que la diffusion à travers des canaux adéquats. Pour terminer, ils ont en outre parlé de la promotion d'un financement national de la recherche en nutrition à travers des appels d'offres du FONRID (fonds national de la recherche et de l'innovation).

Vue d'ensemble des participants à cette première édition des journées scientifiques de nutrition

Par ailleurs, le débat lors de ces journées scientifiques de nutrition a aussi mis à nu une faiblesse dans le système de santé, notamment la nutrition clinique qui révèle la nécessité du corps de diététicien dans la chaîne, selon le chercheur de l'Institut de recherche en science de la santé et membre du réseau des académiciens, Dr Augustin Zeba. Tout en montrant la nécessité qu'il y ait aujourd'hui, ce corps de diététicien au niveau des hôpitaux.

Parce que c'est un contexte particulier où chaque pathologie a besoin justement d'être adressée au plan nutritionnel. C'est donc pourquoi, il y a un besoin qui a été mis en évidence autour de ses travaux, a noté le chercheur, tout en soulignant qu'ils sont contents qu'il y ait eu l'accompagnement des autorités du ministère, parce qu'avec la pérennisation de ces journées, le travail ne s'arrêtera plus seulement à mettre à nu les problèmes sans qu'il n'y ait des propositions de solutions.

Dr Augustin Zeba, chercheur à l'Institut de recherche en science de la santé et membre du réseau des académiciens pour la nutrition « la nutrition, ce n'est pas juste un problème de santé, ni d'alimentation »

« Pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut que les choses se passent bien dans les champs »

Et de renchérir en expliquant que la nutrition, ce n'est pas juste les problèmes de santé, ni d'alimentation et c'est pourquoi, plusieurs types de communications ont été abordés, à savoir la production agricole qui est importante dans la recherche de solution. « Parce que, dit-il, pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut qu'au champ, les choses se passent bien. Ensuite, il faut que ça soit bien conservé, transformé et utilisé. Et au niveau de l'utilisation, il faut également voir son efficacité. C'est donc tout ce qui concerne les aspects spécifiques liés à la nutrition, c'est-à-dire, ce qui cause la malnutrition chez l'enfant, maladie, mauvaise alimentation, etc. mais aussi toute la recherche qui concerne tous les aspects sous-jacents qui sont en lien avec l'agriculture, l'hygiène et l'assainissement qui ont été abordés », a-t-il enseigné

Acteurs du monde de la nutrition, chercheurs et décideurs parlant le même langage sur la question de la nutrition au Burkina

La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou qui a félicité le RECANUT, structure organisatrice de ces journées qui constituent une vitrine pour mettre en lumière les acquis de la recherche en matière de nutrition au Burkina. Tout en souhaitant que ces résultats engrangés au cours de ces journées scientifiques ne dorment pas dans les tiroirs, mais qu'il y ait des espèces de partage et de valorisation pour qu'ils puissent servir aux décideurs et aux populations.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Coopération au développement agricole : Lancement du projet « DigitOP » en faveur des territoires ruraux du Burkina et de la Guinée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 19:30

Le consortium, Agriculteurs français et développement international (AFDI), Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) et Afrique verte international (AVI) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « DigitOP ». Il vise à faire du numérique, un levier pour accélérer le développement des services des organisations paysannes d'Afrique de l'Ouest, notamment du Burkina et de la Guinée.

Selon les responsables du projet, il s'agit d'amener les services numériques dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique à accompagner les producteurs au Burkina et en Guinée. De façon pratique, l'initiative va permettre de renforcer les capacités des acteurs, notamment les producteurs, à l'utilisation des smartphones, des tablettes et des ordinateurs.

« DigitOP » va partir d'éléments déjà existants, qu'il va améliorer avec les acteurs, eux-mêmes. ‘'Ce sont eux, les organisations paysannes et les paysans, qui vont décider de ce qui est bon pour eux, ce qui va leur servir pour leur travail, etc. Ce n'est pas à nous de décider pour eux, il ne s'agit de copier ce qui se passe ailleurs, il faut que ce soit plus adapté à leurs réalités‘', déclinent les concepteurs du projet.
« DigitOP » est donc une nouvelle opportunité pour améliorer qualitativement l'élaboration des politiques publiques agricoles, les outils et contenus numériques pour l'agriculture, les organisations paysannes et les services rendus par les organisations paysannes à leurs membres.

« Depuis plusieurs années, les pays d'Afrique de l'Ouest font face à une succession de crises qui fragilisent la résilience des agriculteurs et agricultrices et la sécurité alimentaire. Certaines de ces crises, entraînant des limitations de déplacements et la décroissance des services publics, ont aussi révélé le potentiel important que recèle le numérique pour le développement rural et agricole en général, et pour les acteurs actrices dans les zones rurales en particulier. Son utilisation progresse dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. Il permet aux membres des organisations paysannes, parfois isolés par les manques d'infrastructures, l'insécurité ou la faiblesse des services publics, d'accéder à l'information et au conseil ; il révolutionne les techniques de collecte, de traitement, d'analyse des données, participe fortement à l'inclusion des filières agricoles, à travers les systèmes d'information sur les marchés et les plateformes de mise en relation des acteurs. Il renforce également auprès des jeunes, l'attractivité des métiers liés aux secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques », a soutenu le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, président de la cérémonie de lancement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Pascal Kiéma.

A l'en croire, « DigitOP » s'inscrit en droite ligne des initiatives du gouvernement pour le développement agricole.
Selon le représentant de AFDI, Richard Demuynck, « DigitOP » a deux objectifs complémentaires : donner aux organisations paysannes, les capacités nécessaires de dialoguer avec les acteurs du numérique et avec l'État ; favoriser la connaissance par les paysans et la diffusion des services, dans leur diversité, aux membres des organisations paysannes pour qu'ils bénéficient de toutes les potentialités liées au numérique (informations, conseils, collecte de données, plateformes de promotion des services, etc.).

Le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture (milieu), avec à sa droite, le représentant de AFDI et à sa gauche, le représentant de la CPF.

« Cette initiative se vit déjà sur le terrain, parce qu'il y a des gens qui sont équipés de moyens de communication numérique. Donc, avec le financement de l'AFD, on s'est axé sur le projet, qui nous intéresse beaucoup ; parce que pour les paysans, les agriculteurs, c'est quand même une façon d'aller un peu plus vite, d'accélérer le développement. C'est donc une occasion très importante », analyse Richard Demuynck, pour qui, par ce projet, le paysan burkinabè pourrait échanger avec d'autres acteurs ailleurs, d'égal à égal, parce qu'utilisant les mêmes outils.

« C'est un honneur pour AFDI de coordonner ce nouveau projet avec le ROPPA et Afrique verte international. Le ROPPA parce qu'il représente les paysans familiaux d'Afrique de l'Ouest ; le soutien à la structuration de ces organisations, le renforcement des services à leurs membres, la promotion de l'agriculture familiale, sont en effet au cœur des missions de l'AFDI. Notre association elle-même a été créée, il y a près de 50 ans, par les organisations agricoles françaises qui sont actives dans sa gouvernance. Afrique verte international, parce qu'elle travaille dans la prolongation des objectifs de production des exploitations agricoles, en apportant des outils de facilitation de stockage, de commercialisation, en agissant sur les marchés, avec toujours la volonté de répondre aux attentes des producteurs. La plateforme SIMAgri (Système d'information sur le marché agricole, puissant outil d'information et de mise en relation des acteurs des filières, est particulièrement remarquable », justifie Richard Demuynck.

« Ce projet vise à révolutionner notre agriculture, parce qu'avec les services numériques qui y seront compris, on n'aura plus besoin de se déplacer sur de longues distances pour avoir accès à ces services. On peut être sur place et avoir toutes informations relatives à la production agricole, ou la production de manière générale. On aura tout ce dont on a besoin de savoir, parce que tout est digitalisé et tout est sur une plateforme numérique qui va permettre à tous les utilisateurs d'avoir accès à toutes sortes d'informations ; que ce soient en termes de commercialisation que de transformation et de distribution », loue Bassiaka Dao de la Confédération paysanne du Faso.

Le projet sera mis en œuvre par des organisations de la société civile paysannes du Burkina et de la Guinée. Il s'agit de la Confédération paysanne du Faso ; la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée et la Fédération des paysans du Foutah Djallon (membres du ROPPA) ; l'association guinéenne pour la sécurité et la souveraineté alimentaires et l'association pour la promotion de la sécurité et de la souveraineté alimentaires au Burkina Faso (membres de AVI).

D'une durée de 36 mois, à compter du 1er avril 2023, « DigitOP » est d'un budget global de 1 237 000 euros (environ 810 235 000 FCFA : ndlr), avec un co-financement de l'Agence française de développement (AFD) à hauteur de 800 000 euros (environ 524 000 000 FCFA : ndlr).
Le projet couvre toutes les localités du Burkina et deux localités de la Guinée (haute Guinée et moyenne Guinée).

O.L
Lefaso.net

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Football : des jeunes joueurs du Tout Puissant Mazembe congolais prennent la fuite en Italie

LeMonde / Afrique - Thu, 01/06/2023 - 19:00
Lors d’un tournoi organisé par la Lazio Rome, cinq membres de l’équipe des moins de 17 ans en formation à la Katumbi Academy se sont évanouis dans la nature.
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Khaled Chelly mène la restructuration de Tunisair à petits pas

Jeune Afrique / Economie - Thu, 01/06/2023 - 18:59
Si le PDG de Tunisair a marqué des points sur la rationalisation de la flotte et le désendettement de la compagnie, il peine à tenir sa feuille de route sur le plan des effectifs et de la ponctualité.
Categories: Afrique

Condamnation de Ousmane Sonko : Le PASTEF s'insurge et appelle à la mobilisation pour le départ de Macky Sall

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 18:32

Suite au verdict rendu par le tribunal criminel qui condamne l'opposant Ousmane Sonko à deux ans d'emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) s'insurge et invite les sénégalais "à descendre dans la rue pour faire face aux dérives dictatoriales et sanguinaires du régime de Macky Sall jusqu'à son départ de la tête de l'Etat."

L'intégralité du communiqué signé par le Bureau politique national du PASTEF ce 1er juin 2023, ci-après.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Recrutement des burkinabè pour les plantations au Gabon : "L'ambassade n'est pas associée à cette procédure frauduleuse" clarifie le chargé d'affaires Robert Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 18:15

Dans le communiqué ci-après, le chargé d'affaires burkinabè au Gabon, Robert Ouédraogo, se prononce sur le prétendu lancement d'un recrutement des burkinabè pour les plantations d'hévéa et de palmier à huile au Gabon. "L'ambassade n'est pas associée à cette procédure frauduleuse qui consiste à lancer ledit recrutement sans en informer les autorités burkinabè, ou avoir leur approbation" clarifié t'il.

L'entièreté du communiqué ci-après.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/ Lutte contre l'insécurité alimentaire : La FAO lance un nouveau projet pour soulager des ménages vulnérables

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 18:00

L'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé officiellement ce jeudi 1er juin 2023 à Kaya chef-lieu de la région du Centre-nord, le projet « Amélioration de la sécurité alimentaire et protection des moyens d'existence des ménages vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, Centre-nord et Nord du Burkina Faso ». Le projet est financé par la Norvège.

C'est un projet d'une année qui couvrira huit communes réparties dans quatre provinces et trois régions. Il prévoit appuyer environ 6 800 ménages à travers l'approche Cash plus intrants agropastoraux et un accompagnement pour le développement d'activités génératrices de revenus (AGR) au profit de femmes cheffes de ménages.

Selon le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso, émissaire du représentant FAO-Burkina, Badjougué Dembélé, cette approche sera mise en œuvre suivant les orientations données par les autorités sur la modalité cash. « Le Cash+ est une approche de protection sociale qui associe deux modalités d'intervention complémentaires, à savoir les transferts monétaires et une assistance productive afin de créer des synergies permettant de décupler leurs impacts respectifs », a indiqué le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso.

Ce projet répond aux besoins capitaux des ménages affectés par la crise que connaît le Burkina Faso, a notifié monsieur Dembélé. Pour lui, le programme va apporter une aide adéquate aux ménages vulnérables concernés par le projet afin d'améliorer leurs moyens de subsistance.

Le représentant du représentant de la FAO-Burkina, Badjougué Dembélé

Les activités du projet vont se mener sur le terrain avec l'appui technique des services de l'État et les ONG issues de la société civile.

La mise en œuvre du projet sera possible grâce au financement de la Norvège. « Sur la base du plaidoyer fait par la FAO notamment à partir d'évidences des effets néfastes de la crise russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire. La Norvège a accordé, courant mai 2023, un financement additionnel de deux millions de dollars américains faisant passer le budget global du projet à trois millions de dollars soit environ 1,8 milliard de FCFA. Ce top up a permis d'étendre la zone d'intervention du projet pour couvrir les régions du Centre-nord et du Nord », a laissé entendre Badjougué Dembélé.

Le Secrétaire Général de la Région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré, a exprimé sa gratitude à l'endroit de la FAO. « Comme vous le savez, le Centre-nord est l'une des régions qui a le plus été éprouvée par la crise sécuritaire en ce sens qu'elle abrite 24% des personnes déplacées internes selon les derniers chiffres du CONASUR et plus de 500 000 personnes en insécurité alimentaire », a rappelé le secrétaire général.

Secrétaire Général de la Région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré

Et d'ajouter : « ce financement mis à la disposition de la FAO contribuera à renforcer la résilience des populations vulnérables à l'insécurité alimentaire dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord et du Centre-nord. Le paquet d'activités qui sera mis en œuvre au profit des 6 800 ménages bénéficiaires du projet, notamment en production végétale, animale et en transferts monétaires permettra de résoudre un tant soit peu leurs besoins urgents ».

Rama Diallo
Lefaso.net

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La présence de charogne dans la viande consommée : un sujet de préoccupation pour la consommation de viande

Maliactu - Thu, 01/06/2023 - 17:58
Le marché de la viande issue d’animaux morts est en pleine expansion à Bamako et environs. Des individus sans scrupule mettent sur le marché des carcasses d’animaux morts, au mépris des risques sanitaires et des prohibitions religieuses. Nous avons pu pénétrer dans le milieu dangereux des bouchers clandestins, grâce à un interlocuteur qui nous a […]
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