Le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Kasaka, a, au cours d’une conférence de presse tenue jeudi 1er juin, appelé les communautés Twa et Bantou du territoire de Moba à una cohabitation pacifique.
Il déplore les dégâts enregistrés à la suite des affrontements ayant opposé ces deux communautés.
La Coalition des associations Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS, dans le cadre de ses activités, a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.
Selon le coordinateur de la coalition, Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de sept mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.
« COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS. Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-d'Ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS », a-t-il expliqué.
Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions de FCFA et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise, c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent au chômage. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple burkinabè.
« C'est le lieu de lancer un appel au gouvernement actuel. Étant dans une dynamique de restauration de la souveraineté nationale, il doit se saisir de cette affaire afin de trouver une solution favorable à la société COTRADIS et aux victimes. Il est évident que la souveraineté s'affirme aussi dans la protection des entreprises nationales face à tout mépris des entreprises extérieures ou étrangères. Nous sommes persuadés que si le gouvernement s'implique fortement dans la résolution de ce litige, ce serait un pas de plus pour marquer notre souveraineté et également pour rendre justice à toutes ces entreprises nationales qui pendant longtemps ont vu leurs droits bafoués par les multinationales dans leur propre pays », a laissé entendre Raphaël Yonli coordinateur de la coalition.
Selon lui, il est grand temps de réparer ce tort face à ce mépris vis à vis des familles des victimes.
« Nous invitons également la Chambre de commerce, le patronat burkinabé à mieux exprimer leur solidarité aux victimes de cette affaire et à la société COTRADIS. Considérant l'ampleur de l'affaire, l'ensemble des structures adhérentes à la cause, invitent l'ambassadeur du Maroc au Burkina Faso ainsi que les autorités marocaines à se saisir de l'affaire, et travailler en étroite collaboration avec notre gouvernement afin de faire respecter les décisions de justice pour que s'applique la loi dans toute sa rigueur, car nous sommes convaincus que ce qui n'est pas acceptable au royaume chérifien, c'est à dire le Maroc, ne saurait l'être au pays des hommes intègres et vice- versa », dit-il.
Au demeurant, si dans les prochains jours rien n'est fait pour régler ce litige, la coalition compte procéder à un sit-in devant l'ambassade marocaine au Burkina Faso, le 8 juin 2023.
Carine Daramkoum
Lefaso.net
Dans un communiqué signé de ce vendredi 2 juin 2023, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dit suivre avec inquiétude, l'éruption de la violence au Sénégal à la suite du verdict concernant l'affaire Ousmane Sonko -Adji Sarr.
L'institution communautaire invite « tous » à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité.
Aujourd'hui nous vous proposons du tô de konkonti à la sauce gombo.
Ingrédients et quantités pour 5 personnes
Pour le tô :
1kg de farine de manioc/konkonti
1/4kg de faire de maïs
NB : la farine de maïs permet de diminuer l'élasticité de la farine de manioc et d'apporter plus de consistance au tô.
Pour la sauce :
20 gombos frais
4 tomates moyennes
2 gros oignons
1 poivron
1 /4 kg de poisson
1 c.a.s de pâte de tomate (à volonté)
Huile simple (de coton, arachide, olive, tournesol…) à volonté
Huile rouge de palme à volonté
Les épices (ail, persil, laurier et le piment) selon votre goût
De la potasse ou bicarbonate et du sel
Préparation du tô :
Faire bouillir 2 litres d'eau dans marmite/casserole
Dans un litre d'eau faire une pâte peu avec la farine de maïs
Renverser la pâte de farine de maïs dans l'eau bouillante pour en faire de la bouillie et laissez cuire 5-10 minutes
Retirer au moins 1/3 de la bouillie, ajouter la farine de manioc et pétrir jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter la bouillie qui avait été retirée, pétrir pendant 3-5 minutes et laisser bien cuire à couvert 5 minutes puis servir.
Préparation de la sauce :
Dans une casserole au feu, faire chauffer l'huile et y ajouter les oignons et le poivron.
Quand les oignons deviennent tendres, ajouter la tomate fraîche et laisser frire un peu.
Ajouter la pâte de tomate et un peu d'eau, ajouter de la potasse/bicarbonate pour désaciduler la préparation, laisser mijoter à couvert.
Ajouter l'huile rouge de palme puis ajouter le gombo et remuer permanemment pour ne pas laisser le mélange cramer.
NB : On doit frire le gombo pour le rendre moins gluant.
Quand l'aspect gluant vous convient, mettre de l'eau de sorte à avoir une sauce consistante, puis ajouter le poisson et les épices et laisser cuire à couvert à feu doux 15 minutes.
Et votre repas est prêt !
Présentation : Carine Valéa
Vidéo : Auguste Paré
Lefaso.net
La deuxième étape de la prestigieuse Diamond League s'est disputée dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Florence en Italie. Comme à son habitude, le triple sauteur burkinabè s'est illustré de la plus belle des manières. Le premier médaillé olympique burkinabè s'est offert la médaille d'argent lors des épreuves de triple saut.
En effet, avec une performance de 17,68m lors de son dernier essai, le médaillé d'argent aux mondiaux de 2022, Hugues Fabrice Zango a décroché la 2e place.
Il a été devancé sur le podium par le Cubain Andy Diaz Hernandez avec son bond à 17,75m qui s'adjuge en même temps la médaille d'or. Lazaro Martinez, un autre Cubain, complète le podium avec un saut de 17,12m et repart avec la médaille de bronze.
En rappel, la Diamond League ou Ligue de diamant est une compétition d'athlétisme organisée annuellement depuis 2010 par World Athletics. Elle est composée de 14 rencontres et sacre chaque année un vainqueur dans 16 disciplines de l'athlétisme.
Mamadou ZONGO Jr
Lefaso.net
Les militantes de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont pris part à un séminaire national sur plusieurs thématiques. La cérémonie de clôture des deux jours de travaux a eu lieu le jeudi 1er juin 2023 à la bourse du travail.
Le séminaire national des femmes de la CGT-B avait pour but de contribuer à élever le niveau de conscience syndicale et politique des femmes militantes. « C'est pour mettre en exergue l'important rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales que la CGT-B encourage celles-ci à travers des séances de sensibilisation et de renforcement de leurs capacités organisationnelles », a indiqué le secrétaire général confédéral de la CGT-B, Moussa Diallo dans son discours.
Les échanges des femmes ont porté sur plusieurs thématiques dont les conditions des femmes déplacées internes, la crise sécuritaire et humanitaire, la prise en charge des fistules obstétricales ainsi que la mobilisation des femmes pour la lutte syndicale.
Ce genre de séminaire est devenue une activité de routine pour la CGT-B afin de renforcer les capacités des femmes et augmenter leurs engagements au sein des structures syndicales. Selon le secrétaire confédéral adjoint chargé de la communication, Nicolas Ouédraogo il était important d'aborder toutes ces thématiques car elles concernent directement les femmes.
Les conditions des femmes déplacées internes ont été les principaux sujets d'échanges. Estelle Garané, secrétaire confédérale adjointe chargée des questions de femme a déclaré que certaines femmes qui ont participé à ce séminaire viennent de régions touchées par l'insécurité. Des pistes de solutions ont donc été données afin d'améliorer leurs conditions de vies.
« Lors de ce cadre d'échanges, des solutions ont été développées à savoir le renforcement de la solidarité à l'endroit de ces personnes. Il y'a également la participation à la conscientisation des personnes déplacées internes afin qu'elles ne baissent pas les bras et qu'elles comprennent que les aides et soutiens ne suffisent pas », a-t-elle indiqué.
Les attentes à l'issue du séminaire sont que les femmes militantes comprennent mieux les thèmes développés et qu'elles puissent servir de relais auprès de leurs structures de base.
La rencontre a regroupé 45 femmes venues de toutes les régions du Burkina. Ces participantes représentaient une union régionale de la CGT-B ou un syndicat professionnel de la CGT-B.
Farida Thiombiano
Des membres du club U-Report de la province du Mouhoun ont organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun. L'activité, qui s'est déroulée sur le site des personnes déplacées internes de la ville de Dédougou le 1er juin 2023, a été initiée à l'intention de ces dernières.
La causerie éducative a consisté à échanger à bâtons rompus avec les personnes déplacées de la ville de Dédougou, installées sur le site officiel d'accueil. Les échanges autour du thème « Rôle et place de la jeunesse dans la résolution des conflits » ont permis de mettre le doigt sur les causes de la crise sécuritaire qui tenaille le Burkina Faso.
De l'esprit de ces échanges avec les déplacés, il convient de retenir que les causes du terrorisme dans la région de la Boucle du Mouhoun sont liées, entre autres, à la pauvreté, aux mésententes entre des membres d'une même communauté ou de communautés différentes et de l'instrumentalisation religieuse par certaines personnes malintentionnées. Pour les membres du club qui entendent participer à la recherche de solutions à la crise, le dialogue, le pardon et l'entente sont des passages obligés pour aller à la paix et à la quiétude en vue de faciliter le retour des déplacés internes dans leurs zones d'origine. « Il faut que les différentes parties au conflit acceptent de s'asseoir et dialoguer pour identifier les disfonctionnements. Là, les bonnes solutions peuvent être envisagées », soutient Mariam Zerbo du club U-Report avant de préciser que la jeunesse, dans son ensemble, doit être de toutes les batailles pour le retour de la sécurité.
Elle est appuyée par Aminatou Konaté, une femme déplacée interne. Ex-habitante de la commune rurale de Douroula, elle est convaincue que la paix tant recherchée ne viendra pas uniquement de l'action des canons. « Les différents acteurs doivent s'écouter dans un dialogue constructif, car le fusil à lui seul ne pourra pas ramener ce dont nous avons tous besoin », a suggéré Mme Konaté. Elle a par ailleurs regretté les énormes pertes que ce conflit a déjà infligé aux personnes affectées en particulier et à l'ensemble du pays en général. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yacouba SAMA
Lefaso.net