L'université Aube Nouvelle a organisé une journée d'orientation et d'information le mardi 25 juillet 2023, dans son campus situé à Ouagadougou. Il s'est agi de donner des informations précises aux nouveaux bacheliers afin de les aider dans le choix de leurs orientations.
Cela va également permettre aux futurs étudiants de connaître toutes les filières dispensées dans cet établissement. Il faut savoir que cette université privée compte une soixantaine de filières de formation dont 50 diplômes sont homologués par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). En plus des cours théoriques, les étudiants ont des cours pratiques grâce à plusieurs laboratoires avec du matériel de pointe dont dispose l'établissement.
A Aube Nouvelle, on compte deux centres de culture américaine, des partenariats au niveau national et international pour ceux qui veulent poursuivre leurs formations ailleurs plus tard, la possibilité de rencontrer des étudiants de plus d'une vingtaine de pays et un corps professoral compétent. Dans le but de faciliter l'entrée dans le monde professionnel des étudiants, il a été créé un centre de carrière et de l'innovation. Ce centre fait en outre la promotion de l'entrepreneuriat. Les étudiants sont encouragés à s'auto-employer après leurs cursus universitaires.
« Pourquoi venir à Aube Nouvelle ? Aujourd'hui, l'enseignement supérieur au niveau des universités au Burkina Faso connaît beaucoup de problèmes. Si vous prenez le cas du public où les années se chevauchent, il faut par exemple six ans pour faire une licence, cela pose problème. Deuxièmement, au niveau de la qualité des enseignements, notre université regorge d'un personnel qualifié. Nous possédons un cadre adéquat. Troisièmement, le centre de carrière est un centre d'employabilité. Le personnel rencontre les étudiants et les aide à postuler. Il les accompagne dans l'élaboration de leurs CV. Ils contactent les entreprises qui veulent embaucher nos étudiants. Il y a de cela deux jours, j'ai reçu par exemple d'une banque de la place un avis pour recruter des étudiants en licence banque et assurance » a convaincu le recteur de l'université, le Pr Philippe Sankara.
Des étudiants satisfaits de la qualité de l'enseignement
Ce sont ces avantages qui ont attiré William Ouba. Il est étudiant en licence 2 de technologie des réseaux et systèmes. « La qualité de l'enseignement est idéale, c'est une très bonne école. J'ai un oncle qui a fréquenté ici et il a apprécié. Il faut venir à Aube Nouvelle, vous n'allez pas le regretter. L'école met à notre disposition du matériel de qualité. Les enseignants sont accessibles et répondent à toutes nos questions », a-t-il affirmé.
L'université Aube Nouvelle, ex ISIG, existe depuis une trentaine d'année. Pour plus d'informations contactez le : 60 40 69 69 ((WhatsApp), (+226) 63 00 33 33/ 58 02 84 24 pour Ouagadougou et le : (+226) 65 95 58 58/ 79 36 64 24 pour Bobo Dioulasso.
SB
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Les grandes familles FORGO, SARAMBE, ZERBO, KOUSSOUBE, COMBO à Kiembara, Lankoué, Gomboro, Bangassogo, Ouagadougou, Bobo – Dioulasso, Ouahigouya, Abidjan, New-York
Ses épouses ; Fropian Elisabeth, Feue Pello Margueritte, Labalo Clémentine, Koukourou Marie
Ses enfants Antoine, Célestin, Jeanne, Catherine, Joséphine, André, Josépha, Germaine, Jean, Patrice, Pascaline, Fourier, Geneviève, Bernadette,
Ses petits-enfants
Les grandes familles TOPAN, OUARO, TAO, NIAMOUKARA, SABO, DRABO, à Kiembara, Abidjan, GAN, Bobo Dioulasso
Les familles alliées BOMBIRI, CISSE, SAWADOGO, SANKARA, KABORE, OUEDRAOGO, SARAMBE, TIAO, GASSAME…
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leur endroit lors du rappel à Dieu le 25 Juillet 2023 et de l'inhumation le même jour à KIEMBARA de leur Epoux, père, frère, beau-frère, oncle, grand père et arrière-grand-père :
M. FORGO Doro Gilbert,
Nous remercions particulièrement et bien respectueusement pour leur présence effective à nos côtés durant cette période
• Le Comité paroissiale de Kiembara ;
• Les ressortissants de Kiembara à Ouagadougou ;
• Son Excellence Monsieur Sané Mohamed TOPAN, ex-ambassadeur ;
• L'ancien premier ministre Luc Adolphe TIAO ;
• Le ministre de la justice, garde de seau ; et son personnel ;
• L'ordre des pharmaciens du Burkina Faso ;
• Les membres de Lions Club Ouagadougou Keneya ;
• Le Président du Groupe Coris ;
• Les Directeurs Généraux, les membres du comité de direction et a l'ensemble du personnel de Coris Holding, de Coris Bank International SA.
Nous renouvelons nos sincères remerciements, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, pour leurs soutiens multiformes et ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Elles vous informent par ailleurs que les dates pour les messes du repos de son âme vous seront communiqué ultérieurement.
À chacun, nous vous recommandons aux bénédictions de Dieu le Tout- Puissant.
Sa majesté le chef de Bilanga (province de la Gnagna),
Les grandes familles LANKOANDE et LOMPO à Bilanga, Bogandé, Fada, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, États-Unis, Canada,
La grande famille KARANTAO à Ouahabou (province des Balé), et à Ouagadougou,
Les familles DIOP et NACOULMA à Ouagadougou et au Sénégal,
Les familles alliées ZAMA, BARRY, VALMEDE, GUENGUERE, TOE, CORSIEZ, SANOU, DIALLO, DAO, DAYAMBA, OUEDRAOGO, au Burkina, Sénégal, Côte d'Ivoire, France, États-Unis, Canada.
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, grand-père, frère, oncle, et cousin.
LE COLONEL A LA RETRAITE LOMPO KARIM, survenu le dimanche 23 Juillet 2023 à l'âge de 80 ans.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
La levée du corps aura lieu le lundi 31 Juillet 2023 à 7h à la morgue du CHU BOGODOGO, suivie d'une prière à son domicile (zone du bois) à 8h et de l'inhumation au cimetière de Gounghin à 10h.
Union de prières.
Les députés de l'Assemblée législative de transition ALT) ont voté à l'unanimité, ce mardi 25 juillet 2023 en plénière, deux articles portant modification de la loi N°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier au Burkina Faso. Ces textes permettent désormais de prélever une patrie du Fonds minier de développement local (FMDL) pour financer la lutte contre le terrorisme.
Le premier article consiste à ajouter aux affectations classiques du Fonds minier de développement local (FMDL) le financement du Fonds de soutien patriotique (FSP).
Le deuxième texte va servir à exécuter le premier article. Il s'agit des modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l'utilisation des différents fonds miniers dont le FMDL.
A l'unanimité, les députés ont donné leur quitus. Après avoir suivi les différents débats, le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim, est revenu sur sa présence. « C'est de demander l'autorisation à la représentation nationale de permettre au gouvernement de prélever une partie du Fonds minier de développement local, qui était préalablement consacré au financement des plans communaux et régionaux de développement, pour soutenir un tant soit peu l'effort de sécurisation du territoire », a-t-il justifié.
Avec ce vote, l'assemblée a autorisé le gouvernement à prélever une partie du Fonds minier de développement local pour financer le Fonds de soutien patriotique.
Application
Le FMDL, quand il est mobilisé, il est semestriellement reparti entre les communes. « Certes, les communes ne bénéficient pas du même montant. Avec cette loi, la clé de répartition ne change pas. Ce qui change, c'est que du montant global mobilisé, nous allons ponctionner d'abord ce qui revient au fonds de soutien patriotique », a expliqué le ministre.
Par la suite, il a détaillé le processus de cette nouvelle répartition : « Il faut dire que le FMDL a deux composantes. Une composante basée sur les royalties, c'est-à-dire ce que le gouvernement prélève comme taxe, il y a une partie qui est reversée au FMDL. Pour cette partie, désormais, on va prélever 85% de ces 20% qui sont versés pour pouvoir financer le Fonds de soutien patriotique. La deuxième composante, le 1% de chiffre d'affaires versé au FMDL, désormais, 20% de ce 1% va être reversé au fonds de soutien patriotique ».
Pour le moment, c'est un projet de texte règlementaire qui n'est pas encore adopté mais c'est joint au projet de loi pour expliquer aux députés comment le gouvernement compte s'y prendre. Lorsque le conseil des ministres va adopter ce texte, il va être appliqué », a rassuré le ministre des mines.
Permettre aux entreprises burkinabè de compétir à l'extérieur
La question du contenu local, qui n'était pas à l'ordre du jour, s'est invité dans les débats. Le contenu local consiste à faire en sorte que des Burkinabè, des entreprises à capitaux burkinabè puissent être des sous-traitants dans les sociétés minières afin d'augmenter la valeur ajoutée dans l'exploitation des ressources minières. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le litige qui oppose le leader de la société civile et activiste, Mohamed Sinon (de son vrai nom, Mohamed Simigna), à la gendarmerie nationale du Burkina Faso, a rendu son verdict en première instance ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, avec la condamnation du mis en cause à une peine d'emprisonnement ferme de 36 mois (trois ans) et une amende d'un million de FCFA.
Poursuivi pour atteinte à l'honneur, à la considération de la Gendarmerie nationale et mise en danger de la vie d'autrui à travers une sortie sur les réseaux sociaux, Mohamed Sinon bénéficie du doute en ce qui concerne la poursuite de mise en danger de la vie d'autrui.
Il est cependant condamné à une peine d'emprisonnement de douze mois (une année) et une amende de 500 000 FCFA ferme pour les faits de diffamation.
Le tribunal a ensuite levé le sursis de 24 mois qui pèse sur l'intéressé dans l'affaire dite « appel au meurtre du journaliste Newton Ahmed Barry ».
Finalement, Mohamed Sinon écope d'une condamnation de 36 mois (trois ans) et d'une amende d'un million de FCFA, le tout ferme et une contrainte judiciaire de trois mois pour s'acquitter de l'amende.
Rappelons qu'au terme des débats le mardi, 18 juillet 2023, le Parquet (partie poursuivante) avait, tenant compte du sursis, requis 30 mois (deux ans et demi) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.
La partie civile, la Gendarmerie nationale du Burkina Faso, n'a, elle, émis aucune demande particulière ; elle a simplement souhaité que le prévenu subisse toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné.
Père de neuf enfants, Mohamed Sinon est commerçant et responsable d'entreprises.
O.L
Lefaso.net
L'affaire opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo, la première partie poursuivant la seconde pour des faits de diffamation, a été renvoyée au 29 août 2023. Pour cause, le conseil constitué au côté de la défenderesse, Me Paul Kéré, n'était pas là. L'audience s'est tenue ce mardi 25 juillet 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
Ouvert le mardi 11 juillet 2023, le dossier opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a été renvoyé à la date du mardi 25 juillet 2023. En ce debut de matinée où les hostilités devaient débuter, le conseil de Martin Sawadogo, accusé d'avoir tenu des propos diffamatoires vis-à-vis de l'institution n'était pas présent à l'audience.
Pour ce faire, les parties au procès ont décidé d'accorder leurs violons, optant pour un renvoi et ce, pour une bonne administration de la justice. La date retenue pour tous est le 29 août 2023.
Toujours dans le cadre de ce dossier, on se souvient qu'à l'audience précédente, celle précisément du 11 juillet, un monsieur du nom de Ferdinand Ouédraogo comparaissait pour se constituer partie civile dans ce dossier. En effet, ce dernier dit posséder lui aussi une entreprise dont le sigle est CCI-BF. A la date sus-indiquée, le tribunal l'invitait à revenir à l'audience de ce jour (25 juillet) pour que son cas soit analysé. Répondant comme prévu à l'appel du tribunal, invite lui a été faite de revenir le 29 août 2023.
En rappel, il est reproché à Martin Sawadogo, précédemment chargé de mission du président de la CCI-BF, d'avoir tenu des propos diffamatoires sur sa page Facebook, après s'être vu refuser par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, le droit de dénommer son association "Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso".
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Ce mardi 25 juillet 2023, un groupe d'orpailleurs, principalement originaires d'autres régions, a fait irruption dans la mine de Houndé, située dans la province du Tuy. Leur intention était de piller la société minière, selon un des responsables d'une association d'artisans miniers de la province, joint au téléphone. Les incidents ont finalement été maîtrisés après de longues négociations et l'utilisation de moyens coercitifs par la sécurité de la mine.
Ces événements surviennent dans un contexte de manifestations récurrentes des orpailleurs depuis le 19 juillet 2023 dans la commune de Houndé, située dans la région des Hauts-Bassins. Hier lundi 24 juillet 2023 encore, la situation semblait apaisée. Ce 25 juillet, des orpailleurs, qui seraient majoritairement non-résidents de la localité, se sont dirigés vers la société minière avec un seul objectif en tête : le pillage.
Selon un responsable d'une association d'artisans miniers qui a requis l'anonymat, ces manifestants ne présentent aucune revendication fondée ou légitime. Leur motivation semble être de profiter de la vulnérabilité de l'État et de la mine pour satisfaire leurs propres intérêts égoïstes, affirme-t-il à l'autre bout du fil.
Il souligne que les nouveaux manifestants ne cherchent qu'à préserver leurs propres intérêts, sans égards pour les conséquences de leurs actes.
Un conflit territorial qui perdure
Nous avons pu contacter Amadou Kiéma, le coordonnateur des délégués de la mine de Houndé et secrétaire général de la section Houndé Gold Operation du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH). Selon lui, le principal point de friction entre la mine de Houndé et les orpailleurs de la région réside dans la question du territoire. Le site actuel de la mine industrielle de Houndé était auparavant un espace d'exploitation pour les artisans miniers locaux.
Il précise que la société minière n'a actuellement aucun problème avec les populations locales. Les manifestants visaient spécifiquement le site de Kari Pump, car la mine dispose de deux autres sites de gisements (Kari Pump et Kari West) situés un peu plus en profondeur. Ces deux sites en effet, pratiquement en zone rurale, servent généralement de point de rassemblement pour les orpailleurs.
Amadou Kiéma souligne que face aux attaques et aux actes de vandalisme des orpailleurs, les travailleurs de la mine ont préféré adopter une approche diplomatique. Ils évitent ainsi d'être pris pour cibles et se contentent d'observer ces événements avec prudence, considérant que c'est la grâce divine qui les a jusqu'à présent protégés.
Trouver une solution durable au fléau
Il est important de rappeler que la mine d'or de Houndé a officiellement entamé ses travaux de construction le jeudi 30 juin 2016, sous la présidence de l'ancien chef d'État, Roch Kaboré. Cette mine, renfermant une réserve estimée à 48 210 tonnes d'or, demeure à ce jour la plus grande du pays.
Face à cette situation tendue et aux défis rencontrés par la mine de Houndé, il est crucial que des solutions durables soient trouvées pour favoriser une coexistence pacifique entre les parties impliquées, tout en préservant les intérêts légitimes de chacun. La coopération entre les autorités, la société minière, les orpailleurs et les communautés locales devra jouer un rôle essentiel pour prévenir de futurs incidents et garantir le développement responsable du secteur minier dans la région.
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Hamed Nanéma avec Yacouba Sama
La société idéale, peut-on paraphraser, n'est pas celle qui se limite à se conformer aux lois établies…, et le gendarme le plus efficace est celui que chacun parmi nous installe volontiers dans sa conscience. Et les bienfaits des civilités sont énormes, elles n'ont pas de prix. Des scènes motivent à prendre prétexte de ces bons gestes entre des citoyens civils et des corps habillés, et de façon générale de ces règles de bienséance dans la société qui échappent aux projecteurs.
Des actes qui ont, certainement, des impacts sociaux très importants. Il suffit d'en avoir assisté, vécu ou bénéficié pour mesurer l'effet moral et ce que la situation peut entraîner comme bonne répercussion autour de soi.
Prenant appui sur le sujet précis des rapports entre les "corps habillés" et les civils, le constat est qu'ils n'ont toujours pas été des plus cordiaux, avec des postures répulsives des derniers vis-à-vis des premiers. Et plusieurs évènements ou circonstances sur lesquels il n'est pas nécessaire de revenir ont contribué à déclencher ou alimenter ces mauvais climats. Mais au-delà de cette atmosphère qu'il faut considérer comme une exception, plusieurs bons actes méritent d'être brandis avec la même énergie que celle qui prévaut quand il s'agit de dénoncer des comportements condamnables.
Ce sont, en effet, ces cas de civilités entre civils et éléments de Forces de défense et de sécurité (corps habillés) dans des lieux publics ou des services à grandes affluences ou encore dans des circonstances données. Si de par le passé, des citoyens toléraient à peine le fait que l'on laisse passer des hommes de tenue dans des rangs de guichets ou de services comme les stations à essence, on note de plus en plus le réflexe à rendre prioritaires ces derniers dans les mêmes conditions.
Même si on peut présumer que ces civilités sont motivées par la situation nationale difficile et, partant, comme une expression de solidarité, d'encouragement et de compassion, la réalité est qu'elles valent la peine d'être magnifiées et être portées à la une, pour qu'elles soient des expressions ordinaires et fassent l'effet de boule de neige.
Par ces temps qui courent et qui sont lourds sur chaque membre de la société et tout le pays, de telles expressions contribuent à produire de grands effets positifs. Au-delà de la tolérance entre citoyens eux-mêmes, ce sont des efforts consentis envers son prochain, envers autrui ; donc de générosité, de modestie, d'harmonie, de mesure et contre l'égoïsme, l'arrogance, l'intolérance, etc.
Tout comme ces règles de bienséance et de bon sens agréables à observer dans la société, qui consistent, au niveau des services ou lieux publics, à donner la priorité aux personnes vulnérables, personnes mal-en-point, vieilles personnes, femmes enceintes ou encore ces femmes avec les enfants au dos.
Braquer les projecteurs sur ces bons actes souvent élémentaires de la vie en société qui tendent à s'amenuiser sur le terrain, c'est aussi témoigner à ces citoyens qui se plient à ces attitudes, qu'elles rendent service à toute la société. Comme le sentiment que pourraient exprimer ces nombreux noctambules qui se voient agréablement surpris d'être accompagnés jusqu'à leur porte par des patrouilles des Forces de sécurité.
En ces moments difficiles, il est souhaitable que chacun se bonifie par les actes qu'il pose autour de lui, car, comme on le dit, un petit geste, anodin, peut soulager de grands maux. Or, il est bien possible que chaque individu soit une solution pour l'autre ou contribue à donner le sourire autour de lui et partout où il passe, tout n'étant pas matériel.
Lire aussi : Burkina : Bravo à l'équipe de contrôle de gendarmerie à l'entrée de Koudougou !
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
Ce mardi 25 juillet 2023, le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, s'est rendu au Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale, sis au quartier Wayalghin, dans l'enceinte du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Objet de son déplacement, s'enquérir des conditions de travail des veuves des forces combattantes tombées sur le champ de bataille pour la patrie et recueillir leurs doléances pour leur assurer un mieux-être.
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants », disait Jean d'Ormesson. Se souvenant des forces combattantes tombées sur le champ d'honneur, Mahamadou Sana, ministre délégué chargé de la sécurité, a rendu visite aux veuves de ces derniers, en formation du côté du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. « Nous sommes venus toucher du doigt ce qui se passe au niveau du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. C'est un centre qui accueille les veuves de policiers tombés au combat, qui les forme pour leur assurer un meilleur avenir. Il était de mon devoir en tant que ministre délégué chargé de la sécurité, de faire un tour au niveau de ce centre pour m'imprégner des réalités. Il y a ici des ateliers de couture, de coiffure, etc. J'ai aussi pris l'engagement d'améliorer leurs conditions de vie et de travail », a laissé entendre le ministre.
Pour ces femmes qui accueillent le ministre, cette visite est à saluer car en plus de leur remonter le moral, elle est une preuve que l'Etat se soucie de leur devenir. « Je suis dans ce centre depuis le mois de février. Il y a la saponification et la coiffure, mais moi j'ai opté pour la cuisine. On arrive réellement à suivre et à comprendre. On apprend divers mets. On a eu à faire des plats burkinabè comme le gaonré, le babenda. Des plats sénégalais comme le tchep djen. Des plats ivoiriens comme le kedjenou de poulet. A la sortie, nous voudrons être installées. Il ne faudrait pas qu'on suive cette formation et aller dormir à la maison. On est devenu des pères et des mères. Vu qu'on ne travaille pas et on a eu l'opportunité d'apprendre quelque chose, on voudrait réellement bien profiter de ça, nourrir nos enfants et les scolariser. Et cette visite du ministre délégué est très louable parce qu'on a eu à échanger et donner nos préoccupations », s'est réjoui Syrina Ouédraogo, veuve, mère de trois enfants.
Au terme de cette visite, le ministre se dit séduit par le courage et la détermination de ces femmes qui ne s'apitoient pas sur leur sort. « J'ai vu des dames fortes. Des dames qui essaient de se trouver une activité professionnelle. J'ai vu des dames prêtes à relever les défis. J'ai vu des dames qui ne se sont pas repliées sur elles-mêmes parce qu'elles ont perdu leurs époux. J'ai vu des dames engagées. J'ai pu observer l'abnégation et l'engagement des formateurs et cela est à saluer », dira-t-il pour conclure.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Décédé le 13 juillet 2023, l'ancien compagnon du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara, le colonel Pierre Ouédraogo a été inhumé au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou. Il a été inhumé après une décoration à titre posthume au mémorial Thomas Sankara, une messe d'absoute à la cathédrale de Ouagadougou et un cérémonial d'hommage au cimetière. Il a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 25 juillet 2023 par d'anciens compagnons de lutte et d'illustres personnalités du monde politique.
L'ancien secrétaire général des Comités de défense de la révolution (CDR) conformément à ses volontés, repose désormais au cimetière municipal de Gounghin, aux côtés des éléments des forces de défense et de sécurité tombés au front pour la patrie. L'inhumation a eu lieu ce mardi 25 juillet 2023 en présence des parents, des amis, des compagnons de lutte, des connaissances, des anciens CDR et une pléthore de personnalités issues du monde politique dont l'ancien président du Faso, Roch Kaboré, de l'actuel ministre d'Etat, chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, du ministre de l'éducation nationale André Joseph Ouédraogo, des anciens Premiers ministres Christophe Dabiré, Tertius Zongo, d'anciens ministres, etc.
Tôt ce matin, le colonel Pierre Ouédraogo a été élevé à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon par le Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla. Ensuite une messe d'absoute a eu lieu à la cathédrale de Ouagadougou pour le repos de son âme. Après l'église, une petite cérémonie d'hommage avec des témoignages d'anciens compagnons et une oraison militaire aux morts a également eu lieu au cimetière municipal de Gounghin avant l'inhumation.
« Le colonel Pierre Ouédraogo, compagnon du président Thomas Sankara, membre du Secrétariat exécutif du Conseil national de la révolution (CNR), secrétaire général national des CDR, ancien fonctionnaire international, grand expert du numérique et de l'internet, président du Comité international mémorial Thomas Sankara nous a quitté. Le père de famille, l'époux, le frère, l'oncle, l'ami, le compagnon, le camarade, le collègue, le mentor nous a quitté pour la patrie céleste. Depuis ce jour fatidique du 13 juillet 2023, nous sommes dans l'immense tristesse, nous sommes consternés », a déclaré au bord des larmes, le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara lors de la cérémonie d'hommage avant l'inhumation.
Intègre, généreux, bon, brillant, expert, affable, révolutionnaire, ce sont là, les principaux qualificatifs qui caractérisent l'homme selon ses compagnons de lutte, des anciens CDR, des connaissances, des anciens collègues lors du cérémonial d'hommage. Pour le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, le colonel Pierre Ouédraogo, fidèle compagnon de Thomas Sankara, a mené la lutte jusqu'au bout et même au-delà. Il garde de lui, un homme intègre, généreux et un révolutionnaire convaincu.
« De Pierre Ouédraogo, il y a beaucoup à retenir. Depuis le PMK où j'ai été son cadet, il a toujours été quelqu'un d'extrêmement brillant et studieux. Il a continué ce chemin avec sa carrière militaire en tant que spécialiste avion électronique, etc. Il a commencé dès ce temps à faire un travail de mobilisation dans la clandestinité avec Thomas Sankara et d'autres camarades pour conscientiser les militaires pour qu'ils soient des militaires du peuple afin de pouvoir vraiment préparer la révolution. Et il a eu une part déterminante dans la révolution, pendant la révolution avec les CDR qui étaient presqu'un gouvernement, surtout quand vous voyez toutes les actions que les CDR menaient à tous les niveaux du développement », a soutenu Daouda Traoré.
« Après ça, il a été détenu arbitrairement, séquestré. J'étais avec lui pendant un bout de chemin, j'ai été libéré et lui a été gardé parce que quand les étudiants bougeaient (manifestaient) en ville, on disait que c'était Pierre Ouédraogo alors qu'il était toujours emprisonné. Quand il est sorti, il a eu le courage que beaucoup n'ont pas eu de repartir sur les bancs, de se former pour devenir l'un des experts mondiaux de l'internet. Pour lui, c'est la continuation de la révolution. C'est un camarade qui s'est battu, qui a accepté d'être président du mémorial Thomas Sankara et qui continue la lutte, même au-delà de la mort. Je garde de cet homme qui est affable, bon, généreux, les meilleurs souvenirs et je prie que son âme repose en paix dans la félicité céleste », confie le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara.
« La qualité de la révolution du 4-Août dépendait de l'adhésion populaire qui dépendait à son tour de la qualité des hommes chargés de l'animer, de l'accompagner sinon de la créer. Le président Thomas Sankara se trompait rarement sur le choix des hommes et ce fût le cas pour Pierre Ouédraogo. Pierre était un tout. Une intelligence créatrice qui organisait, qui mobilisait, qui animait et qui inspirait. Pierre, c'est un camarade qui s'est donné à la révolution. Assurément, il avait le don de la mobilisation. Pierre, repose en paix », témoigne l'un de ses anciens compagnons de lutte.
Dans la lecture de l'oraison funèbre, le colonel à la retraire Blaise Sanou, ancien pilote du président Thomas Sankara, tout ému, a loué les qualités et a dressé la biographie de son compagnon de lutte Pierre Ouédraogo.
En plus de sa carrière militaire et politico-révolutionnaire, Pierre Ouédraogo, totalise plus de trente ans d'expérience dans la gestion des programmes, des projets et des politiques publiques au niveau international dans des secteurs variés des technologies de l'information. De l'ONATEL à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), il a fait valoir ses compétences en la matière, devenant l'un des meilleurs experts du domaine.
Reconnu comme l'un des meilleurs stratèges internationaux dans les TIC et comme un constructeur de réseaux humains, Pierre Ouédraogo est le pionnier de l'internet au Burkina Faso et a contribué à faire de l'OIF l'un des leaders mondiaux des TIC à travers la diffusion des innovations et le développement de l'intelligence numérique au service de ses pays membres. En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au développement de l'internet en Afrique, l'ISOC (internet society), lui a décerné en 2012, le John Postel Award, l'équivalent du prix Nobel dans le domaine. Colonel à la retraite de l'Armée de l'air (spécialité électronique aviation) et ancien membre du gouvernement du Burkina Faso, il est à la fois un homme de terrain et un leader stratégique sur les questions critiques dans plusieurs secteurs, selon les témoignages.
Consultant spécialisé dans la gouvernance numérique, les stratégies, la cybersécurité et les systèmes d'information, le colonel Pierre Ouédraogo, a été fait médaillé du Flambeau d'or de la Révolution par le Président Thomas Sankara et à titre posthume, Grand officier de l'ordre de l'Etalon par l'actuel Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla.
En marge des travaux de l'Africa Engagement Forum à Accra tenus ce 25 juillet 2023, une soirée d'hommage à Pierre Ouédraogo a été organisée avec l'ensemble de la communauté Africaine de la Gouvernance de l'Internet. Cette soirée a également été l'occasion de lancer officiellement le portail d'immortalisation virtuelle de Pierre Ouédraogo.
Le site Web est disponible sur le lien https://pierreouedraogo.org. Bientôt disponible sur : https://pierreouedraogo.africa, https://pierreouedraogo.bf.
Né le 5 décembre 1954 et décédé le 13 juillet 2023, Pierre Ouédraogo laisse derrière lui 5 enfants, une veuve et de milliers de sankaristes inconsolables. Mais comme l'ont rappelé ses anciens compagnons de lutte « un révolutionnaire ne meurt jamais, il passe le flambeau ».
Mamadou ZONGO
Lefaso.net