Revue de presse du 3 mai 2024
Les journaux parus ce vendredi 3 mai, reviennent sur la controverse autour des véhicules offerts à des députés provinciaux de la majorité présidentielle, quelques jours avant l’élection du gouverneur, vice-gouverneur et sénateurs à Kinshasa.
La zone de santé de Kayina, située dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, connaît actuellement une rupture de stock de médicaments essentiels, un problème qui dure depuis quelques semaines.
La fondation américaine Bridgeway, qui soutient les opérations "Shujaa" contre les rebelles des ADF, a lancé mercredi 1er mai à Beni, dans la province du Nord-Kivu, une campagne visant à sensibiliser les combattants ADF.
Des rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, contrôlent, depuis mardi 30 avril, la cité minière de Rubaya, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
La présidente provinciale de la chambre des mines au Nord-Kivu, Yvette Mwanza affirme qu’avec l’occupation illégale de cette mine, des recettes significatives vont échapper au trésor public.
Selon elle, la mine de Rubaya est le poumon économique du secteur minier au Nord-Kivu en termes de recettes provinciales :
Le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a animé, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique sur le sujet « Régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté », la communication ». Les échanges ont été modérés par l'ancien ministre de la Communication, Baba Hama.
Selon le conférencier, la régulation des médias est un outil essentiel à la promotion « d'une société démocratique inclusive en garantissant la représentation de la diversité culturelle, la protection des valeurs démocratiques et la promotion de la culture nationale ».
A l'en croire, cette régulation qui est nécessaire pour assurer un équilibre entre liberté d'expression et responsabilité sociale des médias, devrait également contribuer davantage à la libre expression culturelle et à la protection des droits des créateurs dans cette société mondialisée de l'information.
« Cependant, prévient-il, la mondialisation de la communication bien qu'offrant des opportunités pour la promotion et la diffusion de la culture nationale, comporte également des risques pour sa diversité et son autonomie ». Raison pour laquelle le conférencier pense qu'il est crucial pour les gouvernements et les acteurs culturels de trouver « un équilibre entre l'ouverture aux influences internationales et la préservation de l'identité de la culture nationale. »
« C'est du reste le rôle important que le Conseil supérieur de la Communication doit jouer, pense le conférencier, en vue de concilier ces deux impératifs sans lesquels la souveraineté tant voulue resterait un vœu pieux ».
Selon Louis Modeste Ouédraogo, dans l'espace communautaire comme l'Alliance des Etats du Sahel (AES), « nous devons nous ouvrir aux cultures des autres pays de l'espace sans véritablement perdre notre identité culturelle. La conséquence à la fin serait d'avoir une identité culturelle commune qui n'est pas contraire à l'identité nationale ».
Dans sa communication, le conférencier a donné quelques pistes en vue de renforcer la régulation des médias et la promotion culturelle.
« Le CSC doit exercer un contrôle plus accru sur l'effectivité de la diversité des contenus diffusés et instaurer le contrôle du respect des quotas de diffusion de la musique burkinabè dans les paramètres de monitoring et rehausser ces quotas. Actuellement, ces paramètres ne font pas ressortir des statistiques claires sur le niveau de respect de ces quotas. C'est une insuffisance que le CSC va combler les jours et mois à venir », a laissé entendre le Vice-président du CSC.
En ce qui concerne les contenus étrangers, le conférencier note la nécessité de les contrôler davantage car « ils ne sont pas toujours adaptés à nos réalités culturelles ni conformes à nos valeurs ». « Mais, précise-t-il, cela doit se faire en étroite collaboration avec les autorités gouvernementales afin d' éviter les stratégies de contournement visant à importer certaines pratiques contraires à nos valeurs dans l'espace AES ».
Toujours selon Louis Modeste Ouédraogo, le CSC doit étendre la régulation aux nouvelles plates-formes numériques de partage des contenus audiovisuels. « Les mécanismes de régulation ne prennent pas suffisamment en compte les nouveaux supports de diffusion des programmes essentiellement étrangers et qui sont accessibles au public via internet », confie le conférencier.
Il reste convaincu que l'acculturation est aggravée par « le développement rapide de nouveaux services audiovisuels à péage accessibles au public de façon individualisée, notamment les OTT (technologie qui fournit du contenu en streaming via des appareils connectés à Internet, ndlr) ».
Pour Louis Modeste Ouédraogo, la culture n'est pas et ne doit pas être un simple levier de croissance. « Elle poursuit des objectifs politiques que seule une bonne régulation permettra d'atteindre. Comme l'atteste cette interrogation du Pr Serge Regourd : Peut-on penser la culture hors de ses enjeux politiques, et la politique hors de ses déterminants culturels ? ». C'est sur cette réflexion que le conférencier du jour a achevé sa communication, modérée par Baba Hama.
En tant que communicateur et homme de culture, le modérateur a indiqué que la défense de la culture est personnelle. « La culture vit au Burkina mais la met-on vraiment en pratique ? », s'est-il interrogé avant de lâcher « Nous sommes tous responsables ».
Selon Baba Hama, les Burkinabè doivent prendre la résolution commune de consommer local au-delà de l'aspect alimentaire. « Consommer local ne veut dire de consommer que du benga, du babenda, du zamanin. Il y a aussi le warba, le tarka, le denkè-denkè, qu'il faut apprendre à consommer. Et vous verrez que les médias n'auront pas d'autres choix que de répondre à vos desiderata. Les médias sont en quête d'audience et si ce qui vous plaît c'est la musique burkinabè, alors je ne vois pas un média qui va ramer à contre-courant. Bien au contraire ce sera avec plaisir qu'ils le feront », a-t-il conclu.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Après une décision rendue en première instance en défaveur de la partie civile, cette dernière a interjeté appel pour que le dossier soit de nouveau jugé. Ce jeudi 2 mai 2024, les parties devraient être toutes présentes pour débattre à nouveau de l'affaire. Mais était absent à l'appel, le conseil de D.B. Pour cause, le décès d'un de ses proches. Pour un jugement où la vérité, rien que la vérité et seulement la vérité est souhaitée, un renvoi a été demandé par le conseil des deux gendarmes. Ainsi, le prochain rendez-vous devant le juge d'appel est fixé pour le 16 mai 2024.
L'audience de ce jour, jeudi 2 mai 2024 n'a pas été longue. Aussitôt le dossier appelé, il sera renvoyé pour permettre aux différentes parties, en l'occurrence l'avocat de D.B, de comparaître car, absent pour cause de décès d'un proche. Et c'est d'ailleurs de commun accord que les parties sont parvenues à un renvoi, pour le 16 mai 2024.
En rappel, l'affaire Lionel Kaboui remonte à 2020. De retour du restaurant "La Perle" où il célébrait son anniversaire, la victime qui passait près de l'hôtel Palace pour rejoindre son domicile, recevait une balle dans la nuque, laquelle provenait de l'un des deux gendarmes en faction au niveau de l'hôtel. Son véhicule avait lui aussi été criblé d'au moins sept balles, visibles.
Selon certaines versions, la victime, Lionel Kaboui, avait été la première à ouvrir le feu. Un argument que son père, Emmanuel Kaboui, rejette jusque-là en bloc, arguant que son fils n'était pas armé et que l'éducation qu'il lui avait donnée depuis le bas âge était loin d'en être une où le règlement d'un différend se fait par la violence.
Toujours dans le cadre de cette affaire, on se souvient que le père dénonçait au cours d'une conférence de presse organisée le 25 avril 2022, l'attitude des sapeurs-pompiers qui, interrogés par l'infirmière sur ce qui était arrivé au jeune Lionel au moment de son admission aux urgences, auraient répondu qu'il avait foncé dans un poteau.
En outre, fustigeait-il l'attitude du responsable du service des urgences traumatologiques qui aurait déclaré au moment des faits que Lionel était mort avant son arrivée à l'hôpital, alors que les infirmiers de garde avait fait payer à la famille des ordonnances à hauteur de 68 000 FCFA afin de prendre en charge son fils. Pour couronner le tout, son père, s'offusquait du fait que sur l'acte de constatation de décès, il a été mentionné que son fils serait mort de suite de maladie, alors qu'il était arrivé à l'hôpital, saignant de la nuque parce qu'ayant reçu une balle.
Rappelons aussi que les auditions dans le cadre de cette affaire ont duré plus de 23 mois ; que le jugement en première instance avait été fait et que la décision du juge déchargeait les deux gendarmes des poursuites pour homicide involontaire ; qu'avant ce jour, jeudi 2 mai 2024, le dossier en appel avait connu plusieurs renvois ; et que sa famille, toujours attristée, souhaite ardemment que le juge d'appel infirme la décision rendue en première instance.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
« Régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté ». C'est le sujet de la communication donnée par le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. En réponse à la question d'un étudiant qui s'offusque de voir certains médias « ramer à contre-courant de la politique des autorités de la transition », le conférencier s'est voulu rassurant.
« Les médias qui vont contrevenir à la loi, qui ne vont pas exercer leurs missions d' information, conformément à l'éthique et à la déontologie, seront interpellés par le CSC. C'est ce qu'on fait tous les jours et on n'existe que pour ça. S'il y a des médias actuellement qui ne font pas leur travail comme il se doit, sachez que les CSC va les interpeller », a campé le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication.
Selon Louis Modeste Ouédraogo, un média qui ne remplit pas son cahier de charges ou qui manque à sa responsabilité sociale et crée des soucis pour l'intérêt général, sera sanctionné conformément à la loi.
« Il y a des médias qui ont été interpellés, peut-être qu'il y en aura encore. Vous dites globalement que des médias rament à contre-courant de la politique du pays. Si c'est contraire à la loi, nous allons apprécier. On peut sanctionner, conseiller. Mais retenez que l'on n'utilise la sanction qu'en dernier recours », a tenu à préciser Louis Modeste Ouédraogo.
A l'en croire, le Conseil supérieur de la Communication donne la possibilité à tout le monde de s'amender et la régulation n'est pas synonyme de recours systématique à la sanction. « La régulation va utiliser une approche pédagogique, la sensibilisation, la formation pour espérer améliorer le comportement des acteurs. Et c'est seulement lorsque ça ne produit pas d'effets, que nous sanctionnons en cas de récidive. Ça ne nous plaît pas de sanctionner, mais on est obligé de le faire pour l'intérêt du pays », confie le Vice-président du régulateur des médias au Burkina Faso.
« Si nous ne faisons pas notre travail, c'est vous aussi qui allez nous reprocher de ne pas l'avoir fait. L'Etat nous a confié une mission que l'on compte assumer avec responsabilité et bienveillance. Soyez rassurés, nous n'allons pas abuser de notre pouvoir pour sanctionner indûment quelqu'un », a rassuré Louis Modeste Ouédraogo.
Rappelons que la conférence publique se tient en marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture dont la clôture est prévue le samedi 4 mai à la Maison de la Culture, Anselme Titiama Sanon.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Le Centre de recherches environnementales, agricoles et de formation (CREAF) a été crée en 1954 sous l'appellation de Centre saisonnier d'apprentissage en riziculture sur le territoire de la Haute volta. Le centre qui est sous la tutelle du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a pour domaine de recherche l'agriculture, l'élevage et l'environnement. Même s'il n'est pas très connu, il joue un rôle important dans l'amélioration des variétés agricoles et animales. Dans l'entretien qui suit, la directrice générale du CREAF, Dr Estelle Dabiré, nous parle des activités de son centre mais aussi des enjeux de la recherche pour le Burkina Faso.
Lefaso.net : Quels sont les domaines sur lesquels le CREAF met l'accent ?
Dr Estelle Dabiré : Le Centre de recherches environnementales, agricoles et de formation (CREAF) met l'accent sur tous les domaines à travers les quatre départements de recherche à savoir : Département production végétales (DPV), Département de gestion des ressources naturelles et Système de production (GRN/SP), Département production animale (DPA), Département environnement et forêt (DEF) aussi la formation et l'encadrement des étudiants. Cependant, certains domaines de recherches sont plus mis en avant selon les disponibilités des fonds de recherches.
Quelle est l'importance des semences de variétés améliorées dont le centre fait la promotion ?
La semence améliorée est très importante dans un système de production agricole car la semence compte pour 40% à la productivité agricole. C'est à dire que lorsqu'on a une semence de bonne qualité, nous avons déjà 40% de la productivité. Les 60% restants sont dépendantes des facteurs climatiques et du respect des itinéraires techniques de production. Le centre de recherche fait la promotion de toutes les variétés mises au point par les chercheurs. Cette promotion passe par la production des semences de base qui sont vendues et mises à la disposition des producteurs semenciers, aussi par la participation aux foires semences et à certains colloques dédiés aux produits de la recherche.
Comment se passe la collaboration avec les producteurs pour l'utilisation de vos produits de recherche ?
La collaboration se passe depuis l'identification du problème lié à la production avec les producteurs, de la recherche de solution jusqu'à l'aboutissement de la variété pour répondre au problème de départ. En effet, la recherche se fait de façon participative, donc l'adoption devient plus facile car les bénéficiaires sont acteurs de la création variétale. Ainsi, après inscription d'une variété, la promotion se fait par les canaux des unions des producteurs semenciers.
Faites-vous un suivi des semences améliorées avec vos producteurs ?
Dans le processus de production de semences de base, le centre de recherche signe des protocoles de collaboration avec des entreprises semencières et des producteurs individuels sous l'égide d'une convention cadre signée par l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA). Ainsi, le centre accompagne les structures contractantes par le suivi technique de la production jusqu'à la fin. En dehors de ce cadre formel, le centre ne fait pas de suivi des semences achetées par les producteurs sauf demande spéciale où en cas de difficultés majeures constatées, une équipe technique peut être diligentée pour un suivi.
Quels sont les enjeux de la recherche environnementale, agricole et animale actuellement pour le Burkina Faso ?
Les enjeux de la recherche sont énormes, dans un contexte global de changement climatique marqué par des perturbations pluviométriques. Cette situation est accentuée dans notre contexte par une crise sécuritaire. La recherche est appelée à jouer pleinement son rôle pour trouver une solution à ces contraintes. Pour cela, il faut une politique d'orientation claire qui met à la disposition des acteurs de la recherche, les moyens humains, matériels et financiers pour y arriver car malheureusement notre recherche est dépendante des financements extérieurs.
Quel est votre mot de fin ?
Pour terminer j'aimerais demander à nos autorités d'accompagner davantage la recherche. La question du financement reste un frein à l'évolution de nos activités. Pour avoir des innovations qui répondent réellement à nos besoins, nous devons réfléchir à comment financer et orienter nos recherches. J'aimerais remercier toutes les personnes morales et physiques qui croient à nos travaux. Merci à vos lecteurs qui nous donnent de la force.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Selon les informations de l'Agence d'Information du Burkina (AIB), le chargé d'affaires de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué dans la soirée de ce jeudi 2 mai 2024 par le ministère des Affaires étrangères.
Cette convocation fait suite à la publication d'une déclaration conjointe des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l'ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.
Eric P. Whitaker s'est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.
Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.
Dans les deux documents, le Burkina Faso s'étonne que les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d'un rapport aux conclusions hâtives.
Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l'enquête que des données utilisées pour aboutir à ces conclusions.
Toujours selon l'AIB, les autorités burkinabè rappellent avoir ouvert des enquêtes qui suivent leur cours, suite aux allégations de violations et d'abus de droits humains.
Le Burkina Faso réaffirme le professionnalisme de ses Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.
Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina
NB :Photo d'archive et d'illustration
Déployés dans la ville de Bobo-Dioulasso pour la sécurité des biens et des personnes à cette 21e édition de la Semaine nationale de la culture, les forces de défense et de sécurité n'en sont pas moins sur le front culturel. Cette année, l'armée anime un musée au sein du village artisanal de Bobo-Dioulasso où sont exposés des instruments de l'orchestre des FAN. Les écrivains de la "Grande muette" et de la "maréchaussée" sont également de la fête.
Trente minutes pour apprendre des informations intéressantes sur l'armée burkinabè. C'est ce que Ousmane Ouédraogo, le guide du musée des Forces armées nationales propose à tout visiteur qui se présente à la porte du bâtiment circulaire sis au beau milieu du village artisanal de Bobo-Dioulasso.
Le musée de l'armée y a pris ses quartiers pour participer à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture.
La visite du musée débute par un petit cours d'histoire qui remonte à la fin de l'esclavage, parcourt les différentes guerres mondiales auxquelles les peuples africains ont pris part, jusqu'à l'époque des indépendances avec la création de l'armée nationale du Burkina Faso.
A côté de ce parcours, le visiteur découvre aussi différentes tenues militaires, selon les époques, les armes utilisées au sein de la grande muette ainsi que le matériel militaire.
Mais au sein du musée, ce n'est pas le tout militaire. Il y a, notamment, de l'art, à travers de la peinture, et de la culture générale avec la liste des personnalités qui ont dirigé cette institution. On peut même s'essayer à la découverte de l'hymne de la Haute-Volta.
Des visiteurs découvrant l'histoire de l'armée nationale, les objets figurant dans le paquetage militaire exposés au Musée de l'armée sont partis avec le sourire aux lèvres car ils sont répartis avec un bagage intellectuel.
En plus du musée, l'armée tient un stand dans l'enceinte de la Chambre de commerce et d'industrie où elle expose des œuvres littéraires. Les auteurs militaires proposent plusieurs œuvres aux participants. Plusieurs genres sont présentés à savoir le roman, la nouvelle, le conte, la poésie et des thèmes à titre professionnels et aussi des thèmes basés sur les faits sociaux.
Le lieutenant-colonel de gendarmerie et écrivain, William Combary, nous fait savoir que sa première œuvre date de 2007 avec pour titre « Les sept douleurs » et la dernière œuvre date de 2023 et est intitulée « Une balle dans le moral ».
« Nous disons merci aux autorités qui ont permis que cette Semaine nationale de la culture se tienne et nous disons également merci à nos chefs qui ont permis que nous soyons là », a-t-il ajouté.
La participation de l'armée nationale à la Semaine nationale de la culture a permis à la population burkinabè de s'enrichir non seulement sur l'histoire des hommes et femmes qui la composent mais aussi sur leurs passions et leurs désirs enfouis dans les livres.
Latifatou Zougmoré (Stagiaire)
Lefaso.net