Catholic Relief Services - United States Conférence of Catholic Bishops, Programme du Burkina Faso (CRS), lance un appel d'offres pour le recrutement d'une société de gardiennage pour assurer le gardiennage la surveillance de ces locaux à usage de bureaux sis à Gounghin, à la ZAD et dans les résidences des personnels internationaux situés dans la ville de Ouagadougou.
La participation à la concurrence est ouverte à toutes les entreprises ou les sociétés qualifiées dans le domaine du gardiennage/surveillance pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'Administration de leur pays d'établissement.
Tout soumissionnaire éligible, intéressé par le présent avis de publication, pourra obtenir gratuitement une copie des documents de cet appel d'offres en écrivant par courrier électronique à : bids.burkina@crs.org
Les dossiers de soumission présentés en un (01) original et deux (02) copies, conformément aux termes de références, devront parvenir ou être remises sous pli fermé au bureau de CRS sis Rue 9-107 Porte 452, à la zone industrielle de Gounghin, au plus tard le 20/08/2024 à 12H00 temps universel avec la mention « Recrutement d'un prestataire de service spécialisé dans le domaine du gardiennage/surveillance de bureaux et de résidences ». Les enveloppes seront ouvertes 20/08/2024 à 14H00 temps universel en présence des représentants des soumissionnaires qui décideront d'assister à la séance d'ouverture des plis. L'ouverture aura lieu au bureau de CRS, dans la salle de conférence. Les offres reçues après la date et l'heure limite seront purement rejetées.
En cas d'envoi de l'offre par la poste ou tout mode de transmission autre que celui indiqué dans le présent appel d'offres, le CRS ne pourrait être tenue responsable de la non-réception de celle-ci.
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un délai de 120 jours à compter de la date limite de remise des offres.
Le CRS se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent avis d'appel d'offres.
Ouagadougou, le 01 aout 2024
Le Représentant Résident par intérim
Monsieur Edouard NONGUIERMA
https://forms.gle/K3UCYbYdK8yXgt4NA
Formulaire d'inscription
Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BF) porte à la connaissance du public (étudiants et professionnels) qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso le de l'ouverture d'une session de recrutement de cinquante (50) étudiants en première année du Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) de l'UEMOA. Le diplôme est de niveau licence (BAC+3).
1- Conditions d'admission
Peuvent faire acte de candidature :
La formation est ouverte aux titulaires du diplôme de baccalauréat (toutes séries) conformément aux articles 4 ; 5 et 6 du Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
2- Admission
Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.
3- Frais d'inscription et de formation
Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation annuels s'élèvent à un million (1 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.
4- Composition du dossier
– Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du Centre ;
– Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de Bac ;
– Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms ;
– Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
– Les relevés de notes des années de seconde à la terminale ;
– Le relevé de notes du BAC ;
– Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.
5- Dépôt des dossiers de candidatures :
– Dépôt des dossiers de candidatures : du 15 Juillet au 31 Août 2024 ;
– Présélection : 07 Septembre 2024 ;
– Entretiens : 14 Septembre 2024 ;
– Résultats : 18 Septembre 2024 ;
– Réunion avec l'administration : 03 Octobre 2024 ;
– Début des cours : 07 Octobre 2024.
Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes et le samedi de 08 heures à 12 heures au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologie et de Management – UTM sis à Ouaga 2000)
Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante consortiumburkina@gmail.com, tél. : 25 48 37 01.
NB : Les frais de dépôt des dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs CFA. Payable auprès de la comptabilité du Centre.
La formation est dispensée en présentiel et en cours du jour. La présence aux cours est obligatoire.
Le Président du Conseil Scientifique
Pr Pam ZAHONOGO
Officier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de Mérite congolais
Les grandes familles KI, SIENE à Yaba, Bordeaux, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, USA ;
Les familles alliées : OUEDRAOGO, MINOUGOU, TOE, PARE, SIA, KIENDREBEOGO, KY, Go, PINAUD, PITROIPA, KABORE ET TIENDREBEOGO ;
Monsieur Ky Georges Emmanuel à Ouagadougou, ses frères et sœurs, Pauline, Victorine, Noëlla, Jeanne D'arc, Joséphine et Robert ;
Madame Ramata Ouédraogo, épouse KI ;
Les enfants : Safiatou, Yolande, Michael, Fayçal et Müller ;
Les petits enfants : Ashley, Falika, Stéphane, Rapha et Uriel ;
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion, expriment leur profonde gratitude à tous ceux qui leur ont apporté soutien moral, spirituel, matériel, financier, lors du rappel à Dieu le 29/05/2024 et de l'inhumation le 01 /06/2024 de leur fils, frère, époux, gendre, père et grand-père,
KI JOSEPH, Officier Major de police à la retraite
Leurs remerciements vont :
aux collègues, aux amis, aux autorités coutumières et religieuses, Aux très nombreux parents, amis, voisins et connaissances, au Burkina et ailleurs, qui de près ou de loin ont compati à leur douleur.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier, tant elles ont été soutenues, entourées et encouragées durant cette période difficile.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites dans les églises suivantes :
• Paroisse St François d'Assise, le dimanches 04 Aout 2024, à 09h00 ;
• Paroisse St Jean XXIII, le dimanches 04 Aout 2024, à 08h30 ;
• Paroisse Notre-Dame des Apôtres, le dimanches 04 Aout 2024, à 09h00 ;
• Paroisse Juvénat Saint-Camille (G), le dimanches 04 Aout 2024, à 07h30 ;
Que Dieu dans son infinie bonté vous bénisse et vous rende sans limites vos bienfaits.
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25-26
Les grandes familles SANGARE, TRAORE, à Ouagadougou, Saponé, Dindérésso, Bobo-Dioulasso, Bamako, Kita au Mali et Abidjan,
Les familles alliées SANOU, SANON, NDULUO, DOUMBIA, COULIBALY, ZONGO, SIDIBE, ZAKANE, ROUAMBA, TRAORE, TAPSOBA, SAWADOGO, SOMPOUDGOU, NIKIEMA, DIANDA, DAMIBA, SIDIBE, OUATTARA, SISSAO, YAO, KOFFI à Abidjan, Bamako, Kita au Mali, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Tenkodogo, Léguéma, Pabré, Kindi, Arbolé, Komsilga, Daloa et à Falaise en France,
OUEDRAOGO Leonard et Famille à Saponé, et Ouagadougou
SANOU Kalifassouro Bakari et la Grande Famille SANOU à Bobo-Dioulasso et à Léguèma Dokounwé,
L'Abbé Bakary Jean Prosper SANOU à Bobo-Dioulasso,
SANOU Forowè Thérèse ses frères et sœurs, leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants à Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou et en Côte d'Ivoire,
SANGARE François ses Frères et Sœurs à Ouagadougou, Saponé, Bamako leurs enfants, cousins, neveux et nièces, petits-enfants et arrière-petits-enfants vous réitèrent leur profonde gratitude pour vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 07 juin 2024 à l'hôpital Yalgado OUEDRAOGO et de l'inhumation le 10 juin 2024 de leur très chère épouse, fille, sœur, belle-sœur, mère, tante et grand-mère,
SANOU Nadoh Béatrice épouse SANGARE
Précédemment en service à la Direction Régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Ouagadougou (DRO-CNSS).
Leurs remerciements vont ;
– Au Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et l'ensemble du personnel,
– A la Directrice Régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de Ouagadougou et ses collaborateurs,
– A l'ensemble des Délégués du Personnel de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale,
– Au Comité C.G.T.B Section de Ouagadougou,
– Au Curé et les Prêtres de la paroisse Saint Camille,
– A la CCB Sainte Famille de la Zone du Bois,
– Au catéchiste de la CCB Saint Lazare de Dagnoën Saint Camille,
– A la chorale ‘Chœur Emmakis' des 1200 logements,
– Aux voisins de la Cité Socogib Zone du Bois,
– Au Juvenat Saint Camille Garçons,
– Aux camarades de classe de Yoanis Paul Doris SANGARE au juvenat St Camille Garçons,
– A l'Association des Personnels Retraités de la CNSS (APR/CNSS),
– Au personnel de la chirurgie viscérale de l'Hôpital Yalgado OUEDRAOGO
– Aux amies, Connaissances, et Promotionnaires de la défunte.
Ils s'excusent auprès de ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Puisse Dieu le tout Puissant et misericordieux rendre à chacune et à chacun le centuple de ses bienfaits. Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon les programmes suivants :
Dates
Eglises 04/08/2024 11/08/2024 18/08/2024 25/08/2024 01/09/2024 08/09/2024 15/09/2024
BOBO DIOULASSO
EGLISE SAINTE FAMILLE DE TOUNOUMA
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT VINCENT DE PAUL
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT PAUL DE OUEZZIN VILLE
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE SAINT DOMINIQUE SAVIO
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT MICHEL DE BOLMAKOTE
7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30 7H30
EGLISE SAINT MAURICE DE SAKABI
8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30
CHAPELLE POLE ST BASILE SECT. 23 (BOLIBANA)
Sam. 03/08/ : 18H00 Sam. 10/08/ : 18H00 Sam. 17/08/ 18H00 Sam. 24/08/ 18H00 Sam. 31/08/ 18H00 Sam. 07/09/ 18H00 Sam. 14/09/ 18H00
OUAGADOUGOU
SANCTUAIRE DE TENGANDOGO
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
EGLISE DE LA PAROISSE SAINT CAMILLE
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
EGLISE SCOLASTICAT
8H00 8H00 8H00 8H00 8H00 8H00 8H00
EGLISE SAINT ALBERT LE GRAND DE LA ROTONDE
8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30 8H30
COORDINATION SAINTE BERNADETTE DE NAABPUUGO
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE CHRIST ROI DE PISSY
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
CCB DON BOSCO
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
EGLISE SAINT ANDRE DE SAABA
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
PAROISSE SAINT AUGUSTIN DE BISSINGHIN
9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00 9H00
PAROISSE NOTRE DAME DE LOURDES DE SAPONE
7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00 7H00
EGLISE SAINT MARC DE DASSASGHO
6H00 6H00 6H00 6H00 6H00 6H00 6H00
PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS EN DIEU DE L'ÄME DE SANOU NADOH BEATRICE
Les Nations Unies ont salué mercredi 31 juillet, l’annonce faite la veille par l’Angola selon laquelle les gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont convenu d’un cessez-le-feu qui devrait entrer en vigueur le 4 août.
Un conflit oppose l’armée congolaise à la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), appuyée par le Rwanda, dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
Professeur à la faculté de Théologie de l’Université Catholique du Congo à Kinshasa, abbé Guelord Mindela Bungu a appelé, mercredi 31 juillet, les enfants à honorer leurs parents.
Il a lancé cet appel en marge de la journée mondiale des parents vivants et morts, célébrée le 1er aout de chaque année.
Ce prélat catholique a fait savoir que la célébration de la fête des parents a un sens profond.
Le mois d’août est arrivé ! Les prévisions météo pour ce début de mois annoncent la persistance de la chaleur avec des températures infernales et […]
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Oum El Bouaghi, le 22 juillet 2024 – BELUX Éclairage, entreprise leader dans le secteur de l’éclairage en Algérie, a récemment achevé un projet d’envergure […]
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Le Président Félix-Antoine Tshisekedi ne se rendra plus à Kisangani pour présider la commémoration du Génocide congolais pour des gains économiques, pour des raisons de santé. Le Chef de l’Etat séjourne en Belgique pour un suivi médical préalablement programmé.
Et cette situation perturbe donc son programme pour les jours à venir et ne lui permet pas de se rendre à Kisangani pour présider personnellement, comme prévu, la commémoration du GENOCOST.
C’est officiel ! Youcef Belaïli retourne à l’ES Tunis. Il a finalisé son transfert ce soir, en signant un contrat de deux ans. Il y […]
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Ouvert le lundi, 22 Juillet 2024, au Tribunal de grande instance Ouaga 2, le procès de l'attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan en octobre 2015 a rendu son verdict ce mercredi 31 juillet 2024, avec des condamnés à vie.
Ce procès est considéré comme celui de la première attaque terroriste au Burkina (elle est intervenue le 9 octobre 2015), alors que le pays était sous une transition politique. Des hommes armés avaient attaqué la brigade de gendarmerie de Samorogouan, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne (à l'ouest du pays). Elle a fait trois morts parmi les gendarmes burkinabè et un assaillant a été tué.
Devant le pôle judiciaire anti-terroriste du Tribunal de grande instance de Ouaga II, les dossiers d'une dizaine d'accusés, dont trois détenus au Mali, ont pu être auditionnés, grâce à la collaboration judiciaire entre le Mali et le Burkina. Les prévenus sont poursuivis pour « association de malfaiteurs terroristes », « assassinats », « vols aggravés », « détention illégale d'armes à feu », et « destruction volontaire aggravée de biens publics et privés », « détention illégale d'armes à feu en lien avec une entreprise terroriste ».
Ce sont Aboubacar Sawadogo alias Mossi (en détention au Mali), Moussa Maïga (en détention au Mali), Ousmane Dembélé (en détention au Mali), Abdoulaye Ouédraogo, Lassina Sandara, Seydou Dembélé alias Béni, Dramane Sanou, Abdoulaye Bebgaly, Boubacar Dramé, Hamidou Kindo alias Zallé Hamidou.
A l'audience, tous les présumés terroristes présents ont plaidé non-coupables. « Je demande pardon aux juges, je n'ai pas participé à l'attaque », a plaidé Lassina Sandara.
« Je leur demande pardon parce que je n'ai rien à leur donner et je demande pardon parce que c'est mon frère qui m'a mis dedans. C'est mon frère qui a été l'intermédiaire qui m'a amené là-bas. Je ne savais pas au juste, j'étais venu pour l'école coranique. Je savais pas exactement ce qu'on partait faire. On m'a rien confié. On m'a juste dit de m'asseoir là-bas et attendre. Je vous demande pardon parce que je n'étais au courant de rien », a argué Seydou Dembélé alias Béni, âgé de 14 ans au moment des faits.
« Je suis parti donner des médicaments, je demande pardon aux proches des victimes, je n'ai pas compris l'ampleur de la situation à l'époque », a dit Dramane Sanou.
« Tous ceux qui étaient à l'assaut de la gendarmerie, je ne les connais pas. Pardonnez-moi, je ne suis au courant de rien. Tout ce qui se dit, je ne suis pas au courant. Les histoires de djihadisme, c'est après l'attaque de Samorguan que j'ai su que c'était réel. Sincèrement dit, je ne suis pas au courant, c'est vraiment éprouvant qu'on m'associe à ça. J'ai un fils gendarme... », s'est défendu Boubacar Dramé, considéré comme le père spirituel du groupe (le groupe recevait de lui, conseils et instructions).
L'action publique s'est éteinte pour Abdoulaye Ouédraogo, car décédé.
Au verdict ce mercredi 31 juillet 2024, trois prévenus, à savoir Lassina Sandara, Dramane Sanou et Boubacar Dramé ont écopé d'une peine d'emprisonnement à vie. Seydou Dembélé alias Béni écope, lui, de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de deux millions de FCFA, le tout assorti de sursis. Les condamnés doivent payer 70 millions de francs CFA à chacune des victimes.
Les absents sont condamnés par défaut et un mandat d'arrêt est lancé contre eux.
Les condamnés ont 15 jours, à compter de ce jour, pour interjeter appel de la décision.
O.L
Lefaso.net
Ouagadougou a accueilli la première édition de l'atelier de Retour d'expérience (RETEX) réunissant les composantes opérationnelles des Forces de sécurité intérieure (FSI), dans le cadre des défis sécuritaires, ce 31 juillet 2024 à Ouagadougou. Cet atelier était placé sous la présidence du directeur général de la police nationale, Jean Alexandre Darga, qui avait à ses côtés des représentants du chef de d'état-major de la gendarmerie nationale, du commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, ainsi que de l'Agence nationale de renseignement (ANR).
Le directeur général de la police nationale du Burkina Jean Alexandre Darga a rappelé que le terrorisme et l'extrémisme violent ont endeuillé et continuent d'endeuiller de nombreuses familles. Mais afin de ramener la stabilité d'antan, les FDS et les VDP se sont résolument engagés dans la dynamique de la reconquête et de la restauration de l'intégrité territoriale. Ce qui a contribué à faire baisser sensiblement les attaques et les incidents terroristes avec un retour progressif des populations et la réinstallation des services de l'Etat dans certaines localités.
Jean Alexandre Darga, directeur général de la police nationale (au milieu)Et malgré les difficultés rencontrées, ils restent à l'état d'alerte permanente et combattent nuit et jour ces forces du mal aux quatre coins de notre territoire, a-t-il souligné, tout en précisant que c'est dans ce sens que cet atelier de Retour d'expérience (RETEX) a été organisé pour faire une halte afin de regarder dans le rétroviseur afin de mieux peaufiner les actions de riposte. L'objectif, selon le premier responsable de la police, c'est d'analyser les modes opératoires couramment utilisés par les groupes terroristes et les expériences de succès. Et surtout les échecs des unités combattantes engagées sur le théâtre des opérations aux fins de tirer des enseignements en vue de la prise de mesures correctives.
Mais pour faire une belle analyse, dit-il, il est important de répondre aux questions suivantes : comment opère l'ennemi ? Quels moyens utilise-t-il ? Comment ses actions sont-elles séquencées et quels renseignements pouvons-nous en tirer ?
Les acteurs du monde sécuritaire posent ensemble pour montrer leur union dans cette lutte contre le terrorismePrévu pour durer 24 heures, cet atelier et le premier du genre. Il rassemble une trentaine de policiers, de gendarmes et de sapeurs-pompiers qui vont échanger sur les actions et les expériences des opérationnels pour une prise en charge efficace des problèmes sécuritaires. Cette rencontre devrait également faciliter la mutualisation des forces, ce qui va contribuer à renforcer la collaboration entre forces de sécurité.
Yvette Zongo
Lefaso.net
La Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCI BF) tient son 6e congrès ordinaire du 30 juillet au 2 août 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. À l'occasion de cet événement, le Dr Moumouni Zoungrana, maître de conférences de littérature orale, a été invité pour donner une conférence sur le thème « Quelles réformes endogènes pour un système éducatif et universitaire performant au Burkina Faso ? ».
On se croirait à un cours magistral de Dr Moumouni Zoungrana à ses étudiants de Lettres modernes dans l'amphithéâtre B à l'université Joseph Ki-Zerbo. Sauf que cette fois-ci, il était face aux militants et sympathisants de la FESCI BF qui se sont illustrés par leur grande mobilisation. Face à cette masse d'étudiants, l'enseignant et maître de conférences de littérature orale, avec à ses côtés le représentant du ministère en charge de l'éducation nationale et l'ancien délégué de la FESCI BF, a disséqué la thématique enrôlée. « L'éducation est la clé pour ouvrir les portes du développement », a- t-il introduit, saluant les efforts des autorités actuelles dans la promotion de l'éducation de qualité. Les sociétés qui ont mis en emphase l'éducation sont celles-là qui ont pris le pas sur les autres, a- t-il fait remarquer, avant de pointer du doigt les difficultés qui entachent le système éducatif et universitaire burkinabè.
Les militants et sympathisants de la FESCI BF sont sortis nombreux pour le rendez-vousPour l'enseignant et maître de conférences en littérature orale, les difficultés qui minent le secteur sont nombreuses. L'insuffisance des infrastructures est l'un des handicaps sérieux des universités burkinabè, selon lui. A l'en croire, il y a près de 60 milles diplômés en baccalauréat qui sont aux portes des universités chaque année. Si le nombre d'étudiants augmente, cela n'est pas forcément le cas pour les infrastructures. Autre goulot d'étranglement selon lui, c'est l'insuffisance du personnel d'encadrement, même s'il informe que l'État recrute chaque année 100 docteurs pour juguler ce problème. La vétusté des outils d'encadrement et les grèves intempestives des étudiants sont aussi des freins à l'épanouissement du système éducatif et universitaire. Cette situation a pour conséquence, indique- t-il, la baisse du taux de réussite. Mais ces dernières années, reconnaît-il, au regard de la situation du pays, les étudiants ont mis une pause aux grèves. Cela est une très bonne idée, s'est-il réjoui.
Dr Moumouni Zougrana a salué la grande mobilisation de la FESCI BFEn dépit des difficultés, il y a de quoi garder l'espoir au regard de la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités actuelles. « Avec elles, on voit le changement notable », a-t-il mentionné. L'initiative présidentielle pour une éducation de qualité, la construction de nouvelles cités universitaires et universités constituent une volonté manifeste des autorités dans la quête d'un système éducatif et universitaire performant. A entendre le chroniqueur de l'émission Press écho de la télévision privée BF1, le développement ne peut être véritable que s'il repose sur un système éducatif performant et une armée forte. « Si vous voulez être un pays qui compte dans le monde, il vous faut avoir une éducation de pointe et une armée forte », a martelé l'enseignant devant des étudiants en liesse.
En termes de solution, il s'est voulu pragmatique. « L'université pour tout le monde n'est pas une bonne solution », a-t-il déclaré. Il nous faut des concepteurs et on ne peut pas avoir des concepteurs avec cette masse, argue-t-il. Pour lui, l'État doit davantage créer des centres de formation professionnelle pour d'autres bacheliers et permettre aux « meilleurs » d'aller à l'université pour être des concepteurs. « Nous devons travailler pour que le système éducatif puisse répondre aux préoccupations de notre société », a-t-il proposé tout en félicitant la FESCI BF pour l'organisation de ce congrès.
Au terme de sa communication, il a salué le consensus de la communauté universitaire de poursuivre les cours pendant les mois d'août et de septembre pour résorber les retards.
Les étudiants exposent les préoccupations, les autorités rassurent
Après cette conférence inaugurale, les responsables de la FESCI BF ont salué la qualité de l'exposé du Dr Moumouni Zoungrana. Le choix du thème, selon eux, est lié aux réalités du fonctionnement des universités burkinabè. « Nous avons constaté que les curricula qui sont dans nos universités ne cadrent pas avec nos réalités. C'est pourquoi nous avons choisi ce thème pour interpeller les décideurs pour qu'ils puissent revoir les currucula pour répondre à nos réalités », a indiqué Soumaïla Sawadogo, président du comité d'organisation.
Soumaïla Sawadogo, président du comité d'organisation, a salué la performance du conférencierSaisissant la balle au bond, le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Ali Sawadogo a rassuré que tout est mis en œuvre pour trouver des solutions à ces préoccupations. En tant que représentant et directeur général de l'enseignement supérieur, il a indiqué qu'il y a la vision de reformer le système de l'enseignement supérieur pour répondre aux besoins de notre environnement. « L'un des éléments importants dans le contrat d'objectif du ministre est la résorption du retard dans les universités . Nous avons travaillé pour que cela soit une réalité. Nous avons fait une évaluation à mi-parcours, la tendance est très bonne », a-t-il conclu.
Abondant dans le même sens, le représentant du ministre en charge de l'éducation nationale, Pierre Zangré, a soutenu que des efforts sont faits pour renverser la tendance et améliorer le système éducatif. Il a aussi félicité les étudiants pour la pertinence du thème et leur grande mobilisation.
Le représentant du ministre en charge de l'enseignement supérieur, le Pr Ali Sawadogo, a rassuré que tout sera mis en œuvre pour répondre aux préoccupationsUn deuxième thème a été débattu sur le « Militantisme et engagement syndical au sein de nos universités et écoles dans un contexte d'insécurité ». Ce thème a été développé par Ali Augustin Pallo. Un troisième thème sur « Quel type de leadership adapté en milieu scolaire et universitaire en contexte de crise sécuritaire » par Nan Gueu, formateur en leadership. Avant l'élection du nouveau secrétaire national de la FESCI BF où deux candidats sont en lice. Cette élection sera suivie par l'investiture du vainqueur.
Pour rappel, la FESCI BF est un mouvement qui lutte pour l'intérêt moral et matériel des élèves et étudiants du Burkina Faso.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
(Ouagadougou, 31 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l'hebdomadaire Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.
Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le Conseil a adopté un projet de décret portant détermination des zones de compétence territoriale de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Pour le ministre délégué chargé de la sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, l'adoption de ce décret intervient en application de l'article 16 de la loi 032 de 2003 portant Sécurité intérieure. « Au terme de ce décret, la Police nationale aura désormais pour zone de compétence territoriale, les communes urbaines, et les autres communes de la province du Kadiogo ; et la gendarmerie nationale aura pour zone de compétence territoriale les communes rurales », a-t-il expliqué.
Le ministre SANA a indiqué qu'il est prévu un système de basculement au regard d'un certain nombre de variables telles que la criminalité, la démographie et l'économie. Suivant son explication, la compétence territoriale peut basculer d'une entité à une autre en fonction de ces critères. L'adoption de ce projet de décret va mettre fin aux doublons (gendarmerie/police), contribuer à un meilleur maillage sécuritaire du pays et permettre de situer les responsabilités en cas de dégradation de la situation sécuritaire.
Au titre du ministère de la Justice, des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté le projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de Sécurité d'Etat.
Selon le ministre en charge de la Justice, Me Edasso Rodrigue BAYALA, en 2023 l'Assemblée législative de Transition a adopté la loi portant révision de la Constitution, et érigé le Conseil national de Sécurité d'Etat en une Institution. « L'adoption de ce projet de loi permet d'opérationnaliser le cadre institutionnel du renseignement et de renforcer l'efficacité du renseignement dans notre pays », a déclaré Me Edasso Rodrigue BAYALA.
Pour le compte du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un projet de décret portant modification du décret de création de la société de participation minière du Burkina Faso. « Dans la dynamique des réformes en cours, et visant la mise en œuvre de la vision du Chef de l'Etat, il a été jugé opportun d'aller vers l'opérationnalisation de cette structure », créée en 2014 et qui n'avait pas été opérationnalisée, a soutenu le ministre Yacouba Zabré GOUBA.
Il a précisé que cette opérationnalisation va permettre de disposer d'un instrument unique à même de porter les réformes en cours dans le secteur minier. Cette société va contribuer, à travers une veille stratégique, à maximiser les retombées au profit du Burkina Faso.
Le Conseil a également accepté le renouvellement du permis d'exploitation industrielle de la grande mine d'or de Tarpako pour cinq ans. Selon le ministre, cette mine va rapporter 71 milliards F CFA au budget de l'Etat et consolider les emplois au profit 500 Burkinabè.
Le ministre GOUBA a annoncé que le Conseil a accepté la renonciation d'une partie de cette mine d'environ 488 km2.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un décret portant détermination des zones de compétences territoriales de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.
La loi n°032-2003/AN du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure consacre le principe de la détermination des zones de compétences territoriales respectives de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale, en renvoyant la précision de ces zones à un décret pris en Conseil des ministres.
Ce décret qui vise l'application de ladite loi permet d'éviter la présence simultanée des deux (02) forces dans les mêmes zones.
Pour mettre un terme aux doublons constatés sur le terrain, la Police nationale exerce sa compétence territoriale dans les communes urbaines et la Gendarmerie nationale exerce sa compétence territoriale dans les communes rurales.
L'adoption de ce décret permet une meilleure gestion des deux forces de sécurité intérieure et un maillage sécuritaire rationnel et efficace de l'ensemble du territoire.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'accord pour la nomination d'un Consul général de France au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Mathieu DECLERCQ, en qualité de Consul général de France au Burkina Faso.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
L'innovation majeure de ce décret porte sur l'institution de prestations facturées au sein du département en charge des Infrastructures et concerne essentiellement la vente de dossiers d'agrément technique et les études de dossiers de demande d'agrément technique.
L'adoption de ce décret permet la perception des recettes identifiées, conformément aux textes en vigueur et l'amélioration de la part contributive des recettes de service du ministère des Infrastructures et du désenclavement au budget de l'Etat.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de prêt signé le 30 mai 2024 à Nairobi au Kenya entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique
(BADEA) relatif à une ligne de financement d'opérations d'importation au Burkina Faso, de biens d'origine arabe, africaine et internationale.
Cet accord de prêt entre le Burkina Faso et la BADEA s'élève à 50 000 000 USD, soit environ 27 500 000 000 F CFA. L'objectif poursuivi par cette opération, est de garantir la disponibilité des produits pétroliers à moindre coût.
De façon spécifique, l'opération vise à :
– importer un volume supplémentaire de 60 000 tonnes métriques par trimestre ;
– satisfaire la demande de produits pétroliers sans cesse croissante d'au moins 8% par an ;
– atténuer les tensions de trésorerie de l'ordre de 27,5 milliards F CFA sur la durée de l'opération ;
– accroître la marge bénéficiaire de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) de l'ordre de 19 milliards F CFA sur la période de l'opération.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant modalités de rémunération du Directeur général, du Secrétaire général, du Caissier général et des membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d'investissement du Burkina Faso (CDI-BF).
Ce décret vise l'application de la loi n°39-2023/ALT du 05 octobre 2023 portant création, organisation, attributions et fonctionnement de la Caisse des dépôts et d'investissement en vue de fixer les rémunérations des principaux dirigeants de la CDI-BF et par la suite la grille salariale du personnel.
L'adoption de ce décret permet de disposer de base juridique sur la fixation des rémunérations des dirigeants et des membres du Conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et d'investissement du Burkina Faso.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a examiné un projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de sécurité d'Etat.
Ce projet de loi vise l'application de la loi constitutionnelle n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023 portant révision de la Constitution qui institue désormais en son article 160.1 un organe dénommé Conseil national de sécurité d'Etat en abrégé « CNSE » chargé de la mise en œuvre de la Politique nationale en matière de renseignement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la fiche d'identification du Programme de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques dénommé « Initiative Lijeeguoli ».
Le Programme unique de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques dénommé « Initiative Lijeeguoli » qui signifie autosuffisance alimentaire en langue officielle gulmacema a été élaboré dans le but d'apporter une réponse structurelle aux contraintes du sous-secteur agro-pastoral et halieutique. Il vise à concourir à la souveraineté alimentaire et à réduire le nombre de projets en exécution ainsi que l'esprit d'assistanat des populations.
La mise en œuvre de l'Initiative Lijeeguoli permettra de renforcer les acquis de l'Offensive agropastorale et halieutique et de poursuivre la transformation structurelle du secteur agricole grâce au renforcement de la base productive au Burkina Faso.
Ce Programme devrait à terme, contribuer de manière efficace à l'atteinte de la souveraineté alimentaire, à l'amélioration de la compétitivité et à la création d'emplois décents et de revenus.
L'Initiative Lijeeguoli comporte trois composantes :
– Composante 1 : accroissement de la productivité et de la production des filières agropastorales et halieutiques. Cette composante a pour objectif d'accroître durablement la productivité et la production des filières agropastorales et halieutiques à travers une amélioration de l'accès aux facteurs de production et le renforcement de l'appui conseil.
– Composante 2 : compétitivité des filières agropastorales et halieutiques. Cette composante vise à renforcer le développement des chaînes de valeurs agropastorales et halieutiques, notamment les maillons transformation et commercialisation, en renforçant leur compétitivité.
– Composante 3 : coordination et gestion du programme. Le programme sera exécuté par une unité de gestion autonome. Il sera rattaché au Programme budgétaire 080 « pilotage et soutien ». Des unités d'exécution régionales seront mises en place pour assurer la mise en œuvre des activités du programme au niveau régional.
La zone d'intervention de l'initiative couvre l'ensemble du territoire.
L'adoption de ce rapport permet de poursuivre le processus d'instruction du Programme de développement intégré des productions agropastorales et halieutiques « Initiative Lijeeguoli ».
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d'autorisation pour la conclusion d'un marché par la procédure d'entente directe pour le transport, l'installation et la mise en service de 1 650 réfrigérateurs et de 110 congélateurs ainsi que la formation des utilisateurs au profit des centres de santé.
Le ministère de la Santé et de l'hygiène publique à travers le Projet de préparation et de riposte au COVID-19 (PPR COVID-19), a acquis 1 650 réfrigérateurs et 110 congélateurs pour l'Equipement de la chaîne du froid (ECF) solaire au profit des formations sanitaires et certaines structures assurant gratuitement les services de vaccination.
La fonctionnalité de ces ECF nécessite une installation selon les normes définies et doit se faire par le représentant du fabricant au Burkina Faso, afin de bénéficier d'une garantie de dix (10) ans et de son expertise.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché à l'entreprise SYNOVIE SARL pour un montant minimum de deux cent trente-sept millions cent quatre-vingt mille (237 180 000) F CFA TTC, et d'un montant maximum d'un milliard six cent soixante-neuf millions deux cent vingt-huit mille (1 669 228 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trente (30) jours pour chaque ordre de commande.
Le financement est assuré par la Banque mondiale.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-590/PRES/PM/MICA/MEF/MME du 10 juillet 2014 portant création de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).
Ce décret est une relecture du décret n°2014-590/PRES/PM/MICA/MEF/MME du 10 juillet 2014 portant création de la Société de participation minière du Burkina Faso.
Dans le but d'accroître la contribution du secteur minier aux recettes du budget de l'Etat à travers la perception de dividendes, le Gouvernement burkinabè a décidé de la création d'une société d'Etat dénommée « Société de participation minière du Burkina Faso » en 2014. Depuis sa création, les actes qui devraient permettre de la rendre opérationnelle n'ont jamais été pris.
Les dernières réformes engagées dans le secteur minier et qui se sont traduites par la relecture du Code minier consacre la volonté du Gouvernement de promouvoir l'initiative locale. Pour ce faire, il s'avère nécessaire de disposer d'une structure nationale dotée d'une autonomie de gestion qui va agir suivant les règles du droit des sociétés commerciales.
La SOPAMIB a pour missions entre autres, de promouvoir la prise de participation dans les sociétés minières et de carrières, de développer des projets miniers nationaux et d'inciter au paiement des dividendes.
Les innovations de ce décret modificatif sont principalement le renforcement des missions de la SOPAMIB et la suppression des produits et activités équivoques.
L'adoption de ce décret permet de rendre opérationnel la Société de participation minière du Burkina Faso en vue d'accroître les retombées de l'exploitation minière sur le développement socioéconomique du Burkina Faso.
I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte approbation des statuts de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).
L'adoption de ce décret permet à la Société de participation minière du Burkina Faso de se doter de textes règlementaires en vue d'accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°025/AN du 06 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
Le second décret porte réduction de superficie et renouvellement du permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or de Taparko de la société Tarpako mining (TM) SA.
L'actuel management de la mine d'or de Taparko est confronté de nos jours à des défis sécuritaires qui ne facilitent pas l'accès à une grande partie du permis pour y mener des travaux de recherche ou d'exploitation. Face à cette situation, la société (TM) SA qui possède un permis d'exploitation couvrant une superficie de 670,82 km2 souhaite renoncer à 488,71 km2. La nouvelle superficie du permis d'exploitation de la société Tarpako mining couvre 182,11 km2.
Par ailleurs, le permis d'exploitation de la mine d'or de Taparko arrive à expiration le 04 août 2024, d'où la nécessité du renouvellement pour une période de 05 ans. Durant cette période, la production d'or attendue est d'environ 7,626 tonnes d'or.
Au titre de la contribution directe du projet au budget de l'Etat, il est prévu soixante un milliards neuf cent soixante un million soixante-douze mille quarante-deux (61 961 072 042) F CFA en termes de taxes et redevances minières.
Quant à la contribution au Fonds minier de développement, il est attendu un montant de trois milliards cent quarante-neuf millions sept cent cinquantedeux mille huit cent quarante un (3 149 752 841) F CFA.
En outre, le projet va permettre la création et le maintien des emplois existants dont 548 pour les nationaux.
L'adoption de ce décret permet le renouvellement du permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or de Taparko de la société Tarpako mining (TM) SA.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre délégué chargé de la Coopération régionale assurant l'intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la Conférence internationale, tenue du 27 au 28 juin 2024 à Shanghai en République populaire de Chine.
La Conférence internationale est une rencontre initiée par l'Institut d'étude internationale de Shanghai (SIIS) avec la participation de délégations chinoises, africaines et d'institutions financières internationales.
La participation du Burkina Faso à cette rencontre, à travers l'Institut des hautes études internationales (INHEI) a permis de réfléchir sur les enjeux de la mise en place d'un partenariat mondial pour le développement durable en Afrique et d'approfondir sa collaboration avec la République populaire de Chine, notamment dans les domaines politique, culturel, éducatif, économique et environnemental.
La seconde communication fait le compte rendu de la visite de travail du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, à Malabo en République de Guinée Equatoriale.
Au cours de cette visite qui s'est déroulée du 10 au 11 juillet 2024, la délégation burkinabè a eu des échanges avec le Président de la République de Guinée Equatoriale Son Excellence Monsieur Teodoro Obiang NGUEMA MBASOGO ainsi qu'avec le ministre équato-guinéen chargé des Affaires étrangères.
Cette visite a permis de faire le point de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée Equatoriale et de convenir de la nécessité d'œuvrer au renforcement de cette coopération dans les domaines de l'agriculture et du commerce. Elle a en outre permis de communiquer sur la dynamique en cours dans l'espace de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
La délégation a saisi l'opportunité de cette visite pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en Guinée Equatoriale.
II.2. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi assurant l'intérim du ministre de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative à une mission gouvernementale à Niangoloko, sur la situation de 173 Burkinabè refoulés de la République de Côte d'Ivoire.
Le Conseil départemental de secours d'urgence et de réhabilitation (CODESUR) de Niangoloko a été saisi le 16 juillet 2024 d'une situation de refoulement de cent soixante-treize (173) ressortissants burkinabè du territoire ivoirien.
Ces Burkinabè ont été par la suite accueillis et hébergés au siège de l'association TON.
Sous la direction du Conseil régional de secours d'urgence et de réhabilitation (CORESUR), les acteurs locaux ont immédiatement déployé un mécanisme de prise en charge de nos compatriotes. Il s'agit entre autres de :
– la prise en charge sanitaire des personnes malades ;
– l'aménagement d'un site dans l'enceinte de l'association TON ;
– la prise en charge psychosocial des personnes concernées ; - la sécurisation du site.
Le Gouvernement à travers le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) a également assuré la prise en charge alimentaire et disponibilisé du matériel de couchage et d'hygiène.
Au cours des échanges, les représentants des personnes refoulées ont remercié le Gouvernement burkinabè des dispositions qui ont été prises pour leur accueil et souligné les difficultés rencontrées en territoire ivoirien notamment la perte de leurs biens et leur bétail, estimé à 659 têtes.
En réponse à leurs préoccupations, la mission gouvernementale a rassuré nos compatriotes que tous les moyens seront mis en œuvre pour faciliter leur prise en charge et permettre le retour de leurs biens et de leur bétail restés en Côte d'Ivoire.
III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Madame Kantoro Egniabie Cyrille GANOU/BADOLO, Administrateur des affaires sociales, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Rome (Italie).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Moctar SANFO, Mle 117 275 J, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « 039 Culture », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Culture et des arts ;
– Madame Monique OUEDRAOGO/ILBOUDO, Mle 212 190 U,
Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Tourisme 040 », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Tourisme ;
– Monsieur Yirmalè Frédéric SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe,
3ème échelon, est nommé Responsable du Programme 046 « Communication », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Communication et des médias ;
– Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 047 « Pilotage et soutien aux services du MCCAT », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Somayalma Bérenger KOUNKORGO, Mle 200 492 X, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/AFRIQUE).
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
– Madame Aïssata Angélina TRAORE, Mle 104 429 K, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de la Région du Centre ;
– Monsieur Moctar ILBOUDO, Mle 238 025 V, Administrateur civil, est nommé Haut-commissaire de la province du Kouritenga ;
– Monsieur Fernand Wenceslas Yicinbalo N'DO, Mle 303 943 M, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Kouritenga ;
– Monsieur Harouna KOMBASSERE, Mle 260 036 X, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Kourwéogo ;
– Monsieur Daouda GANNO, Mle 200 304 T, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Séno ;
– Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Soum ;
– Monsieur Souleymane NABALOUM, Mle 105 192 Z, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Yagha ;
– Monsieur Brahima KONE, Mle 98 007 F, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique chargé des libertés, de la prévention et de la gestion des conflits communautaires auprès du Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Mwinianâa Metouor SOMDA, Mle 260 022 E, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique chargé des libertés, de la prévention et de la gestion des conflits communautaires auprès du Gouverneur de la Région des Cascades.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Mahamadi Etienne DIALLO, Mle 228 774 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département du contentieux administratif ;
– Monsieur Koibiet TIAO, Mle 91 241 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel (P2-P2RS).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Monsieur Rasmané MOYENGA, Mle 97 552 Z, Greffier en chef,
1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle et de gestion des officiers publics judiciaires ;
– Monsieur Souleymane KERE, Mle 130 452 E, Magistrat, catégorie P5,
1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la législation et de la codification ;
– Madame Egnoma Pascale BAMBARA/BADO, Mle 130 471 V,
Magistrat, est nommée Directrice de l'accès à la justice et de l'aide aux victimes (DAJAV) ;
– Monsieur Sougrinoma Roland KAFANDO, Mle 92 606 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION
– Madame Hagrétou SAWADOGO/LINGANI, Mle 046 543 U, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommée Chargée de mission ;
– Monsieur Zékiba TARNAGDA, Mle 43 871, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Nommam Abdoul Aziz Vincent YELBI, Mle 324 689 D, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT).
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
– du Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;
– de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes
entreprises ;
– du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) et du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).
A. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Brama DAO, Mle 230 010 X, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d'administration du Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Noufou PITROIPA.
B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au
Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour une dernière période de trois
(03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d'administration de l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour une dernière période de trois (03) ans.
C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie civil.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
– Monsieur Seydou BARRO, Mle 96 911 K, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS SPECIAL ROUTIER DU BURKINA
– Monsieur Hubert SAWADOGO, Mle 22 P 01 79, Gestionnaire de poste de péage.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)
– Monsieur Mahamady KOUSSOUBE, Directeur général de la CCI-BF, en remplacement de Monsieur Issaka KARGOUGOU.
Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Kouiliga Kassoum
SIMPORE, Secrétaire national de l'Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Administrateur représentant les Organisations des transporteurs routiers du Burkina au Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W,
Ingénieur en génie civil, Président du Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Porte-parole du Gouvernement
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication