Un décret présidentiel portant approbation d’une souscription de l’Algérie à l’augmentation du capital de la Banque africaine de développement (BAD) a été adopté, mardi, par le Conseil des ministres réuni sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
L’Algérie va ainsi acquérir 1.067 actions supplémentaires dans le capital de cette institution financière africaine.
Cette augmentation de capital découle de l’entrée du Luxembourg et de la Turquie au capital de la BAD au titre de membres non africains, entraînant l’émission de plus de 15.000 actions supplémentaires réservées aux pays africains afin de maintenir leur ratio de 60% dans le capital de la banque, explique le communiqué du Conseil.
A rappeler que le président de la BAD, M. Akinwumi Adesina, avait effectué une visite à Alger en avril dernier, au cours de laquelle l’Algérie et cette banque du continent africain s’étaient engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue de contribuer dans le financement de la croissance du pays.
M. Adesina avait alors affirmé que la BAD était disponible à mettre à la disposition de l’Algérie ses outils et son expérience pour permettre au pays de poursuivre les réformes engagées afin d’assurer une croissance plus forte et inclusive.
Lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de cette institution, tenue du 23 au 27 mai en cours à Lusaka (Zambie), le ministre délégué chargé du Budget et de la prospective, M. Hadji Baba Ammi, avait plaidé pour des financements compétitifs afin de faire aboutir la stratégie de la BAD en Afrique.
Pour que la stratégie de la BAD réussisse, avait-il déclaré, elle doit nécessairement inclure des « actions transversales » tels le développement des infrastructures, la mise en place de programmes d’éducation adaptés et de qualité ainsi que des programmes de santé inclusifs.
Pour sa part, M. Adesina s’était engagé, lors de cette rencontre dans la capitale zambienne, à mettre en oeuvre une vision pour l’Afrique basée sur cinq priorités: électrifier l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie de ses populations.
Créée en 1964, la BAD, dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire), compte 81 pays membres composés de 54 pays africains et de 27 pays non africains (européens, nord et sud américains et asiatiques).
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est enquis, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé mardi, des préparatifs conduits par le gouvernement pour le bon déroulement du mois de Ramadhan.
A ce sujet, un exposé a été présenté sur les préparatifs liés au mois de jeûne, au sujet duquel le Chef de l’Etat a invité le gouvernement à suivre de près la mise en oeuvre des dispositions prises pour le bien-être des citoyens, selon un communiqué du Conseil des minitres.
Pour rappel, afin d’assurer un approvisionnement satisfaisant du marché notamment en produits alimentaires durant le mois de Ramadhan, le gouvernement a constitué d’importants stocks pour cette période.
Ainsi, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) a constitué, jusqu’à fin avril dernier, un stock de plus de 2,1 millions de tonnes (t) de blé tendre, destiné notamment à la fabrication du pain et de la pâtisserie, et de 1,4 million t de blé dur, soit des quantités qui couvriront une durée de plus de 200 jours (plus de 6 mois).
En ce qui concerne les légumes secs, cet office dispose de 2.760 t de pois chiches, de 1.305 t de riz, de 645 t de lentilles et de 2.738 t d’haricots blancs.
Pour le lait et les produits laitiers, l’Office national interprofessionnel du lait (Onil) a aussi renforcé ses stocks pour satisfaire la forte demande en lait pasteurisé habituellement exprimée durant le Ramadhan.
A fin mars 2016, cet office disposait de 57.099 t de poudre de lait importée et destinée exclusivement à la fabrication du lait pasteurisé conditionné en sachet cédé au consommateur au prix administré de 25 DA le litre.
Ces quantités assureront la couverture de 110 jours (depuis mars), soit jusqu’au 5 juillet prochain, avait indiqué récemment un haut responsable au ministère du Commerce qui a souligné que d’autres quantités de plus de 12.000 t arriveront prochainement pour couvrir la demande jusqu’à octobre prochain.
Des quantités de 7.670 t de poudre de lait sont distribuées mensuellement pour le groupe public Giplait, qui gère 15 laiteries couvrant 49% de la demande nationale, et de 7.396 t pour les 102 laiteries privées.
De son côté, l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev) a constitué, à travers sa filiale Proda, un stock de 13.000 t de viandes blanches, composé de 10.000 t de viandes fraîches et de 3.000 t de viandes congelées.
Pour les viandes blanches, le même responsable a affirmé que les prix seraient « abordables » à travers le réseau de distribution de Proda qui compte 114 points de vente implantés au niveau national.
En outre, entre 300 et 400 t de viandes rouges locales (ovines et bovines) sont stockées et seront distribuées au même titre que les viandes blanches.
Le secteur privé interviendra, quant à lui, avec la commercialisation de 4.680 t de viandes rouges (locales et importées) réparties entre 600 t de viandes bovines congelées désossées, 680 t de viandes de buffle congelées découpées, 500 t de viandes bovines congelées découpées, 2.500 t de viandes bovines fraîches sous vide et de 400 t de viandes ovines fraîches en carcasse.
Ces quantités seront importées notamment par l’Association nationale des importations des viandes et poissons regroupant 15 opérateurs privés et dont les importations sont effectuées auprès du Brésil, de l’Inde, de la Nouvelle-Zélande et de l’Espagne.
Concernant les produits agricoles frais, le marché devra connaître un approvisionnement suffisant puisque le mois de Ramadhan coïncidera avec la saison des récoltes notamment de la pomme de terre, de l’oignon et de la tomate.
Et pour assurer une meilleure protection du consommateur, le secteur du commerce va mobiliser des milliers d’agents de contrôle de la qualité et des prix.
Le contrôle portera essentiellement sur les produits alimentaires sensibles (viandes, pâtisserie…) et sur les conditions d’hygiène ainsi que sur le respect des prix réglementés (huile, sucre, lait…).
Le Conseil des ministres s’est réuni mardi à Alger sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et a rendu public un communiqué, dont voici le texte intégral:
« Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé ce jour, mardi 31 mai 2016, une réunion du Conseil des Ministres.
Le Conseil des Ministres a d’abord examiné et approuvé un avant-projet de loi organique relative au régime électoral.
Ce texte améliorera davantage encore le régime électoral adopté en 2012, et cela dans le sillage de la révision de la Constitution promulguée en Mars dernier.
A ce titre, l’avant-projet prévoit notamment de garantir la mise à disposition des listes électorales au profit des candidats et des partis politiques concernés ainsi que de la Haute Instance Indépendante de surveillance des élections.
Le même texte soumettra les candidatures indépendantes ou celles des partis n’ayant pas atteint un seuil de 5% des suffrages lors du précédent scrutin, à des collectes de signatures pour le dépôt des candidatures, tout comme il propose de codifier la répartition des sièges dans le cas où aucune liste n’aurait obtenu le seuil minima de voix fixé lors des élections législatives et locales.
Le projet énonce également des dispositions en vue d’astreindre les candidats au respect de leur programme durant la campagne électorale, et de prévenir le nomadisme politique parmi les députés et les membres du Conseil de la Nation.
Le Conseil des Ministres a ensuite examiné et approuvé un avant-projet de loi organique relative à la Haute Instance indépendante de surveillance des élections. Cette Haute instance a été instituée par l’article 194 de la Constitution révisée en février dernier. La loi en précise les modalités.
A ce titre, le projet de loi dispose que le Président de cette Haute instance sera choisi à l’issue de consultations avec les partis politiques.
Il est également indiqué que cette Institution sera composée de 410 membres, dont la moitié seront des magistrats proposés par le Conseil Supérieur de la Magistrature et l’autre moitié des compétences indépendantes issues de la société civile, représentant toutes les wilayas et la communauté nationale à l’étranger, ainsi que tous les acteurs de la société civile.
La Haute instance disposera de l’autonomie administrative et financière et sera articulée autour d’un Président, d’un Conseil plénier et d’un Comité permanent de dix membres élus par le Conseil plénier, à parité entre magistrats et représentants de la société civile. En période électorale, la Haute instance déploiera des permanences au niveau des wilayas et des circonscriptions électorales à l’étranger.
Avant les élections, la Haute Instance veillera à la régularité de toutes les opérations liées notamment à la révision des listes électorales, au dépôt des candidatures, à la remise des listes électorales aux candidats, à une répartition équitable des moyens de campagne, ainsi qu’au déroulement de cette dernière conformément à la loi.
Durant le scrutin, la Haute Instance sera notamment chargée de garantir aux candidats leur droit d’assister au scrutin, de veiller à la disponibilité des bulletins de votes et au respect de leur ordre de classement, et de veiller au respect des horaires d’ouverture et de clôture des bureaux de vote.
Après le scrutin, la Haute instance veillera notamment à la régularité des dépouillements, au respect du droit des candidats de consigner leurs réclamations sur les procès-verbaux de dépouillement, et d’obtenir des copies de procès-verbaux de dépouillement aux candidats.
La Haute Instance indépendante de surveillance des élections disposera de larges pouvoirs dont, notamment (i) celui de demander au Parquet la réquisition de la force publique ou de le saisir de faits constatés susceptibles de revêtir un caractère pénal, (ii) le pouvoir de saisir les pouvoirs publics et les candidats de toute carence ou dépassement que les destinataires sont tenus de redresser, (iii) et la capacité d’obtenir tout document ou information relatifs à l’organisation et au déroulement des opérations électorales pour en effectuer l’évaluation.
Intervenant à l’issue de l’approbation des projets de lois relatives à la Haute instance indépendante de surveillance des élections et au régime électoral, le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné que ces nouveaux textes reflètent l’esprit et la lettre de la Constitution révisée, qui est elle-même le fruit d’une large consultation de la classe politique et de la société civile du pays.
Le Chef de l’Etat a exprimé l’espoir que ces nouvelles règles électorales ainsi que la Haute Instance indépendante chargée de surveiller les élections, seront de nature à introduire davantage de transparence et de sérénité dans les échéances électorales à venir, et notamment au sein de la classe politique.
Enfin, le Président de la République a appelé le Parlement à statuer sans délais sur ces deux projets de lois organiques, de sorte à permettre leur entrée en vigueur rapide, y compris la mise en place de la Haute Instance indépendante chargée de la surveillance des élections qui devra être opérationnelle en prévision des élections législatives puis locales de 2017.
Le Conseil des Ministres a également examiné et approuvé un avant-projet de loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée Populaire Nationale et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux Chambres et le Gouvernement.
Ce texte prend en charge les différentes avancées introduites par la révision constitutionnelle du 7 février dernier, au bénéfice du pouvoir législatif et portent notamment sur le renforcement de son contrôle sur le Gouvernement, les compétences élargies conférées au Conseil de la Nation dans les domaines relatifs aux collectivités locales et à l’aménagement du territoire, ainsi que l’affirmation de la place et des droits de l’opposition parlementaire.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a examiné et approuvé un avant- projet de loi fixant la composition et les modalités de désignation des membres du Conseil national des droits de l’homme, ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement.
Ce texte découle de la révision constitutionnelle du 7 février dernier, et qui a elle-même codifiée les missions de surveillance, d’investigation, de sensibilisation, d’information, et de proposition sur les questions des droits de l’homme, dévolues au Conseil National des Droits de l’Homme, qui est un Organe indépendant, placé auprès du Président de la République, garant de la Constitution.
L’avant projet de loi défini la composition du Conseil National des Droits de l’Homme où siégeront notamment, des représentants désignés par le Président de la République, des représentants des deux Chambres du Parlement, des représentants d’associations chargées des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des personnes handicapées, ainsi que des représentants des syndicats dont ceux des avocats, et des journalistes.
L’indépendance du Conseil National des Droits de Homme, qui disposera de l’autonomie administrative et financière, est également soulignée par le fait qu’il élaborera lui-même ses propres règles de fonctionnement.
Prenant la parole après l’adoption de cet avant-projet de loi, le Président Abdelaziz Bouteflika a relevé que la Constitutionnalisation de la Commission nationale des droits de l’homme reflète l’attachement profond de notre pays au respect des droits de l’Homme, lesquels furent partie indissociable du combat de notre peuple pour la liberté et la justice.
Le Chef de l’Etat a rappelé également que, s’inscrivant dans le sillage des avancées concrétisées par la réforme de la Justice, la révision constitutionnelle du 7 février dernier a consolidé davantage encore, la protection des droits et libertés individuelles et collectives, l’affirmation des libertés démocratiques, tout comme elle a renforcé l’indépendance du magistrat et de l’avocat, et instauré des garanties accrues pour les justiciables.
« Ce sont là des acquis majeurs dont le Conseil national des droits de l’homme sera un gardien vigilant, tout comme j’espère, qu’il en sera un témoin impartial auprès des instances régionales et internationales des droits de l’homme », a conclu le Président de la République.
Le Conseil des Ministres a poursuivi ses travaux par l’examen et l’approbation de deux avants projet de lois présentés par M. le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat major de l’Armée Nationale Populaire, avant-projets modifiant et complétant respectivement, une Ordonnance de 1976 relative au statut des officiers de réserve ainsi qu’une Ordonnance de février 2006 portant statut des personnels militaires.
Ces deux textes ont pour finalité de consolider les règles régissant l’obligation de réserve des Officiers Généraux et des Officiers supérieurs en retraite.
Prenant la parole après l’approbation de ces projets de loi, le Président Abdelaziz Bouteflika, ministre de la Défense nationale, Chef suprême des Forces armées, s’est d’abord incliné avec ferveur à la mémoire des officiers, sous officiers, et djounoud de l’Armée Nationale Populaire chouhadas du devoir national, en service commandé, pour la garantie de l’intégrité territoriale du pays, ou dans le cadre de la lutte contre le terrorisme abject et la protection de la sécurité des personnes et des biens.
Le Chef de l’Etat a salué également la mobilisation et l’abnégation de l’Armée Nationale Populaire dans l’accomplissement de ses missions constitutionnelles, une mobilisation et une abnégation qui lui valent la considération de toute la Nation.
Le Président de la République a aussi relevé avec satisfaction les résultats éloquents obtenus par l’Armée Nationale Populaire dans la destruction des foyers terroristes qui subsistent ainsi que dans la neutralisation de dangereuses tentatives d’introduire sur le sol national d’importantes quantités d’armes et de drogues par les réseaux criminels transfrontaliers.
« C’est pour préserver la brillante image de l’Armée Nationale Populaire au sein de notre société et, pour maintenir également cette Institution au service exclusif de la République et au dessus des enjeux politiques ou politiciens, que nous avons jugé utile d’élaborer les avant-projets de lois que nous venons d’adopter aujourd’hui », a conclu le Président de la République.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a examiné et adopté un décret présidentiel portant approbation d’une souscription de l’Algérie à l’augmentation du capital de la Banque Africaine de Développement.
Cette augmentation découle de l’entrée du Luxembourg et de la Turquie au capital de la Banque au titre de ses membres non africains, entraînant l’émission de plus de 15.000 actions supplémentaires réservées aux pays africains pour maintenir leur ratio de 60% dans le capital de cette institution financière.
L’Algérie va en acquérir 1067 actions supplémentaires.
Le Conseil des Ministres a également examiné et adopté deux décrets présidentiels relatifs à des contrats de recherche et d’exploitation des hydrocarbures. Le premier texte concerne l’approbation d’un contrat entre Sonatrach et l’Agence Alnaft, relatif à un avenant d’un permis de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures sur le périmètre dénommé « ERG ISSAOUANE II ».
Le second décret porte approbation d’un contrat signé entre Sonatrach et trois filiales locales de sociétés étrangères (CONOCO-PHILIPS, PERTAMINA, et TALISMAN) relatif à un avenant d’un permis sur les périmètres dénommés » OULED NSIR » et « MENZEL LEJMAT ».
En outre, le Conseil des Ministres a examiné et avalisé un projet de contrat en gré à gré simple, pour le parachèvement des travaux de viabilisation de la nouvelle ville de Sidi Abdallah.
D’un montant de 39,1 milliards DA, ce contrat conforme aux dispositions du Code des marchés publics, sera conclu entre le ministère chargé de l’Habitat et un groupement de sociétés publiques conduit par l’entreprise COSIDER.
Le Président de la République s’est également enquis des préparatifs conduits par le Gouvernement pour le bon déroulement du mois de ramadhan, de la saison estivale ainsi que des prochaines rentrées scolaire et universitaire.
Les exposés qui ont été présentés sur ces différentes questions confirment que ces échéances ont fait l’objet de préparatifs approfondis.
Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à suivre de près la mise en oeuvre des dispositions prises pour le bien être des citoyens.
Le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé aussi au Gouvernement, de poursuivre le dialogue et la concertation cultivés avec les partenaires sociaux et le monde de l’entreprise. A cet égard, il a salué la proche réunion de la tripartite, appelant les participants à ces assises à concrétiser leur engagement contracté en 2014, par l’adoption du Pacte national économique et social, en s’engageant ensemble pour l’application du nouveau modèle économique destiné à dynamiser la croissance et l’investissement hors hydrocarbures tout en préservant la cohésion sociale de notre Nation, dans le cadre de la justice social et de l’Etat de droit.
Enfin, le Conseil des Ministres a examiné et approuvé des décisions individuelles portant nominations et fins de fonctions à des Fonctions supérieures de l’Etat.
Avant la clôture de ce Conseil des Ministres, qui se tient à quelques jours du début du mois sacré de Ramadhan, le Président Abdelaziz Bouteflika a tenu à présenter ses meilleurs voeux au peuple algérien ainsi qu’à l’ensemble de la Ouma Islamique pour un mois de Piété dans la paix et la fraternité ».
La cour d’appel d’Oran rendra, mardi prochain, son verdict dans l’affaire opposant le journaliste et écrivain Kamel Daoud à l’activiste Ahmadache Ziraoui.
Ahmadache Ziraoui a comparu, mardi, devant la Cour d’appel d’Oran qui a examiné son recours après sa condamnation, le 8 mars dernier, par le tribunal de première instance à une peine de six mois de prison dont trois avec sursis pour menace de mort à l’encontre de l’écrivain Kamel Daoud.
L’affaire remonte à décembre 2014 lorsque Kamel Daoud a déposé une plainte auprès des services de la sûreté de wilaya d’Oran contre Ahmadache Ziraoui l’accusant d’avoir prononcé une fetwa appelant à appliquer la Charia à son encontre pour « apostasie » et « atteinte aux symboles et constantes nationales ».
Après les plaidoyers de la défense, le représentant du parquet général a requis l’application de la loi à l’encontre de l’accusé.
Une réplique de magnitude 4,5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mardi à 18h35 dans la localité de Mihoub, wilaya de Médéa, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L’épicentre de cette réplique a été localisé à 4 Km au nord de Mihoub, dans la même wilaya, a-t-on précisé.
La wilaya de Médéa a été frappée par un séisme de magnitude 5,3 degrés sur l’échelle de Richter durant la nuit de samedi à dimanche dernier.
Les chefs cuisiniers de Tizi Ouzou et Bejaia ont été les grands vainqueurs de la fête du poisson de Jijel, organisée mardi, par l’association Essafir pour le tourisme en collaboration avec la direction locale du Tourisme et de l’artisanat, a-t-on constaté.
Le premier prix du « meilleur plat » est revenu à l’hôtel- restaurant Ittourar de Tizi Ouzou, celui de la « meilleure table » à l’école Ecomode d’hôtellerie et de tourisme basée à Bejaia, selon la décision finale du jury qui a eu à faire le tour des tables installées à l’hôtel Kotama, dans le centre de Jijel.
Six (6) wilayas côtières, en l’occurrence El Tarf, Annaba, Boumerdès, Bejaia, Tizi Ouzou et Jijel ont été représentées à cette manifestation destinée à promouvoir l’image de la région de la corniche jijelienne et mettre en avant le secteur de la pêche et ses professionnels, selon ses promoteurs.
« De petite manifestation locale, puis régionale et nationale, nous ambitionnons de lui conférer un cachet maghrébin ou méditerranéen pour peu que les conditions s’y prêtent », ont indiqué à l’APS, le directeur du Tourisme, Nouredine Mansour et le président de l’Association Essafir, Bilal Boudjaadar.
Dans la grande salle qui a abrité la manifestation, le public a eu l’occasion de découvrir la mythique statue du pêcheur en grandeur nature, grâce au déguisement d’un comédien en « cojador », terme fréquemment utilisé par la population locale pour designer la personne qui raccommode les filets de pêche.
L’artiste de Jijel Chawki Djemoui, très connu sur les planches a, l’instant, d’une journée incarné le ravaudeur des filets de pêche dont une statue plus que centenaire trône devant le siège de la municipalité.
Cette fête qui s’inscrit dans le cadre du programme d’action du mouvement associatif marque également le coup d’envoi de la saison estivale dans cette région côtière qui s’attend à recevoir un nombre important d’estivants et de visiteurs.
Outre une exposition de photos d’espèces de poissons de mer et de matériels de plongée, les visiteurs ont été conviés à un barbecue de sardines grillées en plein air.
La cérémonie de remise des prix a été présidée par le wali, Larbi Merzoug, en présence notamment du directeur du Tourisme et d’autres responsables locaux qui ont, à l’occasion, rendu un hommage aux anciens professionnels de la mer.
Résultats des concours organisés à l’occasion de la fête du poisson
:Prix du « meilleur plat » :
– Hotel-restaurant Ittourar (Tizi Ouzou)
– Institut de formation Larbi Ben M’Hidi (Annaba)
– Ecole d’hôtellerie-tourisme Ecomode (Bejaia)
Prix de la « meilleure table » :
– Ecole d’hôtellerie û tourisme Ecomode (Bejaia)
– Institut de formation Larbi Ben M’Hidi (Annaba)
– Lounis Hiba (Jijel)
Prix de la « pêche au petit métier » :
– Titous Farès (Jijel)
– Samir Tighane (Jijel)
Prix du meilleur « pêcheur à la canne » :
– Sefouane Driss (Jijel)
– Farès Merouche (Jijel)
– Amine Chioukh et Mehdi Moncef (Jijel).
L’avant-projet de loi organique relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections a été approuvé mardi par le Conseil des ministres, réuni sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République.
Instituée par l’article 194 de la Constitution révisée en février dernier, cette instance « sera composée de 410 membres », indique le communiqué sanctionnant les travaux du Conseil des ministres.
La moitié de ces membres « seront des magistrats proposés par le Conseil supérieur de la magistrature et l’autre moitié des compétences indépendantes issues de la société civile, représentant toutes les wilayas et la communauté nationale à l’étranger, ainsi que tous les acteurs de la société civile », précise la même source.
Pour rappel, l’article 194 de la Constitution révisée stipule que la Haute instance est composée à parité: de magistrats proposés par le Conseil supérieur de la magistrature, nommés par le Président de la République, et de compétences indépendantes choisies parmi la société civile, nommées par le Président de la République.
Quant au président de la Haute instance, il « sera choisi à l’issue de consultations avec les partis politiques ».
Cette instance disposera de l’autonomie administrative et financière et sera articulée autour d’un Président, d’un Conseil plénier et d’un Comité permanent de dix membres élus par le Conseil plénier, à parité entre magistrats et représentants de la société civile.
En période électorale, l’instance déploiera des permanences au niveau des wilayas et des circonscriptions électorales à l’étranger.
Avant les élections, elle veillera à la régularité de toutes les opérations liées notamment à la révision des listes électorales, au dépôt des candidatures, à la remise des listes électorales aux candidats, à une répartition équitable des moyens de campagne, ainsi qu’au déroulement de cette dernière conformément à la loi, note le communiqué.
Durant le scrutin, elle sera notamment chargée de garantir aux candidats leur droit d’assister au scrutin, de veiller à la disponibilité des bulletins de votes et au respect de leur ordre de classement, et de veiller au respect des horaires d’ouverture et de clôture des bureaux de vote.
Après le scrutin, elle veillera notamment à la régularité des dépouillements, au respect du droit des candidats de consigner leurs réclamations sur les procès-verbaux de dépouillement, et d’obtenir des copies de procès-verbaux de dépouillement aux candidats.
Il est à relever que l’instance disposera de larges pouvoirs dont, notamment celui de demander au Parquet la réquisition de la force publique ou de le saisir de faits constatés susceptibles de revêtir un caractère pénal.
La Haute instance aura le pouvoir de saisir les pouvoirs publics et les candidats de toute carence ou dépassement que les destinataires sont tenus de redresser et la capacité d’obtenir tout document ou information relatifs à l’organisation et au déroulement des opérations électorales pour en effectuer l’évaluation.
A l’issue de l’approbation de ce projet de loi ainsi que celui de la loi organique relative au régime électoral, le président Bouteflika a appelé le Parlement à statuer « sans délais » sur les deux projets de lois, « de sorte à permettre leur entrée en vigueur rapide, y compris la mise en place de la
Haute Instance indépendante chargée de la surveillance des élections qui devra être opérationnelle en prévision des élections législatives puis locales de 2017 ».
L’instance veille à la transparence et la probité des élections
L’article 194 de la Constitution révisée stipule que la Haute instance veille à la transparence et à la probité des élections présidentielles, législatives et locales et du référendum, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats provisoires du scrutin.
Le comité permanent de la Haute instance veille notamment à la supervision des opérations de révision des listes électorales par l’administration, à la formulation de recommandations pour l’amélioration du dispositif législatif et réglementaire régissant les opérations électorales, à l’organisation de cycles de formation civique au bénéfice des formations politiques, sur la surveillance des scrutins et la formulation des recours, stipule le même article.
Le Conseil des ministres a également approuvé l’avant-projet de loi organique relative au régime électoral, un texte qui pour objectif, selon le communiqué, d’améliorer « davantage le régime électoral adopté en 2012 », et cela dans le sillage de la révision de la Constitution en février dernier.
« A ce titre, l’avant-projet prévoit notamment de garantir la mise à disposition des listes électorales au profit des candidats et des partis politiques concernés ainsi que de la Haute instance indépendante de surveillance des élections », relève la même source.
« Le même texte soumettra les candidatures indépendantes ou celles des partis n’ayant pas atteint un seuil de 5% des suffrages lors du précédent scrutin, à des collectes de signatures pour le dépôt des candidatures », note le communiqué.
Le texte de loi « propose de codifier la répartition des sièges dans le cas où aucune liste n’aurait obtenu le seuil minima de voix fixé lors des élections législatives et locales », ajoute-t-il.
Le projet énonce également « des dispositions en vue d’astreindre les candidats au respect de leur programme durant la campagne électorale, et de prévenir le nomadisme politique parmi les députés et les membres du Conseil de la Nation ».
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a relevé mardi à Alger que les deux nouveaux projets de loi relatifs à la Haute instance indépendante de surveillance des élections et au régime électoral, reflètent l’esprit et la lettre de la Constitution révisée, aboutissement d’une large consultation de la classe politique et de la société civile.
Intervenant à l’issue de l’approbation de ces deux projets de lois par le Conseil des ministres, le président Bouteflika a précisé que « ces nouveaux textes reflètent l’esprit et la lettre de la Constitution révisée, qui est elle-même le fruit d’une large consultation de la classe politique et de la société civile du pays ».
Le chef de l’Etat a exprimé l’espoir que ces nouvelles règles électorales ainsi que la Haute Instance indépendante chargée de surveiller les élections, seront de nature « à introduire davantage de transparence et de sérénité dans les échéances électorales à venir, et notamment au sein de la classe politique ».
Enfin, le président de la République a appelé le Parlement à statuer « sans délais » sur ces deux projets de lois, « de sorte à permettre leur entrée en vigueur rapide, y compris la mise en place de la Haute instance indépendante chargée de la surveillance des élections qui devra être opérationnelle en prévision des élections législatives puis locales de 2017 ».
Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, a été limogé mardi 31 mai après un Conseil des ministres présidé par le président Abdelaziz Bouteflika.
Le Conseil des ministres a également nommé Mohamed Loukal au même poste. Ce dernier a jusqu’ici été le PDG de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA).
Critiqué par des hommes du pouvoir, Mohamed Laksaci se voit ainsi limogé après 15 ans à la tête de la Banque d’Algérie.
Il serait « responsable de la dévaluation de la monnaie algérienne, il est en partie responsable de la situation économique dans le pays » selon le secrétaire général du FLN Ammar Saidani qui a lancé une vive diatribe contre Laksaci en mars dernier.
Nous allons réfléchir à la création d’un Conseil d’affaires algéro-vietnamien qui prendra en charge le développement des relations économiques entre les deux pays. C’est ce qu’a déclaré, lundi à Alger, le représentant de la Chambre de commerce et d’industrie (CACI), Hadef Abderrahmane.
M. Hadef, qui intervenait lors de la rencontre d’affaires algéro-vietnamienne au niveau de la Safex, ce Conseil d’affaire permettra de développer d’avantage les relations économiques et booster en parallèle les échanges commerciaux entre les deux pays. « Nous allons organiser des visites des délégations des deux pays, des rencontre B/B et des séminaires pour promouvoir les relations entre les deux pays », a-t-il expliqué. Selon ce président de la Chambre de commerce de Médéa, ce Conseil sera créé dans l’intérêt des hommes d’affaires et non pas des politiques.
Pour sa part, l’ambassadeur du Vietnam en Algérie, Vu The Hiep, a reconnu la faiblesse des échanges économiques par rapport aux relations politiques. Les échanges commerciaux entre le Vietnam et l’Algérie ont atteint en 2015, près de 347 millions de dollars. « Nous exportons vers l’Algérie des produits agricoles (riz, café), des vêtements et des téléphones portables (Samsung) », nous dira le chargé économique de l’ambassade de Vietnam en Algérie M. Nguyen Vanmui.
Le président de l’association d’amitié algéro-vietnamienne, le docteur Cherfaoui Tayeb a indiqué que son association, à but non lucratif, vise à mettre en contact les hommes d’affaires des deux pays, précisant que les relations entre les deux pays demeurent loin des attentes des deux Etats. Ainsi, M. Cherfaoui plaide pour la création d’une ligne (aérienne ou maritime) directe entre l’Algérie et le Vietnam et la mise en place de banques.
Notons que 6 entreprises vietnamiennes ont assisté à cette rencontre d’affaires. Elles sont spécialisées notamment dans l’agroalimentaire, l’agriculture, le conditionnement, les équipements médicaux. Elles cherchent des représentants en Algérie mais aussi des partenaires pour des investissements sur le sol algérien.
La Banque algérienne de l’agriculture et du développement rural (Badr) a accordé au cours de ces trois dernières années plus de 20 000 crédits par semestre dont 4 000 crédits investissements destinés aux jeunes promoteurs agricoles.
Durant la même période la banque a alloué plus de 50 000 microcrédits destinés aux jeunes en situation précaire, et ce, afin de les aider à se lancer dans leur projet d’investissement. Ce dispositif de solidarité connaîtra d’ici quelques temps un fort engouement. Pour soutenir cet engouement, la banque compte ouvrir de nouvelles agences sur tout le territoire national et vise à mettre en place des guichets bancaires ambulants pour se rapprocher plus de ses clients afin de les conseiller et les accompagner dans leur projet d’investissement.
« L’Algérie souhaite à travers la Badr élargir l’accès aux crédits bancaires et encourager l’investissement et la production nationale dans l’objectif d’atteindre son autosuffisance et exporter le produit national vers l’étranger d’ici la fin de l’année 2016 », a indiqué, ce matin, le Pdg de la banque Boualem Djebbar lors de son intervention à la 21ème édition de l’Association régionale des banques agricoles de la région Mena (Nenarca) organisée à Alger en présence de plusieurs pays membres. Il a aussi mis l’accent sur l’importance de promouvoir le secteur agricole algérien qui représente 70% de la consommation nationale, soit 10% du Produit intérieur brut. « Grâce aux nouvelles technologies introduites dans le secteur et la persévérance des institutions agricoles nationales et du ministère de la tutelle, l’Algérie pourrait d’ici peu augmenter sa production agricole et enregistré des excédents », souligne Djebbar.
Ce nouveau rendez-vous était également une occasion pour les autres pays d’exposer leurs expériences en matière de développement et promotion des banques agricoles dans la région, à l’instar de la Jordanie, le Soudan et le Yémen. Le président de l’association Nenaraca, Rechrach Mohamed a mis l’accent sur les potentialités et les disparités régionales de l’Afrique et le Moyen-Orient pour avoir une agriculture moderne. Il a par ailleurs déploré la situation politique et économique de certains pays membres tels que la Syrie, la Lybie, le Yémen et l’Irak qui se sont retirés de l’association en raison de l’incapacité de leurs banques à financer et développer le secteur agricole en souffrance à cause des ravages de la guerre civile. Une situation catastrophique qui a, selon lui, impacté négativement le développement agricole des autres pays. Un avis que partage les membres de l’association et les experts financiers et agricoles qui ont pris part à l’événement.
Les ateliers de travail se sont ouvert ce matin en présence du ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, et se poursuivront jusqu’au 2 juin prochain. A la fin de cette édition, l’association élaborera ses recommandations.
Le nouveau tarif douanier algérien à 10 chiffres permettant à l’identification des marchandises, l’élaboration des statistiques du commerce extérieur et l’application des droits de douanes et autres taxes (TVA, TIC, TPP, TSV, DCA) entrera en vigueur le17 juillet prochain.
Selon Mourad Ami, Sous-directeur du tarif douanier et de l’origine des marchandises (DGD) qui en a fait la présentation ce mardi lors d’une journée qui lui a été dédiée, « ce nouveau tarif dans sa nouvelle structure à 10 chiffres compte 15 946 sous positions tarifaires contre 6 126 dans le tarif à 8 chiffres, soit une augmentation de 260,30% ». Il permet, explique l’intervenant, de couvrir plus spécifiquement les produits par sous positions tarifaires allant jusqu’à 10 chiffres.
Dans un souci de simplifier et faciliter l’utilisation du tarif douanier par ses usagers (douaniers, commissionnaires en douanes, opérateurs, administrations, etc.), souligne M. Ami, l’administration des douanes prend en charge l’édition d’un tarif douanier d’usage comportant notamment la nouvelle structure du tarif à 10 chiffres, les clés de contrôles informatiques, les groupes d’utilisation statistiques, les autres droits et taxes perçus par l’administration des douanes.
M. Ami dira encore que ce nouveau tarif aura pour but une meilleure prise en charge des mesures liées, notamment aux FAP (autorisations, interdictions, licences, etc.), à la fiscalité, à l’évaluation en douane (la valeur des marchandises), à la collecte, d’une façon plus détaillée, des données des statistiques et aussi à l’encadrement de la politique commerciale et la protection de la production nationale.
Pour sa part le directeur de la fiscalité et du recouvrement au niveau des douanes, M. Abalou Ibrahim a indiqué que ce nouveau tarif douanier n’est qu’un outil au profit des pouvoirs publics pour intervenir et avoir une meilleure vision sur le commerce extérieur. « Nous avons réuni aujourd’hui les représentants des différents ministères pour leur exposer ce nouveau tarif douanier à 10 chiffres », a-t-il souligné avant d’ajouter « avec ce nouveau tarif, les pouvoir publics peuvent interdire l’importation de n’importe quel produit ou augmenter les taxes douanières pour les produits importés.»
Les participants à cette journée ont exprimé leur satisfaction quant à ce nouveau tarif douanier à 10 chiffres, indiquant qu’il permet de protéger et encourager la production nationale. « Ce nouveau tarif est un outil qui permet la protection et l’encouragement de la production nationale et à ce travers une meilleure vison du commerce extérieur », a déclaré M. Mohellebi Nacer, cadre au ministère de l’Industrie et des Mines en marge de cet évènement. Pour sa part, Ali Bey Nasri, président de l’association des exportateurs algériens (ANEXAL) a tenu à expliquer que ce nouveau tarif servira les pouvoirs publics pour avoir une meilleur vision sur son commerce extérieur. « Nous avons un levier avec lequel nous protégeons notre économie lors des négociations avec les organisations internationale de commerce UE, OMC, etc.», a-t-il dit.
Avec 1,5 milliards d’habitants, représentant ainsi 16% de la population mondiale, tout le continent africain ne produit que 6% du lait annuellement. Chaque habitant africain consomme 50 kg de pourdre de lait par an alors que la fourchette moyenne est 109 kg par personne.
Mieux encore le citoyen algérien ne consomme que 20 Kg de lait annuellement, très inférieur même par rapport à nos voisins africains, selon l’intervention de M. Sokhal, un expert de la fondation Filaha.
Au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Fayet Club, le président de la Fondation Filaha M. Amine Bensemmane a souligné l’importance de l’autosuffisance en matière de production laitière et de la réduction de la facture des importations qui risque de s’accroitre durant ce mois de Ramadhan, connu pour son excès alimentaire. A cet effet, il a annoncé qu’Alger a été choisi par la FAO pour l’Afrique, comme lieu de rencontre et de convergence des pays africains au « Global Dairy African Congres » qui se tiendra demain à l’hôtel Sofitel, à l’occasion du 1er juin, journée mondiale du lait.
Cette occasion permettra aux experts de tous les pays africains présents d’aborder des thématiques autour de l’organisation d’une politique de production locale du lait, de réduction des importations et d’accorder une grande importance à la production et au développement des pâturages et des ressources fourragères, outre la maitrise de la chaine de valeur économique et faire face aux challenges. Pour l’intervenant, l’Algérie demeure l’exemple pour les pays africains, à avoir contribué financièrement au développement et à l’intensification de la production laitière locale. A titre de comparaison, la filière lait a produit une quantité de 972 millions de litres de ;ait en 2015 contre 189 millions de litres en 2009, l’année de la mise en place d’un nouveau système de régulation et développement interprofessionnel de la filière lait (ONIL).
Le port d’Alger sera moins encombré grâce au nouveau port sec de de Haouch El Bey dans la commune de Rouiba qui a été inauguré aujourd’hui par le ministre des transports Bouejemaa Talai. Un port d’une capacité de 100 000 conteneurs qui sera relié au port humide par une voie ferrée.
Un plus qui permettra d’alléger la pression qui s’exerce sur le port humide d’Alger. Avec ce port sec, la circulation des marchandises à l’import ou à l’export sera plus et souple, ce qui constitue un gain de temps et de charges pour les opérateurs. L’arrivée de ce port, dont la gestion a été confiée à l’entreprise publique Algérienne Intermodale Logistique du Centre (AILC), entre dans le cadre de plan national de création des zones logistiques, qui prévoit la naissance de plusieurs zones logistiques à travers le territoire national, a expliqué le ministre des Transports, lors d’un point de presse tenu en mage de l’inauguration de cette infrastructure.
Ainsi, au total, le pays compte onze ports secs publics et cinq autres appartenant à des opérateurs privés, tandis que d’autres seront créés dans les wilayas d’Oran, Skikda, Annaba, Djelfa, El Oued et dans les Hauts Plateaux, a fait savoir le ministre.
Pour sa part, le directeur général de l’AILC, Mahfoudh Cheraïtia, a souligné que l’objectif de cet espace de traitement et de stockage des conteneurs est l’augmentation des capacités du port d’Alger par la libération des zones de stockage internes, ainsi que le soulagement du réseau routier par la diminution de la circulation des conteneurs, qui seront désormais transportés par voie ferroviaire à partir du port humide d’Alger.
Il à préciser que la connexion à la voie ferrée de ce nouveau port sec, d’une superficie globale de 9 hectares, dont 5.600 m2 bâtis et d’une capacité de stockage de 100.000 conteneurs en rotation annuellement, sera achevée dans moins de deux mois.
Par ailleurs, le ministre des Transports a expliqué que le coût de la logistique influe grandement sur le prix final d’un produit, et qu’il s’agit de réduire au maximum pour atteindre des prix compétitifs.
Pour pouvoir atteindre cet objectif, la gestion des opérations de transport, de stockage et le conditionnement de la marchandise à travers des zones logistiques « bien organisées » sont nécessaires, a-t-il relevé.
Selon lui, il est indispensable de connecter chaque port humide à un port sec pour les désengorger afin de gagner du temps et de réduire les coûts.
S’agissant de la question du gel des autorisations de réalisation de nouveaux ports secs par les opérateurs privés, le ministre a précisé que ces autorisations étaient du ressort du ministère des Finances lequel prépare, actuellement, un projet de loi qui prévoit des modifications sur les conditions d’octroi de ces agréments.
L’Ecole militaire polytechnique Taleb Abderahmane de Bordj El Bahri (Alger) a abrité mardi la sortie de la 43ème promotion d’officiers ingénieurs, composée de 231 ingénieurs qui ont accompli une formation dans les spécialités de génie informatique, génie électrique, génie mécanique et géniechimique.
La sortie de cette promotion, baptisée au nom du martyr Mohamed Tahar Hendaoui (dit Djelloul), a été présidée par le Général major et Commandant de la 1ère Région militaire, Habib Chentouf, en présence du directeur de l’Ecole, le Général Salim Grid, ainsi que des officiers supérieurs du ministère de la défense nationale (MDN).
Le Commandant de l’école a mis en exergue, dans son allocution, « les efforts accomplis en matière de formation afin d’atteindre la professionnalisation à travers le savoir et la compétence », exhortant, à l’occasion, les élèves sortants à accomplir leur mission « avec abnégation ».
Après le passage en revue des promotions sortantes, les élèves officiers ont prêté serment avant la remise des grades et diplômes aux majors des différentes promotions, puis la passation de l’emblème national à la promotion suivante.
Une exposition scientifique a été organisée en marge de cette cérémonie au cours de laquelle ont été présentés des projets de fin d’études des officiers ingénieurs de la 43ème promotion, ainsi que d’autres projets de recherche et de formation inscrits dans le cadre de la post-graduation.
Le Commandant de la 1ère Région militaire a, par ailleurs, remis des cadeaux symboliques à la famille du martyr Mohamed Tahar Hendaoui dont la 43e promotion porte le nom.
Né le 22 janvier 1935 à Ain Touila (Khenchela), le martyr Mohamed Tahar Hendaoui rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale en 1955 dans les Aurès où il était chargé de la mission de l’acheminement jusqu’à 1956. Il a occupé des postes de responsabilité au sein de l’ALN et est tombé
au champ d’honneur le 16 janvier 1960 à Meskiana.
Un communiqué de la présidence de la république annonce que l’Algérie a décrété un deuil national de 8 jours après le décès du président sahraoui Mohamed Abdelaziz
« Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a entamé la séance du Conseil des ministres, qu’il a présidé ce jour, par l’observation d’une minute de silence et la lecture de la Fatiha à la mémoire du regretté défunt. M. le président de la République a également décrété un deuil national de 8 jours à travers tout le territoire national, en hommage à la mémoire du défunt leader sahraoui ».
Alger- 30 mai 2016– Aujourd’hui, au restaurant Havana de Said Hamdine, Huawei a officiellement mis sur le marché son dernier bijou technologique, le P9. Un smartphone qui a fait sensation lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone. Un smartphone qui embarque des fonctionnalités hors du commun dont un double capteur numérique conçu avec une marque mythique de la photo, l’allemand Leïca.
Huawei réinvente le monde de la photographie en mettant à la disposition des consommateurs algériens un terminal qui vient de loin surpasser les performances des téléphones concurrents. Le partenariat noué en avril dernier avec le spécialiste allemand de la photo Leïca y est pour beaucoup. Le numéro 3 mondial promet une prouesse technologique jamais réalisée jusque-là, des clichés réussis même en basse luminosité.
Le système optique comporte en effet deux objectifs composés chacun de six lentilles asphériques et associés chacun à un capteur de 12 mégapixels. L’un capture uniquement le blanc et le noir, l’autre exclusivement les couleurs. Les deux prises de vue sont alors assemblées pour créer l’image finale. Une perfection. Les résultats sont spectaculaires. Et pour le prouver, diverses animations ont été organisées durant la soirée, parmi lesquelles des workshops axés autour de la photographie. Aussi, 10 photographes professionnels ont été sélectionnés pendant la soirée afin de participer à un concours lancé par le constructeur. Ces experts sillonneront l’Algérie afin d’immortaliser des paysages différents, des paysages qui font la beauté de notre Algérie. Les clichés seront exposés dans une galerie d’art implantée à Alger et seront soumis au vote d’un jury compétent en la matière. L’heureux vainqueur remportera de prestigieux cadeaux.
Les composants du Huawei P9 sont dignes d’un téléphone haut de gamme : un écran Full HD de 5.2 pouces, un capteur en façade de 8 mégapixels garantissant des selfies de bonne qualité, une autonomie renforcée grâce à une batterie de 3000 mAh, un lecteur d’empreintes digitales, une extrême finesse de 6.95 mm, un corps unibody métallique élégant donnant au P9 un aspect premium, Android 6.0.1 Marshmallow comme OS, l’interface propre de Huawei EMUI 4.1, 3 Go de RAM, 32 Go de mémoire interne extensible, un processeur Kirin 955 associée à une GPU Mali-T880,… Le tout fait du P9 un compagnon de choix.
Un site de précommande est d’ores et déjà disponible. Les consommateurs qui transformeront leur précommande en commande définitive auront la chance de participer à une tombola pour tenter de remporter l’un des 10 P9 mis en jeu en cliquant sur le lien : www.huawei-P9.com
A propos de Huawei :
Huawei est un fournisseur global de solutions dans le domaine des Technologies de l’Information et des Communications (TIC), travaillant avec 45 des 50 plus importants opérateurs sur le marché mondial. Grâce à son investissement auprès de ses clients en matière d’innovation et à des partenariats forts, Huawei propose des solutions efficaces de bout en bout dans les réseaux télécoms, les terminaux et le Cloud Computing. En fournissant des solutions et des services compétitifs, Huawei affirme son engagement dans la création maximale de valeur pour les opérateurs télécom, les entreprises et les consommateurs. Ses produits et solutions sont déployés dans plus de 140 pays, au service de plus d’un tiers de la population mondiale.
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ALGER- Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme s’atèle à renforcer le dispositif législatif et social de protection de l’enfant par l’élaboration notamment d’un projet de guide d’accompagnement de la famille kafila, la révision des modalités de création des crèches et garderies.
Un projet d’un guide d’accompagnement de la famille kafila a été déjà, élaboré par le ministère de la Solidarité dans le cadre de la protection de l’enfant, a-t-on appris auprès du ministère.
« Un projet d’un guide d’accompagnement de la famille kafila a été préparé par le ministère avec la mise en place d’un système de suivi de l’enfant privé de famille placé en milieu familial (post kafala), a indiqué à l’APS, la directrice de la protection et de la promotion de l’enfance et de l’adolescence et des programmes de solidarité envers les jeunes, Habiba Keddar, à la veille
de la célébration de la Journée internationale de l’enfant (1 juin).
Ce guide a pour but d’expliquer les procédures de la kafala et d’éviter les rejets de ces enfants après leur placement en milieu familial, en vue de garantir leur protection.
Dans ce même contextes, elle fait savoir qu’un autre projet de texte, relatif celui-là, à la révision des modalités de création des crèches et garderies, a été également élaboré.
-Protection de l’enfant: élaboration des projets de textes d’application
Concernant la loi du 15 juillet 2015, relative à la protection de l’enfant, cette même responsable a indiqué que plusieurs avant-projets de textes d’application ont été aussi, élaborés par le ministère de la Justice en collaboration des représentants de plusieurs départements ministériels concernés par ce dossier, particulièrement, le ministère de la Solidarité nationale.
Il s’agit particulièrement, a-t-elle dit, des projets de textes portant sur « la création des centres spécialisés de protection de l’enfant, la création des services en milieu ouverts, les conditions d’éligibilité de la famille digne de confiance ainsi que le dispositif de signalement ».
Par ailleurs, les programmes du ministère de la Solidarité nationale pour la protection des enfants vulnérables ou en situation de danger, portent également sur le lancement prochain d’un plan d’action pour la lutte contre les violences sexuelles faites aux adolescents.
Mme Keddar a précisé que cette mesure s’inscrit dans le cadre des programmes de prévention cohérents mis en place par l’Algérie pour lutter contre toutes les formes de violence à l’égard des enfants dans lesquels la société civile est fortement impliquée.
Dans ce cadre, elle a souligné que des « progrès considérables ont été réalisés », grâce à la promulgation de la loi n°14-01 du 04 février 2014 modifiant et complétant l’ordonnasse n°66-156 du 08 juin portant code pénal.
Mme Keddar a noté que la protection et la promotion des droits de l’enfant constituent l’une des préoccupations majeures des pouvoirs publics, ajoutant que cet intérêt se traduit par les politiques sociales, économiques et culturelles menées par l’Etat pour la prise en charge des besoins fondamentaux de l’enfant en vue de lui assurer un plein épanouissement ».
Elle a affirmé que la question de la promotion de l’enfant, implique toutes les institutions, composantes de la société et organisations représentatives dans l’élaboration dudit plan d’action.
« Les questions liées à la sécurité de l’enfant, son développement et son bien être constituent le principe de ce plan, tracé avec des objectifs qui s’intègrent dans la stratégie de développement national », a-t-elle dit.
« La mise en place de mesures appropriées de protection, d’éducation et d’insertion de tous les enfants particulièrement les enfants aux besoins spécifiques (handicapés ou en difficultés) en collaboration avec tous les secteurs concernés par le volet de la protection de l’enfant », a-t-elle ajouté.
A ce sujet, elle a mis en avance les mesures nécessaires pour garantir à tous les enfants notamment la catégorie des handicapés, leurs droits particulièrement à une éducation de qualité, inclusive et équitable et non discriminatoire afin de leur offrir les possibilités d’apprentissage.
La loi n°02-09 du 08 mai 2002 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées définit les mécanismes de prévention, de dépistage précoce pour une meilleure prise en charge, un enseignement visant l’inclusion scolaire en milieu spécialisé ou ordinaire, rappelle-t-on.
Mme Kerra n’a pas manqué d’évoquer les efforts déployés en matière de prévention contre toute forme de maltraitance et de violence à l’encontre des enfants, mettant en exergue, le plan d’action pour la prévention des fléaux sociaux, comme la maltraitance et l’exclusion mis en oeuvre par les différents intervenants sociaux dans le cadre de la politique de la protection de l’enfance.
Le Secrétaire général du front Polisario et Président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, est décédé ce mardi 31 mai 2016 à l’âge de 68 ans, des suites de longue maladie, a rapporté l’agence officielle sahraouie Sahara Presse Service.
L’annonce a été faite ce matin par le Secrétariat national sahraoui, rajoute la même source.
L’institution a annoncé un deuil national de 40 jours.
Sahara Presse Service rajoute qu’en vertu de l’article 49 de la Loi, le Président du conseil sahraoui devrait remplacer Mohamed Abdelaziz président de la RASD et de SG du front Polisario jusqu’à l’élection, au bout de ses 40 jours, d’un nouveau présidnet dans une assemblée extraordinaire.
Nouria Benghebrit a annoncé, dans une déclaration faite au quotidien francophone El Watan en marge des visites d’inspection et de contrôle qu’elle effectue dans les centres d’examen, qu’une étude est en cours pour réformer l’examen du Baccalauréat l’année prochaine «Nous attendons que la commission constituée autour du projet de réforme du baccalauréat nous remette son rapport. Nous sommes persuadés que l’année prochaine, il y aura un autre format du baccalauréat. ».
La réforme de cet examen très important pour les élèves viendra s’ajouter aux mesures prises dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Mme Benghebrit estime qu’elle a rencontré «l’adhésion de toute la société» autour de ce projet. «Les parents sont attentifs. Aujourd’hui, le produit de l’école n’agrée pas tout le monde
La principale critique que font la société et les parents d’élèves est que l’école est devenue une machine à apprendre qui entraîne des conflits, y compris dans la maison familiale, les parents étant dans l’obligation d’aider leurs enfants dans ce travail de mémorisation qui demande beaucoup de temps.
Ce message, nous l’avons entendu et bien compris, c’est pourquoi il y aura un nouveau système d’évaluation qui ne fait pas la part belle uniquement à la compétence de mémorisation, mais qui donne la place qu’il faut aux auteurs algériens et détermine la dimension de l’algérianité. Je ne pense pas qu’il y ait un seul Algérien aujourd’hui qui s’élève contre cette réforme»