La sénatrice française, Corinne Féret, a exprimé samedi à Alger, le souhait de son pays de bénéficier de l’expérience algérienne en matière de formation des imams et de gestion des affaires liées à l’Islam.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, Mme Féret a précisé que sa visite qu’elle effectue en Algérie à la tête d’une délégation de membres du Sénat français, s’inscrivait « dans le cadre de la Mission d’information sur l’organisation, la place et de le financement de l’Islam en France et de ses lieux de cultes ».
Elle a souligné, à cette occasion, la « qualité » des entretiens qu’elle a eus avec le ministre pour les explications et les précisions qu’il lui a apportés sur les différents points évoqués, en qualifiant cette rencontre d' »enrichissante » pour sa mission.
Mme Féret a exprimé, à cet effet, son souhait de « bénéficier de l’expérience algérienne » dans le cadre du partenariat signé entre l’Algérie et la France dans ce domaine.
« Les échanges que nous avons eus sont précieux, et nous nous en inspirerons dans le cadre du rapport que nous allons remettre dans quelques jours au sénat », a-t-elle affirmé.
Pour sa part, Mohamed Aïssa a précisé que sa rencontre avec la délégation française a porté, en particulier, sur « la formation des imams algériens qui seront envoyés en France pour encadrer les membres de la communauté nationale ».
« Il s’agit pour nous d’aider et accompagner ces imams pour qu’ils puissent exercer la religion musulmane dans le respect des lois de la République française et loin de toute récupération politique ou à exploitation à des fins contraires à l’Islam », a-t-il ajouté.
L’amélioration des stratégies et technologies de gestion des terres utilisées en Afrique subsaharienne a contribué à protéger l’environnement, à améliorer la productivité agricole et à renforcer la sécurité alimentaire, selon une étude du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) publiée sur le site web de la FAO.
Le document dresse le bilan des leçons apprises au cours des cinq ans du Programme d’investissement stratégique TerrAfrica (SIP) concernant la gestion durable des terres.
Le SIP est un programme de partenariat mondial africain visant à améliorer la gestion durable des terres et de l’eau en Afrique subsaharienne.
Elaborée par le NEPAD et ses partenaires de TerrAfrica dont la FAO, cette initiative s’est étendue de 2010 à 2015 et a facilité l’octroi via le Fonds de l’environnement mondial (FEM) d’un financement de 150 millions de dollars pour lutter contre la dégradation des terres et permettre de collecter 800 millions de dollars pour 36 projets dans 26 pays africains.
En termes des systèmes d’exploitation agricoles, le programme SIP contribue au développement de pratiques agricoles déjà testées, au renforcement des services consultatifs, à l’amélioration des cadres politiques et à la consolidation des connaissances.
A cet effet, de nouvelles pratiques de gestion durable des terres ont été développées sur 2,7 millions d’hectares et ont bénéficié à près de 4,8 millions de personnes.
Les exécutant principaux de ce programme, sont la Banque africaine de développement, la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque mondiale.
Dans son contenu, le rapport soulève des questions clés et s’adresse aux futurs programmes qui seront mis en place en leur offrant des recommandations ainsi qu’aux futurs investissements destinés à promouvoir la gestion durable des terres et des écosystèmes du continent africain.
Il met en lumière 18 conclusions clés issues des projets du programme SIP dans 26 pays et qui renseigneront les gouvernements et les organismes partenaires en matière de gestion durable des terres.
Les pays et les partenaires impliqués dans l’initiative SIP ont une meilleure compréhension du processus de dégradation des terres et de ses causes grâce à l’adoption d’approches multisectorielles et multipartites.
La rotation des cultures, l’agriculture de conservation, la plantation d’arbres, l’intégration culture-élevage pour la restauration de la fertilité des sols sont les techniques les plus utiles, selon les gestionnaires des projets et les bénéficiaires.
Lorsqu’elles sont adaptées au contexte local et mises en £uvre au sein d’exploitations agricoles sur de plus vastes territoires, elles contribuent à augmenter la production agricole, à améliorer la biodiversité et à générer de nombreux services écosystémiques, tels que le recyclage des nutriments, le stockage de carbone, la lutte contre les ravageurs, l’amélioration des flux d’eau et la résilience face au changement climatique.
Parmi les approches réussies figurent notamment la gestion participative des bassins versants et l’aménagement du territoire, l’amélioration du droit d’accès aux ressources et leur utilisation, les mécanismes de résolution des conflits, la règlementation et le renforcement des capacités des principaux acteurs et des institutions à tous les niveaux.
Le développement des écoles d’agriculture de terrain s’est révélé déterminant dans plusieurs projets et ces écoles sont devenues indispensables pour renforcer les compétences des agriculteurs et des agro-éleveurs et pour rendre plus accessible les technologies nécessaires, a précisé le rapport.
Durant la période citée, le programme SIP a permis aux pays concernés de tester des alternatives innovantes pour financer des systèmes de gestion durable des terres et des cadres stratégiques nationaux propices aux investissements.
Ces alternatives seront indispensables afin d’élaborer les futures planifications intersectorielles et d’harmoniser l’aide, selon le rapport.
Néanmoins, il est recommandé davantage d’efforts pour investir dans des organismes dotés d’une expertise dans les médias, dans la gestion des connaissances, dans l’apprentissage et la formation et dans les initiatives à long terme, indique le rapport.
Pour rappel, les projets menés dans le cadre du programme SIP ont permis de mieux faire connaitre le problème de la gestion durable des terres et de démontrer l’importance de développer ce type de gestion dans des systèmes de production et dans plusieurs régions afin d’améliorer la productivité, de rétablir les services écosystémiques et de renforcer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.
D’habitude, on entend parler d’un lion ou d’un chimpanzé qui s’échappent d’un zoo. Ici, l’histoire est beaucoup plus originale mais beaucoup moins dangereuse, c’est un robot qui a voulu prendre l’air !
Promobot est un robot Russe d’accueil et d’assistance créé pour des zones très peuplées. Il conseille, oriente et fait la promotion des produits. Il dispose d’une reconnaissance faciale, d’une identification par la voix et peut dialoguer en auto-apprentissage…
Oleg Kivokourtsev, co-fondateur de la société Promobot, explique que le prototype qui s’est échappé est « destiné à maîtriser des algorithmes de mouvements automatiques qui seront inclus dans la nouvelle version de Promobot. »
Le robot était dans une zone d’essais. L’ingénieur qui s’en occupait l’a laissé « actif et sans surveillance ». Promobot en a alors profité pour fignoler son auto-apprentissage en partant s’aventurer dans les rues de Perm ! Malheureusement, sa batterie n’était pas suffisamment chargée pour pouvoir achever ses objectifs, il s’est alors retrouvé en plein milieu de la route, gênant quelque peu la circulation ! C’est au bout de 45 minutes qu’il a été retrouvé et l’ingénieur a dû le bouger manuellement, sous les yeux ébahis du policier !
Promobot en est à sa troisième génération. Il devrait être plus actif et plus mobile. Une raison de plus pour déplacer la zone d’essais, loin des routes, de manière à ce qu’un nouveau robot ne s’échappe pas à nouveau !
L’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour satisfaire les besoins du pays en matière de blé en cas de régression de la production nationale, a assuré samedi le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum lors de sa visite de travail dans la wilaya de Bouira.
« En cas de régression de la production nationale en matière de blé, l’Etat a pris les mesures nécessaires pour importer du blé de façon à satisfaire les besoins des citoyens », a affirmé M. Chelgoum lors d’un point de presse tenu en marge de sa visite à Dirah (sud de Bouira), où il a procédé au lancement d’une campagne de lutte contre les incendies.
Cette année, la production agricole et les céréales en particulier, a été affectée par le manque de la pluviométrie et la sécheresse dans certaines régions du pays, c’est pour cela que nous attendions à une légère baisse de la production en matière de céréales », a estimé le ministre qui a procédé au lancement de la campagne moisson-battage dans la commune d’Ain Bessam (ouest de Bouira).
« C’est sûr qu’i y ‘aurait une légère baisse de la production de céréales », a souligné le même responsable sans donner aucun chiffre sur cette question.
D’ailleurs, il a appelé les agriculteurs à multiplier leurs efforts en vue d’augmenter la production du blé à Bouira, où la production actuelle est estimée à 35 quintaux à l’hectare au niveau du plateau d’El-Asnam, où un système d’irrigation à partir du barrage de Tilesdit a été mis en service il y’a deux mois.
« 35 quintaux à l’hectare c’est très peu, il faut travailler davantage pour augmenter la production d’autant plus que le plateau d’El-Asnam et la wilaya de Bouira dispose de tous les moyens nécessaires notamment en matière d’eau grâce à trois importants barrages, à savoir celui de Koudiet Acerdoune, Tilesdit et Sed Lekhal à Ain Bessam ».
Selon les prévisions affichées par le ministère dans son rapport remis à la presse, la production céréalière pour cette année 2015-2016 sera de 1.24 million de quintaux, dont 739 361 quintaux blé dur et 214 043 quintaux blé tendre.
Le ministre a appelé les différents partenaires concernés pour qu’il œuvrent de façon à répondre aux aspirations des pouvoirs publics qui continuent de soutenir et d’octroyer des soutiens allant de 40 à 60 % au profit de tout investisseur intéressé par la réalisation des projets d’irrigation agricole d’appoint en vue de booster la production céréalière et réduite la facture des importations.
Au niveau de la ferme pilote Haichour Ali, où il a donné le coup d’envoi de la campagne moisson-battage 2015-2016, le ministre a demandé aux responsables locaux du secteur agricoles de transmettre au ministère de tutelle toutes les fiches des fermes pilotes de céréales que compte Bouira pour pouvoir revoir le mode leur gestion, tout en incitant les parties concernées à lui faire des propositions dans ce cadre.
En visitant les coopératives de céréales et légumes secs (CCLS) d’Ain Bessam et de Bouira, le ministre a mis l’accent sur l’importance de renforcer les structures de stockage de céréales à travers la wilaya de Bouira ainsi que tout le territoire nationale, tout en appelant les responsables des CCLS d’aller vers l’agriculteur pour la collecte des céréales.
Pomme de terre: appel à l’augmentation de la production et à une irrigation rationnelle
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a insisté samedi auprès des agriculteurs du plateau d’El-Asnam à Bouira pour augmenter la production de la pomme de terre et utiliser « rationnellement » le système d’irrigation mis en place il y a deux mois.
Actuellement, la production de la pomme de terre au niveau de ce plateau d’El-Asnam est évaluée à 300 quintaux à l’hectare. « Ce taux est très insuffisant et la production doit être à 500 qx/ha. Vous avez tous les moyens et les superficies nécessaires pour le faire », a lancé le ministre à l’adresse des agriculteurs et responsables du secteur à Bouira.
Au cours de sa visite, M. Chelghoum a plaidé pour la formation et l’encadrement permanents des agriculteurs en vue de fructifier les efforts consentis par l’Etat pour booster le secteur dans cette région à vocation agricole.
« Ce développement passe inévitablement par le renforcement des structures de stockage et de conditionnement, ainsi que par la hausse de la production en vue d’œuvrer par la suite à exporter les produits agricoles », a-t-il insisté.
Avec la mise en service du système d’irrigation, la production de la pomme de terre au périmètre d’El-Asnam devra connaître une augmentation durant les prochaines saisons agricoles, selon les prévisions des agriculteurs de cette région.
Le ministre a saisi cette occasion pour appeler ces derniers à une utilisation rationnelle du système d’irrigation en place notamment durant la période d’été, ainsi qu’à la généralisation du système goûte à goûte, signalant que « 60% des eaux d’irrigation utilisées durant la période de grande chaleur s’évaporent ».
« L’irrigation doit être très tôt le matin et pendant la nuit notamment en période des grande chaleurs en été pour éviter la perte d’eau », a-t-il recommandé.
Dans un rapport remis à la presse à l’occasion de cette visite, le ministère a réitéré l’engagement de son département à développer le système d’irrigation par le recours aux irrigations d’appoint. Dans ce cadre, l’Algérie ambitionne d’augmenter les superficies céréalières menées à l’irrigué. Ces dernières sont estimées actuellement à 200 000 hectares.
M. Chelgoum s’est, par la suite, rendu au complexe avicole centre (ORAC) d’El-Asnam où il a exhorté les responsables concernés de procéder d’ici à septembre prochain, à la modernisation et réhabilitation du complexe, dont une opération allant dans ce sens avait été inscrite depuis 2012.
Sur site, le ministre a interpellé les responsables de cette entreprise publique à propos des prix jugés élevés du poulet congelé dans certaines wilayas comme Alger, où le kilogramme de poulet congelé est, selon lui, cédé à 275 dinars.
Il a, sur place, instruit les parties concernées à œuvrer de façon à préserver le pouvoir d’achat du citoyen notamment en ce mois de Ramadan. « Vous êtes tenus de réguler les prix et de protéger le pouvoir d’achat du citoyen », a-t-il dit aux responsables de l’ORAC, ainsi qu’à ceux de l’Office national des aliments de bétail (ONAB).
Le ministre s’est également rendu à El-Hachimia où il a visité un projet de réalisation d’un complexe avicole de 455 000 poules pondeuses équipé d’un matériel moderne. M. Chelghoum a loué les efforts de l’investisseur privé qu’il a appelé à investir également dans d’autres créneaux comme la récupération de la fiente pour son utilisation dans les engrais.
L’entreprise Bali Groupe en charge du projet compte, selon ses responsables, réaliser quatre unité de récupération de la fiente à travers certaines wilayas du pays.
Selon des données communiquées à l’occasion de cette visite ministérielle, la wilaya de Bouira occuperait la deuxième place concernant la viande blanche avec une production de 499 000 quintaux, ce qui représente 10% de la production nationale, dont l’objectif est d’atteindre les 657 000 quintaux en 2019.
Le plan national stratégique de lutte contre les IST/VIH/Sida (2016-2020), qui vient d’être rendu public, a inscrit comme priorité la réduction des taux de mortalité et de transmission mère-enfant ainsi que celui des nouvelles infections, a révélé samedi le directeur pays à l’Onusida, Adel Zeddam.
Présentant les principaux axes dudit plan dont l’APS a obtenu une copie, M. Zeddam a précisé que ce document se caractérise par trois résultats d’impacts clés que sont, la réduction, à hauteur de moins de 5%, du taux de mortalité et celui de la transmission mère-enfant. Il s’agit, à ce propos, de maintenir en vie 90% des mères séropositives et des enfants séropositifs.
L’autre priorité consiste à ramener à moins de 500 nouveaux cas d’infections, l’enjeu étant d’atteindre, à l’horizon 2030, l’objectif 3 du développement durable (ODD) prônant la « bonne santé et le bien-être pour tous », a-t-il explicité.
La mise en œuvre du plan anti-sida, lequel est une « extension » du précédant (2013-2015), nécessite une estimation financière de l’ordre de 157 millions de dollars, a-t-il fait savoir, précisant que l’Etat en endossera 95% tandis que le montant restant sera pris en charge par le système des Nations-Unies (Onusida), ainsi que des bailleurs de fonds internationaux.
Le secteur privé devra être impliqué, s’agissant de l’apport national, a ajouté M. Zeddam, précisant que sa contribution concernera notamment les actions de prévention et de sensibilisation contre la maladie.
Le représentant de l’Onusida a également noté que ce nouveau plan s’articule autour de cinq axes principaux: la prévention, le dépistage, le traitement, le suivi et enfin, l’évaluation de l’information stratégique.
Ceci, en sus d’un axe transversal se rapportant aux aspects de la coordination et de la gestion du programme, a-t-il poursuivi.
Il s’agit du quatrième plan élaboré par l’Algérie pour endiguer la propagation de cette pathologie, après ceux de 2002-2006, 2008-2012 et enfin celui de 2013-2015.
Ce nouveau plan « s’inscrit résolument dans les recommandations internationales, à savoir notamment les 90-90-90 de l’Onusida, ainsi que dans la Déclaration d’Alger sur l’accélération du dépistage du VIH dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA), adoptée à l’issue de la rencontre régionale organisée en décembre 2015.
Durant la période de janvier à mai 2016, les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont éliminé 73 terroristes, selon un bilan rendu public par la revue El-Djeich dans son numéro de juin.
« L’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur en réalisant des résultats sur le terrain, couronnés par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels ainsi que la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets, sans oublier les opérations de sécurisation des frontières et de lutte contre la contrebande », souligne la revue.
S’agissant du nombre d’arrestations parmi les terroristes et les éléments de soutien, la même source précise que celui-ci s’élève à 111.
Toujours selon la même période de référence, les éléments de l’ANP ont découvert et détruit 248 casemates et abris. Concernant les armes saisies, la même source a cité, entre autres, 485 fusils automatiques de type Kalachnikov, 42 fusils de type FMPK, 34 fusils de chasse, 25 fusils à pompe, 22 fusils semi-automatiques Simenov, 16 lance-roquettes RPG-7, 23 pistolets automatiques de différents type, 723 grenades défensives et offensives, 49 canons de fabrication artisanale et 79 bombes de confection artisanale.
La revue El Djeich, dans l’éditorial de son dernier numéro de Juin 2016, a mis en garde les tenants du séparatisme, en indiquant à leur attention qu’il y a « des lignes rouges, comme le sang des Chouhada, qu’il est interdit de franchir ».
Cet avertissement fait référence aux chouhada qui ont combattu pour l’indépendance du pays tout entier, refusant, en échange de l’indépendance, l’amputation du Sahara par la puissance occupante, affirmant que l’Algérie est Une et indivisible d’Alger à Tamanrasset et de Maghnia à El Kala.
Cette unité du territoire, précisément, la revue El Djeich la rappelle lorqu’on lit que « L’ANP accomplit son devoir (…) afin que l’Algérie, territoire et peuple, (…) demeure debout, digne et unie telle que l’ont souhaité ses glorieux Chouhada, fière de son histoire, de son combat et des composantes de sa personnalité, (…) surmontant tous les complots concoctés par ses ennemis qui se doivent de savoir que des lignes rouges, comme le sang des Chouhada, qu’il est interdit de franchir. »
Dans le même éditorial, son rédacteur écrit que « s’agissant de la lutte contre le terrorisme, l’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur en réalisant des résultats sur le terrain, couronnés par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels ainsi que la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets, sans oublier les opérations de lutte contre la contrebande et la protection des frontières. »
El Djeich, met ensuite en garde les ennemis de l’extérieur, rappelant la préparation permanente des éléments de l’ANP au combat par « L’exécution d’exercices pratique combinés à munitions réelles dans des conditions proches de la réalité à la 3e Région militaire avec la participation de nombre d’unités terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire ».
Devoir de réserve
Le rédacteur de l’éditorial reviendra plus loin sur le projet de loi portant sur le droit de réserve des officiers supérieurs de l’ANP en rappelant les propos tenus par le président de la république au dernier Conseil des ministres au cours du quel il avait affirmé que « concernant la révision des lois portant sur le renforcement des règlements relatifs au devoir de réserve des militaires » l’objectif « c’est pour préserver la brillante image de l’Armée nationale populaire au sein de notre société et pour maintenir également cette institution au service exclusif de la République et au-dessus des enjeux politiques ou politiciens que nous avons jugé utile d’élaborer les avant-projets de lois que nous venons d’adopter aujourd’hui ».
Il s’appelle Tahar Missoum, marchand de poulets de son état à Médéa, devenu par on ne sait quel miracle député à l’Assemblée populaire nationale (APN). A chacune de ses interventions, il fait le pitre à la manière des bouffons, ces personnages ridicules qui amusent les seigneurs.
Ce loustic, s’est donné pour mission de divertir et de faire rire ses collègues députés par ses saillies, ses quolibets, ses grimaces et ses gestes burlesques et tout ce beau monde s’amuse de ses bouffonneries.
Mais au fil de ses interventions, le bouffon se prend au sérieux et pour exciter la galerie et faire naître le rire ou le sourire sur les lèvres de ceux qui l’écoutent, n’épargnant rien pour atteindre son but, jouissant de ses propos, raillant toutes choses et toutes gens, il s’attaque aux ministres, au premier ministre et même au président de l’Assemblée nationale sans la moindre retenue, calomniant, déformant, faisant des raccourcis, tentant vainement de les discréditer.
Ce député qu’on voit toujours habillé d’une veste demi-manche à la manière d’un plouc, manipulé par certains qui lui remettent de faux documents et de fausses informations, débute toujours son « exposé » par s’adresser au président de l’APN par un « Ya rais » à l’instar des marins pécheurs qui s’adressent au patron de pêche à Bou Haroun ou ailleurs, au lieu d’un « Sidi Rais » (M. le président) comme c’est d’usage. Ensuite au bout d’une ou deux phrases, tel un bouledogue enragé il se met à aboyer de toutes ses forces, à rentrer dans une excitation extrême, se met debout, à force de gestes, vocifère, bave, expie toute sa colère, comme si sa vie en dépendait, beugle et s’égosille, puis braille de toutes ses forces et quitte hémicycle dans un état second (Vidéo).
Questions : Pourquoi le président de l’APN ne coupe t-il pas le micro de ce marchand de poulets lorsqu’il est hors sujet ? Pourquoi ne le passe t-on pas devant la commission de discipline pour ses écarts de langage ? Pourquoi laisse t-on un bouffon perturber les séances de l’Assemblée ?
Ce pitre qui fait son cinéma même en dehors de l’Assemblée, a fondu en larmes sur les plateaux d’une télévision privée, après les attaques qu’il a subies pour avoir voté en faveur les 100.000 DA d’augmentation pour les députés et surtout d’avoir voté en faveur de la Constitution amendée alors qu’il faisait croire qu’il n’en serait rien. Ses pourfendeurs lui reprochant son inconstance et ses retournements de veste.
Connu sous le sobriquet de « spécifique », du à l’utilisation récurrente qu’il en fait de ce mot, apparemment le seul qu’il connaisse de la langue française, il est en fait aigri et revanchard parce qu’il n’a pas reçu, selon ses propres aveux, un agrément pour ouvrir une station-service dans son patelin, ne se suffisant, manifestement pas, d’un salaire mirobolant de 40 millions/mois.
Si l’Algérie est catégorique sur la non-restitution des biens immobiliers des pieds-noirs, la France, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, semble toujours convaincue de la possibilité de restituer les 250 000 biens à leurs propriétaires post-indépendance.
Jean-Marc Ayrault, répondant à une question du député républicain, Elie Aboud, a déclaré, jeudi à l’Assemblée nationale, que la France demeure attachée à préserver avec l’Algérie un dialogue dans «l’esprit d’amitié et d’apaisement». Les deux pays, affirme-t-il, ont engagé un dialogue «approfondi», et ce dialogue entamé depuis 2012, se déroule dans «l’esprit d’amitié et d’apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l’Algérie».
Pourtant, côté algérien, ces biens immobiliers ont été déclarés, en 2014, «biens vacants». En effet, le directeur général des Domaines, Mohamed Himour, avait affirmé que la législation algérienne régissant les biens vacants est «claire» et qu’en vertu de celle-ci, ces biens appartiennent à l’Etat pour intégrer le patrimoine national. Leur nombre est estimé à 250 000 biens vacants appartenant durant la colonisation à des pieds-noirs.
Le chef de la diplomatie française a indiqué que les personnes concernées sont «libres» de présenter aux autorités administratives et judiciaires algériennes leurs éventuelles demandes de réparation. Seulement, de 2013 à 2014, l’Etat algérien a recensé ces biens, en affirmant qu’ils ne peuvent faire l’objet de restitution à des étrangers. Une interdiction en conformité avec les lois de 1970, 1978 et 1986. Elles stipulent que les pieds-noirs, qui possédaient des biens en Algérie, ont été «indemnisés d’une façon forfaitaire et à titre d’avance sur les créances détenues à l’encontre des Etats étrangers ou des bénéficiaires de la dépossession».
Par le passé, les pieds-noirs, désireux de récupérer leurs terres agricoles, ont saisi la justice algérienne, considérant que ce sont des biens inaliénables. Encore une fois, le directeur des Domaines s’est montré ferme en se demandant : «Que veulent-ils (les pieds-noirs) ?», et d’y répondre aussitôt :
«Ils veulent qu’on expulse les Algériens qui vivent dans ces maisons et pour lesquelles ils payent des impôts depuis plus de 40 ans ?» Côté juridique, les lois sus-citées ont été appliquées, rappelant que la loi interdit toute forme de restitution de quelque bien que ce soit, notamment lorsque celui-ci est répertorié bien vacant, donc bien de l’Etat.
C’est demain que débutera la deuxième session d’un baccalauréat qui aura été celui de tous les dépassements. Alors que l’enquête menée par les services de sécuri té se poursuit, mais dans une relative discrétion après le battage médiatique qui s’en est suivi, 557.000 candidats seront appelés, dès demain et jusqu’à jeudi prochain, à repasser des épreuves partielles du bac.
Les concernés avaient, rappelons- le, retiré leurs convocations, dès le 13 juin. Un plan sécuritaire a été élaboré et des mesures préventives prises, à cette occasion, par le ministère de l’Education nationale, en collaboration avec les différents services de sécurité pour éviter le scénario du premier bac.
Des équipes médicales et des psychologues seront présents, dans les 2.072 centres d’examen pour accompagner les candidats, alors que des appareils de brouillage seront mis en service pour réduire la triche et la fuite, à travers Internet. Parmi les mesures qui pourraient renforcer le dispositif mis en place, certaines sources parlent d’un possible verrouillage des réseaux sociaux.
Dans une précédente déclaration à la presse, Abdelhakim Belabed, SG du ministère de l’Education nationale, avait indiqué que des mesures «draconiennes » ont été prises pour assurer un «risque zéro» et éviter toute nouvelle fuite de sujets. Il évoquera, sans les citer, les mesures de prévention ainsi que les dispositifs relatifs à l’impression des sujets, de leur acheminement vers les centres d’examen et de leur distribution aux candidats.
Les épreuves partielles concernent sept matières pour les Sciences expérimentales, quatre pour les filières des Mathématiques, Maths-techniques et Gestion-économie, et une seule pour la filière Lettres et langues étrangères. Pour les Sciences expérimentales, les matières à refaire sont les Mathématiques, les Sciences de la nature et de la vie, la Physique, le Français, l’Anglais, l’Histoire- Géographie et la Philosophie.
Les candidats des filières Mathématiques, Maths-technique et Gestion-économie vont refaire les épreuves des Langues française et anglaise, d’Histoire-Géographie et de Philosophie. Les étudiants retardataires, à la précédente session, seront autorisés à prendre part à celle à venir, alors que sont exclus de cet examen les fraudeurs, pris la main dans le sac.
Les résultats, quant à eux, seront annoncés, le 15 juillet. Pour rappel, l’enquête sur la fuite des sujets du bac 2016 a permis l’interpellation de quatre personnes du centre d’impression de l’Office national des examens et concours (ONEC) de Kouba, soupçonnées d’être impliquées dans ce dossier. Elles ont été arrêtées et présentées devant le parquet du Tribunal de Sidi M’hamed «qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre eux pour abus de fonction, violation de secrets et complicité». Le procureur de la République avait affirmé que l’enquête judiciaire se poursuivra «pour faire, toute la lumière, sur cette affaire».
A propos de ces quatre interpellations, le magistrat indiquera que l’enquête qui a ciblé le centre d’impression de l’ONEC, à Kouba, a montré «que certains membres de la commission de lecture et de correction ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets», signalant l’interdiction d’avoir un appareil électronique durant leur présence dans le centre. Se basant sur «les expertises techniques menées sur les équipements saisis dont un ordinateur portable, un appareil photo, deux disques durs externes dont un d’une capacité de 500 Go», il indiquera que les mis en cause ont enfreint «le règlement interne».
Des séquences vidéo enregistrées par les caméras de surveillance, à l’intérieur de l’atelier d’impression et à l’extérieur du centre seront aussi fatales aux employés de l’ONEC de Kouba montrant «des mouvements suspects, ce qui a été confirmé par des témoins, dans le cadre des investigations et expertises», dira, encore, le magistrat.
Les investigations préliminaires sur ces fuites ont été confiées à la section de Recherches de la Gendarmerie nationale d’Alger, en coordination avec le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité, les spécialistes en cybercriminalité de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs, et les experts de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui et de l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions, liées aux TIC.
Au total 41 personnes, dont le directeur général de l’Office, ont été auditionnées auprès du Commandement de la Gendarmerie nationale et l’enquête diligentée, dans 30 wilayas dont Alger, a permis de saisir les outils utilisés pour la fuite, notamment, des ordinateurs, des disques compacts (CD), et d’identifier les personnes suspectes qui ont traité et publié les sujets sur les réseaux sociaux outre les intermédiaires impliqués dans cette opération.
Moncef Wafi
Les Algériens résidents à l’étranger n’ayant pas encore établi leurs passeports biométriques pourront entrer en Algérie sur présentation d’un passeport d’une nationalité étrangère et de la carte nationale d’identité jusqu’au 31 octobre, a affirmé ce samedi 18 juin la Radio Algérienne, citant une source consulaire à Paris.
« Dans le cadre des facilitations destinées à la communauté nationale établie l’étranger, la mesure permettant aux binationaux d’accéder au territoire nationale munis d’un passeport étranger et d’une pièce d’identité algérienne, a été prorogée jusqu’au 31 octobre 2016 », a précisé la même source.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait annoncé cette décision au mois de mai dernier, lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat de Créteil, sans préciser les délais.
« Le gouvernement a été appelé à prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre à ceux des compatriotes, qui n’ont pas encore leur passeport biométrique, s’ils disposent d’un autre passeport d’une autre nationalité, de pouvoir entrer en Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d’identité nationale », avait déclaré le ministre,
Il avait toutefois affirmé que cette facilité, « exceptionnelle, n’a pas vocation d’être permanente ».
« Ainsi, tous les compatriotes qui souhaitent entrer en Algérie, notamment pour la période du Ramadhan (…) ont cette possibilité », avait-il ajouté. Il a fait savoir que le gouvernement algérien a « à cœur de servir ses compatriotes dans d’autres circonscriptions, d’autres villes et d’autres pays ».
Des dizaines d’arrestations, un fiasco scolaire et un scandale national. L’Algérie vient de connaître l’un des pires cas de triche au baccalauréat de son histoire. Début juin, plusieurs sujets des filières scientifiques, mathématiques et gestion ont fuité avant les épreuves et se sont retrouvés sur Facebook. Résultat : près de 300 000 élèves sur les quelque 800 000 candidats au bac vont devoir repasser l’examen à partir du 19 juin.
L’affaire est sérieuse : le premier ministre Abdelmalek Sellal l’a qualifiée d’« atteinte à la sécurité de l’Etat ». La brigade de cybercriminalité de la gendarmerie a saisi du matériel, des ordinateurs et interpellé plusieurs dizaines de personnes dont des enseignants et des membres de l’Office national des examens et concours. L’enquête se poursuit mais d’ores et déjà, une coupable a été pointée du doigt : Nouria Benghabrit-Remaoun, la ministre de l’éducation nationale. Plusieurs députés ont appelé à sa démission.
Francophone et sociologue reconnueMais la ministre tient bon. Comme elle le fait depuis deux ans face aux attaques régulières dont elle est la cible. A 64 ans, cette universitaire réputée est devenue la bête noire des conservateurs de tous poils en Algérie. Son CV, déjà, a de quoi déplaire à certains : femme, francophone et sociologue reconnue, elle a dirigé douze ans le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc).
Nommée à la tête de l’éducation nationale en 2014, après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, elle est, depuis, dans l’œil du cyclone pour avoir dénoncé les lacunes du système éducatif algérien. Une étude réalisée en 2013 par le ministère de l’éducation nationale montrait ainsi que seuls 4 % des enfants inscrits à l’école primaire finissent par décrocher le baccalauréat. Pour remédier à cette faillite, celle que les syndicats surnomment la « dame de fer » s’est opposée à la réforme des programmes, à la formationdes enseignants, aux rythmes scolaires. En mars, elle imposait l’obtention d’un concours comme préalable à la titularisation des enseignants contractuels dans la fonction publique. Dernièrement en visite dans le sud du pays, elle y a évoqué, entre autres, la possibilité demodifier le calendrier scolaire pour qu’il soit plus adapté aux chaleurs extrêmes certains mois de l’année.
Insultée sur les réseaux sociauxSes initiatives provoquent régulièrement des levées de boucliers. Islamistes et conservateurs ne lui pardonnent pas d’avoir lancé l’idée d’introduire à l’école primaire la darija – l’arabe dialectal utilisé en Algérie –, afin de lutter contre l’échec scolaire. Lors d’une conférence nationale sur l’éducation en août 2015, les participants, dont Nouria Benghabrit, avaient formulé une recommandation en ce sens, se fondant sur l’avis des experts. A l’heure actuelle, un enfant arrive à l’école à l’âge de 6 ans en parlant la darija, alors que l’enseignement des matières se fait en arabe classique. Selon de nombreux spécialistes, ce fossé crée de graves difficultés scolaires. Une partie des élèves finit par utiliser plusieurs langues (français, arabe, berbère), mais sans en maîtriser aucune parfaitement.
L’idée est donc de permettre aux enseignants d’utiliser la langue maternelle des élèves pour faciliter l’apprentissage et s’assurer qu’ils acquièrent les savoirs de base. La recommandation n’a pas été adoptée, mais les conservateurs sont quand même montés au créneau, dénonçant une atteinte à la langue du Coran, l’arabe classique, et accusant la ministre d’attenter aux valeurs du pays.
Entre appels à démissionner et insultes sur les réseaux sociaux, la campagne contre Mme Benghabrit avait été violente. Pour ses détracteurs, le scandale des fuites au baccalauréat qui vient de secouer le pays est une aubaine. Des députés ont à nouveau demandé à ce qu’elle soit démise de ses fonctions. Sans obtenir gain de cause. Le 12 juin, la présidence algérienne a annoncé un remaniement ministériel : de gros portefeuilles, dont l’énergie et les finances, ont changé de titulaires. La ministre de l’éducation est, elle, restée en place.
L’Algérie et l’Egypte, avec cinq judokas qualifiés aux Jeux Olympiques de Rio (5-21 août) sont les pays qui comptent le plus grand nombre d’athlètes présents aux prochaines joutes olympiques, rapporte vendredi le site officiel de l’Union africaine de judo (UAJ).
L’Algérie sera représentée chez les messieurs par: Houd Zourdani (-66kg), Abderrahmane Benamadi (-90kg), Lyes Bouyacoub (-100kg), Mohamed Amine Tayeb (+100kg) et en dames par Sonia Asselah (+78kg).
Quant à l’Egypte, elle évoluera en messieurs seulement avec, Ahmed Abdelrahman (-60kg), Mohamed Mohyeldin (-73kg), Mohamed Abdelaal (-81kg), Ramdan Darwish (-100kg) et Islam El Shehaby (+100kg).
L’instance africaine a publié les noms des quarante (40) judokas dont 15 dames qui représenteront le continent aux prochains JO-2016.
« Ces 40 athlètes dont 25 hommes sont issus de vingt-cinq pays qui défendront les couleurs africaines à Rio de Janeiro (Brésil), en août prochain », a précisé l’Union africaine de la discipline (UAJ), ajoutant que cette sélection a été opérée au terme d’un processus de qualification qui a duré deux ans.
Seize (16) athlètes ayant obtenu leurs qualification grâce à leur classement dans le runking de la fédération internationale de judo (FIJ), alors que 24 ont validé leurs billets à la faveur du quota continental.
Au classement africain des pays les plus représentés au JO-2016, l’Algérie et l’Egypte sont suivis par la Tunisie (4 athlètes) et le Maroc (3), alors le Gabon et l’Afrique du Sud présenteront, chacun, deux qualifiés.
Dix nef (19) pays du continent ont qualifié un seul athlète. Il s’agit de la Zambie, Seychelles, Angola, Sénégal, Bénin, Burundi, Congo, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gambie, Ghana, Kenya, Guinée Bissau, Libye, Niger, Mozambique, Madagascar, Mali et Maurice.
Il est à rappeler que lors des derniers Jeux Olympiques de Londres en 2012, aucun judoka africain n’a obtenu de médailles.
Le film « Good Luck Algeria » a été projeté pour la première fois en Algérie, jeudi soir au théâtre Romain de Guelma, en présence de son metteur en scène Farid Bentoumi et une assistance nombreuse.
Durant 90 mn, le film de Bentoumi a présenté un ensemble d’images positives de la communauté algérienne établie en France, des scènes reflétant les liens familiaux solides, la réussite dans la vie et l’attachement à la patrie, loin de tout cliché stéréotype.
Inscrit dans le cadre de la 8ème édition de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » programmée pour le 16 et 17 juin en cours, à l’initiative de l’Institut français d’Annaba en coordination avec la direction locale de la culture et l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC).
Le film projeté est inspiré d’une aventure vécue par le frère du réalisateur, l’athlète Noureddine Bentoumi, qui a représenté l’Algérie aux épreuves de ski alpin lors des Jeux Olympiques d’hiver à Turin (Italie) en 2006.
Le film, est une comédie qui relate l’histoire du jeune français d’origine algérienne Samir Zitouni, propriétaire, avec son ami d’enfance, Stéphane, d’une entreprise de fabrication de ski haute gamme et qui fait face à un grand problème, quand l’athlète qui devait présentait leur marque aux jeux olympiques d’hiver déclare forfait.
L’entreprise est alors menacée de faillite et les deux amis devaient absolument trouver une solution.
Dans l’impossibilité de trouver un quelconque soutien financier, Samir et son ami se lancent dans un pari fou.
Samir doit se présenter aux jeux d’hiver sous les couleurs de l’Algérie, son pays d’origine, lui l’amateur de ski, âgé de 40 ans, loin des pistes depuis une quinzaine d’années.
Samir (Sam) n’a jamais possédé un passeport algérien, mais se devait de se lancer dans ce pari impossible, pour son entreprise mais aussi pour son père qui a longtemps rêvé que son fils représente un jour dignement son pays d’origine.
Sam s’inscrit aux jeux d’hiver au nom de l’Algérie avec l’accord de la Fédération nationale de ski et sports de montagne, obtient son passeport algérien et foule le sol de ses ancêtres.
A la rencontre des ses oncles, ses cousins et sa grande famille, Samir renoue avec ses origines, se remémore les histoires de son père sur la terre, les champs d’oliviers et l’attachement à la terre…
La participation aux jeux d’hiver est devenue alors un défi plus qu’une idée pour Samir, qui porte désormais les espoirs de son père et de sa famille, mais aussi de son pays qui participe pour la première fois dans son histoire aux épreuves de ski et tous les Algériens, qui « guettaient » le résultat.
Après la projection du film, le metteur en scène Farid Bentoumi a souligné que la réalisation du film a demandé des années de préparation précisant que les scènes du film ont été tournées en France, en Belgique en Autriche, au Maroc et en Algérie.
De son côté, le directeur de l’Institut français d’ Annaba, David Queinnec a estimé que le transfert de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » à Guelma dans un site idyllique, le théâtre Romain, est en mesure de donner « une seconde vie » à cet événement culturel dont les sept précédentes éditions ont été organisées à Annaba.
Au programme, cette soirée, de la manifestation « Cinéma sous les étoiles » la projection du film « Les Folles années du twist » produit en 1986 du metteur en scène franco-algérien Mohamed Zemmouri.
La corniche Stora, lieu emblématique de la ville de Skikda, s’est transformée durant les veillées de ramadhan en une fourmilière grouillant de vie et d’animation au grand bonheur des familles, notamment celles venues de certaines villes voisines.
Paradoxalement à la langueur diurne imprégnée à la ville par la chaleur et le jeûne, une vitalité singulière s’empare de la corniche de Stora dès la rupture du jeûne pour atteindre son paroxysme avec la fin des prières surérogatoires des Tarawih.
Des familles de Constantine à « l’assaut » de la corniche
Des familles au complet prennent d’assaut par dizaines, voire par centaines, la corniche pour surtout se laisser fouetter par la brise marine après une journée chaude et dure.
L’ouverture de l’autoroute Est-ouest a même amené les habitants des wilayas voisines, notamment Constantine et Guelma, à disputer cet espace de fraîcheur et d’animation aux skikdis.
Depuis le début de ramadhan 2016, Karima Nouaoui, de Constantine, assure s’être rendue à quatre reprises à la corniche de Stora en compagnie de son mari et leurs trois filles. Ils y rencontrent deux autres familles skikdies avec lesquelles ils passent une grande partie de la nuit sur la plage avant de prendre le S’hour puis repartir vers El Khroub (Constantine) vers les coups de 2h00 du matin. « Le trajet de retour nous prend à peine une heure et quart en empruntant l’autoroute », confie cette dame rencontrée en pleine causerie avec ses deux amies, anciennes copines de l’université.
Pour Constantine, Skikda est la plus proche ville côtière, note Karim (28 ans) qui affirme s’y rendre avec sept des amis originaires tous de la ville d’Ain Smara depuis le début de ramadhan pour des bains de minuit à Stora. L’autoroute, assure Karim tout sourire, « permet un gain important de temps que nous exploitons à profiter des plaisirs de la mer, de rentrer à temps, faire une petit somme et entamer de bonne humeur une nouvelle journée de jeûne et de labeur ».
Le long des trois kilomètres de plage de Stora qui s’étend jusqu’au port de plaisance, les familles se baladent et se reposent sur le sable, entourées de leurs enfants en face de la grande bleue fuyant la chaleur des maisons.
La sécurité des lieux favorise l’engouement pour la corniche
Les multiples commerces parsemant ce front de mer et qui lèvent rideau dès la rupture du jeûne proposent des glaces et boissons rafraîchissantes très prisées après une longue journée torride de jeûne. Riadh Souamesse, 45 ans, tient un de ces commerces pignon sur rue. Il affirme rompre le jeûne dans son commerce, question de satisfaire ses clients dont certains ne lui laissent même pas le temps de vider son assiette de chorba f’rik, relève-t-il tout sourire.
Proposés à des prix compétitifs, ses glaces, sorbets, crèmes glacées et boissons déclinées en de multiples saveurs font le petit bonheur des habitués de Sotra.
La sécurité règne sur la Corniche de Stora avec la présence parfois visible, et souvent discrète, des agents de police. Moussa 25 ans, policier en civil, veille au grain sur les lieux depuis le début de ramadhan. Cela, confie-t-il, ne l’empêche pas pour autant de jouir de la fraîcheur de la brise marine.
Pendant que la corniche de Stora s’anime toute la nuit, le centre-ville de Skikda avec son avenue des arcades prend l’allure d’une cité abandonnée au point que beaucoup se demandent ce qu’aurait été Skikda sans sa corniche Stora.
Les forces irakiennes sont entrées vendredi dans le centre de la ville de Fallouja et ont repris le QG du gouvernement aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI), ont indiqué des commandants.
Après plusieurs jours de combats, les forces d’élite du contre-terrorisme (CTS) et les autres unités irakiennes ont réussi à entrer dans le centre de cet important fief jihadiste situé à 50 km à l’ouest de Bagdad. Elles avaient auparavant encerclé la ville et repris les quartiers périphériques.
« Les unités du CTS et les forces d’intervention rapide ont repris le complexe gouvernemental dans le centre de Fallouja », a déclaré à l’AFP le général Abdelwahab al-Saadi, le commandant de l’opération militaire antijihadistes.
Raed Shaker Jawdat, le chef de la police fédérale, a confirmé la progression des forces irakiennes, qui marque une étape importante dans l’offensive lancée le 23 mai pour reprendre Fallouja, aux mains des jihadistes depuis janvier 2014.
« La libération du QG, le principal complexe gouvernemental de la ville, symbolise le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur la cité », a-t-il ajouté.
Les deux commandants ont affirmé que les forces irakiennes avaient fait face à une résistance limitée des jihadistes durant leur avancée dans le centre de la ville.
Le QG est composé notamment de bâtiments du Conseil local, de la police et des services de sécurité.
A la suite de l’interdiction par les autorités de la tenue d’un meeting non autorisé, mardi soir à Larbâa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, des heurts ont opposé vers minuit les forces de l’ordre à des dizaines de jeunes qui voulaient visiblement en découdre. Ces affrontements ont duré jusqu’à 2h du matin.
En effet, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), voulait commémorer la fameuse marche du 14 juin 2001 à Alger, initiée par les Arouchs.
Durant deux heures de temps, les jeunes manifestants se sont affrontés aux policiers à l’aide de pierres et autres objets contondants. Ces derniers ripostant à leur tour pour disperser les contestataires.
Ces affrontements ont causé des blessures tant aux émeutiers qu’aux forces de l’ordre alors que plusieurs individus ont été arrêtés avant d’être relâchés.
Après cette libération le calme est revenu dans la ville et le dispositif mis en place par les forces de l’ordre a finalement été levé.
M’SILA – Avec sa valeur gustative élevée surtout lorsqu’elle est grillée et sa faible teneur en cholestérol, la viande caprine de M’sila s’est frayée, au fil du temps, un bout de chemin vers les assiettes des consommateurs.
De viande « bon marché », cette chair spécialement prisée durant le mois de ramadhan par beaucoup de ménages de la commune d’Ouled Slimane, berceau de l’élevage caprin dans la capitale du Hodna, est devenue un aliment très convoité.
De l’Algérois, depuis les villes du centre du pays parcourant des centaines de kilomètres, les consommateurs « atterrissent » à Ouled Slimane à la recherche de la viande caprine.
Pour beaucoup, une fois la commande passée, la viande est transportée dans des camions aménagés pour le transport du lait et ses dérivés, louant souvent les services des transporteurs privés, ceux de passage à Ouled Slimane.
D’autres consommateurs acheminent l’aliment acheté dans leurs propres véhicules faisant tourner à plein régime la climatisation de leurs voitures.
Les M’silis, venus du chef-lieu de wilaya, de Sidi Aissa et de Bousaâda optent, eux, pour la méthode la plus sûre, celle d’acheter des chevreaux des marchés hebdomadières d’Ouled Slimane et de les égorger chez des bouchers dans la majorité des cas.
Les fins gourmets de la viande caprine, ceux qui savent distinguer quel morceau est le mieux pour quel plat, tout en affirmant que le prix de cet aliment, cédé à 1 000 dinars le kilo est motivant, soutiennent que cette viande donne un « goût unique » à certains mets, dont notamment la chorba, le couscous et la chakhchoukha.
Les consommateurs de cette viande qui arrivent à la distinguer de celle du mouton de par sa couleur d’un rouge très particulier et sa texture juteuse comparée à la viande ovine, assurent aussi que le chevreau (djedy) est très tendre, d’une saveur incomparable et sa viande est succulente en grillade.
La cuisson du djedy, contrairement à d’autres viandes, est « ultrarapide », garantit-t-on.
D’autres soulignent que le prix de cette viande jugé « abordable » explique cet engouement de plus en plus grandissant.
Les chevreaux, viande bon marché assurant l’équilibre pondérale
La viande caprine est d’une qualité protéine supérieure, précise à l’APS Mohamed Ouali, un médecin généraliste de M’sila, qui ajoute que cette chair est plutôt maigre comparativement aux viandes les plus courantes.
« Son taux de matière grasse contient peu d’acides gras saturés et son taux de cholestérol est des plus bas comparé aux autres viandes », argumente-t-il.
La chair du chevreau est significativement moins grasse que l’agneau et constitue la viande idéale pour une clientèle de plus en plus soucieuse du maintien de son équilibre pondéral.
Sur le plan de la gastronomie, souvent la viande de chevreau est comparée à celle de l’agneau, affirme un boucher activant au chef-lieu de wilaya.
« La viande de chevreau tout comme celle de l’agneau concerne des animaux juvéniles abattus avant cinq mois, ce qui explique l’aspect tendre de ces viandes », lance, convaincu, le commerçant.
Pour l’odeur, sujet souvent évoqué par les novices dans la consommation de la viande caprine, les professionnels en la matière affirment que cette chair ne présente pas « une odeur particulière » quand des femmes aux foyers à Bousaâda, Sidi Aissa et Ain El hadjel, interrogées par l’APS, soutiennent qu’il suffit d’avaler les premières bouchées de cette viande qui fait désormais la réputation de la capitale du Hodna, pour « l’adopter de suite ».
NAAMA – Le réseau routier de la wilaya de Naâma est à 80% en bon état grâce aux multiples opérations de modernisation et de rénovation des routes, et au renforcement des ouvrages d’art et des structures de maintenance, permettant de prétendre à une impulsion et intégration de l’économie de la région.
Les diverses opérations menées par le secteur des Travaux publics ces dernières années ont permis la rénovation d’un total de 1.202 km sur un réseau global de 1.550 km, en plus de la réalisation, dans le cadre du désenclavement des zones reculées et leur raccordement aux chefs-lieux de leurs communes de rattachement, de 370 km de routes nouvelles, selon la direction des travaux publics (DTP).
Les données du secteur font état de la rénovation de 460 km de routes nationales (RN), de 240 km de chemins de wilaya (CW) et de 542 km de routes communales, en plus de l’élimination des « points noirs » constituant de réels dangers sur le réseau et ce, à travers la réalisation de 29 ouvrages d’art enjambant les grands Oueds traversant le territoire de la wilaya de Naâma, dont les oueds Hadjadj, Ghellaba, Maktaâ El-Delli, Mékalis, Tirkount, Kassou et El-Rethem, dont les crues provoquent l’isolement de plusieurs localités et communes, comme cela a été le cas lors des inondations d’octobre 2008.
Pour remédier à la situation et éviter les coupures de routes en période d’intempéries, il a été envisagé la réalisation d’un imposant pont de 200 mètres au niveau de Oued Es-Sam pour raccorder cette zone au village de Amar, puis à la RN-6, et mettre fin ainsi aux désagréments causés aux usagers de cette routes du fait de sa fermeture lors des crues.
Ceci, en plus de la réalisation d’une nouvelle route reliant la zone touristique d’Ain Ouarka à la RN-47, aux limites territoriales avec la wilaya d’El-Bayadh, via les Oasis du ksar de Boussemghoune, l’élimination des virages dangereux et la réalisation de trois routes de contournement des villes de Naâma, Mécheria et Ain-Sefra.
Fluidifier la circulation entre les hauts plateaux et le Sud
Les opérations de développement retenues pour le secteur et visant le renforcement des infrastructures de base, la fluidification et la sécurisation de la circulation sur le réseau routier de la wilaya de Naâma, ont contribué au développement de l’activité de transport dans la région, à travers l’ouverture de nouvelles dessertes reliant les régions des hauts plateaux à celles du grand Sud du pays, via les communes de la wilaya de Naâma, constituant ainsi un axe de transit névralgique en tant que prolongement de l’autoroute des Hauts-Plateaux.
Pour le DTP de Naâma, Habib Semghouni, le secteur s’assigne, à travers la programmation et la concrétisation de projets routiers, plusieurs objectifs consistant en l’exploitation du réseau routier pour le développement de l’investissement et des échanges commerciaux, notamment la commercialisation des produits issus de l’activité d’élevage, le désenclavement des zones d’élevage et de transhumance à travers la bande frontalière et la relance du tourisme.
« Autant de facteurs essentiels pour la promotion de l’économie de la région, selon une approche de développement équilibrée », a-t-il dit.
Susceptibles d’impulser l’activité économique dans cette région, ces opérations portent, entre-autres, sur un projet de tronçon routier reliant la commune frontalière d’El-Kasdir (Naâma) à celle d’El-Aricha (Sud de Tlemcen), le désenclavement des communes de ces deux wilayas limitrophes, ainsi que la réalisation d’un axe routier entre la commune de Mekmène Benamar et la localité de Mechraâ Laâlem, a signalé le même responsable.
Il est fait aussi état, dans le même cadre, de la réception d’une distance de 112 km du projet de dédoublement de la RN-6 , la réalisation de cinq ouvrages d’art, des dalots, trois échangeurs, ainsi que des voies d’accès secondaires et de substitution en période d’inondations, ainsi que l’ouverture de nouveaux axes routiers, dont la route de Founassa réduisant la distance entre les wilayas de Béchar et Naâma, et la route El-Kasdir-Laâlem pour écourter la distance entre les wilayas de Naâma, Tlemcen et Sidi Bel-Abbes.
D’autres actions de modernisation du réseau routier ont également été projetées par le secteur et consistent en l’entretien et la maintenance de trois ponts, datant de plus de 30 ans et dont l’étude technique a laissé apparaitre leur possible fragilisation par la force des crues qu’ont connues les régions de Hadjadj, El-Ogla et Hadj Mimoun.
Le secteur a enregistré, sur proposition de la population locale d’Ain-Sefra, la projection d’une opération de réalisation d’une route de contournement longue de 4 km, avec un ouvrage d’art, devant relier le CW-5 à la RN-6A.
Outre l’aménagement du CW-3 à l’entrée de la localité touristique d’Ain-Ouarka, sont menés des travaux de renforcement d’un tronçon de 20 km reliant via Tesmouline les wilayas de Naâma et El-Bayadh, le renforcement de 5 km de la route menant à la zone humide de « Oglet-Sendène », en plus de la réhabilitation de 15 km de la route reliant la commune d’Asla et la RN-6.
Inscrits au titre du programme sectoriel de développement pour 2016, les projets de développement des routes, qui portent sur le revêtement, la modernisation, la réfection et la réhabilitation de 75 km de routes nationales, dont 58 km ont été livrés, visent la réduction des accidents de circulation, l’élimination des points dangereux et l’amélioration de l’état des routes à la satisfaction de leurs usagers.
Il s’agit entre-autres actions entreprises par la direction des Travaux publics de la mise en place de signalisation, dont une opération d’installation de près de 5.000 panneaux sur un réseau routier long de 1.555 km tire à sa fin.
Le secteur a, par ailleurs, réalisé, au niveau des daïras de Naâma, Mécheria, Ain-Sefra, Mekmène Benamar et Moghrar, de cinq unités, équipées et encadrées, chargées du contrôle de l’état des routes et de l’intervention rapide le cas échéant.
A ces efforts de préservation et de protection du réseau routier, viennent s’ajouter la création de 10 maison cantonnières, d’un parc de wilaya composé de chasse-neiges et d’engins de désensablement et autres matériels d’intervention, en plus du renforcement de la ressource humaine par le recrutement, au cours des cinq dernières années, de 58 ingénieurs et techniciens chargées du contrôle, suivi et promotion des techniques d’entretien des infrastructures, a signalé le DTP de Naâma.
Pour M. Semghouni, les efforts du secteur des travaux publics sont orientés, outre le désenclavement des régions, vers la protection du réseau routier par l’entretien périodique, l’amélioration de la qualité des équipements et l’installation de signalisations.
L’objectif de cette approche est aussi l’impulsion de l’action de développement socio-économique de la région, tout en œuvrant à la préservation de l’environnement à travers des opérations de boisement des abords de chaussées, en coordination avec le secteur des forêts, estime le même responsable.
JIJEL – Le tracé d’une variante du projet de voie ferrée devant relier Jijel à Sétif a été examiné et adopté lors d’une réunion du conseil de wilaya, a-t-on appris mercredi auprès des services de la wilaya.
Sur les trois variantes présentées par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), le tracé de l’une d’entre elles, jugé « le mieux indiqué », a été adopté par les responsables de la wilaya en raison de plusieurs critères « favorables », a précisé la même source.
L’avantage de proximité avec la pénétrante autoroutière Djendjen-EL Eulma et le peu de contraintes observées tout au long de l’emprise du projet sont parmi les critères qui ont favorisé la choix de cette variante, a-t-on expliqué de même source.
L’étude, confiée à un groupement de bureaux d’études algériens depuis 2012, porte sur le projet de réalisation d’une liaison ferroviaire à double voie électrifiée entre Jijel et Sétif en parallèle avec la pénétrante routière faisant la jonction entre ces deux sites, dans le cadre du schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), a-t- encore noté.
Cette future liaison ferroviaire servira au transport des voyageurs et des marchandises entre les deux villes (Jijel-Sétif) avec des vitesses de 160 km/heure pour le mode marchandise et 80 km/h pour les voyageurs.
Cette jonction sera aussi déterminante dans la mesure où elle favorisera les échanges inter-wilayas, la réduction des délais de communication et surtout avoir un débouché direct sur le port commercial de Djendjen, ont détaillé les services de la wilaya.