La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a récompensé un « gros gagnant » au PMUB ce mardi 16 juillet 2024 à la direction régionale de l'Ouest, à Bobo-Dioulasso. Mamadou Traoré, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a reçu son chèque de 118 563 000 FCFA des mains du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou. Il intègre ainsi le cercle des millionnaires de la LONAB.
118 563 000 FCFA. C'est le montant remporté par Mamadou Traoré au Pari mutuel urbain (PMU) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB). En effet, monsieur Traoré a fait confiance à la LONAB en tentant sa chance lors du jeu du 4+1 du mardi 28 juin 2024. Fonctionnaire de son état, il a trouvé, ce jour, la bonne combinaison dans l'ordre plus deux bonus. Ainsi, avec une mise de 14 400 FCFA, il empoche la somme de 118 563 000 FCFA. La remise du chèque a eu lieu ce mardi 16 juillet au siège de la direction régionale de l'Ouest de la LONAB.
Mamadou Traoré, l'heureux gagnant du super gros lot de la LONABÀ travers cet acte, le super chanceux a su graver son nom dans les annales de l'histoire de la nationale des jeux du hasard. En plus de la première autorité régionale, cette cérémonie a connu la présence des premiers responsables de la LONAB dont la Présidente du conseil d'administration de la LONAB, le directeur général ainsi que d'autres acteurs de la LONAB. La Présidente du conseil d'administration de la LONAB, Léa Zagré/Rimtoumda, dans son allocution, a fait savoir que cette cérémonie, au-delà de la remise de ce super lot, témoigne de la confiance que la population ne cesse de placer en la LONAB.
Les officiels présents à la cérémonie de remise de chèque de la LONABTout en adressant ses félicitations à l'heureux gagnant, elle lui a également adressé ses remerciements pour avoir cru aux produits de la LONAB. Elle lui a par ailleurs souhaité un bon usage de sa fortune en privilégiant « des investissements judicieux, porteurs d'emplois » aux bénéfices de ses proches et de tout le Faso. Elle a saisi aussi cette occasion pour réitérer ses remerciements à l'endroit de toute la clientèle de la LONAB qui, dit-elle, ne cesse de lui renouveler chaque jour sa confiance.
Le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, félicite le super gagnant pour avoir fait confiance à la nationale des jeuxEmbouchant la même trompette, le directeur général de la LONAB, Ben Harouna Zarani, a félicité le super gagnant pour avoir fait confiance à la nationale des jeux. Il a invité tous les potentiels parieurs qui hésitent encore, à tenter leur chance car il estime qu'avec la LONAB, l'on peut disposer de fonds nécessaires pour réaliser ses rêves et participer de manière active et significative au bien-être de la population. « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso est une réalité. Parce que lorsque vous jouez et vous gagnez, le lot va vous permettre de réaliser des investissements structurants qui permettront à la population de bénéficier des fruits de ce gain. Si vous perdez également, nous à notre niveau, nous allons réaliser beaucoup d'infrastructures socio-économiques pour accompagner et appuyer l'État dans les efforts de développement », a-t-il expliqué. Avant d'inviter les populations à faire confiance à la LONAB.
Le gouverneur Mariama Konaté/Gnanou invitant M. Traoré à faire bon usage de son gainC'est le gouverneur de la région des Hauts-Bassins qui a présidé cette cérémonie de remise de chèque. Mariama Konaté/Gnanou, après avoir remis officiellement le chèque à l'heureux gagnant, a remercié la LONAB pour avoir tenu cette cérémonie dans les Hauts-Bassins. « Je voudrais remercier la LONAB à plus d'un titre. D'abord pour avoir fait un heureux gagnant dans la région des Hauts-Bassins, mais aussi pour sa contribution au renforcement des infrastructures socio-économiques de base dans l'accompagnement du gouvernement », a-t-il souligné.
Le gouverneur a saisi l'occasion pour féliciter, une fois de plus, le gagnant pour avoir eu le courage de parier. Elle l'invite à faire bon usage de son gain, afin que cela puisse profiter à la région et, partant, à l'ensemble du pays. Le gagnant, Mamadou Traoré, n'a que des mots de remerciement à l'endroit de la LONAB pour lui avoir permis de gagner ce super gros lot. Il promet de faire bon usage de son gain, en investissant dans des « actions bénéfiques pour la nation ».
Romuald Dofini
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Le ministère en charge de l'agriculture et son partenaire du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) ont procédé au lancement du Programme pour le renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P), ce mardi 16 juillet 2024, à Ouagadougou. Il a une durée de vie de huit ans et sera mis en œuvre dans deux régions du pays.
Le RESI-2P a pour objectif de consolider les capacités d'adaptation des populations rurales aux chocs externes et aux effets du changement climatique. Il vise en outre à renforcer la résilience des petits exploitants, en particulier les femmes et les jeunes, par des investissements durables visant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l'augmentation des revenus. Le RESI-2P sera mis en œuvre dans deux régions, notamment le Nord et le Centre-ouest. Les zones d'interventions du RESI-2P sont concentrées à l'échelle communale et dans les principaux bassins de production. Trente-six communes, dont 20 dans le Nord et 16 dans le Centre-ouest seront scrutées. Il est financé à plus de 71 milliards de francs CFA par le gouvernement, le FIDA et les bénéficiaires et autres partenaires. Il a une durée de huit ans (2024-2032).
Le ministre délégué en charge des ressources animales a réitéré ses remerciements au FIDALes cibles du RESI-2P sont constituées de petits producteurs et les exploitations familiales agricoles pauvres ou vulnérables. Le programme touchera également les organisations professionnelles agricoles et rurales actives dans la production et la transformation. L'approche de ciblage repose sur le principe d'inclusion sociale en conformité avec les normes nationales favorables à l'intégration des PDI et des personnes en situation de handicap. Ainsi, le RESI-2P touchera directement 109 000 ruraux dont 49 050 femmes et 54 500 jeunes au sein de 36 556 ménages, soit 16 645 dans le Nord et 19 611 dans le Centre-ouest. Les filières prioritaires du programme sont les cultures maraîchères, le maïs, le sorgho, le mil, le niébé, le riz, le manioc et la patate douce à chair orange.
La représentante de la directrice pays du FIDA, Safoura Gnankene, est convaincue que le RESI-2P aura un impact positif durable sur la vie des petits producteursLa représentante de la directrice pays du FIDA, Safoura Gnankene, est convaincue que le RESI-2P aura un impact positif durable sur la vie des petits producteurs au Burkina Faso. Il contribuera, a-t-elle poursuivi, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu'à la réduction de la pauvreté au Burkina Faso. Elle a terminé ses propos en réitérant la détermination du FIDA à rester aux côtés du gouvernement pour soutenir son objectif de développement rural, de sécurité alimentaire et nutritionnelle et d'émancipation économique de sa population.
Les bénéficiaires ont pris l'engagement de travailler pour tirer la meilleure partie de ce programmeDu reste, Madi Konkobo, a, au nom des bénéficiaires, pris l'engagement de travailler pour tirer la meilleure partie de ce programme. Il a déclaré qu'ils sont déterminés à améliorer leurs pratiques agricoles, à augmenter leurs revenus et surtout, à contribuer pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso. « En lançant aujourd'hui ce programme, nous nous engageons à placer nos petits producteurs au cœur du développement agricole durable au Burkina Faso », a affirmé le ministre délégué en charge de ressources animales, Amadou Dicko. Il a encouragé toutes les parties prenantes à ce programme à travailler avec rigueur, professionnalisme et diligence pour l'atteinte des objectifs assignés au programme. « Je réitère mes sincères remerciements au FIDA et à ses partenaires pour l'importante enveloppe financière dédiée à ce programme », a-t-il lancé.
Obissa Juste Mien
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Afin d'anticiper sur les besoins pressants de sang dans nos hôpitaux en cette période d'hivernage, l'amicale des femmes de la fondation, avec sa tête sa présidente Jeannie Bertille Zangreyanogho, et la directrice générale adjointe en charge du support de la Bank of Africa (BOA), Aïssata Sondo/Ouédraogo, mobilise ses membres.
Vue des poches de sang déjà collectées sur les centaines attenduesHommes comme femmes, supérieurs comme subalternes, aucune exception n'a été faite. Ils se sont tous mobilisés pour donner leur sang, ce liquide précieux souvent en manque dans les hôpitaux.
Soucieux des défis liés au sang dans nos hôpitaux en période d'hivernage, l'amicale des femmes de la BOA se tient chaque année prête à renouveler son action de don de sang.
Cette initiative est la 6e du genre pour l'amicale des femmes de la banque. La directrice générale en charge du support l'a trouvée importante en précisant qu'elle permettra de sauver des vies et surtout de venir en aide aux personnes blessées sur les fronts dans ce contexte de crise sécuritaire que traverse notre pays.
Patrick Douamba, agent de la banque BOA et donneurSauver des vies, surtout les enfants
En s'appuyant sur les dires de la DGA, la présidente a aussi ajouté le fait que c'est une manière pour elles, en tant que femmes, d'inculquer dans leur milieu la solidarité, mais également de contribuer à répondre à ce besoin de la société.
Aïssata Sondo/Ouédraogo, directrice générale en charge du support de la banque BOAPour Patrick Douamba, cet agent de la banque et également père de famille, il n'est pas à sa première fois. L'homme donne depuis qu'il était étudiant et étant maintenant dans le monde professionnel, il continue de le faire, surtout quand il pense aux touts petits. Il promet de le faire tant que sa santé le lui permettra.
Stéphanie Naré, elle est à son troisième don. Et elle justifie son acte par le fait qu'elle est mère. « Et quand je sais qu'il y a des femmes enceintes, des enfants qui sont dans les hôpitaux et qui sont dans le besoin, surtout en cette saison pluvieuse où il y a le pic du paludisme. C'est un acte qui paraît anodin, mais il faut savoir que des gens meurent par manque de sang », a-t-elle expliqué.
Yvette Zongo
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La grande famille BATIONO à Réo, province du Sanguié, très touchée par l'élan de compassion, de soutien et de solidarité dont elle a bénéficié suite au décès le 10 juillet et de l'inhumation le 12 juillet 2024 de leur père, grand-père BATIONO Pascal, exprime ses sincères remerciements à tous pour les soutiens multiples et multiformes.
Elle remercie particulièrement les -Collègues des enfants ;
– les familles BAYALA, BASSOLE, BASSILA, BAMOUNI BADO, BAZIOMO, BAKO, BAZIE, BADOLO à Réo ;
BATIANA et BADOLO à Kyon.
Que Dieu rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme du défunt trouve le repos dans le salut de l'éternel !
Union de prière !
Conformément à l'article 41 de la loi N 080-2015/CNT portant réglementation de la publicité au Burkina Faso, "La publicité des produits cosmétiques éclaircissants est interdite" et cela, sur tous les supports médiatiques, (visuels, audios, vidéos et réseaux sociaux, etc. A travers le communiqué ci-après, le Conseil supérieur de la communication (CSC) rappelle le mot d'ordre aux burkinabè, après avoir auditionné "Faridah Cosmétiques", qui n'a pas respecté cette règle.
Dans la déclaration ci-après, Guillaume Soro réagit suite aux propos du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, qui accusait l'Etat ivoirien d'abriter un centre d'opérations visant à déstabiliser son pays. "En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel...Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins.. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative" a-t-il écrit sur sa page Facebook.
DÉCLARATION N°004 DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS) RELATIVE À LA VIE DE LA NATION
✓ Des accusations portées par le Burkina Faso contre la Côte d'Ivoire
Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition au Burkina Faso, Chef de l'État, au cours d'une rencontre avec les forces vives de la nation le jeudi 11 juillet 2024, a formulé des accusations alarmantes et directes contre l'actuel Gouvernement ivoirien. Il a affirmé en substance qu'un centre des opérations visant à déstabiliser son pays était établi en Côte d'Ivoire. Il dit détenir des preuves solides et irréfutables pour étayer ses affirmations. La récurrence et la gravité de telles accusations suscitent préoccupation et inquiétude au sein des populations.
Le Cadre restreint de GPS s'est donc penché sur la matière pour tenter d'en saisir les tenants et les aboutissants. La sensibilité et la délicatesse du sujet nous imposent de l'appréhender avec beaucoup de maturité, au regard des liens historiques et séculaires qui unissent nos deux pays. Aussi, force est de reconnaître que l'actuel Gouvernement ivoirien s'est visiblement éloigné de ce que fut la seconde religion de feu le Président Félix Houphouët-Boigny, à savoir le dialogue, et n'a pas toujours su en faire bon usage. De sorte qu'il faut apprécier les propos accusatoires du Président de la Transition burkinabè à l'aune de la posture, à bien des égards, belliciste du président Alassane Ouattara vis-à-vis de son pays et des initiatives malheureuses du Gouvernement ivoirien en direction des pays de la Confédération des Etats du Sahel.
En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel. Fermeture des frontières, interdiction de commercer, confiscation des avoirs de ces pays à la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour disloquer leurs économies, blocus terrestre et aérien, même les médicaments à destination de ces pays étaient soumis à un embargo. Ces sanctions inhumaines ont causé larmes et désolation au sein des populations de ces États.
Pis, le Président Ouattara s'est proposé d'envoyer deux bataillons de l'armée ivoirienne, sans autorisation du Parlement, pour faire la guerre au Niger. Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins ?
C'est pourquoi, GPS estime qu'il incombe au Gouvernement actuel de respecter la souveraineté de ces États et de renouer avec le traditionnel dialogue ivoirien, afin de rétablir des relations réellement fraternelles et d'apaiser le climat politique avec les pays de la Confédération des États du Sahel. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative.
Soro Guillaume Kigbafori
Lors de la présidentielle de 2003, Paul Kagamé remportait les élections dans son pays avec 95,05% des voix. En 2010, 93,08 %, et en 2017, 98,79%.
Sur 79% des bulletins dépouillés ce lundi 15 juillet 2024, le président rwandais, candidat à sa propre succession, est en tête avec 99,15% des votes enregistrés.
Le candidat du Parti démocratique vert du Rwanda, Frank Habineza, a obtenu 0,53% ; le candidat indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,32%.
S'exprimant suite à l'annonce des résultats provisoires, Paul Kagamé a remercié tous ceux qui lui ont manifesté leur soutien, saluant du même coup ce chiffre "impressionnant".
"Ces résultats sont clairs, il n'y a plus aucun doute maintenant. Est-ce que vous m'avez déjà vu perdre espoir ? Bien sûr que non. Jamais ! Que ce soit dans le passé… ou même à l'avenir ! C'est parce que je sais que j'ai votre soutien et que nous trouverons toujours des solutions ensemble. Quant à ce score de 99%, il est très impressionnant. Et même si j'étais élu à 100%... cela n'est pas qu'une question de chiffre, c'est le reflet de la confiance que vous me portez. Et c'est ça qui compte le plus pour moi" a-t-il révélé.
Lefaso.net
Sources : Le Monde, L'Humanité
Ces dernières années, la question de la localisation est de plus en plus au centre des débats des bailleurs de fonds, des acteurs internationaux et nationaux des programmes humanitaires et de développement. Un engagement a été pris en ce sens lors du Sommet humanitaire mondial (WHS) à Istanbul en 2016, dans le cadre du « Grand Bargain » mis en place par les principaux bailleurs et acteurs opérationnels. Cela implique des évolutions dont le financement direct aux organisations d'aide locales, le renforcement de leurs capacités, la reconnaissance de la légitimité des autorités locales, etc.
Le Catholic Relief Services (CRS), soutient ardemment la vision continue du Grand Bargain d'un système humanitaire plus efficace, efficient et équitable, et reste déterminé à faire progresser ses priorités clés de localisation et de financement de qualité.
En mai 2023, CRS a organisé un forum national sur la localisation aux fins de susciter les réflexions autour de l'opérationnalisation de la localisation. Une année après la tenue de ce forum CRS a entrepris d'organiser la Journée du Leadership Local aux fins surtout d'offrir aux Organisations nationales et internationales une plateforme d'échanges, de partage d'expériences et d'apprentissage. La journée du leadership local se tiendra le mardi 23 juillet 2024 de 8h30 à 15h00 à l'hôtel Royal Beach à Ouagadougou sous le thème : « La responsabilité des OSC/ONG Nationales et les Associations de Développement, dans la réussite du leadership local (localisation) ».
La participation à cette journée du Leadership Local est libre et gratuite. Elle est ouverte aux organisations locales/nationales et internationales intervenant dans le développement et l'humanitaire, aux particuliers, aux chercheurs, étudiants aux médias et à toute personne intéressée par les questions de la localisation (leadership local).
Pour participer à l'activité, nous vous prions de bien vouloir vous enregistrer à l'adresse suivante : Formulaire d'inscription
Pour tout besoin de renseignement, ou enregistrement de votre participation, bien vouloir appeler au numéro suivant : +226 01 21 80 41
Nos équipes resteront disponibles pour vous orienter.
La Représentante Résidente
Mme Philippa SACKETT
Le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a animé, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique sur le sujet « Régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté », la communication ». Les échanges ont été modérés par l'ancien ministre de la Communication, Baba Hama.
Selon le conférencier, la régulation des médias est un outil essentiel à la promotion « d'une société démocratique inclusive en garantissant la représentation de la diversité culturelle, la protection des valeurs démocratiques et la promotion de la culture nationale ».
A l'en croire, cette régulation qui est nécessaire pour assurer un équilibre entre liberté d'expression et responsabilité sociale des médias, devrait également contribuer davantage à la libre expression culturelle et à la protection des droits des créateurs dans cette société mondialisée de l'information.
« Cependant, prévient-il, la mondialisation de la communication bien qu'offrant des opportunités pour la promotion et la diffusion de la culture nationale, comporte également des risques pour sa diversité et son autonomie ». Raison pour laquelle le conférencier pense qu'il est crucial pour les gouvernements et les acteurs culturels de trouver « un équilibre entre l'ouverture aux influences internationales et la préservation de l'identité de la culture nationale. »
« C'est du reste le rôle important que le Conseil supérieur de la Communication doit jouer, pense le conférencier, en vue de concilier ces deux impératifs sans lesquels la souveraineté tant voulue resterait un vœu pieux ».
Selon Louis Modeste Ouédraogo, dans l'espace communautaire comme l'Alliance des Etats du Sahel (AES), « nous devons nous ouvrir aux cultures des autres pays de l'espace sans véritablement perdre notre identité culturelle. La conséquence à la fin serait d'avoir une identité culturelle commune qui n'est pas contraire à l'identité nationale ».
Dans sa communication, le conférencier a donné quelques pistes en vue de renforcer la régulation des médias et la promotion culturelle.
« Le CSC doit exercer un contrôle plus accru sur l'effectivité de la diversité des contenus diffusés et instaurer le contrôle du respect des quotas de diffusion de la musique burkinabè dans les paramètres de monitoring et rehausser ces quotas. Actuellement, ces paramètres ne font pas ressortir des statistiques claires sur le niveau de respect de ces quotas. C'est une insuffisance que le CSC va combler les jours et mois à venir », a laissé entendre le Vice-président du CSC.
En ce qui concerne les contenus étrangers, le conférencier note la nécessité de les contrôler davantage car « ils ne sont pas toujours adaptés à nos réalités culturelles ni conformes à nos valeurs ». « Mais, précise-t-il, cela doit se faire en étroite collaboration avec les autorités gouvernementales afin d' éviter les stratégies de contournement visant à importer certaines pratiques contraires à nos valeurs dans l'espace AES ».
Toujours selon Louis Modeste Ouédraogo, le CSC doit étendre la régulation aux nouvelles plates-formes numériques de partage des contenus audiovisuels. « Les mécanismes de régulation ne prennent pas suffisamment en compte les nouveaux supports de diffusion des programmes essentiellement étrangers et qui sont accessibles au public via internet », confie le conférencier.
Il reste convaincu que l'acculturation est aggravée par « le développement rapide de nouveaux services audiovisuels à péage accessibles au public de façon individualisée, notamment les OTT (technologie qui fournit du contenu en streaming via des appareils connectés à Internet, ndlr) ».
Pour Louis Modeste Ouédraogo, la culture n'est pas et ne doit pas être un simple levier de croissance. « Elle poursuit des objectifs politiques que seule une bonne régulation permettra d'atteindre. Comme l'atteste cette interrogation du Pr Serge Regourd : Peut-on penser la culture hors de ses enjeux politiques, et la politique hors de ses déterminants culturels ? ». C'est sur cette réflexion que le conférencier du jour a achevé sa communication, modérée par Baba Hama.
En tant que communicateur et homme de culture, le modérateur a indiqué que la défense de la culture est personnelle. « La culture vit au Burkina mais la met-on vraiment en pratique ? », s'est-il interrogé avant de lâcher « Nous sommes tous responsables ».
Selon Baba Hama, les Burkinabè doivent prendre la résolution commune de consommer local au-delà de l'aspect alimentaire. « Consommer local ne veut dire de consommer que du benga, du babenda, du zamanin. Il y a aussi le warba, le tarka, le denkè-denkè, qu'il faut apprendre à consommer. Et vous verrez que les médias n'auront pas d'autres choix que de répondre à vos desiderata. Les médias sont en quête d'audience et si ce qui vous plaît c'est la musique burkinabè, alors je ne vois pas un média qui va ramer à contre-courant. Bien au contraire ce sera avec plaisir qu'ils le feront », a-t-il conclu.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Après une décision rendue en première instance en défaveur de la partie civile, cette dernière a interjeté appel pour que le dossier soit de nouveau jugé. Ce jeudi 2 mai 2024, les parties devraient être toutes présentes pour débattre à nouveau de l'affaire. Mais était absent à l'appel, le conseil de D.B. Pour cause, le décès d'un de ses proches. Pour un jugement où la vérité, rien que la vérité et seulement la vérité est souhaitée, un renvoi a été demandé par le conseil des deux gendarmes. Ainsi, le prochain rendez-vous devant le juge d'appel est fixé pour le 16 mai 2024.
L'audience de ce jour, jeudi 2 mai 2024 n'a pas été longue. Aussitôt le dossier appelé, il sera renvoyé pour permettre aux différentes parties, en l'occurrence l'avocat de D.B, de comparaître car, absent pour cause de décès d'un proche. Et c'est d'ailleurs de commun accord que les parties sont parvenues à un renvoi, pour le 16 mai 2024.
En rappel, l'affaire Lionel Kaboui remonte à 2020. De retour du restaurant "La Perle" où il célébrait son anniversaire, la victime qui passait près de l'hôtel Palace pour rejoindre son domicile, recevait une balle dans la nuque, laquelle provenait de l'un des deux gendarmes en faction au niveau de l'hôtel. Son véhicule avait lui aussi été criblé d'au moins sept balles, visibles.
Selon certaines versions, la victime, Lionel Kaboui, avait été la première à ouvrir le feu. Un argument que son père, Emmanuel Kaboui, rejette jusque-là en bloc, arguant que son fils n'était pas armé et que l'éducation qu'il lui avait donnée depuis le bas âge était loin d'en être une où le règlement d'un différend se fait par la violence.
Toujours dans le cadre de cette affaire, on se souvient que le père dénonçait au cours d'une conférence de presse organisée le 25 avril 2022, l'attitude des sapeurs-pompiers qui, interrogés par l'infirmière sur ce qui était arrivé au jeune Lionel au moment de son admission aux urgences, auraient répondu qu'il avait foncé dans un poteau.
En outre, fustigeait-il l'attitude du responsable du service des urgences traumatologiques qui aurait déclaré au moment des faits que Lionel était mort avant son arrivée à l'hôpital, alors que les infirmiers de garde avait fait payer à la famille des ordonnances à hauteur de 68 000 FCFA afin de prendre en charge son fils. Pour couronner le tout, son père, s'offusquait du fait que sur l'acte de constatation de décès, il a été mentionné que son fils serait mort de suite de maladie, alors qu'il était arrivé à l'hôpital, saignant de la nuque parce qu'ayant reçu une balle.
Rappelons aussi que les auditions dans le cadre de cette affaire ont duré plus de 23 mois ; que le jugement en première instance avait été fait et que la décision du juge déchargeait les deux gendarmes des poursuites pour homicide involontaire ; qu'avant ce jour, jeudi 2 mai 2024, le dossier en appel avait connu plusieurs renvois ; et que sa famille, toujours attristée, souhaite ardemment que le juge d'appel infirme la décision rendue en première instance.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
« Régulation des médias et promotion culturelle, enjeux de souveraineté ». C'est le sujet de la communication donnée par le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. En réponse à la question d'un étudiant qui s'offusque de voir certains médias « ramer à contre-courant de la politique des autorités de la transition », le conférencier s'est voulu rassurant.
« Les médias qui vont contrevenir à la loi, qui ne vont pas exercer leurs missions d' information, conformément à l'éthique et à la déontologie, seront interpellés par le CSC. C'est ce qu'on fait tous les jours et on n'existe que pour ça. S'il y a des médias actuellement qui ne font pas leur travail comme il se doit, sachez que les CSC va les interpeller », a campé le Vice-président du Conseil supérieur de la Communication.
Selon Louis Modeste Ouédraogo, un média qui ne remplit pas son cahier de charges ou qui manque à sa responsabilité sociale et crée des soucis pour l'intérêt général, sera sanctionné conformément à la loi.
« Il y a des médias qui ont été interpellés, peut-être qu'il y en aura encore. Vous dites globalement que des médias rament à contre-courant de la politique du pays. Si c'est contraire à la loi, nous allons apprécier. On peut sanctionner, conseiller. Mais retenez que l'on n'utilise la sanction qu'en dernier recours », a tenu à préciser Louis Modeste Ouédraogo.
A l'en croire, le Conseil supérieur de la Communication donne la possibilité à tout le monde de s'amender et la régulation n'est pas synonyme de recours systématique à la sanction. « La régulation va utiliser une approche pédagogique, la sensibilisation, la formation pour espérer améliorer le comportement des acteurs. Et c'est seulement lorsque ça ne produit pas d'effets, que nous sanctionnons en cas de récidive. Ça ne nous plaît pas de sanctionner, mais on est obligé de le faire pour l'intérêt du pays », confie le Vice-président du régulateur des médias au Burkina Faso.
« Si nous ne faisons pas notre travail, c'est vous aussi qui allez nous reprocher de ne pas l'avoir fait. L'Etat nous a confié une mission que l'on compte assumer avec responsabilité et bienveillance. Soyez rassurés, nous n'allons pas abuser de notre pouvoir pour sanctionner indûment quelqu'un », a rassuré Louis Modeste Ouédraogo.
Rappelons que la conférence publique se tient en marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture dont la clôture est prévue le samedi 4 mai à la Maison de la Culture, Anselme Titiama Sanon.
Fredo Bassolé
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Le Centre de recherches environnementales, agricoles et de formation (CREAF) a été crée en 1954 sous l'appellation de Centre saisonnier d'apprentissage en riziculture sur le territoire de la Haute volta. Le centre qui est sous la tutelle du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a pour domaine de recherche l'agriculture, l'élevage et l'environnement. Même s'il n'est pas très connu, il joue un rôle important dans l'amélioration des variétés agricoles et animales. Dans l'entretien qui suit, la directrice générale du CREAF, Dr Estelle Dabiré, nous parle des activités de son centre mais aussi des enjeux de la recherche pour le Burkina Faso.
Lefaso.net : Quels sont les domaines sur lesquels le CREAF met l'accent ?
Dr Estelle Dabiré : Le Centre de recherches environnementales, agricoles et de formation (CREAF) met l'accent sur tous les domaines à travers les quatre départements de recherche à savoir : Département production végétales (DPV), Département de gestion des ressources naturelles et Système de production (GRN/SP), Département production animale (DPA), Département environnement et forêt (DEF) aussi la formation et l'encadrement des étudiants. Cependant, certains domaines de recherches sont plus mis en avant selon les disponibilités des fonds de recherches.
Quelle est l'importance des semences de variétés améliorées dont le centre fait la promotion ?
La semence améliorée est très importante dans un système de production agricole car la semence compte pour 40% à la productivité agricole. C'est à dire que lorsqu'on a une semence de bonne qualité, nous avons déjà 40% de la productivité. Les 60% restants sont dépendantes des facteurs climatiques et du respect des itinéraires techniques de production. Le centre de recherche fait la promotion de toutes les variétés mises au point par les chercheurs. Cette promotion passe par la production des semences de base qui sont vendues et mises à la disposition des producteurs semenciers, aussi par la participation aux foires semences et à certains colloques dédiés aux produits de la recherche.
Comment se passe la collaboration avec les producteurs pour l'utilisation de vos produits de recherche ?
La collaboration se passe depuis l'identification du problème lié à la production avec les producteurs, de la recherche de solution jusqu'à l'aboutissement de la variété pour répondre au problème de départ. En effet, la recherche se fait de façon participative, donc l'adoption devient plus facile car les bénéficiaires sont acteurs de la création variétale. Ainsi, après inscription d'une variété, la promotion se fait par les canaux des unions des producteurs semenciers.
Faites-vous un suivi des semences améliorées avec vos producteurs ?
Dans le processus de production de semences de base, le centre de recherche signe des protocoles de collaboration avec des entreprises semencières et des producteurs individuels sous l'égide d'une convention cadre signée par l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA). Ainsi, le centre accompagne les structures contractantes par le suivi technique de la production jusqu'à la fin. En dehors de ce cadre formel, le centre ne fait pas de suivi des semences achetées par les producteurs sauf demande spéciale où en cas de difficultés majeures constatées, une équipe technique peut être diligentée pour un suivi.
Quels sont les enjeux de la recherche environnementale, agricole et animale actuellement pour le Burkina Faso ?
Les enjeux de la recherche sont énormes, dans un contexte global de changement climatique marqué par des perturbations pluviométriques. Cette situation est accentuée dans notre contexte par une crise sécuritaire. La recherche est appelée à jouer pleinement son rôle pour trouver une solution à ces contraintes. Pour cela, il faut une politique d'orientation claire qui met à la disposition des acteurs de la recherche, les moyens humains, matériels et financiers pour y arriver car malheureusement notre recherche est dépendante des financements extérieurs.
Quel est votre mot de fin ?
Pour terminer j'aimerais demander à nos autorités d'accompagner davantage la recherche. La question du financement reste un frein à l'évolution de nos activités. Pour avoir des innovations qui répondent réellement à nos besoins, nous devons réfléchir à comment financer et orienter nos recherches. J'aimerais remercier toutes les personnes morales et physiques qui croient à nos travaux. Merci à vos lecteurs qui nous donnent de la force.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Selon les informations de l'Agence d'Information du Burkina (AIB), le chargé d'affaires de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué dans la soirée de ce jeudi 2 mai 2024 par le ministère des Affaires étrangères.
Cette convocation fait suite à la publication d'une déclaration conjointe des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l'ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.
Eric P. Whitaker s'est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.
Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.
Dans les deux documents, le Burkina Faso s'étonne que les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d'un rapport aux conclusions hâtives.
Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l'enquête que des données utilisées pour aboutir à ces conclusions.
Toujours selon l'AIB, les autorités burkinabè rappellent avoir ouvert des enquêtes qui suivent leur cours, suite aux allégations de violations et d'abus de droits humains.
Le Burkina Faso réaffirme le professionnalisme de ses Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.
Lefaso.net
Source : Agence d'information du Burkina
NB :Photo d'archive et d'illustration
Déployés dans la ville de Bobo-Dioulasso pour la sécurité des biens et des personnes à cette 21e édition de la Semaine nationale de la culture, les forces de défense et de sécurité n'en sont pas moins sur le front culturel. Cette année, l'armée anime un musée au sein du village artisanal de Bobo-Dioulasso où sont exposés des instruments de l'orchestre des FAN. Les écrivains de la "Grande muette" et de la "maréchaussée" sont également de la fête.
Trente minutes pour apprendre des informations intéressantes sur l'armée burkinabè. C'est ce que Ousmane Ouédraogo, le guide du musée des Forces armées nationales propose à tout visiteur qui se présente à la porte du bâtiment circulaire sis au beau milieu du village artisanal de Bobo-Dioulasso.
Le musée de l'armée y a pris ses quartiers pour participer à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture.
La visite du musée débute par un petit cours d'histoire qui remonte à la fin de l'esclavage, parcourt les différentes guerres mondiales auxquelles les peuples africains ont pris part, jusqu'à l'époque des indépendances avec la création de l'armée nationale du Burkina Faso.
A côté de ce parcours, le visiteur découvre aussi différentes tenues militaires, selon les époques, les armes utilisées au sein de la grande muette ainsi que le matériel militaire.
Mais au sein du musée, ce n'est pas le tout militaire. Il y a, notamment, de l'art, à travers de la peinture, et de la culture générale avec la liste des personnalités qui ont dirigé cette institution. On peut même s'essayer à la découverte de l'hymne de la Haute-Volta.
Des visiteurs découvrant l'histoire de l'armée nationale, les objets figurant dans le paquetage militaire exposés au Musée de l'armée sont partis avec le sourire aux lèvres car ils sont répartis avec un bagage intellectuel.
En plus du musée, l'armée tient un stand dans l'enceinte de la Chambre de commerce et d'industrie où elle expose des œuvres littéraires. Les auteurs militaires proposent plusieurs œuvres aux participants. Plusieurs genres sont présentés à savoir le roman, la nouvelle, le conte, la poésie et des thèmes à titre professionnels et aussi des thèmes basés sur les faits sociaux.
Le lieutenant-colonel de gendarmerie et écrivain, William Combary, nous fait savoir que sa première œuvre date de 2007 avec pour titre « Les sept douleurs » et la dernière œuvre date de 2023 et est intitulée « Une balle dans le moral ».
« Nous disons merci aux autorités qui ont permis que cette Semaine nationale de la culture se tienne et nous disons également merci à nos chefs qui ont permis que nous soyons là », a-t-il ajouté.
La participation de l'armée nationale à la Semaine nationale de la culture a permis à la population burkinabè de s'enrichir non seulement sur l'histoire des hommes et femmes qui la composent mais aussi sur leurs passions et leurs désirs enfouis dans les livres.
Latifatou Zougmoré (Stagiaire)
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Drissa Zon est désormais le roi des arènes. Candidat pour le compte de la région autonome du Houet, il est venu à bout de son adversaire, Karim Bationo de la province du Sanguié, lors de la finale de la lutte traditionnelle disputée ce jeudi 2 mai 2024. Il succède ainsi à Eloi Zerbo dit le Python, détenteur du titre depuis la 18e édition de la Semaine nationale de la culture, en 2016.
Le duel tant attendu entre Drissa Zon et Karim Bazongo, deux talents de la lutte traditionnelle burkinabè, a drainé du monde au stade Wobi de Bobo-Dioulasso. À deux heures du début des hostilités, chacun y allait de son commentaire.
Francis Diallo, ancien lutteur du Nayala et fin observateur, a misé sur Drissa Zon, qu'il considère plus technique que son adversaire. Aussi, il estime que Karim Bazongo commet beaucoup d'erreurs lors de ses duels.
A 14h25 minutes, Francis Diallo persiste. « Karim va perdre. Vous voyez le bidon d'eau posé dans l'arène. On vient de me dire que c'est Karim qui l'a laissé là-bas. Si c'est bien lui, alors c'est fini pour lui. C'est une erreur à ne pas commettre », lance Francis Diallo, confiant d'une victoire du poulain de l'encadreur Lassina Karambiri. Son voisin, lui est sceptique, et ne croit pas aux superstitions.
Les deux adversaires se connaissent bien. Ils sont bons amis et ont l'habitude de se côtoyer lors des différents regroupements. Bref ! Après les différents matchs de classement et les finales dans les différentes catégories qui ont tenu le public en haleine, vint le moment tant attendu par le public.
Après un petit moment round d'observation entre les deux lutteurs, Karim Bazongo trébuche et se ressaisit aussitôt, mais face a un adversaire vif et rapide, il ne résiste pas plus longtemps. Drissa Zon est porté en triomphe. Le public est en liesse et envahit l'arène. Francis Diallo jubile et lance : « Je vous l'avais pourtant dit ».
Pour le triple champion, Eloi Zerbo, qui n'a pas souhaité participer à la présente édition afin de laisser une chance à ses cadets, la victoire était certaine pour son cadet Zon. « Avant le duel, je savais que Karim Bazongo allait perdre s'il se trouvait en finale face à Zon Drissa. Ils n'ont pas la même manière de lutter. Drissa Zon est un fin technicien ».
A la fin de la confrontation, difficile d'arracher un mot au champion qui vient de remporter son premier trophée à la Semaine nationale de la Culture. « Je me suis entraîné pour ça pendant des mois. Je savais que j'allais gagner, mais je savais aussi que le combat allait être dur », explique-t-il.
Le secret de sa victoire, Drissa Zon le doit à trois qualités. « Pour gagner, il faut être physiquement fort, endurant et technique. Si vous n'avez pas ces qualités, il vous sera difficile de gagner des combats. Certes, je ne suis pas physiquement au point, mais techniquement je suis bon. Karim est un ami. Je l'ai trop étudié. Il connaît ma manière de lutter et moi la sienne », confie Drissa Zon, sollicité par les fans pour des selfies.
Le champion ne nie cependant pas l'utilisation de pratiques ancestrales par les lutteurs pour venir à bout de leurs adversaires. « Ce sont des choses que nous sommes nés trouver et qui existent toujours », confie-t-il.
« Ça fait mal. Je ne m'attendais pas à cette défaite. J'ai perdu à cause d'une petite erreur. Mais, on va se préparer pour le prochain championnat à Ouaga », positive Karim Bazongo, entouré également de ses fans.
Rendez-vous est pris le 4 mai 2024 pour la proclamation officielle des résultats des sports traditionnels (lutte et tir à l'arc), la Maison de la Culture, Anselme Titianma Sanon.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
« Une vie très ordinaire » est le titre du nouveau livre de Dr Adama Sow. Dans cette interview qu'il nous a accordée, l'auteur nous explique sa passion pour la lecture et l'écriture, et ce qui l'a motivé à écrire cette œuvre qui retrace sa vie. Une vie semblable à celle de milliers d'autres, comme il le dit, mais qui a le mérite d'être racontée pour servir de guide à qui se sentira touché. Lisez plutôt !
Lefaso.net : Veuillez-vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas.
Adama Sow : Je m'appelle Adama Sow. Je suis vétérinaire de formation, enseignant-chercheur, consultant international et humanitaire. En ce qui concerne ma carrière dans l'enseignement supérieur, je suis maître de conférences agrégé du CAMES. J'ai enseigné pendant environ sept ans à l'École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar, au Sénégal. Ensuite, J'ai travaillé plus de quatre ans comme spécialiste de laboratoire pour la FAO. Depuis janvier 2022, je travaille comme humanitaire pour le Comité international de la Croix-rouge (CICR).
D'ordinaire, on croit que l'écriture des livres est réservée aux littéraires. Vous démontrez à souhait que les scientifiques peuvent, eux aussi, se prêter à cet exercice. Que représente la lecture pour vous ?
En effet, c'est la croyance populaire qui est que la production littéraire est réservée aux hommes de lettres. Les littéraires demeureront ceux qui magnifient et jugent la beauté artistique de toute production littéraire, car ils sont les dépositaires de cette science. Tout bon scientifique est un littéraire par essence. Sinon, comment pourrait-il faire connaître les résultats de ses recherches ou partager ses idées, ses projets et innovations ? Parmi les grands classiques de la littérature, figurent en bonne place bon nombre d'œuvres scientifiques.
Pour revenir à la question, je dirais que pour moi, la lecture représente la liberté, l'évasion, l'antistress, la nourriture de l'esprit, voire de l'âme. Cependant, de nos jours, avec les réseaux sociaux et la disponibilité de l'Internet à frais abordables, les jeunes générations s'intéressent peu à la littérature. Le désintérêt de la littérature pourrait conduire à une obscuration de l'esprit pour atteindre la connaissance. Je crois que les parents doivent réduire le temps d'écran chez les enfants et leur offrir plus de pages de lecture.
« Une vie très ordinaire » est le titre de votre nouvelle œuvre. Qu'est-ce qui vous a motivé à la rédiger ?
À travers ce titre, je voudrais déjà avertir le lecteur que le parcours du personnage principal du roman est comme celui de milliards d'humains. Une vie simple avec ses intrigues, ses surprises, ses joies et ses peines. Tout le monde pourra s'y identifier d'une manière ou d'une autre, à une certaine période de sa vie. Une vie ordinaire racontée avec art et maîtrise de la narration peut être agréable à lire. Par exemple, la photo de couverture montre en gros plan un roc perché sur une colline. En contre-fond, nous avons une chaîne de montagnes.
Si l'on se trouve dans les chaînes de montagne, on ne pourra même pas remarquer notre rocher. Par contre, si l'on se met du côté du rocher, on pourra l'admirer dans toute sa splendeur. C'est le sommet le plus haut des environs et l'on s'y réfère pour se rendre dans les localités, les points d'eau. Pour bien décrire ce rocher, il faudra bien choisir la bonne position. De même, pour bien magnifier une vie ordinaire comme celle de millions, voire de milliards d'autres, il faut choisir le meilleur angle pour bien raconter.
Dans cette œuvre, vous parlez de vous. Vous relatez votre parcours et partagez votre expérience. Est-ce un exercice facile de parler de soi ? Comment y êtes-vous parvenu ?
L'œuvre est fortement inspirée de mon parcours. Mais elle pourrait être le reflet de la plupart des gens de mon époque, des années 80. C'était l'époque où l'école publique était la référence, les meilleurs élèves étaient admis dans les collèges et lycées publics à la suite de leur admission au concours d'entrée en sixième, le sésame pour accéder à l'éducation secondaire et supérieure.
C'est l'histoire de tous ceux qui ont été le seul de leur famille, de leur quartier ou de leur village à obtenir la bourse pour aller au collège. Plus tard, c'est aussi l'histoire de tous ceux qui n'ont pas obtenu cette autre bourse après le baccalauréat et qui ont été orientés à l'université de Ouagadougou (actuelle UJKZ). Enfin, c'est le parcours de ceux qui ont été chanceux et heureux d'avoir réussi malgré la vie dure d'étudiant non-boursier et qui ont pu aller au-delà de leur propre espérance.
Dans ce contexte, il est assez aisé de parler de soi, des personnes que nous avons connues, de faire de l'autodérision, de se vanter un peu, de passer sous sourdine les échecs et les déceptions. Après tout, la seule histoire que nous connaissons le mieux est notre propre histoire, car nous la vivons et nous la ressentons dans notre chair et dans notre âme. La rédaction de l'œuvre s'étend sur plusieurs années. Les chapitres étaient rédigés en fonction de l'inspiration du moment.
L'œuvre a été finalisée lors d'une mission humanitaire au Sud-Darfour, dans les chaînes de montagnes de Jabel Marra. L'exploration de ces montagnes et la vue panoramique qu'offre ce paysage mont donné une forte inspiration pour l'écriture. Ceste ainsi qu'au cours de ces deux semaines de mission, j'ai pu rédiger le prologue et les derniers chapitres de l'œuvre. J'ai aussi été encouragé par des amis et ma famille. C'était un vrai bonheur lorsque j'ai eu un retour positif des Éditions L'Harmattan.
Vous êtes vétérinaire de profession et chef de famille. Comment êtes-vous arrivé à concilier toutes ces occupations ?
Il faut toujours garder à l'esprit le plus important dans la vie : la famille. Les autres aspects sont complémentaires. Il faut savoir conjuguer la vie de famille et le développement de la carrière. J'ai la chance d'avoir une épouse aimante et très compréhensive. Elle me soutient toujours dans tous mes projets. Elle trouve toujours les mots justes pour m'encourager à faire ce que je souhaite accomplir. Je profite de cette occasion pour lui témoigner encore toute ma reconnaissance.
La famille et la vie en société ne facilitent pas toujours la production littéraire. J'ai pu travailler sur le roman lors des missions, je suis particulièrement inspiré des voyages en avion et dans les aéroports, il m'est arrivé aussi de produire des écrits littéraires assez intéressants tôt le matin dans ma chambre d'hôtel.
« La volonté est la première arme de l'homme », telle est ma devise. J'ai la conviction que lorsqu'on a la ferme volonté de faire ou d'obtenir quelque chose et qu'on y met le prix, comme le dit Paulo Coelho dans L'Alchimiste, « Quand on veut une chose, tout l'univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
Que doit-on retenir de cette œuvre que vous mettez sur la place du marché ?
« Toute vie mérite d'être vécue, mais toute vie mérite-t-elle d'être racontée ? » Pour ma part, je pense que oui. Cela dépendra de comment nous devons la raconter. Il y a des milliards de vies et des millions de manières de les raconter. Il y a donc presque une infinité d'histoires, c'est l'histoire la plus rependue. En prendre une et la mettre en lumière pour la rendre agréable à lire demeure le plus grand défi.
De cette œuvre, il faut retenir la volonté de réussir, croire en ses capacités, oser rêver et croire aussi en ses chances. Brièvement, l'œuvre raconte la vie du village dans la tradition san, avec référence aux coutumes, à la solidarité, au vivre-ensemble. Sont également abordés les débuts difficiles de l'instruction à l'école primaire, la vie de collégien et la vie estudiantine à Ouaga.
Bien sûr, le grand amour y est aussi décrit. Oui, l'amour, lorsqu'on a eu la chance de le rencontrer, cela mérite d'être narré avec toute la passion. Comme le raconte si bien Lamartine, « Lorsque deux beaux yeux vous attirent, il faut s'y laisser prendre. » Enfin, le roman aborde les leçons de la vie de tous les jours, des drames, des joies et des larmes. Ce roman amène à réfléchir profondément sur l'essentiel dans la vie, à ne pas perdre de vue ses objectifs de réussite, à apprendre de ses erreurs, à célébrer ses succès avec humilité.
Quel est votre mot de fin ?
Je recommande ce roman à tout le monde, car la vie très ordinaire de Amada mérite d'être lue et racontée. L'œuvre est disponible à Ouaga à la Librairie Mercury, à Dakar à la Librairie ClairAfrique et dans toutes les maisons d'éditions L'Harmattan. En ligne sur Amazone et Editions L'Harmattan (Une vie très ordinaire - Roman, Adama Sow - livre, ebook, epub - idée lecture (editions-harmattan.fr), Amazon.fr - Une vie très ordinaire : Roman - Sow, Adama - Livres) et sur bien d'autres plateformes.
Interview réalisée par Erwan Compaoré
Lefaso.net
La coordination provinciale de l'Unité d'action syndicale (UAS) du Mouhoun a commémoré, ce mercredi 1er mai 2024 à Dédougou, la journée internationale du travail. Au centre de cette célébration, une conférence publique sur le thème, « Crise sécuritaire au Burkina Faso : état des lieux et impacts sur les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'économie, quelles perspectives ? », a permis aux travailleurs d'évaluer les effets néfastes de la crise sécuritaire au Burkina Faso dans les trois domaines de la santé, de l'économie et de l'éducation.
Les travailleurs, réunis au sein de la coordination provinciale de l'Unité d'action syndicale (UAS) du Mouhoun, ont passé au peigne fin l'état des secteurs de la santé, de l'éducation et de l'économie burkinabè marqués par la crise sécuritaire. C'était à l'occasion de la commémoration de la journée du 1er mai 2024. La réflexion a été menée autour d'une conférence publique animée par Issa Dianda.
Dans un aperçu global, le conférencier a campé que la situation nationale se caractérise par un état de guerre imposé par le terrorisme. Se traduisant par des attaques de groupes armés terroristes, la guerre ne fait que s'enliser depuis près d'une décennie et ce, malgré les changements des différents régimes politiques et les mesures prises par ces derniers, dit-il. L'enlisement de la crise a embrasé en général tous les domaines d'activités et notamment ceux de la santé, de l'éducation et de l'économie, fait savoir le communicateur.
Sur le plan économique, il a rappelé que le Burkina Faso est un pays sahélien à faibles revenus et aux ressources naturelles limitées. L'agriculture étant le moteur économique, selon lui. Mais l'animateur de la conférence regrette que l'exploitation des potentialités agricoles soit aujourd'hui réduite à une petite proportion. « Dans notre localité, c'est surtout le coton qui est le plus cultivé. Or, nombreuses sont ces populations qui se sont déplacées et n'arrivent plus à produire le coton qui est la principale culture de rente et représente environ 40% des exportations de notre pays », a informé M. Dianda.
A ce manque à gagner pour l'économie burkinabè, il ajoute que la production minière surtout l'or a connu une baisse importante avec la fermeture de sites miniers du fait de l'insécurité. Le conférencier a estimé que la crise sécuritaire a drastiquement aggravé la pauvreté vu que « plus de 40% des populations vivaient déjà en dessous du seuil national de pauvreté ». Pour ce dernier, l'inflation en cours participe aussi des mauvaises performances de l'économie.
S'agissant de la santé, l'orateur a révélé la fermeture de sept CSPS dans la province du Mouhoun sur un total d'environ 60. Entraînant de facto la surpopulation des centres de santé encore fonctionnels et pire, l'inaccessibilité aux soins de base par les populations vivant dans les localités sous blocus terroriste. De son avis, la difficulté d'évacuation n'est pas des moindres. « Si vous avez un malade sous la main à évacuer à Ouaga ou à Bobo, la seule possibilité qui se dégage est l'évacuation sur Ouaga et à une heure précise : de 7h à 15h », a-t-il déclaré avant de relever que les évacuations de malades de Dédougou en destination de Bobo-Dioulasso sont suspendues il y a près de deux ans.
Quant au volet éducatif, l'impact de la crise sécuritaire s'est traduit, jusqu'à la date du 31 mars 2024, par la fermeture de 5 319 structures d'enseignement réparties sur l'ensemble du territoire, selon les dires du tribun. A ce niveau, la situation touche négativement la communauté éducative : violation du droit fondamental à l'éducation pour des centaines de milliers d'élèves et un grand nombre d'enseignants jetés au chômage. L'instituteur de soutenir que l'insécurité a imposé la délocalisation d'écoles dans certaines zones. A titre d'exemple, il mentionne que dans la région de la Boucle du Mouhoun, la délocalisation, à ce jour, concerne 144 écoles avec son corollaire de conditions difficiles pour les élèves déplacés internes.
Face à cette donne qui n'augure pas des lendemains meilleurs, Issa Dianda propose, entre autres, à l'Etat de procéder à la diminution de certains taxes et impôts institués dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, histoire de donner un souffle à l'économie. Au niveau de la santé et de l'éducation, il reviendrait à l'État « d'accroître les dispositions pour faire face à l'ampleur des besoins », pense-t-il. Pour conclure, le conférencier suggère aux intervenants dans la gestion de la crise sécuritaire et humanitaire à prioriser les investissements répondant à des besoins de long terme. « Avec le contexte, on voit l'Etat et les ONG qui interviennent. Mais ce sont des mesures à court terme. Vous allez voir dans une école, on vient mettre des espaces temporaires d'apprentissage (ETA) qui sont des bâches dont la durée de vie ne dépasse pas deux mois avec notre climat de chaleur excessive », a-t-il déploré.
Yacouba SAMA
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Après quatre années de mise en œuvre, le Programme de résilience et de cohésion sociale au Sahel (PROGRESS) est à sa clôture. Ce jeudi 2 mai 2024, les premiers responsables ont organisé un atelier de clôture à Ouagadougou.
L'objectif général du PROGRESS est d'améliorer les conditions de vie, la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et de renforcer la cohésion sociale des populations vulnérables dans les zones d'intervention.
Lancé en mai 2020, le PROGRESS a touché neuf communes des régions de l'Est et de la Boucle du Mouhoun. Il s'agit des communes de Kantchari, Diapaga, Botou, Lanfièra, Dii, Kassoum, Barani, Bomborokuy et Nouna.
Les secteurs d'intervention sont : la protection sociale ; santé nutrition ; SAME (Sécurité alimentaire et moyen d'existence) ; eau hygiène et assainissement ; la gouvernance ; et la cohésion sociale.
En quatre années, PROGRESS a touché 393 110 personnes au Burkina Faso, sur 162 432 cibles au départ, a indiqué le coordinateur consortium PROGRESS, Didier Hermann Bourgou.
« Une logique de redevabilité vis-à-vis des principaux bénéficiaires »
Ce programme a une approche particulière qui a marqué les auteurs. « Avec une stratégie de réponse basée sur une approche multisectorielle intégrée et holistique, ce programme est intervenu sur les questions de résilience aux crises alimentaire et nutritionnelle, l'accès aux communautés et au service de santé, l'amélioration de la gouvernance, et enfin de la cohésion sociale et du vivre-ensemble », a développé le directeur pays de Action contre la faim Burkina Faso, Thomas Owono Bissono.
Selon les organisateurs, ce café de presse est un canal essentiel de vulgarisation et d'information auprès de l'opinion publique sur les différents résultats engrangés durant la mise en œuvre du programme. « Il est également nécessaire d'indiquer que cette rencontre s'inscrit dans une logique de redevabilité vis-à-vis des principaux bénéficiaires, du bailleur, des autorités et de toutes les parties prenantes du PROGRESS », a justifié Thomas Owono Bissono.
Augmenter la résilience
PROGRESS a été financé par l'Union européenne (UE) à hauteur de 10,2 millions d'Euros (plus de 786 millions de francs CFA). Présent à cette activité de bilan, le chef d'équipe ‘'Emploi/Croissance'' de la délégation de l'UE au Burkina Faso, Marc Duponcel, a affiché sa satisfaction. « Ce programme était très important pour augmenter cette résilience et faciliter la cohésion sociale », a-t-il indiqué.
Le programme a été mis en œuvre par un consortium d'Organisations non gouvernementales (ONG). Il s'agit de Action contre la faim (lead du consortium), Terre des hommes, Search for common ground, Association Tin Tua et l'Association WUPAKUWE.
Le PROGRESS est un programme qui a débuté en mai 2020 pour 48 mois d'exécution, soit quatre ans. Il s'est déroulé dans les zones transfrontalières de trois pays de la sous-région, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Cryspin Laoundiki
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La direction générale de la Semaine nationale de la culture (SNC) a signé, ce jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une convention avec le fondation Festival sur le Niger. Cette convention vise à faciliter la programmation des artistes lors des deux événements et à promouvoir des formations au profit des artistes et acteurs culturels des deux pays, en particulier des lauréats des éditions de la SNC.
Selon la directrice générale de la SNC, Christiane Carole Sanou/Coulibaly, le processus a débuté en janvier dernier lorsque la SNC a été invitée à la 20e édition de la fondation Festival sur le Niger. « La SNC a accepté cette invitation et de là est née l'idée de signer une convention entre nos deux structures, dans le but de bénéficier à tous les artistes et acteurs culturels de nos deux pays, en particulier les lauréats des éditions de la SNC », a expliqué la directrice générale de la SNC.
Cette convention permettra aux lauréats de la Semaine nationale de la Culture d'être invités par les festivals de Ségou Art, qui sont reconnus internationalement et qui offrent également des perspectives pour les artistes.
« Ce projet va aider les artistes qui n'ont pas de cadre de production particulier à avoir des opportunités, et cela ne se limite pas seulement aux artistes. Des formations ont été prévues pour les acteurs culturels, et avant la signature de la convention, certains acteurs ont déjà bénéficié de ces formations », a renchéri Christiane Carole Sanon/Coulibaly.
« Nous sommes très heureux d'avoir signé cette convention avec la SNC. Et nous souhaitons surtout bénéficier d'échanges et d'expériences en matière de circulation des artistes et des œuvres entre le Burkina et le Mali. Grâce à cette convention entre nos deux pays frères, nous espérons multiplier les collaborations, renforcer les capacités des acteurs et développer des projets ensemble. Nous sommes convaincus que cette initiative permettra de promouvoir davantage les échanges artistiques entre nos deux pays », a déclaré Mohamed Dombia, membre de la fondation.
En rappel, la fondation Festival sur le Niger (FFSN) a été créée en août 2009. Elle a pour ambition de « fédérer les énergies et de réunir une expertise certaine afin d'œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine et la valorisation des expressions artistiques et culturelles du Niger et d'ailleurs. »
Urielle Lezogo (Stagiaire)
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