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Updated: 3 months 2 weeks ago

Recrutement de stagiaires « Jeunes talents » (H/F) au profit de la SONABHY

Thu, 08/08/2024 - 15:00

WHAT YOU NEED SA, à travers son département GRH et développement des performances, recrute des stagiaires (H/F) rémunérés pour le compte de la Société Nationale Burkinabè des Hydrocarbures (SONABHY).

CONTEXTE ET JUSTIFICATION :

Le manque de compétences des jeunes diplômés ou l'inadaptation de leurs compétences aux besoins du marché du travail mais aussi le faible taux d'offre d'emplois, sont des freins à leur insertion professionnelle. Cela constitue de nos jours une source de préoccupation dans les instances de décision au niveau national et mondial. En effet, le taux de chômage au niveau mondial des jeunes est de 13, 6%. Au Burkina Faso, il est de 14,7% pour ceux qui ont une formation technique et professionnelle, contre 15,4% pour ceux ayant une formation générale et 23% pour ceux de la formation technique et professionnelle dans les filières tertiaires.

Face à cette situation, plusieurs structures privées se sont engagées dans l'accompagnement des jeunes diplômés par l'octroi des stages par un programme dénommé « jeune talent ». Le programme « jeune talent » constitue un tremplin pour l'insertion et le développement professionnel des jeunes diplômés en leur offrant l'opportunité d'avoir les bases d'une carrière professionnelle solide. Il permet également de développer et de soutenir le système d'adéquation « formation-emploi », contribuant ainsi à la compétitivité de la jeunesse du pays sur le marché de l'emploi. Aussi, ce programme est un véritable gage de réussite professionnelle permettant d'acquérir des connaissances approfondies sur une variété de métiers et de postes.

Dans le cadre de sa Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE), la SONABHY s'investit à soutenir les aspirations socio-économiques du Burkina Faso dans plusieurs segments dont le développement du capital humain comme le souligne son Plan stratégique de développement (PSD_2023-2027). Ce plan s'inscrit dans le Plan National du Développement Economique et Social II (PNDES II) dans son axe 4 qui vise à promouvoir l'emploi décent et la protection sociale pour tous, particulièrement pour les jeunes et les femmes. C'est pourquoi la SONABHY a décidé de jouer pleinement sa partition à travers son Programme « Jeunes Talents » destiné à accroître l'attractivité des talents, le développement de leurs compétences et la formation des futurs leaders du pays.

Le Programme « Jeunes Talents »de la SONABHY est une opportunité unique pour les jeunes diplômés Burkinabè issus des universités et centres et instituts de formation supérieurs nationaux et internationaux pour développer leur employabilité au sein d'une entreprise compétitive, performante et socialement responsable.

Postulez donc afin de saisir l'occasion pour des stages pratiques qui vous permettront de développer des compétences clés et d'améliorer votre insertion professionnelle au Burkina et à l'international. Ce programme vous offre la chance de devenir un futur leader et de contribuer activement au développement économique du Burkina Faso. Ne manquez pas cette occasion de propulser votre carrière !

Pour cette première phase du Programme « Jeunes Talents », la SONABHY ouvre les postes suivants :
• Un (01) Stagiaire en transport logistique de niveau bac+5 H/F
• Un (01) Stagiaire en Qualité Hygiène Sécurité Environnement de niveau bac+5 H/F
• Un (01) Stagiaire en informatique de niveau bac+5 H/F
• Un Stagiaire en génie industriel de niveau bac+5 H/F
• Un (01) Stagiaire en génie électrique de niveau bac+5 H/F

Important : Veuillez lire l'intégralité du communiqué avant de postuler !

A- Conditions générales

Les candidats aux différents postes doivent satisfaire aux conditions générales suivantes :
• Etre de nationalité Burkinabè ;
• Etre âgé de 22 ans au moins et de 30 ans au plus au 31 décembre 2024 ;
• Etre physiquement bien portant et jouir de l'ensemble de ses facultés mentales ;
• Etre immédiatement disponible ;
• S'exprimer couramment en français ;
• Avoir un diplôme de niveau Bac+5 soutenu après le 31/12/2021 (les attestations d'admission ne sont pas recevables)
• Partager ou désirer développer les valeurs professionnelles suivantes : l'esprit d'équipe, le sens du leadership, le désir d'acquérir de nouvelles connaissances et des compétences, la courtoisie, le travail bien fait, la ponctualité et l'assiduité, le respect de la hiérarchie, la rigueur, le professionnalisme et le sens de la responsabilité.

B- Description des postes à pourvoir

1- Stagiaire en Transport logistique

Nombre de poste à pourvoir : 01
Niveau d'études : Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac+5 en transport logistique, commerce international
Expérience professionnelle : non exigée
Aptitudes professionnelles : intervenir dans l'organisation de la circulation des produits de la société de l'approvisionnement jusqu'à la livraison du produit fini
Lieu de stage : DAS

2- Stagiaire en Qualité Hygiène Sécurité Environnement

Nombre d poste à pourvoir : 01
Niveau d'études : Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac+5 en Qualité Hygiène Sécurité Environnement ;
Expérience professionnelle : non exigée
Aptitudes professionnelles : intervenir dans la mise en œuvre de la politique de l'entreprise en matière de qualité, sécurité et environnement et promouvoir les bonnes pratiques environnementales tout en évaluant la performance environnementale de la société
Lieu de stage : Siege de la SONABHY à Ouagadougou

3- Stagiaire en informatique

Nombre d poste à pourvoir : 01
Niveau d'études : Etre titulaire d'un diplôme de niveau de Bac+5 en informatique (programme, maintenance, réseaux, SI)
Expérience professionnelle : non exigée
Aptitudes professionnelles : intervenir dans la conception, la réalisation et la maintenance d'ouvrages et équipements industriels au profit de la société
Siege de la SONABHY à Ouagadougou

4- Stagiaire Bac+5 en Génie industrie

Nombre d poste à pourvoir : 01
Niveau d'études : Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac+5 en génie industrie
(Électrotechnique, électromécanique, maintenance industrielle) ;
Expérience professionnelle : non exigée
Aptitudes professionnelles : intervenir dans la conception, la réalisation et la maintenance d'ouvrages et équipements industriels au profit de la société
Lieu de stage : DDBI/DDBO/DPP

5- Stagiaire Bac+5 en Génie électrique

Nombre d poste à pourvoir : 01
Niveau d'études : Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac+5 en génie électricité industrielle ;
Expérience professionnelle : non exigée
Aptitudes professionnelles : intervenir dans la conception, la réalisation et la maintenance d'ouvrages et équipements industriels au profit de la société
Lieu de stage : DDBI/DDBO/DPP

C- Composition du dossier

• Une demande adressée à Monsieur l'Administrateur Général de WHAT YOU NEED précisant le poste à pourvoir
• Une lettre de motivation datée et signée et mettant en exergue son projet professionnel adressée à Monsieur l'Administrateur Général de WHAT YOU NEED
• Un curriculum vitae détaillé, sincère, daté et signé
• Une copie légalisée du diplôme exigé
• Une copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè ou du Passeport

En cas d'admission les candidats devront fournir des pièces complémentaires suivantes :
• Un certificat de nationalité burkinabè ;
• Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois.

D- Date et lieu de dépôt des dossiers de candidature
Les dossiers de candidatures sont reçus exclusivement en ligne à l'adresse : wynrecrutetalentsonabhy@gmail.com du vendredi 02 août 2024 à 00H00 au dimanche 11 aout 2024 à 23H59. Le dossier de candidature doit être envoyé en un seul fichier en format PDF en précisant en objet le titre du poste.


E- Procédure de recrutement

• Présélection sur dossier : Seuls les cent (100) premiers dossiers de candidature par poste seront pris en compte
• Entretiens oraux et évaluation des habilités professionnelles
• Toute note inférieure à 07/20 dans une Epreuve est éliminatoire
• L'admission d'un candidat n'est prononcée que lorsqu'il a obtenu une moyenne totale supérieure ou égale à 12/20
• Seuls les candidats présélectionnés à une étape donnée seront invités à prendre part l'étape suivante
• Toutefois, l'admission n'est définitive qu'après un contrôle approfondi.

F- Informations utiles :

• Seul l'avis de recrutement publié par le cabinet fait foi
• Seul le diplôme exigé est accepté
• Seuls les cent (100) premiers dossiers de candidature par poste déposés au cours de la période et par la voie sus-indiquées seront reçus et pris en compte
• Les diplômes présentés feront l'objet de vérification de leur authenticité
• Le lieu et la date de déroulement des différentes épreuves seront communiqués à l'issue de chaque étape à travers le site web de WHAT YOU NEED (www.wyngroupe.com) et ses réseaux sociaux Facebook et LinkedIn
• Le cabinet se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis de recrutement

G- Renseignements :

Pour toute information complémentaire, veuillez appeler le 25452460 du lundi au vendredi de 08h00 à 16h00 ou visiter notre site web www.wyngroupe.com et nos réseaux sociaux Facebook et LinkedIn

Aboubakari OUEDRAOGO
Administrateur Général

Categories: Afrique

Burkina : 25 gouvernements locaux du Centre formés aux mécanismes de mobilisation de la finance climat

Thu, 08/08/2024 - 14:56

La session de sensibilisation des gouvernements locaux sur les informations climatiques et la finance climat s'est ouverte ce 08 août 2024. Organisée par le Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso (SE-FVC/BF), cette rencontre se tient sur deux jours. Elle réunit 25 membres des conseils régionaux et municipaux de la région du Centre.

« La région du Centre figure parmi les régions les plus densement peuplées au Burkina Faso. Malheureusement, cette forte démographie avec son corollaire d'expansion urbaine très rapide a pour conséquences la disparition du couvert végétal, le développement de zones d'habitations sans infrastructures de canalisations des eaux pluviales et de gestions insuffisantes des eaux usées et le recul de la faune », a déploré le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, pendant l'ouverture de la session.

C'est pourquoi selon lui, ce cadre est une opportunité précieuse pour s'informer sur les enjeux du changement climatique, sur les politiques et les mécanismes mis en place pour mobiliser les financements nécessaires. Et outiller les participants sur les connaissances et les compétences nécessaires pour identifier, concevoir les initiatives climatiques intelligentes pour leurs communautés, permettra donc de lutter contre les changements climatiques.

"Les défis du changement climatique dépassent les frontières géographiques et nécessitent une concertation à tous les niveaux de gouvernance", Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre

Au niveau du Fonds vert pour le climat, il existe des projets classiques mais aussi des programmes préparatoires. Ces programmes préparatoires visent à renforcer les capacités des différents pays pour aller vers le Fonds vert pour le climat. C'est donc à travers cette fenêtre que le SE-FVC/BF a pu mobiliser la ressource pour former les gouvernements locaux sur la question de la finance climat de façon globale. Plus spécifiquement, ils sont formés sur le mécanisme de mobilisation des ressources de ce Fonds vert pour le climat. « Nous attendons des participants qu'ils puissent élaborer des projets qui seront acceptés au niveau du Fonds vert pour le climat. Nous attendons aussi qu'ils puissent fournir les problématiques des populations de la région du Centre en matière de changement climatique afin que nous puissions les traduire en idée concrète de projet », a indiqué Abdoul Nourdine Sanfo, assistant à l'autorité nationale du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.

Les participants devront proposer des idées de projets en lien avec les problèmes de changement climatique des populations de la région du Centre

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), partenaire financier du fonds climatique espère que cette initiative pourra réduire les écarts d'informations entre les administrations centrales et locales ainsi qu'entre les scientifiques et les communautés locales sur les actions climatiques du pays. « Le chemin vers un avenir plus résilient et durable passe inévitablement par une transformation de nos systèmes de financement. Faisons en sorte que la région du Centre devienne un modèle de développement vert et résilient aux changements climatiques », a souhaité Sylvie Somda, représentante du chef de programme de l'UICN.

Abdoul Nourdine Sanfo, représentant le Secrétariat exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso à la cérémonie d'ouverture

Au programme des deux jours de travaux, il y a des exposés théoriques, des études de cas concrets, des ateliers pratiques et des échanges avec de experts.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

A lire aussi : Burkina/Lutte contre le changement climatique : Des gouvernements locaux échangent sur des stratégies de mobilisation de ressources

Categories: Afrique

Ouagadougou : Le projet « Appui au développement de l'artisanat féminin » au profit de 1 900 femmes, lancé

Thu, 08/08/2024 - 14:50

La cérémonie de lancement de l'atelier de la sous-composante « Appui au développement de l'artisanat féminin » a eu lieu ce jeudi 8 août 2024, à l'hôtel de ville de Ouagadougou. Le projet se tiendra sur une durée de 12 mois.

L'artisanat est vital pour l'économie du Burkina Faso car contribuant à environ 30 % du PIB et employant une grande partie de la population active non agricole. Le secteur textile représente un tiers de l'artisanat et est en pleine expansion grâce aux succès des créateurs locaux. Pourtant, la filière artisanale est sous-exploitée, avec seulement 1 % du coton transformé localement.

C'est donc dans le but de remédier à cela, que le Projet d'appui à la croissance économique urbaine et à la gouvernance métropolitaine du Grand Ouaga (PAGO), financé par l'Union européenne et la mairie de Ouagadougou, soutient spécifiquement l'artisanat féminin, avec pour but de renforcer l'impact économique et de créer des emplois pour les femmes et les jeunes.

Ce présent atelier qui se tient au cours de cette journée a pour objectif de mobiliser les principaux acteurs et de coordonner les actions pour assurer le succès du projet.

L'appui de l'Union européenne d'une valeur de 742 674 515 FCFA au développement de l'artisanat féminin servira à la construction d'un centre de formation textile pour les communes du Grand Ouaga ainsi qu'à la formation en tissage, en filature et en peinture du Faso Danfani et à l'équipement de 1 900 femmes, soit 100 femmes par commune et arrondissement.

A entendre le 1er vice-président de la commune de Ouagadougou, Assami Tiendrébéogo, cet accompagnement de l'Union européenne représente un symbole fort de leur engagement collectif envers le développement économique, la valorisation de l'artisanat et l'émancipation des femmes à travers la création de filières durables.

« C'est parce que la valorisation ferme du savoir-faire local est importante, et plus particulièrement l'artisanat féminin, que cette composante spécifique a été développée au sein du PAGO. Cette initiative, qui vise à former et équiper 100 femmes par commune et arrondissement au sein du Grand Ouaga, pour un total d'environ 1 900 bénéficiaires, est le reflet de notre engagement à renforcer cette frange dynamique de notre population, tout en lui permettant de participer activement à l'économie locale. Le montant alloué à cette noble cause, soit 1 132 200 euros ou 742 674 515 FCFA, témoigne de la détermination à donner à ces femmes les outils nécessaires pour exceller dans leurs métiers. Il sera question d'aménager un centre de métier, de l'équiper et de former les bénéficiaires qui seront sélectionnés », a-t-il déclaré.

En participant au financement de ce projet, selon les propos du représentant de l'ambassadeur, Marc Duponcel, l'Union européenne renouvelle son engagement à fournir aux populations des conditions améliorées pour un développement socio-économique soutenu et durable.

Il n'a pas manqué de lancer un appel à tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de cette composante à s'investir pleinement, afin que les résultats améliorent concrètement les conditions de vie des populations et contribuent au développement socio-économique du Burkina Faso.

Avec pour objectifs spécifiques, la présentation de la démarche de ciblage des bénéficiaires et les équipements qui seront mobilisés pour soutenir l'artisanat féminin ; la mise au point sur les travaux en cours pour la réalisation d'un centre de formation dédié aux métiers du textile et le recueil des besoins et expériences des participants afin d'orienter au mieux les investissements futurs, le projet vise, au sortir de ces échanges, une adhésion généralisée à la méthodologie de ciblage des bénéficiaires et aux critères de sélection des équipements ; une appropriation des équipements par les parties prenantes du centre de formation aux métiers du textile ainsi qu'une prise en compte des besoins et observations des participants pour améliorer les activités de la sous-composante.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : La CNSS fait don de tricycles à des personnes en situation de handicap

Thu, 08/08/2024 - 14:47

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a volé au secours de quatre personnes en situation de handicap moteur en leur octroyant des tricycles ce jeudi 8 août 2024 à Ouagadougou. Les bénéficiaires de ce don viennent de Boussé et sont membres de l'Association Wendpanga des personnes vivant avec un handicap de la province du Kourwéogo.

Tout est parti d'une demande de l'Association Wendpanga des personnes vivant avec un handicap du Kourwéogo, adressée à leur faîtière qui est l'Association nationale des personnes handicapées pour l'acquisition de tricycles. Cette dernière, ayant des moyens limités, a à son tour adressé une demande au directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour solliciter des tricycles au profit de membres de l'Association Wendpanga. Cette demande a reçu une réponse favorable de la CNSS et les tricycles ont été acquis.

Sylvie Marie Rouamba/Sam, cheffe de service promotion des assurés sociaux de la CNSS a remis un tricycle à une bénéficiaire

Dans la matinée de ce 8 août 2024, c'est avec donc une joie toute particulière que les bénéficiaires, venus de Boussé, ont reçu leurs tricycles. La cérémonie de remise de don s'est déroulée au siège de l'Association nationale des personnes handicapées à Ouagadougou où ont d'ailleurs été fabriqués les tricycles. Le président de l'Association Wendpanga des personnes vivant avec un handicap du Kourwéogo et les bénéficiaires ont exprimé toute leur reconnaissance à la CNSS qui met ainsi fin à leur problème de mobilité.

« Ce don va permettre aux handicapés de se déplacer et de pouvoir travailler. Nous sommes très contents et remercions sincèrement la CNSS », a déclaré Rasmané Ouédraogo, le président de l'association qui compte une soixantaine de membres. Il a rappelé si besoin en était, que sans tricycle, il est difficile pour une personne handicapée de se déplacer et de mener des activités lucratives. « Un handicapé qui n'a pas un moyen de déplacement pour mener une activité, c'est compliqué, pour se déplacer, c'est difficile. C'est une souffrance totale », soutient-il.

Rasmané Ouédraogo, le président de l'Association Wendpanga des personnes vivant avec un handicap du Kourwéogo a remercié la CNSS pour ces tricycles qui mettent fin au problème de mobilité de quatre des membres de l'association

Zénabo Ouédraogo est l'une des bénéficiaires de tricycle. Comme toutes les personnes en situation de handicap moteur sans moyen de déplacement, il était difficile pour elle de se déplacer et de vaquer à ses occupations. C'est pourquoi, à l'instar du président de leur association, elle a tenu à remercier la CNSS pour les tricycles reçus. « Je n'avais pas de tricycle. Pour me déplacer, c'était vraiment difficile. Je n'arrivais pas à travailler correctement. Je me débrouillais pour cultiver et j'avais le soutien de mon époux. Malheureusement il est décédé et la situation s'est empirée. Maintenant avec ce tricycle, je suis soulagée, je pourrais me déplacer et mener des activités afin de me prendre en charge. Je suis très contente pour ce que vous avez fait pour nous », s'est-elle réjouit.

La CNSS se tient aux côtés de tous

Sylvie Marie Rouamba/Sam, cheffe de service promotion des assurés sociaux de la CNSS, souligne que la CNSS est aux côtés de tous les Burkinabè quelle que soit leur couche sociale ou leur situation physique. « La CNSS est là pour s'occuper de tout le monde, les personnes handicapées, les personnes en difficulté. La CNSS a un regard sur toutes ces personnes », a souligné Mme Rouamba.

Zénabo Ouédraogo, bénéficiaire de tricycle a également exprimé sa reconnaissance à la CNSS pour le don

Elle a indiqué que le don est estimé à 540 000 FCFA, incluant le prix des tricycles, mais également le transport des bénéficiaires qui sont venus de Boussé.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Vista Group Holding finalise l'acquisition de Banco Société Générale Moçambique SA

Thu, 08/08/2024 - 14:09

Ouagadougou, le 08 août 2024 – Vista Group Holding est heureux d'annoncer la finalisation de l'acquisition de 100 % de Banco Société Générale Moçambique, élargissant ainsi sa présence en Afrique. Cette banque, qui compte actuellement huit (08) agences, sera rebaptisée Vista Bank Moçambique.

Simon Tiemtore, président de Vista Group Holding, a déclaré : « Notre acquisition de Banco Société Générale Moçambique représente une étape importante dans le parcours du groupe Vista Bank vers son objectif de devenir un groupe de services financiers panafricain de classe mondiale, avec des opérations dans 25 pays d'ici 2026. Cette nouvelle acquisition permet au Groupe d'accroître son soutien et son impact sur la croissance économique et l'inclusion financière en Afrique. Avec cette opération, nous opérons désormais dans cinq pays : le Burkina Faso, la Gambie, la République de Guinée (Conakry), le Mozambique et la Sierra Leone. »

Le groupe Vista, qui appartient à Lilium Group LLC, propose une gamme complète de produits, solutions et services bancaires innovants et accessibles à tous, y compris aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises (PME), aux entreprises et aux gouvernements, contribuant ainsi à promouvoir l'inclusion financière, la croissance économique et la prospérité dans ses pays d'opération.

A propos de Vista

Le Groupe Vista est une société holding de services financiers dont l'objectif est de devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique.

Vista a établi des partenariats avec plusieurs établissements financiers internationaux afin de mettre en œuvre sa stratégie de croissance dans le secteur des M&PME (services bancaires aux PME, leasing, affacturage, mésofinance, services bancaires aux femmes, etc…), du financement du commerce et de la chaîne logistique, le corporate banking ainsi que la bancassurance.

Le Groupe Vista nourrit l'ambition de saisir toutes les opportunités sur ses marchés afin de devenir un établissement financier de tout premier choix grâce à des produits bancaires et d'assurance innovants.

Categories: Afrique

Appel d'offres pour l'attribution d'un marché de VIVRES

Thu, 08/08/2024 - 12:00

La Coopérative hulo (Humanitarian Logistics), en partenariat avec plusieurs ONG Internationales et Nationales notamment ACF, ACTED, AGED, ATAD, Concern, Help, IRC, NRC, Oxfam, Plan, SCI,TinTua, WeWorld, UNIJED, WHH, SI, TdH Switzerland, DRC et PUI lance un appel d'offres pour l'attribution d'un marché de VIVRES décrit ci-dessous :

Cet appel d'offres entre dans le cadre d'un partenariat entre plusieurs ONG afin qu'elles attribuent en commun les marchés mentionnés ci-dessus. Chaque soumissionnaire peut répondre à un ou plusieurs lots.

Les demandes pour le retrait des dossiers de participation peuvent être demandées avant le [23/08/2024 à 16h00 heure du Burkina Faso] au Responsable des Appels d'Offres mutualisés de la coopérative hulo exclusivement par mail à l'adresse suivante :
procurement-bf@hulo.coop et l'intitulé de l'objet du mail devra être comme suit :
BF/HULO/2024-007 / Nom du soumissionnaire

Calendrier prévisionnel de l'attribution du marché :

Remarques :
L'attribution définitive du marché avec le(s) soumissionnaire(s) sélectionné(s) et les partenaires de la coop. hulo sera conditionnée par la signature des accords-cadres entre les parties.

Les coûts éventuels liés à la participation du soumissionnaire à cet appel d'offre, tels que les frais d'envois, la constitution d'échantillons, etc., ne seront en aucun cas remboursés. De plus, la participation à cet Appel d'Offres est GRATUITE, il ne vous sera jamais demandé de participation financière.

La coopérative hulo. – tout comme l'ensemble des ONG de cet Appel d'Offres- adopte une approche de tolérance zéro à l'égard de la corruption et de la fraude. Par conséquent, si vous êtes témoin ou soupçonnez un acte illégal, inapproprié ou contraire à l'éthique ou des pratiques commerciales pendant le processus d'appel d'offres, veuillez communiquer par courriel à feedback@hulo.coop

Pour Hulo / A Ouagadougou le 09/08/2024

Categories: Afrique

Burkina : L'ancien directeur de cabinet du Premier ministre Zida, Job Ouédraogo, a tiré sa révérence

Thu, 08/08/2024 - 11:31

La triste nouvelle a été rendue publique dans la nuit du mardi, 6 août 2024 par son parti politique, l'UNIR/MPS (Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste), dont il était le vice-président chargé des consultations électorales. Job Ouédraogo avait été porté devant les projecteurs avec sa nomination en qualité de directeur de cabinet de Yacouba Isaac Zida, celui-là même qui venait d'être désigné Premier ministre, après sa direction du pays pendant les jours ayant suivi l'insurrection populaire d'octobre 2014. Avant d'occuper ce poste, qui a rang de ministre, Job Ouédraogo avait occupé cette position de directeur de cabinet de l'éminent maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, puis de son successeur, Marin Casimir Ilboudo. C'est tout naturellement donc que les hommages ont pilulé à l'annonce de son décès.

Job Ouédraogo braque les projecteurs à un moment où le Burkina vit une transition politique, comme il l'a été lors de la transition politique de 2014-2015. Qualifié d'« homme de main » du Premier ministre de l'époque, Isaac Yacouba Zida, Job Ouédraogo était également perçu comme « l'homme de confiance » de Simon Compaoré, alors maire de Ouagadougou, et dont on connaît la rigueur dans le travail et dans l'action. Pas plus tard d'ailleurs que le 7 juin 2024, Job Ouédraogo, à l'annonce du décès de l'épouse de son ex-patron à la mairie, publiait sur sa page : « Grande sœur Marie Louise Florence COMPAORE née KERE nous a quitté ce matin pour la patrie céleste. Tu laisses un vide dans mon cœur et dans celui de tous les membres de notre famille ».

De Job Ouédraogo, on retient aussi qu'il a été le vice-président de l'Unité de gestion des secours d'urgence des inondations du 1er septembre 2009 (le déluge a fait environ 200 000 sinistrés).

Membre-fondateur du MPS (Mouvement patriotique pour le salut, dont Isaac Yacouba Zida a été considéré comme l'inspirateur et sous la bannière de laquelle il a été candidat à la présidentielle de novembre 2020), Job Ouédraogo a été jusqu'à son décès, le vice-président de l'UNIR/MPS, suite à la fusion du MPS avec l'UNIR/PS.

« Ce jour 06 août je perds un frère un ami et un collaborateur. La douleur est immense et mes interrogations sans réponses. Tu as toujours été celui qui répondais présent avec humilité et détermination à toutes les sollicitations par ton dynamisme légendaire. Tu vas nous manquer énormément. Repose-toi de tes œuvres et que la terre libre du Burkina Faso te soit légère. À ton épouse à tes enfants, à toute la famille et à tous ceux qui t'ont connu et aimé j'adresse mes condoléances les plus sincères », a, par sa page Facebook, réagi l'ancien Premier ministre, ancien président du Faso, Isaac Yacouba Zida.

Toujours au titre des hommages, on lit celui de l'avocat à la Cour et homme politique, Bénéwendé Stanislas Sankara, qui confie par également sa page Facebook : « Nos chemins se sont croisés sur le chemin de la lutte pour une vision sankariste, une société de plus de justice sociale et d'équité ». Selon l'homme de droit, « Job était un homme de convictions, animé par un profond désir de voir notre pays se développer sur les principes de justice et d'équité ».

L'ancien ministre en charge de la promotion de la Femme, leader d'opinion et défenseur de droits humains, Nestorine Sangaré a aussi, dans un même message, salué la mémoire de "deux illustres fils qui ont marqué leur passage sur la terre du Burkina Faso, Job Ouédraogo et Gnama Paco Drabo (décédé également le 6 août)”, ou encore son ancien collaborateur politique, Fousséni Ouédraogo qui laisse sur sa page :”Un serviteur infatigable, un homme de foi, une humilité à toute épreuve. Koro Job Ouédraogo repose auprès du Seigneur de tes œuvres ! RIP !”.

Décédé au Maroc, Job Ouédraogo brillait également, selon les témoignages, par son attachement à la religion.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis à manifestation d'intérêt pour le recrutement d'un Bénéficiaire Principal issu de la société civile dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention TB/VIH communautaire.

Thu, 08/08/2024 - 11:30

Date de publication : 09/08/2024

Date et heure de clôture de réception des soumissions : 20/08/2024 à 10 heures
Objet : Appel à manifestation d'intérêt pour le recrutement d'un Bénéficiaire Principal issu de la société civile dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention TB/VIH communautaire du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme au Burkina Faso pour le septième cycle de financement (GC7).
Le Burkina Faso a élaboré et soumis une requête pour le septième cycle de financement (GC7) au cours de la 1ère fenêtre de soumission à travers un processus conduit de manière transparente, participative et inclusive.

Dans le cadre de ce cycle de financement 2024-2026, le pays bénéficie de subventions du Fonds Mondial pour la lutte contre le VIH, la Tuberculose, le Paludisme ainsi que le renforcement des systèmes de santé.
La nouvelle stratégie du Fonds mondial qui est de « Combattre les pandémies et bâtir un monde plus sain et plus équitable » définit la manière dont le partenariat du fonds entend accélérer l'atteinte des résultats à l'horizon 2030 et contribuer à un monde libéré des fardeaux du Sida, de la Tuberculose et du Paludisme afin d'offrir une santé meilleure et plus équitable pour tous.

Afin de mettre en œuvre la subvention TB/VIH communautaire, le CCM-Burkina lance un appel à manifestation d'intérêt en direction des organisations de la société civile qui sont désireuses d'assumer les responsabilités de Bénéficiaire Principal (BP).
A titre de rappel, la gestion des subventions allouées aux pays par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme se fait à travers une double voie de financement comprenant un BP de la société civile œuvrant aux côtés d'un BP du secteur public.

A qui s'adresse cet appel ?

Cet appel s'adresse à toute structure non gouvernementale (organisation de la société civile non constituée en réseau ou en consortium) nationale œuvrant dans le domaine de la santé et qui dispose de capacités avérées pouvant garantir une bonne gestion administrative et financière des contrats, des ressources, des approvisionnements et des stocks, mais aussi un suivi-évaluation optimal et un renforcement des capacités des structures de mise en œuvre.

Composition du dossier de candidature

Le dossier de candidature doit contenir :

1. Une lettre de motivation ;
2. Une fiche signalétique de présentation de l'organisation en trois pages maximum (mentionnant notamment les ressources humaines et leurs profils techniques, les capacités financières propres ou mobilisées auprès des partenaires, les capacités logistiques, la cartographie de déploiement de l'organisation à ce jour) ;
3. Une copie valide du document établissant l'existence légale de l'organisation ;
4. Les trois derniers rapports annuels d'activités et d'audit (2021, 2022 et 2023) de l'organisation ;
5. Les manuels de procédures de gestion (administrative, financière, comptable, achats et stocks) et d'opérations ;

6. Une ébauche de l'offre illustrant techniquement comment l'organisation compte mettre en œuvre les interventions dans le temps (stratégie de mise en œuvre) ainsi que, les coûts prévisibles relatifs à cette stratégie notamment, les frais de fonctionnement au sens large ;
7. Une lettre d'engagement (voir modèle)
8. Une attestation d'intégrité (Voir modèle)

Le montant de la subvention TB/VIH société civile annoncé par le Fonds Mondial pour le Burkina Faso s'établit à 7,909 millions d'euros pour la période 2024-2026 (cycle de subvention 7). Le montant total du budget disponible sur le période 2025-2026 sera communiqué au BP recruté avant la signature du contrat, en tenant compte du montant exécuté en 2024.

Ainsi celui-ci aura un contrat d'une durée de 2 ans (2025-2026), sans garantie de renouvellement du contrat à la fin de cette période.
Les critères relatifs à la désignation du Bénéficiaire Principal pour la gestion future de la mise en œuvre de la subvention TB/VIH société civile communautaire du GC7 seront basés sur l'analyse des capacités, les plans institutionnel, administratif, programmatique, financier, gestion des achats et des stocks et du suivi-évaluation des interventions.

Le dossier d'appel à candidatures peut être obtenu sur simple demande adressée au Secrétariat Exécutif du CCM, par courrier électronique à l'adresse suivante ccmburkina.faso@gmail.com ou directement sur les sites suivants : https://www.sante.gov.bf/accueil et https://www.ccm-burkina.org/
Dépôt des dossiers
Le dossier physique sous pli fermé en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies doit être déposé au Secrétariat Exécutif du CCM-Burkina contre un accusé de réception. Une clé USB contenant tous les éléments constitutifs dudit dossier doit également être jointe au dossier physique.

Pour le dossier physique, les soumissionnaires prépareront une grande enveloppe A3 extérieure anonyme, fermée, portant uniquement la mention : « RECRUTEMENT D'UN BENEFICIAIRE PRINCIPAL SOCIETE CIVILE DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA SUBVENTION TB/VIH COMMUNAUTAIRE DU FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME AU BURKINA FASO POUR LE SEPTIEME CYCLE DE FINANCEMENT (GC7) » et adressée à Monsieur le Président du CCM-Burkina. La clé USB doit être mise dans une enveloppe A6 et scotchée à la grande enveloppe A3.

La période couverte par le dépôt court du vendredi 09 au mardi 20 août 2024 à 10h00 (GMT). L'ouverture des plis sera faite immédiatement après la clôture dans la salle de réunion du CCM-Burkina en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.
Pour toute information complémentaire relative au processus de soumission, prière prendre attache avec le Secrétariat Exécutif du CCM à l'adresse électronique suivante : ccmburkina.faso@gmail.com
Adresse du Secrétariat Exécutif du CCM :

Secrétariat du CCM sis dans l'enceinte de la cours de la Trypano au 3è étage du bâtiment R+3 abritant la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, E-mail : ccmburkina.faso@gmail.com Sites web à consulter : www.ccm-burkina.org/ ; www.sante.gov.bf et www.theglobalfund.org (Pour informations générales)
Fait à Ouagadougou, le 09/08/2024
Le Président

Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU
Officier de l'Ordre de l'Etalon

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Burkina/Eau, hygiène et assainissement : « Les ressources destinées au Wash sont passées de 117,6 milliards de francs CFA à 75,6 milliards de francs CFA pour 2023 », Selon Aïda Dao du CIFOEB

Thu, 08/08/2024 - 11:00

WaterAid a organisé un atelier de restitution et de validation du rapport actualisé de l'étude sur le financement du secteur de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement. La rencontre entre les acteurs a eu lieu le mercredi 7 août 2024, à Ouagadougou. Elle a été présidée par le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboué. L'objectif de cet atelier est de présenter et valider les résultats de l'étude actualisée sur la quantité et la qualité actuelles du financement Wash au Burkina Faso.

L'accès à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement constitue une problématique à laquelle de nombreux pays font face. Pour adresser cette problématique, le Burkina Faso a élaboré et adopté pour le compte du ministère de l'Eau et de l'assainissement cinq programmes à l'horizon 2030 que sont le Programme national d'approvisionnement en eau potable (PN-AEP), le Programme national d'assainissement des eaux usées et excreta (PN- AEUE), le Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), le Programme national d'aménagement hydraulique (PN-AH) et le Programme de la gouvernance du secteur eau et assainissement (PGEA), devenu Programme pilotage et soutien. Ces programmes s'inscrivent dans les objectifs de développement durables (ODD) et visent l'atteinte de leur objectif 6 relatif à l'eau et à l'assainissement à savoir « garantir l'accès de tous à des services d'approvisionnement en eau et d'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ».

Le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboué

La mise en œuvre de ces programmes a permis des avancées en matière d'accès à l'eau et l'assainissement. Mais les progrès n'ont pas encore permis au pays d'atteindre les objectifs que le pays s'est fixé. Au 31 décembre 2023, il ressort du rapport sectoriel de performance annuelle 2023 de la politique nationale de développement que le taux d'accès national à l'eau potable était estimé à 78,3% réparti comme suit : 71,3% en milieu rural et 92,4% en milieu urbain. Pour ce qui est de l'assainissement, les taux d'accès sont de 28% dont 22,7% pour le milieu rural et 40,5% pour le milieu urbain. Ces chiffres montrent que des gaps importants doivent être comblés pour réussir à relever les défis ci-dessus et honorer les engagements pris dans le cadre de la PN-EEA de même que l'agenda 2030.

Pour le directeur pays de WaterAid il était important de présenter ces résultats afin que chaque acteur puisse comprendre qu'il doit davantage redoubler d'efforts concernant le financement du secteur de l'eau et de l'assainissement.

Aïda Dao, présentatrice des résultats au cours de l'atelier

Selon le directeur pays de WaterAid, cette présentation des résultats vise à amener les différents acteurs à extraire les éléments qui sont importants pour eux. Afin qu'ils puissent poser la problématique du financement lors des rencontres, pour que cela puisse être profitable pour le secteur eau et assainissement.

« Nous avons présenté une étude actualisée sur le financement du Wash sur la période de 2017 à 2022. Il ressort de cette étude que le financement de Wash connaît une baisse de façon générale. Parce que lorsqu'on a regardé le financement global du Wash, les ressources globales destinées au Wash sont passées de 117,6 milliards de francs CFA à 75,6 milliards de francs CFA pour 2023 », a indiqué la présentatrice des résultats Aïda Dao, chargé des études, des analyses et de la recherche-action au Centre d'information, de formation et d'études sur le budget (CIFOEB). Selon elle, cette baisse s'explique par la situation sécuritaire que vit le pays.

Rama Diallo
Lefaso net

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IN MEMORIA : Locodien de Yagouhi Achille

Thu, 08/08/2024 - 09:00

« Je suis là résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25
17/08/2023 – 17/08/2024
Voilà déjà une année qu'il a plu au SEIGNEUR de rappeler auprès de lui son fils,
Achille LOCODIEN de YAGOUHI dit LE BARON

Vous qui l'avez connu, la famille vous prie en ce douloureux anniversaire, d'avoir une pensée pieuse pour le repos en Dieu de son âme.
Des messes seront célébrées en sa mémoire dans la semaine du 12 Aout au 19 Aout 2024 :

Mardi 13/08/2024 à 18h30 : Messe à la paroisse St Jean23
Mercredi 14/08/2024 à 05h45 : Messe à la paroisse notre Dame du Rosaire de Kolgh naba
Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à notre Dame de Fatima de Po
Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à la paroisse notre Dame du Rosaire de kolgh naba

Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à l église notre dama des apôtres de la patte d'oie

Union de prières !

Categories: Afrique

Décès de KABORE/TAPSOBA Odette : Faire-part

Thu, 08/08/2024 - 09:00

Sa Majesté Naaba KOUTOU de Mogtédo,

Le OUIDI Naaba de Mogtédo,

Les grandes familles KABORE, BONKOUNGOU, COMPAORE, OUEDRAOGO, TIENDREBEOGO, ZOUNDI et SANA ;

Les familles alliées TAPSOBA, TIEMTORE, DIPAMA, RAMDE, KABORE, DABILGOU et OUEDRAOGO ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur chère mère, épouse, sœur et grand-mère :

Madame KABORE/TAPSOBA Odette née en 1956

Décès survenu le 07 août 2024 des suites de maladie

Elles vous informent du programme des obsèques comme suit :

1- Jeudi 08 août 2024

 11h00min : Levée du corps à domicile à Saaba pour le village à Mogtédo

 19h00min : Veillée de prière au domicile familial à Mogtédo

2- Vendredi 09 août 2024

08h00min : Absoute à l'Eglise Saint Pierre et Paul de Mogtédo suivi de l'enterrement dans la cour familiale

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Mme KABORE/TAPSOBA Odette repose en paix !

Union de prière !

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In memoria : Hadja COULIBALY Yankasso dite Yasso

Thu, 08/08/2024 - 09:00

12 août 2014 – 12 août 2024

Voilà exactement dix (10) ans, qu'il a plu à Allah le Tout-Puissant de rappeler auprès de lui notre fille, sœur, co-épouse, mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Hadja COULIBALY Yankasso dite Yasso,
épouse de feu GNANKAMBARY Blami

A l'occasion de ce triste anniversaire,

Les grandes familles GNANKAMBARY, ZONOU, SERE, KONATE, FOFANA, DAO, GNESSIEN, BAKO, SISSOKO, DORO, KWENDE, COULIBALY, SISSAO, KABORE, COMPAORE à Ouagadougou, Safané, Ouahabou, Tchériba, Pompoï, Bana, Siou, Nounou, Zorgho et Tenkodogo,

Veuve Hadja GNANKAMBARY/KABORE Bibata, Contrôleur des Impôts à la retraite à Ouidi,
Les enfants : Minsita, Lonsani, Fatimata, Amadou, Moustapha, Harizata, Bintou, Moctar, Malick, Moussa, Moumounou, Souleymane, Zacharia, Oumar, Idrissa et Aboubacar,

Les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, petits-enfants et arrières petits-enfants,
Les familles alliées : KOTE, KY, BAMBA, TRAORE, DAKUO, SANOU, TRIANDE, SOMDA, DABRE, TAPSOBA, KANSIE, KABORE, COMPAORE, ADJIGBEM, OUEDRAOGO, GANEMTORE, NIKIEMA, KIEMDE et BADO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Abidjan et Lomé,

Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour votre compassion et vos soutiens multiformes depuis cette douloureuse circonstance.

En sa mémoire, ils invitent tous ceux qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse pour elle en ce jour anniversaire de son rappel à Dieu.

Union de prières.

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Décès de GOUEM Wendpanga Prisca Lauriane : REMERCIEMENTS ET FAIRE PART

Thu, 08/08/2024 - 09:00

Les grandes familles GOUEM à Boussouma, Ouagadougou Garango, Tenkodogo, Lomé, France et Cote d'ivoire ;
Les grandes familles SAWADOGO à
Tougouri, Kaya, Ouagadougou, Lomé ;
Monsieur GOUEM Simon Pierre et son épouse SAWADOGO Rose Aimée ;
Leurs enfants Junior et Priscilla très

touchés par vos marques de compassion, de solidarité, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fille, petite fille et grande sœur

GOUEM Wendpanga Prisca Lauriane,

le samedi 12 Aout 2023 à Ouagadougou , suivi de l'absoute et de l'inhumation le lundi 14 août 2023 au cimetière de Tabtenga.

Elles vous expriment toute leur reconnaissance pour la compassion dont vous les avez entourées lors de cette très douloureuse épreuve. Les familles remercient particulièrement :
le Curé de la paroisse Saint Camille et ses vicaires ;
le Curé de la paroisse Saint Albert Le Grand de la Rotonde et ses vicaires ;

le Curé de la paroisse de la Boussouma et ses vicaires ;
tous les prêtres, religieux et religieuses ;
les catéchistes et la chorale de Saint Camille ;
les amis et promotionnaires d'école de la défunte ;
toute la communauté estudiantine burkinabè à Accra au Ghana ;
les parents, amis, collègues et voisins des parents de la défunte ;
les familles alliées aux familles GOUEM et SAWADOGO.

Elles s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans sa grande et divine miséricorde vous bénir et combler au-delà de vos bienfaits.
Elles vous informent qu'une messe sera dite pour le repos de son âme le dimanche 11 août 2024 à 9 h 00 à la paroisse Saint Camille, suivie de la bénédiction de sa dernière demeure.

Les familles invitent tous ceux qui l'ont connue et aimée à se joindre à elles pour prier et honorer sa mémoire.

L'épreuve peut nous accabler un moment. Elle ne doit pas nous enfermer dans la révolte ou l'amertume, mais nous ouvrir à l'espérance. Livre des Lamentations 3, 17-2

Repose en paix princesse Lauriane !

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Formation en Journalisme mobile (MOJO) à Bobo-Dioulasso

Thu, 08/08/2024 - 09:00

* Techniques de filmage et de montage avec Smartphone
* Applications utilitaires
* Conseils sur le matériel et les dernières tendances

Date : 9 et 10 Août 2024
Horaires : 9:00 - 16:00
Lieu : Siège du journal Lefaso.net à 50m du
Restaurant LE MANDE

Coût : 25 000 F CFA
Réduction de 20% pour les 5 premiers inscrits

NB : Attestation + Déjeuner

Contact (WhatsApp) : +226 07 26 13 86 / 61 46 38 86

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Formation en Journalisme mobile (MOJO) à Ouagadougou

Thu, 08/08/2024 - 08:30

* Techniques de filmage et de montage avec Smartphone
* Applications utilitaires
* Conseils sur le matériel et les dernières tendances

Date : 16 et 17 Août 2024
Horaires : 9:00 - 16:00
Lieu : Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) sis à Cissin

Coût : 25 000 F CFA
Réduction de 20% pour les 5 premiers inscrits

NB : Attestation + Déjeuner

Contact (WhatsApp) : +226 07 26 13 86 / 61 46 38 86

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Décès de Jean Bruno SOMÉ : Remerciements

Thu, 08/08/2024 - 08:30

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »

La grande famille PURYILÉ à Babora,
La famille KUSIÉLÉ à Béné et Gorgawn

SOMDA Noël, SOMDA Richard et DABIRÉ Baudouin à Babora,

La veuve Augustine SOMÉ/MÉDA à Babora,

DABIRÉ Norbert, MÉDA Mathias à Ouagadougou

Élisabeth BADO/SOMÉ, Cécile MÉDA/ SOMÉ, Brigitte Zalissa KOUANDA/SOMÉ, Béatrice HEMA/SOMÉ, à Kpaï et Ouagadougou,

Les familles alliées BADO, HEMA, KOUANDA à Godir, Banfora et Ouagadougou,

Les enfants Victor Emmanuel, Sœur Eugénie Viviane de la Congrégation des Sœurs de l'Immaculée Conception, Benjamin, Clément, Estelle, Evelyne et Landry à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et au Canada,

Les petits-enfants Sylvie, Arthur, Aaron, Ivan et Uriel,

Remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont assistés lors du décès le mardi 12 mars 2024, de l'inhumation et des funérailles de leur fils, époux, frère, père, grand-père et oncle,

Jean Bruno SOMÉ, précédemment Instituteur principal à la retraite à Houndé

Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier

Puisse Dieu récompenser chacun au centuple de ses bienfaits et accueille l'âme du défunt dans son Royaume

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Autonomisation des femmes déplacées internes : Wendzaanda Sawadogo, l'étoile qui refuse de « s'éteindre »

Thu, 08/08/2024 - 00:09

Arrivée dans la ville de Kaya, en février 2020, au lendemain d'une attaque ayant coûté la vie à un pasteur, promotionnaire de son époux, Wendzaanda Sawadogo tente aujourd'hui de se reconstruire avec les siens dans la cité des cuirs et peaux. Elle fait partie de ces milliers de personnes déplacées internes (PDI), accrochées à l'espoir d'une vie meilleure et qui tentent par tous les moyens de ne pas ployer le genou. Portrait d'une quinquagénaire que le travail n'épouvante guère et qui vit à présent de l'élevage de porcs.

Wendzaanda Sawadogo fait partie des Burkinabè qui ont abandonné tout derrière eux. Une maison, des affaires, des animaux, des voisins, mais aussi des souvenirs doux et amers. Épouse de pasteur, elle fait aussi partie des femmes dont la vie, forgée dans le marbre de l'adversité, impose le respect. Ne dit-on d'ailleurs pas que « la résilience est cette lumière intérieure qui ne s'éteint jamais ».

Demander l'aumône ? Non. Se résigner ? Non. Wendzaanda Sawadogo aurait pu envisager toutes les excuses possibles pour justifier les souffrances endurées lors de son exode forcé de Pilga à Kaya, un soir de 15 février 2020. Mais, au lieu de geindre, cette étoile venue de la commune de Tougouri est restée digne. En Dieu, elle confie avoir placé son espoir. « Il a préservé ma vie et celle de ma famille comme l'évoque mon prénom Wendzaanda, en langue mooré », a-t-elle annoncé, lors de notre rencontre, ce lundi 29 juillet 2024.

A l'image des rayons du soleil qui transpercent les nuages, Wendzaanda Sawadogo a travaillé pour sortir de l'ornière

Note: ">Lire aussi : Histoire d'un village : Pilga, les Yarsé et le fétiche

La peur des regards

A son arrivée à Kaya, la quinquagénaire est accueillie par son oncle maternel. Hantée par les souvenirs de l'épreuve qu'elle traversait, Wendzaanda Sawadogo avoue avoir souffert de céphalées pendant deux semaines. « La maison de mon oncle ne comptait qu'une seule pièce, où nous étions 21 personnes à dormir : les enfants à l'intérieur et les adultes à l'extérieur. », raconte-t-elle avant de pousser un long soupir.

Wendzaanda Sawadogo et les siens étaient toujours à l'affût de toute information concernant les personnes déplacées internes. Mais, selon ses propres mots, une peur bleue l'envahissait chaque fois qu'elle se rendait à l'action sociale : le regard des autres. « Il arrivait que des gens rient ou élèvent le ton lorsqu'ils te voient. J'avais mal », regrette-t-elle.

La quinquagénaire a toujours eu peur des regards des autres,

La traversée du désert

Après trois mois et dix jours, Wendzaanda Sawadogo et sa famille prennent congés de leur hôte pour voler de leurs propres ailes. Ils s'installent au secteur 2 de Kaya sur une parcelle achetée par l'un de ses fils, ancien orpailleur devenu militaire. Sur ce terrain non clôturé, ils construisent une maison en banco recouverte de 22 tôles. Mais, trois mois plus tard, le 15 août 2021, une partie du nouveau refuge s'effondre. « Mon oncle m'a proposé de revenir chez lui le temps de reconstruire une autre maison, mais j'ai refusé. Je n'allais pas fuir une seconde fois. Louer une maison n'était pas une option, car nous n'en avions pas les moyens », avance-t-elle.

Dans la tourmente, la famille reçoit le soutien d'une personne bienveillante qui met à sa disposition une maison de 10 tôles pour entreposer ses affaires. Quant à la famille, elle reste vivre dans une partie de la maison qui a résisté aux intempéries. « Nous avions trois enfants avec nous. Ils dormaient à l'intérieur de la maison et nous passions les nuits sous un hangar à la belle étoile. Cela a duré à peu près neuf mois. Nous avons ensuite bénéficié de trois tentes, dont une a été donnée à mon oncle. Lorsque notre fils a abandonné l'orpaillage pour rejoindre les forces armées nationales, il nous a construit une maison beaucoup plus solide », raconte Wendzaanda Sawadogo.

Wendzaanda Sawadogo entourée de Yaabré Sawadogo, l'épouse de son oncle (à droite), et de sa fille Florence

Note: ">Lire aussi : Insécurité dans le Centre-nord du Burkina : La commune de Tougouri se vide de sa population, alertent des ressortissants

Le déclic

A Kaya, les « arrivants » - terme pour désigner les PDI en langue mooré, étaient toujours à l'affût de toute information concernant les personnes déplacées internes. Wendzaanda aussi. Mais selon ses propres mots, une peur l'envahissait chaque fois qu'elle se rendait à l'action sociale : le regard des autres. Avec le temps, elle s'est fait la promesse de changer la perception qu'avaient les gens des PDI, non pas par honte de son nouveau statut, mais elle tenait à se prouver qu'une autre vie est possible, malgré les vicissitudes de la vie.

Elle décide donc de se lancer dans l'élevage de porcs, l'une des multiples activités qu'elle menait dans son village. « J'ai tout abandonné dans mon village sauf mes connaissances », soutient-elle. Pour débuter, elle achète un porcelet à 15 000 FCFA auprès de son oncle.

L'élevage porcin est une activité que menait Wendzaanda Sawadogo dans son village, Pilga

Début d'une nouvelle aventure

À la faveur du Fonds de relance économique FREE COVID-19, lancé par le gouvernement burkinabè pour soutenir la résilience des entreprises face à cette pandémie, le Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) organise une rencontre d'informations dans plusieurs villes, dont Kaya.

« Nous nous sommes rendus à l'action sociale à deux heures du matin pour nous inscrire. Après les explications du FAARF, le matin, nous avons compris qu'il ne s'agissait pas d'une opération de recensement pour une distribution de vivres, mais de financement d'activités via des micro-crédits. Beaucoup n'étaient pas intéressées. J'ai voulu m'associer à une dame pour postuler, mais ça ne l'intéressait pas. J'en ai parlé à la famille de mon tuteur », se souvient Wendzaanda.

Elle s'associe finalement à deux femmes autochtones de Kaya : Yaabré Sawadogo, l'épouse de son oncle, et Florence Sawadogo, sa fille. Ensemble, elles forment un groupe de solidarité. Leur dossier pour la mise en place d'une ferme porcine est validé par le FAARF, qui leur octroie un prêt de 900 000 FCFA, remboursable en deux ans.

La ferme a été frappée par la grippe porcine début 2023 réduisant le cheptel de moitié

Note: ">Lire aussi : Fonds de relance économique Covid-19 : Plus de 20 300 femmes bénéficient de crédit dans les 45 provinces du Burkina

Une activité « rentable »

Grâce à ce crédit, Wendzaanda achète quatre porcelets et les deux autres femmes, cinq porcelets au total. Elles construisent une porcherie sur un terrain adjacent à la concession de la native de Pilga. A cette mise de départ, s'ajoute le premier porc de Wendzaanda Sawadogo, qui a eu nuits porcelets pour sa première portée.

« Cet élevage est rentable. Cela m'a permis de prendre en charge ma famille et de scolariser mes enfants qui avaient décroché de l'école à cause de l'insécurité. J'ai aussi acheté une moto », explique la quinquagénaire, visiblement épanouie.

Selon Justine Zoungrana du FAARF (à l'extrême droite), Wendzaanda Sawadogo est un modèle d'engagement féminin

Selon la gestionnaire de crédits au FAARF, Justine Zoungrana, Wendzaanda Sawadogo et son groupe sont à féliciter, car grâce au premier crédit remboursé en une année seulement au lieu de deux ans, le FAARF leur a octroyé un autre crédit d'un million de francs CFA. « Ce second prêt a été également remboursé dans les délais », foi de Mme Zoungrana.

L'épreuve

Tout allait bien pour le trio. Mais après deux années d'activités, la grippe porcine s'installe et décime la moitié du cheptel porcin, estimé à l'époque à une quarantaine de têtes. Les dames, qui avaient pourtant contracté un troisième prêt de 1 500 000 FCFA, se retrouvent en difficulté pour le remboursement. L'échéance fixée au mois de juillet 2024 n'a pas été respecté. Le FAARF doit recouvrer environ un million quarante-cinq mille francs CFA.

Dans ces moments difficiles, Wendzaanda peut compter sur le soutien de son époux, Pasteur Jean Baptiste Ouédraogo, aujourd'hui maroquinier. Au regard de la situation économique difficile, il peine à écouler ses sacs, sandales et ceintures en cuir. « De nombreux clients achètent à crédit. Ce n'est pas simple. J'aimerais développer mon activité, mais en tant que pasteur, il est difficile d'emprunter de l'argent », regrette Pasteur Jean-Baptiste Ouédraogo, qui ne cache pas sa fierté pour le chemin parcouru par sa tendre épouse.

Pasteur Jean-Baptiste Ouédraogo soutient son épouse grâce à son métier de maroquinier

Note: ">Lire aussi : Femmes déplacées internes au Burkina Faso : Défis, résilience et besoin de soutien

Le rêve

Malgré les nuits blanches passées à se creuser les méninges pour trouver comment rembourser le crédit, Wendzaanda Sawadogo trouve toujours la force de rêver. Elle ne refuse de s'éteindre. Son souhait est de construire une porcherie plus spacieuse, car une partie de la cour abritant l'habitat des porcs a été réaménagée pour accueillir un ménage de déplacés internes.

« La porcherie actuelle est vieille et contrairement à ce qu'on pourrait penser, les porcs n'aiment pas la saleté », précise-t-elle. Une autre idée la taraude : produire du soumbala. C'est d'ailleurs avec ferveur qu'elle en parle. Toutefois, malgré ses difficultés, Wendzaanda Sawadogo s'estime chanceuse. Chanceuse d'avoir survécu malgré un parcours semé de ronces ; des ronces qui couvrent encore les sentiers de Pilga et de plusieurs villages du Burkina Faso, un pays en quête de paix pour plus de 20 millions d'âmes.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Burkina/ Reconquête du territoire : « Sur le terrain, nous avons évolué jusqu'aux environs de 69%... », général Kassoum Coulibaly

Thu, 08/08/2024 - 00:00

Chaque année, le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambela, procède à l'évaluation de ses ministres, qui sont tous tenus par un contrat d'objectifs. Pour le premier semestre de cette année 2024, s'est prêté à cet exercice, le ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly. A la date du mercredi 7 août 2024, 35% des objectifs fixés ont été atteints, même si, de ces dires, l'on devrait être à 50%. Toutefois précise-t-il, ces chiffres sont le reflet de la réalité du terrain.

« Il faut retenir deux aspects : ce que nous prévoyons, et ce qui est réellement conduit sur le terrain. Pour le ministère de la Défense qui est assez atypique et spécifique, quand nous donnons un programme, il arrive que dans la conduite des instructions en cours d'action, on réajuste les choses. C'est ce qui s'est passé pour ce premier semestre. Ce qui avait été proposé dès avril, en mai et juin, on a eu des modifications, pour être sûr qu'on se met sur la bonne ligne. Dans le domaine militaire, on choisit les bonnes cibles pour être sûr que quand on fait le tir, c'est vraiment tirer au but ». Tels sont les termes du ministre de la défense Kassoum Coulibaly, au début de son allocution, présentant l'état de son contrat d'objectifs à la presse.

« Nous faisons en sorte qu'il y ait beaucoup plus de vigilance » Kassoum Coulibaly

Toujours de ces dires, son ministère s'attelle à coordonner les actions prévues avec celles réalisées sur le terrain. Il en a été ainsi pour les recrutements et les investissements. « Globalement, où il était prévu d'être à 50%, nous nous retrouvons à 35%. Mais, ces 35 reflètent la réalité de ce que nous vivons, parce qu'il ne s'agit pas d'une course de vitesse. Nous sommes dans une course de fond. Les ressources étant un peu rares, il ne sied pas pour nous, défense, où tout le monde à un regard sur nous, ... que nous soyons là à dépenser parce qu'il est prévu qu'on dépense... L'essentiel est que le soldat au front puisse être sûr qu'il est habillé de la tête au pied ; qu'il a les moyens pour vivre ; qu'il a les moyens pour se déplacer », a-t-il clarifié.

Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambela

Au sujet de la reconquête du territoire à proprement parler, Kassoum Coulibaly estime que des efforts ont été faits. « En 2022, une partie était contrôlée à hauteur de 40%. Sur le terrain, nous avons évolué jusqu'aux environs de 69%... On essaie de reconquérir le territoire actuellement avec le maillage du territoire, pour être sûr que nous prenons des grands ensembles. Ensuite, on essaie de rayonner autour de la navette. On ne peut pas être partout. Dieu merci, beaucoup s'engagent pour être Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) ; les unités sont déployées ; on insiste pour être sûr qu'on coopère beaucoup dans ce sens. Et c'est pour ça qu'on tient vraiment à sensibiliser les VDP sur les droits de l'homme, pour qu'il n'y ait pas des histoires d'exactions et de vengeances », a-t-il assuré.

Une équipe du ministère de la Défense, avec à sa tête, le ministre Kassoum Coulibaly

Même s'il y a encore du chemin à faire, la conviction du ministre de la défense quant à la détermination des Burkinabè pour faire face à cette guerre est intacte. Pour lui, chaque Burkinabè, à quelque niveau qu'il soit et quel que soit le poste où il se trouve, est un combattant pour la souveraineté de l'Etat ; un combattant pour la libération du territoire national.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Nécrologie : Le maître du micro, Gnama Paco Drabo, est décédé

Thu, 08/08/2024 - 00:00

Gnama Paco Drabo est n'est plus. Celui que l'on surnommait le "maître du micro", a été victime d'un accident sur l'axe Ouaga-Koudougou, le mardi 6 aout 2024. Il était un homme affable qui savait semer la bonne humeur autour de lui. La lévée du corp est prevue pour le jeudi 8 août 2024 à 13h au CMA de Bogodogo suivie de son inhumation à 14h au cimetière Municipal de Gounghin.

Gnama Paco Drabo, l'homme que tout le Burkina Faso pleure est né le 10 mars 1957. Il quitte le monde des mortels à l'âge de 67 ans, laissant derrière lui trois enfants et une veuve inconsolables. Il n'a pas survécu à un accident sur l'axe Ouaga-Koudougou, le mardi 6 août 2024. Celui qu'on surnommait "le maître du micro", s'était spécialisé en production, réalisation et animation radio après une formation, en 1987, à l'Union des radiotélévisions nationales d'Afrique (URTNA) au Caire, en Égypte.

Il a poursuivi sa formation, niveaux I et II, au CFPI actuel ISTIC, entre 1989 et 1991. L'homme affable qui savait semer la bonne humeur autour de lui était entre 1983 et 1991, producteur, anmateur radio, réalisateur et présentateur au sein de la Radiodiffusion du Burkina (RTB). Chef de service des programmes de Canal Arc-en-ciel de 2003 à 2004, il sera reporter sportif à la television nationale. En 2004, il est nommé chef de service des relations publiques à la RTB. En 2012, il passera chef de service communication au PSCE/JF.

Il fut également enseignant à l'Institut des sciences et techniques de l'information (ISTIC), en techniques de prise de parole en public, en maitrise de cérémonie et en animation radio. Il etait, en son temps, trés sollicité comme présentateur de grands évènements et d'autres prestigieuses cérémonies au Burkina Faso.

C'est d'ailleurs lui qui a fait decouvrir au président rwandais, la parenté à plaisanterie au Burkina Faso. C'était lors d'une cérémoniebau cours de laquelle il a ouvert une parenthèse sur la parenté à plaisenterie et le président rwandais a démandé à son homologue burkinabè de quoi l'animateur parlait en taquinant de cette manière une autorité. Après les explications, le président rwandais était fier de cette pratique ancestrale qui n'est qu'une source de non conflit dans et entre les communautés qui la pratiquent.

Des témoignages

"Homme jovial, affable et humble, Gnama Pako Drabo cultivait la fraternité au quotidien et était très attaché à ses relations amicales. Il m'honorait chaque matin d'un gentil message, juste pour prendre de mes nouvelles et garder le contact. Il était mon aîné et pourtant c'est lui qui, le premier, était toujours fidèle à ce rendez-vous matinal.

J'ai fait la connaissance de Gnama Pako Drabo dans les années 1990, lorsqu'il dirigeait le service des programmes de Radio Canal Arc-en-ciel. Et je l'ai côtoyé de plus près alors qu'il animait, en 2004-2005, l'émission « Promo-Vision » produite par Média 2000, l'Agence de communication audiovisuelle créée par Valérie Kaboré au sein de laquelle je travaillais à cette époque.

Plus tard, Gnama Pako Drabo m'a fait l'honneur de partager le plateau de mon émission « Périscope » avec Ben Ahmed Ouédraogo alias Big Ben, pour un hommage au défunt artiste Black So Man. C'était le jeudi 16 juin 2022 et ce féru de musique, bien au fait du parcours de cet artiste hors pair, n'a pas manqué d'enrichir le N°168 de Périscope de ses éloquents éclairages, comme on peut s'en rendre compte dans la vidéo que je partage à nouveau ici pour le rappeler, toujours, à nos mémoires… ", raconte Mathias Tomondji, un ancien collaborateur du défunt.

"Il était un modèle pour de nombreux maitres de cérémonies. C'est le bon exemple même du maître de cérémonie : une voix captivante et posée, un langage soigné et accessible. Il sait se mettre en retrait pour faire briller les autres. Pas volubile. C'était une école. J'ai eu la chance de le connaitre. Un doyen ouvert. Paix à son ame" a posté Marius Diésongo sur sa page Facebook.

Obissa Juste Mien
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Démocratie en Afrique : « L'opposition aux régimes militaires s'est affaiblie de 11 points et le soutien aux élections de 8 points à travers 30 pays », rapport 2024 Afrobarometer

Wed, 07/08/2024 - 23:55

La Guinée, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces quatre pays ont connu il y a quelques trois années en arrière, des coups d'Etat qui ont renversé les pouvoirs démocratiquement élus. Pour bon nombre d'observateurs, ce "coup de force" a provoqué un violent recul de la démocratie dans ces contrées, quoique les dirigeants actuels aient prôné le changement de paradigme, la lutte contre la mal gouvernance et la corruption, la lutte contre le terrorisme pour certains et le repositionnement de leurs pays sur les rails du développement durable. Dans son rapport 2024 intitulé "La démocratie en danger- Le point de vue du peuple", le réseau africain et indépendant de recherches dénommé Afrobarometer, revient sur la perception qu'ont les citoyens des régimes militaires, soutenus aujourd'hui par les masses populaires, chiffres à l'appui.

Défiance des limites constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, mal gouvernance, corruption à grande échelle, terrorisme, etc. sont autant de maux qui minent l'Afrique. Depuis 2020, dans certains pays de cette partie du monde, les militaires ont renversé les gouvernements élus, traînant par la même occasion un beau monde derrière leurs actions, lesquelles sont de plus en plus vues comme une rupture définitive d'avec les systèmes qui ont toujours maintenu l'Afrique dans la précarité. « Les indicateurs de la gouvernance démocratique et responsable livrés par les dirigeants élus ont soit diminué au fil du temps, comme pour le respect des présidents pour les tribunaux et le parlement, soit stagné à des niveaux très bas, comme dans le cas du traitement égalitaire devant la loi », mentionne le rapport, à la page 4.

En dépit de cette réalité des faits, sur 39 pays africains, le soutien à la démocratie demeure fort, en tout cas selon le rapport. « En effet, deux tiers (66%) des Africains disent préférer la démocratie à tout autre système de gouvernement. De fortes majorités rejettent la dictature (80%), le régime à parti unique (78%) et le régime militaire (66%). Cependant, à travers les 30 pays régulièrement sondés au cours de la dernière décennie, le soutien à la démocratie a régressé de 7 points de pourcentage, et même de 29 points en Afrique du Sud et de 23 points au Mali. L'opposition au régime militaire s'est affaiblie de 11 points à travers 30 pays, le plus dramatiquement au Mali et au Burkina Faso (respectivement de 40 et 37 points). Plus de la moitié des Africains (53% à travers 39 pays) sont disposés à accepter la prise du pouvoir par les militaires dans le cas hypothétique où les dirigeants élus abusent de leur pouvoir pour leurs propres intérêts... Le soutien aux élections a régressé de 8 points de pourcentage à travers 30 pays, bien qu'une grande majorité les considèrent toujours comme la meilleure méthode pour choisir leurs dirigeants », souligne le rapport, à la page 5.

Au sujet de l'offre de démocratie, 45% des Africains pensent que leur pays est une pleine démocratie ou une démocratie avec des problèmes mineurs, et 37% se disent satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans leur pays. « A travers 30 pays, ces deux indicateurs ont décliné de 8 et 11 points de pourcentage respectivement au cours de la dernière décennie. La satisfaction vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie a brusquement régressé dans certaines des plus grandes démocraties d'Afrique, notamment au Botswana (-40 points), à Maurice (-40 points) et en Afrique du Sud (-35 points) », lit-on dans le rapport.

Notons par ailleurs que d'autres indicateurs de l'offre de démocratie montrent également au moins un léger déclin de la qualité des élections et de la responsabilité du président devant le parlement et les tribunaux. « Compte tenu de l'importance du soutien citoyen pour la survie d'un projet démocratique, ces résultats soulignent le besoin crucial de restaurer la confiance dans la capacité des gouvernements africains à assurer une gouvernance démocratique et responsable », propose le rapport.

Erwan Compaoré
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