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Updated: 5 days 19 hours ago

Décès de ILBOUDO Koudougou Félix : Remerciements et faire part

Thu, 18/02/2021 - 07:30

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra » Jean 11:25

Sa Majesté Naaba Sanem de Komki Ipala ;
ILBOUDO G. Prosper, Gendarme à la retraite ;
Madame ROUAMBA Née ILBOUDO O. Gisèle à l'UCOBAM à la retraite ;
ILBOUDO V. Modeste à CFAO Motors ;
ILBOUDO T. Angelina à Ouagadougou ;
ILBOUDO Yandé à Komki Ipala ;

ILBOUDO Roland, Ingénieur agronome à la retraite, ses frères et sœurs ;
ILBOUDO T. Hubert au Canada, ses frères et sœurs ;
ILBOUDO Patrice, Attaché de santé à la retraite, ses frères et sœurs ;
ILBOUDO Bangré, Conseiller des affaires économiques à la retraite, ses frères et sœurs ;

KOLA Tinga Aboubacar, Gendarme à la retraite, ses frères et sœurs ;
ILBOUDO Mahamoudou, Soudeur à Ouagadougou, ses frères et sœurs ;
La veuve Madame ILBOUDO née OUEDRAOGO Salamata Stéphanie, retraitée de la BAD ;

Les enfants, petits-enfants ;
La grande famille ILBOUDO à Lemnogo Komki Ipala ;
La grande famille KOALA à Pouedogo Komki Ipala ;
Les familles alliées

OUEDRAOGO à Kambondgo Ouahigouya ;
KAGAMBEGA à Ouagadougou ;
ROUAMBA à Ouagadougou ;
TOUGRY à Ouagadougou ;
NIKIEMA à Komki Ipala ;
ZERBO à Tougan ;

Vous témoignent toute leur reconnaissance et leurs remerciements pour vos différents soutiens lors du rappel à Dieu le 18/01/2021 et de l'inhumation le 21/01/2021 à Komki-Ipala de leur frère, époux, père, oncle et grand père
ILBOUDO Koudougou Félix, DGA SONAR à la retraite
Que le Tout Puissant vous le rende au-delà de vos espérances.

Programme des messes



Categories: Afrique

Décès de COMPAORE Zounbwoga Rihanata : Remerciements

Thu, 18/02/2021 - 06:00

Le NABA TIGRE de Zagbèga, à Ziniaré
Les grades familles DAKOURE, ILBOUDO BOUDA et ZOUNGRANA à Koudougou, à Ziniaré (Zagbèga) et à Ouagadougou.
El Hadj DAKOURE. N. Boukaré à Koudougou,
La famille de Feu El Hadj ZONGO Mamadou à Ziniaré,

El Hadj KOUANDA Fousséni Tiémoko à Sankariaré Ouagadougou
Adja SORE/ZONGO Fatimata, OUEDRAOGO/ZONGO Hélène leurs frères, sœurs et enfants à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso,
El Hadj TONDE Hamidou et Monsieur KINDA Seydou à Koudougou,
Les familles alliées COMPAORE, OUEDRAOGO, ZOUNGRANA, KIETEGA à Kogninga (Donsin, Ziniaré)

ZOUNGRANA Jean Pierre à Ouagadougou, OUEDRAOGO Jean Baptiste à Kogninga
Les enfants de la défunte NIKIEMA Martin, DAKOURE Rasmané, Dakouré
Sanata, Dakouré Daouda, leurs frères et sœurs , les petits enfants, les arrières petits-enfants, les belles filles et les gendres remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont soutenus lors de la maladie, du décès le 18 février 2020 , de l'enterrement le 19 février 2020 à Ouagadougou et du doa le 1er Mars 2020 à Koudougou de leur épouse ,belle fille ,tante, mère , belle-mère, grande mère et arrière grande mère

COMPAORE Zounbwoga Rihanata
à l'âge de 81 ans au CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou.
Les familles renouvellent leurs sincères remerciements aux parents, amis, connaissances, voisins, jeunes et collègues pour leurs nombreux témoignages de compassion, d'amitié et de solidarité. Que chacun trouve l'expression de leur reconnaissance et leur gratitude en considérant cela comme lui étant personnellement et individuellement adressé.

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 février 2021

Thu, 18/02/2021 - 00:46

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 février 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 05 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif deux (02) décrets portant respectivement adoption des statuts de l'Ecole nationale de police (ENP) et adoption des statuts de l'Académie de police.

L'adoption de ces décrets permet de doter l'Ecole nationale de police et l'Académie de police d'organes d'administration et de gestion, de parachever leur érection en établissements publics de l'Etat à caractère administratif.

Le second rapport est relatif à huit (08) décrets portant nomination de commissaires de police à des grades supérieurs en application de la loi n°027 du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.
Il s'agit :

du décret portant nomination d'inspecteurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;
du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 juillet 2019 ;

du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 14 juillet 2019 ;
du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 20 juillet 2019 ;
du décret portant nomination d'inspecteurs généraux de police pour compter du 21 août 2020 ;

du décret portant nomination de contrôleurs généraux de police pour compter du 25 et 26 juillet 2020 ;
du décret portant nomination de commissaires divisionnaires de police pour compter du 17 juillet 2020 ;
du décret portant nomination de commissaires principaux de police pour compter du 07 février 2020, du 08 février 2020, du 12 juillet 2020 et du 13 juillet 2020.

L'adoption de ces décrets permet la nomination de quatre (04) inspecteurs généraux de police, de vingt et un (21) contrôleurs généraux de police, de trente-sept (37) commissaires divisionnaires de police et de quatre-vingt-quatre (84) commissaires principaux de police au titre des années 2019 et 2020.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant indemnités et avantages spécifiques de l'Agent judiciaire de l'Etat et des Agents judiciaires adjoints de l'Etat.

Ce décret permet d'accorder des indemnités et des avantages adéquats à ce personnel qui jouit d'un statut d'auxiliaire de justice pour défendre l'Etat et ses démembrements devant les juridictions nationales et internationales et recouvrer les créances contentieuses de l'Etat.

L'adoption de ce décret permet de se conformer à l'article 16 de la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019 portant statut de l'Agent judiciaire de l'Etat.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt n°776/14 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet d'aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri (PAH-SK) dans la commune de Sono, province de la Kossi.

Pour la réalisation de ce projet, le Fonds saoudien de développement contribue à hauteur de vingt millions (20 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ onze milliards (11 000 000 000) F CFA.

Ce Projet d'aménagement hydro-agricole de Sono-Kouri s'inscrit dans l'implémentation du pôle de croissance du Sourou. Sa réalisation permettra entre autres d'aménager et de sécuriser 2000 ha de périmètres irrigués, de promouvoir autour des périmètres l'élevage intensif, la pisciculture et la culture fruitière et de créer des emplois décents en particulier pour les femmes et les jeunes.

Le Président du Faso a instruit les départements techniques et le ministre en charge des Finances de prendre en compte la dimension sécurité dans la conception et la mise en œuvre des projets de développement.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt n°775/13 conclu le 23 décembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Fonds saoudien de développement (FSD) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya (RN10) longue de 94 km.

D'un coût total estimé à 38,34 milliards de F CFA, le Fonds saoudien de développement apporte une contribution partielle à hauteur de quinze millions (15 000 000) de dollars US sous forme de prêt, soit environ huit milliards deux cent cinquante millions (8 250 000 000) F CFA au financement de ce projet.

La mise en œuvre de ce projet de construction et de bitumage de la route nationale Tougan-Ouahigouya permettra de structurer le réseau routier national pour assurer les échanges à l'intérieur de notre pays avec la Côte d'Ivoire et le Mali et la desserte administrative des chefs-lieux de départements, en l'occurrence Tougan et Ouahigouya. Le démarrage des travaux est prévu en 2022.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une autorisation de conclusion de huit (8) marchés de prestations intellectuelles par procédure d'entente directe, dans le cadre du projet de réalisation d'un technopôle pharmaceutique à Kokologo dans la province du Boulkiemdé.

Il s'agit de faire des études du futur site devant abriter des unités industrielles pharmaceutiques, des laboratoires pour la recherche et la formation et d'un espace d'accueil de tradipraticiens, conformément aux engagements du Président du Faso dans le cadre de la riposte à la COVID-19 et aux autres maladies infectieuses.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :
2 M Invest Consult S.A, pour les études de faisabilité technique et économique, pour un montant de deux cent soixante-dix millions deux cent vingt mille (270 220 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois ;
GEOIDE TOPOGRAPHIE, pour les études de levée topographique, pour un montant de cinquante millions (50 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de quinze (15) jours ;

BERSEET-BURKINA, pour les études hydrogéologiques, pour un montant de trente millions (30 000 000) F CFA HT, avec un délai d'exécution d'un mois ;
G2 Conception International, pour les études d'aménagement et technique, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de deux (02) mois ;

G2 Conception International, pour les études architecturales et techniques d'un montant de cent millions (100 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois (03) mois ;
CINTECH-SA, pour les études techniques et VDR, pour un montant de deux cent millions (200 000 000) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de trois (03) mois ;
EXPERIENS SARL, pour les études environnementales stratégiques (EES), pour un montant de soixante-cinq millions (65 000 000) F CFA HT, avec un délai d'exécution de trois (03) mois ;

EXPERIENS SARL, pour les études d'évaluation et d'impact environnemental et social (EIES) pour un montant de cent cinq millions (105 000 000) F CFA HT, avec un délai d'exécution de trois (03) mois.
Le montant total des attributions s'élève à un milliard vingt millions deux cent vingt mille (1 020 220 000) F CFA.
Le financement est assuré par le budget de l'Etat, exercice 2020 « fonds COVID-19 ».

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois de Professeur titulaire et de Maître-assistant et nomination d'enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l'Université Thomas SANKARA.

L'adoption de ces décrets permet la création de trois (03) emplois de Professeur titulaire et de seize (16) emplois de Maître-assistant et la nomination de trois (03) enseignants-chercheurs dans les fonctions de Professeur titulaire à l'Université Thomas SANKARA.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l'approbation des résultats de l'appel d'offres restreint accéléré pour les travaux de construction et de bitumage des routes régionales n°01 (RR 01) Zorgho-Tanghin et (RR 07) Tanghin-Meguet, longues de 25 km.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché à la Société Naré & Frères (SONAF S.A) pour un montant de cinq milliards cinq cent quarante-neuf millions cent quatre-vingt-seize mille cinq cent deux (5 549 196 502) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de douze (12) mois y compris la saison des pluies.

Le contrôle des travaux est assuré par le bureau ACIT Géotechnique pour un montant de deux cent soixante-dix-sept millions neuf cent trente mille cinq cent quatre-vingt-douze (277 930 592) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de quatorze (14) mois.

Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

Le second rapport est relatif aux attributions des marchés de travaux d'aménagement d'environ 200 km de pistes rurales dans cinq (05) régions du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province du Mouhoun :
Piste Tchériba-Zékuy, longue de 13,50 km.
EROF, pour un montant de deux cent soixante-dix millions huit cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre-vingt-dix-huit (270 898 098) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : Région de la Boucle du Mouhoun/Province des Balés :

Lot 2-1 : Piste Ouahabou-Vy-Kayio-Tégué-Pompoï-Kiétou-Konkoliko, (Linéaire limité au PK+33,80 km) ;

Lot 2-2 : Piste Poura mine – Kankélé - Poura village (Embranchement RR11), longue de 6,90 km.
Total lot 2 : 40,70 km.
EG2S, pour un montant de huit cent six millions huit cent vingt-huit mille quatre cent quatre-vingt-treize (806 828 493) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois.

Lot 3 : Région du Nord/Province du Passoré :

Lot 3-1 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Dakola-Bouré-Pella, longue de 10,30 km ;

Lot 3-2 : Piste Toessin (Embranchement RN13)-Mesga-Yimouga (à la limite de la brèche avant le village de Yimouga), longue de 7,00 km et Lot 3-3 : Piste (Tindila-Douré), longue de 11,30 km.
Total lot 3 : 28,60 km.
Groupement AMP/YIDIA, pour un montant de six cent vingt-sept millions huit cent vingt-cinq mille deux cent cinquante-quatre (627 825 254) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de neuf (09) mois ;

Lot 4 : Région du Nord/Province du Passoré :
Piste Boulkon-Sitenga-Kalsé, longue de 12,00 km.
CISS BTP SARL, pour un montant de deux cent quarante-cinq millions six cent vingt-quatre mille cent quatre-vingt-dix-huit (245 624 198) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

Lot 5 : Région du Nord/Provinces du Yatenga et du Zondoma :

Lot 5.1 : Piste Bouga-Komna-Yarga-Kondé, longue de 15,00 km ;

Lot 5-2 : Piste Kagpessego-Pouima-Kolokom-Ridimbo-Baskourma, longue de 20,50 km.
Total lot 5 : 35,50 km.
FASO CONCEPT SARL, pour un montant de six cent soixante-seize millions six cent soixante-douze mille quarante-six (676 672 046) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de neuf (09) mois ;

Lot 6 : Région du Nord/Province du Zondoma :
Piste Embranchement RN 02-Komtoèga, longue de 18,00 km.
B-TRANS, pour un montant de trois cent soixante-sept millions cent soixante-quatorze mille cinq cent quatre-vingt-onze (367 174 591) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois.

Lot 7 : Région des Hauts-Bassins/Province du Houet :
Piste Yabasso-Lena-Kofila, longue de 19,00 km.
ECC KAF, pour un montant de quatre cent seize millions cent trente-sept mille cent trente (416 137 130) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;

Lot 8 : Région des Hauts-Bassins/Provinces du Houet et du Kénédougou :

Lot 8-1 : Piste Samagan-Logofourousso-Koumi-Kokorowé, longue de 14,50 km ;

Lot 8-2 : Piste Samogohiri-Saraba-Todié, longue de 12,00 km ;

Total lot 8 : 26,50 km.
GROUPE SOCA, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-treize millions huit cent quarante-un mille quatre-vingt-huit (493 841 088) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de neuf (09) mois ;

Lot 9 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :
Piste Salogo-Filba-Boalgin, longue de 28,50 km.
ECZ-BURKINA, pour un montant de cinq cent soixante-seize millions huit-cent soixante-neuf mille cinq cent trente-six (576 869 536) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de huit (08) mois ;

Lot 10 : Région du Plateau-Central/Province du Ganzourgou :

Lot 10-1 : Piste Pinré-Koulwéogo (7,00 km)+Tuiré-Kiongho-Guirgo (5,00 km), longue de 12,00 km.

Lot 10-2 : Piste Patematenga-Nahoubé-Salogo, longue de 7,30 km.

Total lot 10 : 19,30 km.
GITP, pour un montant de quatre cent soixante millions cinq cent soixante-seize mille neuf cent dix (460 576 910) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de huit (08) mois ;

Lot 11 : Région du Plateau-Central/Provinces du Kourwéogo et d'Oubritenga :
Lot 11-1 : Piste Laye (Embranchement RN2, marché)-Gounghin-Gantologo, longue de 6,50 km.
Lot 11-2 : Piste Embranchement RN3 Barkoundouba-Kuilkienka, longue de 10,00 km.
Total lot 11 : 16,50 km.

EAMO BTP, pour un montant de trois cent vingt-neuf millions sept cent quatre-vingt-treize mille quatre cent trente-trois (329 793 433) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de sept (07) mois ;
Lot 12 : Région du Sud-Ouest/Province du Ioba :
Lot 12-1 : Oronkua-Wahablé-Fafo, longue de 14,00 km.
Lot 12-2 : Bon-Toury-Varpuo, longue de 8,00 km.
Total lot 12 : 22,00 km.

NTP, pour un montant de trois cent quatre-vingt-quatorze millions six cent trente-sept mille quatre cent quatre-vingt-deux (394 637 482) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de huit (08) mois.
Le montant total des attributions s'élève à cinq milliards six cent soixante-six millions huit soixante-dix-huit mille deux cent cinquante-huit (5 666 878 258) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le bilan du séjour de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à Bruxelles en Belgique et à Paris en France du 07 au 10 février 2021.

Il s'est agi dans ces deux pays de faire le bilan de la coopération multilatérale et bilatérale. La sécurité au Sahel et la maladie à Coronavirus (COVID-19) ont été également au menu des échanges entre le Président du Faso et ses interlocuteurs.
Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a également fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, à la septième session ordinaire de la conférence des Chefs d'Etat du G5 Sahel tenue le 15 février à N'Djamena en République du Tchad.

Le Sommet a connu la participation effective des cinq (05) Chefs d'Etat des pays du G5 Sahel, d'autres Chefs d'Etat de la sous-région et de plusieurs autres personnalités invitées.
Ce Sommet a permis de faire le bilan de la force conjointe du G5 Sahel. Les Chefs d'Etat ont réitéré leur appel à la communauté internationale et au Conseil de sécurité des Nations Unies pour un financement conséquent, tout en rappelant leur détermination à poursuivre les efforts dans leurs pays respectifs.

Au cours de cette session les Chefs d'Etat du G5 Sahel ont désigné Son Excellence Monsieur, le Marechal Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad comme Président en exercice du G5 Sahel et ont décidé de la tenue prochaine du Sommet ordinaire en février 2022 à Bamako en république du Mali.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la situation épidémiologique de la COVID-19 et de la préparation du Burkina Faso à la riposte contre une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola.

Sur la COVID-19, le ministre de la Santé a informé le Conseil de la poursuite des efforts de son département et de tous les acteurs dans la lutte contre la maladie.
Le Conseil des ministres s'est réjoui de la tendance à la baisse des nouveaux cas et la diminution des décès. Le gouvernement invite la population à la discipline et à la responsabilité pour limiter la transmission communautaire de la maladie à Coronavirus.

Le ministre de la Santé a informé le Conseil de l'existence d'un Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola consécutivement à l'apparition de cette maladie en République de Guinée.

II.3. Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait le point de la situation de la scolarisation des enfants des personnes déplacées internes (PDI).

Il a informé le Conseil de la situation des écoles fermées pour cause d'insécurité et a indiqué que 104 000 enfants des personnes déplacées internes ont repris le chemin de l'école.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du ministre d'Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :
Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Enseignant chercheur, catégorie P, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 258 322 Z, Attaché de recherche, catégorie P, 4ème échelon est nommé Conseiller technique.

Pour le compte du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) :
Monsieur Salam DERME, Mle 91 429 Z, Pharmacien spécialiste, chargé de programmes, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Chef de département chargé du secteur santé.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Monsieur Dominique ZOURE, Médecin-colonel-Major, est nommé Directeur général de la Caisse d'assurance maladie des Armées (CAMA).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Monsieur Koalasso Socratès Yannick BASSOLE, Officier, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 24 550 P, Commissaire principal de Police, catégorie I, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale de la Boucle du Mouhoun ;
Monsieur Augustin COULDIATI, Mle 24 367 S, Commissaire divisionnaire de Police, catégorie I, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Cascades ;
Monsieur Ardjouma KARAMA, Mle 111 491 M, Commissaire de Police, catégorie I, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale des Hauts-Bassins ;

Monsieur Konlarè Sadock HIEN, Mle 46 696 D, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale de la Léraba ;
Monsieur Salifou HASSAN, Mle 101 283 P, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Nayala ;
Monsieur Wahabou BAGUIYAN, Mle 46 820 J, Commissaire de Police, catégorie I, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Soum.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Madame Mariam KIRAKOYA/DIANDA, Mle 46 253 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l'Ambassade du Burkina Faso à Rabat ;

Monsieur Evariste PARKOUDA, Mle 51 209 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l'Ambassade du Burkina Faso au Saint-Siège (Vatican) ;
Monsieur Lassané COMPAORE, Mle 52 176 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l'Ambassade du Burkina Faso à Accra République du Ghana.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Baorimsom Félix NABALOUM, Mle 109 413 X, Commissaire de police, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Comptable principal des matières pour le compte du ministère de la Sécurité ;
Monsieur Maboudou KEKELE, Mle 46 224 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Ouest ;
Monsieur Siaka SORY, Mle 208 037 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier régional des Cascades ;

Monsieur Nebwaoga Casimir KABORE, Mle 78 685 X, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Coordonnateur du Bureau d'analyse et des études stratégiques ;
Monsieur Anselme Jean François SOME, Mle 4 266, Agent d'encadrement à l'Agence principale de Ouagadougou, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et Secrétaire général de la CENTIF ;

Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire principal de police, 2ème classe, 2ème échelon est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Chef de département des Activités opérationnelles et de l'information ;
Monsieur Lamoussa Barthelemy OUEDRAOGO, Mle 212 209 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département de mise en œuvre de la norme ITIE (DMO-ITIE).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Madame Geneviève KABRE/BARRO, Mle 54 464 A, Maître de conférences en mathématiques appliquées/analyse numérique à l'Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommée Professeur titulaire en mathématiques : mathématiques appliquées (modélisation et analyse numérique) à l'Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

Monsieur Kimseyinga SAWADOGO, Mle 26 218 E, Maître de conférences en Economie à l'Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG), est nommé Professeur titulaire en Econométrie à l'Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;

Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 214 996 S, Maître de conférences en droit public à l'Unité de formation et de recherche en sciences juridiques et politiques (UFR/SJP), est nommé Professeur titulaire en droit public à l'Université Thomas SANKARA, pour compter du 09 octobre 2020 ;
Monsieur Kassoum TARNAGDA, Mle 118 966 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

Monsieur Kamba André-Marie SOUBEIGA, Mle 41 179 U, Professeur titulaire, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Président de l'Université de Ouahigouya ;
Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, catégorie P, 1er échelon, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Monsieur Sébastien OUEDRAOGO, Mle 92 495 A, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Maison de l'enfance André Dupont de Orodara (MEADO).

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Monsieur Jean Noël BONKOUNGOU, Mle 360 556 K, Attaché en étude et analyse, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, Mle 78 668 Y, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
Madame Yolande KALWOULE, Mle 91 104 U, Journaliste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des médias ;
Madame Fatoumata SAGNON, Mle 238 021 M, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon est nommée Directrice des ressources humaines.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Monsieur Dominique LOMPO, Mle 214 354 G, Ingénieur d'agriculture, Option : vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Mouhoun.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Monsieur Guéswindé Augustin BAMBARA, Juriste, est nommé Directeur de Cabinet ;
Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 224 676 N, Attachée en études et analyses, 1ère classe 4ème échelon, est nommée Responsable du programme budgétaire secteur privé cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la promotion de l'entreprise ;

Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire commerce cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du commerce ;
Monsieur Sa Sylvanus TRAORE, Mle 2 318 921 D, Ingénieur du développement rural, 2ème grade, 13ème échelon, est nommé Responsable du programme industrie cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du développement industriel ;

Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la règlementation et du contrôle des prix ;
Monsieur Kora Bertrand AVERIBOU, Mle 303 458 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contentieux ;

Monsieur Abdoul-Aziz SANA, Mle 119 326 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire exécutif de l'Agence de promotion de l'expertise nationale (APEN).

L. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L'ENTREPRENEURIAT ET DE L'EMPLOI

Monsieur Soulaïmane ZOUNGRANA, Mle 25 860 A, Conseiller de Jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

M. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA VILLE

Monsieur Gaoussou TOU, Mle 208 039 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Franck Ismaël Télesphore KABORE, Mle 343 577 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d'études.

N. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Monsieur Mamadou DIALLO, Mle 50 365 E, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Alexandre Maurice OUEDRAOGO, Mle 28 140 P, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Relwindé Jonas KAFANDO, Mle 202 701 S, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat, au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire au Conseil d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans :
Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d'éducation spécialisée ;
Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales.
Le second décret nomme Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d'éducation spécialisée, Président du Conseil d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
Monsieur Gaoussou KOBE, Mle 247 183 D, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

Monsieur Sidewata ZOMBRE, Mle 57 008 D, Instituteur certifié.
C. MINISTERE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA VILLE
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Tinlé BELEMLILGA, Mle 17 703 M, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, Administrateur au Conseil d'administration de l'Agence de conseil et de maîtrise d'ouvrage Délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l'Ordre national

Categories: Afrique

Ministère des Finances : 39 agents judiciaires de l'Etat prêtent serment

Thu, 18/02/2021 - 00:46

Un agent judiciaire de l'Etat et 38 agents judiciaires adjoints de l'Etat ont prêté serment, ce mercredi 17 février 2021 au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou. Issus de diverses compétences, ces agents ont pour mission de représenter l'Etat devant les juridictions et les instances arbitrales nationales et internationales.

Selon l'article n°2 de la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019 portant statut de l'Agent judiciaire de l'Etat (AJE), « un agent judiciaire de l'Etat est un auxiliaire de justice ». Il doit « assurer une meilleure représentation de l'Etat devant les juridictions, le conseil juridique au profit de l'Etat et de ses démembrements, l'exécution des décisions de justice rendues au profit de l'Etat et l'exécution de celles le rendant débiteur et le recouvrement des créances contentieuses ».

Nommés en Conseil des ministres du 23 décembre 2020, Karfa Gnanou est officiellement l'Agent judiciaire de l'Etat. En plus de lui, 38 agents judiciaires adjoints de l'Etat ont pris fonction ce mercredi 17 février 2021, suite à l'audience solennelle de prestation de serment au Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI).

Karfa Gnanou est officiellement Agent judiciaire de l'Etat

Karfa Gnanou est un magistrat de formation. Parmi les agents judiciaires adjoints de l'Etat, on compte plusieurs profils : inspecteur du trésor, administrateur de service financier, greffier en chef, attaché en étude et analyse, commissaire de police, greffier, juriste, inspecteur des impôts, assistant juridique, inspecteur du travail, et agent technique de l'environnement. Ils sont 41 au total, mais au cours de l'audience, deux personnes ont manqué à l'appel.

Ces compétences diverses sont appelées à gérer les divers contentieux de l'Etat. Ils sont des agents de l'Etat et doivent agir au compte de l'Etat avec « dignité, conscience et probité », a rappelé le procureur du Faso près le TGI Ouaga I, Harouna Yoda. Au cours de l'audience de prestation de serment, l'importance du rôle de ces agents a été rappelée. « D'eux, dépendront une bonne partie des recettes de l'Etat. Alors la conscience et la probité doivent être leur maître mot dans l'exercice de leurs attributions », a indiqué Harouna Yoda.

Le procureur du Faso près le TGI Ouaga I, Harouna Yoda (avec le masque)

Faciliter l'exécution de la justice

Ces agents ont pris « l'engagement solennel devant le peuple burkinabè de bien et loyalement défendre ses intérêts, en tant qu'agents judiciaire de l'Etat ». Selon l'agent judiciaire de l'Etat, Karfa Gnanou, il s'agit pour eux de « poser les actes préalables nécessaires pour faciliter l'exécution de la justice ». Ces 39 agents feront en sorte que les citoyens qui gagnent devant les juridictions contre l'Etat puissent être restaurés dans leurs droits, a promis Karfa Gnanou.

Du côté des agents adjoints, c'est le même message d'assurance. « Nous garantissons au peuple burkinabè que nous défendrons fidèlement, loyalement et en toute conscience leurs intérêts. C'est un défi pour nous et nous allons, avec l'aide de Dieu, les relever », a laissé entendre Naomie Ouédraogo, agent du Trésor public comme attachée en étude et analyse.

Une vue de l'assistance au cours de l'audience de prestation du serment

Pour Sougalo Diallo, inspecteur du trésor, ils seront à la hauteur parce que la loi leur donne un certain nombre de pouvoir pour agir et soigner de façon efficace les intérêts de l'Etat. « Pour nous qui exerçons déjà la fonction d'agent judiciaire de trésor avant cette prestation de serment, c'est comme si c'est un renouvellement d'une confiance que nos autorités ont placée à notre égard », a-t-il affirmé.
Le président du TGI de Ouagadougou, Pascal Compaoré, après avoir présidé l'audience, a invité les agents à mettre leurs différentes compétences au service de l'Etat.

La photo de famille

Pour rappel, l'Agent judiciaire de l'Etat est consacré par la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019. Il a été créé en remplacement de l'Agent judiciaire du trésor (AJT) afin d'assurer une meilleure représentation de l'Etat devant les juridictions, le conseil juridique au profit de l'Etat et de ses démembrements, l'exécution des décisions de justice rendues au profit de l'Etat et l'exécution de celles le rendant débiteur et le recouvrement des créances contentieuses.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Yssif Bara, auteur de feux tricolores solaires : « L'Etat ne m'a jamais approché pour un partenariat »

Thu, 18/02/2021 - 00:45

Yssif Bara est titulaire d'un DUT en génie électrique (option électronique) de l'Université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso, et professeur d'électronique au lycée professionnel régional Guimbi-Ouattara. Ce jeune burkinabè d'une trentaine d'années est l'inventeur de feux tricolores solaires. Cette trouvaille lui a valu le premier prix de la 3e édition de la médaille Thomas-Sankara de l'innovation et de l'invention, le 11 mai 2019. Cependant, malgré les multiples avantages de ces feux, la trouvaille de Yssif Bara n'est toujours pas valorisée par l'Etat. L'innovateur dénonce même une concurrence déloyale.

Lefaso.net : Qu'est-ce qui vous a motivé à concevoir des deux tricolores solaires ?

Yssif Bara : D'abord, on peut partir de la définition de feu tricolore. Un feu tricolore est un dispositif lumineux qui permet de réguler la circulation routière. Il est essentiellement composé de trois couleurs : le vert, le jaune ou l'orange, et le rouge.

La tendance de ces couleurs est réalisée grâce à ce qu'on appelle, en électronique, le contrôleur. Ce contrôleur doit être programmé avec un logiciel qui permet de gérer cette alternance de couleurs. C'est ce contrôleur qui détermine les différents voyants. On peut par exemple mettre à 15 secondes pour le vert et ainsi de suite.

Donc le travail principal ici, c'est le contrôleur qui est ma trouvaille et non le foyer lumineux ou les ampoules. Les lanternes lumineuses ont été 100% importées. Elles représentent environ 10% du coût d'un feu tricolore. Donc l'élément capital, qui est le contrôleur, est ce que moi j'ai eu à fabriquer ici au Burkina Faso avec mon ordinateur et mes équipements électroniques. Ce feu tricolore solaire fonctionne sans convertisseur de tension avec 12V au lieu de 220V pour l'électrique. Ces feux sont autonomes et peuvent tenir durant 10 jours, même sans soleil.

Donc la vraie motivation de ma recherche, c'est la cherté et aussi le fait que les feux qui existent actuellement fonctionnent avec le réseau électrique. Ce qui fait que lorsqu'il y a délestage, ces feux s'éteignent et passent au noir. Donc il fallait penser à l'alternative de l'énergie solaire qui consiste à alimenter les feux tricolores de manière permanente et aussi à réduire considérablement le coût de l'installation d'un feu tricolore pour des carrefours et des ronds-points.

Quels sont les avantages des deux tricolores solaires par rapport à ceux électriques ?

Ces feux fonctionnent de façon permanente et sans convertisseur de tension, ce qui fait que ça ne consomme pas. De plus, les feux électriques qu'on voit, la municipalité paie la facture de ces feux chaque fin du mois à la SONABEL. Avec ces feux tricolores solaires, il ne serait plus question de payer la facture ; une fois que c'est installé, c'est fini.

Feux tricolores solaires

A l'annonce de votre trouvaille, l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) avait exprimé son intérêt en s'approchant de vous. Il était d'ailleurs question d'un partenariat. Qu'en est-il aujourd'hui ? Expliquez-nous les péripéties de cette affaire avec l'ANEREE.

Ce partenariat n'a pas eu lieu. Il consistait à ce que j'envoie tout ce que j'avais réalisé ici à Bobo-Dioulasso dans leur show-room à Ouagadougou. J'ai trouvé cela un peu suspect et je n'ai pas accepté cette sorte de partenariat. Ils sont venus en août 2019 mais jusque-là, ça n'a pas eu lieu et ils ont plutôt traité avec un importateur de feux tricolores solaires à Ouagadougou. Je n'ai pas eu confiance du fait qu'ils m'ont proposé d'emmener ce que j'ai fait dans leur show-room pour une exposition avec le contrôleur là-bas, alors que moi j'habite Bobo-Dioulasso. J'ai trouvé cela suspect parce que je n'ai pas encore terminé la protection de l'œuvre à l'OAPI [Organisation africaine de la propriété intellectuelle]. Et dans ce cas, si on copie mon œuvre, je serais évidemment perdant. Donc j'ai refusé, par peur de copie.

Chose étonnante, quelques temps après votre entrevue avec l'ANEREE, le ministre s'affiche avec un importateur d'équipements de montage de feux tricolores solaires. Comment vous avez compris cela ?

J'ai compris que ce n'était pas pour faire la promotion des chercheurs et innovateurs, parce que si quelque chose peut être fait ici et qu'on continue d'importer, je crois que c'est pour décourager la science. J'ai tout simplement compris qu'ils sont de mèche. L'État ne m'a jamais approché pour un partenariat ; c'est plutôt la mairie centrale de Bobo-Dioulasso qui m'a permis d'installer, dans un carrefour, pour une expérimentation et qui a jusque-là montré sa satisfaction. Et là, il est prévu d'autres carrefours pour très bientôt. Je n'ai pas pour l'instant essayé d'approcher le ministère de l'Energie, mais je compte bien le faire autrement parce que la clientèle principale, ce sont les mairies ; donc c'est plutôt avec elles que je compte traiter.

Quelle est la différence entre vos équipements et ceux importés ?

La différence entre les deux est que celui-ci marche avec des fils, tandis que celui électrique marche avec le wifi, ce qui revient plus cher. Donc en cas de panne, étant donné que ces feux n'ont pas été fabriqués ici, on ne pourra rien faire. Il y a aussi le coût : l'importateur est au minimum entre 18 et 40 millions de F CFA, selon les directives des carrefours.

Avez-vous l'impression que l'autorité et les partenaires ont eu peu d'égard envers votre invention ?

Si si. J'ai l'impression que mon innovation n'est pas considérée à juste titre, car c'est juste après la visite de l'ANEREE que le ministre a inauguré les feux tricolores solaires de Ouagadougou. Si leur acte avait été posé avant, je pouvais dire qu'ils n'étaient pas au courant de mon invention. Mais c'est après leur départ de chez moi que j'ai vu sur la toile et aussi sur la RTB, les feux tricolores solaires de Ouaga inaugurés.

Avez-vous entrepris vous-même de faire la publicité de votre invention ?

Si ! J'ai commencé la promotion à travers les municipalités. Il y a les autorités de la mairie de Banfora qui m'ont bien reçu et qui sont prêtes à me rappeler pour les mois à venir. Lors de la célébration du 11-Décembre, on s'est entretenu sur le sujet, et ça leur a beaucoup plu.

Quelles sont vos perspectives ?

C'est toujours continuer à faire la promotion de mes feux tricolores solaires, les faire connaître là où ça n'existe pas.

Interview réalisée par Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Temps de carême : « La solidarité et la charité chrétienne doivent être plus actives », abbé Cyriaque Somé, prêtre du diocèse de Diébougou

Thu, 18/02/2021 - 00:40

Alors que le monde catholique débute, ce mercredi 17 février 2021, le temps de carême, Lefaso.net s'est entretenu avec l'abbé Cyriaque Somé, prêtre du diocèse de Diébougou, sur le sens de ces quarante jours de pénitence.

Lefaso.net : Comment préparez-vous le Mercredi des Cendres ?

Abbé Cyriaque Somé : En tant que prêtre, je prépare le Mercredi des Cendres à deux niveaux. Il y a le niveau personnel où je me dispose intérieurement à entrer dans le carême par le recueillement, la méditation et l'adoration qui vont m'aider à prendre de bonnes résolutions. Extérieurement et au niveau communautaire, il y a le sacrement de la réconciliation que je reçois en tant que pécheur ou que je donne à ceux qui le demandent, parce que je suis prêtre pour dispenser le pardon de Dieu au monde. Ensuite, il y aura la célébration de la messe des Cendres, messe d'entrée en carême pour moi-même et les fidèles de la CCB de Dobaw, une succursale de la paroisse de Dano.

Quel sens revêt le Mercredi des Cendres dans la vie du chrétien ?

Le Mercredi des Cendres donne le top de départ d'une démarche de renouvellement intérieur qui aboutira à la célébration de la Pâques. L'imposition des cendres est un rite qui traduit notre état d'âme, même tout notre être devant Dieu : la fragilité humaine, le repentir, mais aussi le désir de revenir à Dieu. Quarante jours, c'est bien peu dans une année, mais c'est un temps d'entrainement, tout comme toute la vie est à la fois un entrainement et un vécu réel de l'amour de Dieu, de l'amour du prochain.

Qu'est-ce qui est attendu du chrétien durant le carême ?

Une conversion sincère et profonde et durable. Le carême est un temps que l'on dit « favorable », temps de grâce pour opérer, en quelque sorte, « des mises à jour » de notre vie de chrétien. Parce que nous sommes très souvent en contact avec les virus que sont les péchés, il est indispensable de nous en débarrasser pour avoir une vie saine et sainte. Et les antivirus ici, ce sont la pénitence, la prière et le partage. Il est attendu donc du chrétien, qu'il soigne sa vie personnelle, qu'il améliore sa relation avec Dieu et avec son entourage.

Le temps de carême est aussi un temps de combat spirituel contre tout ce qui nous empêche d'être des chrétiens authentiques.

Comment les déplacés internes vivront ce temps d'Eglise ?

Avec compassion, nous communions au sort des déplacés internes. C'est une véritable épreuve du désert pour nos frères qui vivent cette situation : la faim, le dénuement, l'isolement, l'exposition aux dangers de toutes sortes peuvent être source de désespoir, de révolte (contre Dieu et contre les hommes). C'est une épreuve de la foi, une épreuve de l'espérance. Le Christ s'est fait homme pour vivre avec nous et nous ouvrir le chemin. Le Christ lui-même ayant été conduit au désert (Mt 4,1-11), il a expérimenté l'épreuve de la foi et de l'obéissance et il en est sorti victorieux. Cela est une invitation pour nous à suivre les pas du Christ qui nous conduit sur les chemins de la vie, à travers les peines et les joies.

Dans notre contexte d'insécurité avec ses corolaires de désagréments, nous ne pouvons pas faire carême sans prêter attention à ce que la parole de Dieu nous dit à ce propos ; le prophète Isaïe attire notre attention sur une forme de mauvais carême à éviter et nous invite du même coup à un jeûne fructueux : « Le jeûne qui me plaît, dit le Seigneur, n'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? » (Is 58, 6). En église, nous orientons nos efforts pour que nos frères et sœurs en situation de vulnérabilité se sentent soutenus, aimés de Dieu, aimés des hommes. La solidarité et la charité chrétienne doivent être plus actives en leur faveur.

Votre dernier mot ?

Je souhaite à tous un fructueux temps de carême, de vrai carême et non un carême de façade. Que le Seigneur donne à chacun de se convertir réellement dans ses pensées, ses paroles et ses actions pour le bonheur de tous et la gloire de Dieu.

E.K.S
Lefaso.net

Categories: Afrique

Limitation des partis politiques : Formons plutôt des « citoyens techniquement compétents et politiquement conscients », avise Ousmane So

Thu, 18/02/2021 - 00:35

Dans cette tribune, Ousmane So, président de la Convergence Citoyenne Panafricaine (CCP), Société civile, apporte sa contribution au débat sur la limitation des partis politiques au Burkina. Selon lui, « la pléthore de partis ou de formations politiques n'est pas le principal problème de notre démocratie ». Pour cela, il opte pour la formation de « citoyens techniquement compétents et politiquement conscients ».

Le 4 février 2021, à la faveur de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Christophe Dabire devant l'Assemblée nationale, le Président Alassane Bala SAKANDE par la formule d'un plaidoyer a mis sur la place publique la récurrente question de la pléthore des partis politiques tout en prenant cause pour une limitation.

Pour sa défense le Président du Parlement a prononcé l'argumentaire suivant : « J'ai vu sur le terrain, le nombre de partis politiques qui ont fait campagne. Ils ne dépassaient pas la trentaine, sur les 80. En faisant ça, on gaspille du papier, et on met en difficulté nos populations dans le choix des candidats. Ces partis gagnent du financement. Donc c'est trop facile pour quelqu'un de ne rien faire et à la veille de l'élection on se porte candidat en sachant qu'on aura quelques subsides. (...) Ayons le courage de crever l'abcès et de poser le problème. Je sais que c'est sensible, mais je me jette à l'eau : je propose que le gouvernement puisse avoir un œil sur la question. Il faut travailler à la limitation des partis politiques, des candidatures fallacieuses aux élections législatives, municipales et présidentielles ».

Cette sortie de Alassane Bala SAKANDE vient réconforter la frange de l'opinion pour laquelle le grand nombre de formations politiques et les légèretés constatées dans la mise en œuvre de leurs missions sont un danger pour le raffermissement de notre démocratie en construction.

La question sur la limitation des partis politiques étant ainsi soumis à l'appréciation de l'opinion, le "libre penseur" que je me réclame viens à travers une analyse concise apporter de la terre à terre au débat en gestation.

D'ores et déjà, il sied de rappeler que la création d'un parti politique au Burkina Faso est encadrée par des textes de lois contenus dans la constitution. En effet, le Titre 1 chapitre 2 de notre loi fondamentale intitulé Des droits et devoirs politiques précise à son article 13 : « les partis et les formations politiques se créent librement. Ils concourent à l'animation de la vie politique, à l'information et à l'éducation du peuple ainsi qu'à l'expression du suffrage. Ils mènent librement leurs activités dans le respect des lois. Tous les partis ou formations politiques sont égaux en droits et en devoirs. Toutefois ne sont pas autorisés les partis ou formations politiques tribalistes, régionalistes, confessionnels ou racistes ».

L'article 13 de la Constitution énonce clairement les conditions de création et d'existence d'un parti ou d'une formation politique. Il va loin en précisant les cas dans lesquels les partis ou les formations politiques ne sont pas autorisés.
À parcourir cette loi, il n'a jamais été affirmé que la limitation des partis ou des formations politiques est autorisée. Mieux, il n'est pas aussi mentionné que la pléthore de partis ou de formations politiques n'est pas autorité.

La limitation des partis ou des formations politiques dans notre contexte constitutionnel actuel est une violation flagrante de la loi fondamentale burkinabè.
Le législateur par malice pourrait ruser avec la loi en intégrant des conditions surtout matérielles pour empêcher la création libre des partis et des formations politiques tel qu'inscrit dans la Constitution. Cette dynamique serait tout aussi une violation de la Constitution à son Titre 1 Chapitre 1 (droits et devoirs civils), article premier qui stipule : « Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droits. Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les libertés garantis par la présente Constitution. Les discriminations de toutes sortes notamment celles fondées sur la race, l'ethnie, la religion, la couleur, le sexe, la langue, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées ».

À notre sens, la pléthore de partis ou de formations politiques n'est pas le principal problème de notre démocratie. Tout réside dans la capacité du citoyen à connaître la politique, à comprendre les enjeux politiques, à saisir les tenants et les aboutissants des orientations politique et à se déterminer en mettant en avant l'intérêt supérieur du pays. En lieu et place de la limitation des partis ou des formations politiques, j'opte pour la formation de "citoyens techniquement compétents et politiquement conscients''.

Le "techniquement compétent" devrait s'illustrer à travers un système éducatif de qualité permettant au peuple d'intégrer le marché de l'emploi avec une connaissance pointue de l'État et des fondements du pays.

Le "politiquement conscient" devrait être la résultante de la formation politique administrée aux citoyens par les partis politiques en privilégiant l'information vraie et une éducation politique conséquente au même titre que l'expression du suffrage.

Le citoyen "techniquement compétant et politiquement conscient" aurait privilégié l'intérêt supérieur du pays plutôt que de mordre à l'hameçon de la fraude et la corruption électorale tendu par les partis politiques pendant le double scrutin présidentiel et législative du 22 novembre 2021 tel que révélé dans le rapport observation du REN-LAC rendu public le 11 février 2021. Ce rapport égrène entre autres ces chiffres suivants sur la corruption électorale lors des élections du 22 novembre :

Distributions d'argent : 43% ;

Distributions de carburant : 16% ;

Partage de tee-shirts : 14% ;

Dons en nature : 14% ;

Utilisation des biens de l'Etat : 5% ;

Comme illustré, la limitation des partis ou des formations politiques n'est pas uniquement la panacée pour assainir le milieu politique. La solution pourrait venir par contre de la prise de conscience des acteurs politiques pour l'intérêt supérieur du pays doublée d'une conscience politique élevée du peuple.

Ousmane SO

Président
Convergence Citoyenne Panafricaine (CCP), Société Civile

Categories: Afrique

CAN U-20 : « Nous allons jouer pour les trois points », dixit Oscar Barro

Thu, 18/02/2021 - 00:30

Pour leur deuxième sortie dans la Coupe d'Afrique des nations junior (CAN U-20), les Etalons seront face, ce jeudi 18 février 2021, à la Centrafrique. Après un nul de zéro but partout contre la Tunisie, les poulains d'Oscar Barro sont condamnés à repartir avec les trois points de la rencontre. L'entraineur en est conscient, face à la presse ce mercredi 17 février 2021, il a promis de jouer pour la victoire. « Nous irons chercher la Centrafrique pour engranger les trois points », a t-il dit.

Après la phase des salamalecs, les choses sérieuses commencent pour les Etalons juniors à cette CAN de leur catégorie qui bat actuellement son plein en Mauritanie. En effet, lors de leur match d'ouverture, les poulains du duo Barro-Sampo ont concédé un nul vierge face aux Aigles de Carthage. Un score qui constitue aujourd'hui un regret pour le staff technique qui voit maintenant en ce match une occasion de bien rentrer dans la compétition.

« Dans ce match contre la Tunisie, nous avons joué avec le frein à main parce que dans la tête des joueurs, il fallait un déclic pour lancer le match. Malheureusement ce déclic ne s'est pas produit. En plus de cela, nous jouions contre une équipe que nous ne connaissions pas bien, même si nous avions quelques informations sur elle. Nous la savions redoutable sur certains plans et il ne fallait pas se découvrir très vite avec le risque d'offrir à cette équipe l'occasion de nous planter un but sachant qu'elle était très organisée à l'arrière. Mais il faut reconnaitre que nous avons un peu manqué d'ambition », avoue Oscar Barro.

Jouer sans calculs

Cet épisode tunisien est désormais derrière l'équipe burkinabè. Demain, les Etalons seront face à leur destin. Les Centrafricains, qui avaient aussi concédé un nul d'un but partout contre la Namibie, seront le trésor à chasser. Pour le sélectionneur, ce sera sans calculs que cette chasse va se mener. « Pour ce match, nous irons chercher les Centrafricains pour nous mettre à l'abri de tout désagrément mais en ayant en tête qu'il faut être également attentif pour ne pas se faire surprendre. Le match de demain est très capital pour nous et il faudra tout faire pour engranger les trois points. Pour cela, nous allons aller pieds au plancher pour chercher les Centrafricains, les amener à la faute et trouver les failles », a-t-il indiqué lors de sa rencontre avec les Hommes de médias.

Des réglages sont nécessaires

Si cette mission parait titanesque, le staff technique a déjà sa petite idée. Il faut opérer des changements et des réglages. « Nous allons opérer des changements à deux ou trois postes et des réglages sur les côtés de sorte à aller plus vite, de façon percutante et plus sure », a laissé entendre Oscar Barro.

En plus de la stratégie de jeu, l'entraineur pourra renforcer son équipe avec Jean Fiacre Botué Kouamé qui arrive ce soir à 22h30 à Nouakchott. Mais sera-t-il apte pour le match de demain ? « Nous attendons de connaitre son état de forme même s'il est vrai qu'il est l'un des meilleurs joueurs de l'équipe et le joueur le plus attendu à ce tournoi », a conclu l'entraineur des Etalons Juniors.
Le match aura lieu ce jeudi 18 février 2021 à partir de 19h temps universel.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Mercredi des cendres 2021 : Les fidèles catholiques de la chapelle du Scholasticat Saint Camille de Ouagadougou invités à se réconcilier avec Dieu...

Wed, 17/02/2021 - 22:52

Les fidèles catholiques de la chapelle du Scholasticat St Camille, à l'instar des autres fidèles catholiques du monde entier, ont débuté ce mercredi 17 février 2021, appelés « mercredi des cendres », leur carême. Un temps de jeune, de prière constante et de conversion de 40 jours pendant lesquels, les fidèles sont invités à se réconcilier avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres.

Se faire marquer par la cendre sur le front, un geste plein de sens pour les fidèles catholiques. C'est un rituel que même les moins pratiquants ne ratent pas. Chacun s'arrange à avoir ce petit signe de croix cendré sur le front comme pour dire « moi-aussi, je suis chrétien ». La preuve, ils étaient nombreux, très tôt, ce mercredi des cendres 2021, à prendre d'assaut la chapelle du Scolaticat St Camille pour être marqués par la cendre. Le signe est accompagné d'une formule « convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle ».

Ainsi, ce geste marque le début de 40 jours de jeûne, de conversion et de pénitence pendant lesquels les fidèles sont invités à se réconcilier avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres. C'est également le début de la préparation à la célébration du grand mystère de la foi chrétienne qu'est la Pâques.

La résurrection du Christ, a rappelé le père célébrant de la messe, le père Jean de Dieu Bago, religieux camilien en mission à la chapelle du Scolaticat Saint Camille : « C'est pourquoi les fidèles se réunissent pour se préparer à ce mystère à travers la réception de la cendre qui est une réception symbolique nous permettant de rentrer dans cette dynamique de faire pénitence afin de recevoir la miséricorde de Dieu et de mieux se disposer pour accueillir cette joie pascale ».

Le père Jean de Dieu Bago, religieux camilien en mission à la chapelle du Scholasticat Saint Camille de Ouagadougou

La cendre n'est pas une potion magique

C'était également l'occasion pour le père célébrant de revenir sur la symbolique de la cendre et de ce qu'elle n'est pas. La cendre n'est pas une potion magique comme le pensent certains, car elle tire ses fondements de la Bible. A titre d'exemple, il souligne que la Bible rapporte que lorsque David a péché et qu'il s'en est rendu compte, en voulant demander pardon à Dieu, il s'est couché et s'est roulé dans la cendre pour faire pénitence.

Cela a marqué son geste d'humilité en reconnaissance de sa misère devant Dieu et c'est ainsi qu'il a obtenu miséricorde auprès de Dieu. Pour revenir dans notre cas, poursuit-il, la cendre marque un geste d'humilité pour reconnaitre notre fragilité humaine. « L'homme n'est que poussière. Il est poussière et il retournera poussière. L'homme qui cherche à faire le bien mais qui n'arrive pas toujours à le faire et qui retombe constamment dans le péché. C'est un pas que nous faisons pour implorer la miséricorde de Dieu à travers le regret de nos péchés », a-t-il laissé entendre.

Un temps de conversion mais aussi de bénédiction pour certains fidèles. Mamoun Kaboré dit être venue recevoir la cendre à ce premier jour de carême et demander à Dieu de la bénir en ce temps favorable et lui accorder sa grâce pour la gloire de son nom.

Mamoun Kaboré, fidèle catholique de la chapelle du Scholasticat St Camille

Respecter les trois grands P

Selon le père Jean de Dieu, durant ce temps de carême, il y a trois grandes orientations qui accompagnent les chrétiens dans cette marche. La prière, la pénitence et le partage surnommés les trois grands P du temps de carême. « Concernant la prière, nous exhortons les fidèles à redoubler d'ardeur dans leur vie de prière, c'est-à-dire, prier plus qu'on a l'habitude, trouver du temps pour rencontrer véritablement le Seigneur dans le secret de son cœur et c'est cela qui peut amener le changement qualitatif du chrétien ».

Après l'invitation à la prière, il parle de la pénitence qui est une dynamique dans laquelle l'on s'engage à se convertir, à changer de cœur, de mentalité et à changer de comportement pour correspondre davantage à la volonté de Dieu. « A travers ce geste de pénitence, nous faisons l'effort de travailler davantage notre cœur pour plaire à Dieu dans le sens de grandir dans la foi. Et à travers notre effort constant, le Seigneur dans sa grâce nous accompagne aussi pour que nous puissions cheminer sur la voie du royaume ».

Enfin, il y a le partage. Durant ce temps de carême, on nous exhorte, ou du moins on s'exhorte beaucoup plus au partage, à laisser plus d'espace pour les pauvres, les démunis, ceux qui n'ont rien, a-t-il fait entendre. « Car nul n'est trop pauvre pour n'avoir rien à donner, même le peu que j'ai, je peux le partager avec un plus nécessiteux que moi. C'est aussi un temps pour nous entrainer à l'aumône, au partage et que chacun se sente aimé de Dieu, que ce que j'ai, je puisse l'utiliser pour valoriser le frère ou la sœur qui se sent très démuni ».

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Santé : Le Catholic Relief Services fait don de 500 tests de diagnostic rapide du Covid-19 au CORUS

Wed, 17/02/2021 - 22:00

Le Catholic Relief Services (CRS) a fait don, ce mercredi 17 février 2021, de 500 tests de diagnostic rapide du Covid-19 au Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, qui a réceptionné le don, a remercié les donateurs du jour pour leur contribution à la lutte contre la pandémie au Burkina.

Les 500 tests de diagnostic rapide du Covid-19 ont été acquis dans le cadre du projet Covid-19 Emergency Respond Fund (COERF). C'est un projet d'intervention d'urgence en réponse à la pandémie du coronavirus, mis en œuvre par le Catholic Relief Services (CRS) en collaboration avec l'OCADES Caritas et l'Association des structures sanitaires privées catholiques du Burkina (ASPC). Ces 500 tests, d'une valeur de 7 170 000 F CFA, « viennent renforcer tout le dispositif déjà mis en place et contribueront un tant soit peu à soulager les besoins des populations qui attendent de pouvoir faire le dépistage », a indiqué Lydia Irambona, directrice des programmes au CRS.

Lydie Irambona remettant officiellement le don du CRS au directeur de cabinet du ministre de la Santé.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho, qui a réceptionné le don, a tenu à remercier les donateurs du jour pour leur geste, qui est une réponse à l'appel à la solidarité lancé par le président du Faso, au tout début de la pandémie. Il a également salué un don qui vient à point nommé dans un contexte marqué par une résurgence des cas de Covid-19.

Emmanuel Sorgho a remercié les donateurs du jour pour leur geste.

« Ce don vient à un moment où on connaît une 2e vague de Covid-19 qui, heureusement, connaît une décrue. Il va nous permettre de renforcer nos capacités de diagnostic. Vous savez que le diagnostic joue un rôle très important dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. C'est un don qui vient à point nommé pour nous permettre de renforcer les capacités du ministère de la Santé dans le cadre de cette lutte », a indiqué Emmanuel Sorgho.

Lydie Irambona, directrice des programmes du Catholic Relief Services.

Le projet COERF, mis en œuvre par le CRS en collaboration avec l'OCADES Caritas et l'Association des structures sanitaires privées catholiques du Burkina (ASPC), couvre une période de cinq mois. Débuté en octobre 2020, ce projet a permis de doter quatre structures sanitaires catholiques d'équipements de protection et de consommables d'une valeur de 13 600 000 F CFA ; de construire des blocs de latrines, des douches et des lavoirs ; de former douze agents en technique de production de chlore et de savon liquide et de former aussi 149 agents de santé à base communautaire.

Photo de famille.

La clôture du projet est prévue pour le 5 mars 2021, mais Mme Irambona assure qu'au-delà de ce projet, « le Catholic Relief Services et ses partenaires du Caritas veulent continuer à soutenir les efforts de l'Etat burkinabè dans la riposte contre la pandémie du Covid-19 ».

Justine Bonkoungou
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Bobo-Dioulasso : Le comité national de lutte contre le Covid-19 recueille les préoccupations du comité régional des Hauts-Bassins

Wed, 17/02/2021 - 22:00

Le Secrétariat exécutif du comité national de lutte contre le Covid-19 a rencontré, le mercredi 17 février 2021 à Bobo-Dioulasso, les acteurs du comité régional des Hauts-Bassins de lutte contre la pandémie. Il s'est agi, à travers cette rencontre, de faire le bilan des activités de 2020 pour élaborer le nouveau plan de riposte de 2021, en tenant compte des préoccupations de la région des Hauts-Bassins en matière de gestion du Covid-19.

Le comité national de gestion de la crise de la pandémie de Covid-19 (CNGCP) est chargé d'élaborer le plan d'action de lutte contre le Covid-19 ; de coordonner la mise en œuvre du plan d'action au niveau national ; de mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières indispensables à la lutte. En termes d'acquis, sept sessions ont été organisées, en plus de la tenue d'un forum national sur le Covid-19, l'organisation d'un forum gouvernemental. Aussi, 571 481 032 552 F CFA ont été mobilisés.

Selon la situation épidémiologique, les personnes âgées de 60 ans et plus ont été les plus touchées, et le plus grand nombre de décès est enregistré au sein de cette tranche d'âge. Au niveau de la région des Hauts-Bassins, le nombre de cas était de 2 342, avec 48 décès à la date du 16 février 2021.

Les participants.

Comme perspectives dans la lutte contre le Covid-19 au niveau des Hauts-Bassins, le comité préconise le renforcement de capacités aux points d'entrée dans la perspective d'une réouverture des frontières terrestres, l'autonomisation du rendu des résultats, un appui conséquent au Centre hospitalier universitaire Souro-Sanon pour la prise en charge des cas graves, la mise en place de sites de tri dans l'ensemble des hôpitaux, l'amélioration de la collaboration et de la coordination entre les acteurs car presque tout est centralisé à Ouagadougou.

Selon le secrétaire exécutif du comité national de gestion de Covid-19, le colonel-major Naba Théodore Palé, le comité régional des Hauts-Bassins a rencontré beaucoup de difficultés et il a été reproché au secrétariat une arrivée assez tardive pour faire le point. Il souligne donc que le nouveau plan de riposte 2021 tiendra compte de cette lacune pour résoudre ces difficultés. Néanmoins, il s'est dit satisfait de la gestion régionale du Covid-19 dans des Hauts-Bassins. Il a tenu de ce fait à féliciter et encourager les différents acteurs.

Le colonel-major Naba Théodore Palé, secrétaire exécutif du comité national de gestion de Covid-19.

Selon le médecin-chef Jean Charlemagne Kondombo, membre de la délégation du secrétariat exécutif et membre du comité sectoriel santé, à l'étape actuelle de la pandémie, le Burkina amorce une décrue au cours des dernières semaines du mois de février, comparativement au mois de janvier où le pays enregistrait autour de 3 828 cas. « Nous sommes autour de 960 cas pour la première quinzaine. Cela pourrait donc être significatif dans les deux prochaines semaines si la recrue continue, et nous allons certainement observer une réduction significative de cas à l'échelle de notre pays. Ce qui signifie qu'il y a déjà un engagement fort pour le respect des mesures barrières, et l'objet de cette sortie c'est aussi de renforcer cela et féliciter et encourager les comités régionaux de riposte contre cette épidémie », a ajouté Jean Charlemagne Kondombo.

Le médecin-chef Jean Charlemagne Kondombo, membre de la délégation du secrétariat exécutif et membre du comité sectoriel santé.

Et pour mieux lutter contre le Covid-19, il invite tout un chacun à être responsable de sa santé, de celle de sa famille, de ses proches, de ses collaborateurs. Il préconise également qu'à tous les niveaux, les leaders communautaires puissent s'engager pour être des exemples à travers le respect des gestes barrières.

Haoua Touré
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Journée internationale de la femme : Le Mouvement « Célébrons le 8-mars autrement » donne le top départ de ses activités, édition 2021

Wed, 17/02/2021 - 22:00

Après une première édition qui a connu un franc succès, le comité de pilotage « célébrons le 8-mars autrement » a lancé ses activités. La cérémonie dédiée audit lancement a eu lieu ce mercredi 17 février 2021 à Ouagadougou, lors d'une conférence de presse. Pour l'édition 2021, le mouvement a décidé de se tourner vers les femmes des milieux défavorisés, en particulier les déplacées internes au regard de leurs conditions difficile de vie.

L'édition 2021 de la Journée internationale de la femme se tient sous le thème « inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : Défis et perspectives ». A la faveur de cette manifestation, la présidente du comité de pilotage « célébrons le 8 mars autrement », Rita Sawadogo, a annoncé les couleurs des activités qui seront faites.

Burkinabè de l'intérieur et de l'extérieur, amis du Burkina, célébrons le 8 mars 2021 autrement, a lancé Mme Sawadogo

Entre autres, permettre aux femmes démunies et particulièrement aux déplacées internes d'accéder à des micro-crédits en collaboration avec des institutions de micro-crédits, les aider à bien utiliser ces micro-crédits en assurant une éducation financière par l'entremise des structures de financement. Outre cela, le mouvement « célébrons le 8 mars autrement » envisage d'assurer des formations de très courte durée pour les activités rémunératrices de revenus sur les sites de déplacés dont la fabrication de savon, de beurre de karité, etc.

Par ailleurs, il va s'investir à travers des actions d'informations et de sensibilisation sur les maladies sexuelles et les infections sexuellement transmissibles, le VIH-Sida et les grossesses au regard du phénomène de la prostitution qui est de plus en plus grandissant sur les sites. Ce plus vieux métier du monde touche surtout les enfants de moins de 15 ans. L'activité phare, c'est la collecte des dons en nature (vivres, vêtements…) et en espèces en faveur des déplacés internes. A ce sujet, des numéros orange money sont ouverts (54 25 40 40 et 77 83 63 63) et aussi un numéro mobicash qui est le 70 31 11 89.

Ce projet 2021, quoique ambitieux, est vital au regard des conditions difficiles de vie de nombreux déplacés, selon la présidente. « Qu'y a-t-il de plus libérateur pour une femme que des ressources, un renforcement de capacités et une bonne information, éducation, communication sur la santé de la reproduction ? Et pour accompagner les changements de comportements des populations déplacées, il faut d'importants moyens autant financiers, humains que matériels et techniques », a-t-elle indiqué.

"Les déplacés internes ont besoin de notre solidarité"

Afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont assignés, Mme Sawadogo en appel à la générosité de tous : « Faites le pas, donnez selon votre cœur pour ces nombreux déplacés… Donnez vos possibilités ». Au titre du bilan de la première édition, Mme Sawadogo a assuré que l'évènement a connu « un formidable » élan de solidarité en dépit de la pandémie du Covid-19.

Le don

Pour preuve, leur cri de cœur a permis de récolter 1000 pagnes neufs, 309 sacs de vêtements, 151 sacs de riz de 50 kg, 77 cardons de savons, 600 litres d'huile, des chaussures, des ustensiles de cuisine, etc. Aussi, avec les numéraires récoltés, soit 16 512 390 F CFA à la date du 27 mai 2020, ils ont pu acheter 22,5 tonnes de farines de maïs, 5 tonnes de semoule de maïs, 55 sacs de 100 kg de savon, 1000 litres d'huile, 200 sacs de sel, 2 tonnes de sucre, et bien d'autres choses. La présidente du mouvement a indiqué que tout ceci a été distribué dans les régions des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Centre-Nord, du Sud-Ouest par l'intermédiaire de l'OCADES Burkina.

La flamme de la solidarité ne s'est pas éteinte après cette opération. Ainsi, ce sont 4 tonnes de farine, 2 tonnes de semoule de maïs, 200 litres d'huile, une demi tonne de sucre, 1 tonne de riz, une demi tonne de sel, 4 sacs de 100kg de savon, et plus d'une quarantaine de sacs de vêtements qui ont été remis au secrétaire exécutif diocésain de l'OCADES Fada, à l'issue de ce face-à-face avec la presse.

L'Abbé Landry Yadgo a remercié le mouvement pour leur action humanitaire

Ce geste de solidarité est accueilli comme une bouffée d'oxygène par l'Abbé Landry Yadgo qui rappelle la situation de Fada comme une région confrontée à l'insécurité. « Nous avons entre les bras des personnes déplacées à cause de l'insécurité dans notre région. Venir avec des vivres et des non vivres pour appuyer ces populations, c'est vraiment soulager leur peine. Parce que les gens ont quitté leur domicile en laissant tous les moyens d'existence et ils se sont retrouvés à Fada, à Pama, à Gayéri et à Matiacoali pour retrouver la sécurité », a confié l'Abbé Yadgo, tout en louant les efforts consentis par les ONG au niveau interne même si cela ne suffit pas pour mettre ces hommes et ces femmes dans des conditions humaines acceptables. Parmi les besoins urgents, il y a les questions de logement, les moyens d'existence notamment les revenus, l'éducation des enfants déplacés. A côté de cela, il y a la question de l'eau, l'hygiène et l'assainissement.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Problème du foncier au Burkina : La GIZ veut contribuer à améliorer la situation

Wed, 17/02/2021 - 18:10

La Coopération allemande, Deutsche Gesellschaft fùr Internationnale Zusammenarbeit (GIZ) a lancé ce mercredi 17 février 2021 à Ouagadougou, un programme pour traiter des questions foncières au Burkina Faso. Intitulé Programme pour une politique foncière responsable (ProPFR), ce plan a une durée de 4 ans et interviendra dans 8 communes dans les régions du Sud-Ouest et des Hauts-Bassins.

La problématique du foncier se pose avec acuité au Burkina Faso. Elle est devenue un souci pour les populations urbaines et rurales car le nombre de conflits fonciers ne cesse d'augmenter. Au regard de cette situation, la Coopération allemande, GIZ s'engage à contribuer à l'amélioration de cette situation. Elle a de ce fait, procédé au lancement, ce mercredi 17 février 2021, à Ouagadougou, du Programme pour une politique foncière responsable (ProPFR).

Selon la cheffe du programme, Dr Andrea Sidibé/Reikat, le ProPFR s'investira dans quatre cibles prioritaires

Ce programme est placé sous la tutelle de la direction générale du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural et du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation. Selon la cheffe du projet, Dr Andrea Sidibé/Reikat, le ProPFR s'investira dans quatre cibles prioritaires. « Il s'agit du renforcement des capacités des instances prévues par la loi pour la sécurisation foncière, la sensibilisation des populations sur les possibilités offertes par la loi 034/2009 et les procédures », a-t-elle cité.

En outre, le projet compte insuffler une meilleure implication de la société civile dans la gestion des conflits autour du foncier et s'impliquer dans la sensibilisation des acteurs économiques pour ce qui concerne les droits fonciers des populations locales. Ainsi, a expliqué Dr Andrea Sidibé/Reikat, le programme pour une politique foncière responsable luttera contre plusieurs fléaux à la fois. « Aucun projet ne vit seul et tout projet évolue dans un contexte », a-t-elle lancé. C'est pourquoi elle a invité les différents partenaires et toutes les parties prenantes à partager avec eux les différentes perspectives et expériences.

Le directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural (DGFORM), André Anatole Yaméogo a invité les participants à une collaboration étroite

Les zones d'intervention du projet

Pour le directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural (DGFORM), André Anatole Yaméogo, la solution à la crise du secteur foncier qui s'installe lentement mais sûrement exige une synergie d'actions de tous les acteurs. « Ce programme qui vient d'être lancé, s'inscrit dans cette dynamique. Car il a pour ambition d'appuyer la sécurisation foncière du patrimoine des personnes morales et physiques en milieu rural, en concrétisation des procédures et instances dans la loi 034-2009/AN du 16 juin 2009 portant régime foncier rural », a-t-il soutenu. Ce projet concerne particulièrement 5 communes du Sud-Ouest : Kampti, Djoigouè, Loropéni, Tiankoura et Lolonioro et 3 communes des Hauts-Bassins à savoir Boni, Dandé et Padema.
Obissa Juste MIEN
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Santé : Le projet PUD-CSU livre les résultats de ses études sur la couverture sanitaire universelle

Wed, 17/02/2021 - 17:44

Le projet de production et utilisation de données factuelles pour l'aide aux décisions dans le cadre de la couverture sanitaire universelle au Burkina Faso (PUD-CSU) vise à produire des données probantes pour la prise de décisions dans le secteur de la santé. Pour ce faire, des études sont réalisées auprès des populations des zones urbaines et rurales. C'est dans l'objectif de présenter les résultats d'un projet de recherche qui porte sur la couverture sanitaire universelle que le consortium IRSS et IPERMIC qui le met en œuvre, a organisé un atelier ce mercredi 17 février 2021 à Ouagadougou.

La couverture sanitaire universelle porte sur les besoins des populations, leur accès à des services de santé de qualité et le coût de ces services qui devraient être accessibles à leurs bourses. Pour mieux orienter leurs politiques vers cette couverture sanitaire universelle, le ministère de la Santé et les différents décideurs ont besoin de disposer de données scientifiques fiables.

C'est dans le but de rendre ces données disponibles que le projet PUD-CSU a réalisé au total cinq études orientées vers deux axes. « Le premier axe porte sur la gratuité des soins en faveur des mères et des enfants de moins de 5 ans. Il s'est agi pour nous de faire une étude pour voir l'effectivité de cette mesure d'une part, et d'autre part faire une étude également pour voir les stratégies d'adaptation des personnels de santé vis-à-vis de la mesure de gratuité », a expliqué Pr Séni Kouanda, principal investigateur du projet de recherche.

Quant au deuxième axe de recherche, il a porté sur le processus de mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle. Là, les études se sont intéressées aux perceptions des populations vis-à-vis de l'assurance maladie universelle, leurs attentes ainsi que les financements qui sont pourvus vers la couverture sanitaire universelle.

Pr Séni Kouanda

Pour chaque étude, une cible bien précise ainsi que des zones de couverture ont été définies, de telle sorte à couvrir l'ensemble du territoire national. « Nous avons essayé de contraster le milieu urbain avec celui rural pour avoir le point de vue des acteurs au niveau urbain mais aussi des acteurs au niveau rural. Et comme nous sommes dans le domaine de l'assurance maladie universelle, il s'est agi de savoir l'avis de ceux qui sont dans le secteur formel et ceux qui sont dans le secteur informel », précise Pr Séni Kouanda.

Mis en œuvre par le consortium IRSS (Institut de recherche en sciences de la santé) et IPERMIC (Institut panafricain d'études et de recherche sur les médias, l'information et la communication), le PUD-CSU a pour objectif de contribuer à renforcer le leadership du ministère de la Santé en matière de priorisation basée sur l'évidence, la mobilisation, l'allocation et l'utilisation des ressources sanitaires. Il est financé par l'Union européenne et couvre la période mars 2019-octobre 2021.

Armelle Ouédraogo
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Etats-Unis : Au moins 28 morts et plus de 3 millions de personnes sans eau ni électricité

Wed, 17/02/2021 - 17:30

La nature s'est révoltée dans au moins 27 États de la côte est des Etats-Unis. La tempête de neige et de pluie de glace a fait au moins 28 morts et laissé plus de 3 millions de personnes sans eau ni électricité, principalement dans l'Etat du Texas. Les villes de Houston et de Dallas sont les plus touchées.

« Nous n'avons pas d'électricité, ni d'eau. Nous chauffons les couvertures dans nos voitures pour rester au chaud », confie une habitante de Houston. Depuis le 12 février 2021, plus de 112 millions de personnes ont été touchées par cette tempête.

« Nous dormons dans nos voitures pour être au chaud. Nous n'avons plus de nourriture et tout est fini à Walmart (supermarché) », témoigne un habitant de Dallas. La météo a signalé -18 degrés Celsius à Dallas, chose dont cet État n'avait pas fait l'expérience depuis 1949. Les autorités sanitaires et les autorités civiles sont débordées et ne savent pas quand l'électricité et l'eau seront de retour dans ces États.

Le reste de la semaine reste incertaine pour les États de New York, de la Caroline du Nord, de New Jersey, de Washington, de Tennessee et de Pennsylvanie ainsi que Massachusetts.

La météo prévoit des températures allant jusqu'à -10 degrés avec possibilité de neige et de vent allant jusqu'à 100 km/h. Tout déplacement non urgent et pas nécessaire est déconseillé selon les autorités. Les États-Unis soufflent le chaud et le froid…

Daouda Émile OUEDRAOGO
Etats-Unis

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Burkina : Le programme TELBA mis sur orbite pour financer les micros, petites et moyennes entreprises

Wed, 17/02/2021 - 17:26

Le Fonds d'équipement des Nations-Unies (UNCDF) et l'ambassade de Suède au Burkina ont procédé, ce mercredi 17 février 2021 à Ouagadougou, à la signature d'une convention pour la mise en œuvre du programme TELBA (Soutenez-les en langue mooré). Ce programme vise à faciliter l'accès des micros, petites et moyennes entreprises des chaînes de valeurs agricoles, forestières et des énergies renouvelables à des financements mixés par l'accompagnement technique et la facilité de garantie.

Choisi par la coopération suédoise pour conduire le programme TELBA, l'UNCDF était dans les locaux du siège de l'Union européenne, ce mercredi 17 février, pour la signature d'une convention.

TELBA vise à faciliter l'accès des PME/MPME des chaines de valeurs agricoles, forestières et des énergies renouvelables à des financements mixtes (subventions, crédits formels) par l'accompagnement technique et la facilité de garantie. Cela, en vue de soutenir la sécurité alimentaire, l'accroissement des revenus et l'emploi des jeunes et des femmes.

Sabine Mensah, coordinatrice régionale inclusion financière et numérique à l'UNCDF

Actions prévues dans la phase préparatoire

Selon la coordinatrice régionale inclusion financière et numérique à l'UNCDF, Sabine Mensah, cette phase préparatoire du programme « donne l'opportunité de s'asseoir avec toutes les parties prenantes de l'écosystème et voir comment planifier le programme pour une utilisation optimale du mécanisme de garantie qui sera mis en place dans pour permettre aux institutions financières de financer les PME ». Cette planification, soulignons-le, va permettre de renforcer les capacités des acteurs sur le mécanisme de garantie, d'affiner le document de stratégie du programme et de concevoir un manuel de suivi-évaluation.

Sabine Mensah a indiqué que le programme contribuera sans doute à accélérer l'inclusion financière et numérique, des populations vulnérables, notamment les jeunes, les femmes, les petits exploitants sur les chaines de valeurs agricoles, forestières et énergies renouvelables ».

Mia Rimby, Chargée d'Affaires à l'ambassade de Suède au Burkina Faso

5,5 milliards de Fcfa comme garantie de crédit

« On veut vraiment aider les personnes qui ont les idées et l'énergie de faire avancer le pays », a laissé entendre la chargée d'affaires de l'Ambassade de Suède, Mia Rimby. Elle a indiqué que le gouvernement suédois va offrir au Burkina Faso une garantie de crédit d'environ 5,5 milliards de francs CFA. Selon elle, ce programme s'inscrit dans le cadre de la réalisation de l'axe 3 du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui est la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie et les emplois.

Les participants à la signature de convention ont posé pour la postérité

« Nous sommes fiers de pouvoir faire ce qu'on peut pour soutenir les objectifs de développement du Burkina Faso. Et je voudrais réitérer la disponibilité du gouvernement suédois et de l'ambassade et l'agence de coopération à travailler avec tous les partenaires actifs dans le développement des secteurs ciblés », a indiqué Mia Rimby, avant de conclure :« Je suis convaincue que ce sont les efforts qui permettront de renforcer la résilience des populations les plus vulnérables.

Herman Frédéric Bassolé
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Région du Nord : Le projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants » fait le bilan de ses activités

Wed, 17/02/2021 - 14:56

Le groupe en santé, communication et développement (GASCODE) organise une série d'ateliers pour faire le bilan de la première phase du projet « combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions du Nord, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun et de l'Est. Le premier atelier bilan dudit projet s'est tenu, le mardi 16 février 2021 à Ouahigouya, en présence des différents acteurs.

La première phase du projet « combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants » consacrée à la protection sociale adaptée aux enfants, tire vers sa fin. Elle est mise en œuvre de novembre 2019 à février 2021, dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Centre-Nord et de l'Est. C'est pourquoi, une série d'ateliers a été organisée pour faire le bilan de cette première phase. Le premier atelier a ainsi eu lieu dans la capitale de la région du Nord, Ouahigouya, ce 16 février 2021. Un atelier au cours duquel, les acteurs ont présenté quelques activités menées sur le terrain, les acquis engrangés pour cette 1re phase, les difficultés rencontrées et les perspectives.

Une vue des participants à l'atelier bilan

En termes d'activités menées sur le terrain, la présidente du Conseil exécutif de GASCODE, Félicité Bassolé, a rappelé, entre autres, les rencontres de prise de contact avec les autorités, le recensement et la formation du personnel recruté pour le projet, le ciblage des bénéficiaires notamment du cash transfert inconditionnel et un paquet d'activités sensibles aux enfants. Revenant sur le cash transfert inconditionnel, Félicité Bassolé a fait savoir que chaque ménage ciblé recevait une somme de 16.000 Fcfa mensuellement par mobile money destinés aux besoins de l'enfant notamment en santé, éducation, nutrition et en hygiène afin de rendre l'enfant moins vulnérable.

Par ailleurs, la première phase de ce projet a été exécutée durant trois ans (2019-2021) et a engrangé plusieurs acquis dans la protection sociale adaptée aux enfants, a indiqué la présidente du Conseil exécutif de GASCODE. Des acquis allant du renforcement des compétences en matière de protection sociale de l'enfant, de l'adhésion des autorités, la réduction de la pauvreté au niveau des enfants à travers le cash transfert, etc. Comme dans la mise en œuvre de tout projet, les difficultés n'ont pas manqué.

Félicité Bassolé, la présidente du Conseil exécutif de GASCODE

Selon elle, la difficulté majeure qui a eu un impact négatif au niveau de ce projet au profit des enfants, c'est la question sécuritaire qui a bouleversé la mise en œuvre du projet et son démarrage tardif pour des questions administratives et de retard dans le transfert des fonds. S'agissant des perspectives, les acteurs ont proposé le suivi continu des ménages bénéficiaires, la poursuite du déroulement des programmes de résilience des jeunes, l'organisation des sessions de coaching aux ménages bénéficiaires, etc.

Plus de 500 ménages bénéficient de ce projet dans la région du Nord

Dans le cadre de la mise en place de ce projet « combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants », 3900 enfants sont bénéficiaires dans les quatre régions concernées mais concernant l'intervention de GASCODE, c'est 1235 ménages pour les zones du Nord et du Centre-Nord où il intervient, a expliqué la présidente. « Concernant particulièrement la région du Nord, ce sont au total 520 ménages bénéficiaires dans trois communes », précise-t-elle.

Félicien Sawadogo, le maire de la commune de Pilimpikou, l'une des communes bénéficiaires du projet

Pour le maire de la commune de Pilimpikou, l'une des communes bénéficiaires dans le Nord, Félicien Sawadogo, ce projet vient à point nommé dans cette région, surtout pour sa commune. Parce que la vulnérabilité de la population est criarde et le projet a bénéficié à 114 ménages, ce qui a permis de changer un tant soit peu la vie de ces ménages. Son souhait, c'est que le projet puisse se perpétuer, avec surtout l'augmentation du nombre de ménages bénéficiaires.

« Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants » est un projet mis en œuvre par plusieurs partenaires notamment le GASCODE, l'UNICEF, Save the children international, Inocenti, l'Etat burkinabè, le gouvernement de la Suède, l'ONG ASMADE, et qui avait pour objectif de ramener le taux de pauvreté monétaire à 35% en 2020.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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CAN U-20 : « Nous ne sommes pas contents de notre premier match », confie Ibrahim Bancé

Wed, 17/02/2021 - 12:55

Pour leur premier match de la CAN U-20, les Etalons junior étaient opposés à leurs homologues de la Tunisie. La rencontre s'est soldée par un score nul et vierge (0-0) alors que le Burkina était favori. Pour Ibrahim Bancé, ce résultat ne satisfait pas le groupe qui compte se relancer le jeudi 18 février face à la Centrafrique.

Lefaso.net : Le Burkina a débuté la CAN U-20 par un nul (0-0) contre la Tunisie. Comment avez-vous vécu ce match ?

Ibrahim Bancé : Ce n'est pas une désillusion puisque nous repartons avec 1 point. Ce n'est aussi pas une satisfaction puisque nous aurions pu l'emporter avec l'engagement et les quelques occasions que nous nous sommes procurés. Nous étions sur le terrain, c'est donc notre faute et nous assumons nos responsabilités. C'est une compétition et je ne vais pas m'attarder sur ce match nul. Je me suis remis très rapidement et je pense déjà au deuxième match parce que les prochaines heures s'annoncent déjà décisives pour nous.

Certains observateurs donnaient le Burkina favori dans cette rencontre, qu'est ce qui n'a pas marché ?

C'était évident après nos performances et cette finale perdue à la précédente compétition africaine (UFOA). Cette déclaration n'a en aucun cas pesé sur nos épaules parce que nous sommes tous conscients qu'au football, il faut respecter toutes les équipes. Nous avons tout simplement manqué de réalisme et de concrétisation. Au football et surtout dans une compétition comme celle-ci, ça se paie cash. Nous avons tout donné, mais en face de nous il y avait aussi une équipe tunisienne bien en place qui ne souhaitait apparemment pas le match nul.

Sur un niveau personnel, comment appréciez-vous votre prestation ?

La question est pertinente puisque le résultat est collectif et si je me le permets, je dirai même national. Je suis offusqué ! J'aurai voulu éviter ce recentrage sur ma prestation perso parce que pour moi il est toujours question d'esprit d'équipe. Sinon, un match où je perds moins de 3 ballons, avec humilité, est pour moi presque parfait. Pour l'instant ce qui compte ce sont les résultats que tout un peuple attend, donc je préfère ne pas en dire plus. Dans l'ensemble je ne suis ni satisfait ni mécontent.

Le Burkina rencontre la Centrafrique pour le prochain match. Comment préparez-vous ce match ?

Psychologiquement, puisqu'on sait déjà ce qu'on a à faire. Depuis la préparation, nos psychologues et pédagogues nous ont inculqué des valeurs. Nous préparons et abordons donc tous nos matchs avec beaucoup de positivité et d'objectivité, parce qu'on croit en nos capacités. Nous allons tirer les bonnes leçons du premier match pour réagir comme nous avons l'habitude.

Quels seront vos objectifs pour cette rencontre ?

Il n'y a pas d'autres alternatives que de gagner. Nous sommes dans l'obligation de gagner ce match pour nous-mêmes, histoire de retrouver la confiance, et aussi pour le peuple burkinabè. Nous sommes conscients de l'enjeu donc nous allons monter sur le terrain avec un esprit revanchard. Toute la hargne qu'on connaît de notre équipe se fera remarquer dès les premières minutes et jusqu'à la fin. Nous sommes prêts comme jamais et on attend seulement le jour-j.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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CAN U-20 : Fiacre Botué Kouamé rejoint les Etalons ce mercredi

Wed, 17/02/2021 - 12:50

Fiacre Botué Kouamé va rejoindre ses coéquipiers engagés dans la Coupe d'Afrique des nations (CAN) juniors, ce mercredi 17 février 2021. L'information a été donnée le mardi 16 février 2021 par l'Officier média de l'équipe, Salifou Guigma.

Le joueur est absent à Nouakchott parce qu'il devait s'engager avec Ajaccio. Arrivé en France, le lundi 15 février, en compagnie de son agent, il a paraphé un contrat et a été présenté ce mardi 16 février par Ajaccio.

Après ce feuilleton, les responsables de son nouveau club ont accepté qu'il rejoigne ses camarades en Mauritanie pour la suite de la Coupe d'Afrique des Nations junior qui a débuté le samedi 14 février dernier.

« Botué (dossard 7) rejoint ses camarades demain (Ndlr, mercredi 17 février 2021). Il arrive en provenance d'Ajaccio à 22h30 », renseigne l'Officier média, Salifou Guigma.
Meilleur joueur et meilleur buteur au dernier tournoi de la zone B de l'Union des Fédérations de l'Afrique de l'Ouest (UFOA-B), son absence avait été ressentie dans le jeu des Etalons face à la Tunisie, le lundi 15 février.

« Fiacre est notre meilleur joueur d'autant plus qu'il était le meilleur buteur des phases éliminatoires au Bénin. Nous pensons que si nous avions Fiacre devant, ça nous faciliterait les choses dans le jeu parce que nous connaissons les qualités de Fiacre. Je pense que c'est une pièce maitresse de l'équipe », avait reconnu le sélectionneur, Oscar Barro, à l'issue du match contre la Tunisie.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Education non formelle : La campagne d'alphabétisation 2020-2021 lancée à Penyiri à Koudougou

Wed, 17/02/2021 - 12:35

Le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, a officiellement lancé la campagne d'alphabétisation 2020-2021 le jeudi 11 février 2021 à Penyiri, village de la commune de Koudougou. Placée sous le thème « L'éducation non formelle en situation d'urgence : quelle résilience ? », la cérémonie a connu la présence de plusieurs acteurs dont Irène Coulibaly, gouverneur de la région du Centre-Ouest.

« Je lance officiellement la campagne d'alphabétisation 2020-2021 à Penyiri. Vive l'alphabétisation, vive l'éducation non formelle. » C'est par ces mots que le ministre en charge de l'alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro, a ouvert la campagne d'alphabétisation de l'année 2021. C'est dans le village de Penyiri, (situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Koudougou) que la cérémonie a eu lieu avec pour thème « L'éducation non formelle en situation d'urgence : quelle résilience ? »

Les défis de l'éducation sont nombreux. Pr Stanislas Ouaro en est bien conscient, aussi a-t-il pris à bras le corps la problématique de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle. D'où la nécessité pour lui de faire de ce domaine un moteur de développement de compétences diverses et multiformes susceptibles de contribuer de façon dynamique à la transformation structurelle de l'économie burkinabè.

Il a ainsi saisi l'occasion pour revenir sur quelques statistiques de l'année précédente. « Au titre de la campagne d'alphabétisation 2019-2020, ce sont au total 2 365 centres, toutes formules confondues, qui ont été ouvertes soit 1 803 centres au profit des jeunes et adultes et 562 centres pour les adolescentes et adolescents. Le nombre d'opérateurs et d'opératrices ayant ouvert des centres d'alphabétisation est de 1 540 sur toute l'étendue du territoire. Les langues utilisées pour les activités d'alphabétisation étaient 25. Quant aux effectifs totaux des apprenants, ils sont 94 997 soit 72 708 femmes/filles et 22 289 hommes. Enfin, 22 755 apprenants adultes dont 16 080 femmes ont été déclarés formés aux métiers », a confié le ministre Ouaro. Un bilan qui, selon lui, contribue à accroitre les indicateurs de l'éducation.

Par ailleurs, le ministre Stanislas Ouaro a souligné que l'éducation non formelle occupe une place de choix dans le programme présidentiel (2021-2025) du Président Roch Kaboré. Car dit-il, « Elle contribue plus spécifiquement à l'atteinte des objectifs dans cinq chantiers stratégiques que sont : consolider l'investissement dans le bien-être social, asseoir l'économie du savoir et bâtir l'école de demain, gagner le pari de l'emploi des jeunes et des femmes, améliorer le rendement du secteur privé et relever le niveau de compétitivité de l'économie, et assurer un développement durable. » Ainsi, il a profité de cette tribune pour exprimer les attentes de son ministère aux différents acteurs dans la mise en œuvre du 6e chantier du président du Faso à savoir « asseoir l'économie du savoir et bâtir l'école de demain ».

Pour ce faire, il a invité les acteurs à plus de rigueur dans la gestion des ressources allouées. « Je voudrais ici, interpeller tous les acteurs à une gestion saine des ressources allouées aux activités afin d'instaurer la confiance dans le sous-secteur. Sur ce sujet, je réaffirme l'engagement du Gouvernement à ne ménager aucun effort pour permettre aux populations d'avoir accès à une éducation et une formation de qualité. » a-t-il indiqué.

Pr Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales

Responsabilisation des collectivités dans la politique éducative

Une innovation sera introduite à travers cette campagne, a confié le ministre Ouaro. Il s'agit de la responsabilisation des collectivités dans le cadre de la politique éducative. Ainsi, un appui à la gouvernance locale sera fait par le FONAENF (Fonds pour l'alphabétisation et l'éducation non formelle) et concernera 45 communes, soit une commune par province pour compter de l'année budgétaire 2021.

Il y aura également le transfert aux communes des crédits pour le fonctionnement des Centres d'éducation de base non formelle (CEBNF) aux dires du ministre Ouaro. Une décision que saluent les différents partenaires. Le secrétaire exécutif de l'OCADES/Koudougou, l'Abbé Alain Michel Guissou, salue l'innovation du ministère et souhaite que grâce aux Fonds national pour l'alphabétisation et l'éducation non formelle, ils puissent ficeler les conventions à partir du mois de novembre. Ce qui leur permettra de pouvoir s'organiser pour commencer la campagne au plus tard en début janvier et pouvoir clôturer avant le début de la saison.

Par ailleurs, l'Abbé Alain Michel Guissou a déploré l'insuffisance des fonds alloués pour la prise en charge des animatrices. Aussi, il ajoute que l'enveloppe du FONAENF mise à leur disposition diminue d'année en année, alors que la demande ne fait qu'augmenter à chaque année. « Dans les environs, il y a au moins 18 groupes de femmes de 30 personnes constituées qui nous interpellent par rapport au besoin de centre d'alphabétisation pour s'inscrire sur la liste », a-t-il précisé. Comme le secrétaire exécutif de l'OCADES/Koudougou, ils étaient nombreux à défiler devant la tribune pour réclamer auprès du ministre Ouaro, l'ouverture d'autres centres d'alphabétisation.

La cérémonie de lancement a vu la présence d'Irène Coulibaly, gouverneur de la région du Centre-Ouest, et du deuxième adjoint au maire de la commune de Koudougou.

P.O
Lefaso.net

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