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Diplomacy & Defense Think Tank News

The Future of UN Peacekeeping

European Peace Institute / News - Wed, 09/12/2020 - 16:15
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On December 9th, IPI together with the UN Department of Peace Operations cohosted a virtual event on “The Future of UN Peacekeeping.”

The panel event was part of a wider process led by the UN Department of Peace Operations (DPO) to anticipate changes, considered emerging strategic trends and possible future scenarios and their potential implications for UN peace operations.

Over the coming decade, existing and emerging trends are likely to continue and deepen. How should the UN prepare and adapt peace operations for these challenges to international peace and security? Geopolitical competition will have consequences for how the UN responds, and under what circumstances. Changes in prevailing conflict dynamics may further strain established UN tools, while also necessitating new approaches. Global economic downturn in the wake of Covid-19 is likely to have consequences for peace and stability and the financial wherewithal of the UN to respond. Meanwhile, climate change, disease, migration, and new technologies will shape the international peace and security challenges of the next decade—and the types of responses that will be required.

The discussion also reflected on how the UN should adapt its policies, practices, skills, and capabilities in order to continue to make an effective operational contribution to peace and security.

Panelists:
Ms. Rania Dagash, Chief, Policy and Best Practices Service, UN Department of Peace Operations
Dr. Paul Williams, Professor, Elliott School of International Affairs, The George Washington University
Mr. Jeffrey Feltman, John C. Whitehead Visiting Fellow in International Diplomacy in the Foreign Policy program at the Brookings Institution, and Senior Fellow, UN Foundation
Mr. Jean-Marie Guéhenno, Distinguished Fellow, Brookings Institution
Ms. Laetitia Courtois, Permanent Observer to the UN & Head of Delegation for the International Committee of the Red Cross

Moderator:
Mr. Jake Sherman, IPI Senior Director of Programs

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Élections du 6 décembre 2020 au Venezuela : à l’heure de Pyrrhus

IRIS - Wed, 09/12/2020 - 13:51

 

Les Vénézuéliens étaient appelés aux urnes dimanche 6 décembre 2020 pour renouveler leur parlement. Le parti officialiste a crié victoire. Tout comme les opposants ayant appelé à boycotter la votation. Droite dans ses bottes la “Communauté internationale”, c’est-à-dire les États-Unis, plusieurs pays européens, le Canada et une dizaine de latino-américains, ont confirmé. Le boycott a gagné. À chacun sa vérité. Pour autant la crise vénézuélienne, le 7 décembre, est tout aussi verrouillée qu’elle l’était le 5. Tout au plus peut-on noter une addiction collective pour les victoires pyrrhiques, qui comme on le sait loin de résoudre les contradictions, les approfondissent.

Victoire en effet pour le président Nicolas Maduro et son parti le PSUV (Parti socialiste unifié du Venezuela). Victoire par KO. L’officialisme après cinq ans dans l’opposition parlementaire a mis, selon le propos du premier mandataire vénézuélien, « un terme à cette funeste situation». Sans doute sous réserve des résultats complets, plus des deux tiers des députés élus l’ont été sous l’étiquette PSUV. Nicolas Maduro ainsi récupère le contrôle de la totalité des pôles de pouvoir. Exécutif, judiciaire, législatif, sont désormais aux mains des autorités en place. Mais de quelle victoire s’agit-il ? À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Les opposants regroupés derrière Juan Guaido en renonçant à participer lui ont laissé le champ libre, comme en 2005 et en 2018. Avec une issue inéluctable, prévisible, à victoire donnée à celui qui reste seul sur le “ring” électoral. À toutes fins utiles, au cas où les adversaires du pouvoir se raviseraient, comme pour les consultations antérieures les médias qui comptent, les télévisions, ont fonctionné à sens unique. Les directions de grands partis d’opposition ont été écartées et substituées par d’autres, plus flexibles, à l’égard du pouvoir par un système judiciaire aux ordres. Moralité et conclusion, tout change, mais rien ne change. Nicolas Maduro a complété le verrouillage de la cocotte-minute vénézuélienne, désormais sans valvule permettant de tempérer la pression. Victoire à la Pyrrhus.

Victoire des opposants les plus radicaux. Ceux qui considèrent tout à fait légale l’autoproclamation comme président de Juan Guaido dans une rue de Caracas, capitale du pays, en 2019. Ils avaient appelé à l’abstention. Près de 70% des électeurs sont restés à la maison. Mieux, ils ont contraint le gouvernement à reconnaître avant le jour de l’élection cette réalité. Il n’y avait dimanche “que” 29 000 bureaux ouverts, alors qu’il y en avait 44 000 en 2015. Mais ce serait oublier les désillusions de la majorité des Vénézuéliens à l’égard des politiques et des élections. Un sondage réalisé avant le vote signalait que plus de 60% des électeurs n’avaient confiance ni en Nicolas Maduro ni en Juan Guaido. Le contexte social a fabriqué un divorce croissant entre institutions et population. La crise, générée par la mauvaise gestion des autorités, aggravée par les sanctions étatsuniennes et européennes, a plongé les majorités dans la pénurie et les urgences. Cinq millions de Vénézuéliens ont passé les frontières, pour chercher sinon fortune, du moins à survivre. Toutes choses relativisant le jugement que l’on doit porter sur l’abstention. Qui plus est Juan Guaido, président “in partibus”, hésitant entre respect de la démocratie, appels au coup d’État, et aux Légions étrangères, n’a jamais fait l’unanimité. Henrique Capriles, leader du parti Primero Justicia, ancien candidat à la présidentielle, a été à deux doigts de participer. D’autres l’ont fait comme le social-démocrate Timoteo Zambrano, Henry Falcon, chaviste déçu, le Parti communiste. L’opposition se conjugue au pluriel, un pluriel, sans cap, sans unité, et sans chef. Victoire ici encore à la Pyrrhus.

La Communauté internationale s’est réjouie du haut niveau atteint par l’abstention, qui validerait l’influence de Juan Guaido et de ses amis. Du Secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, au président colombien Ivan Duque, comme à son homologue équatorien, Lenin Moreno, en passant par la Commission européenne, tous ont persévéré dans la condamnation, le soutien au président “in partibus”, validant concernant le Venezuela l’ingérence active comme instrument privilégié de résolution des crises. Les mauvais esprits font remarquer que Mike Pompeo est peut-être malvenu pour donner des leçons de démocratie. Il partage avec son mentor Donald Trump, une pratique électorale et une conception à sens unique de la démocratie qui rappelle beaucoup, celle de Nicolas Maduro. Quant à l’ingérence démocratique revendiquée comme une avancée majeure par les Européens, on en connaît les égarements, constatés d’Irak à la Syrie en passant par la Libye. Le Venezuela ne fait pas exception. Cette exigence morale universelle pourrait trouver à s’appliquer en Arabie, en Chine, en Égypte, en Russie et en Amérique latine, au Brésil. Mais le droit et l’éthique, le fabuliste l’avait déjà écrit il y a plus de trois siècles, ont beaucoup à voir avec “la raison du plus fort”. La “Communauté internationale” est elle aussi victime d’une addiction guerrière et pyrrhique…

Il serait temps a rappelé l’ex-président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, d’affronter le réel, de mettre un terme à une crise qui a plongé dans le désarroi social des centaines de milliers de Vénézuéliens, et contraint les voisins du Venezuela à inventer des solutions concrètes permettant de mettre un terme au flux des réfugiés venus sur leur sol. Les solutions existent. Elles passent comme à l’époque de la guerre froide par la reconnaissance de l’autre dans ses différences, fussent-elles des plus contestables. Par le dialogue donc. Pour préserver la paix régionale, remettre en marche un pays en court-circuit, économique, social, politique et démocratique. Le Mexique, le Caricom et l’Uruguay avaient fait des propositions raisonnables en 2019, écartées par les va-t-en-guerre, Trump, le Groupe de Lima, l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni. Pour quel résultat, sinon un approfondissement du fiasco humanitaire. Un nouveau président va entrer à la Maison-Blanche le 20 janvier 2021. Argentine, Bolivie, Mexique ont de nouveaux dirigeants correctement élus, légitimes démocratiquement, soucieux de trouver les voies d’un apaisement régional, et d’une remise en selle du Venezuela, pays à tous points de vue dévasté. L’Europe pourrait contribuer à cet effort de realpolitik humanitaire, oxymore qui semble tenter le responsable de la politique extérieure européenne, Josep Borrell.

Economic activity, and financial and commodity markets’ shocks: an analysis of implied volatility indexes

This paper examines the dynamic short- and long-run asymmetric interactions and causality between real economic activity and stock and gold markets volatility shocks using both the cointegration Nonlinear Autoregressive Distributed Lag and Granger causality tests. In a further analysis, we used both the original and the partial sums decomposition of these variables to examine the level of market integration under different market conditions using the spillover index of Diebold & Yilmaz (2009; 2012; 2014). Our results indicate asymmetries in the short- and long-term relationships among these variables. In the long run, both positive and negative shocks from the energy market increase stock market volatility. However, only positive shocks on the gold market increase stock market volatility, while positive (negative) shocks on economic activity reduce (increase) stock market volatility. Also, an increase in both stock and energy markets volatility shocks are detrimental to real economic activity. We find a feedback effect between real economic activity shocks and these market volatility indexes, except for the gold market which has a unidirectional causality with the real economic activity shocks. Finally, the spillover analysis suggests a stronger integration among the partial sums, with the energy market as the dominant net-transmitter of both positive and negative shocks while the gold market is a net-receiver of shocks. Our results hold crucial implications for both investors and policymakers.

Economic activity, and financial and commodity markets’ shocks: an analysis of implied volatility indexes

This paper examines the dynamic short- and long-run asymmetric interactions and causality between real economic activity and stock and gold markets volatility shocks using both the cointegration Nonlinear Autoregressive Distributed Lag and Granger causality tests. In a further analysis, we used both the original and the partial sums decomposition of these variables to examine the level of market integration under different market conditions using the spillover index of Diebold & Yilmaz (2009; 2012; 2014). Our results indicate asymmetries in the short- and long-term relationships among these variables. In the long run, both positive and negative shocks from the energy market increase stock market volatility. However, only positive shocks on the gold market increase stock market volatility, while positive (negative) shocks on economic activity reduce (increase) stock market volatility. Also, an increase in both stock and energy markets volatility shocks are detrimental to real economic activity. We find a feedback effect between real economic activity shocks and these market volatility indexes, except for the gold market which has a unidirectional causality with the real economic activity shocks. Finally, the spillover analysis suggests a stronger integration among the partial sums, with the energy market as the dominant net-transmitter of both positive and negative shocks while the gold market is a net-receiver of shocks. Our results hold crucial implications for both investors and policymakers.

Economic activity, and financial and commodity markets’ shocks: an analysis of implied volatility indexes

This paper examines the dynamic short- and long-run asymmetric interactions and causality between real economic activity and stock and gold markets volatility shocks using both the cointegration Nonlinear Autoregressive Distributed Lag and Granger causality tests. In a further analysis, we used both the original and the partial sums decomposition of these variables to examine the level of market integration under different market conditions using the spillover index of Diebold & Yilmaz (2009; 2012; 2014). Our results indicate asymmetries in the short- and long-term relationships among these variables. In the long run, both positive and negative shocks from the energy market increase stock market volatility. However, only positive shocks on the gold market increase stock market volatility, while positive (negative) shocks on economic activity reduce (increase) stock market volatility. Also, an increase in both stock and energy markets volatility shocks are detrimental to real economic activity. We find a feedback effect between real economic activity shocks and these market volatility indexes, except for the gold market which has a unidirectional causality with the real economic activity shocks. Finally, the spillover analysis suggests a stronger integration among the partial sums, with the energy market as the dominant net-transmitter of both positive and negative shocks while the gold market is a net-receiver of shocks. Our results hold crucial implications for both investors and policymakers.

El pulso mundial por el dominio de los semiconductores

Real Instituto Elcano - Wed, 09/12/2020 - 12:05
Andrés Ortega. Comentario Elcano 41/2020 - 9/12/2020

Los semiconductores están en el centro de la nueva geopolítica y Estados Unidos libra una guerra contra China por el control de las tecnologías digitales.

Descubriendo los desafíos técnicos para la seguridad en las redes 5G

Real Instituto Elcano - Wed, 09/12/2020 - 11:58
Antonio Casquero Jiménez, Jorge Pérez Martínez y Pilar Rodríguez Pita. ARI 140/2020 - 9/12/2020

La seguridad en las redes 5G es un tema muy complejo desde el punto de vista técnico, que incluye necesariamente múltiples conceptos y siglas de difícil comprensión para los analistas de otras disciplinas, aunque es fundamental que éstos entiendan lo mejor posible las claves técnicas que rodean a estas nuevas tecnologías.

Turkey, the EU and the Eastern Mediterranean Crisis

SWP - Wed, 09/12/2020 - 00:10

The Eastern Mediterranean crisis reflects two overlapping developments. On the one hand, it is a manifestation of Turkey’s increasingly assertive posturing in the inter­national arena. At the same time, it shows the intensity of the geopolitical competi­tion between Turkey and its adversaries, such as Egypt and the UAE. The EU Member States’ different levels and forms of engagement with Turkey obstruct a consensus on how to coherently respond to these developments. With accession negotiations stalled and discussions focused on areas of conflict rather than cooperation, EU-Turkey relations are mired in stalemate, while the militarization of foreign policy is becoming increasingly prevalent in the EU’s southern neighbourhood.

US-Abzug aus Afghanistan: Das Dilemma der Nato

SWP - Wed, 09/12/2020 - 00:10

Wenige Wochen vor dem Ende seiner Amtszeit will US-Präsident Donald Trump Soldaten aus Afghanistan zurückholen. Seine Ankündigung, die Truppen bereits bis Mitte Januar auf 2500 Soldaten zu verkleinern, hat die Nato in Aufruhr versetzt. Denn zum einen hängen die Verbündeten am Hindukusch von amerikanischer Unterstützung ab, zum anderen hat ein überstürzter Rückzug – so schätzt es auch Nato-Generalsekretär Jens Stoltenberg ein – Signalwirkung für die laufenden Friedensverhandlungen zwischen der afghanischen Regierung und den Taliban.

Die prinzipielle Dynamik des Afghanistan-Engagements der Allianz konnte auch das Treffen der Nato-Außenminister Anfang Dezember kaum verändern. Zwar betonten die Bündnispartner ihre Beteiligung an der Ausbildungsmission und Unterstützung der afghanischen Sicherheitskräfte in ihrem Kampf gegen die Aufständischen. Stoltenberg machte bei der Gelegenheit aber deutlich, dass die Bündnispartner im nächsten Jahr vor einer Entscheidung ständen: ob sie in Afghanistan bleiben und riskieren, dass die Kämpfe fortgesetzt werden, oder ob sie das Land verlassen und riskieren, dass es wieder zu einem Rückzugs- und Rekrutierungsort für islamistische Terroristen wird. Damit trug er dem unübersehbaren Momentum in Richtung eines endgültigen Truppenabzugs vom Hindukusch Rechnung. Zugleich wies er die USA auf ihre Schlüsselstellung für den Zeitplan und die Modalitäten des Einsatzes hin.

Die skizzierte Entscheidung wollen die NATO-Verteidigungsminister im Februar treffen. Sie müssen dabei berücksichtigen, dass die Regierung Trump den Aufständischen bereits einen vollständigen Truppenabzug zum Ende April in Aussicht gestellt hat. Zwar hängt dies von den Verhandlungen in Doha ab und der ab dem 20. Januar amtierende Präsident Joe Biden ist an diese Zusage nicht gebunden, aber eine substantielle Aufstockung der US-Truppen ist angesichts der in den USA weit verbreiteten Afghanistan-Müdigkeit unrealistisch. Damit ist wahrscheinlich, dass der Nato-Einsatz im ersten Halbjahr 2021 beendet wird.

Die Sicherheit in Afghanistan ist im Interesse Deutschlands

Deutschland ist nun seit zwei Jahrzehnten militärisch in Afghanistan aktiv. Der Einsatz hat die Bundeswehr nachhaltig geprägt: Er steht heute sinnbildlich für das veränderte Aufgabenspektrum der Streitkräfte mit großformatigen Stabilisierungseinsätzen. Auch wenn viele Berliner Entscheidungsträger darüber erleichtert sein werden, dass der Einsatz endet, bleibt die dortige Sicherheitslage für Deutschland bedeutend. Drei Gründe sprechen für ein weiteres sicherheitspolitisches Engagement am Hindukusch:

Erstens der Terrorismus: Der afghanische Zweig des IS, der »Islamische Staat Khorasan«, ist an den Friedensverhandlungen nicht beteiligt und reklamiert zahlreiche Attentate für sich. Nach Schätzungen der Vereinten Nationen befinden sich etwa 2200 IS-Kämpfer in Afghanistan. Dann ist da, zweitens, noch die Geopolitik: Als Nachbar verfolgt China eine Reihe sicherheitspolitischer Interessen in Afghanistan und betrachtet das Land als Austragungsort geopolitischer Rivalitäten mit dem Westen. Drittens verursacht die Sicherheitslage im Land Fluchtbewegungen. Weltweit sind rund 2,7 Millionen afghanische Flüchtlinge registriert. Afghanistan stellt im Jahr 2020 bislang die drittgrößte Zahl von Asylbewerbern in Deutschland.

Kurzfristig muss nun erst einmal der sichere Abzug der Bundeswehr geplant und eingeleitet werden. Es wird hier auf eine enge Abstimmung mit der Nato und der US-Armee ankommen, auf deren Fähigkeiten die deutschen Streitkräfte angewiesen sind. Der Deutsche Bundestag sollte für diesen letzten Akt des deutschen Einsatzes am Hindukusch ein neues Mandat beschließen. Das aktuelle läuft Ende März ab und wird den Besonderheiten des Abzuges nicht gerecht. Die Verantwortung für die Sicherheit des Landes wird dennoch mittel- bis langfristig zentrale Aufgabe deutscher Außenpolitik bleiben – selbst ohne die Nato-Mission.

Afghanistan steht am Scheideweg

Mittelfristig könnte Afghanistan Eckpfeiler einer neuen Sicherheitsarchitektur in der Region werden: Russland, Iran, Pakistan, Indien und China bemühen sich um Einfluss im Land. Dabei zeigen sie kein großes Interesse an »Nation Building«, sondern suchen pragmatische Lösungen zur Sicherung von Transitrouten für Energieträger und Handelsgüter sowie im Kampf gegen organisierte Kriminalität und länderübergreifenden Terrorismus. Es liegt auch im Interesse aller Regionalmächte, den Einfluss des IS einzudämmen. Eine relativ stabile Sicherheitslage würde zudem die Flüchtlingszahlen in der Region reduzieren.

Vor diesem Hintergrund wäre es ein Fehler westlicher Politik, diesen geopolitisch bedeutenden und daher umstrittenen Raum anderen Akteuren zu überlassen. Es ist nicht völlig auszuschließen, dass diese Mächte ihre Rivalitäten zum Nachteil Afghanistans in dessen Gebiet verlegen. Zudem steht für keinen dieser Staaten der Einsatz für Menschenrechte, Gleichberechtigung oder Rechtsstaatlichkeit im Mittelpunkt seiner Regionalpolitik – Anliegen, die westlicher Afghanistan-Politik immer wichtig gewesen sind. Die USA, Nato, EU und Deutschland haben ein Interesse an der politischen Stabilität des Landes – und daran, die in den vergangenen knapp zwanzig Jahren gemachten Fortschritte zu erhalten. Ein Abzug ohne eine sicherheitspolitische Bindung Kabuls an den »Westen« wäre eine vergebene Chance. Dass Afghanistan jüngst ein offizielles Partnerland der Nato geworden ist, weist in die richtige Richtung. Es sollte vor allem darum gehen, die erzielten militärischen Fortschritte weiter zu begleiten und beratend zur Verfügung zu stehen. Eine begrenzte Nato-Präsenz in Form von Beraterteams für die afghanische Regierung und die militärische Führung wäre ein deutliches Zeichen des kontinuierlichen Engagements.

The Haredim as a Challenge for the Jewish State

SWP - Wed, 09/12/2020 - 00:00

A culture war is being waged in Israel: over the identity of the state, its guiding principles, the relationship between religion and the state, and generally over the question of what it means to be Jewish in the “Jewish State”.

The Ultra-Orthodox community or Haredim are pitted against the rest of the Israeli population. The former has tripled in size from four to 12 per­cent of the total since 1980, and is projected to grow to over 20 percent by 2040. That projection has considerable consequences for the debate.

The worldview of the Haredim is often diametrically opposed to that of the majority of the population. They accept only the Torah and religious laws (halakha) as the basis of Jewish life and Jewish identity, are critical of democratic principles, rely on hierarchical social structures with rabbis at the apex, and are largely a-Zionist.

The Haredim nevertheless depend on the state and its institutions for safe­guarding their lifeworld. Their (growing) “community of learners” of Torah students, who are exempt from military service and refrain from paid work, has to be funded; and their education system (a central pillar of ultra-Orthodoxy) has to be protected from external interventions. These can only be achieved by participation in the democratic process.

Haredi parties are therefore caught between withdrawal and influence. Whilst protecting their community, they try to both combat tendencies that run counter to their conception of Jewishness as “defenders of the Jewish character of the state”, and to gain more importance within state and society for principles of religious law. This impetus to shape affairs is recent.

The Haredim are changing both state and society, and they in turn are changed by them. Responses from within the community to this fact range from calls for isolation to those for integration within the state to those for taking it over.

For Israel’s international partners, the Haredim’s growing influence will necessarily mean more negotiation, especially where liberal and emanci­patory issues are at stake.

La croissance élitiste : proposition d’un nouvel indice sur les inégalités

IRIS - Tue, 08/12/2020 - 21:00

La croissance élitiste[1] est un phénomène caractérisé par la capture des richesses par une minorité dominante. Une réalité croissante dans le monde qui provoque des fractures sociales et des soulèvements multiples : augmentation du prix du pain au Soudan, ras-le-bol de la classe moyenne en France symbolisé par les gilets jaunes, mouvement End Special Anti-Robbery Squad au Nigéria. Le phénomène de croissance élitiste est désormais un facteur d’exacerbation de la violence et de reconfiguration de la géographie de la colère sociale dans le monde. Des mouvements de contestation en Algérie[2] au Chili frappé par une grogne liée aux inégalités socio-économiques[3], en passant par le Liban marqué en 2019 par les manifestations violentes des écoliers et des étudiants contre les dirigeants politiques[4], le phénomène élitiste constitue un indicateur de l’ancrage des frustrations et du choc inégalitaire dans un univers où les élites développent une idéologie capitaliste centrée sur l’accumulation des richesses à tout prix.

La présente réflexion s’intéresse au triptyque « Elite-Domination-Croissance économique », faisant ressortir l’ingénierie que les élites mobilisent, dans les sociétés contemporaines, pour asseoir leur domination et conserver leurs privilèges. La démarche mise en perspective dans cette étude vise à comprendre comment les élites mettent en place une batterie de techniques repérables, visant à orienter la croissance économique dans une direction qui leur permette d’asseoir leur domination et position de rente afin de capturer les fruits de la croissance. Sous cet angle, la croissance élitiste peut-être définie comme « l’ensemble des combinaisons de comportements économiques, politiques et socioculturels qui génèrent une richesse dont la répartition renforce les inégalités et les positions de rente de l’élite dominante »[5].

Un modèle de croissance générateur des fractures sociales

Pour mieux comprendre les effets pervers de la croissance élitiste, il est pertinent de mettre en perspective le lien causal qui existe entre le développement du capitalisme et les inégalités croissantes. En effet, si le capitalisme a contribué à réduire les inégalités entre les grandes régions du monde comme le soulignent certains experts, ce dernier se trouve de nos jours dans une situation de crise avec des conséquences sociales inqualifiables. La décennie 1980 coïncide particulièrement non seulement avec le virage libéral que prennent certains pays anglo-saxons, mais aussi l’accélération structurelle du processus de mondialisation. Environ 1% des plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50% des plus pauvres [6]comme le confirme le rapport sur les inégalités mondiales 2018. En Europe, la part du revenu national perçue par les 10% les plus riches est passée de 32% en 1980 à 37% en 2016. Aux États-Unis, au cours de la même période, cette part est passée de 35 à 47% et en Chine de 28 à 41%. En termes de possession du patrimoine, la répartition est encore plus frappante, les plus pauvres ne possédant qu’environ 5% du patrimoine total, y compris dans les sociétés plus égalitaires du type des pays nordiques[7].

En plus des inégalités de patrimoine et fiscales qu’il entretient, le capitalisme surexploite les ressources naturelles avec pour corollaire les changements climatiques. En réalité, d’après Global Footprint Network (GFN), le système économique capitaliste « utilise actuellement les ressources écologiques 1,75 fois plus vite que les capacités de régénération des écosystèmes»[8]. Cela a des conséquences négatives sur l’empreinte écologique qui correspond à la surface terrestre disponible pour la production des biens et services consommables et pour l’absorption des déchets que l’humanité produit.

Un phénomène amplifié par les conséquences économiques et sociales du Covid-19

Selon la Banque mondiale, le Covid-19 pourrait entraîner 150 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté d’ici 2021[9]. Dans les pays émergents et les pays en développement, cette crise sanitaire risque de remettre en cause certains progrès et accélérer le creusement des inégalités entre les riches et les pauvres. Pour mesurer la profondeur du phénomène de croissance élitiste dans un contexte donné, la présente réflexion propose l’élaboration de l’indice de croissance élitiste (ICE), indice composite centré sur trois principales dimensions (économiques, social et politique) adossées sur quatre composantes à savoir la pauvreté et les inégalités, le partage équitable de la richesse créée, l’accès aux opportunités économiques et à l’inclusion sociale, l’état de droit et enfin, la redevabilité et la corruption. Chacune des composantes et dimensions englobe des aspects pertinents de la croissance susceptibles de la rendre inclusive et partagée.

Les indicateurs permettant de mesurer les principales composantes sont notamment l’indice de Gini, l’indice de développement humain (IDH), le taux de chômage, la proportion des impôts, la part des salaires et revenus du travail dans le PIB, la part des ressources affectées à l’éducation et le taux d’achèvement du cycle éducatif primaire (pour l’inclusion sociale et les opportunités économiques), le contrôle de la redevabilité, de la corruption et de l’état de droit.

Dans le présent article, elles ont été prises en considération pour illustrer le fonctionnement de l’ICE. À cet effet, la Chine, le Pakistan, le Sénégal et la Norvège ont servi d’échantillon.

En nous projetant sur la période 2010 à 2018 et en mobilisant onze indicateurs, la normalisation a été faite pour que chaque indicateur ait une valeur comprise entre 0 et 1 avec 0 comme la pire des situations et 1 la meilleure. Ainsi, les valeurs de l’indice de croissance élitiste vont varier entre 0 et 1. Plus la valeur calculée de l’indice est proche de 0, plus la richesse produite est capturée par l’élite. En lisant les sous-indices, il en ressort qu’une petite frange de la population a accès aux moyens de production et aux services de base, que les travailleurs perçoivent juste une faible proportion de la richesse créée en termes de salaires et autres rémunérations. Aussi constate-t-on que les plus riches payent peu d’impôts directs, que la justice n’est pas équitable et que la corruption n’est pas suffisamment combattue. En revanche, plus les valeurs calculées se rapprochent de 1, plus la société est équitable et la richesse créée distribuée selon plus de justice sociale. L’analyse des données montre des variations significatives entre 2010 et 2018 dont 1 point pour le Pakistan et la Norvège, 5 points pour le Sénégal et 7 points pour la Chine.

Pour les deux pays affichant les bonnes performances, il ressort globalement que l’amélioration du système de gouvernance contribue à l’amélioration de l’indice, suivi des efforts en matière de réduction de la pauvreté et des inégalités via une redistribution plus équitable de la richesse créée.

Les perspectives liées aux impacts de la croissance élitiste

En termes de perspectives, cet indice pourrait être calculé pour l’ensemble des pays du monde selon la disponibilité des données afin de faciliter les comparaisons avec d’autres indicateurs comme l’IDH dans le but de renforcer sa robustesse. De même, d’autres dimensions importantes comme la gestion des ressources naturelles et les éléments environnementaux pourraient être intégrés à l’indice pour renforcer sa transversalité. En effet, l’extraction de pétrole, de gaz et de minerais ou l’exploitation des ressources forestières est l’une des entreprises les plus politiquement, socialement et économiquement complexes du développement. Elle permet d’assouvir en grande partie la demande d’énergie et de matières premières. Elle produit les intrants nécessaires à la fabrication de presque toute production industrielle, mais elle contribue à l’un des défis les plus fondamentaux de l’histoire humaine : le changement climatique qui affectera encore davantage les plus vulnérables[10] (HDR, 2019).

Avec l’introduction en 1990 de l’indice du développement humain (IDH) du PNUD, pionnier dans le domaine, la mesure des inégalités a connu une réelle avancée avec une définition plus large du bien-être humain et la mise en place d’une mesure composite qui, en plus de la variable traditionnelle qu’est le revenu, intègre l’espérance de vie et l’éducation. L’introduction de l’ICE avec la prise en compte des autres dimensions comme l’accès aux opportunités économiques et à l’inclusion sociale, l’état de droit, la redevabilité et la corruption ainsi que la dimension environnementale permet de franchir un nouveau cap pour une compréhension plus fine et exhaustive des inégalités. En somme, l’ICE est incontestablement un indicateur transdisciplinaire (sociale, économie, politique), trans géographique et trans idéologique.

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[1] Jean-Luc Stalon est l’auteur de l’Indice de croissance élitiste (ICE)

[2] Cf. Olivier BERGER, « Mouvement de contestation en Algérie: un an après, le Hirak résiste toujours », La Voix du Nord, du 21 janvier 2020, consulté le 16/10/2020.

[3] Cf. « La contestation continue au Chili, trois mois après le début du mouvement », Euronews, du 18 janvier 2020, consulté le 14/09/2020.

[4] Cf. « Au Liban, le mouvement de contestation entre dans sa quatrième semaine », Le Monde, du 07 novembre 2019, disponible in, consulté le 16/10/2020.

[5] Cf. Jean-Luc STALON, « La croissance élitiste », in La tribune Afrique, consulté le 08 janvier 2020.

[6] Cf. Rapport du World Wealth and Income Database, 2017.

[7] Thomas Piketty, « La planète est traversée par de multiples fractures inégalitaires, que la pandémie va encore aggraver », Le Monde, 14 novembre 2020.

[8] Cf. « L’humanité a déjà épuisé les ressources de la planète pour l’année », Radio Canada, du 31 juillet 2019, disponible, consulté le 02/11/2020.

[9]Communiqué de presse de la Banque mondiale du 7 octobre 2020.

[10]  UNDP Human Development Report 2019.

J’ai lu… On a tous un ami noir, de François Gemenne

IRIS - Tue, 08/12/2020 - 19:45

Dans son dernier ouvrage « On a tous un ami noir » – paru chez Fayard en septembre 2020 – François Gemenne rend un hommage à Nadine Morano et s’attache à déconstruire les idées reçues sur les questions migratoires. Un ouvrage nécessaire et éclairant qu’analyse Pascal Boniface dans cette vidéo.

Les mémoires de Barack Obama (2/5) : un patriotisme lucide donc critique

IRIS - Tue, 08/12/2020 - 17:06

Dans cette série de cinq articles, Pascal Boniface aborde au fil de l’eau les mémoires de Barack Obama, « Une terre promise », parues aux éditions Fayard le 17 novembre 2020.

Barack Obama est profondément patriote. Il croit en l’Amérique, il croit dans ses vertus et dans le caractère pionnier et fondateur de cette nation qui donne sa chance à tout le monde. Son patriotisme a été remis en cause parce qu’il est métis et que pour certains, voir un métis, un noir à la Maison-Blanche est inadmissible. Les mêmes n’ont donc cessé de remettre en cause le fait même qu’il soit né aux États-Unis et qu’il ait pu être élu – si on ne nait pas aux États-Unis, on ne peut être élu à la fonction suprême. Donald Trump avait d’ailleurs été l’un des premiers à inventer le mythe autour du lieu de naissance de Barack Obama.

Son opposition à la guerre d’Irak était également présentée par certains comme un manque de patriotisme. Il était accusé de ne pas être assez dur avec les régimes « ennemis des Américains ». Or, en constatant la catastrophe qu’a été la guerre d’Irak pour les États-Unis, c’est plutôt Obama qui avait raison. Être patriote ne signifie pas toujours suivre la ligne majoritaire et le courage en politique appelle parfois à aller à contre-courant. Et cela peut être au bénéfice des États-Unis : qui peut contester le fait que les États-Unis ont été bien plus populaires sous Obama que sous Bush ? Il est clair que le patriotisme de Barack Obama ne peut être remis en cause.

Il évoque également dans ses mémoires, dans de longs passages, ses visites aux soldats, les lettres que les soldats blessés ou mutilés lui envoyaient et les problèmes de conscience que lui posait à chaque fois l’idée d’avoir envoyé des jeunes Américains dans la force de l’âge aller se faire tuer ou mutiler dans une guerre inutile.

C’est justement parce qu’Obama est un vrai patriote américain qu’il peut être aussi critique lorsque son pays s’écarte des règles qu’il a lui-même fondées, des principes qu’il a lui-même proclamés. Dès la préface du livre, il pose explicitement la question : « Nous soucions-nous de faire coïncider la réalité de l’Amérique avec ses idéaux ? Si tel est le cas, croyons-nous vraiment que nos principes – autodétermination, libertés individuelles, égalité des chances, égalité devant la loi – s’appliquent à tout à chacun ? Ou tenons-nous en pratique si ce n’est en théorie à préserver ces grandes idées à quelques privilégiés ? »

Il poursuit « Le monde observe donc l’Amérique la seule grande puissance de l’histoire constituée de personnes venues des quatre coins de la planète, comprenant toutes les races, religions et pratiques culturelles pour voir si notre expérience en matière de démocratie peut fonctionner, pour voir si nous pouvons faire ce qu’aucune autre nation n’a jamais fait, pour voir si nous pouvons nous hisser à la hauteur de notre conviction. »

Bien sûr, cela n’a pas toujours été le cas : Obama rappelle par exemple comment les pays africains notamment, auquel les États-Unis et le FMI ont donné des leçons de bonne gestion, desquels ils ont exigé une réduction des dépenses publiques, ont pu porter un regard plus négatif sur l’Amérique après le grand crash économique de 2008-2009, symbole de la folie de la bourse américaine, des Subprimes, de la gourmandise de Wall Street, qui ont jeté non seulement des millions d’Américains, mais également des dizaines de millions de personnes dans le monde dans la misère.

Il critique l’état d’esprit à Washington de l’ère Bush « l’état d’esprit qui voyait des menaces à tous les coins des rues tirait une fierté perverse de son unilatéralisme et considérait l’action militaire comme une manière presque ordinaire de régler les situations géopolitiques. » Revenant sur la guerre froide, il écrit « Mais hélas, nous avons pris des aspirations nationalistes pour des complots communistes, confondu intérêts commerciaux et sécurité nationale, sabordé des gouvernements élus démocratiquement et pris le parti d’autocrates chaque fois que nous y serions à notre avantage ». Il ne faut pas oublier qu’Obama a vécu en Indonésie où un coup d’État au nom de la lutte contre le communisme a fait des centaines de milliers de morts. Il condamne bien sûr les multiples ingérences américaines dans les affaires des autres pays en écrivant « nous nous mêlions des affaires des autres pays avec des résultats parfois catastrophiques. Nos actes ont souvent été en contradiction avec les idéaux de démocratie et d’autodétermination dont nous nous revendiquions. »

Obama est animé d’un patriotisme conséquent : il a appris que s’il voulait porter haut et loin les couleurs de son pays, il fallait également tenir compte les aspirations des autres peuples. Comment expliquer cela ? Il le dit lui-même : « Exister, être entendu, avoir une identité propre, reconnue et jugée digne d’intérêt. Il me semblait que c’était un désir universel aussi fort chez les nations et les peuples que chez les individus. Si je comprenais mieux cette vérité élémentaire que certains prédécesseurs, c’était peut-être parce que j’avais passé une grande partie de mon enfance à l’étranger et que j’avais de la famille dans des endroits longtemps considérés comme arriérés et sous-développés ou que, étant afro-américain, je savais ce que cela signifiait d’être partiellement invisible dans son propre pays. »

Dans un pays comme les États-Unis – mais dans d’autres également – où très souvent les principes affirmés sont éloignés de la pratique suivie dans la politique réelle, ces paroles d’Obama sonnent haut et fort, et témoignent qu’être patriote, vouloir défendre l’intérêt national, ce n’est pas forcément vouloir écraser les autres, pas seulement vouloir ne jamais prendre en considération les intérêts et les aspirations des autres nations. C’est aussi en les respectant que l’on développe le mieux l’international de son propre pays.

Glyphosate : un échec « collectif » pour Macron

Fondapol / Général - Tue, 08/12/2020 - 16:27

Emmanuel Macron admet ne pas avoir « réussi » une sortie du glyphosate en trois ans en trois ans. Si les délais changent, l’objectif ne change pas. Pour accélérer la transition, un crédit d’impôt est envisagé dans le cadre du projet de Loi de finance (PLF) pour 2021. Un amendement en ce sens a été adopté le […]

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Globale Impfstoffverteilung: Zu kleiner Kuchen, ungleiche Stücke

SWP - Tue, 08/12/2020 - 16:00

Candida Splett: Reiche Staaten sorgen über Abnahmegarantien und Vorkaufsrechte dafür, dass ihre Bevölkerungen zuerst geimpft werden. Damit ist ein großer Teil der absehbar vorhandenen Impfdosen bereits verteilt. Der selbst erhobene Anspruch, Impfstoffe global fair zu verteilen, läuft ins Leere. Wie erklären Sie sich das?

Maike Voss: Staaten müssen unterschiedliche Interessen balancieren. Der Schutz der eigenen Bevölkerung steht dabei an erster Stelle. Deutschland will außerdem dem deutschen Unternehmen BioNTech Gewinne sichern. Und dann geht es auch um die moralisch-rechtliche Selbstverpflichtung, den Impfstoff als globales Gut zu behandeln, das für alle Menschen weltweit und unabhängig von ihrer Kaufkraft zugänglich ist. Außenpolitisch hat man sich dafür stark gemacht. Innenpolitisch aber wird das nicht mitgetragen, da geht es vor allem um die eigene Bevölkerung.

Wieso kann man nicht genug Impfstoff für alle produzieren?

Das liegt daran, dass die traditionellen Verfahren in der Forschungsförderung, Produktentwicklung und im Patentsystem dafür sorgen, dass nur die Unternehmen, die den Impfstoff entwickeln, ihn auch produzieren bzw. am Ende vermarkten dürfen. Durch dieses System werden Produktion und Vertrieb künstlich begrenzt.

Wie können Staaten hier Abhilfe schaffen?

Costa Rica hat schon frühzeitig vorgeschlagen, einen von der WHO koordinierten, freiwilligen »Covid-19 Technology Access Pool« einzurichten. Dort würden Daten zu medizinischen Behandlungen und Impfstoffen gesammelt und geistige Eigentumsrechte gebündelt. Bisher wollen sich etwas mehr als 40 Länder beteiligen, das sind allerdings Länder mit eher niedrigem Einkommen und geringen Produktionskapazitäten. Damit das Verfahren funktioniert, müssten sich Pharmaunternehmen beteiligen, die freiwillig ihre Patente in den Pool geben, und möglichst viele Staaten mit großen Produktionskapazitäten. Dann könnten Impfstoffe, Medikamente und Diagnostika kostengünstig, in großem Umfang und schnell nachproduziert werden. Das wird wohl auf diesem Weg nicht klappen. Aber auch die Welthandelsorganisation könnte Abhilfe schaffen.

Wie sähe das aus?

Südafrika und Indien schlagen dort den vorübergehenden Verzicht auf bestimmte Verpflichtungen in den TRIPS-Abkommen zum Schutz des geistigen Eigentums vor. Ziel ist es, allen Mitgliedstaaten die Möglichkeit zu geben, für den Zeitraum der Pandemie den Schutz des geistigen Eigentums für Covid-19-Impfstoffe auszusetzen und keine Patente dafür zu vergeben. So könnten Produkte nachproduziert und importiert werden, ohne Handelskonflikte zu riskieren. Jedoch muss dieser Vorstoß von einer Zweidrittelmehrheit der WTO-Staaten mitgetragen werden, die bisher nicht vorliegt. Immerhin haben einige Unternehmen signalisiert, individuell von ihrem Patentrecht zurückzutreten, damit andere Hersteller die Impfstoffe schnell nachbauen können. Die wichtigen Impfstoffhersteller in Deutschland und den USA sind aber nicht dabei.

Wie funktioniert die Impfstoffplattform COVAX zur gerechten Verteilung von Impfstoffen in der Theorie?

COVAX ist ein von der WHO, der Impfallianz Gavi und der Forschungsplattform CEPI koordinierter Verteilungsmechanismus, an dem sich momentan mehr als 180 Staaten beteiligen, womit rund 90 Prozent der Weltbevölkerung abgedeckt sind. Zunächst sollen dort alle Staaten Impfstoffe für drei Prozent, anschließend für zwanzig Prozent ihrer Bevölkerungen beziehen können.

Wird das in der Praxis funktionieren?

Nein. Viele Staaten haben sich, vor und während des Aufbaus von COVAX, schon direkt bei den Herstellern Impfstoffe gesichert und damit den Markt leergekauft. Daher sind sie an COVAX nur als Geber beteiligt, die für Länder mit niedrigen und mittleren Einkommen Impfstoffe finanzieren. Aber weder reichen die bereitgestellten Gelder aus, noch gibt es genug Impfstoffe, die COVAX kaufen könnte. Erschwerend kommt hinzu, dass diese Staaten selbst nicht über den Mechanismus beziehen und COVAX damit wenig Macht in den Preisverhandlungen mit den Herstellern hat. Insofern unterwandern die reichen Staaten COVAX, auch wenn sie zahlen – preisen aber paradoxerweise gleichzeitig die Idee des Impfstoffs als globales öffentliches Gut.

Was können Deutschland und andere reiche Staaten jetzt noch tun, damit COVAX ins Rollen kommt?

Die meisten Staaten haben ja viel mehr Impfstoffdosen reserviert, als ihre Bevölkerungen brauchen. Daher könnten sie zehn bis zwanzig Prozent davon – Frankreich hat das schon angekündigt – an COVAX abgeben. Das wird wahrscheinlich passieren, schon allein aus Gründen der Gesichtswahrung. Das ideale, aber unrealistische Szenario ist, dass Deutschland und weitere Staaten, etwa die G7, sich darauf einigen, die gesamten vorab gesicherten Impfstoffdosen an COVAX abzugeben und selbst auch darüber zu beziehen. Außenpolitisch wäre das ideal, aber innenpolitisch nicht zu verkaufen. Da ist in Deutschland schon die Erwartung geweckt worden, dass der Impfstoff im Dezember kommt. Die muss jetzt erfüllt werden.

Wie kann man diese kommunikative Diskrepanz zwischen Innen- und Außenpolitik verringern?

Wenn Deutschland einen Anteil seiner reservierten Dosen an COVAX abgibt, ist es wichtig, das gut zu kommunizieren: Es sollte betont werden, dass damit an erster Stelle Gesundheitsfachkräfte geimpft werden, wie es die WHO empfiehlt. Deutschland könnte sich außerdem dafür einsetzen, dass die humanitären Kontingente in COVAX befüllt werden, die für Menschen in Krisen- und Fluchtsituationen gedacht sind. Auch bilateral kann man für solche Kontingente sorgen. Und schließlich kann Berlin entwicklungspolitisch zur Verbesserung der Sicherheit und Logistik der Lieferketten von Impfstoffen, Medikamenten und diagnostischen Tests beitragen. Ein Impfstoff wird bald das rarste Gut auf der Welt sein. Wir werden viel über Arzneimittelkriminalität, auch über Angriffe auf Impfstoffkonvois hören. Dass man hier gegensteuern muss, wird die Mehrheit der Deutschen verstehen.

Nächste Woche erscheint die SWP-Studie »Internationale Politik unter Pandemiebedingungen: Tendenzen und Perspektiven für 2021«, die u.a. einen Beitrag von Maike Voss mit zwei Szenarien zur Impfstoffverteilung enthält.

Das Interview führte Candida Splett von der Online-Redaktion der SWP.

Economic integration into host communities in times of crisis. How to ease the impact of Covid-19 on displaced populations in low- and middle-income countries

Access to labour market plays an essential role in allowing displaced populations to sustain their livelihoods and integrate into a host community. However, evidence shows that displaced people face specific challenges in integrating into the labour market. Covid-19 further aggravates these challenges. This policy brief presents evidence on interventions to ease the impact of the Covid-19 pandemic on the livelihoods of displaced populations, in the short term during lockdowns and in the medium and longer term under remaining restrictions and changed economic structures.

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studentische Hilfskraft in der Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt

Die Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt sucht im Forschungsbereich „Transformation der Energiewirtschaft“ zur Mitarbeit in verschiedenen Forschungsprojekten

eine studentische Hilfskraft (w/m/div) für 10 Wochenstunden


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