The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy – ELIAMEP will recruit a research fellow for a 5-month position (December 2016 – April 2016).
The job position is part of the Research Programme LOMIGRAS: “Mainstreaming and Monitoring Immigrants’ Integration in Local Government in Greece”, which is funded by the General Secretariat for Research and Technology of Greece through the European Economic Area Financial Mechanism (EEA Grants).
Qualifications, Knowledge and Experience
Main duties
Deadline for application: 25 November 2015
Please submit your application electronically including cover letter and CV with «MIGR_11d.15″ in subject line, to migration@eliamep.gr.
On November 9th, IPI hosted a Distinguished Author Series featuring Steven Lee Myers, author of The New Tsar: The Rise and Reign of Vladimir Putin.
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The New Tsar is a highly readable and deeply researched narrative about the ambitious and determined onetime Russian spy who, emerging from a grim childhood of poverty in Leningrad, rose through the ranks of the KGB and post-communist political disorder in Moscow to consolidate tsar-like personal rule and become a consequential, unpredictable, and destabilizing world leader. He has ushered in a new authoritarianism, quashing dissent, repressing inchoate revolts, defying Western rivals, and all the while building widespread support at home for his mission of restoring assertive Russian power and influence in places ranging from Ukraine to Syria. Praising the book for revealing “why Putin acts the way he does”, Robert D. Kaplan, author of In Europe’s Shadow, says, “Personalities determine history as much as geography, and there is no personality who has had such a pivotal effect on 21st century Europe as Vladimir Putin.”
The event was moderated by IPI Senior Adviser for External Relations Warren Hoge.
François Hollande a inauguré le nouveau siège du ministère de la défense à Balard, surnommé le « Pentagone à la française ». Que cela va-t-il changer dans la politique de défense et la gestion des armées ?
En termes de politique de défense et de gestion des armées, cela ne doit normalement pas changer grand-chose. Cependant, deux aspects sont attendus. Premièrement, il s’agit de réaliser des économies. On se souvient qu’il y a eu des interrogations et des débats relatifs à ce contrat sous forme de partenariat public/privé et donc sur l’économie réelle pour le ministère de la Défense. Le regroupement du ministère de la Défense sur le site de Balard va lui permettre de revendre certaines emprises qui étaient au centre de Paris, et permettre des rentrées financières. Le second avantage attendu est de recentrer sur le même lieu tous les services centraux du ministère. En effet, avant l’inauguration du « Balardgone », les services étaient éclatés dans Paris et en région parisienne. Or ces services ont besoin de travailler ensemble. En termes d’efficacité, on doit attendre une bien meilleure intégration de la politique de défense concernant les décisions prises au niveau du ministère. Le grand intérêt est donc avant tout l’unité de lieu.
On assiste à une multiplication des interventions françaises sur des théâtres extérieurs, représentant un coût estimé à 1,128 milliards d’euros pour 2015. Pour autant, la France a-t-elle les moyens de ses ambitions ? Les armées françaises ne sont-elles pas en train de s’épuiser ?
Il y a effectivement un risque d’épuisement étant donné le nombre actuel d’opérations extérieures. François Hollande a été élu sur le retrait des troupes en Afghanistan, ce qui a été fait, et un budget d’opérations extérieures qui devait diminuer. Dans le budget de la défense, ces opérations extérieures sont provisionnées à hauteur de 450 millions d’euros, contre 650 millions auparavant. Au vu du coût estimé en 2015, il s’agit là d’un doublement voire d’un triplement. Ceci est lié à la menace terroriste qui justifie nos opérations au Mali, en Irak puis en Syrie. Si nous prenons l’exemple du Mali, nous avons réussi à stopper en 2013 l’avancée des différents groupes menaçant Bamako, donc à réduire leur menace. Toutefois, celle-ci s’est en partie reconstituée et il y a maintenant une liaison avec le sud de la Libye et l’implantation de Daech. La grande difficulté vient ainsi du fait que l’on soit seul sur le terrain ce qui nous oblige à durer dans le temps. Si on lutte militairement contre ces groupes, on ne peut pas être seul. Il est certain que l’on n’y arrivera pas s’il n’y a pas des coalitions qui se constituent au-delà des pays occidentaux. Ce sont aussi et avant tout des problèmes régionaux, notamment en Syrie, et c’est aux acteurs de la région de trouver une solution politique, même si les Occidentaux peuvent y apporter une aide.
L’Elysée vient par ailleurs d’annoncer le déploiement du porte-avions Charles-de-gaulle pour participer aux opérations contre Daech permettant de doubler le potentiel militaire français dans la région. A quels objectifs répond cette décision ?
Il y a un objectif militaire qui consiste à renforcer les forces de la coalition contre Daech. Cela étant, jusqu’alors, on ne peut pas dire que l’implication militaire française soit significative ou décisive. La question est d’ailleurs de savoir s’il y a besoin d’une implication militaire française face à Daech en Syrie. En réalité, le principal objectif est avant tout politique : celui de nous réintroduire dans la négociation afin de trouver une solution politique en Syrie. Autour de la table des négociations lors de la première réunion à Genève il y avait les Américains, les Russes, les Turcs, les Saoudiens, et les Européens étaient absents. Le porte-avions est donc avant tout déployé afin de consolider notre position diplomatique, davantage que pour un véritable résultat militaire.
You can read here the article analysing Νew Democracy’s leadership race which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 8 November 2015 in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.
Seit seiner Machtübernahme 2006 hat Präsident Raúl Castro Kuba stärker verändert als sein Bruder Fidel in fast fünf Jahrzehnten Alleinherrschaft. Der historische Feind USA eröffnete eine Botschaft in Havanna, Raúl Castro nahm an einem Amerika-Gipfel teil, die EU und Havanna verhandeln über ein Kooperationsabkommen, ein deutscher Außenminister reiste erstmals nach Kuba, Privatbesitz und Kleinunternehmen sind nicht länger verboten, ein neues Investitionsgesetz wurde verabschiedet, die Reisebeschränkungen sind weitgehend aufgehoben worden, und der jüngste Papstbesuch unterstrich die Bedeutung der katholischen Kirche als politischer Machtfaktor. 2018 will Raúl Castro sein Amt aufgeben und damit den Weg für eine neue politische Etappe frei machen. Der Wandel in Kuba geht einher mit der internationalen Anerkennung des Regimes. Doch diese verzögert den Reformprozess momentan eher, als dass sie ihn beschleunigen würde.
President of ELIAMEP Professor Loukas Tsoukalis spoke in a night owl session on 4 November 2015, along with Minister of State for Europe of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, David Lidington, former Legal Counsel in the Council of the European Union, Jean-Claude Piris, and Ambassador in Permanent Representation of the Slovak Republic to the EU, Peter Jarvocik. Chief European Commentator of Simon Nixon moderated the discussion.
You can read here the article on Erdogan’s political victory written by Research Fellow of ELIAMEP and Assistant Professor at the Department of Political Science, Bilkent University, Dr. Ioannis N. Grigoriadis. This commentary was published in Kathimerini on 7 November 2015.
In ELIAMEP Briefing Note 40/2015 Dr George Tzogopoulos analyses Sino-Greek relations in the context of the future privatisation of the Piraeus Port Authority. In particular, he considers this privatisation as critical from the perspective of China to further boost the bilateral relationship but also elaborates on main goals of Greek foreign policy in selling the remaining part of the Piraeus port.
Des élections législatives vont se tenir ce dimanche 8 novembre en Birmanie. Quels sont les enjeux de ce scrutin historique ? Peut-on s’attendre à des élections libres et équitables ?
En premier lieu, nul doute qu’il s’agit d’un scrutin particulier dans l’atypique paysage politique birman. Il s’agit des premières élections générales depuis un quart de siècle (1990), le scrutin de 2010, boycotté par l’opposition et sensiblement ‘’arrangé’’ par la main experte de l’ancienne junte, n’ayant pas valeur de référence en la matière. De la sorte, ce rendez-vous électoral s’inscrit dans une dimension effectivement historique.
Le Président Thein Sein, le chef des armées Min Aung Hlaing ou encore le Président de la Commission électorale n’ont eu de cesse de répéter ces dernières semaines leur volonté d’organiser un scrutin aux atours ‘’libres et honnêtes’’. Les 32 millions d’électeurs birmans, une communauté internationale vigilante et impliquée (notamment par le déploiement d’observateurs étrangers, une grande première là encore), ne demandent rien de plus.
Cependant, placer trop haut les attentes sur le sujet apparait quelque peu décalé avec la réalité d’une scène politique birmane toujours retorse, laquelle demeure encore offerte aux irrégularités diverses et variées (cf. listes électorales incomplètes ; erreurs ou aberrations signalées), notamment dans l’hypothèse où le parti actuellement au pouvoir (USDP, pro-militaire) subirait un revers électoral ébranlant trop durement la proverbiale sensibilité des hommes en uniforme…
Aung San Suu Kyi a affirmé sa volonté de vouloir diriger le pays en cas de victoire de son parti. Une victoire de la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) est-elle possible ?
Les électeurs birmans éliront dimanche non le Président mais les parlementaires (Chambre haute ; chambre basse ; parlement régionaux). La Constitution en vigueur réserve avant tout scrutin un quart des sièges dans les diverses assemblées aux militaires. Ce texte constitutionnel façonné par et pour les militaires, dans une Birmanie officiellement post-junte depuis 2011, réserve également au chef des armées le privilège (fort) de nommer sans en référer à qui que ce soit le ministre de l’Intérieur, celui de la Défense, celui enfin des Questions frontalières. Des prérogatives majeures à maints égards.
Si la Ligue Nationale pour la Démocratie – la principale formation pro-démocratie de l’opposition – d’Aung San Suu Kyi veut avoir les coudées assez franches pour être en mesure de peser sur la nomination post-scrutin du prochain chef de l’Etat (en l’état, cela ne sera pas La Dame de Rangoun, une disposition sur mesure de la Constitution l’empêchant de briguer ces fonctions), elle doit a minima remporter 67% des sièges dans la chambres haute et basse du Parlement. Ainsi, il n’est pas certain que le parti au pouvoir (USDP), ainsi que les partis ethniques, lui en laissent la possibilité.
La Banque mondiale prédit une croissance en forte augmentation pour la Birmanie, après avoir été ruinée par 50 ans de junte militaire. Dans quel contexte économique et social se tiennent ces élections ?
Ces trois dernières années, la croissance du PIB brut birman a été très convenable (PIB + 7,6% en moyenne annuelle). Lorsque l’on se déplace en 2015 dans la désormais très active et dynamique ancienne capitale Rangoun (premier centre urbain du pays et capitale économique de la nation birmane), ce, après l’avoir connu assoupie si ce n’est léthargique il y a quelques années encore à peine, on mesure à l’œil nu combien la transition démocratique (toute insuffisante et loin de la perfection soit-elle), ainsi que la mise en œuvre des réformes et d’une relative ouverture, ont mécaniquement fait naître très rapidement un appel d’air évident sur l’économie.
Cependant, si ce cadre nouveau profite de toute évidence à certains segments – ‘’privilégiés’’ et urbains en priorité -, il demeure encore fort loin d’être ressenti par la majorité de la population pour qui les bénéfices socio-économiques concrets de la croissance restent très marginaux ; il n’est qu’à se déplacer dans les campagnes, vers les Etats frontaliers ‘’ethniques’’, où perdurent les conflits entre guérillas ethniques armées et forces régulières, pour s’en convaincre.
A l’avant-veille de ce scrutin particulier à maints égards, les aspirations primaires des 55 millions de citoyens birmans ne sont pas uniquement politiques, partisanes, mais également très pragmatiques : en 2015, le revenu annuel par habitant est en Birmanie inférieur à 1000 euros, soit un des plus bas de toute la région Asie-Pacifique.
Research Fellow of ELIAMEP and Assistant Professor at the Department of Political Science, Bilkent University, Dr. Ioannis N. Grigoriadis, represented ELIAMEP in the Annual Plenary Meeting and the Tenth Anniversary Conference of the Arab Reform Initiative (ARI), which took place in Tunis on 31 October and 1 November 2015.