Commission’s Vice President in charge of Digital Single Market Mr. Ansip, presented, Tuesday May 19th, the Single Digital Market Strategy to the members of the European Parliament during the plenary session hold in Strasbourg. The long awaited strategy, unveiled Wednesday May 6th, was positively welcomed by the MEP, who agreed on the urgent necessity to implement a real Single Digital Market in order to lead the EU back to a dominant market position in the digital age.
In his speech to the deputies, Ansip reviewed and discussed the essential points of the strategy, which is based around three interlinked policy pillars and encompasses 16 central measures to be implemented by the end of the year 2016.
Opening statements by Andrus Ansip:
“The Single Digital Market Strategy is the fruit of six months of constructive work within the European Commission and with all of the members of the EP. During this time I had many contacts with different EP Committees expressing their support for building a Single Digital Market. We all recognize the importance and benefits that it will bring, for both people and businesses in creating economic growth and employment. Our strategy has a clear timetable with 16 ambitious initiatives based around 3 interlinked policy pillars:
Better access for consumers and businesses to digital goods and services across Europe;
I will highlight few initiatives under each pillar:
An urgent first task is to secure and warrant free movement of goods and services in a unified digital space and to improve online access generally. The Digital Single Market aims to boost cross-boarder e-commerce by encouraging SMEs to sell across boarders. One of our first initiatives will be to bring rules for online purchases more into line across the European Union. People could save 11.7 billion € per year if they could choose from a full range of EU good and services when they shop online. We want to improve people’s access to cultural content online while opening new opportunities for creators and the content industry. This will also promote cultural diversity. We will present legislative proposals before the end of 2015 to reduce the differences btw national copyright regimes and allow worldwider online access to works across the European Union.
Under its second pillar the strategy will look to improve conditions for digital networks and services to underbin the digital single market. The Commission will propose an ambitious reform of EU-telecoms rules. This will include more effective spectrum coordination, it will also tackle regulatory differences around Eu national markets and create better incentives for investments in high-speed broadband.
The Commission will also conduct a comprehensive analysis of the role of online platforms, it will focus on transparency liability and equal conditions for competition. Lastly we will build a solid foundation for long-term growth. Europe needs to take full advantage of the digital economy, where data is becoming more and more important and where the people have the skills to fill new jobs. They must also have trust and confidence when they go online. Common standards and interoperability are essentials to make the best of fast growing sectors such as cloud computing and the Internet of things. We also need them in the context of promoting e-government services around Europe and a more inclusive e-society. Together this initiatives form a realistic roadmap for us to work together over the next four and a half years. They will prepare Europe for a bright digital future, they will help people and companies to get the best from the online world. I want Europeans to have better protection when buying online, lower cost for deliveries, more choice and better access to content goods and services from other Eu countries. With the Digital Single Market strategy the European Commission looks at the opportunities that our citizens could enjoy to help us create a vibrant creative Digital Economy and society in Europe.
For businesses the Commission will focus on bringing opportunities to create new innovative products for a Single Market of 500 million people not 28 splinted different national markets. European companies and industries must be at the forefront of the Digital Revolution, using the Digital Single Market to scale up not to move out. We need equal conditions for all to compete openly and fairly in this digital market. Every company, large or small, plays by the same rules: no discrimination, no favouritism.
Finally I will not go into detail of each initiative we are planning, but I can tell you that these initiatives must be taken together as a coordinated and balanced package. If we only succeed in putting half of them into effect, we will not end up with a true Digital Single Market. “
Patrick Zingerle
Pour en savoir plus:
– EU-LOGOS, “DIGITAL SINGLE MARKET STRATEGY UNVEILED!”
http://europe-liberte-securite-justice.org/2015/05/19/digital-single-market-strategy-unveiled/
– EU-LOGOS, “COMMENTS ON THE DSM (DIGITAL SINGLE MARKET STRATEGY”
– EU-LOGOS, “THE DIGITAL EVOLUTION: IDENTIFYING KEY BARRIERS ON THE DIGITAL SINGLE MARKET”
Dans le cadre du Comité Place de Paris 2020, Fabrice Demarigny a remis à Michel Sapin un rapport sur le projet d’union des marchés de capitaux. La Commission européenne doit annoncer son plan d’action sur le sujet d’ici trois à quatre mois.
Inquiètes des effets de la politique de meilleure législation de la Commission européenne, plus de 50 organisations de la société civile ont lancé un réseau de surveillance des actions de Bruxelles dans les domaines des droits des citoyens.
Andrus Ansip, vice-président de la Commission chargé du marché unique numérique, a rejeté les rumeurs selon lesquelles l'exécutif européen prévoit de contourner les technologies de cryptage qui garantissent la sécurité des communications sur Internet.
Candidate à l'adhésion à l'UE, la Serbie est toujours déterminée à maintenir des liens étroits avec la Russie, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, lors d'une visite à Belgrade. Un article d’EurActiv Serbie.
Paul-Henri Spaak, l’un des pères fondateurs de l’Union européenne, était obsédé par la règle de l’unanimité qui encore aujourd’hui prend l’Europe en otage, notamment sur l'immigration, explique sa fille Antoinette Spaak dans une interview exclusive avec EurActiv.
REUTERS/Peter Nicholls
Jusque-là, l’affaire paraissait entendue : l’Union avait vocation à s’élargir à l’ensemble du Vieux Continent tout en poursuivant «le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe», comme le proclame fièrement le préambule du traité sur l’UE. Élargissement et approfondissement, les deux faces de la médaille de l’irréversible et irrésistible construction communautaire. Et si cette période était en cours d’achèvement ? Entre une Grèce dont l’avenir dans la zone euro n’est rien moins qu’assuré et un Royaume-Uni qui va organiser un référendum en 2016 ou 2017 sur son appartenance à l’Union, l’Europe n’est-elle pas entrée en «déconstruction communautaire» ?
Certes, des États ont déjà refusé de rejoindre l’Union (la Norvège en 1972 et 1994, l’Islande en 2015) ou l’Espace économique européen (EEE), qui prévoit la participation aux principales politiques européennes sans la participation aux institutions (la Suisse en 1992). Mais ne pas entrer dans l’Union n’est pas la quitter, comme envisage de le faire la Grande-Bretagne. La sortie d’un pays serait une première dont les conséquences sont difficilement mesurables.
Et si la Suède et la Hongrie quittaient l’EuropeD’autres pays pourraient prendre à leur tour la poudre d’escampette, comme la Suède ou la Hongrie. Les effets économiques et politiques pourraient être dévastateurs tant pour le pays qui sort que pour «l’Union canal historique». Après tout, les États tiers et les investisseurs pourraient à juste titre se demander si l’Union en tant que telle et surtout la zone euro, en cas de «Grexit», ont encore un avenir, et privilégier les rapports avec les pays les plus solides en court-circuitant le niveau européen. Enfin, un départ serait susceptible d’annihiler pour longtemps tout approfondissement par crainte de déclencher de nouveaux départs de pays «eurotièdes»…
Pis : la simple menace du «Brexit» pourrait déjà avoir cet effet. Ainsi, jusqu’à la tenue du référendum, les partenaires de Londres vont éviter toute initiative qui pourrait lui déplaire afin de ne pas apporter de l’eau au moulin des europhobes. Ils seront aussi tentés de lui accorder des accommodements qui fragiliseraient l’ensemble de l’édifice en créant une Europe à la carte, chacun étant autorisé à prendre uniquement les politiques qui l’intéressent. Enfin, cela risque de décourager la zone euro, le cœur de l’Union, de poursuivre son intégration, car c’est justement la raison qui pousse les Britanniques vers la sortie pure et simple.
Londres a-t-il un droit de veto sur des décisions qui ne la regarde pas?Eux qui ont toujours voulu éviter que le Vieux Continent s’organise sans qu’ils aient leur mot à dire (d’où leur adhésion à contrecœur en 1973) ont réalisé, à l’occasion de la crise de la zone euro et des pas de géant accomplis à cette occasion vers le fédéralisme (Mécanisme européen de stabilité ou Union bancaire), que «l’opt out», l’option de retrait, sur la monnaie unique dont ils bénéficient depuis 1992 s’était retourné contre eux. Ils sont désormais sur le bas-côté et ne peuvent plus bloquer les progrès de leurs partenaires. Ils craignent désormais que la zone euro agisse comme une seule entité dans les institutions communautaires et impose sa volonté aux pays non-membres de l’Union économique et monétaire. Londres cherche donc à imposer dans tous les domaines du marché intérieur la règle de la double majorité, une majorité au sein de la zone euro, une majorité parmi les États non-euro : elle y est déjà parvenue dans le domaine bancaire. Mais tous les pays ayant annoncé leur intention de rejoindre la monnaie unique, en dehors de la Grande-Bretagne, de la Suède et du Danemark, ce système ne pourra perdurer qu’un temps, sauf à reconnaître à Londres un droit de veto sur toutes les décisions qui ne la concernent pas…
Si l’entrée dans l’ère de la réversibilité est grosse de dangers pour le projet européen, le pire n’est pas certain. Après tout, l’OTAN a bien survécu au départ de la France en 1966, celle-ci rejoignant finalement la structure militaire intégrée en 2009, 43 ans après l’avoir quittée… Cette mise entre parenthèses de l’Hexagone n’a ni freiné la domination américaine ni la montée en puissance de l’organisation atlantique, bien au contraire. En outre, il y a longtemps que l’Union unitaire a vécu : depuis le traité de Maastricht de 1992, il a été acté que certains pays ne participeraient pas à toutes les politiques. L’opt out britannique et danois sur la monnaie unique, auquel s’est ajouté l’opt out de fait de la Suède, puis l’instauration des «coopérations renforcées», les opt out sur Schengen, la charte des droits fondamentaux, la justice, la police, l’immigration, la défense, autant d’éléments qui montrent que l’Union a renoncé à la fiction d’une intégration non différenciée.
L’imbroglio des frontièresAujourd’hui, l’Europe est, de fait, à géométrie variable : d’abord les relations de voisinage, puis l’Espace économique européen, les accords bilatéraux et enfin l’Union. À l’intérieur de l’Union, il existe aussi plusieurs cercles : le marché intérieur, les politiques nouvelles (Schengen, justice et affaires intérieures, défense) et, au cœur, la zone euro dont les membres participent à l’ensemble des politiques communes. Ce cœur agit comme un aimant : en réalité, on n’a pas affaire à une avant-garde, mais plutôt à une petite arrière-garde, dont les rangs ont vocation à se clairsemer, la quasi-totalité des pays européens voulant la quitter.
De ce point de vue, le «Brexit» ne serait pas catastrophique, mais acterait tout simplement la possibilité de passer d’un cercle à un autre : la Grande-Bretagne, si elle décidait de partir, ne couperait pas les ponts avec l’Union, mais soit rejoindrait les rangs clairsemés de l’EEE (Norvège, Islande, Liechtenstein), soit bénéficierait d’un statut à la Suisse. La Grande-Bretagne se priverait simplement de la possibilité de participer aux institutions communautaires et donc de ralentir l’intégration de ses ex-partenaires. L’ironie serait qu’elle aggraverait en réalité son incapacité à peser sur l’avenir du continent, alors que son départ serait justement justifié par sa marginalisation à l’intérieur de l’Union parce qu’elle a refusé l’euro… Un beau Trafalgar diplomatique.
Il en irait différemment, bien sûr, avec un «Grexit», puisqu’une sortie d’un État membre de la zone euro affaiblirait le cœur de l’Union : les marchés se demanderaient alors quel serait le prochain candidat au départ, ce qui accroîtrait les divergences économiques… C’est donc bien là que réside réellement le danger pour l’avenir du projet européen et non dans un éventuel «Brexit». Mais, même là, le pire n’est pas certain : après cinq ans de crise, après la sortie réussie des plans d’assistance financière européens de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal et bientôt de Chypre, les marchés ont intégré le fait qu’Athènes est un cas à part, une aberration. Ce n’est donc pas de «déconstruction communautaire» qu’il faudrait parler, mais de consolidation communautaire, comme l’on consolide un arbre en l’élaguant…
N.B.: article paru dans l’Hémicycle du mois de mai
Envie de piquer une tête ? N’hésitez plus. L’Agence européenne pour l’environnement a déclaré que 95 % des lieux de baignades de l’UE étaient conformes aux normes minimales de qualité de l’eau en 2014.