To replace its submarines dating back to the 1990s, Australia opted for the construction of 12 French ocean submarines. French Defence Minister Jean-Yves Le Drian inked the inter-governmental agreement (IGA) in Adelaide that will see French shipbuilder DCNS design and build the Shortfin Barracudas (Shortfin Barracuda Block 1A). The total cost of the 12 submarines, including separate agreements with US and Australian contractors, will hit Aus $50 billion (34 Mds Euro). This contract would be the most important contract concluded by France with a foreign country.
Conventionnaly powered submarines
The vessels will be a scaled-down, conventionally-powered version of France's 4,700-tonne nuclear-fuelled Barracuda but boast the same stealth capabilities.Australia awarded DCNS the main contract in April, beating off competition from Germany TKMS (ThyssenKrupp Marine Systems) and Japan Mitsubishi Heavy Industries.
"Home-made vessels" with French know-how and US weapons
The IGA is the last foundation stone needed to ensure Australia is able to develop a cutting-edge sovereign submarine capability, this will be a sovereign defence industry creating 2,800 jobs at the very cutting edge of technology. This was the sine qua non condition for winning the contract. And in France probably between 3,000 and 4,000 jobs will be perpetuated thanks to this contract. Design and mobilisation work has already been launched with Australian experts working in Cherbourg while DCNS was to open new offices in Adelaide later Tuesday employing up to 300 engineers.
US defence contractor Lockheed Martin was named in September to fit the combat systems for the Barracudas.
Geopolitical background
If Australia decides today to renew its fleet of submarines, it is because the Pacific has become one of the hotspots of the planet. The Chinese government claims several archipelagos of the region, multiplying the frictions with the riparian states that also dispute them, like Thailand, Philippines, Indonesia, Taiwan or Vietnam. For several months, with enormous operations of backfilling, Beijing transforms coral reefs into artificial islands to place new advanced bases at the disposal of the army. According to the Pentagon, also worried by these maneuvers, China would have gained more than 600 ha on the waters.
For President François Hollande, who said the contract is historic, the announcement "marks a decisive step forward in the strategic partnership between the two countries, which will cooperate over 50 years on the major element of sovereignty represented by sub-marine capacity ".
Tag: BarracudaDCNSAustralian NavyThe Deficiencies, Mistakes and Contradictions of the New EU Foreign and Security Strategy
Evolution or Devolution? From the « Solana Paper » to the « Mogherini Paper »
András István Türke
CERPESC 16/E/3/2016 - 20 December 2016
The events of the last 20 years, the first operations and missions, show that the Common Security and Defense Policy, the CSDP (the European Security and Defense Policy: the ESDP, before 2009) does not exist only on paper. Europe must act to prevent wars and crises or to stop them. The European Union and its member countries are confronted with decisive choices for the future of Europe as a political entity. The external (and above all, energy) dependence of the Union is particularly emphasized by the European security strategies. The documents that function as strategies (the first, the 2003 ESS and the most recent, 2016 EUGS) of the European Union are quite poor in terms of content and objectives. They list the challenges, without drafting the places and means of the overall strategic presence. The purpose of this analysis is to examine the major development issues of EU strategic thinking during the period 2003-2016. Can we talk about development, stagnation, or devolution? Is the new strategy capable of fulfilling its role and can really serve as the basis of our ambitions?
Tag: EUGSESSSolanaMogheriniLe Parlement européen a été incontestablement à l’origine du combat pour un statut européen du lanceur d’alerte : l’occasion lui avait été fourni par l’affaire Snowden et le rapport de Claude Moraes sur l’espionnage électronique de masse. Le Parlement européen se heurte à des difficultés importantes mais aussi en raison du fait que depuis les révélations des Luxleaks la lutte contre l’injustice fiscale a pris une dimension considérable à l’Agenda de l’Union européenne, avec des progrès non négligeables.
Le moment décisif approche, les deux rapporteurs du Parlement européen (Jean-Marie Cavada et Virgine Rozière) ont du pain sur la planche. Leurs travaux seront suivis attentivement, c’est en tout cas ce que l’on peut souhaiter à l’Union européenne toujours à la recherche d’un surplus de démocratie, de transparence et de lutte contre toutes les formes de corruption.
Des résultats sont là, notamment dans la lutte contre l’injustice fiscale, des résultats qui ne peuvent restés sans lendemain. Il est plus que temps que l’Europe avance sur cette question : les montages fiscaux et les scandales qui en découlent ont franchi depuis longtemps les frontières.
Cela fait partie de la réplique à apporter aux eurosceptiques, populistes. La protection des lanceurs d’alertes est un impératif démocratique, les protéger c’est donner la possibilité à chacun d’entre nous d’agir en citoyen. C’est aussi équilibrer les pouvoirs, mettre de la transparence et de la justice à tous les niveaux de la société et plus particulièrement là où l’une comme l’autre se font plus rares.
C’est aussi aider une démocratie à visage humain, une démocratie incarnée par des hommes et des femmes souvent seuls face à l’adversité. Une démocratie authentique ne condamne pas ceux qui s’engagent pour la défendre, bien plus elle reconnaît, apprécie et soutient leurs actions.
La bataille au sein du Parlement européen sera rude avec comme d’habitude un double discours : celui favorable en façade à une protection des lanceurs d’alerte, mais opposé à tout mécanisme qui serait efficace Et puis par-dessus le tout, le sacro saint principe de la protection du secret des affaires , les récentes expériences, tant au sein du Parlement européen qu’en France lors de l’adoption de la loi Sapin II, parlent d’elles mêmes.
Pour en savoir plus : principales sources d’information
Dossier de Transparency international sur les lanceurs d’alerte https://transparency-france.org/lanceurs-dalerte/
Les échos : les lanceurs d’alerte et la Loi Sapin II http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0211453120640-loi-sapin-protection-des-lanceurs-dalerte-et-des-entreprises-2040037.php
Débats en plénière du Parlement européen sur les lanceurs d’alerte (7 juillet 2016) http://www.europarl.europa.eu/ep-live/fr/plenary/video?debate=1467831243309
Le programme de travail de la Commission et les lanceurs d’alerte http://ec.europa.eu/atwork/pdf/cwp_2017_fr.pdf
Conclusions du Conseil sur la transparence fiscale http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2016/10/11-ecofin-conclusions-tax-transparency/
Protection des secrets d’affaires adoption d’une nouvelle directive du Conseil http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2016/05/27-trade-secrets-new-directive/
Transparency international : guide pratique à l’égard des lanceurs d’alerte https://transparency-france.org/project/guide-pratique-a-lusage-lanceur-dalerte-francais/
Dossier des articles de Eulogos sur les lanceurs d’alerte http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3983&nea=177&lang=fra&arch=0&term=0
Journal Libération : amère victoire pour les lanceurs d’alerte http://www.liberation.fr/debats/2016/06/20/amere-victoire-pour-les-lanceurs-d-alerte_1460791
La Trbune de Genève : un bon historique de l’Affaire Deltour, Halet,Perrin http://www.tdg.ch/monde/Proces-en-appel-pour-les-lanceurs-d-alerte-de-LuxLeaks/story/13407700
Le 11 décembre 2016 ont eu lieu les élections législatives en Roumanie pour élire la VIIIème législature du Parlement roumain. Hormis la large victoire du Parti Social-Démocrate (PSD) dirigé par L. Dragnea avec 45%, ce qu’il ressort de ces élections est, d’une part, la faible participation des citoyens roumains. Selon R. Coman, professeur à l’Université libre de Bruxelles et directrice de l’Institut des études européennes, l’électorat roumain a été représenté, dans sa majorité, par des retraités et des personnes issues du milieu rural. Les grands absents ont été surtout les jeunes. Ainsi, lors de sa campagne, le PSD a utilisé, entre autres, un discours populiste, méprisant lois nationales et institutions publiques, afin d’obtenir un maximum de voix. Le parti a par exemple proposé une disparition du taux d’impôts comme solution aux problèmes économiques du pays. Les roumains ont ainsi préféré accorder leurs voix à un parti leur promettant une meilleure retraite et une réduction d’impôts –ou plutôt une disparition d’impôt en l’espèce ; une promesse qui leur avait été pourtant déjà faite il y a quatre ans par le PSD.
D’autre part, durant la campagne, la corruption a été un thème central. En effet, depuis novembre 2015, le pays est administré par un gouvernement de transition dirigé par D. Ciolos, ancien commissaire européen de l’agriculture. Son prédécesseur était V. Ponta, membre du PSD. Cependant, en raison d’un incendie d’une discothèque causant 64 morts en novembre 2015 à Bucarest, ce drame a mis en relief une affaire de corruption des autorités locales ainsi que des manquements à la règlementation nationale. Par conséquent, le premier ministre social-démocrate, V. Ponta, démissionna sous la pression de fortes protestations populaires. D’autant plus, que celui-ci avait été accusé par la justice de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent de 2007 à 2011.
Par ailleurs, le président du parti, L. Dragnea a exprimé son souhait de se présenter au poste de premier ministre malgré une condamnation à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale. Or, selon une loi pénale roumaine de 2001, toute personne ayant fait l’objet de condamnation ne peut se présenter au poste de ministre. Par conséquent, si cette loi est correctement appliquée, l’ancien premier ministre devrait être inéligible, ce qui vaudrait également pour V. Ponta. C’est ce que prétend le président roumain, K. Iohannis, en refusant de nommer L. Dragnea au poste de premier ministre en raison de sa condamnation. Cependant, en matière de justice, le PSD a fait part de sa volonté de réformer le code pénal dans le but de protéger les personnes accusées de corruption, un aspect portant préjudice à l’état de droit.
A travers sa campagne, le PSD a fait valoir un discours nationaliste, au détriment d’une consolidation de l’état de droit, réussissant ainsi à renforcer sa position au sein du Parlement roumain. Il a affirmé que la formation du nouveau gouvernement se ferait aux côtés de l’Alliance des Libéraux et Démocrates et que le nom du premier ministre serait connu suite à l’investiture du nouveau Parlement, c’est-à-dire le 19 décembre.
Avant la victoire du PSD aux élections législatives, celui-ci méconnaissait certaines lois nationales – en particulier en matière pénale – et institutions publiques. En effet, comme le relève N. DAN, leader du parti l’Union Sauvez la Roumanie (USR), « à Bucarest où le PSD a pris le pouvoir il y a six mois, les conseillers municipaux, qui ont été élus par les citoyens donc, n’ont plus accès aux contrats qui sont signés par la mairie pour des travaux publics. » Par conséquent, suite à la victoire du parti, il est primordial de préserver les institutions publiques telle que la direction nationale anticorruption au regard de la forte présence de corruption en Roumanie.
Enfin, contrairement à ses voisins limitrophes, la Roumanie ne connait pas de forte présence d’extrémisme au sein du pays. Effectivement, B. Manole fait remarquer à juste titre qu’en Roumanie « le vote pour l’extrême droite n’a jamais rencontré un grand succès ». En effet, ils n’ont pas passé le seuil des 5% pour entrer au Parlement lors de ces élections législatives. C’est pourquoi, il est nécessaire que le pays conserve l’orientation pro-européenne et pro-occidentale, en ayant un vrai PSD et non un « parti déguisé » derrière des propos populistes.
Kristell Prigent
Bibliographie et Pour en savoir plus :
– Entretien de R. COMAN, professeur à l’Université libre de Bruxelles et directrice de l’Institut d’études européennes, 12 décembre 2016. URL : http://fr.radiovaticana.va/news/2016/12/10/roumanie__le_parti_social-d%C3%A9mocrate_favori_des_%C3%A9lections_l%C3%A9gislatives/1278054.
– B. MANOLE, La radicalisation politique: Loin des yeux politiques, près du cœur populaire, Le Sursaut. URL : http://lesursaut.fr/roumanie/.
Presse international :
– Courrier international, Faible participation et victoire écrasante de la gauche, 12 décembre 2016. URL : http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/roumanie-faible-participation-et-victoire-ecrasante-de-la-gauche.
Presse européenne :
– Euro topics, 13 décembre 2016. URL : https://www.eurotopics.net/fr/170729/roumanie-le-come-back-du-parti-de-victor-ponta?zitat=171061.
Presse nationale :
– M. UDRESCU, Roumanie: “L’idée qu’indifféremment des partis au pouvoir rien ne changera a été incrustée dans l’esprit des gens”, La Libre, 13 décembre 2016. URL : http://www.lalibre.be/actu/international/roumanie-l-idee-qu-indifferemment-des-partis-au-pouvoir-rien-ne-changera-a-ete-incrustee-dans-l-esprit-des-gens-584ffbdbcd70bb41f08e4546.
– M. BRAN, En Roumanie, les électeurs désabusés avant les législatives sous le signe de la corruption, Le Monde, 9 décembre 2016. URL : http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/09/en-roumanie-les-electeurs-desabuses-avant-des-legislatives-sous-le-signe-de-la-corruption_5046238_3214.html.
– Le Monde, Le premier ministre roumain démissionne après l’incendie de la discothèque de Bucarest, 4 novembre 2015. URL : http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/11/04/le-premier-ministre-roumain-demissionne-apres-l-incendie-de-la-discotheque-de-bucarest_4802832_3214.html.