I asked for more information on the activity of the mission and Iooked for an interview with the EULEX Kosovo mission. Several e-mails signed by no one have arrived : conversation with no-names, unable to understand my request and my questions.
People who treat us as idiots who do not know the sites of the European Union (www.eeas.europa.eu and www.europa.eu). Poison pens who do not dare to sign a letter, people who do not dare to take responsibility. Which simply "did not feel like" transferring questions to the right people. Answers from an EU mission`s information service with visible evidence of not wanting to help. I have never encountered such a situation concerning an EU, UN (etc.) mission or operation...
(I have not had any other choice because unfortunately there is no more e-mail address on the site.)
We strongly doubt the importance of these information services funded by European citizens. They would be obliged to answer us.
They have webpage whose links do not work anymore. (I can imagine the thousands of euros that were paid for this.) But they do not stop creating advertising for themselves, in the name of genderism, book about the biography of the female mission`s members and the other things really very, very important. (In this case, no problem with urls.) Unbelievable.
My books and university textbooks about CSDP and EU missions are used by several universities all over Europe in Africa and elsewhere in education. In our next book on the Balkans this case will be mentioned.
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Dear Mr. Türke,
As already mentioned on 2 and 9 August 2018, we do not have the resources to meet each request for information.
Having explained the above, we hereby inform you that we will not respond to any further inquiries on this matter.
Yours sincerely,
Office of Chief of Staff
EULEX Kosovo
From: Dr. TÜRKE András István [mailto:(...)]
Sent: Wednesday, September 5, 2018 10:33
To: EULEX Kosovo Information
Subject: request for additional informations II.
Dear Office of the Chief of Staff,
Please forward my e-mail towards competent persons, who are able to answer to my questions, like Ms. Alexandra Papadopoulou or Mr. Bernd Thran.
Thanks a lot.
Best regards:
Andras Istvan Türke
director
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Europa Varietas Institute
www.europavarietas.org
Le 2 août 2018 à 10:13:23, EULEX Kosovo Information (eulexkosovoinformation@eulex-kosovo.eu) a écrit:
Dear Mr Türke,
Thank you for your email and interest in EULEX Kosovo.
Unfortunately, we do not currently have the resources to meet each request for information. While we regret not being able to accommodate your request for information, we would kindly direct you to the EULEX website (www.eulex-kosovo.eu) which contains information about the Mission, its work, press releases, EU in Kosovo, EU External Action, CSDP, and other relevant data. We would also kindly direct you to the websites of EEAS and EU, www.eeas.europa.eu and www.europa.eu respectively for more information.
Yours sincerely,
Office of the Chief of Staff
EULEX Kosovo
From: Dr. TÜRKE András István [mailto:(...)]
Sent: Thursday, 19 July 2018 10:18
To: EULEX Kosovo Information
Subject: request for additional informations
Madam / Sir,
I am director of the independent Swiss based Europa Varietas Institute.
I am writing a book about EU diplomacy and mission in the Western Balkans (1991-2018) and I request for some additional informations about the activity of EULEX Kosovo.
I read a lot of very critical books about EULEX activity during the period 2008-2013, the mission was accused to being biased towards former UCK members.
I would like to know how far the mission has been changed since them.
What are the on-site experiences, the most important challenges to overcome?
What are the lessons learned compared to other EULEX missions?
I would like to have information that is beyond the official EU texts.
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I need some lists
- about prosecutors investigated 400 war crimes
- about the 150 drafted laws
- about EULEX HoMs with period of activity
Other interesting documents are welcome.
I need also these documents but impossible to download, there are a lot of bugs on your site :
http://www.eulex-kosovo.eu/docs/justice/judgments/criminal-proceedings/D...
http://www.eulex-kosovo.eu/docs/justice/judgments/criminal-proceedings/D...
(+ other and older verdicts)
Thanks a lot.
Best regards:
Andras Istvan Türke
director
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Europa Varietas Institute
www.europavarietas.org
Following the decision by the Guatemala's authorities not to renew the mandate of the international UN-led International Commission against Impunity (CICIG), DROI chair Panzeri stated:
"I am deeply disappointed by this decision, which also prevents CICIG Head Ivan Velazquez to enter the country and is a blow in the strengthening process of the Guatemala justice system and the rule of law. In addition, there is serious concerns over the ongoing waves of police intimidations against human rights defenders and dissidents' voices. This worrying trend could trigger a serious human rights crisis in Guatemala in a time of acute difficulties across the region..." Full text below
Emmanuel Macron manie le verbe européen à l’instar d’un François Mitterrand et d’un Helmut Kohl, ce qui fait se pâmer le tout Bruxelles. Et personne n’a oublié qu’il a terrassé l’hydre europhobe Marine Le Pen, drapeau européen au poing. Mais au-delà, il est bien seul tant sa stratégie européenne apparaît pour le moins brouillonne. Car se poser en tête de file des europhiles et des défenseurs intransigeants des valeurs européennes, un rôle que Viktor Orban, le Premier ministre conservateur hongrois, et Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite italien, rêvent de lui voir endosser, ne suffira pas à gagner les élections européennes et encore moins à lui assurer un groupe politique au sein du Parlement européen, clef de toute stratégie d’influence.
« On peut comprendre que Macron veuille répéter en France l’opération qui lui a permis de gagner l’élection présidentielle en agrégeant autour de lui toutes les forces pro-européennes et progressistes, mais sa stratégie est risquée au niveau européen », analyse un haut fonctionnaire du Parlement. En effet, le clivage europhobes/europhiles qui transcenderait au moins partiellement le clivage gauche/droite n’existe pas partout. « Par exemple, poursuit cet eurocrate, en Espagne et au Portugal, il n’y a pas de parti eurosceptique. Si on transforme l’élection européenne en référendum pour ou contre l’Europe, on va y créer une offre extrêmement dangereuse ».
Le piège est d’autant plus grand que cela donnerait aux citoyens l’impression qu’il faut accepter l’Europe telle qu’elle est, c’est-à-dire avec les politiques mises en œuvre par les conservateurs du PPE (Parti Populaire européen) qui domine le jeu depuis 20 ans. Ainsi, le référendum français de 2005 sur le traité constitutionnel européen a montré qu’un choix binaire donnait un coup de fouet aux partis eurosceptiques et europhobes, de droite comme de gauche, qui apparaissent comme la seule alternative possible à une Europe dont on ne partage pas toutes les orientations. En Allemagne, cela donnerait le beau rôle à l’AfD, le parti xénophobe d’extrême droite qui se poserait en seul défenseur d’une « autre Europe ». En Hongrie ou en Italie, Orban et Salvini n’attendant eux aussi que cela.
Le Belge Guy Verhofstadt, patron « macroncompatible » du groupe libéral du Parlement européen, lui, estime que l’affrontement contre les démagogues europhobes est le meilleur moyen d’affaiblir le PPE en mettant le doigt sur ses contradictions. En effet, c’est un regroupement à large spectre, puisqu’il va des socio-chrétiens luxembourgeois, assez proches de la social-démocratie, au Fidesz de Viktor Orban qui a théorisé l’illibéralisme, en passant par l’ÖVP autrichien allié à l’extrême droite du FPÖ. Verhofstadt, tout comme Macron, espère faire voler en éclat le PPE en menant une campagne référendaire ou au moins de l’empêcher de faire alliance avec les populistes qui ne sont pas pour une remise en cause de l’État de droit, comme la Ligue de Salvini « qui n’hésitera pas à lâcher sa copine Marine qui, elle, restera infréquentable à jamais », s’amuse un conseiller politique libéral. À partir du moment où on est allié avec Orban, il est vrai que Salvini n’est pas si terrifiant que cela.
Reste que le rêve de Macron de constituer un groupe pivot autour d’En Marche s’est évanoui à cause de son indécision. Il a mis un an à recevoir Verhostadt (fin juillet) qui était pourtant prêt à faire exploser son groupe pour rejoindre en Marche, a refusé de proposer une alliance au Mouvement cinq Étoiles qui désormais colle à la Ligue, a laissé dériver Ciudadanos sur une ligne encore plus dure que celle du Partido Populare sur la question catalane, ce qui a ouvert un espace inespéré aux socialistes espagnols… Aujourd’hui, mis à part le Parti démocrate italien en chute libre, on ne voit plus très bien avec qui il pourrait constituer un groupe qui compte, sauf à espérer qu’une partie du PPE renâcle à une alliance avec les populistes. Résultat : à neuf mois des Européennes, En Marche sera sans doute réduit à n’être qu’une force d’appoint du groupe libéral de Verhofstadt qui ne lui fera pas de cadeau après avoir été malmené par Macron. D’autant que les députés inexpérimentés ne peuvent espérer aucun poste d’influence… Bref, Macron l’europhile risque bien d’être réduit à l’impuissance faute de troupe.
N.B.: article paru dans Libération du 6 septembre
Photo: AFP