The committees on foreign affairs and development will meet again on 14 October to narrow the list of nominees to a three-candidate shortlist. The winning 2021 laureate will be announced on 21 October by the Parliament's Conference of Presidents (President and political groups' leaders). The Prize will be presented to the winner at an awards ceremony during the December plenary meeting, on 15 December.
Le programme Erasmus a été créé en 1987, il y a 34 ans. Lors de son 30e anniversaire en 2017 ont été organisés les premiers Erasmus Days pour célébrer sa création. Du 14 au 16 octobre 2021, se tiendra la 35e édition de ces journées dédiées au programme. L’année passée, plus de 5 000 événements avaient eu lieu dans 84 pays.
33Depuis le départ du Royaume Uni de l’Union européenne, ils sont 33 à participer au programme Erasmus+ : les 27 Etats membres de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Serbie et la Turquie.
Brexit & Erasmus+A sa création en 1987, le programme comptait 11 pays participants (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni).
10 millionsEn 2017, la Commission européenne avançait le chiffre de 9 millions de personnes qui auraient, 30 ans après sa création, bénéficié d’Erasmus. Parmi eux, 4,4 millions d’étudiants, mais également des collégiens, lycéens, apprentis, éducateurs et formateurs, jeunes diplômés, demandeurs d’emplois, volontaires, professionnels du monde associatif et sportif… L’agence Erasmus+ en France estime que 10 millions de citoyens pourraient bénéficier du programme sur la seule période 2021-2027.
600 000600 000 personnes ont bénéficié, au départ de la France, d’une mobilité financée par Erasmus+ en Europe ou hors d’Europe entre 2014 et 2020. Sur la période, le budget alloué à Erasmus+ en France était de 1,26 milliards d’euros.
Si dans les années 1990 le programme ne ciblait que les étudiants, il concerne désormais des publics très variés. Entre 2014 et 2020, 164 000 mobilités ont été financées pour l’enseignement et la formation professionnels. Sur la seule année 2020, 32 903 des 107 000 bénéficiaires d’Erasmus+ étaient issus de ces filières
1 millionDepuis 1987, c’est le nombre de bébés qui seraient nés d’unions rendues possibles grâce au programme Erasmus, selon la Commission européenne… Un chiffre qui a beaucoup fait parler de lui lors de sa communication en 2014, mais qui a été contredit par plusieurs médias.
La France, 1er pays d’envoiLa France est l’Etat membre qui envoie le plus d’étudiants en programme Erasmus+ (57 087 en 2019), devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Cette année-là, Les étudiants français se sont rendus en Espagne, au Royaume-Uni (avant la sortie du pays de l’Union européenne et du programme) ainsi qu’en Allemagne.
À LIRE AUSSI Où vont les étudiants Erasmus en Europe ? 83 %Plus de 4 étudiants sur 5 déclarent se sentir plus Européens après leur voyage réalisé grâce au programme. 85 % des participants du service volontaire européen se déclarent également plus conscients des valeurs européennes.
De 300 à 450 €Chaque mois, un étudiant français en stage dans le cadre du programme peut prétendre à une bourse. Le montant dépend du niveau de vie du pays d’accueil et de la durée de mobilité.
2 semainesPour un apprenti, la durée minimale pour partir en stage à l’étranger avec Erasmus+ est fixée à 2 semaines minimum, et un an maximum. Les collégiens et lycéens peuvent partir de 5 jours à 12 mois, les éducateurs et formateurs de 2 jours à 2 mois, et les étudiants de 2 mois (stage) à 1 an (études).
26 milliards d’eurosAlors que le budget européen est resté globalement constant, l’enveloppe allouée au programme Erasmus+ pour la période 2021-2027 est largement augmenté : une hausse de 80 % par rapport à la période de programmation précédente. Parmi les nouveaux objectifs du programme, la programmation souhaite :
Erasmus + permet aux étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi de profiter d’une expérience de mobilité dans un pays étranger et de décrocher un job grâce à de nouvelles compétences mises en valeur dans le CV Europass. Comment en profiter ? Quels sont les outils à disposition ? Alexandra Lesur et Barthélémy Gaillard vous expliquent tout, dans notre podcast “Explique-moi l’Europe” :
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Pour en parler, nous avons reçu sur notre plateau trois eurodéputés :
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“Biden ignore l’Europe en jouant la carte Asie-Pacifique”, titre Politico. Le président américain a en effet annoncé mercredi 15 septembre au soir une alliance en matière de défense avec le Royaume-Uni et l’Australie, intitulée Aukus. “La première grande initiative de [ce nouveau pacte] sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie”, indique France 24, rompant ainsi un contrat de 56 milliards d’euros initialement conclu avec la France.
“La Chine n’a été citée expressément ni par Joe Biden, ni par Boris Johnson et Scott Morrison”, le Premier ministre australien [Les Echos]. Pourtant, l’opposition à Pékin, que le quotidien qualifie de “colonne vertébrale de la politique internationale américaine” est bien la raison principale de ce revirement. Par sa décision, “la Maison-Blanche signale clairement où se trouvent ses priorités : en Asie et pas sur le Vieux continent”, note Philippe Le Corre, expert des relations sino-européennes à la Fondation pour la recherche stratégique [L’Express].
“Un coup dans le dos”La classe politique américaine a majoritairement salué cet accord, Les Echos rappelant que Joe Biden “a [sur cette question] le soutien des démocrates et des républicains”. “Ce nouveau partenariat contribuera à dissuader ses ambitions belliqueuses, y compris contre Taïwan, s’est félicité le leader républicain de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul”, cité par le journal économique.
Cependant, ce faisant, les Etats-Unis semblent s’être “aliénés un allié européen important”, à savoir la France, note le New York Times. Après la crise afghane, au cours de laquelle les Américains avaient décidé unilatéralement du calendrier du retrait de leurs troupes de Kaboul en dépit des demandes européennes, il s’agit pour Les Echos “d’une nouvelle preuve de l’absence d’intérêt des Etats-Unis pour leurs alliés européens”.
La France avait signé le “contrat du siècle”, d’une valeur de 56 milliards d’euros, dans lequel l’Australie s’était engagée en 2016 à acquérir 12 sous-marins au constructeur hexagonal Naval Group, précise The Guardian. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian a dénoncé sur France Info un “coup dans le dos” des Australiens et une “décision unilatérale, brutale, imprévisible [qui] ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump” de la part des Etats-Unis.
De son côté, l’Union européenne “déplore” ne pas avoir été mise au courant : “Un accord de cette nature n’a pas été cuisiné avant hier. Cela prend du temps. Mais nous n’avons pas été informés, nous n’avons pas été consultés”, a déclaré Josep Borell, le chef de la diplomatie européenne, cité par France 24.
À LIRE AUSSILa diplomatie et la défense dans l’Union européenne Alliance anglo-saxonne dans le pacifique“C’est une alliance anglo-saxonne, qui favorise une approche transrégionale”, constate Alexandra de Hoop Scheffer, directrice du German Marshall Fund à Paris, interrogée par L’Express. Ainsi, “le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis vont être liés encore plus étroitement, ce qui reflète le degré de confiance entre nous et la profondeur de notre amitié”, a commenté Boris Johnson [France 24].
Le porte-parole de Downing Street, qui avait fait campagne pour le Brexit en 2016, n’a ainsi pas hésité à saluer cette annonce spectaculaire, vantant les bienfaits du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne : “Je ne nierai pas le fait que nous avons été en mesure d’agir de cette manière, parce que nous ne sommes plus membres de l’Union européenne et que cela est dans l’intérêt du Royaume-Uni” a-t-il déclaré [Libération].
“Pour le Premier ministre britannique Boris Johnson, ce retour en grâce est un succès diplomatique considérable, dont les Européens n’ont pas fini d’entendre parler”, considère L’Express. Le Royaume-Uni post-brexit est en effet “bien isolé sur la scène internationale depuis un an”, rappelle Libération, pour qui il s’agit d’une “première amorce vers cet Etat tant vanté par Boris Johnson, le ‘Global Britain’, un Royaume-Uni ouvert vers le reste du monde, notamment ses anciennes colonies, les pays du Commonwealth, comme l’Australie, et les Etats-Unis”. “Mais à quel prix ?”, se demande toutefois le quotidien. “Le fossé se creuse encore un peu plus avec les Européens, et surtout avec la France, pourtant un allié militaire stratégique très précieux. Les liens se tendent encore un peu”, relève Libération.
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