Le Premier ministre Haider al-Abadi, a indiqué, ce 24 février, que l’aviation irakienne avait bombardé des positions tenues par l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie. Une première depuis l’émergence de l’organisation jihadiste.[/caption] « Nous avons ordonné au commandement de la force aérienne de frapper les positions des terroristes de Daesh (dans les secteurs) de Housseibeh […]
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En avril 2009, lors d’un discours prononcé à Prague, l’ex-président Barack Obama avait affirmé que les « États-Unis, en tant que seule puissance […] à avoir jamais utilisé » la bombe atomique avaient « la responsabilité morale d’agir » et d’oeuvrer « en faveur de la paix et de la sécurité d’un monde sans armes nucléaires. » Et d’ajouter : « Je […]
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L’année 2014 n’avait pas été bonne pour le constructeur naval DCNS, avec un perte financière de 347,3 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires d’un peu plus de 3 milliards d’euros. Cette mauvaise performance, malgré un carnet de commande solide, s’expliquait par des difficultés liées au projet de réacteur nucléaire de recherche « Jules Horowitz » (dont il […]
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Le consortium réunissant Lockheed-Martin ainsi que les filiales allemande et italienne du missilier MBDA a récemment proposé à Ankara un partenariat concernant le système de défense aérienne MEADS (Medium Extended Air Defense), dans le cadre du programme turc T-Loramids. « Nous offrons un système à architecture ouverte qui vise à prendre en compte les systèmes turcs […]
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Une équipe de EUMM Georgia sur le terrain (Crédit: EUMM Georgia)
(B2) La 43e réunion du mécanisme de réponse et prévention des incidents (IPRM) – mis en place en 2009 dans le cadre des discussions internationales de Genève – s’est tenue à Gali le 22 février dernier, présidée par l’ONU. Une réunion « brève conduite dans une atmosphère constructive et destinée à résoudre une grande variété de questions pratiques » commente-t-on du côté européen. Les participants ont « continué à discuter du meurtre tragique de Giga Otkhozoria à Khurcha, le 19 mai 2016 » (lire : Tensions en Géorgie. Un mort sur la ligne de démarcation avec l’Abkhazie). « Les modalités et les étapes ultérieures de la coopération » ont également été abordées.
« Un cas de prisonnier à long terme a été longuement discuté. La fermeture annoncée des points de passage à Nabakevi et Meore Otobaia, ainsi que les répercussions sur la population locale vivant le long de la ligne de démarcation administrative (frontière entre Abkhazie et Géorgie) ont été abordés sous l’angle de la sécurité et de l’action humanitaire. » Les participants ont été encouragés à partager à l’avance toutes les informations intéressantes, y compris les activités militaires à proximité de la ligne administrative, par le biais de la hotline.
Des réunions régulières reprises avec l’Abkhazie
Les réunions de ce mécanisme qui avaient été interrompues en 2014 ont repris de façon assez régulière depuis en mai 2016 (lire : Abkhazie-Georgie. Les discussions reprennent à Gali). Une réunion précédente (la 42e) s’était ainsi tenue le 24 janvier 2017. Déjà, le meurtre de Khurcha avait ainsi été l’objet des discussions, avec le transfert des documents recueillis par les autorités géorgiennes sur cette affaire ; les participants ayant également échangé des informations sur plusieurs autres affaires pénales et cas de détentions.
La fermeture des points de passage reste une inquiétude
De la même façon, la fermeture annoncée des points de passage sur la ligne administrative (Nabakevi-Khurcha et Meore Otobaia-Orsantia) et les changements apportés précédemment à une « zone frontalière » en Abkhazie avaient été abordés pour la première fois. EUMM Géorgia s’était alors déclarée « très préoccupée » par cette fermeture annoncée, soulignant les « impacts négatifs qu’une telle mesure aurait sur la vie quotidienne des riverains », notamment « pour les écoliers et les patients qui traversent [la ligne] pour des soins médicaux ».
L’information sur les exercices militaires
Les participants avaient alors discuté de la possibilité d’élargir le partage d’informations sur les exercices militaires et d’autres activités des acteurs de la sécurité « dans le but d’accroître la transparence et d’éviter les fausses perceptions ». Ce point ne semble pas vraiment avoir avancé. La prochaine réunion de l’IPRM à Gali aura lieu le 21 mars 2017.
(NGV)
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Les civils sur le pont de Stanytsia Luhanska (© OSCE, décembre 2016)
(B2) L’OSCE « surveille le cessez-le-feu » annoncé dimanche 19 février dans l’est de l’Ukraine. Lamberto Zannier ne se fait pas d’illusions. Ce cessez-le-feu ne se présente « pas très bien », estime le secrétaire général de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. C’est le message qu’il a lancé à New York, après une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, ce mardi 21 février.
Le nouveau cessez-le-feu a été annoncé samedi soir par les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et ukrainienne Pavlo Klimkin, à Münich à l’issue d’une réunion sous format Normandie (ministres des Affaires étrangères allemand, ukrainien, russe, français). Il est entré en vigueur lundi (20 février), plus de deux semaines après une flambée de violence ayant fait une trentaine de morts à Avdiïvka, ville de l’est de l’Ukraine au nord de Donetsk.
Les armes lourdes pas encore retirées
« Il semblerait que les activités se poursuivent. Je n’ai pas de confirmation de dernière minute, mais cela ne se présente pas très bien ». L’OSCE fait état, notamment, de l’utilisation d’armes légères et d’explosifs. Mais le cœur du problème est le retrait des armes lourdes des zones de frontières. La mission d’observation de l’OSCE constate « dans différentes zones, la poursuite d’une « activité cinétique » (bombardements), avec l’utilisation d’armes légères surtout mais aussi, dans certains cas, également d’explosifs. Ce qui veut dire qu’ils utilisent également des mortiers et d’autres armes plus lourdes, en violation du cessez-le-feu ». La confirmation du « retrait synchronisé de l’artillerie lourde » ne se fera pas avant ce mercredi, au plus tôt, estime l’Italien. Une situation qu’il regrette, considérant « le très nécessaire retrait des armes lourdes » comme « une étape clé vers la désescalade des combats ».
Un risque de reprise des combats
Pour le chef de l’OSCE, la situation sur le terrain reste « confuse » et tous les ingrédients « sont là » pour un redémarrage pour une nouvelle phase de combat intense. « Les combats et les bombardements dans la région d’Avdiyivka ces dernières semaines ont été les plus violents depuis deux ans. »
La reconnaissance des passeports au cœur des tensions diplomatiques
Les tensions entre Ukrainiens et Russes sont montés d’un cran la semaine dernière, après l’ordre donné samedi (18 février) par le président russe Vladimir Poutine de reconnaître « temporairement » les passeports émis par l’administration séparatiste de l’autoproclamée république populaire de Donetsk. Un procédé qui n’est pas sans rappeler celui suivi pour l’Ossétie du Sud comme l’a rappelé Lamberto Zannier. « Il pourrait y avoir un bénéfice humanitaire. Mais la méthode me rappelle la Géorgie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. » Cette décision a d’ailleurs été critiquée par la France et l’Allemagne, qui ont dénoncé une violation de l’esprit des accords de Minsk, sensés permettre une réunification de l’Ukraine en contrepartie d’une autonomie accrue accordée à l’Est russophone.
(Leonor Hubaut)
La routine des convois russes. Dans le rapport quotidien du 21 février, la mission d’observation de l’OSCE en Ukraine annonce qu’un convoi de dix véhicules ont passé la frontière entre la Russie et l’Ukraine, au point de contrôle de Donetsk à 7h20 du matin et sont retournés en Russie vers 15h30, le même jour. ici
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Ils sont venus des quatre coins de Bretagne, de Rouen, de Paris et même du haut Limousin. Le projet de Grand Voilier École (GVE) a réuni à Brest ses forces vives pour rappeler l'avancée du projet et le prochain appel à financement de ce trois-mâts de 90 m de long.
Les nombreux aficionados de la Patrouille de France (PAF) – du moins ceux qui fréquentent les réseaux sociaux – ont certainement remarqué la livrée particulière qu’arborent depuis peu les Alphajet de cette formation de l’armée de l’Air. Livrée qui n’est pas sans rappeler la bannière étoilée des États-Unis. Et pour cause : la PAF décollera […]
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Dans la nuit du 19 au 20 février, des militaires français de la Force Barkhane ont été pris à partie par un groupe armé, lors d’une « opération d’interception », dans le nord du Mali, non loin de la frontière algérienne. La Force Barkhane « Barkhane a neutralisé un groupe armé terroriste (GAT) dans la région de Boughessa », […]
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L'armée française a tué quatre membres d'un groupe armé qui avait ouvert le feu sur elle dans le nord du Mali près de la frontière algérienne, selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Steiger.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la force "Barkhane a neutralisé un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa" (Boghassa, sur la carte ci-dessous), lors d'une opération d'interception.
Le groupe a "ouvert le feu sur les soldats français qui ont riposté," a-t-il ajouté en précisant que quatre "terroristes" avaient été tués. Les militaires français ont saisi "deux mitrailleuses lourdes, deux lance-roquettes, quatre fusils d'assaut Kalachnikov et des centaines de cartouches.
Une opération identique avait eu lieu dans ce même secteur en février 2015 (lire ici).
10 Alphajet, 1 A400M, 72 personnels et 25 tonnes de fret, pour 12 démonstrations en vol, 2 rencontres et 9 survols! La Patrouille de France sera reçue aux USA pour la première fois depuis 31 ans (elle avait passé sept semaines sur place en 1986). Cette fois, ce sera pour célébrer le centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis le 6 avril 1917.
La PAF sera en Amérique du Nord du 19 mars au 4 mai. Elle se rendra aux USA via l'Ecosse, l'Islande, le Groenland et le Canada.
La gendarmerie manque de centres pour la formation de ses élèves: Châteaulin, Chaumont, Montluçon, Rochefort, Tulle fonctionnent à pleine capacité. Même la nouvelle école de formation des gendarmes à Dijon est saturée! La faute aux recrutements intenses en cours et donc aux besoins accrus en formation.
D'où la recherche de sites délocalisés hors du territoire français. La solution pourrait venir d'Espagne puisque lors du 25e sommet franco-espagnol qui s'est tenu le 20 janvier à Malaga, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, et son homologue espagnol, Juan Ignacio Zoido Alvarez, se sont "mis d’accord pour la mise en place d’un projet de coopération en matière de formation des élèves gendarmes".
Selon le communiqué du ministère français de l'Intérieur, le projet prévoit que "la France utilise, à titre payant, des infrastructures de formation en Espagne pouvant héberger une compagnie de 120 élèves-gendarmes pendant les 8 mois de leur instruction initiale, à partir du deuxième semestre 2017". La formation serait assurée par des gendarmes français.
Une mission exploratoire sera menée à Madrid dans les semaines à venir afin de préciser les modalités de ce projet.
C'est l'un des projets auquel le ministre de la Défense et son cabinet tiennent le plus: la mise en valeur des opérations extérieures. Et plusieurs initiatives ont été lancées en ce sens.
On sait que le 23 mars sera posée la première pierre, dans le parc André-Citroën, du monument à la mémoire des soldats français morts pour la France en opex (des soldats dont la liste n'a pas encore été finalisée). Voir un de mes posts sur le sujet ici.
Autre lieu parisien qui va s'ouvrir aux opérations extérieures: le musée de l'Armée où une salle pourrait être consacrée à l'après-1945: la décolonisation, la Guerre froide, les opex. Le projet est dans une "phase active de préparation".
L'idée avait été lancée en octobre 2015 par Jean-Yves Le Drian (lire ici). Le ministre s'était alors demandé: "Comment comprendre – et je le redis, comment accepter – que les opérations extérieures ne soient pas évoquées à l’endroit même où la Nation honore ceux qui sont tombés en son nom? Comment ne pas regretter que le fait colonial et ses conséquences, si importantes pour la France aujourd’hui, ne soient pas développés ?".
DICOPEX. Enfin, les éditions Nouveau Monde et la DMPA vont publier, probablement en avril, un "dictionnaire des opex". Ce dictionnaire fera un bilan non exhaustif des opérations extérieures de la France depuis 1963, en donnant par notice un résumé rapide du contexte d’engagement, des raisons de l’intervention française, de l’opération et de son bilan. Ce travail délicat a été réalisé par une équipe mixte composée d’historiens universitaires ou militaires, d’officiers en poste et de journalistes spécialistes des questions de défense.