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Défense

JYLD : un agenda boulversé... mais rien de grave

Le mamouth (Blog) - Fri, 10/03/2017 - 20:44
Le ministre devait présider -initialement ce matin à 11h- un comité ministériel d'investissement
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La Syrie va demander aux Nations unies de contraindre la Turquie à quitter son territoire

Zone militaire - Fri, 10/03/2017 - 18:17

En août 2014, Ankara a lancé l’opération « Bouclier de l’Euphrate » afin d’empêcher les milices kurdes syriennes (YPG) de faire la jonction entre les territoires qu’elles contrôlent et de sécuriser sa frontière avec la Syrie en chassant l’État islamique de Jarabulus, de Dabiq et d’al-Bab. Pour cela, la Turquie a déployé des troupes, en particulier des […]

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La Chine affirme avoir mis en service le chasseur-bombardier « furtif » J-20

Zone militaire - Fri, 10/03/2017 - 17:29

Plus que jamais, il faut se méfier des certitudes. Ceux qui se refusaient à envisager le Brexit ou l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche ont mangé leur chapeau, tout comme ceux qui croyait la qualification du Paris Saint-Germain acquise après sa large victoire face au FC Barcelone au match aller des huitièmes de […]

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Carnet (10.03.2017). SEAE Annuaire. MPCC (effectif, soutien). GeohuB (test). Sanctions (Congo, Somalie, ©Ukraine). Armée néerlandaise (non préparée). Armée tchèque (effectif). Drones Triton (Allemagne). EDA (rapport 2016). Turquie (extradition). Irak ...

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 16:00
(B2) Parus récemment : Coopération Structurée Permanente : arrêtons d’en parler. Faisons là ! Des Slovaques en Méditerranée (blog) Les conclusions du Conseil européen adoptées à 27… sans la Pologne La Pologne refuse les conclusions. Bon et alors… (blog) Donald Tusk réélu sans difficulté. Le gouvernement Szydlo humilié Un noyau dur pour la défense. Oui mais pas […]
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Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » revendique sa première attaque au Mali

Zone militaire - Fri, 10/03/2017 - 15:56

« Jusqu’à présent, nous avons fait de gros efforts au Nord-Mali dans le but de détruire les GAT [groupes armés terroristes, ndlr] dans cette zone. Nous les avons fortement perturbés et neutralisés en partie. Pendant ce temps, la menace a resurgi dans le centre du pays », confiait le général Xavier de Woillemont, le chef de la […]

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OSK sous le feu des critiques

Crédit : primamedia.ru Les temps sont durs pour OSK - le consortium russe des constructions navales - qui a été rappelé à l'ordre, certains diront une nouvelle fois, par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Le 7 mars dernier, le ministre a...
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Chammal : Regroupés au nord de Mossoul, les canons français ont encore intensifié leur action

Zone militaire - Fri, 10/03/2017 - 13:28

Après avoir reconquis la partie orientale de Mossoul, les forces irakiennes (FSI) s’emploient, depuis le 19 février, à chasser l’État islamique (EI ou Daesh) de la partie occidentale de la ville. Et, après trois semaines de rudes combats, elles sont arrivées aux portes du coeur historique de cette cité. D’après France24, la grande mosquée d’al-Nuri, […]

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Au Mali, tout concourt à ce que l’instabilité perdure (A. Danjean)

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 13:13

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(B2) Alternant les visites sur le terrain et les travaux parlementaires, Arnaud Danjean est, sans doute, un des meilleurs spécialistes des questions de défense et de sécurité au Parlement européen, n’hésitant pas à asséner quelques vérités. B2 l’a rencontré pour une longue interview, portant tant sur la défense européenne que la lutte contre le terrorisme. Son examen critique vaut le détour, notamment sur ce qui se déroule au Mali. Extraits…

Vous rentrez d’une visite au Mali. Ce n’est pas la première. Vous avez donc du recul. Comment jugez-vous la situation ?  

Je suis très inquiet. La situation se dégrade, surtout dans le centre du pays. Les problèmes du passé se maintiennent. Et d’autres apparaissent. Tout concourt à ce que l’instabilité perdure.

En 2012, le pays s’était effondré. On peut craindre, à nouveau, une faillite de l’État malien ? 

Si cela arrive, il n’y aura pas de surprise cette fois. Les interlocuteurs que j’ai rencontrés sur place sont tout à fait conscients de la situation. C’est plutôt en France qu’on trouve un narratif excessivement positif. Le président François Hollande veut faire de son engagement au Mali une réussite. Ce que je comprends tout à fait… (il n’en a pas tant que ça dans son quinquennat). L’opération Serval a été une réussite. Et les opérations de Barkhane le sont également. Mais les aspects militaire et sécuritaire ne sont qu’une partie du problème malien. Il y a des problèmes de gouvernance, des problèmes structurels qui sont lourds. Sur la situation globale du Mali aujourd’hui, on ne peut donc pas parler de réussite.

L’Europe a un levier important, au Sahel, avec son aide. Faut-il la conditionner davantage à des progrès ?

Il faut, en effet, se poser cette question. Je n’ai pas la réponse. Mais il faut s’interroger pour savoir comment on continue, avec quels moyens et qui participe. Ce n’est ni la tâche de la France seule ni même celle de l’Union européenne seule. Il existe une multiplicité d’acteurs au Mali. C’est sûrement le plus frustrant : voir tous ces acteurs sur le terrain et voir que la situation ne s’améliore pas. Tout le monde a, vraiment, des questions à se poser.

Au niveau sécuritaire, le dispositif est important également, est-ce suffisant ? 

Assurément non. Il est surtout beaucoup trop éclaté. Nous avons des missions européennes, civiles et militaires [au titre de la PSDC], qui font plutôt bien leur travail mais qui sont d’ampleur limitée. Elles mériteraient d’être un peu renforcées. Cela ne fait aucun doute. On a Barkhane, qui fait le gros du travail, que ce soit en lutte anti-terroriste, en stabilisation ou en assistance aux forces maliennes. Avec le soutien de la MINUSMA certes, mais ce n’est pas satisfaisant. Les Français ne pourront pas maintenir ce niveau d’engagement ad vitam aeternam au Mali. Il va bien falloir que d’autres s’en mêlent… Les États doivent s’interroger. S’ils envoient des troupes simplement pour cocher une case et dire que la solidarité européenne s’exerce…, je concède que c’est déjà un premier pas politique. Ce n’est pas neutre que l’Allemagne projette 1000 soldats au Mali. Mais il faut davantage.

(Propos recueillis par Leonor Hubaut)

Lire nos interviews complètes :

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Coopération Structurée Permanente : arrêtons d’en parler. Faisons là !

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 10:58
(B2) Chacun parle aujourd'hui d'une relance de l'Europe par la défense. Le mini-sommet » de Versailles s'en est fait l'écho (1), ce point devrait être inclus dans la Déclaration de Rome, le 25 mars. Encore faut-il créer, au-delà des mots, une dynamique concrète. C'est l'opinion de Frederic Mauro, qui vient de publier une étude pour […]
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Des besoins accrus en médecine des forces: le SSA recrute 30 généralistes sous contrat en 2017

Lignes de défense - Fri, 10/03/2017 - 10:39

Le service de santé des armées (SSA) recrute des médecins sous contrat (voir ici).

Pour 2017, les besoins sont évalués à une trentaine de recrutements pour la métropole (hors Ile de France toutefois). Ces jeunes diplômés, sous  contrat, pourront être déployés en opex sous trois ans; ils bénéficieront d'une formation diplômante supplémentaire.

Ces recrutement s'inscrivent dans le modèle SSA 2020 qui prévoit un rééquilibrage (tant humain que matériel) au profit de la médecine des forces. "Pas de déficit" comme en font l'expérience certaines armées occidentales (GB, Canada, Australie...), précise-t-on au SSA, mais des "besoins accrus en médecine des forces".

 

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5e Raid UNOR Anjou: les inscriptions sont ouvertes

Lignes de défense - Fri, 10/03/2017 - 10:26

L'UNOR organise la 5e édition de son "Raid" (dans le sens d'exercice thématique) dans le cadre de la Journée nationale du réserviste.

C'est l'occasion pour les réservistes et pour ceux qui veulent découvrir les réserves de s'immerger dans un environnement militaire. Les équipes doivent rassembler trois personnes.

Programme:
Samedi 25 mars:
- 13h30 à 18h : Parcours d’audace et course d’orientation et pédestre
- 20h : Bivouac
- 23h : approche tactique, suivi d’assauts nocturnes
Dimanche 26 mars:
- 9h30 à 11h30 : ateliers tournants pour les équipes : Close combat, tir de précision, lancer de grenade inerte, ...
- 12h30 : discours des autorités remise des prix. Cette cérémonie aura lieu au camp militaire de Saint-Jean de Linières, en présence du général Gaëtan Poncelin de Raucourt, secrétaire général de la garde nationale secrétaire général du conseil supérieur de la réserve militaire commandant terre pour le territoire national, et du général Denis Parmentier, commandant l’Ecole du génie et chef interarmées du génie, commandant de la base de défense Angers – Le Mans - Saumur.

Renseignements par mail : contact@UNORanjou.fr ou par tél : 06 83 23 88 29

Inscriptions en ligne ici.

Un seul tarif pour tous (organisateurs et concurrents) : 40 € (3 repas inclus, réplique de prêt selon disponibilité, matériel spécifique, ...) Paiement en ligne : www.reservisteanjou.fr ou par chèque : UNOR ANJOU - DMD 49 - BP 14 123 - 49041 ANGERS Cedex 01

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Budget des armées : Les industriels de la Défense s’invitent dans l’élection présidentielle

Zone militaire - Fri, 10/03/2017 - 10:05

Lors de son audition par les députés de la commission de la Défense, Amélie Verdier, la directrice du Budget, à Bercy, s’est interrogée sur la pertinence de l’objectif visant à porter les dépenses militaires à 2% du PIB, conformément à l’engagement pris par la France lors du sommet de l’Otan tenu à Newport (Pays-de-Galles) en […]

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Des Slovaques en Méditerranée

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 09:51

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(B2) La Slovaquie n’a pas de marine… mais elle a des soldats. Selon ce bon vieux principe (1), une dizaine de policiers militaires slovaques sont en train d’être formés et entraînés par leurs homologues allemands du Seebataillon pour incorporer l’opération EUNAVFOR MED Sophia.

La formation entamée le 30 janvier doit se terminer à la fin du mois de mars, avec à la clé, entraînement tactique, transport par bateau moteur ou hélicoptère, embarquement sur des petits ou des grands navires, vérification des marchandises et des documents, jusqu’au tir sur cible, en mer.

Les militaires slovaques seront, ensuite, embarqués sur un navire allemand, dans le cadre de l’opération européenne en Méditerranée. Ils pourraient ainsi participer au contrôle de l’embargo sur les armes ou la lutte contre les trafiquants.

(NGV)

(1) Un principe un peu oublié, semble-t-il, par un responsable slovaque qui avait répondu, au début de la présidence slovaque de l’UE (à l’été 2016) pour justifier le non-engagement de son pays dans l’opération Sophia : « Comme vous savez, la Slovaquie n’a pas de mer… ». Ironie plaisante… démentie par les faits.

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Les cartouches surprise des GIGN, RAID et BRI

Le mamouth (Blog) - Fri, 10/03/2017 - 08:29
L'exercice "Foudre" (1) qui a réuni le GIGN, le RAID et la BRI parisienne, en début de semaine, à
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Lee conclusions du Conseil européen adoptées à 27… sans la Pologne

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 01:38
(B2) Finalement, le texte final du Conseil européen à 28 aura été adopté sous la forme de conclusions du président du Conseil européen, soutenu par 27 États  membres uniquement, la Pologne, par la voix de Beata Szydlo, ayant refusé fermement de s'associer aux conclusions pour « des raisons qui ne tiennent pas à la substance […]
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La Pologne refuse les conclusions. Bon et alors…

Bruxelles2 - Fri, 10/03/2017 - 00:27

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Beata Szydlo au sommet européen du 9 mars : ce n’est pas la fête (Crédit : Conseil de l’UE)

(B2) Si quelqu’un ne connaissait pas encore la Première ministre polonaise, ce n’est pas plus le cas maintenant. Beata Szydło s’est fait un surnom dans l’enceinte du sommet européen : l’emmerdeuse !

De mémoire de diplomate, on n’avait pas encore vu un État être d’accord sur tout mais finalement dire… « Non », juste pour dire « Non ». D’ordinaire, il y a des raisons rationnelles, tenant au contenu du texte. Là, on cherche…

Qu’est-ce que le consensus ? Comment y arrive-t-on ?

Selon les termes même du Traité, les conclusions d’un Conseil européen sont établies au consensus. C’est une décision politique, et non juridique. Il n’y a pas de vote en soi, juste l’expression d’un accord. Le consensus, ce n’est pas tout à fait l’unanimité, c’est le fait d’être, à peu près, d’accord sur tout, et de ne pas avoir de problème global sur l’ensemble. Pour atteindre ce consensus, on adopte un système de vagues successives. Il y a d’abord des réunions intermédiaires – au niveau des ambassadeurs – puis les ministres des Affaires européennes y jettent un œil, tout cela étant revu par les sherpas des présidents ou des Premiers ministres. Au fur et à mesure, ce texte s’affine, des éléments disparaissent, d’autres apparaissent ou sont réécrits. Un peu comme les marées viennent polir le galet.

Comment s’exprime le consensus ?

Finalement, au Conseil européen, il ne reste souvent que quelques points de désaccord (parfois très profonds, très importants politiquement). On tente alors de rédiger un nouveau paragraphe pour contenter tout le monde. C’est alors le président, lui-même, qui réécrit directement avec les Chefs le passage concerné. Ou, de façon plus habituelle, ce sont les sherpas qui s’y mettent dans la salle d’à côté, y passant, s’il le faut, la nuit, pour trouver la formule qui contentera tout le monde. Au final, le président du Conseil européen demande si personne ne s’y oppose. Et généralement, même s’il peut y avoir un ou deux grognements, si personne ne s’exprime clairement contre, cela passe. Si, malgré tout, il reste une difficulté, il y a plusieurs possibilités pour s’en sortir.

Des Européens passés virtuoses pour exprimer les désaccords dans l’accord

Renvoyer à plus tard

Les Européens sont passés virtuoses sur la façon d’exprimer (ou de ne pas exprimer) un désaccord, tout en ne remettant pas en cause le consensus. Première méthode : on rajoute un ou deux mots relativisant la question (le cas échéant), souvent le plus insipides possibles (qui ne sont compris que par leurs auteurs), ou on fixe une clause de rendez-vous (on réexaminera la question à la prochaine réunion). Deuxième méthode : on peut aussi pour éviter de parler de la situation qui fâche, en renvoyant aux conclusions d’un précédent conseil ou à un rapport mentionné en annexe (à chacun de voir à quoi cela renvoie, mais, de façon expresse, les conclusions ne mentionnent pas le sujet).

De l’importance de la note de bas de page

Troisième méthode : rajoute une déclaration interprétative ou complémentaire d’un État membre, voire une note de bas de page pour indiquer le désaccord d’un gouvernement sur un point donné (c’était le cas par exemple avec la Hongrie sur la question des migrants). Quatrième méthode : le chef de gouvernement sort lors de l’adoption des conclusions, ce qui lui évite de prononcer son désaccord. Mais l’honneur est sauf. Dernière méthode : Si le désaccord persiste malgré tout, il reste la possibilité d’avoir une déclaration de la présidence, éventuellement au nom des 27 ou des 28 (selon le cas) qui a la même valeur que les conclusions (puisque ce n’est qu’un document politique).

Bref… en matière de consensus, on le voit, l’Europe a une longue expérience d’exprimer de façon discrète les désaccords, avec l’art et la manière, sans empêcher les avancées.

Ce que va gagner la Pologne ?

En s’entêtant dans un « niet », la Pologne pourrait, au final, ne rien vraiment gagner, sinon de montrer qu’elle existe et est une grosse boudeuse. Sur des questions aussi intéressantes que la croissance économique, les emplois, la crise des migrants, les Balkans – qui vont dans le sens de la politique polonaise –, c’est un peu dommage. Et c’est un précédent fâcheux. La prochaine fois que les conclusions seront discutées, il n’est pas sûr que l’avis de la Pologne soit vraiment pris au sérieux. Pourquoi tenter de se concilier les bonnes vues d’un pays qui a, finalement, décidé de ne pas approuver les conclusions, juste pour le plaisir.

Entendons-nous : le refus des conclusions est une arme nucléaire, cela ne sert qu’une fois, et avec une très bonne raison. Il faut que l’intérêt national soit vraiment en jeu (1) — un refus qui, dans ce cas, est accepté car chacun sait qu’il peut avoir un jour à se servir de cette nécessité – et non pas seulement que l’amour propre soit blessé.

La seule conclusion du Conseil : la nomination de Tusk ?

Si les conclusions ne sont pas avalisées en tant que telle, le seul résultat écrit du Conseil européen pourrait être finalement… la décision avalisant la nomination du nouveau président. C’est assez paradoxal puisque c’est cela qui a causé l’ire polonaise du jour. Mais c’est la réalité. Ce texte est, en effet, une décision juridique qui ne figure pas en tant que tel dans les conclusions. En général, « par courtoisie », on salue la nouvelle personnalité, explique à B2 un diplomate. Mais il s’agit juste d’une « formule de politesse ». On peut s’en passer.

Une déclaration au nom des 27

Ensuite, il est toujours possible au président du Conseil européen, voire à la présidence maltaise d’endosser, « au nom des 27 », un ensemble de conclusions, voire une déclaration, ou simplement les « résultats des discussions du Conseil ». Pour la Pologne, qui a toujours voulu faire partie du cœur de l’Europe, ce serait un sacré camouflet supplémentaire : une sorte de Polxit politique. Au moment où va s’entamer des négociations sur la révision des perspectives financières, ce n’est pas aussi vraiment le plus sympathique moyen pour trouver des alliés.

Hongrois et Polonais, même combat ?

Le seul pays qui a une attitude semblable à la Pologne est la Hongrie, mais avec une très nette différence, explique un diplomate qui suit régulièrement ce genre de réunions : « Viktor Orban a toujours une position très ferme. Mais, au dernier moment, il négocie, il joue le jeu européen, il se montre plus souple (NB : quitte à dire le contraire sur la scène nationale, une fois sorti du Conseil européen). Il a toujours ainsi su se créer des alliés. Et, au niveau politique, il y a une grande différence, il est membre du PPE, le parti populaire européen, ce qui le protège d’une certaine façon. Il fait partie du cercle. »

L’équipe Kaczyński, entêtée ?

Les Polonais du PiS, eux, sont têtus. Ceux qui ont de la mémoire, dans les couloirs européens, se rappellent comment l’équipe Kaczyński s’est battue, becs et ongles, parfois de manière totalement irrationnelle, contre la mise en place de la double majorité dans le Traité de Lisbonne, pour garder les vieux chiffres de Nice. Finalement on a décidé de prolonger quelque peu le compromis de Ioannina. Une bagarre qui n’a, au final, servi à rien. Ce dispositif, qui vient à expiration dans quelques jours, le 31 mars, n’a quasiment jamais servi. Quand les Polonais ont voulu l’utiliser, au dernier conseil de l’Environnement (2), les juristes du Conseil sont venus rappeler que c’était… trop tard ! Le dispositif expirait dans quelques semaines.

Une bataille gagnée pour rien, sinon à se faire plaisir … et à se faire des ennemis autour de la table européenne.

La bataille perdue de la majorité qualifiée…

Entretemps, depuis le Traité de Nice, la Pologne a décroché du groupe des grands pays, l’écart de population qui était de 4 millions en 2005 atteint aujourd’hui le double. Ce que le pouvoir polonais avait conquis, en bataillant dur dans les couloirs européens, sans jamais vraiment s’en servir, il l’a reperdu … dans les alcôves, sur le terrain de la démographie. La réalité politique d’aujourd’hui, c’est que la Pologne a décroché du groupe des pays de tête. … Et ce n’est pas la faute de l’Europe, juste la loi naturelle.

La vraie raison de la colère polonaise ?

La sortie du Royaume-Uni pourrait accélérer, de façon paradoxale, l’isolement de la Pologne. On peut remarquer que lors de la dernière rencontre, à Versailles, en mini-groupe, il y avait bien quatre pays et non pas seulement le couple franco-allemand, pour affirmer le désir de « coopération différenciée ». Il manquait parmi les « grands et moyens » pays… un dirigeant polonais. Comme pour affirmer que la coopération différenciée, c’est … sans la Pologne. La vraie raison de la « petite colère » de Szydło n’est-elle pas là, celle de se voir exclure du groupe des « grands » et des autres avancées européennes.  Le « phare » de la Pologne est bien éteint. Et c’est dommage pour ceux qui aiment ce pays.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) L’Irlande l’a utilisée pour préserver sa neutralité, le Luxembourg pour préserver son modèle fiscal, la France pour la culture, la Slovénie pour régler son problème de frontières avec la Croatie, etc.

(2) Il s’agissait d’adopter une approche générale qui n’est pas, en soi, un vote formel, mais une indication de vote, une approche pour négocier avec le Parlement européen, le vote ayant lieu plus tard, à la fin de la négociation.

(mis à jour vendredi matin, sur le passage de la coopération différenciée)

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Les Rafale dans leurs oeuvres

Le mamouth (Blog) - Thu, 09/03/2017 - 20:57
Selon l'EMA, les Rafale de l'armée de l'air ont réalisé sur les sept jours écoulés neuf frappes au profit
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Présidentielle : JYLD se met en marche

Le mamouth (Blog) - Thu, 09/03/2017 - 19:40
Extrêmement discret jusqu'à maintenant sur son meilleur candidat pour l'élection présidentielle, le
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Evacuation médicale sur un chalutier boulonnais

MeretMarine.com - Thu, 09/03/2017 - 19:01

Jeudi 9 mars, vers 17h00, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Gris-Nez, a coordonné une opération de sauvetage à 25 milles marins (46 km) au sud-ouest de Boulogne-sur-Mer (62). Le navire de pêche "La frégate III", chalutier de 22 mètres de Boulogne-sur-Mer, a informé le CROSS qu'un de ses marins, âgé de 19 ans, avait été victime d'une chute de 6 mètres au fond d'une cale réfrigérée.

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