Mis en chantier à Saint-Nazaire fin 2016 et entouré jusqu’ici du plus grand secret, le Celebrity Edge, premier d’une nouvelle génération de quatre paquebots destinés à la compagnie américaine Celebrity Cruises, sera bel et bien un navire exceptionnel. Les premiers visuels des espaces publics dévoilés hier par l’armateur, à l’occasion de l’ouverture du Seatrade de Miami, sont en tous cas assez bluffants et confirment le positionnement très haut de gamme et novateur de la classe, qui fera ses débuts fin 2018.
L’US Army est en train de tester auprès de ses soldats RAMBO : un lance-grenades fabriqué intégralement à l’aide d’une imprimante 3D La révolution des imprimantes 3D est en marche et ce depuis quelques années maintenant. Or nous n’avions pas vu encore cette technologie débarquer sur les armes, ce qui fut le cas en 2013
Cet article L’Armée Américaine se met aux armes imprimées en 3D est apparu en premier sur Surplus Militaire.
Le commandant des opérations civiles du SEAE, Kenneth Deane, et la chef de la mission, Maria-Cristina Stepanescu, coupent le ruban marquant l’ouverture du bureau de Garowe. (Crédit : EUCAP Somalia)
(B2) Avec un nouveau focus exclusif sur la Somalie, la mission européenne de soutien aux forces de sécurité somaliennes (EUCAP Somalia) veut renforcer son action au niveau local. Un nouveau bureau de terrain a ainsi été inauguré à Garowe, dans l’État de Puntland, mardi 7 mars. Le lendemain, une seconde équipe s’est installée à Hargeisa, au nord-ouest, du pays (dans le Somaliland).
Dans ces nouveaux bureaux, les membres de la mission (entre 4 et 7) travailleront à « renforcer la capacité locale de la police maritime locale pour exercer une gouvernance maritime efficace sur ses eaux » explique le porte-parole de la mission européenne. Outre la lutte contre la contrebande, la lutte contre la piraterie et le contrôle de la zone côtière sur terre et en mer, cette approche locale « permettra de s’attaquer à un plus large éventail de menaces et de défis, en particulier l’inspection et l’application de la pêche, la recherche et le sauvetage maritimes ».
La formation – et l’équipement – seront accompagnés par un travail de soutien aux autorités pour « l’élaboration de la législation et la mise en place des autorités judiciaires » nécessaires pour que les criminels puissent être jugés et condamnés.
(Leonor Hubaut)
Lire aussi :
La technologie de l’impression 3D intéresse les armées et les industriels de l’armement dans la mesure où elle permet réduire les coûts de fabrication et de maintenance ou bien encore de rationaliser davantage la chaîne d’approvisionnement en pièces détachées dans la mesure où, ces dernières étant fabriquées à la demande, il n’y a plus besoin […]
Cet article L’US Army teste RAMBO, un lance-grenades fabriqué à l’aide d’une imprimante 3D est apparu en premier sur Zone Militaire.
Alors que la Syrie va demander aux Nations unies de contraindre la Turquie à cesser son intervention militaire dans le nord de son territoire, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a dit vouloir renforcer la coopération militaire entre son pays et la Russie pour instaurer une « zone de sécurité » exempte de jihadistes et de miliciens […]
Cet article Syrie : La Turquie veut renforcer sa coopération militaire avec la Russie est apparu en premier sur Zone Militaire.
Selon WikiLeaks, la CIA serait en mesure d’intercepter des communications effectuées via des services de messagerie sécurisées comme Telegram (très prisé par l’État islamique) et d’espionner les téléphones mobiles grâce à des outils informatiques particulièrement élaborés. Mais parfois, il n’est nul besoin de disposer d’un arsenal technologiquement avancé : savoir exploiter la faille d’un serveur […]
Cet article Thales et le CEA ont présenté une « rupture technologique » en matière de cybersécurité est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les rapports sur l’Afghanistan se suivent et vont tous dans le même sens. Le dernier en date, remis au Conseil de sécurité par Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, décrit en effet une situation sécuritaire qui n’a cessé de « se détériorer tout au long de 2016 et en 2017. » En tout, l’an passé, […]
Cet article Pour l’ONU, la présence des forces de l’Otan en Afghanistan est « essentielle » est apparu en premier sur Zone Militaire.
Depuis la fin de la Guerre Froide, les Pays-Bas n’ont pas cessé de réduire leurs dépenses militaires. En 2011, avec la crise de la dette et de l’euro, cette tendance a été accentuée avec de nouvelles coupes budgétaires d’un montant d’un milliard d’euros, étalées sur trois ans. Résultat : les forces armées néerlandaises ont dû […]
Cet article Les Pays-Bas ont « gravement » négligé leurs forces armées est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) La coopération européenne en matière de défense est devenue un des axes centraux du débat sur le futur de l’Union européenne. Jorge Domecq, le directeur de l’agence européenne de défense, au lendemain de la réunion des chefs d’États et de gouvernements, plaide en faveur de la coopération européenne, dans le domaine de la défense, mettant en exergue les bénéfices qu’elle peut apporter.
Faire de la défense une questions existentielle de l’UE
La défense, longtemps perçue comme un aspect marginal de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne, apparaît désormais comme une priorité absolue à l’agenda européen. Les initiatives successives de l’Union Européenne et des États membres en 2016 ont enfin propulsé la défense au premier plan des débats.
De plus, tandis que les dirigeants européens préparent leur sommet spécial à Rome le 25 mars pour le 60e anniversaire des Traités de Rome, en plein milieu de l’une des périodes les plus difficiles et les plus mouvementées pour l’Union européenne, la défense est mise en avant comme étant un domaine qui pourrait relancer avec succès le projet européen.
Je partage cette ambition : il est temps de faire de la défense une question existentielle pour l’Europe.
La coopération est inévitable
Soyons honnêtes : en tant qu’Européens, la seule solution crédible est d’unir nos forces, de réfléchir et d’agir sur la sécurité et la défense en termes plus européens, au-delà des limites nationales. Les menaces croissantes de notre voisinage immédiat, l’avenir de notre relation transatlantique et la révolution technologique qui se déroule à l’échelle mondiale devraient convaincre même les plus sceptiques que, à ce stade, l’Europe ne peut qu’agir davantage et mieux pour sa propre sécurité.
Sur le plan politique, une approche européenne renforcée et davantage axée sur la coopération dans le domaine de la défense me semble inévitable. Pour parler franchement, l’ordre mondial en total mutation contraindra tôt ou tard les nations européennes à coopérer et à agir de concert si elles veulent continuer à pouvoir protéger leurs intérêts et leurs citoyens. Mais la pression externe ne doit pas être le seul moteur. En réalité, bien d’autres raisons pratiques justifient la logique d’une coopération européenne renforcée dans le domaine de la défense.
Tout d’abord, la raison budgétaire !
À l’heure actuelle, le marché européen de la défense est toujours sérieusement fragmenté. Les budgets sont planifiés et dépensés au niveau national par les 28 ministères de la Défense sans véritable coordination. Cela est coûteux et conduit généralement à un dédoublement des efforts et des dépenses puisque chaque État membre tente de couvrir l’éventail complet des capacités en matière de défense. Par conséquent, une meilleure planification, des acquisitions conjointes, et la mise en commun et le partage des capacités de défense peuvent améliorer les résultats des dépenses militaires et économiser des sommes très importantes sur les montants versés par les contribuables. Selon certaines estimations (*), les gouvernements européens pourraient économiser au moins un tiers (!) de leurs dépenses pour le matériel militaire, s’ils se décidaient à coordonner les investissements. Il est ici question de milliards et de milliards d’euros qui pourraient soit être économisés, soit être débloqués pour d’autres investissements à long terme.
Ensuite, les arguments de l’interopérabilité et l’efficacité
Mais la rentabilité n’est pas le seul avantage, et de loin. L’interopérabilité et l’efficacité accrue sont tout aussi importantes, en termes de résultats découlant d’une approche davantage coopérative pour les programmes de défense. En comparaison avec les États-Unis, les forces armées européennes exploitent trop de types différents d’équipements militaires. Par exemple, en 2016, les États membres de l’UE possédaient 20 types différents d’avions de chasse (contre 6 aux États-Unis), 29 types de frégates (4 aux États-Unis) et 20 types de véhicules blindés (2 aux États-Unis). Davantage de coopération en termes de planification, d’acquisition et d’exploitation des actifs permettrait de rationaliser les capacités opérationnelles, et ainsi renforcer considérablement l’interopérabilité des forces armées des États membres.
La mise en commun et le partage sont par conséquent primordiaux pour garantir l’efficacité/l’interopérabilité des forces armées européennes, et assurer aux contribuables européens « qu’ils en aient pour leur argent ».
L’EDA est prête à relever le défi…
L’Agence européenne de défense (AED) a pour fonction de faciliter cette coopération, et de lancer puis de gérer les projets entre les États membres volontaires. Depuis sa création en 2004, l’Agence est devenue la plateforme de la coopération européenne de défense dotée d’une expertise et de réseaux uniques. C’est à travers l’AED que les gouvernements nationaux décident des priorités en matière de capacités et de la façon de les gérer. L’appui que la Commission européenne est prête à apporter, à travers son Plan d’action européen de la défense récemment adopté, est le bienvenu à cet égard.
… si les États membres s’engagent réellement
L’expérience démontre clairement que si les États membres ont la volonté politique de s’engager sérieusement dans cette coopération, l’AED est à même de produire des résultats importants sous leur contrôle.
Fini les débats, place à l’action
Il est urgent d’œuvrer pour la coopération dans le domaine de la défense. Nous ne pouvons pas nous permettre que cette question importante fasse – à nouveau – l’objet de longs débats politiques ou institutionnels qui ne ciblent pas strictement notre objectif commun : renforcer la défense européenne. À cet effet, l’Europe doit exploiter au mieux les outils qu’elle a en sa possession. L’Agence européenne de défense en fait certainement partie.
L’Union européenne est à la croisée des chemins. Des décisions visionnaires et des actions ambitieuses sont nécessaires pour donner un nouveau souffle au projet européen.
(*) Munich Security Report 2017
Jorge Domecq, haut diplomate espagnol, est le Directeur exécutif de l’Agence européenne de défense depuis février 2015. Il a précédemment occupé le poste d’Ambassadeur d’Espagne auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et aux Philippines. Il a occupé plusieurs fonctions au sein des ministères espagnols des Affaires étrangères et de la Défense, de même qu’à l’OTAN.