Le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo a procédé à la remise officielle d'équipements médico-techniques au ministre de la santé, Dr Robert Kargougou, ce mardi 31 décembre 2024 à Ouagadougou. Ces équipements acquis à hauteur de plus de cinq milliards de FCFA viennent renforcer le système de santé.
L'année 2024 s'achève en toute beauté pour le ministère de la Santé avec la remise d'équipements médico-techniques par le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo. Au monument des martyrs, des motocyclettes étendues à perte de vue, des pick-up, des ambulances, etc. Plus précisément, il s'agit de dix ambulances, de 39 pick-up et de 625 motocyclettes. À cela s'ajoutent des équipements de bloc opératoire, de réanimation et 83 équipements de laboratoire. L'ensemble de ces équipements ont été acquis à hauteur d'environ 5 800 000 000 F CFA, financés à plus de 90% par le budget de l'État.
Ces équipements vont permettre de renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires et permettre d'intensifier les actions de prévention des maladies à travers des interventions communautaires et des soins davantage rapprochés des populations.
Des motocyclettes pour faciliter la mobilité des agents de santé.“C'est un lot de matériels assez important qui devrait permettre de répondre à deux objectifs majeurs. Le premier, c'est la qualité de l'offre de soins aux citoyens burkinabè partout sur le territoire national. L'autre objectif, c'est l'amélioration des conditions de travail des braves agents de santé qui en dépit de toutes les difficultés se battent dans un esprit de sacrifice pour que les Burkinabè puissent bénéficier de soins de santé de qualité”, a déclaré le Premier ministre.
Les équipements de bloc opératoire et de réanimation ont été acquis par la SOGEMAB (Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale) à hauteur de deux milliards de F CFA. Ils se composent de chariots d'anesthésie, de tables opératoires pouvant supporter jusqu'à 230 kg, de respirateurs, de lits électriques pour les patients en réanimation, d'échographes portatifs, etc.
Les équipements médico-techniques ont coûté plus de 5 milliards 800 millions de F CFA.Selon son directeur général, le médecin lieutenant-colonel Éric Nao, les équipements ont été acquis en fonction des besoins exprimés par les Centres hospitaliers universitaires et Centres hospitaliers régionaux. En vue de faciliter l'utilisation et la maintenance des équipements, la SOGEMAB a opté de limiter le nombre de marques d'équipements à quatre. Il a assuré également que l'acquisition des équipements s'est faite avec les pièces de rechange, ainsi qu'un contrat de maintenance de trois ans. En outre, les techniciens de la SOGEMAB ont vu leurs capacités renforcées par les marques auprès desquelles ont été acquises les équipements, ce qui va faciliter la maintenance.
Dr Anata Doro/ Soré, directrice régionale de la santé du Centre-Sud est l'une des bénéficiaires des équipements médico-techniques. Elle a exprimé sa reconnaissance au gouvernement, notamment pour les ambulances qui vont faciliter les évacuations et les motocyclettes qui vont faciliter la mobilité des agents de santé à base communautaire et permettre aux agents de santé de vacciner davantage d'enfants à travers la stratégie avancée. « Ces motos vont apporter une plus-value. Cela permettra aux agents de santé de se déplacer au niveau de la communauté pour rattraper tous les enfants qui n'ont pu être au centre de santé », a souligné Dr Soré.
Le Premier ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo (à gauche) remettant les clés des ambulances au ministre de la santé Dr Robert Kargougou.Rappelant le coût des équipements et la part contributive du gouvernement à son achat, le Premier ministre a invité le ministre de la santé à veiller à ce que les agents sur le terrain en prennent bien soin. « Il faut que chacun se rende compte que c'est le fruit du labeur des Burkinabè et donc quand on a conscience de cela, ça veut dire que c'est une grande responsabilité qu'on a au quotidien pour faire en sorte que l'usage soit optimal et qu'on en prenne le plus grand soin », a laissé entendre Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Justine Bonkoungou
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Le pont Embo, qui relie les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Haut-Uele, s’est effondré depuis environ deux semaines. Plus d’une dizaine de pirogues ont été mises en place pour faciliter la traversée des personnes et des marchandises, a indiqué mardi 31 décembre, appelant à la réhabilitation de cet ouvrage.
Ce lundi 30 décembre 2024 à Ouagadougou, la société minière IAMGOLD Essakane SA a fait un don de 500 kits alimentaires au Conseil National de Secours d'Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) pour soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. La cérémonie de remise a eu lieu en présence de Franck Napon, Directeur Santé-Sécurité et Développement Durable de la mine d'or Essakane, et de Soumaïla Zorome, Secrétaire Permanent du CONASUR, entouré de ses collaborateurs.
Le Burkina Faso connaît actuellement de nombreux défis en matière humanitaire et sécuritaire. Le 14 décembre dernier, la société minière Essakane organisait à Dori, une opération de don de 2000 kits alimentaires au profit des ménages vulnérables dont 500 Kits réservés pour le niveau national et 1500 pour les populations hôtes de la mine.
Après la remise du don aux populations sahéliennes, le CONASUR vient donc réceptionner une partie du don destiné à des ménages en situation d'insécurité alimentaire et en situation d'urgence dans les autres parties du pays.
Ce don, composé de 250 sacs de riz de 50 kg chacun et de 250 bidons d'huile de 5 litres, vise à soutenir les populations vulnérables, notamment les déplacés internes et leurs communautés hôtes, affectées par la crise humanitaire qui frappe le Burkina Faso.
Par ce geste fort de solidarité, IAMGOLD Essakane SA accompagne les populations locales, premières concernées, mais aussi des familles vulnérables à l'intérieur du pays. « Notre pays traverse des moments difficiles, et nous estimons important de contribuer à cet effort collectif », a déclaré Franck Napon, soulignant l'implication de la mine Essakane dans des initiatives sociales et humanitaires.
Franck NAPON Directeur SSDD Mine EssakaneDe son côté, Soumaïla Zorome a exprimé sa reconnaissance à l'endroit la société minière IAMGOLD Essakane SA engagée auprès des populations les plus vulnérables du Burkina. « Ce geste est d'une grande importance, car il permettra d'améliorer la prise en charge des déplacés internes et des communautés vulnérables. Nous saluons cet élan de solidarité qui vient renforcer nos efforts », a-t-il affirmé.
Soumaila ZOROME SP/ CONASUREn plus de produire de l'or dans une zone impactée par le réchauffement climatique, la mine Essakane travaille sur le terrain pour apporter un soutien concret et une aide précieuse aux populations burkinabè. Parmi les axes prioritaires du programme de développement durable de la mine, on peut citer la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable, la construction d'infrastructures ou encore l'environnement.
Correspondance particulière
Le bilan des pluies torrentielles, qui se sont abattues les 28 et 29 décembre dans les localités des BB Salamabila et BB Wamaza, territoire deKabambare (Maniema), fait état de 4 morts et plus de 14 000 personnes sans-abris.
Selon les rapports des autorités coutumières et humanitaires, outre les maisons d’habitation, ces sinistrés ont perdu leurs réserves alimentaires, leurs biens essentiels ainsi que plusieurs hectares de cultures.
Les sinistrés de pluies diluviennes sont sans assistance au village Kabimbi, secteur de Luapula, territoire de Kasenga (Haut-Katanga). Ils courent le risque des maladies hydriques et de famine, a alerté lundi 30 décembre le député national Balthe Chola Ngoy.
Les pluies diluviennes, qui se sont abattues le 18 décembre à Kabimbi, ont cause des dégâts énormes.
Alors que les grandes rues de Ouagadougou grouillent de monde pour les fêtes de fin d'année, chacun prépare à sa manière la célébration du réveillon et du jour de l'an. Quelques habitants de la capitale partagent leurs attentes et leurs souhaits pour cette nouvelle année.
Harouna Ouango, conducteur automobile
« J'ai foi que 2025 sera une année meilleure que 2024. Il faut célébrer les fêtes avec modestie en pensant à nos forces de défense et de sécurité qui sont loin de leur famille. C'est grâce à eux que nous pouvons fêter et nous agiter. Donc je pense qu'il ne faut pas en faire trop et avoir une pensée pour eux. Je souhaite beaucoup de santé à tous les Burkinabè en 2025 ».
Harouna Ouango, conducteur automobileAwa, restauratrice
« Après la messe, je vais dîner avec ma famille et mes clients dans mon restaurant. Malgré les difficultés que j'ai traversées depuis longtemps, 2024, à travers Dieu a essuyé mes frustrations et les peines. C'est une année qui a été très agréable pour moi par rapport aux années antérieures. Je remercie le Seigneur pour tout ce que j'ai réalisé car c'est grâce à lui. Je prépare 2025 avec beaucoup d'amour, de conviction et de paix. Je voudrais qu'il y ait beaucoup d'énergies positives autour de moi. Que Dieu restaure tous ceux qui souffrent en silence, qu'il guérisse les malades et qu'il protège les orphelins, les veufs et veuves du monde entier. Au-delà de tout, que Dieu donne la force à notre président afin qu'il puisse travailler ».
Awa qui est restauratrice trouvé que l'année 2024 a été une bonne annéeIssa, commerçant de chaussures
« Vu que je n'ai pas fait de bonnes affaires je vais juste partager un repas avec ma famille et rendre grâce à Dieu pour la vie. D'habitude ici au marché, nous vendons beaucoup pendant cette période mais cette année, la clientèle se fait rare. Les gens disent qu'ils n'ont pas d'argent donc le marché est morose. On souhaite seulement que la paix revienne en 2025 car cela impacte tout le monde ».
Thérèse, enseignante
« Nous avons décidé de faire le réveillon de la Saint Sylvestre en famille avec les enfants, les petits enfants avec un repas que l'on va partager. L'année 2024 a été très difficile pour moi sur le plan économique et celui de la santé mais je rends grâce à Dieu car je suis toujours en vie. Pour 2025, nous demandons à Dieu de nous aider à retrouver la paix dans tout le pays. On souhaite qu'il y ait une bonne avancée économique et des partenariats fructueux dans le pays ».
Samuel Zongo, vulcanisateur
« L'année qui s'achève n'a pas été simple. Les affaires ne marchent pas et en plus il y a l'insécurité. Pour les fêtes, je ne pourrai pas faire ce que je fais d'habitude pour ma famille. Mais le plus important ce n'est pas d'avoir l'argent selon moi mais c'est la santé pour atteindre nos objectifs. Je souhaite en 2025 pouvoir aller partout au Burkina pour mon activité si possible ».
Nouroudine Nikièma, boucher
« Je suis content d'achever cette année car j'ai la santé et mes affaires fonctionnent assez bien. Pour la Saint sylvestre je vais sauter un poulet pour ma mère et lui remettre un peu d'argent aussi. À mon avis 2024 était meilleure que 2023 donc je rends grâce à Dieu. Je souhaite qu'en 2025 mes rêves se concrétisent ».
Nouroudine Nikiema espère que ses rêves se concrétisent en 2025Farida Thiombiano
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Débuté le 23 décembre 2024 à Ouagadougou, le camp d'éveil scientifique et technologique, organisé au sein du Cours privé « Le Creuset », se déroule avec succès à trois jours de sa clôture. Cette initiative de l'Académie de création et d'éveil scientifique (ACES) vise à préparer la nouvelle génération aux défis technologiques futurs tout en leur offrant une expérience ludique et enrichissante.
Le jeudi 26 décembre 2024, au lendemain de Noël, nous retrouvons des enfants de 7 à 17 ans, encore pleins d'énergie. « Même pas fatigués ! », semblait-on lire sur les visages. L'expert en cybersécurité et investigation numérique, Younoussa Sanfo, guide les apprenants dans la création de mots de passe robustes d'au moins douze caractères incluant lettres, chiffres et caractères spéciaux. L'ambiance est studieuse mais joyeuse, preuve que la Nativité n'a pas entamé le dynamisme des enfants.
Frédéric Sévérin Soubeiga dispensant le module sur la robotiqueDe Bamako à Ouagadougou
Mohamadoun Kassé, un jeune malien en classe de 1re A, participe pour la deuxième fois à ce camp. « Mon père a vu l'affiche sur Facebook en 2023. Il s'est dit que ce type de formation me plairait beaucoup. Il m'en a parlé et je suis directement venu au Burkina Faso pendant les congés de Noël », indique le Mohamadoun Kassé qui assure avoir beaucoup appris l'année dernière sur l'arduino, la conception et le pilotage des drones. « Cette formation est la bienvenue, car les enfants aiment tout ce qui bouge. Les initier aux technologies dès maintenant, c'est s'assurer d'avoir des hommes avertis et aguerris à l'avenir. », explique-t-il.
Le jeune Malien Mohamadoun Kassé est à sa deuxième participationUne pédagogie adaptée à tous les âges
Frédéric Séverin Soubeiga, ingénieur en robotique et formateur au camp, se dit émerveillé par l'éveil et la créativité des apprenants. « Nous avons commencé par les bases de l'algorithmique et de la programmation, puis abordé le montage et la programmation de robots. », précise-t-il.
« La méthode pédagogique du camp se base sur des exemples de la vie courante pour faciliter la compréhension. Les enfants sont répartis en groupes selon leur âge. Nous apprenons aux plus grands des concepts plus poussés et nous initions les plus jeunes aux langages graphiques comme Scratch. À la fin du camp, ils seront capables de programmer un jeu sur Scratch, de monter et programmer un robot », assure Soubeiga. Il ne cache d'ailleurs pas sa fierté de voir des élèves comme Traoré Idrissa et Ouédraogo Muslim assembler, programmer et démonter aisément des robots.
Younoussa Sanfo, expert en cybersécurité et en investigation numériqueLe pilotage de drones civils
Après un week-end (les 28 et 29 décembre, ndlr) de repos bien mérité, les enfants reviennent enthousiastes pour le module de pilotage de drones, animé par le formateur Roch Sawadogo
Lors du cours théorique, les apprenants explorent le vocabulaire spécifique des drones et ont un aperçu de la législation en vigueur. « Au Burkina Faso, il y a des règles concernant l'utilisation des drones », rappelle le formateur.
« Par exemple, il est interdit de survoler certains sites sensibles tels que les hôpitaux, les commissariats et les aérodromes. De plus, la hauteur maximale de vol en agglomération est limitée à 150 mètres. On ne peut pas utiliser les drones la nuit ou encore capturer des images du voisinage. Il faut respecter la vie privée des autres. », a rappelé le formateur, pour qui l'espace public n'est pas aussi un espace de jeu.
Après cette session théorique, les enfants ont appris à faire voler les drones à l'aide d'un simulateur de vol, avant de passer à la pratique en conditions réelles avec des drones adaptés à leur âge. « Souvent les enfants maîtrisent mieux les simulateurs que les adultes. Ils apprennent plus vite en s'amusant », observe Roch Sawadogo.
Préparer les innovateurs de demain
Ce camp, organisé par l'Académie de création et d'éveil scientifique (ACES), s'inscrit dans sa mission d'éducation et de sensibilisation aux technologies émergentes.
Les initiateurs entendent susciter la curiosité scientifique de ces derniers et leur permettre de développer des compétences en logique, créativité et résolution de problèmes, des atouts précieux pour leur avenir académique et professionnel, dans un monde de plus en plus numérique. « Certains pourraient choisir de poursuivre dans la robotique ou la programmation, ce qui serait bénéfique pour le Burkina Faso. », conclut l'ingénieur en robotique Frédéric Séverin Soubeiga.
En attendant, rendez-vous est pris le vendredi 3 janvier 2025 pour la cérémonie de clôture. Ce sera l'occasion pour les enfants de montrer à leurs parents qu'ils n'ont pas eu tort de les confier à l'Académie de création et d'éveil scientifique durant ces congés de Noël.
Fredo Bassolé
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Après deux semaines de compétition, sous la houlette des responsables en charge du sport, le tournoi de ballon militaire (de la 3e Région militaire) a connu son épilogue dans la soirée de lundi, 30 décembre 2024, sur le terrain du Camp général Baba Sy, Ouagadougou. La finale, qui a opposé la Compagnie de commandement et des services (CCS) à la Compagnie mortier lourd (CML), s'est soldée par la victoire de la CSS par un score de 6-4. L'objectif principal de ces compétitions, dont l'apothéose a eu lieu devant de nombreuses notabilités coutumières, est de raffermir les liens entre les différentes unités de l'armée.
Le commandant de la 3ème région militaire, lieutenant-colonel Éric Dabiré, a salué l'esprit qui a animé la compétition.C'est dans une ambiance bon enfant que s'est déroulée cette finale, en présence de plusieurs cadres et responsables militaires, mais également de nombreux invités, frères d'arme et civils, dont une grande mobilisation de notabilités coutumières et de l'association des garagistes Bangr-Nooma du quartier Karpala (quartier riverain du camp). Avant le top départ à proprement dit donné par le commandant de la 3e région militaire, le lieutenant-colonel Eric Dabiré, le public a assisté à une remise de certificats de reconnaissance à des partenaires.
Le lieutenant-colonel Éric Dabiré, ses collaborateurs et invités, saluant...Cette étape a fait place à la finale. Elle a opposé la Compagnie de commandement et des services (CCS) à la Compagnie mortier lourd (CML). Après les salutations d'usage des deux équipes par les autorités militaires et invités, avec en tête le commandant Eric Dabiré, place au duel, en deux fois 20 minutes. Une rencontre sur la supervision technique de l'adjudant Adama Fofana et du sergent Lompo et les commentaires des deux ‘'spécialistes'' du jour, auto-proclamés ici Daba Kini et Gabriel Barrois (deux célèbres journalistes sportifs burkinabè), au grand plaisir de supporters et invités.
...les équipes avant le coup d'envoi.C'est dans ce décor que CCS et CML sont livrées à ce jeu typiquement militaire, qui se joue avec la main et sur un terrain semblable à celui de football. Pas de round d'observation entre les deux équipes qui y ont jeté leur dévolu dès l'entame de cette première mi-temps. Dans cette pression de part et d'autre, CML ouvre le score, 10 mn après le coup d'envoi. Elle sera rattrapée 5 mn après. Le jeu gagne en intensité, au grand plaisir du public. Mais la mi-temps intervient sur ce score de parité.
Ici, la commission technique avec l'adjudant Adama Fofana(à gauche) et le sergent Lompo, veillant au grain.Les organisateurs profitent de l'instant pour remettre des prix aux vainqueurs des compétitions de damier, de jeux de cartes et de pétanque. Plusieurs compétiteurs reçoivent des enveloppes financières accompagnées de congratulations et encouragements des chefs militaires et personnalités invitées.
Mission également accomplie pour les commentateurs "Gabriel Barrois" (au micro) et "Daba Kini ".A la reprise, les deux équipes, encore poussées par leurs supporters, puisent davantage dans leurs énergies et ingéniosité. La rencontre s'intensifie avec des occasions de but qui s'enchaînent pour chaque équipe. A la 22e (soit 2 mn après la reprise), CML corse l'addition, 2-1. Mais cela est loin d'être un acquis, car 2 mn plus tard, CCS parvient à l'égalisation. Le temps de savourer cette remontée que CML devance au score. L'adversaire ne se résigne cependant pas, elle revient à la charge. Les buts vont s'enchaîner à un rythme sans répit. Dans ce ping-pong dans les buts, c'est l'équipe de CCS qui s'impose au terme du temps imparti, par un score de 6 buts contre 4.
L'équipe victorieuse, la CCS, posant avec son trophée et ses médailles.La Compagnie de commandement et des services (CCS) s'adjuge donc le trophée, les médailles d'or et une enveloppe financière. La Compagnie mortier lourd (CML) se console avec des médailles d'argent et une enveloppe financière.
Au-delà des deux finalistes, les autres équipes participantes ont reçu des prix d'encouragements. Mieux, de nombreux prix spéciaux, alimentés par des invités, ont été distribués (meilleur gardien, meilleur buteur, équipe fair-play, premier buteur de la finale, etc.).
Pari réussi, une fois de plus, pour les organisateurs de ces sports et loisirs, dont l'objectif principal est de raffermir les liens entre les différentes unités. En attendant les prochaines éditions, responsables militaires et compétiteurs louent tous l'importance d'un tel cadre, surtout dans le contexte national actuel marqué par un défi sécuritaire qui nécessite l'esprit de solidarité, de fraternité, de cohésion pour la défense de la patrie.
...et militaires.« Le sport est un élément-clé pour améliorer notre condition physique et renforcer la cohésion entre les unités, surtout dans le contexte sécuritaire actuel. Ces moments de convivialité nous permettent de mieux nous connaître et de travailler ensemble de manière plus efficace », a félicité le commandant de la 3e région militaire, le lieutenant-colonel Eric Dabiré.
O.L
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La nouvelle Directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), Rachel Pungu Luamba a pris l’engagement, lundi 30 décembre, de faire de cet établissement un instrument de l’émergence socio-économique en RDC.
Elle a exprimé son engagement lors de la prise de ses fonctions, à Kinshasa en présence du Directeur de cabinet du vice-Premier ministre du Plan, Prince Leta.
La situation sécuritaire a été tendue, ce mardi 31 décembre, dans la cité de Sake, territoire de Masisi (Nord-Kivu) à la suite des combats entre combattants Wazalendo et rebelles du M23.
Selon les sources sécuritaires locales, ces rebelles pro rwandais ont lancé des attaques simultanées contre les positions de l’armée entre 17 heures et 19 heures locales lundi dernier autour de Sake.
Des obus largués par ces rebelles soutenus par le Rwanda, sont tombés notamment sur la colline Matcha ciblant une position des FARDC et wazalendo.
Enclenché en janvier 2015, et après plusieurs blocages, le processus d'élaboration de la convention collective entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs a connu son dénouement ce 31 décembre 2024. La direction générale et les partenaires sociaux ont procédé ce jour à la signature dudit document. Ce document consensuel règlemente désormais les relations de travail entre BRAKINA-SODIBO et leurs travailleurs.
Après un blocage constaté en 2018, les négociations entrant dans le cadre de la convention collective ont repris en novembre 2024. La direction générale de BRAKINA-SODIBO et les partenaires sociaux, sous la facilitation de la direction générale du travail, ont fini par accorder leurs violons dans la première semaine de décembre 2024. En effet, l'ensemble des dispositions de la convention collective a fait l'objet d'accord et un procès-verbal des négociations a été signé.
La signature officielle de la convention collective ce jour marque ainsi la dernière étape du processus. Cette convention est organisée en 9 titres et vise plusieurs objectifs. A en croire le directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO, Benjamin Bronne, il s'agit de la consolidation des acquis, plus particulièrement des avantages acquis par le personnel ainsi que de l'amélioration des conditions de travail à travers l'intégration de dispositions pour garantir des conditions de travail saines et respectueuses des droits des travailleurs.
Benjamin Bronne, directeur général de la BRAKINA, également administrateur général adjoint de la SODIBO« En initiant cette démarche et en s'engageant à mettre en œuvre les dispositions de la convention collective d'établissement, BRAKINA -SODIBO confirme sa volonté de bâtir une entreprise dynamique respectueuse des droits des travailleurs et en accord avec les meilleures pratiques internationales. En signant cette convention collective, nous posons les bases d'une entreprise résolument tournée vers la construction du bien-être de notre capital humain, gage de compétitivité et de performances », a ajouté Benjamin Bronne. Il a traduit l'engagement de son entreprise à veiller à l'application de cette convention et à maintenir un dialogue social constructif pour le respect des intérêts des parties prenantes.
Nicolas Ouédraogo Secrétaire général adjoint de la confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB)Nicolas Ouédraogo, secrétaire général adjoint de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), a félicité l'ensemble des acteurs impliqués dans les négociations pour leur sens élevé du dialogue, qui a permis de parvenir à un accord sur l'ensemble des points en suspens depuis 2018. « C'est une preuve que lorsque les principes du dialogue social sont respectés par toutes les parties, il y a plus de chances d'aboutir à des résultats probants », a-t-il soutenu. Nicolas Ouédraogo n'a pas manqué d'inviter les acteurs de part et d'autre à un strict respect des clauses qui y sont consignées afin de garantir à l'entreprise un climat social apaisé.
Hamidou Sawadogo, secrétaire général représentant le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection socialeLe ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale représenté par son secrétaire général Hamidou Sawadogo, s'est réjoui de cette convention, obtenue grâce au dialogue. « J'adresse mes chaleureuses félicitations à la direction générale de BRAKINA-SODIBO ainsi qu'aux travailleurs pour l'initiative de la conclusion d'une convention collective d'établissement. Je félicite, également les partenaires sociaux de BRAKINA SODIBO pour l'esprit de conciliation et de concession démontré tout au long du processus de négociation et qui a permis de parvenir à un document consensuel », a affirmé Hamidou Sawadogo.
Il a par ailleurs exhorté les acteurs des différents secteurs d'activités à emboîter le pas de BRAKINA-SODIBO afin que tous les secteurs d'activités soient progressivement couverts par une convention collective, « pour un apaisement du climat social, gage de développement économique et social de notre pays ». Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a réaffirmé la disponibilité de son département à accompagner tous les acteurs en matière de négociation collective.
Armelle Ouédraogo
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Le samedi 27 décembre 2024, les sourires des enfants de SOS Villages d'enfants à Ouagadougou en disaient long sur leur joie. « Noël Solidarité », organisé par la Fondation Bank of Africa (BOA) a illuminé le cœur des enfants. Ce fut une journée riche en émotions, placée sous le signe de la générosité et de la convivialité.
Sous un grand chapiteau décoré aux couleurs de Noël, des dizaines d'enfants de SOS Villages d'enfants étaient réunis autour d'un don et d'une collation. Leurs regards brillaient d'excitation et de curiosité, entourés d'un public composé de représentants de la Fondation BOA, des clubs de motards et des encadreurs.
La Fondation BOA a offert 1,5 tonne de riz, 1 tonne de farine de maïs, 20 cartons de spaghetti, 20 cartons de macaroni et 19 bidons d'huile de 20 litres. En plus de cela, les enfants ont eu droit à des cadeaux et à la présence du Père Noël. Ces dons témoignent de la volonté de la fondation d'offrir aux enfants de SOS Villages de quoi fêter comme tous les autres enfants.
Le secrétaire exécutif de la fondation remettant le don à un responsable du programme SOS villagesLa remise officielle du don s'est faite par des responsables de la fondation BOA. Le secrétaire exécutif de la Fondation BOA-Burkina, Boureima Drabo, a pris la parole pour rappeler l'importance de ce geste de solidarité envers les tout-petits. Les vivres composés des sacs de riz, de cartons de pâtes alimentaires, de farine de maïs, et de bidons d'huile permettront d'apporter un plus à la vie de ces enfants. Ces dons généreux, offerts par la Fondation BOA, ont été renforcés par les contributions des motards, qui avaient également apporté des vivres et des articles essentiels tels que du savon.
Ce qui a particulièrement marqué cette édition, c'est l'implication exceptionnelle des clubs de motards. West Coast Adventure (WCA), initiateur de l'événement, a mobilisé de nombreux clubs partenaires, dont Dafra Riders, ÉLITE Bikers CLUB, Les Bikeuses du Faso, Cross Team Faso, Free Bikers, West Burkina Bikers et bien d'autres. Leur arrivée sur le site, en cortège de motos vrombissantes, a attiré l'attention et émerveillé les enfants. Au delà du don, ils ont passé un message fort : celui de l'importance de la sécurité routière. Leur démonstration sur le port du casque a captivé l'audience, jeunes et moins jeunes lors de cette cérémonie.
Lez enfants ont aussi reçu des cadeaux de NoëlAprès les civilités, la remise des dons et les remerciements place a été faite à la fête. Un repas communautaire, préparé avec soin, a été partagé aux enfants et à tous les participants. Les responsables de SOS Villages d'enfants ont exprimé leur gratitude envers la Fondation BOA et ses partenaires pour leur soutien indéfectible. Il a également souligné que cette action ne se limitait pas à un simple geste de Noël, mais représentait une véritable contribution au bien-être des enfants, tant sur le plan matériel qu'émotionnel.
Cette édition de Noël Solidarité a non seulement apporté du réconfort aux enfants, mais elle a également rappelé la puissance de la collaboration entre les acteurs privés et associatifs.
Farida Thiombiano
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Le ministère de la Défense et des anciens combattants a organisé des activités sportives avec les habitants du quartier Nagrin de Ouagadougou pour marquer la fin de l'année. Ces activités sportives, troisième édition, ont pris fin dans l'après-midi du lundi 30 décembre 2024 au ministère de la Défense, situé également au quartier Nagrin.
Des compétitions de cyclisme, de pétanque, de scrabble, de jeu de cartes, de ludo, de damier, de tennis de table, de marche sportive étaient au programme de ces activités sportives du ministère de la Défense et des anciens combattants. Les meilleurs dans ces différentes disciplines ont été récompensés.
La course cycliste féminine a été remportée par Clarisse Bilgo qui repart avec un vélo et une somme de 10 000 FCFA. Arrivée 2e, Lamoussa Zoungrana repart avec une somme de 30 000 FCFA. Sahadatou Doubienda, 3e à l'arrivée reçoit la somme de 25 000 FCFA. Classée 4e, Obéida Ilboudo reçoit la somme de 20 000 FCFA. Marie Tiemtoré repart avec la somme de 15 000 FCFA grâce à sa 5e place. Classée 6e, Julienne Bouda repart avec la somme de 10 000 FCFA.
« Je suis très contente d'être arrivée première lors de la course. Ça n'a pas été facile mais j'ai réussi, je me suis battue pour ça. Je ne me suis pas entraînée pour cette course. Je me suis levée pour venir courir et Dieu merci, ça a marché. Merci aux organisateurs », a indiqué Clarisse Bilgo, à l'issue de sa victoire.
Clarisse Bilgo, vainqueur de la course cycliste avec son nouveau véloAu niveau du jeu de damier, c'est Amidou Tapsoba, habitant de Nagrin, qui est monté sur la plus haute marche du podium, suivi du caporal-chef Issa Dakuyo 2e et du maréchal des logis Boukaré Badini 3e.
Ernest Kaboré, habitant du quartier Nagrin a remporté la compétition de ludo, devant le maréchal des logis chef Hamidou Kaboré et le caporal-chef Issa Dakuyo.
La compétition des jeux de cartes a été remportée par François Pakmoagda du quartier Nagrin, devant l'adjudant Ousmane Ouédraogo et le maréchal des logis Jacques Sanou.
En scrabble, c'est l'adjudant Laurent Tuina qui est classé 1er devant le sergent Aboubacar Sérémé 2e et l'adjudant-chef major Foroko Bahan.
Ismaël Compaoré du personnel civil de la défense a remporté la compétition de tennis de table. Il devance l'adjudant Ousmane Ouédraogo 2e et le sergent-chef Silvère Abem 3e.
Remise des prix aux lauréatsLes premiers au classement en damier, ludo, cartes, scrabble et tennis de table repartent chacun avec la somme de 10 000 FCFA. Les personnes classées deuxièmes 6 000 FCFA et 4 000 CFA pour celles arrivées en troisième position.
En compétition de pétanque, Germain Tiemtoré s'adjuge le premier prix et repart avec la somme de 10 000 FCFA. Il devance le lieutenant Moussa Nikièma 2e qui repart avec la somme de 8 000 FCFA et le caporal Laurent Yaogo classé 3e qui repart avec la somme de 6 000 FCFA.
Les principaux lauréats au niveau de la marche sportive, ont été également récompensés par des prix en espèces.
La compétition de cyclisme et la remise des prix ont connu la présence d'autorités militaires et des autorités coutumières des quartiers environnantsSelon l'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre d'Etat, chargé de la défense, cette initiative vise à renforcer la cohésion entre les Forces de défense et de sécurité et les populations de façon générale et le ministère de la Défense et les habitants du quartier Nagrin en particulier.
« Je voudrais au nom du ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants dire merci à tout le monde pour cette mobilisation. C'est un sentiment de satisfaction, parce que c'est un programme que nous avons déroulé, qui devait nous réunir avec les populations riveraines, pour communier ensemble autour de ces jeux, être ensemble, cultiver le vivre ensemble, être en symbiose. C'est un succès et nous ne pouvons que nous en féliciter. Nous souhaitons pouvoir pérenniser ces genres d'activités et nous prions que l'an prochain, nous puissions encore nous retrouver pour continuer ces activités », a d'abord déclaré le général de brigade, Mady Savadogo, inspecteur général des forces armées.
L'inspecteur général des Forces armées nationales, le général de brigade Mady Savadogo, représentant le ministre de la défense« L'objectif de cette activité, c'est parvenir à un brassage entre les Forces de défense et de sécurité et les populations, plus particulièrement entre le ministère de la Défense et les populations environnantes, notamment le quartier de Nagrin. C'est ce que nous faisons chaque année depuis trois ans maintenant. Nous nous retrouvons autour de ces jeux pour vivre ensemble, parce que nous avons besoin de leur collaboration et eux aussi, ont besoin de notre collaboration. Ces genres d'activités auxquelles les populations participent nous encouragent, parce que nous sentons que nous ne sommes pas seuls. C'est ce qui nous galvanise. Si nous savons que nous sommes accompagnés, cela nous encourage dans l'exécution de notre mission », a-t-il ajouté.
Le Nagrin Naaba à droite, remettant un prix à une lauréateTout en louant cette initiative, le Naaba de Nagrin a imploré les mânes des ancêtres pour le retour de la paix au Burkina Faso. « Nous demandons à Dieu et aux ancêtres d'accompagner les forces de défense et de sécurité et que la paix revienne dans notre chère patrie. Dieu voulant, nos ancêtres n'ont pas cédé, n'ont pas eu de honte et nous non plus, nous céderons pas. Nous, habitants des quartiers environnants, sommes très contents de cette initiative des FDS et nous espérons qu'elle se poursuivra », a-t-il souhaité.
Mamadou Zongo
Lefaso.net