Les coûts liés à la santé et à l’hospitalisation des malades ne cessent d’augmenter à travers le temps. Les raisons de cette hausse restent nombreuses, entre la cherté des dispositifs médicaux, le vieillissement de la population et la concurrence entre les différents hôpitaux et cliniques, c’est au malade d’assumer tous ces frais qui coûtent un […]
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Samedi dernier, les voyageurs de la station du métro porte de la Chapelle de la ligne 2 à Paris, ont eu droit à une scène désolante. En effet, un jeune homme de 26 ans est descendu sur les rails de ce métro et a commencé à lancer des projectiles en direction de la rame, tout […]
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Le Feyenoord Rotterdam ne désespère pas de recruter Ramiz Zerrouki avant la clôture du mercato estival. Mais les négociations avec Twente n’ont toujours pas abouti. Il y a quelques semaines, Feyenoord Rotterdam s’est manifesté pour s’offrir Ramiz Zerrouki. Il a officiellement sollicité le FC Twente. Les deux clubs ont négocié, mais sans pour autant parvenir […]
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Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu son homologue, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, ce mardi 30 août 2022, au Palais d’El Mouradia. Selon un communiqué rendu public par la Présidence de la République. D’après ce même communiqué, le président Tebboune et le président de la Guinée-Bissau se sont entretenus en […]
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Un violent incendie s’est déclaré, dans la nuit de lundi à mardi, à l’intérieur du marché couvert du centre-ville de la wilaya de Sétif. Ce qui a conduit à la destruction de 50 magasins. L’agence de presse algérienne (APS) a également rapporté, citant le capitaine de la protection civile, Ahmed Lamamra, que l’incendie s’est déclaré […]
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La disparition mystérieuse des enfants peut être provoquée par de multiples raisons, souvent relatives aux parents. En effet, ce phénomène touche principalement les enfants ayant moins de 15 ans, qui quittent soudainement le domicile familial. C’est le cas de Sirine Bouzidi qui a quitté, le 29 juin dernier, la maison dans l’ouest de Biskra, en […]
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Ce mardi 30 août 2022, au square Port-Saïd, les cambistes échangent un seul Euro contre 210 dinars algériens à la vente et contre 208 dinars algériens à l’achat. Le Dollar américain a connu plusieurs records à la hausse ces dernières semaines. Un dollar américain s’échange contre 209 dinars algériens à la vente et contre 207 […]
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Lors du mois de juin dernier, Air France a fait face à un scandale. Il s’agit d’une altercation déclenchée entre deux pilotes de la compagnie, quelques instants après le décollage, en phase de montée du vol reliant Genève et Paris. En effet, l’altercation a eu lieu suite à un différend entre deux pilotes d’un A320 […]
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On note un retour de la canicule depuis hier, sur de nombreuses régions du nord du pays. Pour ce mardi 30 août 2022, l’Office National de Météorologie (ONM) a émis un bulletin météo spécial (BMS) canicule, les wilayas concernées par cette alerte sont : Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou, Blida, […]
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Parmi les 40 membres du Conseil d'orientation et de suivi de la Transition (COST), nommés par décret le 25 août 2022, certains sont des visages familiers alors que d'autres sont plus ou moins des revenants sur la scène sociopolitique du Burkina. Dans cet article, nous vous proposons la biographie express des trois figures de proue du COST. Il s'agit du lieutenant-colonel Naon Daba et du diplomate à la retraite Jean-Baptiste Ilboudo, respectivement vice-président et deuxième vice-président du COST et de l'économiste Issa Larba Kobyagda qui occupe le poste de secrétaire permanent.
Lieutenant-colonel Naon Daba, vice-président du COST : Cet officier militaire, nommé Commandant de la Brigade nationale de Sapeur-pompiers, n'est jamais bien loin du président Paul Henri Damiba qui n'est autre que son promotionnaire du Prytanée militaire de Kadiogo. La fameuse promotion 92 ! Le baccalauréat série A4 en poche, il intègre l'école militaire interarmes de Kolikoro au Mali d'où il sort avec deux diplômes : celui de chef de section d'infanterie et le brevet de parachutiste.
Deux missions au Darfour
Après un tour en France, pour la formation initiale d'Officier Sapeur-pompier à la Brigade de Sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), il rentre au bercail avec le Certificat de chef de garde d'incendie (CCGI) et le Certificat de prévention.
Commence alors une carrière professionnelle riche avec les soldats du feu. Commandant adjoint la première Compagnie d'incendie et de secours de la BNSP à Ouagadougou entre 2003 et 2004, il dirige de 2005 à 2010 l'Ecole nationale de Sapeurs-pompiers (ENASAP).
Durant cette période, il effectue sa première mission au Darfour, de décembre 2009 à décembre 2010, en tant qu'Officier chargé des opérations du détachement du 1er bataillon burkinabè au sein de la mission hybride de l'Union africaine et de l'Organisation des Nations-Unies.
Ancien coordonnateur du renseignement intérieur
De retour de mission, il occupe de février 2011 à avril 2013 les postes de Commandant de la Compagnie de commandement et des services de la BNSP et de Commandant de la deuxième Compagnie d'incendie et de secours de la BNSP à Bobo Dioulasso. Le devoir l'appelle de nouveau au Darfour, cette fois-ci en tant qu'Officier chargé des actions civilo-militaires (CIMIC) à l'état-major de la force de la mission hybride de l'UA et de l'ONU.
De retour de cette mission, il est nommé directeur général de l'Institut supérieur d'études de protection civile de Ouagadougou (ISEPC), poste qu'il occupe de mai 2013 à mars 2015, avant de rejoindre, jusqu'en aout 2017, l'Agence nationale de renseignement en tant que Coordonnateur du renseignement intérieur.
Commandant de la BNSP depuis le 1er février 2022
Titulaire d'un Brevet de l'enseignement militaire supérieur de second degré et d'un Master 2 en stratégie, sécurité, défense, gestion des conflits et des catastrophes, obtenus en juillet 2017, le lieutenant-colonel Naon Daba revient chez lui à la BNSP et en devient la boîte noire en tant que directeur des opérations. Il y passe 4 ans et 3 moisjusqu'à l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
Chevalier de l'ordre national en 2015, le nouveau vice-président du Conseil d'orientation et de suivi de la transition a raflé au cours de sa carrière plusieurs médailles dont la médaille d'honneur des Sapeurs-pompiers en 2014, la médaille d'honneur militaire en 2013 et deux médailles commémoratives des Nations unies avec agrafe Soudan en 2012 et 2010.
Le diplomate
Jean Baptiste Ilboudo, deuxième vice-président du COST : Ministre plénipotentiaire de grade exceptionnelle à la retraite depuis décembre 2001, Jean Baptiste Ilboudo respire, dit-on, la diplomatie. Actuel président de l'Association des ambassadeurs du Burkina Faso à la retraite, ce septuagénaire natif de Lay dans la province du Kourwéogo a bourlingué dans les représentations diplomatiques en Europe.
De septembre 1995 à décembre 2001, année où il prend sa retraite, il est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès des pays comme la République fédérale d'Allemagne, la Confédération Suisse, la Russie, l'Ukraine, le Belarus, la Pologne. Il est cumulativement jusqu'en février 1998 ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en République d'Autriche et représentant permanent auprès de l'Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI), l'Agence internationale de l'énergie atomique et le Fonds de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Responsable du projet de reconstruction de Rood-Woko sous la révolution
Notons que le diplomate a commencé sa carrière professionnelle en septembre 1973 au ministère des Affaires étrangères en tant que Chef de division des Affaires culturelles et scientifiques. Il est nommé par la suite Premier conseiller à l'ambassade du Burkina Faso à Ottawa au Canada en septembre 1974. Il y passe sept ans avant de se voir confier l'ambassade du Burkina Faso à Accra, d'août 1979 à octobre 1981. De là, il dépose ses valises à Abidjan, toujours en tant qu'ambassadeur avec juridiction sur la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Sierra Léone, Libéria et Niger.
Sous la révolution de Thomas Sankara, Jean Baptiste Ilboudo occupe le poste de Chargé de mission de la présidence du Faso de mars 1984 à août 1985. Il est également coordonnateur du comité d'organisation des Festivités de l'AN II de la Révolution démocratique et populaire en 1985. Après, il se voit confier d'août 1985 à décembre 1988 le projet de reconstruction du marché central de Ouagadougou (Rood-Woko) dont le coût s'élevait à 6,5 milliards de francs CFA.
Après la retraite
Puisqu'un diplomate n'est jamais à la retraite, Jean Baptiste Ilboudo a passé une dizaine d'années (Décembre 2005 à avril 2015) en tant que membre du Conseil constitutionnel du Burkina Faso. Il a été également membre du Comité consultatif près la commission d'élaboration de la politique de sécurité nationale de septembre 2019 à février 2021 et aussi membre de la Commission constitutionnelle pour la Ve République au titre de la présidence du Faso de décembre 2017 à décembre 2018.
Responsabilités sociales, culturelles et sportives
Au compte des activités sociales et culturelles, Jean Baptiste Ilboudo a, entre autres, été président du Comité d'organisation du 1er Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) en 1987, membre statutaire du Comité national d'organisation des XIIe, XIIIe, XIVe et XVe Festival panafricain de Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Depuis juin 2019, il est président du comité communal de jumelage de la ville de Ouagadougou, composé de douze membres et dont la mission est de redynamiser la coopération décentralisée de la capitale burkinabè.
Jean Baptiste Ilboudo a pratiqué plusieurs disciplines sportives (basket-ball, volley-ball et hand-ball) et participé à plusieurs compétitions dans sa jeunesse comme les Deuxièmes Jeux de l'Amitié à Abidjan en 1961, les Troisièmes Jeux de l'Amitié à Dakar en 1963 et les Premiers Jeux africains de Brazzaville en 1965. Il a même présidé aux destinées de la Fédération burkinabè de Basket-ball de 1986 à 1993.
Le plein de médailles
Le moins que l'on puisse dire est que son tableau de médailles nationales et étrangères est assez garni. Chevalier de l'Ordre national, Chevalier de l'Ordre du Mérite sportif, Officier de l'Ordre national, Commandeur de l'Ordre de L'Étalon, Commandeur de l'Ordre de Tudor Vlademenescu décerné par la Roumanie, Commandeur de l'Ordre de St Martin décerné par le Vatican, Grand Officier de l'Ordre national de Côte d'Ivoire, Grand-Croix du Mérite avec Étoile et Écharpe de la République fédérale d'Allemagne.
L'économiste planificateur : Dr Issa Larba Kobyagda, secrétaire permanent du COST
Nanti d'une douzaine d'années d'expériences dans l'élaboration et le suivi des politiques publiques, des projets et programmes de développement, l'économiste-financier, Dr Issa Larba Kobyagda occupe le poste de secrétaire permanent au sein du Conseil d'orientation et de suivi de la Transition.
Directeur général de l'économie et de la planification au ministère en charge de l'économie, depuis octobre 2018, il est également depuis octobre 2019 le responsable du programme budgétaire « pilotage de l'économie et du développement » au sein dudit ministère. Issa Larba Kobyagda a occupé le poste de coordonnateur du bureau d'analyse et des études stratégiques du ministère de l'économie, des finances et du développement.
Titulaire d'un Doctorat unique en Sciences économiques de l'université Ouaga II, il dispense des cours de Macroéconomie approfondie, de Macroéconomie avancée, d'Intelligence économique, de Finance agricole et d'Économie des organisations.
Dr Kobyagda a occupé plusieurs postes de responsabilité tant au niveau administratif que scientifique. Coordonnateur de la commission nationale de planification du développement (CNPD) du Burkina Faso, instance qui a entre autres pour but d'examiner les documents de politiques publiques, de conseiller et d'alerter sur les questions nationales de développement, il occupe depuis octobre 2018 le poste de coordonnateur de l'observatoire national du dividende démographique du Burkina Faso.
L'homme est enfin membre du Conseil scientifique du Réseau africain de recherche fiscale (ATRN) qui est une plateforme de choix pour la recherche fiscale africaine qui vise à faciliter la recherche africaine en matière de politique fiscale, administration, droit et leadership. Dr Kobyagda est Chevalier de l'Ordre de l'Etalon.
HFB
Lefaso.net
L'audience du procès de l'affaire du drame de la mine de Perkoa, débutée le 24 août 2022 au Tribunal de grande instance de Koudougou, a été suspendue le vendredi dernier pour reprendre ce mardi 30 Août 2022. Le troisième jour de l'audience avait été consacré par l'audition des témoins.
Pour le troisième jour d'audience, c'est le témoin Fayçal Tapsoba, employé de la mine (expert du domaine) qui a été reçu à la barre pour répondre aux questions. Son rôle en tant que technicien a été de donner des précisions sur le plan de construction et d'exploitation de la mine dans le sens d'éclairer la lanterne du tribunal.
L'expert Tapsoba est emmené par les avocats de la défense à prêter serment avant le début de son audition meme si cela n'était pas une exigence du côté de la partie civile et du parquet.
Lire aussi Affaire Perkoa : Un employé confirme l'explosion de la mine à ciel ouvert et donne des précisions
"M. Frey répond au nom de la société"
Selon le premier substitut du procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Koudougou, Boureima Sawadogo, on peut déjà tirer satisfaction de la tenue de tout procès dans toute cause. En ce sens que pour lui, le Burkina Faso est un état de droit, et c'est un tribunal indépendant et impartial qui doit toujours trancher les différents litiges. Il a ajouté que c'est un procès qui a beaucoup d'enjeux importants, car il était très attendu avec pour principal but : la manifestation de la vérité.
Sur l'appréciation du parquet concernant l'intervention de expert, Boureima Sawadogo a relevé que les avis d'un expert en droit ne lient pas forcément le tribunal. "Ce sont des avis techniques qu'ils émettent et à la fin, le tribunal va essayer d'évaluer avec ce qui a été dit", a-t-Il précisé.
Le substitut du procureur est revenu sur la question de la responsabilité pénale de la personne morale qui a soulevé un débat la veille. En effet selon lui, en droit, de façon générale, on distingue les personnes physiques et les personnes morales. Il a relevé que : "Dans ce procès, M. Frey [directeur général de Nantou Mining Burkina Faso] en tant que personne physique fait l'objet de poursuites. D'autres part, il est toujours à la barre pour répondre des faits qui ont été posés dans l'intérêt de la société Nantou mining."
Il a soutenu qu'en droit, la personne morale existe mais ne peut pas poser par elle même des actes. Car dit-il, ce sont les dirigeants qui posent les actes au nom et pour le compte de cette société. Mais cela n'empêche que l'on puisse engager la responsabilité pénale de la personne morale. "Donc d'autre part, M. Frey répond au nom de la société pour laquelle il est le premier responsable", a-t-il confié.
Réponse d'audience le mardi 30 août
Comme message, le représentant du parquet a souhaité de la compassion à l'endroit des parents victimes, car dit-il, "perdre un parent cher dans de telles conditions, c'est toujours affligeant. Mais nous osons croire qu'à travers ce procès, toute la lumière sera faite et que les parents des huit miniers qui ont disparu dans ce drame pourront enfin savoir ce qui s'est passé à l'issue de ce procès."
La suite du procès devait permettre à Christensen Darly, directeur général de Byrnecut Burkina Faso, aussi poursuivi pour complicité par rapport aux mêmes charges que le DG de Nantou Mining de se tenir à la barre pour son instruction. Cependant, par une requête des avocats de la défense, le tribunal a autorisé une suspension de l'audience à cause de l'état de santé délétère de leur client. Il ont également sollicité une autorisation de sortie de ce dernier pour des soins appropriés. A cet effet, le parquet leur a instruit de soumettre une requête aux fins de permission avec un motif précis.
L'audience, qui a été suspendue le vendredi, va reprendre le mardi 30 août 2022 à partir de 9h.
En rappel, la société Nantou Mining a pour conseils les cabinets Bobson, Yanogo et associés et le cabinet de Me Bouba Yaguibou.
Du côté des familles des victimes, c'est le cabinet Birba et associés qui a la charge du dossier afin de faire connaître les circonstances dans lesquelles Charles Bama, Jean Noël Bationo, Hervé Bayala, Thierry Bayala, Aimé Bationo et Isaï Yiboula Bayala ont perdu la vie.
Prince Omar Ouédraogo
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Dans la nuit du lundi au mardi 23 août 2022, le véhicule de l'activiste burkinabè Serge Imhotep Bayala, membre du mouvement le Balai citoyen, une organisation de la société civile burkinabè, a été incendié. En effet, à l'aide d'armes blanches, d'essence et d'autres objets inflammables trouvés sur place, des individus mal intentionnés ont littéralement incendié la voiture de l'activiste devant son domicile. Lefaso.net s'est entretenu avec la victime pour savoir ce qu'il s'est passé.
Lefaso.net : Pouvez-vous revenir sur les circonstances de ce qui vous est arrivé dans la nuit du 22 au 23 août 2022 ?
Serge Bayala : Je suis revenu d'un voyage en province et j'avais laissé le véhicule en ville. Je l'ai repris et comme je n'ai pas de place dans la cour parce que je suis dans une cour commune ou on n'a pas assez d'espace, j'utilise l'esplanade d'un immeuble qui se construit en face. J'ai donc stationné le véhicule la nuit du lundi au mardi. À 23heures, j'entends des cris ; la voiture a pris feu, je sors et je constate avec les voisins que la voiture était en flammes. Nous avons essayé de contrôler et contenir l'incendie.
Ceux qui étaient arrivés sur les lieux en premier disent avoir constaté qu'il y avait un monsieur qui a quitté le lieu de l'incendie en chemise et a couru traverser le goudron. Il est rentré dans le six-mètres suivant avec la chemise en flammes qu'il essayait d'éteindre et dont il tentait de se débarrasser. C'est après être parvenu à contenir l'incendie, qu'on s'est rendu compte que l'une des vitres a été brisée à l'aide d'une brique.
On a trouvé tout juste à côté du véhicule également un marteau plus un couteau. Il y avait aussi un bidon qui sentait encore l'essence. On a compris que ce n'était pas un incendie naturel mais plutôt un incendie prémédité et exécuté. C'est un acte purement et simplement criminel. Je dirais au-delà de la voiture, que c'est un attentat prévu contre ma personne physique au regard des menaces que j'ai consécutivement reçues depuis le 5 mai jusqu'à maintenant.
Lefaso.net : Avez-vous une idée de l'identité des gens qui vous menaçaient ?
Serge Bayala : C'étaient des fidèles à Diendéré depuis le 5 mai après le verdict du procès Thomas Sankara. J'étais en train de donner une interview, ils sont venus (ils étaient environ une quinzaine) ils se sont mis de côté. Ils attendaient que je finisse l'Interview pour décider de mon sort. Il y avait un de vos confrères de Oméga qui avait commencé à enregistrer. Ils se sont rendu compte qu'il enregistrait, ils se sont rués sur lui et lui ont exigé qu'il supprime la vidéo ; chose qu'il a refusé d'exécuter.
La gendarmerie qui était à côté, s'est interposée. Ces personnes disaient très clairement que : « c'est nous avec l'insurrection qui avons créé tous ces problèmes au Burkina et que si on nous élimine pas, le pays ne va pas avoir la paix ». On considère que les contradictions politiques doivent toujours se résoudre comme ils ont toujours pratiqué comme nous savons. C'est cet ordre politique qui a éliminé Norbert Zongo, Thomas Sankara, Dabo Boukary, Oumarou Clément Ouédraogo, incendier le domicile et la voiture du journaliste d'investigation Ladji Bama sous le MPP...
Une fois également, une dame est venue le 11 juillet à la suite d'une conférence de presse et a exigé à me voir personnellement. Elle m'a dit de faire très attention parce qu'en vertu des informations qu'elle avait, ma vie serait menacée. Alors que le chef d'Etat disait que chacun devrait préserver son nez, je ne sais pas pourquoi ses alliés, ses supporteurs veulent arracher moi mon nez et espère régler leurs contradictions.
Il y a également une émission interactive que j'ai faite avec Alpha Yago sur le retour de Blaise Compaoré. L'animateur a été appelé après la diffusion de l'émission par les éléments de l'ex RSP et du CDP, qui dans une colère vive souhaitaient en découdre avec moi parce que je n'avais pas été catholique vis-à-vis de leur mentor Blaise Compaoré et aussi des performances catastrophiques et mortifères du RSP que j'ai soulignées.
Lefaso.net : Quelle a été votre première réaction quand on vous a annoncé que votre véhicule est en flammes ?
Serge Bayala : J'étais couché. C'est pour cela qu'on recommande (sourire) très souvent que quand on se couche, il faut quand-même prendre le soin de ne pas exagérer dans le choix des habits de nuit. J'avais porté une culotte qui descendait au genou mais jetais torse nu ; c'est quand on a fini de maîtriser le feu que je me suis souvenu que jetais torse nu, et que j'étais en culotte. J'imagine si j'étais dans d'autres apparats.
Lefaso.net : On vous connaît très critique sur les questions de gouvernance. Est-ce que vous établissez un lien entre cet incident et vos prises de positions envers les gouvernants ?
Serge Bayala : Formellement, parce que mon hostilité au MPSR a été considérée par ses alliés et militaires comme étant une menace probable, parce que ces gens ont une haine incroyable contre les insurgés. Bizarrement, les alliés politiques et civils du MPSR c'est l'ensemble des acteurs dont les attitudes ont conduit à l'insurrection de 2014, c'est à dire tous ceux qui étaient liés à l'agression de la démocratie, tout ceux qui étaient les promoteurs de l'impunité rampante des crimes d'Etat ceux qui pratiquaient un certain nombre de comportements quand ils avaient l'appareil d'Etat et donc quand vous observez dans l'espace public, des organisations et des personnes par voie médiatique sont sorties et on même dit que toute personne qui ne marche pas avec le MPSR est contre lui. Marcel Tankoano c'est encore très frais dans les mémoires. Il a dit que son organisation est née pour s'opposer à toute personne qui est contre le MPSR. Et il a même qualifié ceux qui sont contre le MPSR comme étant des terroristes.
Donc on nous considère nous autres comme des terroristes et vous savez comment on règle le compte au terroriste sauf que nous nous sommes des citoyens civils désarmés au mains nues alors que y a des terroristes qui sont presque arrivés à Ouagadougou et qui semblent être sponsorisés par le MPSR du fait de son inaction, des salaires indécents que perçoivent chaque trimestre les députés et ceux, doublés des ministres, du fait de son manque d'intelligence stratégique qui annule ses décisions.
Le terrorisme réel, lui il avance et le MPSR qui prospère par le mensonge d'Etat que nous avons régulièrement dénoncé car c'est par le mensonge d'Etat que Blaise Compaoré a perdu le pouvoir, c'est par le mensonge d'Etat que Roch Kaboré qui a dormi sur le sang des martyrs a perdu le pouvoir etc.
Moi je me souviens encore fraichement nous autre sous le règne de Roch Kaboré on nous traitait d'insurgés ridicules permanents car, on disait que nous étions des aigris, des haineux qui n'arrivons pas à contenir notre haine face à Roch et au MPP. Mais, nous avons dit aucun pouvoir ne peut survivre dans le mensonge d'Etat institué comme mode de gouvernance, aucun pouvoir ne peut survivre dans la banalisation du sang des martyrs. Mais quand nous le disions, les supporteurs de Roch et Roch lui-même ont pensé que nous étions des ennemis, aujourd'hui c'est le MPSR qui croit que nous somme des ennemis.
Lefaso.net : A vous écouter, on a l'impression que vous avez une idée de ceux qui ont exécuté cette forfaiture ?
Serge Bayala : Je dirai plus ou moins que c'est tous ceux que notre opinion contre le MPSR dérange. Que ce soit des civils qui nous ont menacé à travers Koumsongo et ses loubards, que ce soit des militaires qui nous appellent directement pour savoir si certains propos sont de moi. Cela montre que l'hostilité est à la fois militaire et civile. Vous savez la somme des personnes alliées, civiles qui ont créé des organisations qui disent soutenir le MPSR ? Jusque-là ni le MPSR, ni le gouvernement ne s'est démarqué de ce type d'association qui entend utiliser la brutalité et la violence pour allier tout le peuple à la vision médiocre et chaotique du MPSR.
Lefaso.net : Vous semblez pointer du doigt les autorités de la transition alors que le gouvernement vous a apporté son soutien à travers un communiqué.
Serge Bayala : Je salue le caractère symbolique de l'acte de solidarité et j'ose croire à la sincérité de l'acte posé, même si le lendemain après le conseil des ministres, le porte-parole lui-même qui avait signé ce communiqué de solidarité semblait le banaliser. Il faut relire son point de vue sur la question concernant ma situation. « Il a dit que ce n'est pas le seul cas et qu'il y a eu assez. Mais c'est tant mieux pour ces auteurs s'ils ont eu le courage au moins de sortir un communiqué pour tenter aux yeux de l'opinion nationale et internationale d'affirmer leur attachement aux droits humains.
Lefaso.net : Mais le gouvernement a parlé même d'une enquête en cours. N'est-ce pas une volonté d'accompagnement dans la recherche de la vérité ?
Serge Bayala : Oui, effectivement il y a la police scientifique à laquelle nous avons fait appel sur notre initiative. Mais jusque-là, nous n'avons pas encore vu le gouvernement ni ses enquêteurs. En tout cas, on ne peut pas faire une enquête à l'insu de la victime donc j'attends toujours que le gouvernement envoie ses commis à cette enquête qui certainement vont m'appeler pour savoir où je loge. J'ai juste vu un communiqué dont je salue le caractère symbolique qui consiste à se démarquer des actes de vandalisme qui ont été posés.
Lefaso.net : Cet incident ne va-t-il pas porter atteinte à votre engagement ?
Serge Bayala : J'avoue avoir été victime de ma naïveté. Je croyais naïvement que le Burkina avait conjuré ses anciens démons et c'est un péché mignon que j'ai certainement eu. Mais désormais, je suis obligé d'accepter que les vieux démons sont de retour ça déshonore le Burkina.
Vous voyez l'un de mes pieds, se trouve dans des chaussures orthopédiques. Et si vous observez vous-même, vous constaterez qu'il est très différent de mon autre pied. Si je suis condamné à porter des chaussures orthopédiques ce n'est pas par choix esthétique. J'ai eu une fracture lors de la résistance au coup d'Etat manqué en 2015. Le même pied s'est cassé une deuxième fois devant l'hôtel Laïco. Nous étions partis résister contre la démocratisation du coup d'Etat par les présidents Yayi Boni et Macky Sall.
Et comme je ne pouvais pas courir, j'étais la proie facile du RSP, dont la réputation morale et militaire ne mentionne aucun fait de guerre honorable pour les Burkinabè. Tout ça pour dire que tant que Dieu ne décrète pas la péremption de ma vie j'ose imaginer que des actes ratés vont continuer à se produire.
Lefaso.net : Que répondez-vous à ceux qui disent qu'il s'agit d'un montage orchestré par le Balai citoyen ?
Serge Bayala : J'ai même vu un certain Boly qui a fait une publication dans laquelle il disait que c'était la réponse à la maison incendiée en 2014 et que j'ai planifié et organisé selon ses informations cet incendie criminel parce que je recherche un visa d'exilé politique. Son nom est entre les mains des enquêteurs et c'est l'une des pistes qui doit être explorée.
Il y a d'autres personnes comme Naïm Touré qui ont salué l'avènement de cet incident. Il considère que chacun a son tour et a dit que je dois accepter souffrir à mon tour. Sauf que moi, je souffre avant lui. En 2013, moi je n'ai pas été en prison, je n'ai pas eu ce luxe. J'étais dans une caserne militaire, torturé et c'est un message qui m'a sauvé.
En 2015, c'est un accident criminel qui a raté mon nez comme le chef de classe dit qu'on doit préserver son nez. Et en septembre 2015, c'est des militaires qui m'ont raté. Je ne souhaite pas qu'on rentre dans une compétition de malheur. Nous devons faire en sorte que personne ne puisse professer et saluer les malheurs qui arrivent à son adversaire. Toutes ces personnes que nous avons vues et observées sur les réseaux sociaux, les tentatives d'incrimination, ce sont des gens qui pourraient certainement être entendus dans le cadre de l'enquête
Lefaso.net : Un dernier mot !
Serge Bayala : Le dernier mot c'est de dire que Thomas Sankara a mis le Burkina Faso sur orbite. Orbite de la moralité, orbite de l'intégrité. C'est de dire que la somme des luttes que le Burkina a faite ne doit pas être inutile. Il y a eu des adversaires politiques je ne citerai pas de noms, qui m'ont écrit et d'autres qui m'ont appelé. Je salue leur esprit de solidarité parce que c'est comme ça que nous entendons faire et c'est de dire que personne ne doit souhaiter la mort de son adversaire politique au nom de son opinion.
Je souhaite que le Burkina Faso qui est regardé de par le monde du fait de l'insurrection de 2014 ,du fait de la révolution d'aout 1983 et qui a promu à travers le monde que nous étions un peuple civilisé, capable de divergence, capable de contradiction que nous continuons dans la contradiction des idées parce que je crois fermement que Damiba n'est pas un criminel institué , je crois tout simplement qu'il se trompe d'idée, qu'il se trompe d'époque et c'est pour cela que j'attaque quotidiennement la posture des politiques qu'il déroule.
Moi je n'ai même pas une charge mortelle contre Blaise, je n'en ai pas contre François parce que c'est impensable qu'on puisse lutter pour la liberté et la dignité humaine et en même temps lutter pour la négation de cette même liberté et de cette dignité. Je souhaite que chaque citoyen pour son opinion religieuse, idéologique, politique pour sa différence de taille ou de forme ne soit pas élimé par les autres.
Si on rentre dans ça, si les grands doivent tuer les courts, si les gros doivent tuer les minces, si les chrétiens doivent tuer les musulmans, si les musulmans doivent abattre les protestants, si les protestants doivent abattre les coutumiers, si les blancs doivent tuer les noirs, si les femmes doivent tuer les hommes, si les bébés doivent tuer leur père est ce que vous pensez que c'est intelligent ? Et que nous rendons grâce à Dieu ?
Patricia Coulibaly
Lefaso.net
Après un été particulièrement chaud, au sens propre comme au figuré, caractérisé par une sécheresse prolongée, des températures caniculaires, des incendies ravageurs et une hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, — les Algériens s’apprêtent, avec l’arrivée éminente du mois de septembre, à affronter une nouvelle double épreuve, celle de la rentrée scolaire […]
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Inauguré en 2013 et s’étalant sur une superficie de 1059 hectares, le « Dounia Parc » était censé représenter le plus grand espace vert de la capitale et devenir le lieu de villégiature par excellence des Algérois. Cependant, les scandales qui entourent ce projet, dont la réalisation a été confiée au controversé groupe émirati EMIRAL, ne cessent […]
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Le top départ des phases écrites des concours professionnels en ligne, session 2022 a été donné par le ministère de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale ce lundi 29 août 2022 à Ouagadougou. Ce sont 40 567 candidatures pour 5 293 postes qui ont été enregistrées. Il a été présidé par le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo en présence de neuf autres ministres dont Bassolma Bazié de la fonction publique et Aminata Zerbo, ministre de la transition digitale et des postes.
C'est parti pour la phase écrite des concours professionnels en ligne, session 2022 au Burkina Faso. Avant de donner le coup d'envoi, Aminata Zerbo, ministre de la transition digitale et des postes a rappelé que ce sont 40 567 candidatures qui ont été enregistrées pour 5 293 postes. Puis, elle a rassuré les candidats que les compositions et les corrections des épreuves qui se dérouleront du 29 août au 17 septembre 2022, dans le centre unique de Ouagadougou, à l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) se feront en ligne.
« En effet, explique-t-elle, 137 concours professionnels sont concernés pour un effectif de 24 401 candidats. » Aussi, elle a précisé qu'à l'issue des inscriptions en ligne effectuées du 20 juillet au 11 août 2022, 2 415 753 candidatures ont été enregistrées contre 1 385 853 en 2021, soit un taux d'accroissement de 74,31 %. Pour ce premier jour, 379 candidats seront en compétition dans les disciplines de la médecine, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire généraliste. Retenons que le conseil des ministres, en sa séance ordinaire du 11 mai 2022, avait autorisé le recrutement pour 5 293 postes en concours professionnels et pour 6 069 postes en concours directs.
Une heure après le lancement suivi de la composition des épreuves, chaque candidat connaît déjà son sort puisque, selon Honoré Ouédraogo, médecin-dentaire généraliste, les candidats ont directement accès aux notes. « On avait 40 questions pour ce qui est de la spécialité et 20 questions de culture générale. Le temps imparti pour les compositions était d'1h 50 minutes. Dès que tu ouvres la page de composition le temps commence à compter et une fois terminée, tu as ta note en même temps », nous confie-il. Ce qui l'amène à dire ceci de la méthode en ligne : « vraiment c'est une bonne initiative. »
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Décédé l'après-midi du vendredi 19 aout 2022, le pasteur Samuel Yaméogo, pasteur principal de l'église du Temple Emmanuel, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, ancien président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) a été inhumé le samedi 27 aout 2022 en présence de parents, amis, connaissances et de responsables d'églises et de missions évangéliques. Les anciens collaborateurs du défunt ont donné des témoignages sur sa vie. Ils ont surtout salué la mémoire d'un homme de Dieu qui a travaillé à l'expansion de l'église des Assemblées de Dieu au Burkina et au développement communautaire. Lisez !
Mamadou Karambiri, pasteur principal de l'Eglise des Nations/Tabernacle Béthel Israël : Il a été le serviteur de Dieu qui m'a beaucoup impacté. Quand j'étais affecté à Koudougou, à la Voltex devenue Faso-Fani, comme directeur commercial, il était celui qui animait Viim Koega, l'émission qui passait à la RTB en 15 minutes. Il est venu me voir pour donner mon témoignage. C'est à partir de ce moment que les gens ont commencé à me découvrir. Quand je suis revenu converti de France, il m'a pris en charge, il m'a accompagné, il m'a vraiment conseillé. Il nous a vraiment encouragés à évangéliser dans tous les quartiers de Koudougou. Ce sont ces églises qui sont aujourd'hui ouvertes par la grâce de Dieu, et l'ont été par ses encouragements à l'endroit de la jeunesse.
Il m'a impacté du fait qu'il était non seulement ecclésiastique mais aussi un homme de développement. Quand on parle des choses de l'esprit sans ajouter le développement, le fond manque de quelque chose. Il a vu ce qu'on appelle l'holistique dans tout son entier. Il a réalisé des barrages, des infirmeries… Une fois, on était allé rendre visite à un chef d'Etat du Burkina. J'ai dit au pasteur Samuel de montrer ce qu'il avait fait au gouvernement. Lorsqu'on lui a montré les investissements que cet homme avait réalisés par l'ODE, le chef de l'Etat était dépassé.
Pasteur Samuel Yameogo fut un homme qui était connu internationalement. Il était respecté dans les milieux anglophones et francophones. Nous l'avons pris comme un modèle qui nous a aidés, qui nous a conseillés et nous pouvons lui rendre hommage aujourd'hui. Il a impacté la jeunesse, il nous a impactés. Il était régulièrement avec moi pour me conseiller sur ce qu'il fallait faire. Il fut un serviteur émérite de Dieu qui a travaillé avec toutes les dénominations sans se fermer. Que Dieu dans sa grâce bénisse sa famille. Il a aussi été mon esclave préféré.
Marie Louise Florence /Kéré, présidente de l'Alliance des femmes évangéliques : Je retiens du Pasteur Samuel Yameogo qu'il aimait Dieu, qu'il aimait travailler pour Dieu et qu'il était toujours prêt à servir les autres. Il pensait toujours aux autres. Vous avez par exemple entendu que c'est lui qui a construit le nouveau bâtiment de la FEME. En le faisant, il avait pensé aux femmes et nous avait donné un bureau.
J'invite la nouvelle génération à prendre exemple sur le Pasteur Samuel Yameogo et à travailler de tout cœur pour le Seigneur.
Pasteur Ehouman Jean, secrétaire général adjoint de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire : Nous sommes venus témoigner de la vie de ce grand homme de Dieu qui est rentré dans la maison paternelle. Le pasteur Samuel Yameogo était un véritable serviteur de Dieu très haut qui a laissé à sa génération et aux générations d'après lui, un exemple à suivre, un modèle d'admirateur, de serviteur, de père. Il a vécu utile conformément aux textes de Saint Paul qui disent : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course et j'ai surtout gardé la foi ». C'est ce qu'il nous a enseigné par sa vie. Et c'est à nous de suivre l'exemple qu'il a laissé.
Pasteur Henri Ye, président de la Fédération des églises et missions évangéliques du Burkina : Nous retenons du Pasteur Samuel Yameogo qu'il a totalement donné son cœur au service du Seigneur. Il a été serviteur du Christ par excellence. Il a tout donné au service du Seigneur et nous laisse un grand exemple. Parce qu'il a d'abord été un évangéliste. Par lui, beaucoup d'églises ont vu le jour au Burkina. Il a aussi été un bâtisseur. A la tête de l'ODE, il a accompli de grandes œuvres. Par lui, il y a eu un développement holistique qui a pris en compte le corps, l'esprit et l'âme.
Pasteur Etienne Zongo, président du conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina : L'Eglise des Assemblées de Dieu a eu une grâce particulière, il y a 100 ans de cela, d'avoir l'assistance des missionnaires venus des Etats-Unis. Et comme les Saintes écritures le déclarent : « Dieu cherche toujours des hommes et Il cherche toujours un homme ». Il a trouvé en la personne de Samuel Yameogo un grand serviteur. Selon les témoignages des uns et des autres, Samuel fut un grand serviteur de Dieu qui a accompli sa mission à merveilles. Le temps de Dieu est arrivé, Il a repris son serviteur en nous laissant les traces que nous devions copier et agir pour la gloire de Dieu.
Me Barthélémy Kéré, ancien président de la CENI : Quand j'étais président de la CENI, le Pasteur Samuel m'a fait bénéficier de tout ce qu'il avait vécu au niveau de cette institution. Il m'a donné toutes les indications sur comment gérer les hommes, les différentes composantes et comment faire fonctionner la CENI dans la paix. Lorsqu'il y avait la moindre difficulté, je lui passais un coup de fil, il était toujours disponible pour me recevoir. J'échangeais avec lui et je repartais. Il a présidé la première Commission indépendante. Il entretenait des rapports particuliers avec chacune des différentes composantes et arrivait toujours à discuter avec chacun à l'interne.
Le pasteur Samuel était toujours disponible pour vous donner les conseils dans tous les domaines de la vie. Même en tant qu'avocat, lorsque j'avais une difficulté particulière, lorsque je demandais son avis, il arrivait toujours à donner des orientations générales de la vie. Il était très engagé dans le développement, dans la vie religieuse.
Samuel Michel Yaméogo, fils du défunt : Il était un père très aimant, assez rigoureux qui nous a entraînés dans la foi et qui a pris toute la patience pour qu'on soit mature au niveau de la foi. Il nous réveillait chaque matin pour aller à l'église. C'était agaçant lorsqu'on était des enfants mais maintenant qu'on a grandi et qu'on sait où va le monde, on comprend que sans Dieu, sans l'amour du prochain, tous les maux qu'on voit sur cette terre découlent de soi.
Propos recueillis par J.T.B
Lefaso.net
Ce dimanche 28 aout 2022, les services de la Sûreté de la circonscription administrative de Bab El-Oued, dans la wilaya d’Alger, ont indiqué avoir déjoué une tentative d’immigration clandestine, avec l’arrestation de 6 personnes, dont les principaux sont les organisateurs de la traversée clandestine. La même source précise que : « Les services de la Sûreté de […]
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