« Ne soyez plus des vecteurs de la désinformation ». Pendant deux jours, Jean-Tobie Okala, responsable de l’information publique du bureau de la MONUSCO à Beni a martelé ce message devant une soixantaine de journalistes, militants de partis politiques, administrateurs des groupes Whats’App et jeunes, venus de Lubero, Butembo, Oicha et Beni.
Les membres de l'association Déni Dêmè ont bénéficié d'un renforcement de capacité, du 4 au 6 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, en matière de promotion des droits de l'enfant. Cette formation qui a été organisée en collaboration avec l'UNICEF rentre dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show, festival culturel d'éveil des enfants du Burkina pendant les vacances scolaires. La cérémonie de clôture de l'atelier a eu lieu dans l'après-midi du jeudi 6 juillet 2023, avec la remise des attestations aux participants.
La cérémonie de clôture des trois jours de formation a été ponctuée par des allocutions, la remise d'attestions aux participants ainsi qu'une prestation musicale. Une cérémonie qui a connu la présence des autorités de la commune de Bobo-Dioulasso venues témoigner leur engagement à promouvoir les droits de l'enfant pour leur épanouissement. Le président de la délégation spéciale communale a été représenté à la clôture de l'atelier par son directeur de cabinet, Lamine Passoulé, qui a tenu à saluer à sa juste valeur cette initiative qui, selon lui, vise à promouvoir les droits de l'enfant au Burkina Faso.
Cette session de formation s'inscrit dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show qui se tiendra à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Je ne suis ni employé, ni épouse ; Oui à l'éducation des enfants ! ». A en croire le président de l'association Déni Dêmè, Moussa Dembélé, à chaque début de Fitini Show, l'association organise des formations au profit de certains acteurs sur la maîtrise de la thématique retenue. « C'est pourquoi, cette année le comité d'organisation a décidé d'outiller certains acteurs sur les thématiques qui concernent cette 24e édition et qui sont liées à la protection de l'enfant, au genre et à l'éducation inclusive », a-t-il expliqué.
En effet, le Burkina Faso est confronté à plusieurs défis en matière de droits des enfants. Selon l'UNICEF, près de 40% des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent, et souvent dans des conditions dangereuses et préjudiciables à leur santé et à leur développement. De plus, de nombreux enfants sont victimes d'exploitation et d'abus sexuels surtout les filles. Ce qui a des conséquences graves sur leur santé physique et mentale. Aussi, les inégalités de genre persistent encore en dépit de toutes les actions entreprises par le gouvernement et ses partenaires. Les chiffres montrent que plus de filles que de garçons sont confrontées par exemple au mariage d'enfant et à d'autres formes de violences basées sur le genre et que les enfants en situation de handicap par exemple accèdent très marginalement aux services sociaux de base dont principalement l'éducation.
Toutes ces problématiques sont exacerbées dans le contexte actuel d'urgence que traverse le pays, et nécessite que les efforts soient soutenus pour contribuer à réduire les privations des droits des enfants. C'est ainsi que l'association Déni Dêmè en collaboration avec l'UNICEF a voulu saisir cette occasion pour sensibiliser ses membres sur les problématiques cruciales qui se posent aux enfants et renforcer leurs capacités pour qu'ils soient ainsi des acteurs de changement dans leurs communautés pour une meilleure protection des droits des enfants. « Cette formation était nécessaire pour que nous puissions avoir un bon Fitini Show avec un niveau élevé dans les différentes catégories », a dit Moussa Dembélé.
La formation était axée autour des communications et des messages de sensibilisation, des jeux de rôle sur les thématiques identifiées, afin de renforcer les connaissances des acteurs en contact permanent avec les enfants, notamment des jeunes, des enseignants, des leaders et des encadreurs de groupes. Environ une cinquantaine de personnes ont pris part à cette session de formation. Ils ont tous été outillés sur la protection et la promotion des droits des enfants et les violences basées sur le genre et ils sont désormais capables de les promouvoir dans leurs communautés. Ils ont été également sensibilisés sur l'éducation inclusive des enfants ainsi que ses défis notamment dans le contexte d'urgence. Ils sont aptes à intégrer les principes d'inclusion, d'égalité de genre dans la préparation et la mise en œuvre de l'évènement Fitini Show.
Par ailleurs, les participants ont pu avoir des notions sur la législation en matière de travail des enfants et ses pires formes et ils connaissent mieux les actions de l'UNICEF dans le domaine de l'inclusion et en particulier l'inclusion des enfants vulnérables (dont les enfants handicapés) dans l'éducation. « A travers cette séance de formation l'UNICEF espère contribuer à faire des participants, des relais auprès de leurs communautés respectives. Nous sommes toujours prêts à accompagner cette initiative, afin de renforcer le plaidoyer auprès des autorités compétences afin d'éradiquer les mauvaises pratiques telles que le travail des enfants et autres formes d'abus et d'exploitation », a indiqué la représentante de l'UNICEF à cette cérémonie, Ida Tamini.
Selon elle, contribuer au renforcement des compétences techniques des membres de Déni Dêmè et de la société civile sur les droits des enfants est d'une importance capitale pour l'UNICEF. Elle a affirmé que l'UNICEF et l'association poursuivent les mêmes objectifs à savoir l'épanouissement et le bien-être des enfants. « Nos filles et nos garçons, y compris celles et ceux vivant avec un handicap, ont besoin de protection, d'égalité dans le traitement, et d'accès à une éducation de qualité pour tous. Nous ne devons laisser personne pour compte », a-t-elle laissé entendre. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
L'Union européenne a invité, vendredi 7 juillet, la CENI et toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour tenir « des élections pleinement inclusives, libres, transparentes et pacifiques, qui sont essentielles pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité en RDC ».
Dans une déclaration de son Haut représentant, publié vendredi, l’UE prend note du travail mené « de manière soutenue » par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou, l'ouverture officielle et la conférence inaugurale des 96 heures du financier. Cette cérémonie s'est tenue en présence du délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et de la représentante du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Irène Kabré/Bougma.
« Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique », c'est ce thème qui a été choisi pour les 96 heures du financier, édition 2023.
Au programme de cette édition, des activités sportives, culturelles, récréatives, et intellectuelles et le panel sur le thème choisi meubleront ces quatre jours.
Présidant l'évènement, Bassolma Bazié a rappelé qu'il se tient dans un contexte particulier de notre pays et constitue un cadre de renforcement de la cohésion sociale, de l'intégration des communautés, un brassage culturel et des valeurs socio-culturelles au sein de l'école.
Une activité qu'il dit saluer à sa juste valeur, surtout le thème qui a été choisi, parce qu'il fait mention d'une problématique majeure qu'est la politisation de l'administration.
Pour le délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et la représentante du directeur général de l'ENAREF, Irène Kabré/Bougma, c'est une activité classique qui permet de créer un brassage culturel et un cadre d'expression des communautés représentées dans l'école.
En effet, ces 96 heures, selon le délégué, sont l'équivalent des journées portes ouvertes à l'Ecole nationale des régies financières qui est une occasion pour les élèves d'inviter des écoles professionnelles sœurs et ceux qui sont dans d'autres secteurs d'activités, à venir découvrir ce qui se fait au sein de cette école des régies financières.
En revenant sur le thème choisi, Jacques Ouédraogo a expliqué qu'il a été motivé par l'adoption de la loi n-002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique le 16 mars 2023. Un thème, dont le décor du débat a été planté par le chef de département bonne gouvernance du ministère en charge de la fonction publique, le collaborateur du ministre Bassolma, Sidi Barry.
Dans son exposé, il a d'abord expliqué comment la loi a vu le jour. Et selon ses explications, l'administration publique burkinabè est gangrenée par un phénomène, à savoir la politisation, que le Collège des sages de 1999 issu du drame de Sapouy avait révélée, mais aussi un rapport de 2015 du ministère en charge de la fonction publique. Cela était visible, dit-il, dans les nominations de complaisance, l'utilisation des biens et moyens de l'Etat pour des campagnes électorales et autres. C'est donc sur la base de tous ces éléments réunis que la loi a été votée en mars 2023 par l'ALT, et dont le décret d'application se fera dans les semaines à venir.
En somme, il a rappelé que le phénomène de politisation de l'administration compromet le principe de neutralité et d'impartialité de l'administration publique, dont les effets pervers se traduisent par le favoritisme, les nominations de complaisance, l'existence des clans dans l'administration, l'incompréhension et la mauvaise gestion des ressources publiques. Et face à une telle situation, il était donc impératif de réduire l'influence négative de la politique sur son fonctionnement, de renforcer la méritocratie en son sein, à travers l'adoption de la loi qui permettra de réduire le phénomène, d'améliorer l'efficacité des structures publiques et de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance dans notre pays, a-t-il résumé.
YZ
Lefaso.net
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