« Je suis là résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25
17/08/2023 – 17/08/2024
Voilà déjà une année qu'il a plu au SEIGNEUR de rappeler auprès de lui son fils,
Achille LOCODIEN de YAGOUHI dit LE BARON
Vous qui l'avez connu, la famille vous prie en ce douloureux anniversaire, d'avoir une pensée pieuse pour le repos en Dieu de son âme.
Des messes seront célébrées en sa mémoire dans la semaine du 12 Aout au 19 Aout 2024 :
Mardi 13/08/2024 à 18h30 : Messe à la paroisse St Jean23
Mercredi 14/08/2024 à 05h45 : Messe à la paroisse notre Dame du Rosaire de Kolgh naba
Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à notre Dame de Fatima de Po
Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à la paroisse notre Dame du Rosaire de kolgh naba
Dimanche 18/08/2024 à 09h00 : Messe à l église notre dama des apôtres de la patte d'oie
Union de prières !
Sa Majesté Naaba KOUTOU de Mogtédo,
Le OUIDI Naaba de Mogtédo,
Les grandes familles KABORE, BONKOUNGOU, COMPAORE, OUEDRAOGO, TIENDREBEOGO, ZOUNDI et SANA ;
Les familles alliées TAPSOBA, TIEMTORE, DIPAMA, RAMDE, KABORE, DABILGOU et OUEDRAOGO ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur chère mère, épouse, sœur et grand-mère :
Madame KABORE/TAPSOBA Odette née en 1956
Décès survenu le 07 août 2024 des suites de maladie
Elles vous informent du programme des obsèques comme suit :
1- Jeudi 08 août 2024
11h00min : Levée du corps à domicile à Saaba pour le village à Mogtédo
19h00min : Veillée de prière au domicile familial à Mogtédo
2- Vendredi 09 août 2024
08h00min : Absoute à l'Eglise Saint Pierre et Paul de Mogtédo suivi de l'enterrement dans la cour familiale
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Mme KABORE/TAPSOBA Odette repose en paix !
Union de prière !
12 août 2014 – 12 août 2024
Voilà exactement dix (10) ans, qu'il a plu à Allah le Tout-Puissant de rappeler auprès de lui notre fille, sœur, co-épouse, mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Hadja COULIBALY Yankasso dite Yasso,
épouse de feu GNANKAMBARY Blami
A l'occasion de ce triste anniversaire,
Les grandes familles GNANKAMBARY, ZONOU, SERE, KONATE, FOFANA, DAO, GNESSIEN, BAKO, SISSOKO, DORO, KWENDE, COULIBALY, SISSAO, KABORE, COMPAORE à Ouagadougou, Safané, Ouahabou, Tchériba, Pompoï, Bana, Siou, Nounou, Zorgho et Tenkodogo,
Veuve Hadja GNANKAMBARY/KABORE Bibata, Contrôleur des Impôts à la retraite à Ouidi,
Les enfants : Minsita, Lonsani, Fatimata, Amadou, Moustapha, Harizata, Bintou, Moctar, Malick, Moussa, Moumounou, Souleymane, Zacharia, Oumar, Idrissa et Aboubacar,
Les oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, petits-enfants et arrières petits-enfants,
Les familles alliées : KOTE, KY, BAMBA, TRAORE, DAKUO, SANOU, TRIANDE, SOMDA, DABRE, TAPSOBA, KANSIE, KABORE, COMPAORE, ADJIGBEM, OUEDRAOGO, GANEMTORE, NIKIEMA, KIEMDE et BADO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Abidjan et Lomé,
Vous renouvellent leurs sincères remerciements pour votre compassion et vos soutiens multiformes depuis cette douloureuse circonstance.
En sa mémoire, ils invitent tous ceux qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse pour elle en ce jour anniversaire de son rappel à Dieu.
Union de prières.
Les grandes familles GOUEM à Boussouma, Ouagadougou Garango, Tenkodogo, Lomé, France et Cote d'ivoire ;
Les grandes familles SAWADOGO à
Tougouri, Kaya, Ouagadougou, Lomé ;
Monsieur GOUEM Simon Pierre et son épouse SAWADOGO Rose Aimée ;
Leurs enfants Junior et Priscilla très
touchés par vos marques de compassion, de solidarité, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fille, petite fille et grande sœur
GOUEM Wendpanga Prisca Lauriane,
le samedi 12 Aout 2023 à Ouagadougou , suivi de l'absoute et de l'inhumation le lundi 14 août 2023 au cimetière de Tabtenga.
Elles vous expriment toute leur reconnaissance pour la compassion dont vous les avez entourées lors de cette très douloureuse épreuve. Les familles remercient particulièrement :
le Curé de la paroisse Saint Camille et ses vicaires ;
le Curé de la paroisse Saint Albert Le Grand de la Rotonde et ses vicaires ;
le Curé de la paroisse de la Boussouma et ses vicaires ;
tous les prêtres, religieux et religieuses ;
les catéchistes et la chorale de Saint Camille ;
les amis et promotionnaires d'école de la défunte ;
toute la communauté estudiantine burkinabè à Accra au Ghana ;
les parents, amis, collègues et voisins des parents de la défunte ;
les familles alliées aux familles GOUEM et SAWADOGO.
Elles s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu dans sa grande et divine miséricorde vous bénir et combler au-delà de vos bienfaits.
Elles vous informent qu'une messe sera dite pour le repos de son âme le dimanche 11 août 2024 à 9 h 00 à la paroisse Saint Camille, suivie de la bénédiction de sa dernière demeure.
Les familles invitent tous ceux qui l'ont connue et aimée à se joindre à elles pour prier et honorer sa mémoire.
L'épreuve peut nous accabler un moment. Elle ne doit pas nous enfermer dans la révolte ou l'amertume, mais nous ouvrir à l'espérance. Livre des Lamentations 3, 17-2
Repose en paix princesse Lauriane !
* Techniques de filmage et de montage avec Smartphone
* Applications utilitaires
* Conseils sur le matériel et les dernières tendances
Date : 9 et 10 Août 2024
Horaires : 9:00 - 16:00
Lieu : Siège du journal Lefaso.net à 50m du
Restaurant LE MANDE
Coût : 25 000 F CFA
Réduction de 20% pour les 5 premiers inscrits
NB : Attestation + Déjeuner
Contact (WhatsApp) : +226 07 26 13 86 / 61 46 38 86
* Techniques de filmage et de montage avec Smartphone
* Applications utilitaires
* Conseils sur le matériel et les dernières tendances
Date : 16 et 17 Août 2024
Horaires : 9:00 - 16:00
Lieu : Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) sis à Cissin
Coût : 25 000 F CFA
Réduction de 20% pour les 5 premiers inscrits
NB : Attestation + Déjeuner
Contact (WhatsApp) : +226 07 26 13 86 / 61 46 38 86
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »
La grande famille PURYILÉ à Babora,
La famille KUSIÉLÉ à Béné et Gorgawn
SOMDA Noël, SOMDA Richard et DABIRÉ Baudouin à Babora,
La veuve Augustine SOMÉ/MÉDA à Babora,
DABIRÉ Norbert, MÉDA Mathias à Ouagadougou
Élisabeth BADO/SOMÉ, Cécile MÉDA/ SOMÉ, Brigitte Zalissa KOUANDA/SOMÉ, Béatrice HEMA/SOMÉ, à Kpaï et Ouagadougou,
Les familles alliées BADO, HEMA, KOUANDA à Godir, Banfora et Ouagadougou,
Les enfants Victor Emmanuel, Sœur Eugénie Viviane de la Congrégation des Sœurs de l'Immaculée Conception, Benjamin, Clément, Estelle, Evelyne et Landry à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et au Canada,
Les petits-enfants Sylvie, Arthur, Aaron, Ivan et Uriel,
Remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont assistés lors du décès le mardi 12 mars 2024, de l'inhumation et des funérailles de leur fils, époux, frère, père, grand-père et oncle,
Jean Bruno SOMÉ, précédemment Instituteur principal à la retraite à Houndé
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier
Puisse Dieu récompenser chacun au centuple de ses bienfaits et accueille l'âme du défunt dans son Royaume
Revue de presse du jeudi 8 août 2024
Les médias kinois exploitent ce matin la position de la CENCO sur le suivi du cessez-le-feu signé à Luanda entre les Gouvernements congolais et rwandais.
En environ une semaine, près de dix mille personnes qui fuient l’insécurité dans la localité de Tchomia, sont arrivées à Mokambo dans le territoire de Mahagi (Ituri), ont rapporté mercredi 7 août, des sources coutumières locales.
Parmi ces personnes se trouvent essentiellement des enfants, des personnes âgées ainsi que des femmes enceintes qui vivent dans des conditions difficiles.
La société civile de Mokambo, demande aux autorités et aux humanitaires de leur venir en aide.
Avec la fin de semaine qui approche, il est temps de planifier vos activités pour le week-end, que ce soit une sortie à la plage, […]
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Les dernières données de la Banque d’Algérie offrent un aperçu fascinant des variations récentes sur le marché officiel des devises. Entre le 7 et le […]
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Arrivée dans la ville de Kaya, en février 2020, au lendemain d'une attaque ayant coûté la vie à un pasteur, promotionnaire de son époux, Wendzaanda Sawadogo tente aujourd'hui de se reconstruire avec les siens dans la cité des cuirs et peaux. Elle fait partie de ces milliers de personnes déplacées internes (PDI), accrochées à l'espoir d'une vie meilleure et qui tentent par tous les moyens de ne pas ployer le genou. Portrait d'une quinquagénaire que le travail n'épouvante guère et qui vit à présent de l'élevage de porcs.
Wendzaanda Sawadogo fait partie des Burkinabè qui ont abandonné tout derrière eux. Une maison, des affaires, des animaux, des voisins, mais aussi des souvenirs doux et amers. Épouse de pasteur, elle fait aussi partie des femmes dont la vie, forgée dans le marbre de l'adversité, impose le respect. Ne dit-on d'ailleurs pas que « la résilience est cette lumière intérieure qui ne s'éteint jamais ».
Demander l'aumône ? Non. Se résigner ? Non. Wendzaanda Sawadogo aurait pu envisager toutes les excuses possibles pour justifier les souffrances endurées lors de son exode forcé de Pilga à Kaya, un soir de 15 février 2020. Mais, au lieu de geindre, cette étoile venue de la commune de Tougouri est restée digne. En Dieu, elle confie avoir placé son espoir. « Il a préservé ma vie et celle de ma famille comme l'évoque mon prénom Wendzaanda, en langue mooré », a-t-elle annoncé, lors de notre rencontre, ce lundi 29 juillet 2024.
A l'image des rayons du soleil qui transpercent les nuages, Wendzaanda Sawadogo a travaillé pour sortir de l'ornièreNote: ">Lire aussi : Histoire d'un village : Pilga, les Yarsé et le fétiche
La peur des regards
A son arrivée à Kaya, la quinquagénaire est accueillie par son oncle maternel. Hantée par les souvenirs de l'épreuve qu'elle traversait, Wendzaanda Sawadogo avoue avoir souffert de céphalées pendant deux semaines. « La maison de mon oncle ne comptait qu'une seule pièce, où nous étions 21 personnes à dormir : les enfants à l'intérieur et les adultes à l'extérieur. », raconte-t-elle avant de pousser un long soupir.
Wendzaanda Sawadogo et les siens étaient toujours à l'affût de toute information concernant les personnes déplacées internes. Mais, selon ses propres mots, une peur bleue l'envahissait chaque fois qu'elle se rendait à l'action sociale : le regard des autres. « Il arrivait que des gens rient ou élèvent le ton lorsqu'ils te voient. J'avais mal », regrette-t-elle.
La quinquagénaire a toujours eu peur des regards des autres,La traversée du désert
Après trois mois et dix jours, Wendzaanda Sawadogo et sa famille prennent congés de leur hôte pour voler de leurs propres ailes. Ils s'installent au secteur 2 de Kaya sur une parcelle achetée par l'un de ses fils, ancien orpailleur devenu militaire. Sur ce terrain non clôturé, ils construisent une maison en banco recouverte de 22 tôles. Mais, trois mois plus tard, le 15 août 2021, une partie du nouveau refuge s'effondre. « Mon oncle m'a proposé de revenir chez lui le temps de reconstruire une autre maison, mais j'ai refusé. Je n'allais pas fuir une seconde fois. Louer une maison n'était pas une option, car nous n'en avions pas les moyens », avance-t-elle.
Dans la tourmente, la famille reçoit le soutien d'une personne bienveillante qui met à sa disposition une maison de 10 tôles pour entreposer ses affaires. Quant à la famille, elle reste vivre dans une partie de la maison qui a résisté aux intempéries. « Nous avions trois enfants avec nous. Ils dormaient à l'intérieur de la maison et nous passions les nuits sous un hangar à la belle étoile. Cela a duré à peu près neuf mois. Nous avons ensuite bénéficié de trois tentes, dont une a été donnée à mon oncle. Lorsque notre fils a abandonné l'orpaillage pour rejoindre les forces armées nationales, il nous a construit une maison beaucoup plus solide », raconte Wendzaanda Sawadogo.
Wendzaanda Sawadogo entourée de Yaabré Sawadogo, l'épouse de son oncle (à droite), et de sa fille FlorenceNote: ">Lire aussi : Insécurité dans le Centre-nord du Burkina : La commune de Tougouri se vide de sa population, alertent des ressortissants
Le déclic
A Kaya, les « arrivants » - terme pour désigner les PDI en langue mooré, étaient toujours à l'affût de toute information concernant les personnes déplacées internes. Wendzaanda aussi. Mais selon ses propres mots, une peur l'envahissait chaque fois qu'elle se rendait à l'action sociale : le regard des autres. Avec le temps, elle s'est fait la promesse de changer la perception qu'avaient les gens des PDI, non pas par honte de son nouveau statut, mais elle tenait à se prouver qu'une autre vie est possible, malgré les vicissitudes de la vie.
Elle décide donc de se lancer dans l'élevage de porcs, l'une des multiples activités qu'elle menait dans son village. « J'ai tout abandonné dans mon village sauf mes connaissances », soutient-elle. Pour débuter, elle achète un porcelet à 15 000 FCFA auprès de son oncle.
L'élevage porcin est une activité que menait Wendzaanda Sawadogo dans son village, PilgaDébut d'une nouvelle aventure
À la faveur du Fonds de relance économique FREE COVID-19, lancé par le gouvernement burkinabè pour soutenir la résilience des entreprises face à cette pandémie, le Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) organise une rencontre d'informations dans plusieurs villes, dont Kaya.
« Nous nous sommes rendus à l'action sociale à deux heures du matin pour nous inscrire. Après les explications du FAARF, le matin, nous avons compris qu'il ne s'agissait pas d'une opération de recensement pour une distribution de vivres, mais de financement d'activités via des micro-crédits. Beaucoup n'étaient pas intéressées. J'ai voulu m'associer à une dame pour postuler, mais ça ne l'intéressait pas. J'en ai parlé à la famille de mon tuteur », se souvient Wendzaanda.
Elle s'associe finalement à deux femmes autochtones de Kaya : Yaabré Sawadogo, l'épouse de son oncle, et Florence Sawadogo, sa fille. Ensemble, elles forment un groupe de solidarité. Leur dossier pour la mise en place d'une ferme porcine est validé par le FAARF, qui leur octroie un prêt de 900 000 FCFA, remboursable en deux ans.
La ferme a été frappée par la grippe porcine début 2023 réduisant le cheptel de moitiéNote: ">Lire aussi : Fonds de relance économique Covid-19 : Plus de 20 300 femmes bénéficient de crédit dans les 45 provinces du Burkina
Une activité « rentable »
Grâce à ce crédit, Wendzaanda achète quatre porcelets et les deux autres femmes, cinq porcelets au total. Elles construisent une porcherie sur un terrain adjacent à la concession de la native de Pilga. A cette mise de départ, s'ajoute le premier porc de Wendzaanda Sawadogo, qui a eu nuits porcelets pour sa première portée.
« Cet élevage est rentable. Cela m'a permis de prendre en charge ma famille et de scolariser mes enfants qui avaient décroché de l'école à cause de l'insécurité. J'ai aussi acheté une moto », explique la quinquagénaire, visiblement épanouie.
Selon Justine Zoungrana du FAARF (à l'extrême droite), Wendzaanda Sawadogo est un modèle d'engagement fémininSelon la gestionnaire de crédits au FAARF, Justine Zoungrana, Wendzaanda Sawadogo et son groupe sont à féliciter, car grâce au premier crédit remboursé en une année seulement au lieu de deux ans, le FAARF leur a octroyé un autre crédit d'un million de francs CFA. « Ce second prêt a été également remboursé dans les délais », foi de Mme Zoungrana.
L'épreuve
Tout allait bien pour le trio. Mais après deux années d'activités, la grippe porcine s'installe et décime la moitié du cheptel porcin, estimé à l'époque à une quarantaine de têtes. Les dames, qui avaient pourtant contracté un troisième prêt de 1 500 000 FCFA, se retrouvent en difficulté pour le remboursement. L'échéance fixée au mois de juillet 2024 n'a pas été respecté. Le FAARF doit recouvrer environ un million quarante-cinq mille francs CFA.
Dans ces moments difficiles, Wendzaanda peut compter sur le soutien de son époux, Pasteur Jean Baptiste Ouédraogo, aujourd'hui maroquinier. Au regard de la situation économique difficile, il peine à écouler ses sacs, sandales et ceintures en cuir. « De nombreux clients achètent à crédit. Ce n'est pas simple. J'aimerais développer mon activité, mais en tant que pasteur, il est difficile d'emprunter de l'argent », regrette Pasteur Jean-Baptiste Ouédraogo, qui ne cache pas sa fierté pour le chemin parcouru par sa tendre épouse.
Pasteur Jean-Baptiste Ouédraogo soutient son épouse grâce à son métier de maroquinierNote: ">Lire aussi : Femmes déplacées internes au Burkina Faso : Défis, résilience et besoin de soutien
Le rêve
Malgré les nuits blanches passées à se creuser les méninges pour trouver comment rembourser le crédit, Wendzaanda Sawadogo trouve toujours la force de rêver. Elle ne refuse de s'éteindre. Son souhait est de construire une porcherie plus spacieuse, car une partie de la cour abritant l'habitat des porcs a été réaménagée pour accueillir un ménage de déplacés internes.
« La porcherie actuelle est vieille et contrairement à ce qu'on pourrait penser, les porcs n'aiment pas la saleté », précise-t-elle. Une autre idée la taraude : produire du soumbala. C'est d'ailleurs avec ferveur qu'elle en parle. Toutefois, malgré ses difficultés, Wendzaanda Sawadogo s'estime chanceuse. Chanceuse d'avoir survécu malgré un parcours semé de ronces ; des ronces qui couvrent encore les sentiers de Pilga et de plusieurs villages du Burkina Faso, un pays en quête de paix pour plus de 20 millions d'âmes.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Chaque année, le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambela, procède à l'évaluation de ses ministres, qui sont tous tenus par un contrat d'objectifs. Pour le premier semestre de cette année 2024, s'est prêté à cet exercice, le ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly. A la date du mercredi 7 août 2024, 35% des objectifs fixés ont été atteints, même si, de ces dires, l'on devrait être à 50%. Toutefois précise-t-il, ces chiffres sont le reflet de la réalité du terrain.
« Il faut retenir deux aspects : ce que nous prévoyons, et ce qui est réellement conduit sur le terrain. Pour le ministère de la Défense qui est assez atypique et spécifique, quand nous donnons un programme, il arrive que dans la conduite des instructions en cours d'action, on réajuste les choses. C'est ce qui s'est passé pour ce premier semestre. Ce qui avait été proposé dès avril, en mai et juin, on a eu des modifications, pour être sûr qu'on se met sur la bonne ligne. Dans le domaine militaire, on choisit les bonnes cibles pour être sûr que quand on fait le tir, c'est vraiment tirer au but ». Tels sont les termes du ministre de la défense Kassoum Coulibaly, au début de son allocution, présentant l'état de son contrat d'objectifs à la presse.
« Nous faisons en sorte qu'il y ait beaucoup plus de vigilance » Kassoum CoulibalyToujours de ces dires, son ministère s'attelle à coordonner les actions prévues avec celles réalisées sur le terrain. Il en a été ainsi pour les recrutements et les investissements. « Globalement, où il était prévu d'être à 50%, nous nous retrouvons à 35%. Mais, ces 35 reflètent la réalité de ce que nous vivons, parce qu'il ne s'agit pas d'une course de vitesse. Nous sommes dans une course de fond. Les ressources étant un peu rares, il ne sied pas pour nous, défense, où tout le monde à un regard sur nous, ... que nous soyons là à dépenser parce qu'il est prévu qu'on dépense... L'essentiel est que le soldat au front puisse être sûr qu'il est habillé de la tête au pied ; qu'il a les moyens pour vivre ; qu'il a les moyens pour se déplacer », a-t-il clarifié.
Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de TambelaAu sujet de la reconquête du territoire à proprement parler, Kassoum Coulibaly estime que des efforts ont été faits. « En 2022, une partie était contrôlée à hauteur de 40%. Sur le terrain, nous avons évolué jusqu'aux environs de 69%... On essaie de reconquérir le territoire actuellement avec le maillage du territoire, pour être sûr que nous prenons des grands ensembles. Ensuite, on essaie de rayonner autour de la navette. On ne peut pas être partout. Dieu merci, beaucoup s'engagent pour être Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) ; les unités sont déployées ; on insiste pour être sûr qu'on coopère beaucoup dans ce sens. Et c'est pour ça qu'on tient vraiment à sensibiliser les VDP sur les droits de l'homme, pour qu'il n'y ait pas des histoires d'exactions et de vengeances », a-t-il assuré.
Une équipe du ministère de la Défense, avec à sa tête, le ministre Kassoum CoulibalyMême s'il y a encore du chemin à faire, la conviction du ministre de la défense quant à la détermination des Burkinabè pour faire face à cette guerre est intacte. Pour lui, chaque Burkinabè, à quelque niveau qu'il soit et quel que soit le poste où il se trouve, est un combattant pour la souveraineté de l'Etat ; un combattant pour la libération du territoire national.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Gnama Paco Drabo est n'est plus. Celui que l'on surnommait le "maître du micro", a été victime d'un accident sur l'axe Ouaga-Koudougou, le mardi 6 aout 2024. Il était un homme affable qui savait semer la bonne humeur autour de lui. La lévée du corp est prevue pour le jeudi 8 août 2024 à 13h au CMA de Bogodogo suivie de son inhumation à 14h au cimetière Municipal de Gounghin.
Gnama Paco Drabo, l'homme que tout le Burkina Faso pleure est né le 10 mars 1957. Il quitte le monde des mortels à l'âge de 67 ans, laissant derrière lui trois enfants et une veuve inconsolables. Il n'a pas survécu à un accident sur l'axe Ouaga-Koudougou, le mardi 6 août 2024. Celui qu'on surnommait "le maître du micro", s'était spécialisé en production, réalisation et animation radio après une formation, en 1987, à l'Union des radiotélévisions nationales d'Afrique (URTNA) au Caire, en Égypte.
Il a poursuivi sa formation, niveaux I et II, au CFPI actuel ISTIC, entre 1989 et 1991. L'homme affable qui savait semer la bonne humeur autour de lui était entre 1983 et 1991, producteur, anmateur radio, réalisateur et présentateur au sein de la Radiodiffusion du Burkina (RTB). Chef de service des programmes de Canal Arc-en-ciel de 2003 à 2004, il sera reporter sportif à la television nationale. En 2004, il est nommé chef de service des relations publiques à la RTB. En 2012, il passera chef de service communication au PSCE/JF.
Il fut également enseignant à l'Institut des sciences et techniques de l'information (ISTIC), en techniques de prise de parole en public, en maitrise de cérémonie et en animation radio. Il etait, en son temps, trés sollicité comme présentateur de grands évènements et d'autres prestigieuses cérémonies au Burkina Faso.
C'est d'ailleurs lui qui a fait decouvrir au président rwandais, la parenté à plaisanterie au Burkina Faso. C'était lors d'une cérémoniebau cours de laquelle il a ouvert une parenthèse sur la parenté à plaisenterie et le président rwandais a démandé à son homologue burkinabè de quoi l'animateur parlait en taquinant de cette manière une autorité. Après les explications, le président rwandais était fier de cette pratique ancestrale qui n'est qu'une source de non conflit dans et entre les communautés qui la pratiquent.
Des témoignages
"Homme jovial, affable et humble, Gnama Pako Drabo cultivait la fraternité au quotidien et était très attaché à ses relations amicales. Il m'honorait chaque matin d'un gentil message, juste pour prendre de mes nouvelles et garder le contact. Il était mon aîné et pourtant c'est lui qui, le premier, était toujours fidèle à ce rendez-vous matinal.
J'ai fait la connaissance de Gnama Pako Drabo dans les années 1990, lorsqu'il dirigeait le service des programmes de Radio Canal Arc-en-ciel. Et je l'ai côtoyé de plus près alors qu'il animait, en 2004-2005, l'émission « Promo-Vision » produite par Média 2000, l'Agence de communication audiovisuelle créée par Valérie Kaboré au sein de laquelle je travaillais à cette époque.
Plus tard, Gnama Pako Drabo m'a fait l'honneur de partager le plateau de mon émission « Périscope » avec Ben Ahmed Ouédraogo alias Big Ben, pour un hommage au défunt artiste Black So Man. C'était le jeudi 16 juin 2022 et ce féru de musique, bien au fait du parcours de cet artiste hors pair, n'a pas manqué d'enrichir le N°168 de Périscope de ses éloquents éclairages, comme on peut s'en rendre compte dans la vidéo que je partage à nouveau ici pour le rappeler, toujours, à nos mémoires… ", raconte Mathias Tomondji, un ancien collaborateur du défunt.
"Il était un modèle pour de nombreux maitres de cérémonies. C'est le bon exemple même du maître de cérémonie : une voix captivante et posée, un langage soigné et accessible. Il sait se mettre en retrait pour faire briller les autres. Pas volubile. C'était une école. J'ai eu la chance de le connaitre. Un doyen ouvert. Paix à son ame" a posté Marius Diésongo sur sa page Facebook.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La Guinée, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces quatre pays ont connu il y a quelques trois années en arrière, des coups d'Etat qui ont renversé les pouvoirs démocratiquement élus. Pour bon nombre d'observateurs, ce "coup de force" a provoqué un violent recul de la démocratie dans ces contrées, quoique les dirigeants actuels aient prôné le changement de paradigme, la lutte contre la mal gouvernance et la corruption, la lutte contre le terrorisme pour certains et le repositionnement de leurs pays sur les rails du développement durable. Dans son rapport 2024 intitulé "La démocratie en danger- Le point de vue du peuple", le réseau africain et indépendant de recherches dénommé Afrobarometer, revient sur la perception qu'ont les citoyens des régimes militaires, soutenus aujourd'hui par les masses populaires, chiffres à l'appui.
Défiance des limites constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, mal gouvernance, corruption à grande échelle, terrorisme, etc. sont autant de maux qui minent l'Afrique. Depuis 2020, dans certains pays de cette partie du monde, les militaires ont renversé les gouvernements élus, traînant par la même occasion un beau monde derrière leurs actions, lesquelles sont de plus en plus vues comme une rupture définitive d'avec les systèmes qui ont toujours maintenu l'Afrique dans la précarité. « Les indicateurs de la gouvernance démocratique et responsable livrés par les dirigeants élus ont soit diminué au fil du temps, comme pour le respect des présidents pour les tribunaux et le parlement, soit stagné à des niveaux très bas, comme dans le cas du traitement égalitaire devant la loi », mentionne le rapport, à la page 4.
En dépit de cette réalité des faits, sur 39 pays africains, le soutien à la démocratie demeure fort, en tout cas selon le rapport. « En effet, deux tiers (66%) des Africains disent préférer la démocratie à tout autre système de gouvernement. De fortes majorités rejettent la dictature (80%), le régime à parti unique (78%) et le régime militaire (66%). Cependant, à travers les 30 pays régulièrement sondés au cours de la dernière décennie, le soutien à la démocratie a régressé de 7 points de pourcentage, et même de 29 points en Afrique du Sud et de 23 points au Mali. L'opposition au régime militaire s'est affaiblie de 11 points à travers 30 pays, le plus dramatiquement au Mali et au Burkina Faso (respectivement de 40 et 37 points). Plus de la moitié des Africains (53% à travers 39 pays) sont disposés à accepter la prise du pouvoir par les militaires dans le cas hypothétique où les dirigeants élus abusent de leur pouvoir pour leurs propres intérêts... Le soutien aux élections a régressé de 8 points de pourcentage à travers 30 pays, bien qu'une grande majorité les considèrent toujours comme la meilleure méthode pour choisir leurs dirigeants », souligne le rapport, à la page 5.
Au sujet de l'offre de démocratie, 45% des Africains pensent que leur pays est une pleine démocratie ou une démocratie avec des problèmes mineurs, et 37% se disent satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans leur pays. « A travers 30 pays, ces deux indicateurs ont décliné de 8 et 11 points de pourcentage respectivement au cours de la dernière décennie. La satisfaction vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie a brusquement régressé dans certaines des plus grandes démocraties d'Afrique, notamment au Botswana (-40 points), à Maurice (-40 points) et en Afrique du Sud (-35 points) », lit-on dans le rapport.
Notons par ailleurs que d'autres indicateurs de l'offre de démocratie montrent également au moins un léger déclin de la qualité des élections et de la responsabilité du président devant le parlement et les tribunaux. « Compte tenu de l'importance du soutien citoyen pour la survie d'un projet démocratique, ces résultats soulignent le besoin crucial de restaurer la confiance dans la capacité des gouvernements africains à assurer une gouvernance démocratique et responsable », propose le rapport.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
(Ouagadougou, 7 août 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE et son homologue de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO ont eu, ce mercredi, un tête-à-tête au Palais de Koulouba à Ouagadougou, à l'issue d'une séance de travail élargie aux deux délégations.
Le Capitaine Ibrahim TRAORE et son hôte sierra léonais en visite de travail et d'amitié à Ouagadougou, ont eu des échanges autour de la coopération entre les deux pays et la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans le Sahel.
Le Président Julius Maada BIO est venu en tant que Chef d'Etat du pays assurant la présidence tournante du Conseil de Sécurité de l'ONU, pour échanger avec le Président du Faso et s'enquérir de la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans tout le Sahel.
Il a indiqué avoir eu des échanges fructueux avec le Président Ibrahim TRAORE ; ce qui lui permet de disposer désormais d'informations de première main pour mieux comprendre la situation au Burkina Faso et dans le Sahel marquée par le terrorisme qui compromet la paix dans la sous-région.
Selon Julius Maada BIO, cette visite lui permettra d'aller présenter la situation du Burkina Faso et du Sahel aux Nations unies dans les jours à venir. Le rendez-vous de New-York sera pour lui une occasion de parler au nom des pays de l'Afrique de l'ouest et du continent tout entier dans le cadre de son mandat au Conseil de Sécurité des Nations unies.
Direction de la communication de la Présidence du Faso