La défaite de la Hongrie contre Andorre vendredi soir (1-0) suscite l’indignation des supporters. La Coupe du Monde 2018 est un rêve qui s'éloigne . . .
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Pour l’heure, les hautes autorités n’ont toujours pas annoncé de successeur à l’ex wali Abdelghani Zaâlane désigné ministre des Travaux publics et du Transport. Seules des noms sont donnés ici et là sur les réseaux sociaux, des spéculations infondées pour certains, des certitudes pour d’autres. Le nouveau wali d’Oran aura du pain sur la planche avec d’épineux dossiers à gérer à l’instar de ceux du logement, du transport et de la propreté. Mais aussi, la gestion de l’évènement des Jeux méditerranéens de 2021.
Amel Bentolba – Oran
(Le Soir) – Plus de 3 000 familles sont dans l’attente de cette désignation qui tarde à venir, surtout pour celles qui vivent dans des habitations précaires. Ayant bénéficié de pré-affectations depuis le début de l’année, l’ex wali avait, à plusieurs reprises, insisté sur l’impératif de les reloger durant cet été.
Un relogement qui devra être suivi de l’éradication des habitations précaires avec en contre-partie des projets de réalisation de près de
6 000 unités. Sachant que la wilaya d’Oran compte près de 30 000 bidonvilles, devenus un véritable bisness à Oran pour tous ceux qui souhaitent être relogés ou au pire, obtenir un second logement. D’où la nécessité d’une véritable politique de gestion de ce dossier pour démasquer les vrais des faux nécessiteux en matière de logement. Mais, ça reste une question complexe. Tous les walis qui se sont succédé ont eu du mal à mettre un terme à l’apparition de ces bidonvilles, partout dans la wilaya.
Le transport, un autre dossier auquel devra faire face le nouveau wali et c’est loin d’être un dossier facile à gérer. Oran n’a à ce jour, pas pu appliquer son plan directeur de transport, et ce, malgré l’approbation d’une étude réalisée à cet effet. L’extension de la wilaya semble être l’un des motifs à ce retard. Mais, ce n’est pas une raison diront les experts qui estiment qu’il n’y a pas de véritable volonté pour l’appliquer. Ajoutant à cela le retard dans l’extension du tracé du tramway vers Belgaïd et l’annulation du projet du métro.
Les travaux publics constituent un volet important que le prochain wali devra accélérer notamment, le retard qu’enregistre le projet de la route de la corniche supérieure numéro 3, sachant que la saison estivale connaît chaque année des embouteillages monstres.
Oran semble également avoir un problème avec la gestion de ses déchets et la collecte des ordures. Il suffit de faire un tour à travers ses communes pour constater l’anarchie qui règne dans ce secteur. Un autre dossier, et pas des moindres que devra vite prendre en charge le nouveau wali.
Autant de dossiers urgents que la wilaya ne peut se permettre de mettre en stand-by, en attendant une désignation qui tarde à venir, même si nous dit-on «elle est imminente».
Guelma qui subit des températures extrêmes en ce quatorzième jour du mois de Ramadhan, vit une autre vague de chaleur.
Une canicule sévit depuis ce vendredi 9 juin, avec une température maximale relevée à midi se situant entre 35 et 36 degrés à l’ombre, selon les services de la météo, et promet d’augmenter encore dans les quatre jours qui viennent. Premier point chaud, donc, de la vague caniculaire annoncée et qui frappe cette semaine Guelma, qui n’est plus qu’une cite «morte», où les riverains ont déserté ce vendredi matin, rues, commerces et même les marchés des fruits et légumes.
Le quotidien des Guelmis en cette journée du mois sacré est donc bouleversé. La cité est quasi déserte mais la circulation automobile est très fluide, signe que les Guelmis se sont réfugiés chez eux ou bien dans les coins ombragés guettant les moindres bouffées d’air. La veille, les ventes d’eau minérale se sont multipliées, selon certains commerçants de la ville. Même constat pour les artisans d’entretien des appareils d’air conditionné qui ont connu un regain d’activité.
Cette vague de chaleur est malvenue, notamment pour les jeûneurs vulnérables mais aussi pour les candidats au baccalauréat qui entament les épreuves aujourd’hui.
Les spécialistes des services de prévention générale ont recommandé d’éviter les déplacements inutiles notamment pour les personnes âgées et les malades chroniques. Ces derniers ayant donné l’alerte dès l’annonce de cette canicule précisent qu’«il y a un risque de décès liés à l’hyperthermie», mais «si on applique les règles de prévention, on peut éviter ces complications dramatiques». En revanche, aucun problème majeur de santé n’a été signalé. Mais «les différents services des urgences des structures de santé de la wilaya ont enregistré une augmentation du nombre de patients présentant des symptômes ayant un rapport direct avec les fortes chaleurs et le jeûne, et certains se sont déplacés pour avoir des conseils», a expliqué un infirmier urgentiste dans une structure hospitalière de la wilaya.
«Les éléments de la Protection civile des différentes unités de la wilaya sont intervenus à plusieurs reprises pour des départs de feu, ainsi que pour des malaises et des déshydratations, survenus chez des personnes âgées», a indiqué une source proche de la Protection civile de la wilaya.
Des centaines d’étudiants de l’université d’El Affroun, dans la wilaya de Blida, s’affairent, chaque jour, à la recherche de restos du cœur pour manger à l’heure du ftour. Cette préférence pour les restos du cœur par rapport à la cuisine de leur campus est justifiée par la qualité et le goût des repas qui y sont servis.
De ce fait, ils bousculent, à leur corps défendant, les nécessiteux pour partager avec eux les repas du ftour, car, disent-ils, les plats servis dans les réfectoires de leur université sont loin d’égaler ceux des restos du cœur.
Pis, affirment-ils, ils ne sentent même pas l’odeur de la chorba ou autres plats réservés pour le mois de ramadhan, alors que, ajoutent-ils, de gros moyens sont déployés par l’Etat pour leur garantir des menus dignes du mois sacré. Ces étudiants, obligés de rester éloignés de leurs parents en raison de leur préparation aux examens de rattrapage ou au mémoire de fin d’année, ressentent cette nostalgie de l’ambiance familiale d’où leur proportion à la recherche de saveur qui leur rappelle les plats préparés par leurs mamans.
Sur un autre plan, ces étudiants auraient souhaité que le directeur des œuvres universitaires partage avec eux, ne serait-ce qu’une fois, les plats offerts au dîner du f’tour, pour qu’il prenne conscience du calvaire vécu par ces derniers, surtout qu’ils prennent un grand risque en quittant l’université pour se diriger à la ville d’El Affroun dans le but de trouver mieux.
Pour faire éclater leur colère quant à cet état de fait, certains étudiants utilisent les réseaux sociaux où ils dénoncent cette situation. Quelques-uns sont allés jusqu’à demander au ministère de l’Enseignement supérieur l’envoi d’une commission d’enquête pour évaluer la souffrance des étudiants durant ce mois de Ramadhan.