You are here

Afrique-défense (Blog)

Subscribe to Afrique-défense (Blog) feed
Updated: 3 days 15 hours ago

Les États-Unis veulent aussi fournir des équipements aux Forces armées centrafricaines

Sun, 07/01/2018 - 13:46

Alors que la Russie a créé la surprise en voulant soutenir de manière massive Bangui ; les États-Unis annoncent vouloir fournir des équipements pour un montant de 7 milliards de francs CFA ou 12,7 millions de dollars. Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis en Centrafrique il s’agira de programmes de formation concernent la maintenance des véhicules et du matériel de communication. Il y aura aussi des cours d’anglais qui permettront à certains membres de l’armée de suivre des formations supplémentaires aux États-Unis, 
Les armes russes sont destinées à équiper les deux bataillons déjà formés par l'EUTM RCA. Un troisième bataillon est en cours de formation et sera opérationnel courant 2018. Le gouvernement centrafricain a réceptionné à compter du 19 décembre, la première livraison d’armes promise par la Russie comprenant des fusils d'assaut, des pistolets et des lance-roquettes RPG. Les livraisons se poursuivront en février et en avril 2018. Il y aurait dans cette donation environ 900 pistolets, 5200 fusils d’assaut, 140 fusils de tireurs d’élite, 270 RPG et 20 canons antiaérien. La Russie fournira aussi des millions de munitions pour les différentes armes fournies. D’autres pays ont déjà fait des dons comme la France depuis des années et la Chine en octobre. 
La Russie a aussi proposé d’entraîner l’armée centrafricaine à l’utilisation de ces armes, un projet qui doit encore recevoir un feu vert de l’ONU et qui pourrait entrer en concurrence avec les actions déjà conduites par la communauté internationale comme EUTM RCA, toutes les actions conduites par la MINUSCA et des pays comme la France.  Photo EUTM RCA
Categories: Afrique

La Zambie va recevoir deux C27J Spartan en 2018

Sun, 07/01/2018 - 08:44


La Zambie sera le troisième pays africain à mettre en service le C27J Spartan. La compagnie italienne Alenia  Aeronautica avait annoncé en 2015 la signature d’un contrat pour un pays africain. Selon le journal “Lusaka Times”, le général de division David Muma commandant adjoint de la force aérienne zambienne (ZAF), a indiqué que  deux C-27Js seraient livrés au cours du premier trimestre 2018. L'appareil peut transporter une charge maximale de 11 tonnes,60 passagers ou 46 parachutistes équipés.
Le C-27J Spartan a été construit jusqu’à présent à 82 exemplaires. Actuellement il est utilisé par les pays suivants:  l’Australie, (10 avions), les États-Unis (21 dont 14 utilisés par les garde-côtes et 7 par le commandement des forces spéciales), l’Italie (12), la Grèce (8), la Roumanie (7), la Maroc (4), le Mexique (4), la Bulgarie (3), la Lituanie (3), le Pérou (4), le Tchad (2). La Slovaquie attend la livraison de deux appareils.
La force aérienne zambienne utilisait jusqu’à présent des avions de transport chinois des types Harbin Y-12 et Xian MA60 ainsi que des Buffalo. Son chef d’état-major annonçait le 27 décembre 2017 dans le Zambian Mail que la ZAF était sur le point de déployer sa première unité d’aviation au sein d’une mission des Nations unies.  Photo Leonardo
Categories: Afrique

L'armée sud-africaine a commandé trois canons automoteurs T5-52

Sat, 06/01/2018 - 10:03

Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Calibri",sans-serif; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-language:EN-US;}
Denel a révélé que l'armée sud-africaine a commandé trois « plates-formes d’artillerie », qui devraient certainement être des obusiers automoteurs du type T5-52. Ce canon monté sur camion a été développé par Denel Land Systems et le premier prototype a été révélé en 2002. Il s'agit d'un concurrent africain de l'obusier français CAESAR. Le T5-52 est équipé du canon du G5 de 155 mm et 52 calibres. La partie mobilité est fournie par le Tatra 8x8 T815 qui donne une autonomie de 600 kms. La pièce tire à une distance maximale de 42.5 kilomètres et en tir direct jusqu’à 3000 mètres. 
Denel devrait fournir ces équipements à l'armée sud-africaine en remplacement de six G5 vendus aux Émirats arabes unis en 2014.
Source : defenceweb.co.za  /photo Denel. Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Calibri",sans-serif; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-language:EN-US;}
Categories: Afrique

Meilleurs voeux pour 2018

Sat, 06/01/2018 - 09:42
Meilleurs vœux à tous pour l'année 2018   Reprise progressive des activités de ce blog  Chutes de Calendula Angola
Categories: Afrique

La mission militaire africaine de la France

Sun, 26/01/2014 - 19:11
v\:* {behavior:url(#default#VML);} o\:* {behavior:url(#default#VML);} w\:* {behavior:url(#default#VML);} .shape {behavior:url(#default#VML);}
Normal 0 false 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; text-align:justify; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}

Article de la voix de la Russie   La mission militaire africaine de la France
Par La Voix de la Russie |  Les résultats des opérations militaires des pays occidentaux en Orient en témoignent : les problèmes complexes sont devenus intraitables, et les malheureux sont devenus encore plus malheureux. La France est-elle prête à accepter de tels résultats de ses missions dans la politique étrangère ?
Le 19 janvier dernier, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré dans un entretien accordé à l’AFP: « Aujourd'hui, soit c’est la politique européenne, qui est formulée avec la bénédiction américaine, soit c’est la politique américaine qui est perçue par les européens comme leur propre ». Selon le président syrien, ni l’Europe en général, ni la France en particulier, ne sont capables de jouer un rôle quelconque dans l’avenir de la Syrie et des pays voisins.
Mais la France envisage jouer ce rôle dans les pays d’Afrique, qui sont restés sous son influence. Le 21 janvier le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a parlé de l’« expansion de la présence militaire » dans les pays du Sahel, une zone d’influence traditionnelle de la France. A Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, un centre logistique d’approvisionnement militaire pour les bases militaires et les opérations des troupes françaises sera créé. Et dans la capitale tchadienne N'Djamena, c’est un centre Régional de l'Armée de l'air française et une base aérienne de l'armée qui vont être mis en place. Enfin, les véhicules aériens sans pilote (UAV) seront basés dans la capitale du Niger Niamey.
Cette séparation des zones d’influence satisfait totalement les Etats-Unis. Selon l’analyste de Stratfor Mark Schroeder, la France prive ainsi les Etats-Unis de la nécessité de réagir à des crises dans les pays qui n’intéressent pas vraiment les Américains.
Cependant, tout n’est pas si simple. La protection des intérêts nationaux implique des coûts importants. Sur le fond des réductions budgétaires considérables, le ministre de la Défense de la France a réussi à préservé le budget de la Défense au même niveau que les années précédentes – à 31,4 milliards d’euros. Des dépenses pour des opérations d’outre-mer ne sont pas prévus dans ce budget, alors que l’opération au Mali a coûté 650 millions d’euros à la France. Le montant du budget de l’opération qui vient de commencer en République centrafricaine est difficile à déterminer : la situation y est bien pire qu’on ne le prévoyait.
Les voisins européens de la France ne se bousculent pas au portillon pour aider la France à financer cette campagne. Lors du sommet de l'UE à Bruxelles en décembre 2013, le président François Hollande a tenté d'obtenir la reconnaissance de l'opération militaire en RCA à l'échelle européenne pour bénéficier d’une aide financière d’office, mais on ne lui a pas accordé cette reconnaissance. Comme l'a indiqué Angela Merkel : « Nous ne pouvons pas financer ces opérations, car nous n’avons pas participé au processus de prise de décision dès le début. » Il y a quelques jours, Le Drian a rencontré à Paris son homologue allemande, Ursula von der Leyen. Les deux diplomates discutaient notamment des « opérations des forces de l’UE » en Afrique.
Malgré cela, le problème de financement ne perturbe pas les plans militaires de la France. Dans une interview accordée à Associated Press, Jean-Yves Le Drian a déclaré que dans sa lutte contre le terrorisme, la France s’avance vers une approche régionale, qui englobe le Tchad, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et le Mali. « Nous sommes en train de réorganiser les méthodes de déploiement des forces militaires en Afrique pour mieux faire face aux crises potentielles », a indiqué le ministre français de la Défense.
L’imposition de la paix nécessite non seulement du temps, mais aussi de l’argent et des soldats. Avant 2019, la France prévoit de réduire les effectifs de ses forces armées de 80.000 personnes. On ignore quelle influence cela aura sur les forces d’expédition. D’ailleurs, il n’est pas prévu d’élargir le contingent militaire en Afrique. Selon Le Drian, « le même nombre de soldats restera dans la région du Sahel – 3000. Mais ils seront organisés différemment.»
L'expérience montre qu’il est difficile de prédire comment évoluera la situation dans ce cas. Au Mali, le contingent français est déjà en passe d’être réduit. Quant à la RCA, il s’est avéré que 1600 soldats qui y sont déployés, ce n’est pas suffisant. La présidente par intérim du pays Catherine Samba Panza a déjà déclaré que «… le nombre de soldats actuel ne suffit même pas à remettre de l'ordre à Bangui. Si on veut rétablir la paix sur toute l'étendue du territoire.»
Les récentes opérations des pays occidentaux à l’Est étaient menées par des coalitions de pays avec des ressources et des budgets illimités. Les résultats de ces opérations sont déplorables. La France espère obtenir un résultat différent en Afrique. Et l’Afrique l’espère aussi. Rédaction en ligne, Vadim Fersovitch  ----

Je reproduis ici  un article de la Voix de la Russie qui parle de la mission de la France en Afrique. Le média stigmatise la difficulté de ces opérations, leur cout élevé pour la France et le manque de solidarité européenne. la critique est évidente et la France est accusée d'agir en lieu et place des États-Unis. Cela rappelle la guerre froide. 

Bien que membre du conseil de sécurité, le pays ne prend pas sa part dans la résolution des conflits. On pourra même noter sa quasi absence des opérations de maintien de la paix sur le continent africain. L’Ukraine de son côté est un meilleur élève et fourni au delà de détachements d'hélicoptères, des moyens dans le cadre de la lutte contre la piraterie. photo : site du ministère de la défense de Russie      
Categories: Afrique

Changement à la tête du haut commandement du Nigeria

Fri, 17/01/2014 - 16:59
Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4
/* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; text-align:justify; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}













Le président Jonathan Goodluck a dans l'exercice des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution de la République fédérale du Nigeria décidé des changements importants au sein du haut commandement militaire de son pays


L’Air Marshal Alex (général de corps d’armée) Alex Badeh remplace l'amiral Ola Saad Ibrahim comme chef de l'état-major général (CDS). Le major-général  (général de division) Kenneth Tobie Jacob Minimah prend le relais du lieutenant-général (général de corps d’armée) Azubike O. Ihejirika au poste de chef d'état-major de l'armée de terre.
Le contre-amiral Usman Jibrin succède au vice-amiral Joseph Dele Ezeoba en tant que chef d'état-major de la Marine. L’Air Vice Marshal (général de division) Adesola Nunayon Amosu prend le relais du L’Air Marshal Badeh tant que chef d'état-major de l'Armée de l’air.


Toutes ces nominations  sont avec effet immédiat mais devront être confirmés par le parlement. Les intéressés seront sans doute très rapidement promus au grade supérieur.


Selon la BBC : « cette mesure survient alors que l'inquiétude monte face à l'incapacité des forces armées nigérianes à mettre un terme à l'insurrection des islamistes armés dans le nord du Nigeria »L’armée nigériane fait face à de nombreuses difficultés dans le nord du pays face aux islamistes. Elle a aussi perdu un peu de son rayonnement régional en raison du retrait de son personnel de la mission au Mali (MISMA puis MINUSMA).


Si en France le CEMA est le seul à changer, le président nigérian a renouvelé les trois chefs d’état-major et le  CEMA. Il y a un risque réel de désorganisation au sein des forces armées.L'armée de l'air est moins touchée car son ancien chef d''état major devient CDS.

photo: site de l'armée de l'air du Nigeria
 
Categories: Afrique

Meilleurs voeux 2013

Sat, 05/01/2013 - 18:51
La situation en Centrafrique a été agitée ces dernières semaines. Sans l’implication des états de la région , réunis sous la bannière de la CEEAC, le régime du président Bozizé se serait sans doute effondré. L'ancienne puissance coloniale, n'a pas été absente mais elle n'est pas intervenue directement dans les combats selon les médias. elle appuie au quotidien la FOMAC depuis plusieurs années.
Chaque pays africain a dépêché des éléments de ses forces de réaction rapide pour regonfler la FOMAC qui était en pleine phase désengagement. Ci-dessous,un montage photographique  réalisé à partir de la presse. On notera, tout de même, les importantes capacités offerte par un IL76 Congolais. 
 


  
Categories: Afrique

Brève : Exercice Akwaba - VLRA ivoirien

Sat, 01/12/2012 - 23:20
Le site du ministère de la defense annonce la  fin de l’exercice Akwaba. "Le 23 novembre 2012, l’exercice Akwaba s’est achevé au camp de Lomo Nord, en République de Côte d’Ivoire (RCI), après une manœuvre offensive menée par 600 militaires des forces françaises au Gabon (FFG), de la force licorne et des forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). "
Une des photos mise en ligne nous montre un VLRA de l'armée ivoirienne. Celui-ci provient peut être de l'importante commande  passée auprès de ACMAT. il s'agit du modèle ALTV.







photo ministère de la défense
Categories: Afrique

Le Tchad dans mission de la CEDEAO pour le Mali ?

Wed, 14/11/2012 - 18:29

















Les tchadiens confirment leur participation à la force de la CEDEAO

Le général Konaté, reçu par le président tchadien a déclaré que "L'armée tchadienne est à la disposition de l'Union africaine" pour l’opération au Mali. selon le journal du Tchad: Le Général Sékouba Konaté, ancien président de la transition en Guinée poursuit ainsi son périple pour faire face à l'occupation du Nord mali par une «horde» d'islamistes.

Selon Jeune Afrique : des sources militaires, ont précisé que les troupes d’élite de l’unité anti-terroriste, formées dans le cadre de la coopération avec les États-Unis, devraient former la tête de pont du détachement tchadien.
Le journal algérien la Liberté rappelle que l’Algérie souhaite toujours un règlement politique à la crise et a averti qu’elle fermera sa frontière si l’intervention militaire est déclenchée.
L’Europe a une carte à jouer
Selon le journal du Cameroun, la mission de formation européenne qui pourrait être baptisé (EUTM-Mali) est prévue pour compter entre 200 et 400 militaires européens. Elle pourrait être opérationnelle dès janvier, selon des sources françaises.
Dans le point de presse du 14 novembre 2012, le ministère des affaires étrangères annonce que pour la première fois, les ministres des affaires étrangères et de la défense de la France, de l'Allemagne, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne se réuniront demain dans le cadre du groupe «Weimar +».
Les ministres entendent ainsi contribuer, par une nouvelle initiative concrète, aux travaux sur la relance de l'Europe de la défense. Ils aborderont sans nul doute la question du Mali. Selon le même communiqué, la nécessité d'une forte mobilisation européenne sur le Sahel, devrait être rappelée à l'occasion du prochain Conseil des affaires étrangères du 19 Novembre.
photo: defense gouv fr
Categories: Afrique

La CEDEAO à l'offensive

Sun, 11/11/2012 - 21:43
Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4
/* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0in 5.4pt 0in 5.4pt; mso-para-margin-top:0in; mso-para-margin-right:0in; mso-para-margin-bottom:10.0pt; mso-para-margin-left:0in; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin;}
Lancement de la Mission internationale de soutien au Mali  (Misma)
Les représentants des 15 pays de la CEDEAO se sont réunions une nouvelle fois ce dimanche pour finaliser le projet d’intervention militaire au nord du Mali. Les membres de la CEDEAO se sont engagés à réunir 3 300 soldats pour l’intervention au Mali dont le nord du territoire est occupé depuis avril. L’opération est planifiée pour une durée d'un an.
Le chef de l'Etat ivoirien, président en exercice de la CEDEAO a présenté les conclusions des travaux de l’organisation régionale. Les dirigeants africains ont "adopté" un plan appelé "concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique"
Dès l'ouverture du sommet, le président nigérian Goodluck Jonathan avait réaffirmé que l'option militaire était nécessaire au Mali pour éviter des "conséquences dommageables à l'Afrique". Le plan détaillé doit être transmis à l'ONU avant la fin novembre, via l'Union africaine. Les troupes pourront être déployées dès que l'ONU aura donné son feu vert au plan militaire rédigé par les experts africains, européens et onusiens.
La situation au Mali n’est pas simple et le paysage politique malien est actuellement agité à Bamako. L’organisation par le gouvernement de concertations nationales, dont les documents prévoient la refonte de la constitution et des institutions en place, et le passage à une nouvelle République, divise la classe politique.
Néanmoins, le Mali cherche toujours a reconstituer une armée viable en mesure de reprendre le nord du pays. Voici quelques exemples du marché auquel se livre actuellement le pays.


Lors de la conférence de presse M. Ouattara a déclaré que les dirigeants africains avaient parlé de la formation de 5.000 personnes au Mali. Concernant le soutien à l'armée malienne, les ministres français, allemands, italiens, polonais et espagnols doivent se réunir jeudi à Paris pour discuter de la mise sur pied d'une mission européenne de formation dont l’effectif pourrait compter au moins 200 membres.
sources Agences de Presse 


Categories: Afrique

<br />

Sun, 07/10/2012 - 20:27

Prise de Kismaayo  par les armées Kénayane et Somaliennes
 












Après plusieurs mois d'attente, l'offensive contre la ville de Kismaayo a eu lieu. L'action a été conduite par l'armée Kenyane et la nouvelle armée Somalienne (SNA). L'assaut aurait eu lieu par voie terrestre sur plusieurs directions et par voie maritime. La marine Kenyane a donc conduit une opération amphibie avec des moyens importants , bombardant des positions au sol avec son dernier patrouilleur.
Depuis un an, l'armé kényane a engagé son armée  et l'ensemble de son arsenal dans la lutte contre les shébabs. Sur les documents photographiques, on note la présence de véhicules Hummer données par les États-Unis, de char britannique Vickers Mk3 et d'automitrailleuses Panhard AML-90. Les kényans ont aussi utilisé des canons de 105mm et des mortiers de 81mm .
L'offensive de l'AMISOM  a sans doute été contrariée  par la perte des hélicoptères ougandais lors de leur transit vers la zone d'opérations.

Après l'entrée dans la ville portuaire, l'armée somalienne  a entrepris de fouiller la localité pour débusquer les membres des milices Al-Shabaab . Depuis le départ des shébabs, au moins trois civils, dont un chef traditionnel, ont été tués dans ce qui apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants.
Retour à la normalité Depuis le départ des islamistes on note le retour au marché de Kismayo du "khat", cet arbuste originaire des hauts plateaux d'Abyssinie et dont les feuilles, une fois mâchées, sont très prisées dans toute la Corne de l'Afrique pour leur effet stimulant et euphorisant. 
La situation reste encore fragile dans cette région car les forces  d'Al-Shabaab peuvent se regrouper et constituer une menace sur les "arrières " de l'AMISOM.  La communauté internationale va sans doute continuer à soutenir les pays engagés dans cette lutte. 
 lien avec document Pdf




Categories: Afrique

<br />

Tue, 04/09/2012 - 20:45

La MICOPAX va intégrer les Forces Armées Centrafricaine
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé il y a quelques jours à Libreville le retrait progressif et imminent de ses troupes stationnées en Centrafrique depuis 5 ans dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX).
L’accord a été signé à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été créée le 18 octobre 1983 et fédère dix états . Selon RFI, « La MICOPAX est la première expérience militaire de la CEEAC et regroupe dix Etats d’Afrique centrale, ce qui représente actuellement près de 800 soldats venus des deux Congo, du Cameroun, du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale et du Burundi ».
L’intégration des Forces armées centrafricaines (FACA) se fera d’ici à fin décembre 2013, date du retrait de la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale et conformément à un accord signé, à Libreville. Les Forces armées centrafricaine (FACA) seront progressivement incorporés à la MICOPAX en deux rotations de deux bataillons de 1200 soldats. Le premier chronogramme prévoyait que le retrait de la force devait prendre fin en mai 2013. Compte tenu des difficultés, du contexte qui évolue à tout moment, nous sommes convaincu qu’à l’horizon 2013, le retrait sera terminé», a déclaré le chef d’Etat major des armées tchadiennes, Abel Yambaye Massyra qui a dirigé les travaux de Libreville au nom de son pays.
L'armée centrafricaine bénéficiera d’une expertise technique et opérationnelle pour sécuriser le pays. L'objectif est de retirer les troupes étrangères alors qu'au même moment les FACA montent en puissance. D'un commun accord les nations contributrices vont retirer progressivement leurs soldats et ne garder qu’un effectif de 55 hommes (40 militaires et 15 policiers) par Etat. Les ministres de la Défense de la CEEAC qui était à Libreville ont mis en place un comité de pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement. L’union européenne assure une grande partie du financement de la mission. La France appuie la MICIOPAX en fournissant à ses membres un soutien logistique important. La France déploie aussi  un dispositif militaire de près de 200 personnels qui constitue une force de dissuasion indispensable dans ce pays ou de  nombreux groupes menacent la paix. Si la FOMAC n'a pas empêché François Bozizé de prendre le pouvoir le 15 mars 2003, elle s'est trouvée une utilité certaine en luttant contre les coupeurs de routes qui sont un fléau dans ce pays. Selon RFI , la CEEAC étudierait  la mise en place d’une mission dans l’est du Congo. Sources RFI, photos ministère de la défense


Categories: Afrique

<div align="JUSTIFY" style="margin

Wed, 15/08/2012 - 11:05
Retour de vacances Durant ces quelques semaines l'actualité africaine s'est focalisée sur la crise au Mali avec l'envoi hypothétique d'une force de la CEDEAO.  La Somalie est toujours présente et Le Congo a  connu des soubresauts à sa frontière est dans la région de Goma.
Première partie Situation au Mail-on ne peut que constater le blocage
LA CEDAO prépare depuis plusieurs mois une intervention militaire censé rétablir l'intégrité de l'état malien. La Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA) a été créée le 26 avril 2012 au terme d’un Sommet extraordinaire des chefs d’État de l’organisation.
La mission de la CEDEAO au Mali a initialement pour objectif de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire en attendant que le processus arrive à son terme » et de « parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali ».
Les chefs d'état-major se sont réuni en de nombreuses occasions pour donner vie à cette initiative ; la dernière réunion s'étant achevée le 14 aout 2012. Une mission d'évaluation de la CEDEAO a effectué une reconnaissance au Mali et le processus de planification militaire a été conduit jusqu'à son terme. La conférence de planification finale pour le déploiement de la MICEMA s'est tenue du 8 au 11 août 2012.
Les chefs d'état-major de la CEDEAO se sont réunis à Bamako les 13 et 14 pour valider les conclusions des travaux de planification sur le concept de la MICEMA.
la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'État-major de la CEDEAO, qui s’est tenue à Bamako du 13 au 14 aout 2012 n’a pas atteint tous ses objectifs.
Le concept tel qu'il était initialement prévu n'a pas été validé en l'état. La partie malienne a présenté de nouvelles propositions et les chefs d'état-major ont estimé que ces propositions devaient être soumises au sommet des chefs d'État pour décision.
Selon la partie malienne, la sécurisation des organes de la transition ne peut pas être assurée par des soldats de la CEDEAO ; Il s'agit d'une affaire nationale.
La deuxième phase du plan parle de la formation de troupes maliennes n'a pas appelé de commentaires significatifs.
Au regard de la question de la reconquête du Nord du Mali, le chef d'état-major général des armées du Mali, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé a affirmé: "nous sommes également de même avis, bien qu'il ait un travail de négociation en amont, mais ce sont les troupes maliennes qui seront devant, personne ne fera cette guerre à la place du Mali, les autres viendront en appui, surtout en avions et en logistiques".
Le Chef d'état-major estime les besoins à deux ou trois bataillons sur le territoire malien pour la reconquête du nord.
Cette déclaration du colonel-major Dembélé traduit toute les difficultés entre les autorités militaires maliennes et celles de la CEDEAO à trouver un accord quant au déploiement de la force en attente au Mali.
Le déploiement de la MICEMA ne dépend plus que du feu vert des Nations unies après une requête formelle du Mali. Le 10 aout le président du conseil de sécurité, ambassadeur français Gerard Araud a demandé à l'organisation régionale de préciser les détails de l'opération envisagée. Selon Rfi, l'ONU a demandé à la CEDEAO de définir les problématiques du terrain et les besoins d'une force militaire. Le 04 aout, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la France appuiera une intervention africaine au Mali mais qu’elle n'en prendra pas l'initiative. 
Organisation du commandement Il existe de nombreuses divergences entre les autorités maliennes et la CEDEAO concernant les missions et bien sûr , le commandement de cette force.  L'armée malienne dispose de son commandement et la force en attente d'appui aura sa propre chaine hiérarchique. L'idée d'un commandement intégré pour superviser l 'ensemble est difficilement acceptable pour le Mali .
L'action de CEDEAO est mal perçue au Mali qui a dénoncé l'attitude de l'organisation après le blocage d'armes visant à renforcer l'armée malienne, en Guinée et au Sénégal
Alors que le président par intérim Dioncounda Traoré tente de former un nouveau gouvernement d'unité nationale, l'intervention de la CEDEAO est de facto reportée de quelques semaines au minimum. ces reports successifs donne encore du temps à l'action diplomatique sous la houlette de la médiation du Burkina.
photo : présidence RCI
A suivre la situation en Somalie
Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Mon, 25/06/2012 - 19:56

Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Tue, 19/06/2012 - 19:17

 Nouveauté  Un nouveau chef d’état-major pour l’armée de l’air Sud-africaine

Le ministère de la défense d’Afrique du Sud va nommer le général de division Fabian Zimpande (Zakes) Msimang, chef d’état-major de l'Armée de l'Air, a rapporté mardi le journal New Age.
M. Msimang devrait occuper le poste de numéro 1 de l'Armée de l'Air à compter du 1er octobre en remplacement du lieutenant-général Carlo Gagiano qui occupe ce poste depuis sept ans, devenant ainsi le cinquième chef de la Force aérienne depuis la création d’un gouvernement démocratique en 1994, et le 21ème depuis que la Force nationale d'Afrique du Sud a été fondée en 1920, a signalé le journal. M. Msimang a été formé en tant que pilote d'hélicoptère de MI8 et Mi25 dans l'ex-république soviétique du Kirghizistan de 1986 à 1991. En 1986, il avait servi en Angola en tant que membre de la branche militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe ,ou MK).

 En tant que pilote opérationnel sud africain, il possède une riche expérience et a piloté des Alouette 3 et Oryx depuis son intégration en 1994 dans la force aérienne.

Il a tenu plusieurs postes au sein d’unités opérationnelles puis suivi l’école de guerre aérienne en Italie en 2002. A son retour, il a pris le commandement de l’Helicopter Flying School puis est devenu commandant de la base aérienne de Bloemspruit.

Il a ensuite intégré le cours du Joint Senior Command and Staff Programme à l’école de guerre sud-africaine. Il est actuellement en charge de la planification au sein du bureau de l'air, responsable de la stratégie de l’armée de l'air, des capacités et acquisitions
photo : SAAF Lien avec le site
Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Sun, 17/06/2012 - 20:37

Une force de la CEDEAO pour le Mali
Selon une dépêche de l’AFP— La CEDEAO  envisage de déployer  au Mali une force  de 3300 personnels pour combattre les rebelles touareg et les islamistes armés qui contrôlent le Nord du pays citant  les chefs militaires de la région réunis  samedi à Abidjan.
 "L'effectif que nous avons estimé pour cette opération est de 3.270 hommes", a déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major de l'armée ivoirienne.
Les "gros effectifs" seront "fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger" mais "tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Selon Press Afrik, le Conseil de sécurité n’a pas encore donné son accord pour employer la force au Mali, mais les représentants de la CEDEAO, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, et de l’Union africaine se disent « optimistes » et « encouragés ». Ils proposent d’envoyer 3 000 hommes à Bamako pour assurer la sécurité des institutions et des dirigeants maliens. Cette force soutiendrait ensuite l’armée malienne dans sa reconquête du nord du pays.
Pour le représentant de la CEDEAO Kadré Désiré Ouédraogo, il s’agit de se préparer à un échec des négociations : « L’usage de la force n’est pas la première option. La première option est d’obtenir une issue à travers des négociations. Le Conseil de sécurité a besoin d’une demande d’intervention formelle des autorités maliennes qui n’a pas encore été donnée par Bamako
Comme indiqué lors dans un post  précédent, la CEDEAO à la capacité intrinsèque de mettre sur pied une force de ce volume. L’organisation est aussi en train de  déployer une force de 600 hommes en Guinée Bissau.
L’organisation est très impliquée dans les missions onusiens notemment en Côte d’ Ivoire et au Soudan. On peut imaginer sans se tromper que le Nigeria pourrait fournir un tiers de cette force car ce combat rejoint celui qu’il mène contre Boko Haram dans le nord.
La CEDEAO aura néanmoins besoin d’un appui logistique et financier des grandes puissances comme les Etats-Unis et l’Europe pour déployer et entretenir une force de cette dimension. Le combat dans la zone sahélienne nécessitera un effort d’adaptation et d’entrainement des personnels de la CEDEAO peut habitués à opérer sous ses latitudes. photo MOD Nigeria
Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Sat, 16/06/2012 - 08:56

Journaux africains de défense

Actuellement on dénombre peu  de journaux traitant de questions de  défense en Afrique.
La revue African  Armed force est une des rares à aborder ces questions. Elle est conçue en Afrique du Sud et est éditée mensuellement en anglais. Elle aborde les questions de défense sud-africaines mais aussi les problématiques continentales.
Contenu
  • Les auteurs évoquent les nouvelles du monde entier (SITREP) puis les nouvelles des industries du secteur (par exemple Sujet sur la Libye dans l’édition de janvier 2012)
  • Une page baptisée africa  flashpoint synthétise l’actualité du mois (mai 2012, Mali, Togo, DRC)
  • On trouve surtout de nombreux articles de fond sur les questions sud-africaines et africaines. Le journal recense aussi les nominations dans l’industrie et les différentes armées du continent.
  • En final the book review avec  les nombreux ouvrages qui paraissent en Afrique du sud sur des sujets comme le mercenariat, les guerres du Sud Ouest Africain ; etc  

 Lien vers l’édition de janvier 2012

Lien vers le site du journal

Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Sun, 10/06/2012 - 20:43

Fin du retrait angolais en Guinée Bissau 9 Juin 2012
Les troupes angolaises, dont la présence avait crée des problèmes en Guinée-Bissau et suscité un coup d'Etat en avril 2012, ont terminé leur retrait du pays ce samedi.
Le retrait des troupes et du matériel avait commencé ce mercredi à bord d'avions et de navires angolais. Les troupes étaient arrivées en mars 2011 dans le cadre d'un accord militaire bilatéral.  Le retrait a été effectué grâce à un B737 de la compagnie nationale SONAIR, au moins un IL76 de la force aérienne et un navire. Selon l’agence de presse angolaise,  le lieutenant-général Gildo dos Santos, a déclaré samedi à Bissau, que ses troupes quittaient le  pays avec "le sentiment du devoir accompli." "Notre entreprise a été conduite en conformité avec l'accord bilatéral entre les deux pays, en vertu du volet d’assistance technique aux forces de défense et de sécurité de la Guinée-Bissau" Il a déclaré  que pendant la présence de MISSANG en Guinée-Bissau, le gouvernement angolais avait dépensé  10 millions de dollars dans des projets au profit de la défense ou de la sécurité du pays.
Les éléments de retour de la mission en Guinée Bissau ont été accueillis à Luanda,  par les plus hautes autorités des forces armées angolaise (FAA) et de la police nationale. Une cérémonie officielle est prévue le 15 Juin à  Cabo Ledo, maison  mère des forces spéciales angolaises sous la présidence du ministre de la Défense nationale, Candido Pereira Van-Dunem.
 
Les Angolais sont remplacés par l’ECOMIB, une force mise sur pied par les pays de la Communauté économique de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Grâce à ses avions gros porteurs, l’Angola est un des seuls pays d’Afrique avec l’Algérie à pouvoir déployer  des forces sans aide extérieure.
L’expérience de la MISSANG n’est pas une réussite totale car elle s’achève un peu en queue de poisson. Cette opération aura néanmoins démontré la grande ambition de l’Angola en Afrique et sa capacité militaire à déployer des forces loin du pays.  Elle montre aussi que l’Angola n’hésite plus à contrarier  l’ancienne puissance tutélaire, le Portugal.
L’Angola aurait peut être intérêt à s’investir d’avantage dans les missions de l’ONU et de L’Union Africaine en fournissant des contingents militaires ou de police. Les besoins sont immenses dans ce domaine, au Mali, au Soudan ou en Somalie.

Source . Agence France Presse, ANGOP
1ère photo : Journal d'Angola
Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Sun, 10/06/2012 - 10:25
La côte d’ivoire n’est pas encore pacifiée La nouvelle est tombée hier, sept soldats de la paix des Nations Unies du Niger ont été tués dans une embuscade dans l'ouest de Côte-d'Ivoire. Au moins huit civils, dont une femme, ont été tués selon l`ONU. Alors que la normalisation commençait à s’installer dans le pays il s’agit de la première attaque de ce type contre la force de l’ONU, depuis son déploiement en 2004.
Le Conseil de sécurité a "condamné dans les termes les plus forts" l'embuscade meurtrière. Selon des responsables ivoiriens, les assaillants ont traversé la frontière du Libéria pour perpétrer cette attaque. Quelque 50 assaillants auraient traversé la rivière qui marque la frontière avec le Liberia avant de descendre sur les villages de Saho, du Para et Nigre. A Taï, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), est "sur place pour porter assistance aux déplacés et leur fournir de l`eau et un peu de nourriture", selon un  responsable de l`Ocha cité par l’AFP.
L’ouest de la  Côte-d'Ivoire est la partie la plus instable du pays et a été en proie à des attaques meurtrières durant la crise politique et militaire qui a commencé à la fin de 2010.
Selon Human Rights Watch : Des militants armés hostiles au gouvernement ivoirien ont recruté des enfants libériens et ont mené des raids transfrontaliers meurtriers dans des villages ivoiriens ces derniers mois.
Toujours selon l’organisation de défense des droits de l’homme, Depuis juillet 2011, au moins 40 résidents de Côte d’Ivoire, dont des femmes et des enfants, ont été tués au cours de quatre attaques transfrontalières qui ciblaient des civils de groupes ethniques qui soutiennent dans une large mesure le président Alassane Ouattara.
La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire Elle compte 10954 personnels en uniforme dont  9404 soldats des contingents;  200 observateurs militaires;  1350 policiers (en incluant les FPU formed units) Le Niger déploie plus de 900 personnels au sein de la mission. Deux compagnies stationnent désormais dans la région de San Pedro alors qu’un autre détachement est encore à Korhogo une  région  plus calme. La Force Licorne Selon, le site du ministère de la défense, la force Licorne, qui aura compté jusqu’à 5 000 hommes en 2004, compte, depuis novembre 2011, environ 450 hommes qui arment notamment :
-Un élément de soutien -Deux unités de combat -Un hélicoptère Fennec Cette force a aussi pour mission d’assurer la sécurité des ressortissants français et de soutenir l’ONUCI. Il semble que Le pouvoir de nuisance des partisans de Mr Gbagbo soit toujours important. Le FPI hésite à se joindre au processus démocratique en cours et a réagi à l’arrestation au Togo et à l’extradition express, de l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi. Selon le journal la dépêche, Michel Amani N’Guessan, chargé de la sécurité au FPI, dénonce les pressions et brutalités que subissent les militants de son parti, de la part des forces gouvernementales et cela sans impunité. Il dénonce une justice sélective, une justice de vainqueurs.
Sur le plan militaire, la force des nations unies en côte d’ivoire a pour mission d’observer et contrôler l'application du cessez le feu global du 3 mai 2003, à aider le gouvernement de réconciliation nationale, à mettre en œuvre le plan DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion), à appuyer la mise en œuvre du processus de paix, à contrôler l'embargo et à soutenir l'organisation des élections.
Les personnels de l’ONU ont du se faire surprendre car le niveau de menace ne devait pas être considéré comme très élevé. Les bataillons de l’ONU sont équipés pour faire face à ces mercenaires mais les unités sont fortement dispersées et ne dispose pas d’appui aérien rapidement mobilisable.   
Photo : AFP paru dans la voix du Nord
Photo ministère de la défense
Categories: Afrique

<div class="separator" style="clear:

Sun, 03/06/2012 - 14:21

Guinée-Bissau : bilan du déploiement des 600 hommes de la CEDEAO Il semble que  les 600 militaires et policiers du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, qui composent la Force de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB) se préparent à  assurer la sécurité des organes de transition après le  départ des militaires angolais. Le retrait de la force angolaise a été retardé de plusieurs semaines en raison sans doute des délais nécessaires à la mise en place de la CEDEAO. Cité par  RFI, L'ambassadeur Ansumane Cissé, représentant résidant de la Cédéao en Guinée-Bissau a détaillé la composition de la force : « Un total de 629 hommes et femmes. Il y a le Burkina Faso, 140 gendarmes, le Nigeria aussi, 140 gendarmes, Formed Police Units, comme on les appelle en anglais, et 160 militaires du Sénégal accompagnés du génie militaire et de médecins militaires aussi ». La majeure partie des 629 personnels de la mission seront basés  au camp militaire  Cumere, situé à  35 kilomètres  au nord est de la capitale. Il prendront le relais des 600 hommes de l’armée angolaise.
Rôle du Nigéria Comme dans la plupart des engagements militaires de l’ECOWAS/CEDEAO, le Nigeria fournit la contribution la plus importante avec  300 personnels. Le 18 mai, les troupes ont quitté le Nigeria a bord d’avions militaires de ce pays. Le Nigeria envoie donc 142 policiers en Guinée-Bissau pour appuyer la restauration de l’ordre constitutionnel, assurer la sécurité des personnalités et assure la liberté de mouvement des agences  humanitaires dans le pays. Les 160 militaires constitueront la principale force de manœuvre de l’ECOMIB. Implication du Burkina Faso (l’observateur Paalga /Faso.net) Le Burkina Faso participe à cette mission avec un escadron de gendarmerie de 140 hommes, un officier de liaison, un officier supérieur en charge de la coordination des unités de police et  un officier supérieur pour prendre le commandement du Groupement des forces. Le Burkina Faso,a  projeté un escadron de gendarmerie fort de 140 hommes baptisé, 21e Escadron de soutien à la paix (21e ESP). L’unité  a quitté l’aéroport international de Ouagadougou dans l’après-midi du entre le 17 et le 19 mai 2012  à bord d’un avion d’Air Burkina. La contribution sénégalaise (Setal.net) Le détachement  envoyé par le Sénégal est articulé en trois éléments. Il y a en premier lieu, une compagnie de génie, un élément de santé donc un hôpital militaire de campagne et enfin un état major. Le détachement aura ’’une mission de génie, et pourra participer à la réforme du secteur sécurité, être aux côtés des forces de la Guinée-Bissau’’. Les médecins sénégalais seront déployés à l'hôpital militaire, dans le quartier de Bra, dans la périphérie nord, à mi-chemin entre l'aéroport et le centre-ville. Le détachement santé assurera ’’une mission de couverture médicale de santé (et) mènera des actions auprès des populations bissau-guinéennes".
Retrait de la force angolaise Plusieurs fois retardé, le retrait angolais devrait durer trois à quatre jours ; « Il interviendra entre le 2 et le 10 juin», a précisé le responsable angolais qui a requis l'anonymat. «Un navire est déjà en route et quatre avions viendront aussi de Luanda pour participer à l'opération.   
En conclusion, la force déployée par la CEDEAO va entrer en action après une montée en puissance relativement lente.  Le volume de cette mission reste modeste au regard du défi auquel elle aura à faire face.


Categories: Afrique

Pages