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Updated: 2 months 2 weeks ago

Didier Deschamps réagit après la retraite internationale de Varane

Thu, 02/02/2023 - 16:41
Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps est le premier à réagir à l’annonce de la retraite internationale de Raphaël Varane.

Didier Deschamps voit l’un de ses grands cadres tirer sa révérence. Raphaël Varane a mis fin à son parcours en équipe de France. Le sélectionneur national a réagi à cette annonce sur le site officiel de la FFF :

« Raphaël m’a appelé il y a quelques jours pour m’expliquer qu’il souhaitait mettre un terme à sa carrière internationale. C’est un garçon intelligent, qui sait prendre le temps de la réflexion, peser le pour et le contre avant de trancher. Sans entrer dans le détail de notre échange, Raphaël estime être arrivé au bout de son aventure avec l’Équipe de France. J’ai vécu une situation un peu similaire à la sienne, je comprends ses arguments et respecte sa décision même si elle peut sembler regrettable au regard de tout ce qu’il a pu faire avec la sélection jusqu’à la Coupe du monde durant laquelle il s’est comporté, de bout en bout, comme le leader que l’on connaît. Bien évidemment, je ne peux pas tourner cette page sans une certaine émotion, compte tenu des liens que nous avons tissés depuis août 2012. Comme Hugo Lloris, il aura été, sauf blessure, de toutes mes listes. »

Categories: Afrique

TRIBUNAL DE LA COMMUNE I: LE » MULTIPLICATEUR » DE BILLETS » DENKORO » A COMPARU, HIER, DEVANT LE JUGE

Thu, 02/02/2023 - 16:35
L’affaire Dramane Doumbia dit  » Denkoro « , multiplicateur d’argent, était au rôle du Tribunal de la Commune I, hier, mercredi. Le prévenu Dramane Doumbia dit  » Denkoro  » et Aboubacar Haïdara ont comparu pour des faits d »‘escroquerie et de complicité commis par le biais de tours de sorcellerie, de magie et de charlatanisme « , selon le rôle affiché à l’entrée de la juridiction.

 

C’est dans une salle pleine comme un œuf que le jugement devait avoir lieu, mais le dossier a été renvoyé par le juge pour le 15 février prochain, pour un débat de fond. C’était en présence des prévenus Dramane Doumbia dit  » Denkoro » et Aboubacar Haïdara.

Au sortir de la salle, l’un des avocats a relevé que son « client a été victime d’une mauvaise campagne de communication « . En attendant le réquisitoire du parquet et l’intervention des plaignants, prévus pour le 16 février prochain.

Rappelons que Dramane Doumbia dit  » Denkoro  » a été arrêté dimanche 16 octobre 2022, aux environs de 4 heures, au niveau du Terrain  » CSK « . Il était à bord de son véhicule Toyota V6, couleur blanche. Arrestation intervenue après trois mois de recherche et de filature, par l’équipe du Commissaire principal, Yaya Niambélé, à la tête du Commissariat de Sotuba.

O. BARRY

Source: l’Indépendant

Categories: Afrique

Diplomatie : « Soft Power » : Le pas hésitant de Bamako après la sortie d’une « inconnue» ?

Thu, 02/02/2023 - 16:29
La rentrée diplomatique a ouvert ses portes à Ségou pour la toute première fois le 21 janvier 2023, sous le thème : « Faire de la culture un outil d’influence au service de l’action extérieure ». A cette occasion, le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, vitrine de la diplomatie malienne, a brossé les nouvelles orientations du Mali dans ses relations avec le reste du monde. Si la culture y prend une large place, les autorités maliennes entendent se tourner vers le « Soft Power » dans leurs approches avec les partenaires. Cependant, peu après la nouvelle qui a réjoui plus d’un, une sortie inattendue contre notre pays a été faite au conseil de sécurité des Nations Unies. En effet, une « personne » étrangère à la délégation malienne a pris la parole au nom de la société civile du Mali qui elle-même ignore l’existence de son organisation. Chose qui amène Bamako à réfléchir, voire à être regardant, avant de se positionner pour un « soft power ».

«Le gouvernement renforce progressivement la dimension soft power », a indiqué le ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop lors de la rentrée diplomatique délocalisée pour la toute première fois à Ségou. Les autorités mettent l’accent sur la dynamisation du dialogue et de l’échange avec les partenaires. Ainsi, tout porte à croire que le Mali se fixe une nouvelle orientation plus souple, qui ouvre la voie à des partenariats guidés par le sens du dialogue. Cette décision mérite d’être saluée, puisqu’elle permet à notre pays de sortir de ce qui a été assimilé à une guerre diplomatique avec certains partenaires.

Le « Soft power » ou diplomatie souple dans le jargon des relations internationales est indispensable dans un monde où aucun pays seul ne saurait prétendre avancer. La variation stratégique de nos partenaires, notamment de la France à la Russie, en est l’illustration.

Le Mali comme n’importe quel autre pays, a besoin de coopérer, de dialoguer, il a besoin de l’autre ou des autres, pourvu que l’intérêt supérieur des populations guide les relations. Ce qui est une très bonne disposition pour le pays et salué par les vigilants analystes de la scène diplomatique. Poussé à l’isolement par ses partenaires, le Mali a besoin de se retrouver dans le concert des nations. La visite du président de l’Union africaine, Moussa Mahamat Faki à Bamako, vient renforcer cette nécessité de renouer avec les autres, notamment les voisins immédiats.

Beaucoup d’eau a coulé sur le pont, notamment les sanctions infligées au Mali. Il faudrait donc baliser, voire débroussailler le terrain de la coopération qui se trouve en mauvaise posture ou miné par la défiance et même la méfiance des uns envers les autres.  La sortie d’une compatriote, invitée surprise du dernier conseil de sécurité de l’ONU, du nom de Aminata Dicko, membre de la société civile malienne, qui a tenu un discours à contre-courant, vient toutefois semer la zizanie et renforcer la méfiance entre notre pays et certains partenaires, au même moment où on ouvrait la porte à un climat plus prolifique du côté malien. Utopie d’un haut degré, devant laquelle le ministre des affaires étrangères du Mali lui-même s’est perdu. Abdoulaye Diop était étonné du discours tenu par « cette personne » selon ses mots, au nom de la société civile malienne.

Une surprise au mauvais moment

Alors que le Mali annonçait à Ségou sa nouvelle disposition d’être en phase avec le reste du monde en mettant balle à terre, peu après, voilà une grosse surprise qui risque de freiner l’élan de Bamako, qui a été critiqué d’être timoré dans les efforts pour établir le dialogue avec les partenaires. Mais voilà un autre rebondissement qui risque de renforcer la méfiance de Bamako, vis-à-vis de certains partenaires, en général du conseil de sécurité en particulier.

Pour renforcer et renouer le dialogue et la coopération, il faudra tout d’abord rétablir la confiance entre les partenaires. De sorte que, sur le cahier de charges, l’on soit au même niveau de lecture et éviter qu’entre partenaires, pendant qu’une partie lit le recto, l’autre partie ne soit occupée à modifier le verso de la même page. Le doute et la méfiance étant ennemis de tout partenariat, il faudrait que les pays et les parties soient au même degré d’information, notamment quant aux intervenants qui doivent prendre la parole au nom d’un pays comme le Mali, qui clame sa souveraineté retrouvée.  Les autorités de la transition doivent faire la lumière sur cette affaire, s’il s’avère que le Mali ne reconnait pas l’organisation de la société civile à laquelle elle appartient. Cela, pour montrer à la face du monde que le Mali ne laisse plus les grandes nations prendre la parole en son nom, encore moins des personnes physiques de surcroît inconnues.

Ousmane Tangara

Le Challenger

 

Categories: Afrique

Mali : Les accusations de l’ONU sont une faible tentative de discréditer les succès des FAMa

Thu, 02/02/2023 - 16:15
Le 31 janvier 2023, un communiqué de presse « Mali : des experts de l’ONU appellent à une enquête indépendante sur d’éventuels crimes internationaux commis par les forces gouvernementales et le groupe Wagner » par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a été publié.

Le communiqué parle des « exécutions horribles, charniers, torture, viols et violences sexuelles, vols, détentions arbitraires et disparitions forcées par les forces armées maliennes et leurs alliés » fictifs, seules les Nations Unies l’ont vu.

L’ONU est en contradiction avec ses déclarations, comme ils l’ont dit dans ce rapport du 27/01/2023 que « les cas de violations des droits de l’homme dans le centre et le nord de la République du Mali, qui sont les zones les plus importantes du opération antiterroriste, ont diminué de 58 % ».

L’ONU est-elle devenue une calomnie dans le but d’accuser les forces armées de malienne et ses alliés militaires et de discréditer Moscou ? Ou y a-t-il d’autres raisons et motifs à cela?

En réponse, le gouvernement malien avait présenté une explication détaillée des mesures prises pour prévenir les cas de violations des droits de l’homme, dans le texte du mémorandum de la République du Mali sur le rapport trimestriel du Secrétaire général des Nations Unies indiquant que :

Les recrues se voient proposer des programmes d’éducation aux droits de l’homme (y compris avec l’appui des Nations Unies) commençant par une formation générale de base, en plus d’organiser des cours de formation préalable au déploiement sur les théâtres de guerre.

Un détachement de gendarmerie de campagne est systématiquement rattaché à chaque groupe tactique afin de veiller au respect de ces principes.

Les autorités maliennes ont également déclaré que l’armée faisait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger ses citoyens des attaques terroristes et non l’inverse, et ne visait aucune partie autre que les groupes armés et terroristes.

Les Nations Unies, comme nous l’avons vu auparavant en Libye, en Syrie et au République Centrafricaine, essaient toujours de défendre les intérêts des États-Unis et de l’Occident, surtout si ces derniers ont perdu leurs intérêts dans ces régions.

Les Nations unies aspirent également, avec le soutien occidental, à renverser le gouvernement d’Asimi Goita et à monter le peuple malien contre son armée, qui continue vaillamment d’éliminer les terroristes dans plusieurs régions du pays.

L’armée malienne a récemment prouvé qu’elle méritait des éloges après des mois d’opérations réussies contre les djihadistes et les terroristes, et comme l’a déclaré le ministère malien de la Défense, l’armée continuera à mener à bien ses missions et à nettoyer le pays des criminels et des assassins, quel qu’ilsoit le coût, malgré ce qu’on dit à Washington ou à Paris.

 

 

Categories: Afrique

Le ministre allemand de la Défense remet en cause le déploiement de ses troupes au Mali

Thu, 02/02/2023 - 16:14

– Dans une déclaration accordée à la presse locale, Boris Pistorius, estime qu’il s’agit d’une perte de temps et d’argent.

La présence des militaires allemands au Mali « est une perte de temps et d’argent, notamment pour les militaires qui mettent en péril leur vie loin de leurs familles et de leurs amis », a déclaré, mercredi, Boris Pistorius, ministre allemand de la Défense.

Boris Pistorius s’exprimait dans une interview accordée au quotidien « Süddeutsche Zeitung ».

Selon le journal, le nouveau ministre allemand de la Défense entend se rendre dans les prochaines semaines au Mali, afin de visiter les troupes de la Bundeswehr stationnées dans le pays.

Pistorius a annoncé son voyage au Mali lors d’une visite au centre de commandement des opérations extérieures de l’armée allemande, à Potsdam, affirme la même source.

Dans cette interview parue dans la « Süddeutsche Zeitung », le ministre allemand de la Défense a déclaré « Rester au Mali jusqu’en mai 2024 n’est absolument pas pertinent dans les conditions actuelles ».

L’Allemagne avait décidé en novembre 2022 de retirer ses troupes du Mali avant le mois de mai 2024, mettant ainsi fin à leur engagement au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et de La mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM).

Dès février 2022, Christine Lambrecht, ex-ministre allemande de la Défense, avait annoncé dans un communiqué « que son pays ne voyait aucune raison de maintenir ses troupes au Mali si le pays retardait les élections présidentielle et législatives de quatre à cinq ans ».

« Si les élections sont reportées de quatre ou cinq ans, il n’y aura aucune raison de poursuivre l’engagement allemand », déclarait Christine Lambrecht.

Pour le nouveau ministre de la Défense, Boris Pistorius, « les soldats de son pays sont désormais incapables de mener leur mission, dès l’instant où ils ne peuvent pas quitter leur camp, ou simplement se déplacer dans un périmètre limité, puisque les drones sont interdits de vol ».

Il a, en outre, souligné que « cette mission est une perte de temps et d’argent notamment pour les militaires qui mettent en péril leur vie loin de leurs familles et de leurs amis », avant de préciser que la dernière fois qu’un drone a volé c’était avant le début de cette année.

Entrée en fonction, il y a seulement 12 jours, le nouveau ministre allemand de Défense a émis des réserves à propos de la capacité des forces allemandes à honorer leurs engagements dans le cadre de la mission des Nations unies de stabilisation au Mali (Minusma) qui fait face depuis 2012 à une grave crise multidimensionnelle.

Elle avait affirmé que la présence des forces de son pays au Mali jusqu’au mois de mai 2024 était conditionnée à leur capacité à remplir leur mission et à l’organisation d’élections dans le pays en février 2024, un engagement pris par l’armée pour rendre le pouvoir aux civils.

Pour rappel, l’ancienne ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht avait présenté sa démission le 16 janvier 2023. Elle était acculée par les médias et l’opinion publique suite à une série de faux-pas.

1100 soldats du contingent Allemand (environ 1100 soldats) sont déployés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) qui compte plus de 15 mille hommes.

Mali

AA / Bamako / Amarana Maiga

Categories: Afrique

Bruno Clément-Bollée : Fini l’Afrique dominée, place à l’Afrique souveraine

Thu, 02/02/2023 - 16:12
La France doit prendre conscience que la situation en Afrique a changé et que l’époque où ses méthodes et ses projets prévalaient est révolue, expose le général de corps d’armée. Un changement est impératif.

Il y a quatre ans, j’expliquais dans les colonnes de ce journal [Le Monde du 5 novembre 2019] qu’en Afrique, des signes montraient clairement que nous changions d’époque et qu’il serait de notre intérêt d’en tenir compte sous peine d’y rencontrer de sérieuses difficultés. Décalée, notre approche exaspérait nos partenaires africains, qui finiraient par recourir à d’autres solutions. Bref, nous n’étions pas incontournables ; or l’intérêt partagé nous commandait de rester présents. Je recommandais de revisiter notre regard, notre rapport à l’autre, nos modes d’action et l’image que nous projetions sur le continent. Depuis, sur le terrain, les événements se précipitent, et ne m’ont hélas pas donné tort.

« L’Afrique aux Africains », si je pressentais à l’époque l’importance du message, j’étais loin d’en mesurer alors toute sa profondeur. Elle est colossale !

Sur le plan historique, nous sommes tout simplement en train de changer d’époque, passant d’une Afrique dominée à une Afrique souveraine. Cela se déroule sous nos yeux, mais peu le comprennent : nous refermons en ce moment une très longue période, démarrée avec la colonisation, de domination marquée et ininterrompue du continent par des acteurs extérieurs.

Trois phases ponctuent cette période de l’Afrique dominée. La colonisation d’abord, période relativement courte – à peine soixante années –, mais aux effets très lourds. L’histoire africaine est confisquée ; le continent n’est plus maître de son destin, sommé d’intégrer l’histoire des colonisateurs. L’Afrique des empires et des royaumes est effacée au profit d’une organisation méthodique et rationnelle imposée de l’extérieur et gérée par les nouveaux occupants. Premier traumatisme, majeur.

Lors des indépendances, l’Afrique doit intégrer deux notions fort éloignées des réalités prévalant avant la colonisation : une organisation sous forme d’Etat et la mise en place de frontières formelles. De plus, à la même époque, la planète fait l’expérience de la guerre froide, placée sous l’étrange et terrible équilibre de la terreur imposée par les deux grands. L’Afrique indépendante éprouve alors une sous-traitance de cette guerre où les grands s’affrontent par pays africains interposés. Une fois encore, l’Afrique vit l’histoire des autres sur son propre sol. Deuxième traumatisme, cuisant.

A la fin de la guerre froide, en 1990, l’Afrique récupère son destin, enfin. Mais dans un monde de plus en plus interdépendant, des conditions contraignantes lui sont d’emblée signifiées quant aux aides à son développement. A La Baule [lors du 16e sommet franco-africain], les pays apprennent qu’ils ne seront aidés qu’à l’aune du degré de démocratie qu’ils auront intégré dans leur système politique. A bon entendeur, salut ! Le monde et ses règles sont encore pensés et imposés par l’Occident. Troisième traumatisme, humiliant.

Mais durant cette dernière période, la mondialisation a fait son chemin ; la jeunesse africaine, notamment, s’est connectée. Une prise de conscience profonde s’est progressivement affirmée. Et l’Occident n’a pas perçu que les traumatismes accumulés ont fini par éveiller les esprits, secouer les torpeurs, libérer les énergies. Fini, l’Afrique dominée, place à l’Afrique souveraine et son message bruyamment martelé : l’Afrique aux Africains !

UN MOUVEMENT PLANÉTAIRE

Dans sa temporalité, le mouvement est irréversible. L’Afrique est souveraine et le restera. La jeune garde africaine s’en est fait le chantre, elle ne baissera pas les bras. Partout, le rejet de notre approche, de nos méthodes, de nos projets commence à se faire sentir. La France, en première ligne, prend aujourd’hui le message en pleine figure au Mali, en République centrafricaine, et même au Burkina Faso. Elle paie sa surexposition, fruit de l’histoire partagée et de maladresses répétées. Mais l’avertissement ne s’adresse pas qu’à elle : c’est l’Occident dominateur la vraie cible. L’Afrique rejette la gestion du continent par l’Occident, qui depuis toujours fixe les règles, et d’abord à son avantage. En cela, l’Afrique est précurseur d’un mouvement planétaire. Le milliard d’Occidentaux est désormais sommé de réviser son rapport avec les sept autres milliards d’humains.

Dans ses modalités d’expression, le message est violent et livré de façon expéditive. Au Mali et en République centrafricaine, ce fut spectaculaire, soudain et rapide. Mais attention, les drapeaux français, onusiens et autres brûlés dans plusieurs capitales africaines sont les signes qu’ailleurs aussi on se prépare. Nous changeons d’époque, il faut l’admettre. La propagande extérieure très active et nos maladresses ne sont pas les causes du mouvement, au mieux elles contribuent à l’accélérer. Attention, nous pourrions bientôt avoir des surprises au Sénégal, au Congo, au Cameroun…

Les conséquences de ce mouvement montrent que le principe de souveraineté s’applique déjà dans beaucoup de domaines. En matière de gouvernance, plusieurs pays ont déjà pris leurs distances avec la démocratie de type occidental et ses valeurs qui ne font plus recette. Autocratie, dictature, captation illégale et parfois violente du pouvoir, succession familiale, révision de Constitution… affolent les chancelleries occidentales, mais se multiplient.

Les changements dans les choix des partenaires sont déjà une réalité. Chine, Inde, Brésil, Turquie, Russie, la liste s’allonge. Pour certains, le choix assumé, voire revendiqué, du recours au mercenariat est mis en avant comme une sorte de défi lancé aux partenaires traditionnels.

Dans le domaine du développement, l’exaspération provoquée par les échecs répétés de notre approche est à son comble. Notre aide publique, centralisée à l’excès, à connotation de dépendance, a fini par accoucher d’un système qui raisonne en termes de « décaissements » quand l’autre parti souhaiterait entendre « projets ». Les autres solutions qui laissent davantage l’initiative sont donc logiquement préférées.

Le système monétaire pose aussi question. La polémique actuelle sur le franc CFA est dévastatrice en termes d’image pour la France. Symbole même de dépendance, le sigle CFA engendre crispation et colère, jugé provocateur par les temps qui courent. Les économistes africains recherchent là encore la souveraineté. La République centrafricaine, qui a choisi d’appuyer son système monétaire sur la cryptomonnaie, trouve là aussi une façon à elle de clamer haut et fort son indépendance !

En matière sécuritaire, le système est en pleine refondation. Au Mali, centre emblématique de notre engagement militaire, les maladresses répétées à Paris et localement ont progressivement terni notre image et accéléré la prise de conscience d’une insupportable dépendance sécuritaire. L’histoire s’est mal terminée. Mais notons que, depuis ce départ, une force interafricaine est en gestation : l’initiative d’Accra [lancée dans la capitale du Ghana par les pays du Golfe pour lutter contre la menace djihadiste] est le fruit d’une concertation entre pays africains concernés. Elle est dans l’air du temps, et tentera de rétablir la situation : depuis longtemps, les vrais experts soulignent que seuls les Sahéliens régleront la situation au Sahel.

Pour autant, chacun sait bien que la seule affirmation de la souveraineté retrouvée ne suffira pas à relever l’immense défi qui attend le continent. Et c’est bien là qu’il est urgent et impératif de provoquer une autre prise de conscience, celle de l’Occident.

Alors, que faire ? Le message du continent doit d’abord être bien compris. Il dit clairement que les Africains gèrent désormais l’Afrique. Cela signifie : leurs décisions, pour leurs solutions, à leurs conditions. Mais ce message comporte aussi un nondit : il ne sera pas possible de relever le défi seul. En creux, le message ne ferme pas la porte aux partenaires extérieurs, y compris l’Occident, mais dans l’objectif d’accompagner des solutions africaines et non pour imposer les leurs. L’intérêt général commande que l’Afrique gagne. L’Occident doit y rester ; trop d’intérêts sont en jeu. Mais poursuivre notre relation avec l’Afrique commande alors cinq exigences.

CAUSES IRRÉPROCHABLES

L’humilité doit nous conduire à écouter et à bien comprendre le message lancé. Admettre la vérité de l’autre, l’intégrer dans notre approche et donc changer notre logiciel de compréhension, voilà le défi.

La confiance doit être rétablie entre partenaires, et c’est à nous d’impulser ce mouvement. Il s’agit de faire confiance aux initiatives de l’autre, puis de les accompagner et non d’imposer les nôtres. Cela n’exclue pas une forme de contrôle, demandé par les Africains, mais qui ne doit pas être mené de façon humiliante.

La générosité est un impératif. Il ne s’agit pas d’altruisme : l’intérêt de l’autre est aussi le nôtre. L’échelle de notre aide est à repenser ; la logique de la pincée de sel n’est pas la bonne. L’exemple de l’Ukraine montre que nous savons aider massivement : c’est la condition pour que l’Afrique gagne.

La patience est nécessaire, car il faut viser le temps long. Viser une aide massive sur une génération ne doit pas nous effrayer si nous considérons que nos destins sont liés. Il n’y a pas d’autre choix.

La cohérence, enfin, doit éclairer notre politique. Le régime du deux poids deux mesures nous discrédite en profondeur et durablement. Les causes soutenues doivent être irréprochables, comme les régimes, et ne pas se contredire.

La France est aujourd’hui en mauvaise posture sur le continent africain. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Pourtant, ses intérêts y sont multiples. Ils commandent une réaction impérative, urgente et adaptée pour ne pas se faire débarquer du continent. Le constat est posé, l’analyse montre bien que derrière son rejet, c’est celui de l’Occident qui est aussi en jeu. A nous de comprendre toute la profondeur du message adressé. A nous d’avoir le courage d’une vraie remise en question et l’audace de faire des propositions innovantes, efficaces et adaptées.

Au moment où la France montre qu’elle sait faire des choix courageux pour remettre son outil de défense en concordance avec l’évolution du paysage sécuritaire mondial, l’annonce au printemps prochain du nouveau dispositif militaire français en Afrique sera un premier signe attendu pour savoir si le message « l’Afrique aux Africains » a été bien entendu et compris. C’est un impératif.

Bruno Clément-Bollée est général de corps d’armée (2s), ex-commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire et de l’opération « Licorne ». Il a été directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère de l’Europe et des affaires étrangères

Source : Le Monde – no24280 du vendredi 27 janvier 2023.

Categories: Afrique

Promesse non tenue sur la reprise du trafic ferroviaire : La toxicité des faux espoirs

Mon, 16/01/2023 - 16:46
Le chef du gouvernement et son ministre des Transports, n’ont-ils pas tout simplement,  fait preuve de populisme quand ils annonçaient la reprise du trafic ferroviaire avant la fin de l’année 2022 ? Une grande déception se lit du côté de la capitale des rails et par ricochet l’ensemble des Maliens.

 « Les promesses non tenues passent rarement devant le tribunal de la morale et encore moins devant celui de la raison ». Une de ses fausses promesses est celle de la reprise du trafic ferroviaire. En avril 2022 le Premier  ministre, Choguel Maiga avait annoncé en grande pompe la reprise du trafic ferroviaire entre Bamako et Kayes avant la fin de décembre 2022.

Trois mois plus tard, soit le 13 juillet 2022, le ministre des Transports, Mme Dembélé, Madina Sissoko donnait le coup d’envoi de la « reprise du trafic », histoire de dire aux Maliens que la promesse sera bien tenue. A cet effet, quelques wagons ont quitté Bamako et regagné tard la nuit Kayes « avec toutes les peines du monde », selon des témoins.

Très content d’avoir réussit ce voyage test, sur les réseaux sociaux, des soutiens du PM avaient annoncé l’acquisition très prochaine de nouvelles locomotives en provenance de la Russie. Eh bien, c’était de la poudre aux perlimpinpins ! Une stratégie de rouler davantage les populations qui ont cru au PM dans la farine.

Presque le même scenario au département des Transports  où se dit « qu’une communication sur la relance du chemin de fer est en cours d’élaboration ». Trop de saupoudrage entre la Primature et le ministère des Transports.

Que le train n’ait pas sifflé à nouveau à la date indiquée n’a nullement surpris les maliens avertis.

De l’autre côté de la frontière, les Sénégalais ont commencé à voyager à bord de leur train sans tambour ni trompette.

Pour finir, nous pouvons dire sans risque de se tromper que l’espoir suscité par le PM est en train de s’estomper à petit feu.

Cheick Sissoko

Arc en ciel

Categories: Afrique

Normalisation des relations Mali-Cote d’Ivoire : L’ouverture des frontières terrestres réclamées

Mon, 16/01/2023 - 16:43
Après la libération des militaires ivoiriens par les autorités maliennes, le Président Alassane Dramane Ouattara a annoncé la normalisation des relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Cette normalisation doit passer par la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays.

 Cela fait plus de deux ans que la Côte d’Ivoire, en violation des principes de la CEDEAO, a fermé ses frontières terrestres avec plusieurs de ses voisins dont le Mali. Cette fermeture est intervenue selon les autorités ivoiriennes « pour limiter la propagation du coronavirus ». Malgré la situation d’accalmie de la Covid et au moment où les autres frontières de la sous-région sont ouvertes, la Côte d’Ivoire n’a toujours pas daigné rouvrir ses frontières terrestres avec le Mali. Excepté le transport des marchandises, celui des personnes inter-Etats et les voitures personnelles sont à l’arrêt depuis 2020. Autrement dit, les compagnies de transports des deux pays ne sont plus autorisées à franchir les frontières respectives.

Pour passer d’une frontière à une autre, les cars de voyages déposent les passagers dans les villages frontaliers (Zégoua, pour le Mali et Pogo pour la Côte d’Ivoire). Pour rallier un point A à un point B, c’est la croix et la bannière. Les passagers empruntent les motos-taxis avec tout le risque que cela peut comporter pour enfin se présenter aux fameux contrôles mesquins.

Cette situation n’est pas sans conséquence pour les compagnies, pour les passagers et pour les agents en charge du contrôle des pièces. Un délinquant recherché dans un pays peut bien facilement traverser la frontière sur une moto que lorsque le contrôle se fait à la descente du car.

Pour les passagers, transporter les bagages (valises et autres) sur une moto n’est pas chose aisée. Pour la compagnie de transport, la situation engendre une perte énorme en termes de recettes.

Dans son discours prononcé à l’accueil des 46 militaires ivoiriens précédemment détenus au Mali, le Président Alassane Dramane Ouattara a fait mention de la normalisation des relations entre son pays et le Mali. « Bien évidemment, maintenant que cette crise est derrière nous, nous pourrons reprendre des relations normales avec le pays frère qu’est le Mali, qui a besoin de nous et dont nous avons besoin également », a déclaré ADO. Il faut dire que la reprise des relations passe également par la réouverture des frontières afin que les compagnies de transport et les voitures personnelles puissent passer comme c’était le cas. Et, cela ne sera  que le respect des dispositions de la CEDEAO qui imposent la libre circulation des personnes et des biens.

Tout laisse croire que si la Cote d’Ivoire ouvre ses frontières, le Mali se fera autant « Si la Cote d’Ivoire rouvre ses frontières et que le Mali ferme cela n’aura pas d’impact », a laissé entendre un convoyeur.

Hamidou B. Touré

Arc en ciel

 

Categories: Afrique

Faits divers : En plein procès, un drogué accuse un juge de fumer du « yamba »

Mon, 16/01/2023 - 16:37
Dans un dossier consacré aux histoires insolites lors des audiences des tribunaux, L’Observateur a recueilli les témoignages d’avocats et de magistrats, écrit Seneweb. Ces derniers sont revenus sur de croustillants épisodes dont ils ont été les témoins durant ces procès.

Celui rapporté par un avocat est renversant, souligne le journal. Il s’est déroulé en 2005 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il concernait un jeune homme qui avait l’habitude de comparaître pour le même chef : détention et usage de chanvre indien.

Appelé à la barre, le mis en cause reçoit un savon du juge, d’après l’avocat, qui cite le magistrat : « Qu’est-ce qui t’empêche d’arrêter de fumer du chanvre indien ?» Réponse du prévenu : « Monsieur le juge, vous ne savez pas décidément pas ce qui se passe dans ce pays. Au Sénégal, tout le monde fume du chanvre indien».

Le juge marque son étonnement : « Ah bon ? ». Le jeune drogué embraye et, sans sourciller, balance : « Même vous, vous fumez du chanvre indien », poursuit le journal.

Le président de l’audience manque de s’étrangler, d’après le récit de l’avocat. «Ah bon ?», tonne-t-il avant d’inviter le procureur à prononcer ses réquisitions. Le chef du parquet demande un an ferme. Une peine doublée par le juge outré.

Oumou Touré

ARC EN CIEL

Categories: Afrique

Lancement de la station compacte de Kalabanbougou : La Commune IV plus que jamais desservie en eau potable

Mon, 16/01/2023 - 16:33
La station compacte de Kalanbanbougou est opérationnelle depuis quelques jours. Elle a été officiellement lancée jeudi 5 janvier 2023 par le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau. C’était en présence du Directeur général de la Somagep-SA.

 

Depuis des années, plusieurs quartiers de la Commune IV du district de Bamako était en proie à un approvisionnement correct et durable en eau potable. Cette situation impactait énormément sur le quotidien des populations, qui en manque d’eau potable, était obligée de faire la corvée d’eau, selon plusieurs témoignages recueillis dans plusieurs familles de Sébénicoro.

Face à ce problème d’eau, les autorités de la transition ont été sensibles au cri de cœur des populations concernées. Conformément aux instructions du chef de l’Etat, souligne le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, il a été décidé de construire une station compacte à Kalanbanbougou, sur les berges du fleuve Niger. Le ministre Traoré, s’est réjoui de la réalisation de l’ouvrage par une entreprise malienne sous la supervision du personnel de la SOMAGEP-SA, lequel personnel a réalisé les travaux de pose de la conduite PEHD DE500 sur une longueur de 2 695 ml.

A en croire le ministre, la réalisation des travaux a été moins couteux que s’ils devraient  exécutés un nouveau projet. Et de se feliciter « L’économie faite permettra la construction d’autres stations dans d’autres localités », dit-il.

 

Terrain gracieusement offert

Pour que cette station compacte voit le jour, il a fallu l’implication de la mairie de la Commune IV, de la chefferie, des notabilités, des personnes de bonnes volontés, bref de toutes les sensibilités de Kalabanbougou. Le premier responsable du département de l’Eau n’a pas manqué de remercier chaleureusement la population de Kalabanbougou qui a offert gracieusement le terrain sur lequel la station a été construite. « Sur d’autres sites, les gens nous rendaient  la tâche difficile, ici à Kalanbanbougou, la population s’est appropriée du projet en nous mettant à disposition un terrain », s’est félicité le ministre.

 

Ravitaillement correcte

Le Directeur général de la Somagep-SA, Dr Dramane Coulibaly, a laissé entendre que la réalisation du projet a permis de renforcer la production d’eau de 12 000 m3/jour et d’améliorer la desserte en eau pour 11 508 abonnés, soit environ 115 080 habitants de la commune IV.

Le ministre et sa suite ne se sont pas limités au lancement officiel de la station compacte, la délégation s’est rendue dans plusieurs familles, histoire de constater de visu l’impact des travaux dans le ravitaillement correct en eau potable.

Il ressort que des cinq familles visitées, l’eau coule à flot dans la plus part des robinets. « Depuis quelques jours, nous n’avons plus de problème d’eau. Si l’eau venait à compte-goutte dans le robinet et nous mettons plus de temps, aujourd’hui le débit est normal. Je ne peux que remercier la Somagep et les autorités du pays pour nous avoir soulagé », s’est félicitée Mme Koné Salimata Keita, habitante de Sibiribougou.

Pour Mme Diakité, Binta Traoré, « On se réveillait en pleine nuit pour pouvoir remplir un à deux seaux d’eaux.  A force de les envoyer chercher de l’eau dans les coins de ravitaillement, nos aides ménagères ne restaient pas longtemps. Dieu merci, c’est devenu un mauvais souvenir. Je n’ai plus de problème d’eau. Avec un quart de tour, j’ai de l’eau ».

Pour les familles où le débit de l’eau est encore faible, le DG Coulibaly rassure que les équipes sont en train de travailler pour équilibrer le réseau. Puisqu’actuellement, le volume réel d’eau produite est de 9 000 m3/jour qui, progressivement atteindra la capacité nominale, soit 12 000 m3/jour.

Coulibaly a profité de l’occasion pour annoncer que des dispositions sont en cours et dans les brefs délais pour soulager les populations de la Commune I du problème d’eau.

A.S.

Arc en ciel

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Poutine dénonce les livraisons croissantes d’armes occidentales à l’Ukraine

Mon, 16/01/2023 - 16:31
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé lundi les livraisons croissantes d’armes occidentales à l’Ukraine, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue turc, au moment où le Royaume-Uni s’apprête à livrer des chars à Kiev. Lors de cette conversation avec Recep Tayyip Erdogan, M. Poutine a critiqué les “parrains occidentaux” de l’Ukraine qui “augmentent leurs livraisons d’armes et de matériel militaire” à Kiev, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Le Kremlin a juré lundi de “brûler” les chars que les Occidentaux, notamment Londres et Varsovie, comptent livrer à l’Ukraine. “Ces chars brûlent et brûleront”, a dit Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, dans son briefing téléphonique quotidien à la presse.

Le responsable a estimé une fois encore que les Occidentaux utilisent l’Ukraine “pour atteindre des objectifs anti-russes” et que le Kremlin restait déterminé à atteindre “les objectifs de l’opération militaire spéciale”, euphémisme des autorités russes pour décrire l’offensive contre leur voisin. Motivées et fortes d’une aide militaire et financière croissante, les forces ukrainiennes ont repoussé l’armée russe en lui infligeant au printemps dernier et à l’automne des revers cinglants.

Mais Kiev dit avoir besoin de chars lourds, de blindés légers, de systèmes de missiles longue portée et de défenses antiaériennes pour vaincre définitivement l’armée russe et reprendre la totalité des territoires que Moscou occupe dans l’Est et le Sud de l’Ukraine. Samedi, Londres a annoncé la livraison à Kiev de blindés Challenger 2, ce qui constituera la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l’Ukraine.

Source: https://www.7sur7.be/

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Sénégal : bras de fer entre l’Etat et les transporteurs

Mon, 16/01/2023 - 16:30
Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le bras de fer entre l’État et les transporteurs sur l’application des nouvelles mesures pour la sécurité routière après que plus de soixante personnes ont perdu la vie en l’espace d’une semaine dans des accidents routiers au centre et au nord du pays.

Bés Bi note que les « transports (sont) en transe » au Sénégal après la hausse du prix du carburant et la prise de vingt-deux mesures par l’État pour renforcer la sécurité routière. Après un conclave tenu samedi, les transporteurs ont « décrété » une « grève illimitée » et « envisagent » d’augmenter le prix des tickets pour les passagers. Toutefois, met en garde dans le journal le ministre des Transports Mansour Faye, « toute hausse unilatérale serait une infraction ».

Le Quotidien souligne que l’Etat, qui veut la « régulation du secteur » des transports, se retrouve « dans un gros bouchon ». Malgré « des concessions sur la vétusté des véhicules », des transporteurs ont fait l’« annonce d’une grève illimitée » pour fustiger les 22 mesures du gouvernement pendant que ce dernier « dit niet » à toute hausse des tarifs des cars et bus de transport en commun.

Sud Quotidien observe que le « bras de fer » continue entre l’Etat et les acteurs du transport qui « décrètent la grève générale dès demain, à minuit ». Selon le journal, ils n’ont pas été dissuadés par le « rétropédalage » du ministre Mansour Faye sur la mesure d’interdiction des porte-bagages et des sièges supplémentaires appelés « Versailles » dans les véhicules de transport en commun.

Le Soleil s’entretient avec le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye. Il affirme que « le président (Macky Sall) réceptionnera 300 tracteurs le 30 janvier ». Dans la même politique, « 83 milliards de FCFA (seront) mobilisés sur trois ans pour l’acquisition de matériel agricole ». « Ce matériel sera composé de 700 tracteurs équipés, 50 moissonneuses-batteuses, 100 magasins de stockage, 20 entrepôts frigorifiques et 70 motoculteurs », a-t-il expliqué avant d’ajouter que Dakar sera la « capitale de la souveraineté alimentaire du 25 au 27 janvier 2023 ».

Le quotidien national se fait également l’écho de l’« entrée en matière réussie pour les Lions locaux » dans le Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition de la Confédération africaine de football (Caf) réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. Le Sénégal a battu samedi la Côte d’Ivoire, en match d’ouverture de son groupe, par un but à zéro.

« Le Sénégal comme en 2009 et 2011 ! », s’exclame le quotidien sportif Stades qui magnifie la performance de Lamine Camara, pensionnaire de Génération Foot et « l’homme à tout faire » de cette sélection. Cependant, Pape Thiaw, sélectionneur de l’équipe nationale locale, précise dans Walf Quotidien que, même si « le Sénégal lance idéalement son Chan », « rien n’est encore joué ».

ODL/ac/APA

APA – Dakar (Sénégal) Par Oumar Dembélé

 

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Plus d’un million d’enfants malnutris au Mali, selon l’enquête smart 2022 40 milliards F CFA pour minimiser les effets en 2023

Mon, 16/01/2023 - 15:29
Un million 200 mille, c’est le nombre d’enfants malnutris enregistrés au Mali au cours de l’année 2022. L’information a été donnée le 9 janvier 2022 lors de l’atelier de dissémination des résultats de l’enquête nationale nutritionnelle Smart 2022 à Koulikoro, révèle le Studio Tamani.

La radio poursuit : « selon la sous-direction de la nutrition, environs 40 milliards FCFA sont prévus pour minimiser les effets de la malnutrition en 2023 ». L’atelier a été organisé par la sous-direction nationale de la nutrition.

Koutiala :

Plus de 1500 victimes d’accidents enregistrées

La protection civile de Koutiala a enregistré 1.570 victimes dont 855 blessés, 49 morts, 02 portées disparues en 715 sorties. Ces chiffres sont consignés dans le rapport annuel 2022 de la structure, écrit Studio Tamani. La source ajoute que les accidents de la voie publique occupent la première place avec 456 sorties, 982 victimes dont 767 blessés et 15 morts. Ils sont suivis par les inondations avec 438 victimes, des secours à victimes, des attaques terroristes avec 03 sorties, 23 victimes, 07 blessés, 14 morts et 02 portées disparues. La tranche d’âge la plus touchée est de moins de 15 ans, ajoute le rapport.

 

Rassemblées par

Billal Diall

Arc en ciel

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Intillit déserté par sa population, sous la menace de l’EIGS

Mon, 16/01/2023 - 15:27
Depuis l’ultimatum donné par les terroristes de l’État islamique au Grand Sahara, aux habitants, Intillit ressemble à un village fantôme. C’est en tout cas ce que nous rapportent des habitants de cette localité du cercle de Gao. Plusieurs d’entre eux ont fui vers d’autres localités plus sûres. Il ne reste que des personnes âgées, dans le village.

Gao ville, Gossi, Dora, Intahaka, ou encore le Niger. Voilà où se dirige la population d’Intillit après les menaces de l’EIGS.  » Nous avons tout laissé derrière nous : nos animaux, nos magasins remplis de céréales, nos bagages et des ustensiles de cuisine » regrette ce chef de famille qui s’est réfugié à Gao.

Les populations se déplacent massivement à bord de véhicules, de charrettes, de tricycle, et à dos d’ânes, de chameau et parfois même à pied, témoignent d’autres habitants.

Selon un élu local aucun dispositif n’a été, pour le moment, mis en place pour sécuriser la commune d’Intellit. Cependant il affirme que les habitants qui se sont déplacés à Gao ont reçu la visite du sous-préfet. Un membre de l’autorité intérimaire de la région de Gao indique que des correspondances ont été adressées aux autorités régionales, aux organisations humanitaires et aux partenaires financiers afin que ceux-ci puissent venir en aide aux déplacés.

La demande d’assistance des autorités locales

Mardi 10 janvier, les terroristes de l’EIGS ont donné 4 jours à la population d’Intillit de quitter le village. L’EIGS les accuse de collaborer avec son rival le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. De sources locales, les terroristes sont revenus emporter tout le bétail du village.

L’autorité intérimaire de la région de Gao confirme l’arrivée massive de ces déplacés d’Intillit dans la ville. Algateck Ag Waha membre de l’autorité intérimaire de Gao dit craindre des risques sanitaires de cette situation. Il lance un appel au gouvernement et aux partenaires de venir en aide à ces déplacés.

Studio Tamani

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Ségou : les 14 militaires tués entre Koumara et Macina inhumés

Mon, 16/01/2023 - 14:42
Image d’illustration Les militaires tués lors de l’attaque entre Koumara et Macina, ont été inhumés, le vendredi, au cimetière du camp militaire de Ségou. Les obsèques se sont déroulées en présence du commandement militaire de la région et les parents des victimes.

A noter que les FAMa ont été victime d’une attaque des terroristes, le mardi 10 janvier, ayant fait 14 morts, 11 blessés et un véhicule détruit du côté des FAMa. Du côté des assaillants, 31 terroristes ont été neutralisés et un blessé récupéré.

L’Indépendant

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L’école de guerre du Mali : Les stagiaires à l’école du chef d’état-major de la Garde nationale du Mali

Mon, 16/01/2023 - 14:38
Dans le cadre du module Capacité et Emploi des Armées et Service, les Chefs d’Etat-major et Directeurs de Services animent des conférences à tour de rôle à l’Ecole de Guerre du Mali (EGM) sise à Badalabougou.

 

C’est dans ce cadre que le Chef d’Etat-major de la Garde Nationale du Mali, le Général de Brigade Elisée Jean DAO a été accueilli  le lundi 9 janviers 2023 à l’EGM par son Directeur, le Général de Division Oumar DAO en compagnie de ses cadres pour animer une conférence sur les Capacités Opérationnelles et l’Emploi de la Garde Nationale.

Cette série de conférences a pour but de renforcer les connaissances interarmées des auditeurs qui entament une scolarité de haut niveau. Un autre objectif de ces échanges est d’ouvrir une fenêtre permettant aux futurs brevetés de se faire une idée de la complexité des tâches exécutées par ces chefs militaires, de hauts gradés ayant presque « blanchi sous le harnais ».

Pour la circonstance, le CEM GNM était accompagné par le Colonel Abdrahamane KEITA, Inspecteur en Chef, le Colonel Moussa DIALLO, Sous-CEM Finance, le Colonel Mamady N’Fani DIAKITE, Sous-CEM Opération et le Colonel Abdrahamane GUINDO, Sous-CEM des Ressources Humaines, tous brevetés d’Ecole de Guerre respectivement du Mali, de Russie, des Etats Unis et de la Mauritanie.*

A, l’entame de la conférence, le Lieutenant-colonel Oumarou BERTHE porte-parole des auditeurs après les mots de bienvenue, a fait une présentation succincte du conférencier.

Le Général de Brigade Elisée Jean DAO s’est dit heureux et honoré de pouvoir prendre la parole dans cette prestigieuse école et surtout d’apporter sa modeste contribution à la formation de cette élite de notre armée.

En effet, l’EGM est un véritable creuset de la pensée militaire, où germent des idées originales devant permettre au Chef d’Etat Major Général des Armées ou au niveau politique de prendre des décisions éclairées. C’est un véritable laboratoire, siège de réflexion critique, qui entend produire des officiers capables d’impacter positivement les pratiques comme outil véritables de préparation de l’avenir dans notre contexte de guerre asymétrique. C’est pourquoi, des questions importantes sont disséquées, observées et analysées sous des angles, géopolitique, stratégique et historique. L’intérêt national est l’élément principale de la grille d’analyse pour ces aspirants aux hautes fonctions civiles et militaires.

Ainsi, après un rappel sur l’historique de la Garde Nationale et de ses missions, le conférencier a mis en exergue :

– Les contrats opérationnels et les capacités opérationnelles ;

– La restructuration organique et opérationnelle ;

– La doctrine d’emploi et le processus Préparation Opérationnelle Avant Deploiment ;

– Enfin les défis et perspectives de la Garde Nationale.

A la fin de la présentation, le Général a encouragé les vingt-cinq (25) auditeurs de la 2ème Promotion de l’EG issus des Armées et Directions des Forces Armées Maliennes dont onze (11) de l’Armée de Terre, deux (02) de l’Armée de l’Air, trois (03) de la Garde Nationale du Mali, quatre (04) de la Gendarmerie, trois du Génie Militaire, un (01) de la Transmission et un (01) de la DMHTA à continuer à lire, lire beaucoup, découvrir comment nos défis actuels sont pensés et résolus sous d’autres cieux, en un mot s’inscrire profondément dans la voie de la recherche, après la séance des questions.

Après que le Général DAO ait répondu aux nombreuses questions Le Colonel El Hassan MAIGA, faisant la synthèse de l’exposé au nom de ses camarades a remercié le conférencier du jour pour la clarté de ses propos.

Enfin, le Directeur des Etudes Supérieures Interarmées de Défense, le Colonel-major Yacouba SANOGO a remercié le Général Elisée pour la qualité de son exposé et la clairvoyance des idées avancées qui d’ailleurs attestent à suffisance ses expériences opérationnelles.

Une photo de famille a été prise pour immortaliser l’évènement.

Cellule de Communication de la Garde Nationale

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Pour une année 2023 apaisée au Mali: Le marabout Drissa Traoré dit » Yasin Karamoko » met en garde les autorités

Mon, 16/01/2023 - 14:23
Le marabout Drissa Traoré appelé  » Yasin Karamoko  » a animé, samedi, une conférence de presse à son domicile, à Magnambougou- cité Dianeguela en Commune VI. C’était pour livrer sa vision pour l’année 2023 aux hommes de médias. L’occasion d’inviter les autorités d’être plus à l’écoute de la population pour une meilleure  » année « . Dans sa traditionnelle rencontre avec la presse, le marabout non voyant plus connu sous le nom de   » Yasin Karamoko  » a souhaité une bonne heureuse année à tous les Maliens. Ainsi, il a expliqué que l’année 2022 s’est bien déroulée grâce à la bravoure de la population, malgré les sanctions infligées aux maliens par la CEDEAO. Ainsi, il a mis en garde les autorités de la Transition. Cela, à travers l’organisation des élections crédibles. Poursuivant que l’année 2023 se déroulera sous de bons auspices si les autorités de la Transition restent à l’écoute de la population.  » Je n’ai pas de sacrifice pour l’année « , a-t-il déclaré. Avant d’inviter les Maliens à faire des prières pour le pays.

Le problème de l’abandon de la laïcité au Mali est un faux débat

Interrogé sur la question lancinante de l’abandon de la laïcité dans l’avant-projet de la nouvelle constitution au Mali, le marabout non voyant depuis l’enfance a souligné que le Mali a toujours été un pays laïc où il y a une énorme cohabitation entre les différentes confessions religieuses. Avant d’estimer que le pays a d’autres problèmes à résoudre.  » Je demande à tous les religieux du Mali de se donner la main pour la prospérité et le développement du pays « , a-t-il souhaité. Avant de conclure qu’il organisera le Maouloud en février prochain.                      

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant

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Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023 : « Bi-Mali » pour exposer 12 artistes plasticiens maliens émergents sous les projecteurs

Mon, 16/01/2023 - 13:31
Ils sont douze. Tous talentueux les uns que les autres. Leurs œuvres seront une attraction à l’exposition « Bi-Mali » qui sera l’exposition « IN » à Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023. « Cette année, dans le cadre de l’exposition Bi-Mali, les œuvres de 12 artistes maliens, sélectionnés sur la base d’un appel à candidature, seront au centre de l’exposition « IN ». Ils seront exposés dans la Salle Cheick Oumar Sissoko de la Fondation du Festival sur le Niger », a indiqué Souleymane Ouologuem, coordinateur de la composante exposition. C’était lors de la conférence de presse de lancement de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, le 14 janvier 2023, à la Fondation du Festival sur le Niger.

A côté de cette exposition, il a annoncé celle qui fera le focus sur les œuvres de 3 artistes, considérés comme des ancien qui déjà bénéficié de l’opportunité d’être exposés dans le cadre de l’exposition Bi-Mali par le passé. Ce sont : Amadou Sanogo, Mariam Maïga et Souleymane Ouologuem. Il a aussi annoncé que trois galeries maliennes seront invitées pour organiser des expositions. Ce sont : la galerie Centre Soleil d’Afrique, la Galerie Médina et la galerie Kôrè.

En plus de l’exposition des artistes séniors qui ne sont plus à présenter dans le monde, Souleymane Ouologuem a annoncé l’organisation d’une quarantaine d’expositions « OFF » à travers la ville de Ségou. Mais, selon lui, l’une des attractions cette année sera cette belle création que le Mali, à travers la Fondation du Festival sur le Niger, a présentée à Kassel en Allemagne dans le cadre de Document 15, sous le nom de « Maaya Blon ». Ici l’on va retrouver une belle exposition des œuvres du célèbre peintre malien Abdoulaye Konaté, le Mur des marionnettes de Yaya Coulibaly et une exposition du jeune Ange Dakouo.

Il était des nôtres il n’y a pas si longtemps. Il a marqué nos esprits pas son travail artistique de belle facture. Malheureusement, il n’est plus de ce monde. Cette année un bel hommage lui sera rendu à Ségou. Il s’agit du célèbre sculpteur malien Amahiguiré Dolo, dont les œuvres auront une place de choix dans une exposition d’hommage.

Dans une démarche pédagogique d’éducation à la culture, surtout aux arts plastiques, Souleymane Ouologuem a annoncé l’organisation d’un atelier de peinture à l’intention des tous petits. Dans la même vaine dans le souci de préparer une nouvelle génération de commissaires d’exposition, Simon Njami sera mis à contribution pour animer un atelier de critique d’art. De même, Ky Sidiki, célèbre sculpteur burkinabé, va animer un atelier de sculpture avec 5 jeunes artistes maliens.

Assane Koné

Notre Nation

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Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023 : Une foire commerciale, artisanale et agricole avec 400 exposants de 30 pays d’Afrique

Mon, 16/01/2023 - 13:27
EDITION DES INNOVATIONS Dans le cadre de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, ce sont plus de 400 exposants qui vont se mobiliser aux Quai des Arts de Ségou, pour valoriser les produits de l’artisanat local du Mali et de 30 pays d’Afrque, du 30 janvier au 6 février 2023. « Nous vous donnons rendez-vous à la Foire de Ségou qui aura lieu du 30 janvier au 6 janvier 2023, au Quai des arts, pour célébrer la créativité de nos artisans locaux du Mali et d’ailleurs », a lancé Mme Diarra Bintou Bouaré, Coordinatrice de la Foire de Ségou. C’était lors de la conférence de presse de lancement de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, le 14 janvier 2023, à la Fondation du Festival sur le Niger.

Selon elle pour cette année ce sont au moins 400 exposants, en provenance de trente pays qui sont attendus à Ségou, dans un espace où le papillonnage des stands est fait en fonction des produits proposés, avec un design qui répond aux normes de qualité. « Dans cet espace, toutes les dispositions sont prises pour assurer une animation musicale de qualité avec l’installation de la scène Biton qui va recevoir la prestation de plusieurs groupes de musique durant toute la période de la foire », a-t-elle annoncé. Avant d’ajouter qu’à côté de la scène Biton, il est prévu des animations de troupes folkloriques. Selon elle, la possibilité sera donnée à tous ceux qui ne pourront pas venir à la Foire pour faire leurs achats en ligne à travers le site Internet de « Ségou ville créative », à l’adresse : www.segouvillecréative.com.

Pour maîtriser éviter le débordement de foule, sur proposition des exposants et autres usagers de la Foire de Ségou, il a été décidé de conditionner l’accès à la Foire au payement de la modique somme de 200 FCFA, pour tous ceux qui n’auront pas le bracelet payant.

Assane Koné

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Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023 : Salif Keita sera sur scène le samedi 4 février 2023 à Ségou

Mon, 16/01/2023 - 13:24
Salif Keita « Deux soirées de concerts, avec la prestation de Salif Keita le Samedi 4 février 2023 », est une annonce qui a été faite le 14 janvier 2023, à la Fondation du Festival sur le Niger. C’était lors de la conférence de presse de lancement de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023.
Dans le cadre de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, la Commission d’organisation a décidé de proposer deux soirées de concerts géants. Selon Brehima Coulibaly, Coordinateur de la programmation musicale de Ségou’Art/Festival sur le vendredi 3 février 2023, les festivaliers pourront assister à la soirée de la diversité culturelle, avec des artistes et groupes comme : Abdoulaye Diabaté ; Bassékou Kouyaté ; Amanar de Kidal ; Hawa Maïga et Ablo Diarra de Ségou.

Le Samedi 3 février 2023, dernière nuit du festival sur le Niger, communément appelé « le Samedi National », les festivaliers auront la chance d’apprécier un concert géant qui sera animer par le Domingo de la musique Malienne, en la personne du maestro Salif Keita. En plus de celui qui a écrit les plus belles pages de la musique malienne, les festivaliers auront la chance d’apprecier la prestation des artistes comme Fatim Diabaté, Kader Taharanin, Prince Diallo, Young BG (un ancien sociétaire du groupe Calibre 27) et Sista Mame pour rendre hommage à la musique reggae. « Nous avons cette année décidé de proposer en vente un bracelet unique de 5000 FCFA pour ces deux soirées de concerts », a ajouté Bréhima Coulibaly.

Assane Koné

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