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Diplomacy & Crisis News

UN chief applauds Bangladesh for ‘opening borders’ to Rohingya refugees in need

UN News Centre - Sun, 01/07/2018 - 21:48
United Nations Secretary-General António Guterres has applauded Bangladesh for giving a safe haven to hundreds of thousands of Rohingya refugees driven from their homes in Myanmar by systematic and widespread violence.

In Russia, Plan to Raise Pension Age Draws Protests

Foreign Policy - Sun, 01/07/2018 - 21:03
The government announced the change at start of the World Cup, when it was least likely to be noticed.

Latest tragedy in the Mediterranean claims over 100 lives – UN refugee agency

UN News Centre - Sun, 01/07/2018 - 18:08
Expressing “deep sadness” over the deaths of more than 100 refugees and migrants when their boat sank in the Mediterranean Sea, the United Nations refugee agency has called for greater international efforts to avoid further tragedies.

Simone Veil (1927-2017) entre au Panthéon

Politique étrangère (IFRI) - Sun, 01/07/2018 - 09:00

Un an après son décès le 30 juin 2017, Simone Veil entre ce dimanche 1er juillet 2018 au Panthéon, avec son mari Antoine Veil.

Cinquième femme à entrer au Panthéon, Simone Veil a été membre du Conseil d’Administration de l’Ifri pendant de nombreuses années et nous nous souvenons de son attention bienveillante et de son soutien constant. Elle avait par ailleurs rédigé un article pour Politique étrangère (n° 2/1988) au sujet de son rapport à Israël. Nous reproduisons ce texte ci-dessous.

Il y a quarante ans, mon rapport avec Israël était avant tout d’ordre affectif. À Auschwitz, j’avais découvert ce que signifiait le sionisme pour une diaspora toute tendue vers la recherche de la terre promise. Pour les juifs déportés de Pologne, pour certains de ceux venus de Tchécoslovaquie, l’idée de rester en Pologne ne les effleurait pas ; seul les habitait, si jamais ils échappaient à l’extermination, l’espoir de se rendre en Palestine. Pour nous, juifs français, la question ne se posait pas. La France nous attendait, notre vie reprendrait chez nous, pas comme avant, mais presque.

Après 1945, je me suis sentie profondément solidaire du périple des personnes déplacées vers la Palestine, des acteurs de l’aventure tragique d’Exodus, des victimes du refoulement par les Anglais. J’ai vécu la déclaration d’indépendance d’Israël et les combats qui ont suivi dans une perspective émotionnelle. La création de l’État juif apparaissait comme une espèce de miracle, la réalisation d’une promesse autant que d’un rêve. L’État d’Israël, c’était aussi un pays d’accueil pour les juifs chassés et persécutés durant des siècles.

C’était une terre que l’on fertilise, un désert qui devient verger. C’était enfin le pays des kibboutz, d’une expérience nouvelle d’organisation sociale fondée sur la solidarité. Les juifs devenaient tout à la fois soldats et hommes de la terre. Cette émotion que j’éprouvais alors, je la ressens encore aujourd’hui face à la transformation du pays quand je vais de Jérusalem à Tel-Aviv, à travers cette route si chargée d’histoire et empreinte de tant de beauté.

J’avais vécu l’aventure militaire de la défense du territoire avec passion, angoisse. Au lendemain de la guerre des Six Jours, en 1967, après une victoire brillante, rapide et qui survenait après une très grande peur, je me posais de nouvelles questions : Israël était victorieux mais comment allait-il aménager sa victoire ? Saurait-il concilier les exigences de sa sécurité avec le principe du respect du droit des peuples ? C’est en termes personnels et émotifs, encore une fois, que j’ai vécu ce dilemme. Je ne saurai mettre en cause la sécurité d’Israël mais en même temps la reconnaissance de certaines valeurs s’impose. Je vis dans une perpétuelle tension, prise entre le désir de l’objectivité – si nécessaire à Israël – et en même temps la difficulté, n’étant pas israélienne, n’assumant pas les risques des Israéliens d’adopter une approche objective et en quelque sorte désincarnée.

Il est facile d’être donneur de conseils et de jouer au juste en se retranchant derrière des principes alors qu’on assume ni les charges ni les risques d’un pays en guerre. Mon avenir se joue ailleurs, ce n’est ni ma sécurité, ni celle de mes enfants qui sont en cause.

Pourtant je ne puis cacher qu’en 1982, au lendemain de l’invasion israélienne du Liban, je me suis sentie particulièrement troublée. D’instinct, je jugeais cette aventure risquée – comme beaucoup d’Israéliens – mais il m’était désagréable de m’exprimer ouvertement et en public. Lorsqu’on exerce des responsabilités publiques dans son pays, l’influence que peut exercer ce que l’on dit, ce que l’on exprime, peut aller bien au-delà de ce que l’on a voulu dire, bien au-delà de votre pensée. Aussi me suis-je imposée une grande prudence d’expression. La tentation permanente de la diaspora est de juger Israël. Mais ce que nous disons est perçu différemment par les Israéliens et par le monde extérieur.

Parce que nous sommes juifs, on accorde à nos propos une signification particulière, souvent mal ressentie par les Israéliens eux-mêmes, même si une partie des Israéliens sollicitent l’avis de la diaspora à des fins de politique intérieure. Une grande majorité d’Israéliens, en fait, acceptent difficilement que les juifs de la diaspora prennent parti dans leur débat intérieur. Ils le vivent comme une accusation, un rejet, une remise en cause illégitime. Au moment où Shimon Pérès se déclara favorable à l’idée d’une conférence internationale sur le Moyen-Orient, je fus sollicitée pour appuyer ce projet. À l’époque je ressentais cette initiative comme inopportune, et pour le moins prématurée. Aujourd’hui, les propositions de George Shultz interviennent dans un contexte international différent. La situation dans les territoires occupés est telle que l’ouverture et le dialogue s’imposent pour sortir de l’impasse dans laquelle Israël se trouve.

Quarante ans nous séparent de la création de l’État d’Israël. Pour beaucoup de jeunes Européens, les victimes aujourd’hui ce sont les Palestiniens. Ils ignorent les conditions qui ont amené la création de l’État d’Israël même s’ils connaissent la shoah. Ils ne perçoivent pas Israël comme une terre d’accueil. Comment les jeunes comprendraient-ils les événements qui secouent Israël sur le plan affectif comme sur le plan historique ? Au lendemain de la rencontre germano-américaine de Bitburg, en 1985, j’ai très intensément éprouvé qu’une phase de l’histoire était en train de s’achever, que l’on passait à autre chose. Quarante ans, c’est le temps qu’il a fallu à Moïse pour sortir du désert. Quarante ans, c’est l’espace de deux générations. Celle qui a subi, et celle qui, déjà, théorise.

Devant le passage du temps, la diaspora doit avant tout éviter le provincialisme, le repli sur soi. Aujourd’hui, j’éprouve à l’égard d’Israël la même émotion, le même attachement, mais également une inquiétude. Plus que jamais, l’interdépendance des pays entre eux s’impose comme une réalité. Certes, la détente pourrait profiter à Israël. Mais la situation d’Israël est objectivement périlleuse. Politiquement, culturellement, Israël fait partie du Nord, mais géographiquement il se trouve au Sud. Israël doit-il devenir un pays du Sud et accepter d’y jouer son destin, devenant un partenaire ouvert au dialogue avec ses voisins, fussent-ils arabes, dans un ensemble régional ? Est-il inconcevable de penser qu’Israël pourrait apporter une manière de penser et de faire qui leur serait pour tous un facteur de progrès ?

Simone Veil

 

>> Pour approfondir la place de la femme dans les relations internationales, nous vous recommandons également la lecture de l’article « Les femmes dans les relations internationales », écrit par Françoise Gaspard et publié dans le numéro 3-4/2000 de Politique étrangère. <<<

 

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UN chief ‘deeply alarmed’ over military offensive in south-west Syria

UN News Centre - Sun, 01/07/2018 - 01:03
Expressing “deep alarm” over increased hostilities in southwestern Syria and its “devastating” toll on civilians, United Nations Secretary-General António Guterres called for an immediate cessation of the military operations.

UN condemns deadly attack against G5 Sahel force headquarters in Mali

UN News Centre - Sat, 30/06/2018 - 23:48
United Nations Secretary-General António Guterres has strongly condemned the attack against the G5 Sahel joint force Headquarters in Mali’s restive Mopti region.

Security Council renews mandates of UN force monitoring separation area between Israel and Syria; AU-UN hybrid mission in Darfur

UN News Centre - Sat, 30/06/2018 - 23:16
Adopting separate resolutions, the United Nations Security Council has extended the mandates of the Organization’s Disengagement Observer Force (UNDOF) and the African Union-UN Hybrid Operation in Darfur (UNAMID).

UN launches plan to promote peace, inclusive growth in Africa’s Sahel

UN News Centre - Sat, 30/06/2018 - 21:59
The United Nations has launched a major support plan to promote sustainable peace and inclusive growth as well as empower women and youth in Africa's vast Sahel region.

Guerre du Yémen : « Une humiliation permanente pour les Saoudiens »

Politique étrangère (IFRI) - Sat, 30/06/2018 - 09:00

Le 26 juin dernier, Jean-Dominique Merchet, journaliste à L’Opinion et auteur du blog Secret Défense, a interviewé François Frison-Roche, auteur de l’article  « Yémen : imbroglio politico-juridique, désastre humanitaire, impasse militaire » publié dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017).

« A l’initiative de la France, une réunion d’experts consacrée à la situation humanitaire au Yémen se tiendra ce mercredi 27 juin à Paris. Pour décrypter la situation, nous avons interrogé François Frison-Roche, politologue au CNRS-Paris 2, spécialiste du Yémen où
il a dirigé, de 2012 à 2014, un projet d’aide à la transition démocratique, à l’ambassade de France à Sanaa. Il a récemment publié « Yémen : imbroglio politico-juridique, désastre humanitaire, impasse militaire » dans la revue Politique étrangère de l’Institut français des relations internationales.

Ce devrait être une grande conférence humanitaire sur le Yémen, comme l’avait annoncé le président Macron le 10 avril à l’occasion de la visite en France du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane. L’affaire s’est progressivement dégonflée et Paris n’accueillera finalement, ce mercredi 27 juin, qu’une rencontre d’experts sur les thèmes humanitaires. Même si la France « assume sa relation stratégique » avec l’Arabie Saoudite
et les Émirats arabes unis, engagés dans cette guerre, l’Élysée et le Quai d’Orsay ont préféré adopter un profil bas et s’épargner des polémiques. Alors que le conflit, entré dans sa quatrième année, a fait déjà plus de 10 000 morts, de nombreuses ONG contestent le soutien militaire que la France accorde à ses alliés, sous la forme de livraisons d’armes,
de renseignement et, un temps, de « conseillers militaires ». D’autant que, sur le terrain, la situation reste incertaine, en particulier dans le secteur de la ville portuaire de Hodeïda, que la coalition constituée autour de l’Arabie tente de reprendre aux rebelles houthis. […] »

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.

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‘We must fight terrorism together’ without sacrificing legal and human rights, declares UN chief

UN News Centre - Sat, 30/06/2018 - 00:06
With new solutions proposed, and new partnerships established, the United Nations Secretary-General told delegates from Member States attending the first ever High-Level Conference on Counter-Terrorism, that he was committed to meeting the challenge of “keeping your citizens safe”.

UN chief heads to Bangladesh to spotlight continuing perils facing Rohingya refugees

UN News Centre - Fri, 29/06/2018 - 23:54
The continuing plight of nearly one million Rohingya refugees driven from their homes in Myanmar will be the focus of the United Nations Secretary-General António Guterres when he travels to Bangladesh this weekend – the country where they have found safe-haven.

U.S. Ambassador to Estonia Resigns in Disgust After Trump Anti-Europe Rants

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 23:48
James Melville is the latest in a string of career diplomat resignations over Trump’s comments and policies.

Pentagon’s AI Surge On Track, Despite Google Protest

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 22:11
In the long term, large government contracts and cutting-edge projects will be hard for tech companies to resist.

They Took the Children for a Bath and Never Brought Them Back

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 21:43
On our podcast: An immigration lawyer tells harrowing stories of asylum-seekers at the southern U.S. border.

Three Months After U.S. Freeze, Syrian Recovery Stuck in Limbo

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 20:42
Short on funding, U.S. and European programs designed to help rebuild after the Islamic State are faltering.

An Israeli-Palestinian Confederation Can Work

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 19:54
The two-state solution is dead. Most one-state solutions are unacceptable to the other side. There is, however, a viable peace plan that appeals to both.

L'anthroposophie, discrète multinationale de l'ésotérisme

Le Monde Diplomatique - Fri, 29/06/2018 - 19:36
Quoi de commun entre l'agriculture biodynamique, une école à la pédagogie atypique, une grande entreprise de cosmétiques, un investissement dans une ferme éolienne ? Tous sont liés à l'anthroposophie, un courant spirituel fondé au début du XXe siècle par Rudolf Steiner. Discret mais influent, ce (...) / , , , , , , , , , , - 2018/07

The U.S. Can’t Afford to Demonize China

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 17:52
The relationship between Beijing and Washington is collapsing fast, to everyone’s detriment.

Les enfants gâtés du supermarché

Le Monde Diplomatique - Fri, 29/06/2018 - 17:36
La figure du consommateur libre de ses choix dans une société marchande s'impose avec une telle évidence qu'on oublie les batailles qui lui ont donné naissance. Avant que les libéraux l'emportent et placent au centre du jeu cet acteur informé et calculateur, la notion de société de consommation (...) / , , , , , , - 2018/07

Eastern Europe’s Populists Don’t Care About Italy

Foreign Policy - Fri, 29/06/2018 - 15:53
Matteo Salvini wants to be buddies with anti-immigrant leaders in Hungary, Poland, and Austria. But sometimes geography trumps ideology.

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