Des cérémonies d’installation de nouveaux cadres au sein de différents services médicaux du CHU Benzerdjeb ont eu lieu en fin de semaine dernière.
Il s’agit, en l’occurrence, du service de chirurgie orthopédique de la clinique Fellaoucen, qui a vu la nomination du professeur Belaïd Mohamed en remplacement du professeur Khaznadar Mahmoud, qui a été mis à la retraite. L’administration du centre hospitalo-universitaire de Benzerdjeb, a également tenu une cérémonie d’installation, au bloc ‘’B’’ du service de pédiatrie, du professeur Zoubir Safia en remplacement du professeur Challabi Abla, qui y a officié pendant plus de 25 ans. Le fait est qu’il s’agit bien de mise à la retraite et non de permutation entre responsables.
Ce mouvement, initié par le ministère de la Santé en vertu du décret ministérielle de 2014, vise à remercier tous les responsables et cadres du secteur ayant atteint l’âge de 70 ans. Ce mouvement est plutôt inexorable puisqu’il concerne 18 cadre de la santé, tous du même rang professionnel, ayant pour la plupart occupé des postes sensibles depuis près d’une trentaine d’années dans différents établissements de santé de la région. Les nouvelles installations interviendront au fur et à mesure de l’achèvement de la phase d’étude des candidatures par l’administration et le conseil scientifique de wilaya. La décision ministérielle a été appliquée en présence du DG, des cadres du conseil scientifique et du syndicat national des professeurs hospitalo-universitaires et chercheurs de la wilaya d’Oran, ainsi que des représentants de la direction des activités médicales et paramédicales et le directeur des ressources humaine, a annoncé le chargé de communication du CHUO.
Pour la prochaine année universitaire 2016/2017, l’université Ferhat-Abbas spécialisée en sciences et technologie prévoit l’accueil d’environ 10 000 nouveaux bacheliers et 2500 nouveaux étudiants en première année master, a-t-on appris du premier responsable de l’établissement. Ce dernier a ajouté que “l’effectif des étudiants inscrits au sein de notre université pour l’année prochaine approchera les 37 000 dont 35 000 au niveau de la graduation et le reste en post-graduation et en 3e cycle”. Par ailleurs, l’université Ferhat-Abbas a délivré cette année pas moins de 6717 diplômes, soit 4793 diplômes en licence, 1346 en master et 524 en sciences médicales, selon notre source. Quant à la formation doctorale à l’université pour la rentrée universitaire de 2016, notre interlocuteur a souligné que les 24 offres de formation, toutes filières confondues, qui ont été proposées par l’établissement ont été toutes acceptées qui permettront la formation de 110 doctorants.
La décision de Google de retirer la Palestine de ses cartes et de la remplacer par Israël a été tout de suite dénoncée par le Forum des Journalistes Palestiniens.
Selon leur déclaration, la décision de Google faite le 25 Juillet est « une partie de la stratégie d’Israël pour établir son nom en tant qu’Etat légitime pour les générations à venir et rayer définitivement de la carte la Palestine ».
« Le remplacement vise également à falsifier l’histoire, la géographie, ainsi que le droit du peuple à avoir sa patrie, et aussi une tentative échouée de manipuler la mémoire des Palestiniens et des Arabes ainsi que du monde ».
D’après le forum, ce remplacement est « contraire à toutes les normes et conventions internationales », ce qui souligne que Google doit refuser ses actions.
La direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gué-de-Constantine demande, dans un communiqué transmis à notre rédaction, aux clients qui n’ont pas encore payé leurs factures de consommation d’électricité et/ou du gaz de le faire avant la rentrée sociale 2016-2017. En cas de non-paiement, lit-on dans le communiqué, la direction se réserve le droit de procéder à des coupures.
Cela fait bientôt une année, les patients mis sous un traitement spécifique du diabète insipide ne le trouvent plus dans les pharmacies. Aucune information probante n’est fournie sur l’indisponibilité du Minirin, spray nasal à 10 milligrammes. Les pharmaciens d’officine sont incapables de dire si ce produit est suspendu d’importation ou juste en rupture de stock.
De l’avis des malades, le générique qui leur est proposé en substitution n’est pas aussi efficace.
L’international algérien Riyad Mahrez a reçu, à l’instar de tous les joueurs du club de Leicester, champion d’Angleterre, une voiture de luxe offerte par l’actionnaire majoritaire du club anglais, et ce, en guise de récompense suite au championnat remporté en fin de saison dernière. Mahrez et ses coéquipiers ont eu droit chacun à un bolide, une BMW i8s d’une valeur de 120 000 euros. Contrairement aux joueurs, leur entraîneur Ranieri n’a pas bénéficié de cadeau. D’ailleurs, il n’a pas manqué d’ironiser sur le sujet lors d’une conférence de presse à deux jours du Community Shield. “On offre des cadeaux aux joueurs et pas à moi ? Je vais devoir en parler au propriétaire !”, avant de reprendre plus sérieusement : “Je m’intéresse au match à venir, pas aux voitures.”
ALGER- Aucune victime algérienne n’est à déplorer dans l’incendie survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans un club du centre ville de Rouen (France), a affirmé samedi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
« Les informations recueillies par nos services diplomatiques et consulaires en France auprès des autorités françaises confirment qu’aucune victime algérienne n’est à déplorer dans l’incendie survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans un club du centre ville de Rouen », a indiqué le porte-parole du MAE, Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration à l’APS.
L’incendie qui s’est produit dans le sous-sol d’un club où un groupe de jeunes fêtait un anniversaire, a été causé par des bougies qui ont embrasé le plafond de la salle, faisant 13 morts et 6 blessés.
FUSILLADE La fusillade s’est produite en plein jour dans le quatrième arrondissement de Marseille…
Une fusillade s’est produite, place Pierre-Brossolette, dans le quartier des Chartreux ce dimanche dans le quatrième arrondissement de Marseille et a fait deux morts selon La Provence. Deux hommes ont été tués à la kalachnikov, selon des sources policières et judiciaires.
Selon La Provence, les deux victimes, âgées d’une vingtaine d’années, étaient à bord d’une voiture et se seraient fait prendre en chasse par un véhicule avant d’être pris sous les balles. Il s’agirait d’un nouveau règlement de comptes, indique le quotidien.
Dans l’après-midi de vendredi dernier, les services de la Protection civile ont été alertés à la suite d’un incendie qui s’est déclaré au stade communal Berrached-Ali de Béni Saf (Aïn Témouchent) où une partie du gazon synthétique fut ravagée par les flammes.
Les dégâts auraient été très importants, n’était l’intervention rapide des pompiers. Le revêtement de ce terrain, rappelons-le, a été réalisé en 2013 à coups de milliards en prévision de la 18e édition du championnat d’Afrique des nations (CAN) 2013 des U20 qui s’est déroulée conjointement à Oran et Aïn Témouchent. Si les causes de cet incendie restent inconnues et que seule une enquête déterminera s’il s’agit de l’acte criminel d’une main malveillante ou tout simplement des conséquences de la canicule insupportable qui sévit dans la région, il n’en demeure pas moins que selon les témoignages, cette structure sportive qui a bénéficié d’un investissement conséquent à la hauteur de l’évènement continental cité plus haut se trouvait à l’abandon en raison de l’absence de gardiennage, le minimum de ce que la municipalité pouvait faire pour préserver ce patrimoine communal au profit de la jeunesse.
À l’occasion de la commémoration du 1er Novembre, l’Orchestre symphonique national donnera le 1er novembre 2016, un concert à l’Auditorium de la conciliation (Auditorium Conciliazione) situé au cœur de la belle ville de Rome à proximité du Vatican. Le concert d’amitié Algérie-Italie, qui s’inscrit dans le cadre des échanges culturels entre les deux pays, est organisé par l’ambassade d’Algérie à Rome. L’orchestre fera voyager le nombreux public attendu à travers plusieurs stations artistiques dans la ville antique, la soirée sera agrémentée par de merveilleuses harmonies venues tout droit d’Algérie et d’Italie sous l’égide du grand maestro Amine Kouider.
Il est à noter aussi que c’est la première fois que l’Orchestre symphonique national se produit à Rome.
Neuf personnes sont mortes noyées, dont 6 en mer, au cours des dernières 48 heures, dans plusieurs wilayas du pays, selon un bilan des services de la Protection civile rendu public samedi. Dans la wilaya d’Alger, un jeune de 17 ans a trouvé la mort par noyade à Azur-Plage dans la commune de Zéralda, alors qu’une autre personne âgée de 36 ans est morte à la plage Taghzouyth dans la wilaya de Béjaïa.
À Boumerdès, un enfant âgé de 11 ans s’est noyé à la plage Mandoura sise dans la commune de Zemmouri et qui est interdite à la baignade. Dans la wilaya d’Aïn Témouchent, un autre enfant âgé de 10 ans est également mort noyé dans une plage zone rocheuse interdite à la baignade, dans la commune d’Oulhaça El-Gheraba, et une autre personne âgée de 28 ans est décédée noyée dans une plage en zone rocheuse interdite à la baignade, dans la commune de Terga.
Par ailleurs, une autre personne âgée de 50 ans est décédée noyée dans une plage en zone rocheuse interdite à la baignade dans la commune de Ténès (Chlef), alors que dans la wilaya de Souk-Ahras, deux enfants âgés de 6 ans sont décédés noyés au barrage d’Oued Charef, au lieudit Mechtet Ouled Latifa, commune de Oued Charef.
Enfin, à Relizane, un enfant âgé de 6 ans est décédé noyé dans une retenue collinaire, au lieudit El-Seferi, commune d’Ouled Sidi El-Mihoub.
Ses anciens “amis de prison”, des universitaires, des ex-députés, des présidents d’APC, des syndicalistes, des ouvriers, des représentants du Cnes, des artistes ont tenu à être présents hier à Tassaft pour honorer la mémoire de cet homme de parole et de combat.
Les villageois de Tassaft Ouguemoun, dans la commune d’Iboudrarène, ont rendu, hier, un hommage particulier à l’un de leurs meilleurs enfants, en l’occurrence le regretté Mustapha Bacha, un démocrate, un homme politique d’envergure et un grand militant des causes justes, parti trop tôt, il y a 22 ans, précisément le 8 août 1994, terrassé par une crise cardiaque alors qu’il n’avait que 38 ans. Qui ne se souvient pas de Mustapha Bacha et de ses débats politiques à l’époque où la parole était littéralement confisquée ? Et aujourd’hui, ils sont nombreux ceux qui évoquent encore son franc-parler légendaire et sa droiture redoutable.
Ses anciens “amis de prison”, des universitaires, des ex-députés, des présidents d’APC, des syndicalistes, des ouvriers, des représentants du Cnes, des artistes à l’exemple de Lounis Aït Menguellet, Ouahioune Hocine et autres Merzouk Debza ont tenu à être présents hier à Tassaft pour honorer la mémoire de cet homme de parole et de combat. Le coureur-marathonien Hamid Djoudel a même effectué une course à pied symbolique de Tizi Ouzou à Tassaft, soit une trentaine de km de relief montagneux avalés en l’espace de 3h10, pour rendre un bel hommage au compatriote disparu à la fleur de l’âge.
Un représentant du village a informé l’assistance qu’à cause de la chaleur et par souci de ne pas trop fatiguer les présents, aucune prise de parole n’était prévue. C’est donc dans un climat d’émotion que les gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe restaurée du digne fils de Tassaft Ouguemoun. La première gerbe sera déposée par ses amis, Salah et Hachemi Ihaddaden, émus et les yeux larmoyants.
Ce dernier dira en substance que “Mustapha mérite plus que cet hommage, un hommage national, car j’aurais aimé que des partis politiques, quels que soient leurs divergences et leurs clivages, lui rendent solennellement hommage pour ce qu’il était : un défenseur des libertés”.
De son côté, Karim, frère de Mustapha et président de la fondation qui porte son nom, dira : “Nous essayons de nous maintenir avec des activités que nous permettent nos moyens, et cette année, me semble-t-il, la presse accorde un peu plus d’attention à cet événement.”
Par ailleurs, l’hommage a été une occasion pour les jeunes de la localité d’organiser un tournoi de football agrémenté d’une chorale des élèves du CEM des frères Kherkhache de Tizi Ouzou et une exposition de documents, photos et archives retraçant le parcours du défunt.
De son côté, le président de l’APC d’Iboudrarène, partie prenante des activités de la fondation, a pris la parole pour rappeler tout l’intérêt de cet hommage qui aura rassemblé beaucoup d’amis et de compatriotes de toutes les tendances.
“Il est de notre devoir de rendre hommage à un des meilleurs enfants de la région, mais aussi d’Algérie, un vrai précurseur des combats pour la liberté d’expression, les libertés individuelles, la liberté syndicale et la démocratie dans toute sa dimension”, dira le P/APC à propos de Mustapha Bacha. “Un battant qui a affûté ses armes politiques au GCR (Groupe communiste révolutionnaire) puis au RCD, en passant par l’ORT (Organisation révolutionnaire des travailleurs)”, témoignera un ancien maire RCD. “La liberté ? C’est dans la prison où l’on pouvait dire tout ce qu’on voulait et le crier fort !”, ironisera un ami algérois.
Son parcours lui aura valu plusieurs séjours en prison dans les années 1980 avant de contribuer aux fondements de la démocratie naissante en faisant partie des membres fondateurs du RCD en février 1989.
L’étiquetage nutritionnel comprend deux éléments, à savoir la déclaration sur l’étiquetage des éléments nutritifs et les renseignements nutritionnels supplémentaires.
Les modalités applicables en matière d’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires seront désormais fixées par un arrêté interministériel initié par le ministère du Commerce.
Cette initiative prise par le département de Bakhti Belaïb fait suite à la mise en application du principe du droit des citoyens à l’information sur les produits mis sur le marché, consacré par la loi n°09-03 du 25 février 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. L’objectif de ce nouveau projet de texte vise à combler le vide juridique constaté en matière d’étiquetage nutritionnel.
Le principal objectif de ce projet de loi est de “fournir au consommateur des renseignements fiables et précis, sur un aliment, afin qu’il puisse faire son choix de manière éclairée”, précise le texte. Il a pour autre but d’offrir la possibilité de faire figurer sur l’étiquetage de l’information relative à la teneur en éléments nutritifs d’un aliment.
Il est également question d’“encourager le respect des bons principes nutritionnels dans la constitution d’aliments bénéfiques à la santé publique, de faire en sorte que l’étiquetage nutritionnel ne décrive pas un produit ou ne présente pas des renseignements de façon inexacte, trompeuse ou mensongère et de veiller à ce que toute allégation nutritionnelle s’appuie sur une déclaration de la teneur en éléments nutritifs”, explique le projet d’arrêté.
Les règles d’étiquetage doivent comporter, souligne le texte, l’interdiction d’“induire le consommateur en erreur”, d’“attribuer à ces produits des caractéristiques qu’ils ne possèdent pas” et de laisser entendre qu’une denrée alimentaire faisant l’objet de telles allégations présentes nécessairement des avantages nutritionnels par rapport aux denrées qui en sont dépourvues.
Il est à noter que ce projet d’arrêté s’appuie essentiellement sur la directive du codex Alimentarius concernant l’étiquetage nutritionnel portant la référence : CAC/GL 2-1985 adopté en 1985, révision : 2013 et 2015, ainsi que sur d’autres réglementations internationales. Le nouveau cadre réglementaire ainsi proposé comporte certaines définitions pour faciliter la compréhension de ce projet de texte. L’on peut citer l’explication du principe de la valeur nutritionnelle de référence (VNR) et des précisions autour des conditions applicables aux allégations nutritionnelles concernant la teneur en éléments nutritifs. Ainsi, l’étiquetage nutritionnel comprend deux éléments, à savoir la déclaration sur l’étiquetage des éléments nutritifs et les renseignements nutritionnels supplémentaires. L’article 13 de ce projet d’arrêté interministériel stipule que les informations concernant l’étiquetage nutritionnel doivent être “regroupées en un seul endroit sous forme de tableau avec alignement des chiffres si la place le permet”. Lorsque la place n’est pas suffisante, les informations sont données sous forme linéaire. L’article 16 indique que l’étiquetage nutritionnel doit faire l’objet d’“un examen périodique, de manière à ce que la liste des éléments nutritifs à inclure dans les informations sur la composition du produit reste à jour et corresponde aux connaissances les plus récentes en matière de nutrition”.
Les seules allégations nutritionnelles autorisées doivent être, est-il mentionné dans l’article 18, celles relatives à l’énergie, aux protéines, aux hydrates de carbone ainsi qu’aux matières grasses et à leurs constituants, aux fibres, au sodium et aux vitamines et sels minéraux pour lesquels une valeur nutritionnelle de référence (VNR) a été établie.
Le texte définit aussi les composants, leur quantité et leur valeur nutritive. Le projet d’arrêté consacre ainsi l’“allégation” nutritionnelle qui est une déclaration décrivant le niveau d’un élément nutritif contenu dans une denrée alimentaire.
C’est le cas d’une allégation selon laquelle un produit est “allégé” ou “light”, ou toute autre allégation susceptible d’avoir le même sens pour le consommateur. La déclaration doit signifier la “réduction de cette teneur d’au moins 30% par rapport à un produit similaire”. L’entrée en vigueur des dispositions du présent arrêté est fixée, faut-il le souligner, à deux années, à compter de la date de sa publication au Journal officiel.
L’État a de plus déboursé 6 milliards de dinars pour couvrir les salaires et l’importation du coke et les demi-produits, tels que les billettes et les brames pour approvisionner les chaînes de production en aval du haut-fourneau.
Alors que le démarrage du haut-fourneau n°2 est repoussé à septembre, les dirigeants du complexe peinent à assurer les salaires des 5 000 travailleurs. Annoncé comme imminent, le démarrage du haut-fourneau n°2 du complexe sidérurgique d’El-Hadjar n’a pas eu lieu, et ce n’est une surprise pour personne, notamment sur le site industriel où les travailleurs sont las de voir cette échéance reportée d’un mois à l’autre depuis novembre 2015, date du début des travaux de réhabilitation de cet équipement vital.
Les choses sont restées strictement en l’état dans toutes les entités de l’entreprise de sidérurgie, mis à part quelques réajustements structurels. Pire, les installations de production du site, qui est toujours sous contrôle d’ArcelorMittal Algérie — le CPE n’a toujours pas validé officiellement la reprise des actions de ce groupe par la partie algérienne et dont la direction générale est toujours confiée à un responsable indien, en l’occurrence Mukund Kulkarni — sont désespérément à l’arrêt. Ce qui amène les dirigeants en poste à se faire des cheveux blancs pour assurer le salaire des travailleurs, estimé à 500 millions de dinars par mois. Un cadre du groupe Sider nous confie, sous le sceau de la confidence, que la BEA a mis à disposition du complexe, en avril dernier, une enveloppe de 355 millions de dollars, et ce, à titre de rallonge budgétaire pour l’exploitation ; une rallonge qui a été consommée, sans pour autant rien produire.
Notre source a ajouté que l’État a de plus déboursé 6 milliards de dinars pour couvrir les salaires et l’importation du coke et les demi-produits, tels que les billettes et les brames pour approvisionner les chaînes de production en aval du haut-fourneau. Du replâtrage qui ne fait qu’aggraver une situation compromise et qui, au fond, n’arrange que nos partenaires qui ne sont plus en Algérie que pour assister la partie algérienne à renforcer le plan de développement d’Annaba et l’exploitation minière à Tébessa et leur pérennité sur le long terme. Des cadres sidérurgistes très au fait de ce qui se passe dans leur usine, mais qui sont éloignés des centres de décision, ont été formels en prédisant l’échec des travaux entrepris sur le haut-fourneau en question. Ces cadres, qui s’inquiètent pour l’avenir de leur usine, assurent avoir compris, dès la venue de ceux-ci à Annaba, que les techniciens de la société italienne Ferretti auxquels le projet a été confié n’étaient que des bricoleurs sans expérience dans le domaine.
Force est de leur donner raison, puisque trois mois après la date prévue de livraison de cet équipement vital pour la zone chaude du complexe sidérurgique, qu’est le haut-fourneau, c’est-à-dire en mai de l’année en cours, les dirigeants d’ArcelorMittal se rendent compte de leur mauvais choix et décident tout bonnement de se passer des services de la société italienne et de confier le projet à la société Pirson, une entreprise portugo-belge basée au Luxembourg. Des sources proches de la direction générale du complexe indiquent qu’une fois à pied d’œuvre, les ingénieurs de cette nouvelle entreprise, qui est de loin plus fiable, ont vite fait de constater une multitude de malfaçons et d’imperfections dans les travaux effectués par leurs prédécesseurs, dont certaines pourraient s’avérer éminemment dangereuses pour la sécurité du site tout entier.
D’où ce deuxième report du démarrage de cette installation à août et un autre encore à septembre prochain, si tout se passe bien. Il faut souligner que toutes ces annonces n’ont pas été rendues publiques, à l’exception de celle qui a été faite de manière solennelle et sur un ton assuré par le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en présence de la presse nationale et des membres du gouvernement, en mars, lors de la visite du Premier ministre à Annaba. Il faut aussi faire remarquer que l’omerta est imposée à toutes les structures du site sidérurgique où les professionnels de la presse n’ont presque plus d’entrée, si ce ne sont des confidences arrachées auprès de proches ou d’amis. Cette situation prévaut et tout le monde à Annaba s’accorde à le dire, depuis le 7 octobre 2015, lorsque le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, avait annoncé “la restructuration de l’actionnariat”, au sein de ce même site, où le plan d’investissement de 1 million de dollars venait à peine d’être entamé. Cela, en précisant qu’“ArcelorMittal transférera ses participations minoritaires dans les deux sociétés ArcelorMittal Algérie et ArcelorMittal Tébessa, ainsi que sa participation majoritaire dans ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie à la partie algérienne, qui contrôlera de ce fait pleinement ces sociétés”. Et de signaler qu’“ArcelorMittal va poursuivre son assistance technique pour réussir le plan de développement du complexe d’El-Hadjar”.
Une quantité s’élevant à 10 quintaux et 25 kg de kif traité a été saisie vendredi près des frontières ouest du pays par des éléments des gardes-frontières relevant du Secteur opérationnel Bordj Akid-Lotfi (IIIe Région militaire), a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale. “Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments des gardes-frontières relevant du Secteur opérationnel Bordj Akid-Lotfi
(IIIe Région militaire) ont saisi près des frontières, le 5 août 2016, une quantité de kif traité s’élevant à 10 quintaux et 25 kilogrammes, chargée à bord d’un véhicule tout-terrain. Par ailleurs, les services de la Police judiciaire de la sûreté de la wilaya d’Alger ont saisi près de 73 kg de drogue (cannabis) et procédé à l’arrestation de 7 individus impliqués dans ce trafic”, a indiqué, hier, la cellule de communication de la sûreté de wilaya dans un communiqué.
“Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes, notamment le trafic de drogue et pour la préservation des citoyens et des biens, les mêmes services ont réussi, ces derniers jours, à démanteler un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue, composé de sept individus activant à Alger”, a précisé la même source. “Après avoir mis ce réseau sous surveillance, identifié ses membres et contrôlé leurs faits et leurs gestes, les éléments de la Police judiciaire ont réussi à les arrêter et à saisir une quantité de cannabis pesant 72,722 kg, une somme de 965 500 dinars et 9 téléphones portables. Les mis en cause ont été présentés à la justice qui a placé cinq d’entre deux en détention provisoire, en attendant leur procès, conformément à la loi”, selon le même communiqué.
Les épreuves de la seconde journée des Jeux Olympiques au Brésil s’annoncent déjà décisives pour des athlètes Algériens. Six membres, dont des boxeurs et des judokas, outre la sélection olympiques, tenteront de décrocher des médailles d’or ce dimanche 07 août à Rio de Janeiro.
Les débuts des boxeurs et judokas algériens, principaux pourvoyeurs de médailles pour l’Algérie lors des précédentes participations aux JO, s’annoncent bien difficiles.
En boxe, deux pugilistes algériens, Réda Benbaaziz (60 kg) et Zohir Keddache (69 kg), dont ce sera la première participation à des Jeux Olympiques, affronteront respectivement Abdelaal Mahmoud (Egypte) et Donnell Stevn Gerard (Irlande).
« C’est un tirage un peu difficile. Nous allons analyser la façon de boxer de nos deux adversaires. Nous espérons obtenir le meilleur résultat possible. Nous allons gérer match par match avec l’objectif de qualifier le plus grand nombre de boxeurs au prochain tour », a réagi le directeur technique national de boxe, Mourad Meziane.
En judo, où l’Algérie participe avec cinq judokas, dont Sonia Asselah, porte-drapeau de la délégation algérienne à Rio, c’est le jeune Houd Zourdani (88 kg) qui ouvre le bal en affrontant le Surinamien Kopinsky Yigal.
En escrime, l’Algérien Hamid-Victor Sintès est décidé à réaliser une bonne performance à Rio, malgré les trois années sans compétition avant qu’il ne soit qualifié pour tirer avec l’Algérie.
« Dans ma tête, je ne connais pas la défaite. Ce sera extrêmement difficile mais je vais me donner à fond », a-t-il affirmé.
Sintès entamera la compétition contre l’expérimenté Kruse Richard, âgé de 33 ans, qui a déjà représenté la Grande-Bretagne dans trois Olympiades.
En gymnastique artistique, l’athlète algérienne Farah Boufedane, perturbée par une blessure au dos et une préparation très courte d’à peine un mois aux USA, abordera la compétition dans l’inconnu.
« Elle n’a pas bénéficié d’une préparation adéquate, juste un stage d’un mois aux Etats-Unis, c’est peu pour préparer les Jeux Olympiques. On tentera de réaliser le meilleur résultat possible », a indiqué son entraîneur Hamissi Saâdeddine.
Boufedane compte faire le maximum dimanche. « Mon objectif est de disputer la compétition et réussir mon mouvement, ce serait déjà pas mal avec le peu de temps de préparation », a-t-elle déclaré à l’APS.
Le rameur algérien Sid Ali Boudina disputera les repêchages des qualifications de l’aviron (skiff messieurs), après avoir terminé samedi à la 4e position de la 5e série avec un temps de 7:45.90.
De même qu’Amina Rouba, 4e de la 5e série avec un temps de 8:55.43 au skiff individuel féminin.
Enfin, la sélection olympique de football effectue dimanche sa seconde sortie contre l’Argentine dans le groupe D.
Surpris par le Honduras (2-3), les hommes de Pierre-André Schürmann sont condamnés à s’imposer contre les Argentins pour éviter une élimination précoce.
Un match-couperet donc contre un adversaire qui joue lui aussi son avenir dans le tournoi après sa défaite contre le Portugal (2-0).
Trois ans de réclusion criminelle : c’est le verdict prononcé par le tribunal de Djelfa à l’encontre de 5 principaux prévenus accusés d’avoir organisé la fraude aux épreuves du baccalauréat.
Deux autres personnes impliquées dans cette affaire ont bénéficié d’un non-lieu.
Deux autres personnes parmi celles laissées en liberté provisoire ont été condamnées à deux ans de prison ferme. Elles doivent verser au trésor public 350 000 dinars chacun entre amendes et dommages. D’autres personnes impliquées dans cette affaire et qui avaient été laissées en liberté provisoire et sous contrôle judiciaire ont bénéficié d’un non-lieu. Les avocats, tout en estimant que le verdict est relativement clément, comptent faire appel. Une proposition d’intégration de textes pénalisant la fraude virtuelle dans le code pénal sera présentée au ministre de la Justice, garde des Sceaux dès la prochaine rentrée sociale.
La semaine écoulée, Nouria Benghabrit est revenue une fois de plus sur le phénomène de la fraude qui avait marqué la première session du baccalauréat 2016. Pour lutter contre ce genre de fraude, la ministre promet de nouvelles mesures. «A la rentrée, nous allons demander l’introduction de nouvelles dispositions dans le code pénal pour adapter ainsi la loi aux nouvelles technologies de l’information et surtout sanctionner les fraudeurs à tous les examens de l’éducation nationale».
La ministre a expliqué que cette réflexion portant sur la pénalisation des actes de fraude commis par Internet fait suite aux fuites des sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux. «Il y a eu arrestation des inspecteurs de l’Office national des examens et des concours impliqués dans ce scandale. Mais j’estime que même les détenteurs de pages facebook qui ont diffusé les sujets puis leurs corrections devront être sanctionnés et punis pour leurs actes, car je considère que la photographie d’un sujet puis sa mise en ligne est un vol et une tentative avérée de vol», a-t-elle encore soutenu.«Un travail avec le ministre de la Justice permettra d’introduire une sorte d’adaptation des textes du code pénal aux développements technologiques actuels et la fraude virtuelle qui se pratique», a-t-elle affirmé.
Début juin, de nombreux candidats à l’examen du baccalauréat pour l’année 2015-2016, véritable sésame pour accéder aux études supérieures, avaient reçu directement sur leurs comptes facebook les sujets avant les épreuves ainsi que leurs corrections, déclenchant ainsi un scandale national. Le scandale des fuites de sujets a été dénoncé au plus haut sommet de l’État. le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait qualifié la fraude d’atteinte à la sécurité nationale».
Le Venezuela tente d’organiser une réunion entre les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les producteurs extérieurs à l’Opep pour stabiliser les cours du brut, a annoncé jeudi le président Nicolas Maduro.
« Nous faisons les démarches pour que très bientôt nous ayons une nouvelle réunion des pays producteurs et exportateurs de l’Opep et ceux qui ne sont pas dans l’Opep, Russie en tête, en tant que plus gros producteur de pétrole et exportateur hors-Opep « , a déclaré le dirigeant vénézuélien lors d’une allocution télévisée.
Le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio del Pino, a pour cela commencé à dialoguer avec le nouveau secrétaire général de l’organisation, le Nigérian Mohammed Barkindo. L’objectif de cette rencontre est de « stabiliser (le cours) autour de 40 et plus, 50, 60 « dollars par baril, a expliqué M. Maduro, dont le pays est membre de l’Opep.
« Cela n’est pas un problème juste de Maduro, c’est un sujet national et international de premier ordre. Nous avons lancé une bataille terrible pour stabiliser » les prix du pétrole, en chute depuis de longs mois, a-t-il souligné. Le baril de brut à presque 50 dollars le dollar en avril, a fait une chute libre ce week-end pour se négocier à seulement 33,50 dollars avant de remonter difficilement la pente pour être proposé ce week-end à 43 dollars.
L’appel de Maduro risque de ne pas être entendu, à en croire certains analystes indépendants. Ces derniers estiment que l’OPEP n’est plus ce qu’elle était il y a quelques années, « à l’époque où certains poids lourds comme l’Iran, le Nigeria, l’Algérie, la Lybie et le Venezuela pouvaient faire contrepoids à l’Arabie Saoudite « .
Le Venezuela semble aujourd’hui l’unique partie à plaider pour un gel de la production mais les efforts de Caracas n’iront probablement pas loin face à la volonté saoudienne d’inonder le marché mondial.
Pour fuir l’atmosphère lourd de la capitale en ce mois caniculaire, on n’a nul besoin de se rendre bien loin. Le Bois des arcades se trouve sur les hauteurs d’Alger, en bas du quartier Hamma et du jardin d’Essais.
On y accède par le téléphérique en quelques minutes. C’est un lieu qui semble avoir été délaissé par les familles algéroises, attirées par les nouveaux pôles de loisirs et de détente, à l’image des Sablettes, d’Ardis et du parc des Grands Vents de Dély Ibrahim.
C’est tant mieux pour les citoyens à la recherche de calme, de moments de solitude, loin du bruit et du vacarme de la foule. Le Bois des arcades offre une sérénité et une sensation d’évasion tout en restant tout proche de la ville. Ici, au Bois des arcades, le promeneur a renoue avec la nature : les arbres centenaires, le gazouillis des oiseaux et le chant des cigales.
Il est séduit par la douceur de ce microclimat ainsi que par l’intensité et la luminosité des couleurs, où dominent le vert sombre de la végétation et le bleu profond du ciel que l’on peut enfin voir mais aussi celui azuré de la mer, s’étendant à l’infini. Le Bois des arcades respire aussi l’histoire.
C’est l’un des seuls endroits de la capitale qui a conservé sa nature originale et chaque coin rappelle que des milliers de gens, par le passé, ont foulé ce sol resté encore intact car ils y sont venus pour admirer la beauté du site et de l’environnement.
Le Bois des arcades rappelle aussi qu’il y a six siècles, un grand penseur est passé par là. Il s’agit de Cervantès, que l’Espagne actuelle vénère.
Cervantès, une figure historique comptant parmi les grands hommes qu’a enfantés l’humanité, était prisonnier à Alger, et c’est dans le Bois des arcades qu’il a trouvé refuge, scrutant l’arrivée d’un bateau pour rejoindre son pays, et ce après cinq ans de captivité. La grotte où il a vécu existe toujours.
L’ambassade d’Espagne l’entretient aujourd’hui par égard à sa personnalité. Le Bois des arcades constitue ainsi un endroit pour la méditation, associant bien-être physique et pensée positive, harmonisant le matériel avec le mental.
Face à une hécatombe routière se chiffrant à 1919 morts et 21290 blessés au premier semestre de l’année en cours, à l’échelle nationale, les pouvoirs publics ont réagi vivement en décidant de prendre le taureau par les cornes. Une circulaire ministérielle reçue en date du 27/07/2016 complétant celle du 14 /06/2016, vient d’être diffusée à l’ensemble des wilayas pour la mise en place d’un plan d’action et de lutte contre le terrorisme routier qui endeuille quotidiennement des milliers de familles.
En ce contexte, le secrétaire général de la wilaya vient de présider une rencontre regroupant tous les partenaires concernés de près par ce drame national. Etaient présents les chefs de daïras, les maires des communes de la wilaya, les cadres de la gendarmerie nationale, de la sûreté de wilaya, de la Protection civile, de la direction de wilaya des transports et les directeurs des auto-écoles, pour le débat au tour de ce problème et la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre ce fléau pour parvenir à son éradication.
Lisant la circulaire en question, le secrétaire général a tenu en fin de lecture a expliqué à l’assistance le large sens du slogan de la circulaire « un voyage en voiture est un plaisir , n’en faites pas un drame » , en axant son intervention sur la mise en place d’un plan d’action, unique garant du succès de cette campagne tendant à une vaste sensibilisation sur les dangers de la route , en ciblant un large public.
Le programme élaboré s’articule autour de l’organisation de campagnes de sensibilisation au sein des places publiques, des marchés hebdomadaires, l’organisation d’exposition sur les accidents. Quant aux daïras, elles se chargeront de l’installation de commissions chargées de relever tous les points des communes dépendantes, l’état des routes, l’existence de ralentisseurs au sein du tissu urbain, l’absence de panneaux de signalisation en certains points de circulation assez dangereux, et de l’élaboration de programmes pour y remédier. Ainsi, une cellule de wilaya sera mise en place dès le dimanche prochain pour veiller à l’évaluation des actions entreprises et superviser les campagnes de sensibilisation.
A ce sujet, la radio locale et la presse ont été invités à se joindre au lancement de ces campagnes pour toucher le plus de personnes. A la fin du mois, un compte-rendu sera établi par la commission de la wilaya et transmis au ministère de tutelle.