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27 décembre 1957, assassinat de Abane Ramdane

Thu, 28/12/2017 - 10:27

Surnommé « l’architecte de la révolution », il a joué un rôle clé dans l’organisation de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Abane Ramdane est né un 10 juin 1920.

 « Un homme extraordinaire, pas bavard mais très actif. Il a mûrement réfléchi pour tisser sa toile et former son organisation. Il a pensé la Révolution algérienne pendant les cinq années qu’il avait passées en prison ». C’est ainsi que la veuve de Abane Ramdane parle de « l’architecte de la révolution ».

Abane Ramdane naissait le 10 juin 1920, Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, appelée à l’époque Fort National (Tizi-Ouzou), dans une famille relativement modeste. A l’école, c’est un élève sérieux et travailleur. Il a une grande préférence pour les matières scientifiques. En juin 1933, il obtient le Certificat d’études primaires, à titre indigène. Dans son carnet de note, l’un de ses maîtres écrit : « élève intelligent et caractère entier. Bonne volonté ».

Il était déjà promi à un avenir brillant, pourtant, personne ne pouvait imaginer le destin de ce jeune garçon qui allait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’indépendance.

A 13 ans, Abane quitte son village natale pour Blida où il poursuit ses études au collège Duveyrier (Lycée Ibn Rochd actuellement). Il y passera sept années en internat, de 1933 à 1942. Et c’est à cette période de sa vie que son caractère se forge. Il devient secret et solitaire.

C’est aussi à cette époque qu’il commence à comprendre réellement ce qui se passe dans son pays. Au collège, comme dans la ville de Blida et dans toutes les autres régions, toutes les tendances politiques sont sur le terrain. « Une section PPA semble avoir fonctionné auprès des élèves… Il y avait par conséquent, au collège même, une atmosphère et des discussions politiques, alimentées par la lecture du journal l’Oumma qui était l’organe du PPA. » (Khalfa Mameri).

Ainsi, il aurait adhéré ou du moins participé aux activités nationalistes du PPA probablement durant les dernières années de scolarité au collège de Blida.

Et du fait de ses activités, les notes de Abane baissent quelque peu, pourtant, en 1941, il obtient le baccalauréat mathématiques avec mention «Bien». Il souhaite devenir avocat, mais son père n’a plus les moyens de lui payer ses études. En ces années difficiles pour les « indigènes », la famille Ramdane sombre dans la misère comme la quasi majorité des familles algériennes durant la Seconde Guerre mondiale.

Abane a 22 ans lorsqu’il est mobilisé à Fort National pour son instruction, puis affecté, dans un régiment de tirailleurs algériens stationné à Blida.

Démobilisé bien après la guerre, il prend contact avec le PPA et milite activement tout en travaillant comme secrétaire de la commune mixte de Châteaudun du Rhummel (Chelghoum Laïd).

Marqué par les massacres du 8 mai 1945, il s’investit encore plus dans le mouvement nationaliste. Et après les élections municipales d’octobre 1947 où le MTLD a eu une victoire très sensible, Abane est convoqué par son administrateur. Ce dernier n’ignorant rien de ses positions, lui demande de faire un choix. Abane lui répond : «Entre vous et moi, il n’y a que ce stylo qui nous est commun ». De là, il quitte son poste et rompt définitivement avec l’administration coloniale.  Désormais, il se consacre corps et âme à la cause nationale et plonge dans la clandestinité. En 1948, il est chef de wilaya dans la région de Sétif, puis dans l’Oranie. Il est également membre de l’Organisation spéciale (l’OS), le bras armé du PPA, chargé de préparer la lutte armée.

Mais suite à l’affaire du « complot de l’OS », en 1950, il est activement recherché par la police française. Il est arrêté dans l’ouest et subira plusieurs semaines d’interrogatoire et de torture. En 1951, il est jugé et condamné à 5 ans de prison, 10 ans d’interdiction de séjour, 10 ans de privation des droits civiques et 500 000 francs d’amende pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

Il connaitra plusieurs prisons en Algérie, puis en France, une période très difficile qu’il emploiera à bon escient. Il prendra effectivement le temps d’étudier de près toutes les révolutions de monde.

Après sa libération, en janvier 1955, il est assigné à résidence à Azoua. Il y passe quelques temps auprès de sa mère malade, puis revient à la clandestinité. Il prend en charge la direction politique de la capitale et peu à peu devient très influent.

C’est Abane qui organise et rationalise la lutte. Il rassemble toutes les forces politiques au sein du FLN et donne à la « rébellion » de novembre 1954 une autre dimension, celle d’un grand mouvement de résistance nationale.

Avec d’autres révolutionnaires, il impulse la création du journal clandestin de la Révolution, El Moudjahid, contacte Moufdi Zakaria pour l’écriture de l’hymne national algérien, Kassaman…

Il organise le Congrès de la Soummam le 20 août 1956 à Ifri, événement qui constitue un tournant historique dans l’histoire de la Révolution algérienne jusqu’à l’Indépendance nationale.

Avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef Saadi, il déclenche la Bataille d’Alger. Et après l’assassinat de Ben M’hidi, il devient le numéro un de la Révolution, mais doit quitter le pays.

Il gagne Tunis via le Maroc, après une longue marche de plus d’un mois. Dans la capitale tunisienne, il se heurte aux colonels de l’ALN. Il leur reproche leur autoritarisme et l’abandon de la primauté du politique et de l’intérieur, adoptée à la Soummam, ce qui lui vaut des inimitiés.

Le 29 mai 1958, le journal El Moudjahid annonçait à la une « Abane Ramdane est mort au champ d’honneur » ; l’article indiquait qu’il avait été tué au combat lors d’un accrochage avec l’armée française. Mais la vérité est ailleurs. L’architecte de la Révolution a été attiré dans un guet-apens organisé par les colonels du CCE. Il est mort assassiné le 27 décembre 1957, dans une ferme isolée entre Tétouan et Tanger au Maroc. Il a été étranglé par deux hommes de main de Abdelhafid Boussouf.

Son corps, disparu, est symboliquement rapatrié en Algérie, en 1984, pour être « inhumé » au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.

Zineb Merzouk

Sources :

  1. Khalfa Mameri. Abane Ramdane. Héros de la guerre d’Algérie. L’Harmattan, 1988.
  2. Entretien avec Madame Abane Ramdane (épouse du colonel Dehilès) : « Ben Bella a été fabriqué par les Français ». In Journal LIBERTÉ du 07 – 11 – 2002.
  3. Presse nationale

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Saidal : Nouveau directeur général

Thu, 28/12/2017 - 10:26

Yacine Tounsi n’est plus PDG de Saidal.

Il a été limogé par le ministre de l’Industrie et des Mines. Youcef Yousfi a désigné Mohamed Nouas à la tête du groupe pharmaceutique public. Un choix qui sera validé aujourd’hui lors de la réunion du conseil d’administration de Saidal. Quant au nouveau directeur, il sera installé au courant de la semaine prochaine, probablement le dimanche .

Par : R.N.

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Mohamed sebaibi , Président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption , À L’EXPRESSION : « L’Organe est un réceptacle de dénonciations »

Thu, 28/12/2017 - 10:23

Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, Mohamed Sebaibi, est un commis de l’Etat, il a vu sa carrière se consolider à travers sa contribution au niveau des institutions souveraines, à l’image de la Présidence et aussi la chefferie du gouvernement, il a été deux fois chef de cabinet, la première c’était au temps du gouvernement Belkhadem, la deuxième durant la période du gouvernement Ouyahia 2. Maintenant il occupe un organe sensible dont le rôle n’est pas reluisant ni une mince affaire.

L’Expression: Pour commencer, pouvez-vous nous parler de l’organe et de ses missions dans le cadre de la prévention et la lutte contre la corruption?
Mohamed Sebaibi:
 L’organe que je préside depuis une année a été créé suite à la convention des Nations unies pour la prévention et la lutte contre la corruption. Le décret qui est intervenu trop tôt pour la création de cet organe c’est bien sûr l’adoption de la loi de 2006. Cet organe n’a en fait été effectif qu’en 2011, le premier mandat a pris fin en 2016 et le deuxième mandat a été confié à d’autres personnes, c’est-à-dire à un autre président et ses membres chargés de veille et de l’évaluation. Quand on parle de la corruption on va tout de suite à la lutte…

Ça va avec, n’est-ce pas?
Ça va avec, oui. En général, l’Algérie n’a pas attendu la convention de Vienne en tant qu’Etat digne de ce nom pour qu’elle prenne en charge le volet de la corruption, l’appareil judiciaire a pris des mesures par rapport à la lutte contre la corruption, et quand il y a infraction, il y a une sanction du point de vue de la justice.

Mais est-ce que cela est suffisant ou il va falloir mettre en place d’autres mesures juridiques spécifiques pour lutter contre ce fléau?
Non, pas du tout, le système judiciaire est complet dans ce sens. Pour ainsi dire, nous sommes un pays pionnier dans ce domaine et très bien outillé du point de vue des textes et de l’organisation sur tout le territoire. Les services de sécurité sont très outillés et leur personnel aussi jouit de cette compétence, ils sont dotés de moyens très perfectionnés en matière de lutte contre la corruption. Vous avez tout le système judiciaire qui joue son rôle fondamental comme couronnement d’une sanction, quand quelqu’un est reconnu coupable, il y a un certains nombre de peines qui s’ensuivent.
La réflexion pour les Etats s’est située en fin de compte, c’est la question qui se pose tout le temps: pourquoi on arrive jusqu’à la justice? Alors qu’on sait que dès le départ on doit sensibiliser, on va connaître quels sont les risques, quelle est la formation des gens pour bien comprendre la chose, et mieux encore pour bien comprendre la procédure afin de lutter contre la corruption…

Voulez-vous dire qu’il faut d’abord asseoir une démarche pédagogique avant tout?
Ça, c’est une partie la démarche. Mais il y a les insuffisances législatives et réglementaires et corriger et moderniser, amener les gens a être plus vigilants dans l’administration et les entreprises privées ou publiques, sans distinction. C’est la démarche qui a été arrêtée dans ce sens, il s’agit d’un volet de sensibilisation et de formation, ça c’est le premier volet. Le deuxième volet, c’est celui qui consiste à ce que les cadres et les hauts responsables fassent leur déclaration de patrimoine. Donc, le législateur a prévu deux types d’organes qui doivent être le réceptacle et pour recevoir les déclarations sur le patrimoine au niveau de la Cour suprême et il y a l’organe. Pour la Cour suprême ça touche un certain nombre de fonctionnaires étatiques, cela relève d’une certaine démarche qui a été faite bien avant la création de cet organe et même bien avant la mise en place de cette loi, pour déclarer, surtout pour certains fonctionnaires, la mesure a existé il y a de cela bien longtemps. La différence entre la Cour suprême et l’organe c’est que nous nous avons des milliers de fonctionnaires et d’élus et d’institutions sensibles et stratégiques, surtout par rapport à la Fonction publique, ils sont environ 100.000, et puis il ne faut pas oublier les élus locaux au niveau des communes et des wilayas. Dans ce sens, les élus sortants, tous vont déclarer leur patrimoine d’une façon systématique, il n’y a aucune distinction.

Ce n’est pas le mécanisme constitutionnel qui est venu pour consolider cette démarche?
Non, c’est une règle. Pour continuer, ensuite même pour ceux qui sont élus, cela veut dire que même ceux qui viennent d’être réélus doivent faire encore une fois la déclaration sur le patrimoine. Pourquoi? c’est pour déterminer l’état de leur patrimoine et les investigations nécessaires qui vont se faire par les moyens appropriés. Cela donne un peu le chiffre concernant ceux qui sont concernés par la déclaration de patrimoine. Le deuxième aspect qui va être pris en charge, mais lentement, c’est le conflit d’intérêts. Nous sommes en train de préparer des choses par rapport à cet aspect.

Pardon, pouvez-vous être plus explicite par rapport à ça? C’est quoi un conflit d’intérêts pour que les lecteurs puissent comprendre?
Par exemple, vous, vous travaillez dans le journal L’Expression, du coup vous allez chez un concurrent et tout ce que vous avez eu comme documents, vous allez enrichir votre concurrent. Donc vous allez porter préjudice à votre ancien employeur, cela est considéré comme une forme de corruption. Mais cet exemple concerne des enjeux plus délicats et profonds sur le plan économique. Par rapport à ce conflit d’intérêts, n’importe qui peut saisir l’organe qui doit suivre ça. Il y a une forme, c’est que tous les fonctionnaires et les élus sortants doivent faire encore une fois une déclaration, même si c’est pour aller ailleurs. Et cette déclaration doit venir d’eux-mêmes. Cette déclaration comporte l’objet d’aller ailleurs avec une explication qui étaye la raison en rapport avec cette décision d’aller travailler ailleurs.
Avec cette démarche le concerné va le sentir. Pourquoi? parce qu’il a été sensibilisé. C’est là où réside le volet de la formation et de la sensibilisation dont on en a parlé précédemment.
Et c’est à ce niveau qu’on est en train d’investir. Et la troisième catégorie de missions, c’est aussi un réceptacle de dénonciations, ce qui est normal pour notre organe. Si vous recevez des dossiers à examiner, c’est normal, cela exige d’avoir des compétences qui sont prévues par la loi qui encadre l’organe bien sûr, mais pas exclusivement à l’organe, c’est aussi le cas pour d’autres structures qui ont trait à cette mission. Mais quand les affaires de ce genre sont en justice, on laisse cette dernière faire son travail pour ne pas entraver le processus. Mais si vous êtes saisi, en sachant que 80% des lettres sont des lettres anonymes, même si elles sont parfois farfelues et relèvent de la médisance qui sont punissables devant la loi. Mais nous estimons que la convention de Vienne exige l’étude de ces lettres, donc nous les étudions et nous faisons un tri. Ceci dit, nous avons des moyens pour déceler ces lettres, mais si nous n’avons pas de connaissances nous pourrons saisir l’administration concernée.

Dans ce sens, justement, comment l’organe agit par rapport aux dénonciations qui puissent émaner d’un support médiatique en général?
Vous m’excusez, je vous respecte beaucoup, mais là, je ne parlerai que de l’organe.
Avec les institutions, c’est évident. Pour continuer, je disais que nous sommes saisis en tant qu’organe, et nous voyons que c’est consistant, alors dans ce cas nous saisissons le procureur au niveau de la justice qui actionne le ministère public qui ouvrira ou n’ouvrira pas le dossier, nous en tant qu’organe nous nous contentons de la saisine, parce que nous n’avons pas la compétence. Et pour étayer la saisine, nous sommes obligés de saisir parfois d’autres secteurs et ces secteurs sont tenus de nous en informer. C’est-à-dire des secteurs qui sont inhérents à notre mission. Donc, vous avez cet aspect, mais aussi l’organe est chargé de consolider la coopération internationale et nationale avec les institutions qui sont chargées de la lutte contre la corruption. Ça c’est un autre volet, et cette coopération doit se faire par palier et lentement et il ne faut pas effrayer tout le monde, effrayer, c’est-à-dire qu’il faut tenir compte des frontières qui séparent les institutions entre elles et selon les missions qui leur sont dévolues. Pour être plus clair, il ne faut pas qu’il y ait d’interférences dans les compétences. Ce qui implique qu’il faut mettre certaines règles pour ne pas gêner ni l’un ni l’autre et s’ouvrir à une meilleure prise en charge et effective.

Dans ce sens nous avons mis tout un programme avec un certain nombre d’Etats dans le cadre de la formation et la sensibilisation dans le cadre global de la coopération. Comment peut-on classer et stratifier la notion qui a trait à la corruption et à son acte?
Pour ce qui est de la définition d’abord, vous avez plusieurs organismes internationaux qui définissent la corruption de façon à regrouper toutes les définitions, comme par exemple ça fait mal, donc il m’a frappé. Il y a aussi un autre exemple concret qui j’ai eu à vivre dans le cadre d’une conférence africaine sur la question de la corruption, j’ai eu une rencontre avec quelqu’un appartenant au Tchad qui maîtrise bien le français et l’arabe à la fois, il m’a dit «pourquoi dire «al fassade» alors que «rachwa» c’est mieux et plus juste». Donc, le mot «fassad» englobe beaucoup de choses. Pourquoi ça englobe beaucoup de choses? la corruption ce n’est qu’un élément d’une action ou deux actions entrecoupées. Si je me rapporte à ce qui a été dit dans la presse, M.le ministre du Commerce a dit qu’il y a énormément de transfert d’argent, donc la valeur du produit pose problème dans les pays comme le nôtre. Donc, dans ce genre de situations il y a de la corruption. qu’est-ce que ça veut dire? ça veut dire qu’il y a une surfacturation là-bas à l’extérieur, il ne vend pas comme ça, ce transfert d’argent est considéré comme illégal, s’il est en France à titre d’exemple, c’est qu’il est illégal. Pour ainsi dire, c’est un gain illicite. C’est là où réside la corruption.
Donc, vous imaginez, sur le plan économique il y a corruption, en matière de droits de l’homme il y a corruption. c’est pour cela que le législateur a pris en compte le mot «al fassade» à cause de la complexité de ce phénomène.

Est-ce que l’Algérie dispose de moyens adéquats pour faire face à ce fléau que ce soit au plan coercitif ou au plan de la sensibilisation et pédagogique?
Dans ce sens, l’Etat s’est doté de moyens juridiques et de ressources humaines pour identifier l’acte de corruption et pour sanctionner les corrupteurs et les corrompus; ce qu’il faut savoir est que le corrompu a des peines plus élevées et sévères que le corrupteur. Bien sûr, le législateur s’est mis au diapason de tout ce qui se passe dans le monde.
Parce que la corruption est devenue un frein pour le développement et plus que ça elle dilue la société. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de règles et de vertus et de valeurs. A partir de ce moment-là, les sociétés et les gouvernants ont pris conscience que ça ne pouvait pas être comme ça. L’Algérie pour vous dire, dès la préparation et l’élaboration de la convention, était aux avant-postes. L’Etat algérien a ratifié la convention et son adoption en 2004 jusqu’à l’intégrer dans sa législation et pour ainsi dire la corruption relève d’un phénomène mondial. Depuis, d’ailleurs, la législation algérienne a compris que le terrorisme et le crime organisé et la corruption sont intimement liés.

Le dernier mot par rapport à la corruption dès lors que votre organe a été mis en place pour lutter contre elle…
Nous au sein de l’organe, nous nous considérons comme des militants pour la cause de la lutte contre la corruption.

Par Hocine NEFFAH 

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CONSTANTINE : Plus de 200 dossiers d’aide à l’habitat rural validés

Thu, 28/12/2017 - 10:19

Au total 234 dossiers de demande d’aide pour l’autoconstruction dans le cadre de l’habitat rural dans la commune de Aïn Abid (Constantine) ont été approuvés, selon le président de l’Assemblée populaire communale (P/APC). La commission de wilaya chargée de l’habitat rural a approuvé, conformément à la loi en vigueur, les dossiers de propriétaires d’assiettes foncières ou de vieux bâti pouvant abriter une construction verticale, a déclaré Redouane Abdelali. Les propriétaires de ces dossiers admis doivent se rapprocher «dans les brefs délais», des services techniques de la commune de Aïn Abid pour fournir un complément de dossier en vue de l’acquisition d’une aide financière de la Caisse nationale du logement (CNL) estimée à 700 000 DA, a-t-il indiqué. Le responsable, qui a mis en exergue les efforts consentis par l’Etat pour le développement rural, a souligné l’importance d’encourager les citoyens à réaliser des logements qui conviennent à leur environnement rural en vue de renforcer leur stabilité dans ces zones et de lutter contre le fléau de l’exode. Il est à noter que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, avait indiqué auparavant que le Plan d’action du gouvernement accorde un grand intérêt à la formule du logement rural en vue de renforcer la stabilité des citoyens dans les zones rurales et d’absorber la pression sur l’habitat public dans les villes.

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Crânes des résistants algériens : La procédure de restitution prendra du temps (responsable)

Thu, 21/12/2017 - 22:36
La restitution des crânes des résistants algériens conservés au musée de l’Homme à Paris ne sera, décidément, pas pour demain. Dans une déclaration faite à ALG24 , le Directeur général délégué du Muséum national d’Histoire naturelle, Pierre Dubreuil, a expliqué que cela dépend du “moment où l’Etat algérien, si il le souhaite, enclenchera la demande de restitution”. Le DG délgué du Muséum évoque également un “travail juridique assez complexe”, qui accompagnera la procédure de restitution. “Ces collections, restes humains, sont propriété publique, propriété de l’Etat français, c’est le droit français. Donc il faudra déclasser ces colections pour les faire sortir de la propriété de l’Etat, pour pouvoir les restituer à l’Etat algérien”, argue M. Pierre Dubreuil.

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La neige refait son apparition dans l’Est du pays

Thu, 21/12/2017 - 22:33

La neige a de nouveau fait son apparition jeudi dans plusieurs wilayas dans l’Est algérien, notamment sur les hauteurs de Sétif, de Batna et de Constantine, rapportent des journalistes de l’APS.

Dans la wilaya de Batna, les flocons de neige ont commencé à tomber sur les régions d’Arris, Ichemoul et Merouana à un rythme cadencé et ne faiblissent toujours pas en ce début d’après-midi, au moment où le mercure a plongé pour atteindre les 2 degrés Celsius.

Selon le chargé de la communication des services de la protection civile, Zouhir Nekaâ,  aucun axe routier de la capitale des Aurès n’est bloqué pour l’instant, toutefois le mouvement des véhicules roulants reste « très difficile » et requiert la « plus grande prudence » de la part des conducteurs.

La circulation automobile sur la route nationale (RN) 77 entre Merouana et Batna, à hauteur de Nefla, est difficile de même que sur la RN 3 entre Batna et Biskra en passant par Arris, plus exactement à Ain Tin, soutient-il.

Le chemin de wilaya (CW) 45, entre Ichemoul et Arris, à hauteur d’El Mendjem, et également sur le CW 54b sur l’axe Arris-Teniet El Abed sont difficilement praticables, ajoute Zouhir Nekaâ.

A Sétif, la neige est de plus en plus drue du côté d’El Eulma, Ain Fouda et Djemila. Tous les axes routiers peuvent être empruntés, même si les services de la Gendarmerie nationale recommandent la prudence.

Selon la brigade de la Gendarmerie nationale de Djemila, la route nationale (RN) 77 entre El Eulma et Ain Fouda, en allant vers Jijel, est difficile d’accès ainsi que le chemin de wilaya (CW) 117 entre Sétif et El Eulma.

A Constantine, les flocons de neige, accompagnés d’une chute brutale de la température ont enjolivé les hauteurs de la région de Djebel El Ouahch.

Selon les services de la météorologie, la neige devrait continuer à tomber sur plusieurs régions dans l’Est du pays jusqu’à une heure tardive de la nuit de jeudi à vendredi.

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Cinéma: présence remarquée des premières œuvres à l’international

Thu, 21/12/2017 - 22:30

L’actualité cinématographique de cette année qui s’achève aura été marquée par une présence notable des premières œuvres et de premiers longs métrages de réalisateurs algériens dans les manifestations internationales.

Portées par de jeunes cinéastes, saluées le plus souvent par la critique en ce qu’elles semblent augurer d’un « renouveau » du cinéma algérien, ces œuvres ont cependant pâti d’une faible visibilité en Algérie.

Sorti en 2017, « En attendant les hirondelles », premier long métrage de Karim Moussaoui, reste le film qui a le plus fait parler de lui depuis sa sélection dans la section « Un certain regard » du 70e Festival de Cannes. Cette coproduction franco-algérienne a également été projetée en compétition au « LatinArab » de Buenos Aires (Argentine) ou encore dans des festivals français dédiés au film arabe.

Karim Moussaoui avait décroché le Wihr d’Or du Festival d’Oran du film arabe, avant de se voir attribué le prix du meilleur montage des Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie) et récemment encore le Prix spécial du jury du 8e Fica à Alger.

Côté court, « Le voyage de Keltoum » de Anis Djaâd aura été très en vue cette année avec des sélections au Burkina Faso, en Italie, au Maroc, en France, en Egypte, en Inde et en Tunisie, avant de terminer son périple par des prix décernés en Irak et au Sénégal.

Pour leur part, Amine Kabbes, Aissa Djouamâa et Rabah Slimani ont présenté leurs premières œuvres « Nwelli » (Je reviendrai) et « Un homme, deux théâtres », en Argentine, en France, ou encore en Tunisie.

Aux côtés des « petits nouveaux », Merzak Allouache a lui aussi pris part à plusieurs festivals -section documentaire- en Egypte, en Suède, en France, et au Danemark avec « Tahqiq fel djenna ». Ce grand habitué des rendez-vous cinématographiques a reçu le Prix « Fipa d`Or » du Festival international des programmes audiovisuels ainsi que le « Prix indépendant du jury œcuménique » à Berlin à l’issue de sa participation à la Berlinale.

Avec ses deux autoproductions, »rêveries de l’acteur solitaire » et « Hizam », Hamid Benamra, un réalisateur atypique, a lui aussi représenté le cinéma algérien dans plusieurs manifestations, en Europe et dans des pays arabes, particulièrement.

Des films qui n’ont pas convaincu

Plusieurs fictions ont été produites en 2017 en Algérie à l’exemple de « Nous n’étions pas des héros » de Nasredine Gunnifi, « El Achiq » de Ammar Si Fodhil, « Ben Badis » du réalisateur Bassil Khatib ou encore « Augustin, le fils de ses larmes », une coproduction réalisée par l’Egyptien Samir Seif, sans qu’aucune d’elles ne réussisse à s’imposer dans les manifestations cinématographiques internationales.

De « mauvaise facture », selon les observateurs et professionnels du cinéma, ces productions n’ont pas trouvé preneur pour représenter l’Algérie qui aura été en 2017 absente des compétitions aux manifestations continentales comme le Fespaco, les Jcc, ou encore les festivals du Caire et de Louxor.

Sérieux écueil pour les films produits: la distribution qui reste, pour le moment, très modeste en Algérie. De fait, la majorité des films qui ont eu du succès cette année n’ont pas encore été distribués en Algérie, à l’exception de « En attendant les hirondelles » et « Ben Badis » qui ont eu droit à quelques projections à Alger, Béjaïa et Oran. Les rares courts métrages doivent eux attendre des événements cinématographiques pour être présentés au public.

De jeunes réalisatrices s’affirment

Le cinéma algérien se consolera, cependant, avec des coproductions qui ont quelque peu sauvé la mise. C’est ainsi que le premier long métrage, « Les bienheureux » signé de Sofia Djama, auteure d’un premier court métrage en 2011, a occupé l’écran d’un grand festival pour sa première mondiale à la 74e Mostra de Venise où cette fiction a décroché le « Prix de la meilleure actrice » décerné à la jeune Lina Khoudri qui a reçu, pour cette première prestation, de nombreux éloges de la presse spécialisée en Europe.

Ce film a également été présenté en France et en Belgique, avant d’être primé au Festival du film de Dubaï où « Jusqu’à la fin des temps », premier long métrage de Yasmine Chouikh, était aussi en compétition.

La réalisatrice algérienne Rayhana Obermeyer a également nourri l’actualité cinématographique avec son premier film « A mon âge je me cache pour fumer » qui a participé à plusieurs festivals en Europe, avant de décrocher le Grand Prix et le Prix de la critique au Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles.

Farah Abada, qui fait son entrée dans le monde du septième art avec un court métrage « Je suis là »primé en France et au Maroc, compte aussi parmi ces réalisatrices algériennes révélées en 2017.

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Sétif/Restauration de la statue vandalisée: le scanner tridimensionnel lancé

Thu, 21/12/2017 - 22:28

Le monument d’Ain El Fouara de Sétif a fait l’objet jeudi d’un examen au scanner tridimensionnel dans le cadre de la première phase de sa restauration après l’acte de vandalisme qui l’avait ciblé lundi, apprend-on du responsable local de l’Office national de gestion et exploitation des biens culturels protégés (OGEBC).

Mohamed-Lamine Zerarga a indiqué à l’APS que le ciel dégagé de ce jeudi a permis à la délégation d’experts présents à Sétif de réaliser un scannage tridimensionnel de tout le monument afin de concevoir un plan performant de l’opération de restauration.

Cette phase de scannage optique s’effectue à travers six étapes qui seront terminées samedi prochain, selon la même source qui a indiqué que les résultats seront comparés avec ceux obtenus par le laboratoire méditerranéen de l’université Ferhat Abbas de Sétif en mars 2017.

Le nettoyage du monument des restes de l’acte de vandalisme sera effectué samedi prochain parallèlement à l’élaboration d’une expertise des différentes étapes de la restauration, a ajouté le même cadre.

Une délégation d’experts a été chargée par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui suit de près l’affaire, d’évaluer les dégâts faits au monument d’Ain Fouara pour entamer ensuite la restauration.

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Cheikh Omar Sissoko, cinéaste malien, à l’Exression : « Le cinéma africain sort d’une période très difficile »

Thu, 21/12/2017 - 22:19

Cinéaste et ancien ministre de la Culture au Mali, il est aussi le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), il était président du jury fiction au Festival international du film engagé qui s’est tenu à Alger du 2 au 9 décembre dernier. Avec lui nous avons tenté de dresser un état des lieux de la cinématographie en Afrique tout en évoquant les perspectives et projets de la Fepaci dont la prochaine réunion se tiendra à Alger les 20 et 21 janvier prochain en vue de la collaboration future avec l’Algérie…

L’Expression: Tout d’abord en tant que secrétaire général de la Fepaci et réalisateur comment avez-vous appréhendé votre rôle de président de jury section fiction au festival du film engagé?
Cheikh Omar Sissoko:
 C’est une lourde responsabilité d’être président et même d’être dans un jury parce que juger les films des collègues n’est pas chose aisée. Je me trouve dans une situation inconfortable. J’accepte rarement d’être dans un jury pour justement la difficulté que cela incombe de juger des oeuvres d’un réalisateur parce que ce n’est pas une chose aisée de faire un film d’abord. En plus, si vous mettez des jurys différents sur un même festival, le palmarès ne sera jamais le même. Ça c’est certain. Il y a donc beaucoup de subjectivité bien entendu. Il y a que beaucoup ne peuvent pas comprendre le langage cinématographique. Hier, par exemple, après le film En attendant les hirondelles, j’ai entendu de ces critiques!

En tant que secrétaire général de la Fepaci, comment se porte alors d’après-vous le cinéma africain aujourd’hui?
Le cinéma africain sort d’une période très difficile. J’espère que les éclaircies vont continuer parce qu’il y a quelques années il n’y avait aucune salle de cinéma dans la plupart de nos pays. Il y avait peu de guichets de financement de nos films dans nos propres pays. Avant, les guichets de financement se trouvaient en Europe, ceux-là permettaient de financer les productions africaines. Ils se sont réduits comme une peau de chagrin. Nous étions dans des conditions assez difficiles. Le travail des cinéastes, la compréhension aujourd’hui, nous amènent à créer de nouveaux guichets de financement dans nos pays. Beaucoup de pays ont aujourd’hui un fonds national d’aide au cinéma et beaucoup de pays ont commencé à ouvrir des salles de cinéma. Ensuite, au niveau de l’Union africaine nous sommes arrivés à faire créer une Commission africaine pour le cinéma et l’audiovisuel qui va réfléchir sur les problèmes et les solutions du cinéma et de l’audiovisuel. Ce n’est pas rien.

Vous êtes Malien alors comment se porte le cinéma au Mali aujourd’hui au vu du contexte alarmant qui y prévaut?
Le cinéma au Mali, comme la plupart de nos cinémas, n’allait pas bien. Nous avons quelques salles de cinéma. D’ailleurs, le 28 novembre dernier l’Assemblée nationale a voté un projet de loi qui a été déposé par le gouvernement en vue de créer un fonds d’appui au cinéma du Mali qui est d’une valeur de trois millions d’euros par an et ce, pour faire des films et voir comment on peut aménager les salles de cinéma, faire la distribution. Ce n’est pas rien parce qu’il n’y avait rien du tout avant, je le répète. Le Centre national du cinéma est doté de beaucoup de matériel de tournage aussi bien en termes de caméras et de machinistes, de post-production, de salle de montage de haut niveau, un studio de mixage et puis d’étalonnage et d’effets spéciaux en cinéma.

Qu’en est-il de vos archives? Il y a deux ans un colloque s’est tenu aux JCC autour de ce sujet-là et cette année à Alger…
Au niveau de la Fepaci, nous avons ouvert un programme de recherche et de récupération de nos archives avec la création de cinémathèques nationales dans nos pays pour assurer la conservation. Nous sommes en partenariat avec la Fédération internationale des archives de films pour nous aider à trouver les lieux, les labos qui détiennent les films et nous allons nous engager résolument dans ce travail-là. Nous avons un deuxième programme qui est celui de la restauration de nos films et là, nous avons signé un accord de partenariat avec la direction générale de l’Unesco et la fondation de Martin Scorsses le 06 juin..

Je crois qu’il a été signé à la veille du festival de Cannes?
Au festival de Cannes nous avions déjà matérialisé cet accord-là avec la restauration d’un premier film «Soleil O» de Med Hondo qui avait été selectionné à Cannes Classics parce que normalement, l’accord devait être signé en février, mais Martin Scrocess était en train de finir son dernier film. Il va y avoir cinq films restaurés parmi lesquels «Le vent des Aurès» de Mohamed Lakhdar Hamina. J’attends ici qu’il nous confirme l’accord qu’il a donné au dernier colloque sur les archives à Alger où il a rencontré la personne qui s’occupe de ce dossier au sein de la Fepaci. C’est que nous faisons aujourd’hui. On est en train de faire un état des lieux, mais sur le plan des archives ce n’est pas très bien organisé par les Etats. Dans chaque pays les archives n’ont jamais été leurs grandes préoccupations. S’ils ont beaucoup filmé au début des indépendances, ils n’ont pas très bien pris soin de leurs archives, exception faite pour quelques rares peut-être, comme l’Algérie qui a une grande cinémathèque..

Qu’en est-il justement de celle du Burkina, pays qui se targue d’avoir le premier grand festival de cinéma dédié au film africain, à savoir le Fespaco et que devient sa cinémathèque après avoir été endommagée et reconstruite et qui jusqu’à présent n’a pas vraiment la prétention de préserver toutes les archives?
Il faut que les gens acceptent de donner leurs films aussi. Parce que les archives, ce sont des films qui sont la propriété des cinéastes et des producteurs. Cette cinémathèque africaine est une initiative de la Fepaci qui date de 1985 je crois et mise en place en 1989 si mes souvenirs sont exacts. Maintenant, dans le cadre du Fespaco, les archives sont laissées à la gestion du Fespaco… La Tunisie a mis aujourd’hui une administration à la cinémathèque de Tunis dans la superbe cité de la culture qui va ouvrir ses portes au mois de mars prochain dans un bâtiment extraordinaire que j’ai visité. Au Mali, nous avons une cinémathèque et nous avons des archives. Vraiment il y a un travail qui se fait dans ce sens-là, avec le Centre national du cinéma et nos archives et négatives qui étaient déposées à Belgrade, nous les avons toutes reconduites au Centre national marocain parce qu’il y a un bunker là-bas. Ils sont entreposés là-bas.
Il y a d’autres pays où il y a des archives mais ils ne les conservent pas bien. Donc, il y a un énorme travail à faire. Mais la difficulté pour nous ça va être de les localiser dans les labos et savoir si on nous donne les fiches techniques des films. Mais avec l’aide de la Fédération internationale des archives je pense que nous allons y arriver quand même.

Vous allez ne plus vous proposer au prochain mandat pour le renouvellement de votre poste au sein de la Fepaci, nous avons cru comprendre. Pour quelles raisons?
J’attends le congrès pour savoir si les meilleures conditions vont se réunir pour prolonger le mandat. Je pense que nous avons fait un travail, mais nous aurions pu faire mieux. Nous avons vraiment été empêchés de faire ce travail-là à cause de l’administration du secrétaire exécutif au Kenya. Il y a eu un travail de blocage et de corruption de la part d’une dame qui travaille là-bas. J’attends de voir le gouvernement kenyan s’il n’y a pas de changement par rapport à cela évidemment il me serait difficile de continuer à travailler avec eux, mais nous avons fini les 4 ans. Nous allons avoir une assemblée générale ici à Alger les 20 et 21 janvier en accord avec le ministère de la Culture algérien pour faire le point et voir comme je le souhaite à ce que nous puissions faire la migration de l’administration de la Fepaci ici. L’Algérie est le pays et le berceau de la Fepaci. En 1969, les cinéastes ont décidé ici le premier Festival panafricain des arts et de la culture de créer une union panafricaine des cinéastes. C’est parti d’ici et le deuxième congrès qui a fixé les orientations de la Fepaci s’est tenu également à Alger. Dans les années1960, 1970 et un peu 1980 Alger avait le leadership sur toutes les questions politiques, culturelles et autres. Nous espérons que ce leadership même s’il n’est plus en Algérie puisse être partagé par plusieurs pays en Algérie.

Le Fespaco fête ses 50 ans en 2019. Un mot là- dessus
Une réunion vient de se tenir à Ouaga sur la question. J’étais invité, mais comme je suis ici je n’ai pas pu me rendre, mais nous allons réaffirmer vraiment ce que les pionniers souhaitent avec la création du Fespaco, c’est-à-dire remobiliser les cinéastes autour de leur oeuvres mais surtout assurer une plus grande rencontre entre les cinéastes et les populations.

Vous étiez ministre de la Culture. Comment avez-vous fait pour jongler entre votre statut de cinéaste et d’homme politique ou plutôt de passer de l’un à l’autre?
Quand j’étais ministre je ne pouvais pas réaliser de film. J’étais déjà dans la politique. J’étais président d’un parti même si j’ai été nommé en mon absence. Mon parti avait souhaité que je sois dans le gouvernement. Mais je l’ai vécu assez bien dans la mesure où on a pu faire beaucoup de choses sans qu’on ait les moyens. Il y a eu mobilisation autour de moi. Des artistes et collègues m’ont assuré leur solidarité, nous avons créé des Maisons de la culture dans la capitale et les régions de 800 à 2000 places, nous avons pu former des gens, créer des festivals de musique et de théâtre et le Mali est devenu lieu de festival. Nous sommes arrivés à imposer la culture comme un premier facteur économique.

C’est le cas encore aujourd’hui?
Oui, c’est le cas. Même si aujourd’hui avec la situation de la rébellion et les terroristes ce n’est pas du tout facile. Mais une certaine idée de la culture est née et est restée et nous avons pu donner les moyens au Centre national du cinéma afin de faire des films et avoir les moyens. Le matériel est là…

Par O. HIND

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Daski : Une saga familiale

Thu, 21/12/2017 - 22:12

Allaoua Daksi, jeune appelé en attente dans une caserne de la banlieue parisienne, découvre Paris, cherche le contact avec l’organisation – du FLN – et se retrouve, à sa grande surprise, face à son aîné Mohamed Tahar qui lui assigne pour mission la mobilisation des soldats algériens et la récupération d’armes si nécessaires au combat.

Il se trouve contraint à la désertion pour éviter l’envoi sur le terrain en Algérie et entame un long parcours de clandestin qui s’achèvera, début septembre 1960, devant le tribunal militaire du Cherche-Midi. Aux côtés de coinculpés prestigieux du réseau Jeanson il retrouvera aussi Youssef Haddad, dit Hamada, responsable de la Fédération de France du FLN et comme lui, fils de l’historique Souiqa constantinoise. «C’est en toute connaissance de cause et conscient de mon devoir que j’ai participé à la lutte libératrice. En conséquence, je revendique toutes mes responsabilités», déclare-t-il alors au président du tribunal. Si Allaoua Daksi décline, avec retenue, son itinéraire personnel, c’est en vérité une véritable saga qu’il reconstruit, celle d’une vieille famille, aux racines citadines profondément ancrées dans le coeur de Souiqa et dans le patrimoine confrérique – celui de la Rahmania- et musical de la médina. Cheikh Mahmoud, le père, aura été, entre autres, le passeur inspiré de Mohamed Larbi Zerouala qui s’imposera comme l’un des pionniers du chaâbi à Constantine. A l’ombre de l’engagement de ses aînés, Allaoua est ainsi un précoce diffuseur de la presse du MTLD et le chemin du juste combat balisé, notamment par Abdessalem – dont une grande cité de la ville porte aujourd’hui le nom- monté au maquis et tombé au champ d’honneur sur les monts de Beni Oulbane. Ne nous y trompons pas toutefois, ce n’est pas un récit héroïque que livre Alloua Daksi même si la lutte de libération a occupé une grande place dans l’histoire de la famille qui sait trouver des accents simples et émouvants pour évoquer la grande maison, la mère ou encore l’épouse défunte. Et on y trouve des éclairages inédits, comme le récit de l’échange entre son frère Abdelkrim et Raymond Leyris au lendemain de l’attaque de la médina, en mai 1956, au deuxième jour de l’Aïd Esseghir, par des milices juives armées par le Mossad et soutenues par les unités territoriales. Revenant sur les premières journées de l’indépendance à Constantine, Allaoua Daksi rapporte, notamment la brutale séquence de l’attaque de la ville par les hommes du commandant Larbi El Mili officier dissident de la Wilaya 2 historique ayant fait allégeance à l’état-major général du colonel Boumediene. «Le peuple céda la rue aux bruits de bottes. Le temps de la danse du peuple était fini. Place à la danse du roi du moment», note-t-il.
Allaoua Daksi restera finalement peu de temps dans sa ville natale et c’est dans la capitale qu’il se mettra au service des institutions de l’Etat pour un parcours relativement atypique de grand commis qui le conduira dès lors de la présidence aux improbables aventures du handball algérien. «Il n’est pas banal – note dans sa préface Aziz Derouaz, ancien sélectionneur national de l’équipe de handball, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports – dans le parcours d’une vie passionnée et passionnante, de ressentir à quel point l’impact des valeurs morales peut rejaillir sur des domaines d’action différents comme la lutte pour l’indépendance d’une part et le sport d’autre part.»
De la présidence de la Fédération algérienne des sports collectifs à la direction du Pari sportif algérien, Allaoua Daksi aura ainsi nourri une inépuisable passion algérienne qu’il rapporte avec autant de précision que d’humilité. Le lecteur sera aussi sensible à l’expression émouvante -rare par ailleurs – et pleine de pudeur de l’attachement de l’auteur à sa défunte épouse. Relevons enfin le titre de l’ouvrage: Daksi sans autre précision comme si Allaoua s’acquittait d’une pénultième obligation familiale.

DAKSI – de Alloua Daksi Editions Scolie Alger-2017

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L’encadrement juridique freine le développement digital

Thu, 21/12/2017 - 22:03

Pourquoi le gouvernement algérien demeure incapable de gérer l’évolution technologique des télécommunications au niveau juridique ? C’est une question qui reste sans réponse et qui nécessite aujourd’hui d’être posée à un niveau supérieur pour libérer le pays des obstacles juridiques qui freinent le développement du digital. Il faut rappeler qu’il a été confié au ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique (MPTICN) la mission de réviser la loi sur les télécommunications. Ce département a élaboré un projet de loi dont l’adoption définitive risque encore une fois d’être repoussée aux calendes grecques faute de non-implication d’une consultation publique expertisée dans l’élaboration du projet. Dans le secteur des télécommunications, le gouvernement est condamné à migrer de l’état défensif à l’état offensif pour réussir à faire face aux développements techniques et économiques que connaît le marché dynamique des télécommunications. Tout projet de loi des télécommunications doit porter une ambition numérique pour le pays et ne doit aucunement reposer sur une approche défensive, la même qui a été à l’origine du retard enregistré dans le lancement de la 3G. Une fois pour toutes, l’avenir du développement économique et social de l’Algérie passe inévitablement par le numérique. Le pays doit se préparer à l’avenir et aux conséquences des enjeux technologiques des réseaux du futur, comme la révolution de l’internet des objets et celle de l’intelligence artificielle. La réglementation de l’usage des réseaux des télécommunications de la nouvelle génération doit être éloignée de toute forme de conservatisme pour devenir un véritable moteur de croissance. Ainsi, les fournisseurs des services de télécommunications seront libérés de la dépendance administrative inutile, et l’utilisation, par les opérateurs mobiles, des canaux des fréquences, sera assouplie. Mieux, toute réforme juridique du secteur des télécommunications mobiles doit changer le modèle de régulation de l’ARPT. Nous devons choisir un modèle où, en zone urbaine, chaque opérateur aura son réseau radio et, en zone rurale, les réseaux radio doivent être mutualisés. Le gouvernement et le législateur doivent mettre le pays dans la position de celui qui veut relever les défis et non pas de celui qui se replie par crainte des changements autour de lui.
F. F.

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Réseau social des automobilistes algériens L’application Winny s’enrichit de nouvelles fonctionnalités

Thu, 21/12/2017 - 22:00

Depuis son lancement le 16 mai dernier, l’application Winny, un réseau social des automobilistes algériens, ne cesse d’être enrichie par de nouvelles fonctionnalités. Ses développeurs viennent de lancer le live streaming qui permet à un usager de partager son trajet en vidéo et en photos, à partir de l’application. Mais le plus grand challenge des éditeurs de Winny est d’en faire une application native pour atteindre un maximum d’usagers.
L’application Winny, le réseau social des automobilistes algériens, n’occupe que 20 mégaoctets sur un smartphone Android, et ne consomme pas plus de data que les réseaux sociaux les plus connus tels que Facebook, Snapchat ou Viber. Lancée en mai 2017 par la start-up OKN Technology, elle permet en plus du partage en temps réel de l’état du trafic et des routes en Algérie, aidant ainsi les usagers à réduire les temps de trajets, à économiser du carburant, Winny propose désormais le live streaming (vidéo) de l’itinéraire. Ainsi que plusieurs autres fonctionnalités. La seule exigence technique, c’est la disponibilité d’une connexion internet mobile 3G ou 4G. Des spots de 45 secondes, extraits de longues vidéos, et des clichés de 5 à 6 photos, sont pris automatiquement après une simple manipulation. «Nous avons fait en sorte que l’utilisation de notre application ne déconcentre pas le conducteur», nous a confirmé Lamine Oubaiche, le CEO de OKN Technology. Mieux encore, les prises de plans utiles pour les utilisateurs peuvent être enregistrées et publiées plus tard en cas d’absence d’une connexion internet ou de problèmes de réseau. Selon Lamine Oubaiche, une navigation GPS sera lancée très prochainement via Winny, permettant l’orientation d’un usager de l’application à partir d’un point A vers un point B en faisant rentrer une simple adresse, tout comme Waze et Google Maps. Sauf que sur Winny, il est possible de partager du contenu (photos, vidéo) et de publier des commentaires (statuts), ainsi que créer des groupes d’utilisateurs. Concernant ces avantages, le CEO de OKN Technology affirme que l’application permet de «garder un œil sur le trafic routier, avant de prendre la route et de choisir le meilleur itinéraire à suivre». «Elle donne la possibilité de comparer les trajets, en optimisant la consommation de l’éco-conduite et le style de conduite, ainsi que la possibilité de communiquer en temps réel ou en différé, à travers le Winny Messenger, pour faire part, avec ses amis et la communauté des utilisateurs et même sur Facebook, de ce que l’on a observé lors du trajet. Les utilisateurs peuvent signaler les dangers rencontrés sur la route pour que d’autres utilisateurs qui consultent les alertes puissent avoir une conduite plus sûre. En outre, Winny peut être une source d’informations pour les médias et/ou pour les institutions sécuritaires.»

Faire de Winny une application préinstallée
Mais malgré ses 14 000 téléchargements, ses 400 utilisateurs par jour, et un trajet partagé toutes les 5 minutes, Winny n’arrive pas à connaître le succès que connaissent les applications du même type (Waze et Google Maps). Pour Lamine Oubaiche, «la solution demeure dans ce que nous appelons les applications natives». Il s’agit des applications préinstallées par les fabricants de téléphones portables sur leurs smartphones. Les constructeurs locaux qui font la pré-installation des applications comme Facebook et Viber ne boostent pas de la même façon les start-up algériennes. «J’ai contacté des fabricants de smartphones algériens à propos de ce sujet, mais mes efforts sont restés sans résultat», a souligné notre interlocuteur. On estime que plus de 90% des consommateurs utilisent les applications préinstallées trouvées sur leurs smartphones. D’où l’importance pour l’éditeur d’une application de se frayer un chemin auprès d’un fabricant. Avec plusieurs centaines de milliers de d’utilisateurs, l’application pourrait capter un maximum de données sur l’état des routes en Algérie. Autre nouveauté, l’application Winny devrait inclure une fonction de navigation GPS qui sera disponible dans les messages publicitaires des annonceurs à l’attention des usagers de l’application. Cette fonction permettra d’orienter l’utilisateur vers le point de vente du produit/service annoncé. Pour rappel, le service «Alertes bonnes affaires» de Winny permet aux annonceurs de choisir la taille du public visé (le nombre d’utilisateurs qui recevront l’annonce) ainsi que la région cible des publications sponsorisées visibles dans le fil d’actualité de l’application. L’annonceur peut choisir le nombre de vues, la durée de la publication, la région cible et personnaliser lui-même sa publication. L’offre Ad-Maps, qui permet le signalement de la position d’un commerce et/ou d’une entreprise sur une carte. L’utilisateur de l’application à proximité sera automatiquement dirigé vers l’annonceur, uniquement en appuyant sur l’icône sur la carte. OKN Technology prépare une autre version de Winny. Il s’agit de «Winny Pro», une application de gestion de flotte commerciale qui sera disponible sur le marché en janvier 2018.
L. A.

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Les USA affirment faire leur possible pour aider l’Italie dans une cyber-enquête

Thu, 21/12/2017 - 21:57

Les Etats-Unis ont démenti avoir suggéré de mettre fin à une enquête sur une violation massive de données au sein d’une entreprise italienne de sécurité informatique, Hacking Team, affirmant faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider. Selon Reuters, un magistrat de Milan a recommandé la semaine dernière de suspendre une enquête sur six personnes soupçonnées d’avoir orchestré le vol de données de 2015. Une source judiciaire de haut rang a critiqué les fonctionnaires américains pour ne pas avoir remis un ordinateur appartenant à un suspect clé, disant que cela pouvait contenir des informations essentielles à l’enquête. Les magistrats ont ouvert leur enquête en juillet 2015 après que des pirates ont téléchargé 400 gigaoctets de données de Hack Team qui édite le logiciel qui permet aux services de sécurité et aux agences de renseignement de décoder les téléphones et les ordinateurs des suspects. Une grande partie de ces données sont apparues plus tard sur le site Web WikiLeaks. La compagnie a déclaré à l’époque qu’elle croyait que d’anciens employés avaient volé le code qui leur donnait accès à ses systèmes. Elle a également spéculé qu’un gouvernement étranger pourrait avoir été derrière le piratage. L’enquête italienne a conduit les magistrats à un suspect résidant à Nashville, Tennessee, arrêté par les autorités américaines pour interrogatoire. Mais une source judiciaire de haut rang à Milan a déclaré que l’ordinateur du suspect n’a jamais été envoyé en Italie pour une évaluation technique.

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Uber accusé d’espionnage, de corruption et de piratage par un ancien employé

Thu, 21/12/2017 - 21:55

La bataille juridique de 1,86 milliard de dollars entre le géant Uber et l’unité d’auto-conduite Waymo d’Alphabet (maison mère de Google) a atteint un moment crucial. Un juge a publié une lettre accablante d’un ancien employé d’Uber qui allègue qu’une division spéciale au sein d’Uber était responsable des actes d’espionnage industriel, de vol de secrets commerciaux, de corruption de fonctionnaires étrangers et de divers moyens de surveillance illégale. La «lettre de Jacobs» a été écrite par l’avocat de Richard Jacobs, qui travaillait auparavant comme directeur de l’intelligence internationale d’Uber avant d’être licencié en avril. Ce compte-rendu très détaillé porte sur des accusations d’activités illégales systématiques au sein du groupe de services stratégiques (SSG) d’Uber, qui aurait tenté de dissimuler les secrets commerciaux d’autres entreprises par l’écoute clandestine et la collecte de données. La lettre allègue que certains des renseignements recueillis ont été transmis au P-dg de l’époque, Travis Kalanick. La lettre de 37 pages détaille les actions de la SSG et du groupe Marketplace Analytics (MA) qui, selon le document, «existe expressément dans le but d’acquérir des secrets commerciaux, codes sources, et intelligence concurrentielle… de grands concurrents mondiaux de covoiturage». La lettre allègue également que le groupe a utilisé des applications de clavardage cryptées éphémères et des dispositifs «non attribuables» pour masquer les preuves de leurs actions cachées. Uber aurait également exercé une surveillance physique, y compris l’écoute électronique, afin de découvrir les avantages ou les faiblesses des concurrents. La compagnie «a utilisé des agents infiltrés pour recueillir des renseignements contre les groupes de taxis et les personnalités politiques locales» et a «mis à profit un réseau local de contacts ayant des liens avec les autorités policières et réglementaires», affirme la lettre.

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Financement non conventionnel: début de l’opération de tirage de billets de banque

Thu, 21/12/2017 - 20:40

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a indiqué jeudi à Alger que l’opération de tirage des billets de banque dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel prévu par la loi amendée sur la monnaie et le crédit, a débuté récemment.

S’exprimant en marge de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne au Palais des expositions (Pins maritimes), Raouia a, en effet, précisé à l’APS que l’opération de tirage des billets de banque a débuté récemment.

Le ministre a, en outre, affirmé que le déficit du trésor public pour l’année 2017, s’élevant à 570 milliards DA a été pris en charge grâce au mécanisme de financement non conventionnel.

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Le ministre des affaires religieuses l’a affirmé à Annaba : “Les combattants de Daech ne sont pas de retour en Algérie”

Thu, 21/12/2017 - 20:32

Hier à l’occasion de la 19e édition de la semaine du Coran organisée à Annaba, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a affirmé que l’Algérie n’est nullement touchée par le retour des combattants de Daech dans leur pays d’origine. “Ce problème ne se pose pas, puisque les Algériens ne seraient que quelques dizaines à avoir intégré la mouvement au Moyen-Orient. De plus, ces mercenaires jouissent de la double nationalité et n’ont, en réalité, rien à voir avec notre pays. Les plus nombreux membres de cette mouvance terroriste internationale seraient originaires de Tunisie, du Maroc et de certains pays européens”, a-t-il expliqué. À l’évocation des escarmouches entre imams et comités de mosquées, signalées dans certains lieux de culte, le membre du gouvernement a tenu à préciser que le rôle est circonscrit aux seules limites de la religion. “L’imam n’a pas à se mêler de ciment, encore moins de fer rond ou encore de la construction”, a-t-il estimé.

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Coupe du monde 2018 (préparation) : Algérie – Iran en amical en mars prochain

Thu, 21/12/2017 - 20:26

L’équipe nationale iranienne de football disputera un match amical face à son homologue algérienne en mars 2018 « probablement » en Algérie, a annoncé jeudi l’agence de presse iranienne (IRNA) sur son site officiel.

Selon la même source, la fédération algérienne de football (FAF) « a officiellement approuvé jeudi la programmation de cette rencontre amicale face à l’Iran », alors que la FAF n’a, pour le moment, rien communiqué à propos de la tenue de cette rencontre.

Ce test amical entre dans le cadre de la préparation de la sélection iranienne, dirigée par le Portugais Carlos Queiroz,  en vue de la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin-15 juillet).

Lors du Mondial 2018, les Iraniens évolueront dans le groupe B en compagnie de l’Espagne, du Portugal et du Maroc.

De son côté, l’équipe nationale qui a échoué à se qualifier pour le rendez-vous russe, jouera une série de matchs amicaux, en mars et juin prochains, en prévision de la reprise des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 prévue en septembre 2018. APS

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Journées du film d’animation à partir de samedi prochain à Tlemcen

Thu, 21/12/2017 - 20:23

Les journées du film d’animation seront ouvertes samedi prochain à Tlemcen au profit des enfants de la commune de Souahlia, a-t-on appris jeudi des organisateurs.

Organisée par le Centre des arts et des expositions de Tlemcen en coordination avec la maison de la Culture « AbdelKader Alloula », la bibliothèque principale de lecture publique « Mohammed Dib » et l’association « Abnae el akhaouaine » de Ghazaouet, cette manifestation vise à ancrer la culture du cinéma chez les enfants des zones éloignées de la wilaya et à contribuer à la généralisation de l’utilisation de la langue arabe dans la vie courante, a déclaré le directeur du centre des arts et des expositions, Amine Boudefla.

Il est prévu lors de cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 6 janvier prochain, l’organisation de deux caravanes. L’une sillonnera les communes du nord et l’ouest de la wilaya et l’autre les communs de l’est et du sud pour la projection de films d’animation et la présentation des spectacles de marionnettes et de clowns en langue arabe.

Plusieurs films d’animation éducatifs ont été programmés dont « Ali Baba et les 40 voleurs », « Sanafir », « El Rissala » et autres films sur la guerre de libération nationale.

Le programme sera lancé à travers chaque commune par des spectacles de marionnettes de l’association « Abnae el akhaouaine » de Ghazaouet et des clowns, ainsi que des lectures de contes et débats sur les films cartoon.

Amine Boudefla a indiqué que la première semaine des vacances scolaires sera consacrée à la projection de films d’animation à travers les communes, pour être ensuite projetés à la maison de la culture de Tlemcen au cours de la deuxième semaine des vacances. APS

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Ouyahia : les réserves de change de l’Algérie à 98 milliards de dollars à fin novembre

Thu, 21/12/2017 - 20:19

Les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017, a indiqué jeudi le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne qui se tient du 21 au 27 décembre au Palais des expositions (Pins maritimes).
“Lorsque on avait 174 milliards de dollars (de réserves de change, Ndlr) l’Algérie importait 500.000 véhicules/an pour 6 milliards de dollars mais, aujourd’hui, nous n’avons que 98 milliards de dollars à novembre. Nous n’avons pas arrêté d’importer ce nombre de véhicules pour importer 600.000 kits”, a-t-il dit à un concessionnaire intéressé par l’activité d’assemblage de voitures en Algérie.

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Assemblage automobile: l’Etat va mettre de l’ordre dans le marché

Thu, 21/12/2017 - 20:13

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a pointé du doigt, jeudi lors de l’inauguration de la 26ème édition de la foire de la production algérienne (FPA) à Alger, le nombre “trop important” enregistré pour les demandes d’assemblage de véhicules en Algérie, en affirmant que l’Etat va “mettre de l’ordre” dans ce marché.
“Il y a trop de demandes sur l’automobile (assemblage automobile, Ndlr) et nous (gouvernement) n’allons pas ‘manger’ toutes les devises de l’Algérie en important des kits, nous mettrons de l’ordre dans ce marché”, a-t-il déclaré à l’adresse d’un concessionnaire qui demandait une autorisation pour l’assemblage des véhicules en Algérie.

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