France24 / Afrique

Le président nigérien Mohamed Bazoum, détenu dans sa résidence présidentielle à Niamey depuis un coup d'État qui l'a renversé le 26 juillet, a "eu la visite de son médecin", a indiqué un de ses proches à l'AFP, quand les inquiétudes concernant son sort se multiplient. La réunion clé de la Cédéao, sur le déploiement d'une force pour rétablir le président Mohamed Bazoum a quant à elle été reportée. Voici le fil du 12 août.

Le Niger vit sous les sanctions économiques ouest-africaines. Depuis la mise en place des mesures, le 30 juillet dernier, les conséquences sont lourdes pour la population.

Des milliers de partisans de la junte issue du coup d'État au Niger se sont rassemblés vendredi dans le calme près de la base militaire française à Niamey en scandant des slogans hostiles à la France, ont constaté des journalistes de l'AFP. De son côté, l'UE a exprimé sa "profonde inquiétude" face à "la détérioration des conditions de détention" du président nigérien Mohamed Bazoum. Voici le fil du 11 août.

Quatre jours après la fin de l'ultimatum adressé par la Cédéao à la junte nigérienne, l'institution a ordonné le déploiement de la "force en attente" de l'organisation pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, sans préciser dans l'immédiat la forme et le rôle de ce déploiement. Seidik Abba, journaliste spécialiste du Sahel, a répondu à nos questions.

L’ancien chef rebelle touareg et ministre nigérien Rhissa Ag Boula a annoncé mercredi la création d'un Conseil de la résistance pour la République avec pour objectif de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et de libérer le président Bazoum.

La Tunisie et la Libye se sont entendus pour se répartir l'accueil des exilés africains bloqués pour certains depuis un mois près du poste frontière de Ras Jedir.  

À l'issue d'un sommet extraordinaire à Abuja, les dirigeants de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont ordonné jeudi l'activation de la "force en attente" de l'organisation pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, sans donner davantage de précisions. Voici le fil du 10 août.

Face aux putschistes, un Conseil de la résistance pour la République a vu le jour ce mercredi au Niger. Il a pour objectif de rétablir le président déchu Mohamed Bazoum toujours retenu à son domicile. Derrière cette initiative, l'ancien rebelle touareg Rhissa Ag Boula, un homme bien connu dans la région.

Face aux putschistes, un Conseil de la résistance pour la République a vu le jour ce mercredi au Niger. Il a pour objectif de rétablir le président déchu Mohamed Bazoum toujours retenu à son domicile. Derrière cette initiative, l'ancien rebelle touareg Rhissa Ag Boula, un homme bien connu dans la région.

Le Roumain Iulian Ghergut, enlevé au Burkina Faso en 2015 par un groupe jihadiste rallié à Al-Qaïda, a été libéré, a annoncé le gouvernement roumain mercredi. Il était le plus ancien otage occidental en captivité au Sahel.

Paris a fermement démenti mercredi les accusations du régime militaire du Niger, selon qui la France a violé l'espace aérien du pays et "libéré des terroristes". En parallèle, le fils de l'ambassadrice de ce pays d'Afrique de l'Ouest en France a été arrêté à Niamey, mercredi. Voici le fil du 9 août.

À chaque conflit politique en Afrique de l'Ouest, les regards sont braqués sur la Cédéao. Pour tenter de gérer la crise au Niger, l'instance économique est montée au créneau en tentant de donner une priorité à la diplomatie tout en maintenant sa menace d'intervention militaire pour y "rétablir l'ordre constitutionnel". Éclairage sur cette organisation plus politique qu'économique.  

Dans le bassin du Congo, la déforestation menace les peuples autochtones, des centaines de milliers de personnes vivant des ressources offertes par la nature. À l'occasion de la Journée internationale qui leur est consacrée chaque année le 9 août, France 24 fait le point sur les dangers qui pèsent sur ces populations minoritaires.

Des militaires ont annoncé avoir destitué le président nigérien Mohamed Bazoum, peu avant minuit mercredi soir. Cela fait suite à une journée confuse à Niamey.

Des militaires ont déclaré, mercredi soir, à la télévision nationale nigérienne qu'ils avaient destitué le président Mohamed Bazoum et suspendu "toutes les institutions". Ils ont également annoncé la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu.

Au Niger, le président Bazoum serait retenu au palais présidentielle. Tout serait parti d'un mouvement d'humeur entre du chef de la garde présidentielle. Le président aurait signé sa démission après des négociations avec les membres de sa garde présidentielle qui l'ont retenu quelques heures plus tôt dans la journée. Des centaines de manifestants ont apporté leur soutien au président.  

À l'instar de l'Union africaine, la Cédéao a condamné mercredi "la tentative de coup d'État au Niger" et appelé "les auteurs de cet acte" à libérer le président Mohamed Bazoum. De son côté, l'Union européenne a condamné, par la voix de son chef de la diplomatie, "toute tentative de déstabiliser la démocratie et [de] menacer la stabilité" du pays.

Le parlement ghanéen a approuvé, mardi, deux textes de lois sur l'abolition de la peine de mort, prévoyant de convertir les peines capitales en prison à vie. La suppression de la peine capitale concerne toutefois les crimes dits "ordinaires", mais pas ceux pour haute trahison. Ces dispositions doivent encore être entérinées par le président ghanéen, Nana Akufo-Addo.

En Tunisie, le 25 juillet coïncide normalement avec la célébration de la proclamation de la République tunisienne en 1957, un an après l'indépendance du pays. Mais cette date marque aujourd'hui l'anniversaire du coup de force constitutionnel de Kaïs Saïed. Voilà deux ans, il s'est arrogé les pouvoirs présidentiels, a suspendu le Parlement et limogé le gouvernement de l’époque face à la crise politique et sanitaire que traversait le pays. Un reportage de Lilia Blaise et Hamdi Tlili.