Bei den Regierungen arabischer Staaten trifft Deutschland auf Ablehnung, wenn es darum wirbt, die Menschenrechte zu achten. Sofern sich die Adressaten nicht vollständig dem Dialog verweigern, stützen sie sich zumeist auf vier Argumentationsmuster, um entsprechende Forderungen abzuwehren: (1) Die Menschenrechtslage im eigenen Land verbessere sich bereits, doch benötige dieser Prozess noch Zeit; (2) Anliegen wie wirtschaftliche Entwicklung und Terrorismusbekämpfung hätten Vorrang gegenüber bürgerlichen Rechten; (3) Menschenrechte seien ein westliches Konstrukt und ignorierten die kulturellen Eigenheiten der angesprochenen Gesellschaften; (4) westliche Menschenrechtspolitik sei geprägt von Doppelmoral. Deutsche Offizielle sollten diese Einwände kennen und ihnen proaktiv begegnen, wenn sie sich in den Dialog über Menschenrechte begeben. Vor allem mit den Vorwürfen von Kulturimperialismus und Doppelmoral sollte die Bundesregierung sich auch inhaltlich auseinandersetzen, denn in der Bevölkerung arabischer Länder sind sie weit verbreitet. Um ihnen entgegenzutreten, sollten der universale Anspruch von Menschenrechten gerade im Rahmen einer feministischen Außenpolitik stärker herausgestellt, mögliche konkurrierende Eigeninteressen klarer benannt und der Dialog über Menschenrechte mit konkreten Maßnahmen unterlegt werden.
Suite à la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko le 1er juin dernier, son parti (Pastef) a appelé à la mobilisation contre le président Macky Sall, faisant craindre une déstabilisation du pays. De nombreux médias ont alors révélé que le parti serait largement financé par le Qatar, interrogeant sur son influence politique et religieuse sur le Sénégal, et plus largement sur la lutte d’influence opérée par des puissances étrangères sur toute la zone sahélienne. En quoi le contexte est-il propice à de telles pressions, et quels sont les intérêts de ces pays dans la région ? La France, qui a dû se retirer du Mali, joue-t-elle encore un rôle dans cette guerre d’influence ? Le point avec Jean-Marc Gravellini, chercheur associé à l’IRIS, spécialiste des enjeux sécuritaires et de développement dans la zone sahélienne.
Le Sénégal traverse une crise politique majeure depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko le 1er juin 2023. Quel rôle jouent les puissances étrangères dans cette crise ? Quelles sont les « forces occultes » dénoncées par les personnalités proches du président Macky Sall ?
Il est difficile d’être catégorique sur l’interférence de puissances étrangères, mais on a malgré tout plusieurs indices. La presse – et une presse plutôt bien informée, qui n’a pas de parti-pris particulier – assure qu’Ousmane Sonko et son parti bénéficient de financements, notamment en provenance du Qatar. Cela est à restituer dans deux contextes.
On constate aujourd’hui que les mouvements prônant un islam radical proche idéologiquement du Qatar et d’autres émirats, contestent des gouvernements comme celui de l’Ouganda et de la RDC. Or, ces pays, qui subissent ces tentatives de déstabilisation, devraient devenir à l’échelle du continent de grands producteurs d’énergies fossiles.
Le deuxième phénomène, qui est à mon avis beaucoup plus ancien, est celui des tentatives de pénétration d’un islam radical, traditionnel et d’inspiration wahhabite, sur des pays africains notamment sahéliens. On observe toute une stratégie d’implantation de ces réseaux à travers des mosquées, l’enseignement coranique, des rapprochements avec certains leaders religieux. Il y a ainsi une opposition entre un islam sunnite tolérant d’inspiration soufie – qui est la tradition dans ces pays sahéliens, y compris le Sénégal avec ses confréries mourides et tidjanes –, et une tentative de pénétration à l’œuvre depuis plusieurs années d’un islam plus radical, rigoriste et wahhabite.
Dans le contexte rappelé plus haut d’émergence d’enjeux économiques majeurs, aggravé de rivalités entre les différents mouvements de l’islam sunnite, le risque de déstabilisation est grand.
À chaque fois – et c’est vrai pour les mouvements islamistes, mais aussi pour les puissances étrangères comme la Russie –, ces tentatives interviennent à des moments où les pays connaissent des crises et des problèmes de gouvernance.
Aujourd’hui, la contestation par Ousmane Sonko d’un nouveau mandat pour le président Macky Sall et sa poursuite par la justice sénégalaise créent un climat favorable aux mouvements sociaux, portés en particulier par la jeunesse. Tout compte fait, c’est donc le moment idéal pour que des tentatives de déstabilisation en provenance de l’extérieur agissent au Sénégal, dans un contexte où les enjeux économiques, et notamment pétroliers et gaziers, sont très importants.
Plus largement, on observe dans tout le Sahel une lutte d’influence de la part des puissances politiques et religieuses étrangères. Quels en sont les acteurs émergents et les ressorts ?
Le contexte général dans les pays sahéliens (particulièrement au Mali et au Burkina Faso) est caractérisé par des crises multiples aux temporalités différentes qui s’accumulent, se croisent, et créent un environnement propice à l’intervention de puissances extérieures qui saisissent le moment pour s’affirmer.
Il est d’abord le fait d’échec des politiques économiques, mais aussi la crise socio-politique, avec une contestation très forte des pouvoirs centraux par les éléments périphériques de la société, comme les Touaregs, ou encore par la remise en cause de l’autorité traditionnelle des anciens par la jeunesse. Ce sont aussi des crises ethniques ancestrales (la question de la place des Peuls dans la société retrouve toute son acuité, mais aussi la prédominance Mossi contestée au Burkina Faso), auxquels s’ajoutent des conflits sociopolitiques, avec des populations sédentaires et agricoles s’opposant aux populations d’éleveurs nomades. Toutes ces crises constituent aujourd’hui un terreau favorable à la déstabilisation.
La crise climatique impacte également beaucoup plus fortement encore ces pays sahéliens. Si les prévisions se réalisent, l’augmentation de la température sera 1,5 fois supérieure à celle qu’on enregistrera ailleurs dans le monde. On constate déjà une baisse des rendements agricoles d’environ 20% tous les dix ans.
Les crises extérieures compliquent aussi la situation de ces pays. La crise en Algérie dans les années 2000 a par exemple eu pour conséquence l’arrivée de terroristes du GIA (Groupe islamique armé) au Mali. On peut également citer la crise en Libye et la crise migratoire. Chaque année, huit millions de personnes migrent depuis le Sahel, dont sept millions dans la région.
Quant à la situation sécuritaire, elle est dramatique dans plusieurs pays comme au Mali où près de 80% du territoire malien n’est plus contrôlé par l’État central, ou encore au Burkina Faso à plus de 60%.
Ce contexte caractérisé par de nombreuses crises est un terreau fertile pour des puissances étrangères qui tentent de s’implanter et d’influencer ces pays, notamment au plan religieux avec l’opposition entre un islam sunnite soufi tolérant et un islam plus rigoriste.
Sans oublier de mentionner bien évidemment certaines puissances, dont la Russie directement ou via la milice Wagner, qui veulent également positionner leurs pions. Il s’agit ici d’une influence politique, diplomatique, mais aussi économique du fait de l’exploitation de mines d’or et d’usines par exemple.
La France est-elle désormais hors-jeu dans cette lutte d’influence ?
Dans ce contexte – et en particulier dans les pays sahéliens francophones –, il faut trouver un bouc émissaire. Et la France, en tant qu’ancienne puissance coloniale très présente sur les plans militaire et économique, est pointée du doigt. Il y a donc une attention particulière sur l’Hexagone, qui a contrario n’est pas du tout portée de la même manière par les pays anglophones de l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe.
Plus généralement, on peut affirmer qu’il existe une forme de rejet des valeurs de l’Occident, qui s’exprime à l’encontre de la France dans ses anciennes colonies.
Ce rejet de l’Occident a plusieurs sources. Il y a le « deux poids, deux mesures », c’est-à-dire la façon dont les Occidentaux paraissent réagir de manière différenciée en fonction des partenaires et de leur perception des enjeux. Deux exemples : face à la crise sanitaire, l’Occident a su mobiliser des moyens considérables pour préserver avant tout ses intérêts, ou encore la guerre en Ukraine qui a amené les pays occidentaux à dégager des ressources très importantes pour contrer l’expansionnisme russe en Europe, ce qui n’a pas été fait dans de mêmes proportions dans d’autres régions notamment africaines. Cela crée un ressentiment. Il y a aussi la contestation parfois épidermique du modèle politique avec le rejet de la démocratie, mais aussi des valeurs qu’elle porte comme la défense des droits des minorités, notamment LGBT. Dans beaucoup de pays d’Afrique, on assimile parfois la laïcité à la défense des droits des LGBT, ce qui est évidemment un non-sens. Au Sahel et plus généralement en Afrique de l’Ouest et centrale, c’est finalement le rejet global des valeurs de l’Occident qui s’exprime au travers du rejet de la France.
Mais, les évènements en Russie, l’effondrement possible de ce régime mafieux, et la position désormais compliquée de la milice Wagner pourraient peut-être amener quelques remises en cause des alliances passées récemment au Mali voire au Burkina Faso.
On peut aussi s’attendre, selon les déclarations du président Macron en février dernier, à des évolutions de la politique française, notamment sur le plan militaire avec des bases mixtes ouvertes aux contingents africains. Ces évolutions combinées à une présence plus âpre sur les réseaux sociaux pourraient peut-être permettre une redistribution des cartes.
La situation de la France dans ces pays n’est donc pas totalement désespérée, et on peut assister à des revirements, si toutefois trois conditions sont réunies : 1) une coopération davantage partenariale dans les domaines politique, militaire et économique, 2) des dirigeants africains qui assument vis-à-vis de leur opinion publique leur choix et leurs alliances, comme c’est le cas aujourd’hui au Niger, et enfin 3) la prise en compte à sa juste valeur des menaces extérieures qui pèsent sur ces pays du point de vue économique et sur fond de rivalités religieuses et civilisationnelles.
Vom 17. bis 21. Juli findet zum zehnten Mal die Konferenz der European Survey Research Association (ESRA) in Mailand statt. 12 Wissenschaftler*innen aus dem SOEP leiten Sessions oder präsentieren in mehr als 20 Vorträgen ihre Arbeit. Eine Übersicht zu den SOEP-Vorträgen finden Sie hier.
Außerdem ist das SOEP mit einem eigenen Infostand auf der Konferenz vertreten. Kommen Sie vorbei und erfahren Sie mehr über Neuigkeiten aus dem Institut und der Datenwelt des SOEP.
Seit Februar 2022 verteidigt sich die Ukraine gegen einen erneuten, diesmal vollumfänglichen Angriffskrieg Russlands. Nachdem sich die Maßnahmen zur unmittelbaren Unterstützung der Ukraine – militärische, diplomatische, finanzielle und humanitäre – eingespielt haben, gilt es nun, die langfristige Sicherheit des Landes zu konzipieren. Sicherheitszusagen sollten politische, wirtschaftliche und militärische Pfeiler umfassen. Eine Nato-Mitgliedschaft wäre dabei zentral. Sie liegt im geostrategischen und normativen Interesse der Nato, auch wenn ihre Umsetzung risikovoll und schwierig ist. Die Alliierten sollten der Ukraine auf dem Gipfel im Juli praktische Schritte zum Beitritt aufzeigen, um den Übergang von Sicherheitszusagen zu ‑garantien zu definieren.
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How have recent conflicts impacted global peace and what can the changing geopolitical landscape tell us about the likelihood of future conflict? On June 28th, IPI together with the Institute for Economics and Peace (IEP) cohosted a policy forum entitled “A Measure of Peace: Key Findings from the 2023 Global Peace Index,” to address these questions and discuss how they could impact multilateral efforts and national priorities of member states in the future.
Produced by the IEP, the Global Peace Index (GPI) is the world’s leading measure of global peacefulness. It presents the most comprehensive data-driven analysis to date on trends in peace, the economic value of peace, and how to develop peaceful societies. The GPI covers 163 countries comprising 99.7 percent of the world’s population, using twenty-three qualitative and quantitative indicators from highly respected sources, and measures the state of peace across three domains: the level of societal safety and security; the extent of ongoing domestic and international conflict; and the degree of militarization.
Michael Collins, IEP Executive Director Americas provided an overview of key findings from the 17th edition of the GPI. Collins noted that peacefulness has continued to deteriorate this year and is the lowest it has been since the inception of the index. On a positive note, there have been improvements in peacefulness, which include a reduction in political terror, and surprisingly, in terms of military expenditure. While there has been an increase in military expenditure, in terms of GDP it has decreased on a global average. Unfortunately, the 2023 GPI found that “expenditure on peacebuilding and peacekeeping totaled $34.1 billion in 2022, which equals only 0.4 percent of military spending.”
Chief of Peacebuilding Strategy and Partnerships Roselyn Akombe stressed that because the economic impact of conflict is so vast, we need to rethink and focus on peace. Akombe also outlined four takeaways from the GPI, beginning by emphasizing that “numbers count” and economists provide valuable contributions by effectively quantifying peace and providing the data that situates where we are in terms of peace. Second, the GPI is making a business case for prevention. Measuring the cost of war and comparing returns of investment demonstrate the need to collectively work towards peacebuilding and sustaining peace. Third, through reading the 2023 GPI and looking at the key asks of the UN Secretary-General in the New Agenda for Peace, there exists confirmation that we are on the right path. Ending on a positive note, Akombe highlighted that when there are systematic responses towards building peace, it makes a difference. She cited the example of terrorism, which has decreased as a result of concerted efforts to prevent violent extremism and address its underlying causes.
In terms of the devastation that we are witnessing in the world, the trend of internationalized intra-state conflict is egregious. IPI Vice President Adam Lupel expressed gratitude for IPI’s partnership with IEP and appreciatively acknowledged IEP’s work on the positive findings of peacefulness. Lupel and Collings further discussed the positive peace angle, clarifying that while the 2023 GPI found 84 countries became more peaceful, 74 countries became less peaceful. It is much more difficult to build peace than it is to destroy it.
Welcome Remarks:
H.E. Mitchell Peter Fifield, Permanent Representative of Australia to the UN
Speaker:
Michael Collins, Executive Director Americas, Institute for Economics and Peace
Discussant:
Roselyn Akombe, Chief of Peacebuilding Strategy and Partnerships, UN Department of Political and Peacebuilding Affairs
Moderator:
Adam Lupel, Vice President and Chief Operating Officer, International Peace Institute
Depuis quelques semaines désormais, de nouvelles alliances semblent se dessiner au Moyen-Orient et plusieurs États, notamment l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie, tentent de s’affirmer et de prendre une forme de leadership dans la région. Quelles sont les recompositions géopolitiques à l’œuvre au Moyen-Orient ? Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, vous donne rendez-vous régulièrement pour les chroniques du Moyen-Orient.
Lors de sa visite en Chine en avril 2023, le président brésilien Lula Da Silva interrogeait les raisons de l’hégémonie du dollar, suggérant l’utilisation de devises concurrentes pour les échanges internationaux. Il faisait écho aux voix de plus en plus nombreuses à s’élever contre la toute-puissance de la monnaie américaine. Le dollar est perçu comme un instrument de domination dont abusent les États-Unis pour s’endetter et faire appliquer leur droit à l’étranger. Plus encore : avec l’augmentation des sanctions américaines – y compris contre des pays alliés -, l’émergence d’économies concurrentes, et la remise en cause de l’ordre mondial hérité de la fin de la guerre froide, la dédollarisation est un processus déjà bien enclenché.
Alors, comment le dollar s’est-il imposé comme LA monnaie internationale, symbole de la puissance économique des États-Unis ? Conservera-t-il encore longtemps son hégémonie ? Jusqu’où ira le phénomène de dédollarisation de l’économie mondiale ?
Éléments de réponse en vidéo agrémentée de photos, cartes et graphiques.
Täuschung und Medienmanipulation sind seit jeher fester Bestandteil der Kriegskommunikation. Nie zuvor aber war es derart einfach, qualitativ hochwertige Fälschungen von Ton-, Bild- und Videoaufzeichnungen zu erstellen. Die menschliche Neigung, emotional auf diese Medien zu reagieren, eröffnet deren Produzenten eine völlig neue Dimension des Missbrauchs. Mit einem Kapitulationsaufruf von Präsident Selenskyj, der umgehend als Deepfake entlarvt wurde, liegt der erste Versuch eines Einsatzes der neuen Technologie in einem bewaffneten Konflikt vor. Derartige Fälschungen werden immer besser, die Erkennung immer aufwendiger und ein Ende dieser Entwicklung ist nicht absehbar. Ein Verbot von Deepfakes ist aussichtslos. Es ist deshalb Zeit, sich mit den aktuellen und potentiellen Anwendungsfällen und mit möglichen Gegenstrategien auseinanderzusetzen.
En quoi l’approche de l’Arabie Saoudite est-elle comparable à celle du Qatar ?
L’Arabie Saoudite copie clairement le modèle du Qatar en faisant à Newcastle ce que QSI a fait au PSG et en se positionnant pour organiser une Coupe du monde de football à l’horizon 2030-2034. Les objectifs sont les mêmes ; à savoir s’acheter une bonne image.
En quoi est-elle différente ?
Au contraire du Qatar, l’Arabie Saoudite attire des joueurs d’envergure internationale dans son propre championnat. D’abord parce qu’il est, à la base, d’un meilleur niveau footballistique, ensuite parce que le PIB du pays est quatre à cinq fois supérieur à celui du Qatar donc lui offre encore davantage de possibilités financières pour diversifier ses investissements.
Enfin, le besoin de redorer son image est bien plus important en Arabie qui a une approche moins moderne de l’Islam et applique une charia plus rigide, pour compenser la répression du régime du Prince MBS (Mohamed ben Salmane) et effacer les traces de la guerre au Yémen et de l’assassinat de Jamal Khashoggi (journaliste saoudien opposant au régime assassiné au sein du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul en octobre 2018, Ndlr).
A terme, est-ce un danger pour le football européen ?
Pour le moment non car ça ne concerne que les joueurs en fin de carrière. Jusqu’à présent, l’Europe a pillé les pays africains et sud-américains, où très peu de joueurs du cru évoluent dans leur équipe nationale. Désormais, nous sommes concurrencés par plus riches que nous. Il va falloir s’y faire.
Il faut voir si la greffe va prendre ou si l’évolution va plutôt ressembler à ce qui s’était passé aux Etats-Unis à l’époque du Cosmos de New-York dans les années 80. Même si, à travers CR7, Benzema ou Kanté, avec Messi s’il avait accepté, l’Arabie Saoudite recrute avant tout des millions de followers pour gagner en visibilité internationale.
Pour savoir si leur championnat peut devenir une vraie alternative aux championnats européens, nous aurons une première réponse avec N’Golo Kanté. S’il est toujours appelé en sélection par Didier Deschamps, ça ne peut que le crédibiliser.
Propos recueillis par Frédéric Denat pour Le quotidien du sport.