Europa hat gewählt, nun steht die Neubesetzung der EU-Institutionen an. Die meiste Aufmerksamkeit richtet sich auf personelle Fragen. Doch genauso wichtig ist die inhaltliche und strukturelle Neuaufstellung der EU-Kommission, die unter Präsident Juncker zahlreiche Reformen erfahren hat. Zum Ende ihrer Amtsperiode ist die Bilanz gemischt: Die Kommission ist fokussierter geworden, und die interne Kohärenz deutlich gestiegen. Doch viele der Gesetzgebungsvorschläge waren auch am Ende der Legislaturperiode im Europäischen Parlament und/oder im Rat der EU nicht mehrheitsfähig. Das Leitbild der politischen Kommission hat sich zunehmend als unvereinbar mit den Kontrollaufgaben des höchsten Exekutivorgans der EU erwiesen. Die neue Kommission wird in einem schwierigeren politischen Umfeld agieren und selbst parteipolitisch heterogener werden. Ihre Neuaufstellung sollte daher auch als Gelegenheit genutzt werden, um das Spitzenkandidatenprinzip anders zu interpretieren und um zwischen Parlament, Rat und neuer Kommission ein gemeinsames politisches Programm für die EU zu verhandeln.
The UN Security Council is expected to renew the mandate of the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) in June 2019. Amidst the potential stagnation of Mali’s peace process, concerns over rising violence against civilians, and continued weaknesses of the Malian government in providing basic services, the upcoming negotiations on MINUSMA’s mandate represent a critical moment to reflect upon the Security Council’s strategic engagement in the country.
In this context, the International Peace Institute (IPI), the Stimson Center, and Security Council Report organized a workshop on May 13, 2019, to discuss MINUSMA’s mandate and political strategy. This workshop provided a forum for member states, UN stakeholders, and outside experts to share their assessments of the situation in Mali. The discussion was intended to help the Security Council make more informed decisions with respect to the strategic orientation, prioritization, and sequencing of the mission’s mandate and actions on the ground.
The workshop highlighted several tensions in the Security Council’s approach to pursuing peace and security in Mali, specifically the tensions inherent in a conflict that is simultaneously transnational and hyper-localized. It also highlighted the debate around whether the mission should focus more on the north or the center of Mali. Participants largely agreed that MINUSMA’s current mandate remains relevant but also put forward several proposals to further strengthen and adapt the mandate in the interest of advancing the mission’s political strategy and achieving the Security Council’s objectives in the coming year. Recommendations included expanding MINUSMA’s political work to the center of the country and supporting a national dialogue, making protection of civilians a strategic priority, increasing support to justice and reconciliation, and strengthening regional coordination.
a img {/**remove hover border**/ display:block; Margin: 0 auto; }Este Documento de Trabajo intenta explicar cómo han evolucionado las organizaciones criminales brasileñas en los últimos años, considerando que han pasado de ser organizaciones de alcance local a empresas con cierto grado de internacionalización.
Alors que Donald Trump s’apprête à gracier impunément des militaires américains condamnés pour crimes de guerre, les démocrates s’enlisent quant à eux dans une opposition stérile et old school.
Ne voulant pas admettre que la bataille autour du dossier russe est en grande partie perdue auprès de l’opinion, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, continue à s’y accrocher. Ce qui n’a pour résultat que de victimiser chaque jour un peu plus Trump aux yeux de ses sympathisants pour qui l’affaire a été classée avec le rapport Mueller.
Pelosi et consorts n’ont toujours pas compris que nous n’étions plus dans les années 80 et qu’avec la révolution Trump nous en étions malheureusement aujourd’hui arrivés à l’âge de la politique des excès, âge où tous les coups sont permis.
Âgée de 79 ans, Nancy Pelosi n’a pas non plus perçu les changements psychologiques majeurs qui se sont opérés dans la mentalité américaine depuis la crise financière de 2008 et la montée des populismes dont Trump est le plus évident des symptômes. Elle se refuse donc à lâcher un peu de lest sur le dossier russe et à frapper en dessous de la ceinture, là où ça fait vraiment mal. C’est à dire en ce qui concerne Trump, les femmes et la santé mentale.
C’est bien connu, Donald Trump n’appréciait guère feu John McCain, ancien sénateur républicain et héros américain de la guerre du Vietnam. « Je n’ai jamais été un grand fan de John McCain et je ne le serai jamais », avait notamment déclaré le président américain. Et le mépris était réciproque. Avant de mourir d’un cancer au cerveau en août 2018, McCain avait demandé à ce que Trump n’assiste pas à ses obsèques.
Dix mois après son décès, la haine du président américain envers l’ancien sénateur ne s’est visiblement pas atténuée. Quelques jours avant la visite de Donald Trump au Japon, qui s’est tenue du 25 au 28 mai, la Maison Blanche a demandé à ce qu’un navire américain baptisé John-McCain ne puisse pas être vu par Donald Trump.
« L’USS John-McCain ne doit pas être à portée de vue », a ordonné avant la visite présidentielle un haut responsable militaire américain dans un email officiel.
De leur côté, et afin d’éviter le moindre risque, les membres de l’équipage, qui portent généralement des casquettes où est inscrit le nom de McCain, ont eu droit à un jour de congé lors de la visite de Donald Trump.
On est ici en plein délire ! Après que la chose a été rendue publique, Donald Trump a dit ne pas être au courant. Possible, mais cela ne change rien au fait qu’il est évident que de telles précautions n’auraient jamais été prises pour un homme totalement sain d’esprit ! Rien que cela justifierait de la part des démocrates une demande d’investigation sur la santé mentale du président.
Et que dire du fait que Trump ait récemment soutenu à plusieurs reprises et sans raison que son père était né en Allemagne, alors qu’il sait très bien ainsi que tout le monde que Fred Trump est né à New York en 1905 ! C’est son grand-père Frederick Trump qui est né en Bavière en 1869 et qui a émigré aux États-Unis en 1885…
Même s’il ne s’agissait pas ici d’un symptôme de sénilité précoce mais, ainsi que le prétendent les défenseurs du président américain, uniquement d’une bravade supplémentaire, cette « anecdote », parmi des dizaines d’autres similaires, ne serait-elle pas en elle-même une preuve de troubles de plus en plus manifestes ? Ne justifierait-elle pas elle aussi une investigation ? Le premier PDG venu sujet à un tel comportement aurait déjà été remplacé et envoyé en maison de repos avec la bénédiction de son conseil d’administration !
Mais non, pour Madame Pelosi, il ne serait pas élégant d’aller sur ce terrain. Encore moins de murmurer le mot impeachment. Le dossier russe, vous dis-je ! Le dossier russe ! …
Résultat et suprême ironie, le Donald qui lui ne s’embarrasse pas de ce genre de principes et a bien compris les goûts de l’époque, vient de twitter une vidéo dénonçant la sénilité de Pelosi !
Vidéo qui s’est avérée être truquée, mais peu importe, le mal a été fait et il sera maintenant difficile aux démocrates d’attaquer sur le même terrain…
Quant à l’élection présidentielle de 2020, elle est loin de s’annoncer sous les meilleurs auspices pour le parti de l’âne qui malgré un sursaut prévisible et au final assez modeste aux élections de midterm de l’automne dernier peine à reconnecter avec l’opinion et à motiver les milieux populaires.
Comme la plupart des partis qui se disent de gauche ou se veulent progressistes, le parti démocrate américain est incapable depuis plus d’une génération de mettre en place, ou même de proposer, les vraies réformes économiques et sociales nécessaires. Cela essentiellement par peur de déplaire à ses donateurs milliardaires ainsi qu’à l’électorat centriste, mais aussi tout simplement par manque de vision et de conviction. Résultat, la gauche américaine, comme la plupart des gauches occidentales, a abandonné la lutte pour les plus démunis au profit d’une démagogie souvent écœurante et de réformes sociétales qui ne répondent pas toujours aux attentes de la population. Loin s’en faut.
« Ce n’est pas en débaptisant Columbus Circle ou en finançant la construction d’un monument hommage aux transgenres que de Blasio aidera à la lutte contre l’inégalité dans une ville où l’espérance de vie n’est pas la même d’un quartier à l’autre ! », s’insurgeait il y a quelques jours mon voisin de palier à Brooklyn, un ancien prof de lycée à la retraite, après la nouvelle annonce gadget du maire de New York.
Bref, la stratégie de l’establishment démocrate pour 2020 se résume pour l’instant en deux mots : Joe Biden.
La machine à perdre est lancée.
En effet, Joe Biden, aimable vice-président de Barack Obama, aurait sans doute eu ses chances en 2016 s’il avait alors décidé de se présenter et non de laisser le champ libre à Hillary Clinton. Au contraire de cette dernière, il aurait pu mobiliser plus d’électeurs démocrates dans les États clés et donc battre Donald Trump. Mais le paysage politique d’aujourd’hui n’est absolument plus le même.
Alors que la vague de dégagisme en Occident bat toujours son plein, personne ne semble plus anachronique et éloigné des réalités du moment que Biden dont le programme paraît avoir été concocté dans les années qui ont suivi la mort d’Elvis. Sans parler de son côté indubitablement establishment.
Si ce dernier remporte la nomination démocrate et affronte Donald Trump en novembre de l’année prochaine, il est fort probable que le milliardaire new-yorkais rempile pour quatre ans.
Au contraire de ce qu’ont pu dire plusieurs commentateurs, seul un candidat très engagé dans le social et « hors système » comme Bernie Sanders pourrait prendre des voix sur l’électorat populaire de Trump, rallier une importante partie de la jeunesse et des communautés afro-américaine et hispanique et créer une dynamique au-delà des démocrates en faisant se déplacer pour voter un grand nombre de ceux qui ont l’habitude de rester chez eux.
Quant aux républicains modérés qui auraient pu voter Biden, soit dans ce cas ils s’abstiendraient, soit ils reporteraient leur voix sur Sanders, leur allergie à Trump étant viscérale.
Il serait ironique que ce soit la présidence Trump qui ouvre pour la première fois les portes de la Maison Blanche à un « socialiste ». Malheureusement cela n’arrivera sans doute pas. Bernie Sanders à deux handicaps : son âge, 79 ans au moment de l’élection – mais bon, après tout Joe Biden aura 77 ans et Donald Trump 74 -, et surtout la détestation que lui porte la direction démocrate, Nancy Pelosi en tête. Celle- ci fera tout pour qu’il n’obtienne jamais la nomination.
Conclusion : le plus probable à l’heure actuelle est donc que Joe Biden – ou un de ses nombreux clones parmi la vingtaine de candidats démocrates – soit nominé par le parti puis battu par Trump. Les rares choses qui pourraient empêcher cette défaite, seraient que le président milliardaire soit sérieusement empêtré dans quelque affaire judiciaire et surtout que les démocrates se décident enfin à « la guerre à outrance » afin de le démolir auprès de son électorat. C’est peut-être sale mais n’en déplaise à Nancy Pelosi, le jeu en vaut la chandelle. Car ne nous voilons pas la face, si le Donald est réélu l’Amérique ne s’en relèvera jamais complètement.
En attendant, le parti de l’âne n’a jamais aussi bien porté son nickname.
Le conflit syrien s’éternise, la province d’Idlib conserve une poche de rebelles ciblée par le régime de Bachar al-Assad et ses alliés, de nouvelles frappes israéliennes ont touché la Syrie ces derniers jours. Guerre internationalisée depuis des années, peut-on entrapercevoir la fin du conflit malgré les luttes d’influence entre puissances qui persistent ? Éclairage par Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS.
La province d’Idlib, dernier bastion de rebelles, est bombardée depuis un mois par le régime syrien appuyé par la Russie. La guerre touche-t-elle à sa fin ?
Il faut rester prudent, mais c’est effectivement la dernière région dans laquelle se trouve une concentration de groupes rebelles, notamment djihadistes, puisqu’après leurs défaites successives à Alep fin 2016, puis à la Ghouta dans la banlieue de Damas, à Rostan, à Deraa dans le Sud et enfin à Deir ez-Zor dans l’Est de la Syrie, toutes les dernières zones d’implantation des rebelles djihadistes ont été reconquises graduellement. Le réel point de bascule se produit au cours de l’automne 2015 : à ce moment le régime syrien, assailli de toute part et sur la défensive, reçut une aide massive de la part de la Russie et de l’Iran, ce qui lui permit une reconquête méthodique des territoires perdus.
La dernière concentration de forces hostiles à Bachar al-Assad se trouve donc aujourd’hui dans la région d’Idlib. Néanmoins, la situation demeure complexe, à la fois pour des raisons militaires et pour des raisons politiques. Ainsi, la reprise d’Idlib ne sera pas une promenade de santé pour les forces restées loyales à Bachar al-Assad, aidées par leurs alliés russes et iraniens, car justement il y a une concentration de forces rebelles, composées d’une kyrielle de groupes plus ou moins importants et pour certains opposés. La principale composante est Hayat Tahrir al Cham, forte de 15 à 30 000 combattants organisés, disciplinés, hiérarchisés et qui veulent en découdre avec le régime. Les autres groupes présents sont notamment des membres du Parti islamique du Turkistan, composé de combattants ouïghours terriblement efficaces, qui ont une pratique assez systématique des attentats à la bombe humaine, et des membres du Front national de libération, fusion de groupes de rebelles parrainés par la Turquie. On estime qu’il y a environ 50 000 rebelles au total.
La Russie et la Turquie sont toujours mobilisées sur le terrain syrien. Quel est leur positionnement ? Leurs intérêts ont-ils évolué ?
Depuis déjà de nombreux mois, les Russes, les Iraniens et bien sûr le régime syrien veulent attaquer Idlib et en finir une fois pour toutes avec les rebelles. Or, la Turquie est beaucoup plus réticente. Sa première inquiétude réside dans le fait que l’amplification des combats dans cette région frontalière entraînerait une nouvelle vague de réfugiés. Nous savons qu’il y a déjà 3,5 millions réfugiés syriens en Turquie dont le nombre augmenterait probablement potentiellement de plusieurs centaines de milliers de réfugiés supplémentaires s’il y a une véritable offensive massive contre Idlib.
Ankara tente donc depuis plusieurs mois de trouver une forme de compromis qui s’était d’ailleurs illustré par l’accord de Sotchi au mois de septembre dernier avec la Russie. Il consistait à mandater la Turquie pour qu’elle tente de procéder au désarmement (pour ce qui concerne tout du moins l’armement lourd), qu’elle obtienne l’arrêt des combats, qu’elle implante des postes d’observation pour maintenir une forme de cessez-le-feu et qu’elle parvienne enfin à instaurer une bande de sécurité à la frontière turco-syrienne, dans la région d’Idlib, d’une quinzaine de kilomètres de profondeur. Or, la Turquie n’est pas parvenue à mettre en œuvre cet accord, puisque depuis la fin janvier 2019, ce sont les groupes de Hayat Tahrir al Cham qui ont repris l’initiative des combats et qui dans les faits contrôlent désormais la quasi-totalité toute la région. La Turquie se trouve ainsi aujourd’hui dans une position de relatif échec ce qui explique une marge de manœuvre réduite. À présent, elle semble rechercher une forme d’accord avec la Russie, voire avec l’Iran, qui consisterait à accepter l’offensive russo-iranienne sur Idlib, en échange d’une liberté de manœuvre pour mener son combat contre les Kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD), liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
C’est, entre autres, au vu de ces divergences politiques que les opérations militaires sont en réalité malaisées à mettre en œuvre. Les forces politico-militaires influentes sur le terrain ont des divergences entre elles et essaient de négocier ce qui leur semble le plus intéressant pour leurs propres intérêts nationaux. C’est pourquoi la fin de la guerre ne se conclura pas en quelques jours ou semaines, et si on devait assister aux derniers combats de la guerre civile, pour autant l’hypothétique éradication des groupes djihadistes est loin d’être achevée.
Facteur aggravant, persiste un autre dossier qui rentre en ligne de compte et qui n’est pas réglé : l’achat par les Turcs du système antimissile russe S-400, induisant des tractations qui ont lieu depuis des années. Or, la Turquie faisant partie de l’OTAN est soumise à de fortes pressions de cette dernière, tout particulièrement des États-Unis, qui voudraient l’empêcher d’acheter ces systèmes d’armement défensif à la Russie. En effet, cela signifierait qu’une partie des systèmes militaires de l’OTAN seraient accessibles aux Russes, les rendant alors partiellement inefficaces. Il y a donc de fortes pressions qui s’exercent à l’encontre de la Turquie, à la fois de la part de l’OTAN et de la Russie qui pour sa part veut absolument concrétiser cette commande militaire considérant qu’elle pourrait contribuer à affaiblir l’OTAN. Ce dossier, évidemment étranger aux enjeux proprement syriens, n’en constitue pas moins un élément de tractations entre Moscou et Ankara, la Russie étant obligée de prendre en compte les exigences turques quant à la situation à Idlib si elle veut conclure la vente définitive de ses S-400.
La présence de l’Iran en Syrie inquiète Israël et les États-Unis. Peut-on craindre des répercussions de l’escalade des tensions sur le territoire syrien entre ces différents acteurs, notamment dans le Golan ?
Il faut rappeler qu’il y a une importante présence de milices chiites liées à l’Iran sur le sol syrien et, bien sûr, le Hezbollah organisation dont on sait la proximité avec l’Iran. Cela préoccupe les Israéliens et permet de comprendre que plusieurs centaines de frappes israéliennes contre des positions tenues par des milices chiites ont été opérées. Plusieurs convois qui provenaient d’Iran – selon les Israéliens – et passaient par la Syrie pour acheminer du matériel militaire vers le Hezbollah ont notamment été pris pour cible et ont été détruits au cours des dernières années. C’est donc un sujet de tensions récurrent qui perdure, et qui s’est à nouveau décliné dans la nuit du 3 juin avec des frappes contre des positions de milices chiites à plusieurs endroits du territoire syrien (région de Damas, sud de la Syrie, et région de Homs, dans le centre). Les Israéliens prétendent que ces dernières frappes ont été effectuées en riposte à des tirs opérés sur le Golan, qui est occupé par les Israéliens. C’est éventuellement probable, mais cela indique surtout qu’il y a un bras de fer permanent et récurrent entre Israël et l’Iran, Tel-Aviv s’opposant radicalement à toute tentative d’implantation durable des Iraniens ou milices chiites liées à Téhéran sur le territoire syrien.
Téhéran, soutien indéfectible du régime de Bachar al-Assad, cherche pour sa part à pérenniser sa présence militaire en Syrie. L’Iran a perdu beaucoup d’hommes dans les combats en défense du régime, a dépensé beaucoup d’argent pour le soutenir et voudrait être payé en retour de ses efforts. Le but de Téhéran est donc de maintenir une implantation permanente en Syrie, axe stratégique entre l’Iran et le Liban, notamment le Hezbollah. Ce bras de fer entre Israël et l’Iran rentre en écho avec l’opposition plus générale entre l’Iran d’une part et Israël, certaines monarchies arabes du Golfe et les États-Unis. Une fois de plus, le théâtre syrien se retrouve ainsi l’otage de conflits beaucoup plus larges, à Idlib où il y a un jeu des puissances régionales à l’œuvre comme nous l’avons vu, mais aussi dans ce combat entre Israéliens et forces liées à l’Iran. L’instrumentalisation de la Syrie est une réalité qui perdure depuis maintenant 2011.
D’autant qu’il faut prendre également en compte aujourd’hui les désaccords entre Moscou et Téhéran, pourtant tous deux membres du groupe d’Astana. Les Russes cherchent en effet désormais une véritable solution de compromis politique : considérant qu’ils ont gagné la guerre, il leur semble essentiel de passer à la séquence de reconstruction politique et économique du pays. Or les Iraniens pour leur part restent un soutien indéfectible à l’égard du régime, ce qui n’est pas le cas des Russes. Des divergences existent donc quant aux positions respectives à l’égard du régime de Bachar al-Assad.
Une fois de plus la bataille de la paix est plus difficile à gagner que la guerre. C’est bien maintenant l’enjeu qui doit se poser dans les semaines, les mois, voire les années à venir.
El crimen organizado ha proliferado especialmente en la costa norte del Perú, una de las principales beneficiadas por el crecimiento económico, del que ha surgido en paralelo. Una de las principales modalidades delictivas de este tipo de crimen es la extorsión.
Die internationale Ordnung befindet sich im Umbruch. Daraus ergibt sich die Forderung, dass die Europäische Union »weltpolitikfähig« werden sollte – dies die Worte des scheidenden Kommissionspräsidenten Jean-Claude Juncker. Die Organe der EU sind sich einig, dass dies nur gelingen kann, wenn die Sicherheits- und Verteidigungspolitik der Union gestärkt wird. Wie das jedoch geschehen sollte, welche Strukturen erforderlich sind und wer dies entscheiden soll, darüber herrscht Dissens. Im Sommer 2019 wird die nächste Europäische Kommission gebildet. Angesichts dessen erscheint es dringlich, die verschiedenen Optionen und deren Folgen für die bestehenden Formen der Zusammenarbeit nationaler und europäischer Verteidigungspolitiken zu diskutieren.
Si vous avez l’habitude de vous rendre chez votre dentiste, vous avez certainement entendu parler de l’hydropulseur ou jet dentaire. Cet appareil qui vous permet en plus du brossage de nettoyer l’intérieur de votre bouche pour la rendre parfaitement propre.
Comment vous y prendre pour avoir ce qu’il vous convient et de bonne qualité ?
Demandez conseil à votre dentisteLes dentistes sont les mieux placés pour vous indiquer le type et la marque de jet dentaire qui vous conviendrait. Le mieux serait de demander à votre propre dentiste puisqu’il connaît parfaitement l’état de vos dents et de vos gencives. Il saura donc mieux vous conseiller.
Demandez conseil à un pharmacienEn supposant que vous n’êtes pas du genre à vous rendre chez un seul dentiste, vous pouvez aussi demander conseil à un pharmacien. Puisqu’il est en contact permanent avec les produits, il pourrait vous conseiller des produits et vous choisirez ce qui vous convient. Le mieux serait de vous fier aux conseils du pharmacien et ne pas prendre un jet dentaire qui ne vous serait pas d’une grande utilité.
Faire des recherches sur internetL’autre moyen le plus facile serait de faire des recherches sur internet. Ces recherches peuvent porter sur les différents types de jet dentaire et leurs caractéristiques. Vous saurez ainsi quel type de jet dentaire conviendrait à vos dents.
Ensuite, vous pouvez faire des recherches sur les comparatifs des jets dentaires que les internautes ont déjà essayés. Sur la base de ces recherches, vous pouvez faire un point sur les hydropulseurs qui ont plus la côte. Ainsi, vous pouvez avoir une idée du meilleur hydropulseur sur le marché.
Faire des tests vous-mêmeSi vous avez les moyens de vous procurer plusieurs types de jet dentaire, pourquoi ne pas l’essayer ? Vous pouvez tout simplement faire vos tests même et choisir le meilleur de tous. Ne dit-on pas que l’on est mieux servi que par soi-même ?
Prenez le temps, utiliser plusieurs marques et plusieurs types de jet dentaire et faites votre choix au final. Ce serait encore la meilleure façon de trouver le meilleur hydropulseur.
À lire …… Les meilleurs modèles de pompe aquarium, selon moi
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La visite de quatre jours du président américain Donald Trump au Japon fin mai a été une étape importante sur le plan militaire. En effet, Tokyo a confirmé l’achat de 105 F-35 américains, ce qui portera sa flotte à 147 appareils et en fera une force redoutable.
La commande de ces avions furtifs de cinquième génération est constituée de 63 F-35A et de 42 F-35B (à décollage/atterrissage vertical). C’est la première fois que le Japon acquiert une telle version de l’appareil. D’un coût compris entre 89,2 et 115,5 millions de dollars par avion, cette acquisition devrait se chiffrer à plus de 10 milliards de dollars (8,9 milliards d’euros). La flotte japonaise de F-35 sera la plus importante après celle des États-Unis.
Une fois que ce système d’armes sera opérationnel, le Japon pourrait projeter une puissance aérienne considérable bien au-delà de ses côtes. Tokyo prévoit d’utiliser la variante F-35B, qui est capable de décoller et d’atterrir verticalement, sur les destroyers porte-hélicoptères de la classe Izumo au Japon. Les navires, qui ne peuvent actuellement emporter que des hélicoptères à bord, seront modifiés pour supporter les F-35. Ils deviendront alors de véritables porte-aéronefs.
Le F-35 peut changer la donne face à la menace chinoise et russe, dans une moindre mesure.
Il faut souligner que le F-35 a un faible niveau de détection (son signal radar a la taille d’une balle de golf) et pénétrerait facilement dans les espaces aériens chinois et russe (du moins pour le moment).
Même si les systèmes chinois et russe parviennent à localiser le F-35, ils auront beaucoup de mal à suivre et à cibler le chasseur furtif. De plus, au moment de la détection, le F-35 aura déployé son système d’arme embarqué, procurant un avantage décisif en première frappe sur des cibles stratégiques telles que les défenses anti-aériennes de l’ennemi.
La Chine affirme que son chasseur furtif J-20, qui a atteint sa capacité opérationnelle initiale, serait capable de relever le défi des F-35. C’est toutefois très peu probable, car le J-20 est toujours à la traîne par rapport au F-35 en ce qui concerne la connaissance de la situation sur le champ de bataille et les systèmes de propulsion, deux facteurs qui confèrent à l’avion un avantage opérationnel essentiel au combat.
Compte tenu de la supériorité du F-35 sur son rival J-20, le Japon, avec sa flotte projetée de quelque 150 F-35, posséderait une supériorité aérienne significative par rapport à la Force aérienne de l’Armée de libération du peuple.
Par ailleurs, la Russie a déployé dans la région des chasseurs Su-35. Mais, en dépit de sa manœuvrabilité et de sa puissance de frappe considérables, le Su-35 ne possède pas de fonctions furtives avancées de cinquième génération (contrairement au F-22 / F-35 et au J-20 chinois) et n’a pas de capteurs de pointe disponibles comme le F-35.
Toutefois, le crash d’un F-35A, récemment acquis par le Japon, le 9 avril 2019, puis la mise à l’arrêt de toute la flotte de F-35 qui en a découlé, soulèvent de sérieux doutes quant à la disponibilité opérationnelle de ce système d’armes révolutionnaire, ce qui suscite de nombreuses critiques.
Cet avion a jusqu’à présent été peu utilisé. Seuls les Israéliens l’ont utilisé en Syrie dans des missions opérationnelles, et dans ce contexte, sa furtivité aurait plutôt déçu. Et selon certaines sources militaires, il ne serait pas capable de contrer les systèmes anti-aériens S300 livrés à Damas par Moscou, et que possèderaient aussi Téhéran et Caracas… Or, la Chine a de tels systèmes, soit des S-300 PMU achetés aux Russes, soit son propre système de missiles sol-air HongQi 9 (HQ-9) qui est équivalent.
Pour le moment, les forces alliées possédant le F-35 pourront profiter du retour d’expérience des forces de défense aériennes israéliennes qui l’ont utilisé pour pénétrer l’espace aérien syrien pour engager des batteries iraniennes, avec succès.
Par ailleurs, les critiques du programme des F-35 ignorent le fait que tous les nouveaux systèmes d’armes sont confrontés à des problèmes dans leur phase d’introduction. Même le légendaire F-16, lancé officiellement en 1978, a été confronté à une série de problèmes techniques à ses débuts.
Compte tenu de la complexité technique du F-35, il faudrait probablement encore une décennie (après les deux premières décennies de développement) pour résoudre les nombreuses questions relatives à cet avion d’une complexité remarquable.
F-35 et intégration régionale
L’autre conséquence de l’achat massif de F-35 par le Japon est la mise en place d’une considérable flotte dans la région et l’intégration des forces aériennes locales avec celles de États-Unis.
En effet, d’autres alliés des États-Unis, l’Australie, la Corée du Sud et Singapour ont ou sont intéressés par cet appareil.
La flotte de F-35 des États-Unis et de leurs alliés sera très conséquente. Les États-Unis et leurs alliés disposeront de plus de 200 avions F-35 déployés dans la région Asie-Pacifique d’ici à 2025, selon le général Charles Brown, commandant des Forces aériennes américaines du Pacifique.
Outre le Japon, la Corée du Sud a reçu son premier F-35 en mars 2018 et prévoit d’en acheter 40.
Deux F-35A sont arrivés en décembre dernier en Australie. Il s’agit des premiers Joint Strike Fighter de la RAAF à être basés sur le territoire national. L’Australie a investi 17 milliards de dollars australiens (10,5 milliards d’euros) pour commander 72 F-35A de Lockheed Martin. Enfin, Singapour compte acheter quatre chasseurs furtifs américains F-35 pour moderniser sa flotte, a annoncé vendredi 1er mars son ministre de la défense Ng Eng Hen.
M. Brown a exprimé l’espoir de renforcer les capacités par des exercices conjoints avec les F-35 appartenant au Japon, à la Corée du Sud et à l’Australie. Par ailleurs, les liens entre Tokyo et Canberra, très étroits avec l’industrie de défense américaine, sont encore renforcés par le fait que le Japon et l’Australie sont les deux bases de maintenance pour les F-35 en Asie Pacifique.
L’ensemble renforcera l’intégration opérationnelle des États-Unis et de leurs alliés. En effet, le F35 se compose avant tout de deux systèmes informatiques embarqués : le JRE (Joint Reprogramming Entreprise), qui est une bibliothèque partagée de données sur les systèmes d’armes des adversaires potentiels distribués à toute la flotte de F35 dans le monde), mais aussi de l’ALIS (Autonomic Logistics Information System). Ce dernier dispositif est conçu pour gérer la maintenance préventive et la supply chain qui relie en permanence chaque avion à Lockheed Martin et Fort Worth aux États-Unis.
La maîtrise du système est donc totalement entre les mains de Washington puisque toutes les données techniques de vol, de maintien de condition ou de missions opérationnelles sont stockées dans des serveurs situés sur le territoire américain. Cela limite la souveraineté de chaque État client du F-35 mais cela facilite l’intégration opérationnelle entre les États-Unis et leurs alliés.
Le F-35 peut donc jouer un rôle majeur dans la supériorité aérienne des États-Unis et de leurs alliés face aux menaces russes et chinoises. Et dans ce contexte, le Japon et sa vaste flotte à terme de F-35, jouera un rôle central.
Appareil cardio-training utilisé généralement dans les salles de fitness et même parfois à la maison, le vélo elliptique permet de tonifier les muscles présents au niveau des jambes et des bras. C’est l’appareil qui vous permettra de perdre du poids une fois que vous aurez commencé un régime adapté. Voici pour vous les différentes parties du corps que vous pourrez travailler avec le vélo elliptique.
Les muscles du haut du corpsLes parties travaillées au niveau du haut du corps sont les suivants. Il s’agit du grand dorsal, des pectoraux, des triceps, des biceps et des abdominaux. Il faut pour commencer dire que le grand dorsal est un muscle ayant la forme V et qui se situe au niveau du dos. Il est sollicité à chaque fois que vous tirez les poignées en direction du corps.
Les biceps sont sollicités à chaque fois que vous tirez les poignées et les triceps, situés à l’arrière de la partie supérieure du bras et sont sollicités lorsque vous poussez les poignées. Il en est de même pour les pectoraux qui sont également sollicités lorsque vous poussez les poignées. Et pour finir, il y a les abdominaux qui eux se contractent à chacun de vos mouvements pour permettre au corps de rester en équilibre et bien aligné. Bref faire du vélo elliptique vous permettra de travailler chaque muscle du haut du corps, consultez ce site !
Les muscles du bas du corpsAu niveau du bas du corps, ce sont le tibial, les mollets, les ischio-jambiers, les quadriceps et les fessiers qui sont sollicités. Les fessiers sont des muscles présents au niveau des fesses. Quant aux ischio-jambiers, ils sont situés en dessous des fessiers.
À chaque fois que vous procédez à une extension de votre hanche, ces deux muscles sont mis en mouvement. Cela intervient une fois que la cuisse va en arrière lors du mouvement de glissement.
Les quadriceps quant à eux sont logés à la face avant de la cuisse et sont sollicités lorsque vous tendez le genou. À chaque fois que vous allez tendre la jambe, cela interviendra. Les mollets eux sont logés au niveau de la partie inférieure ainsi que derrière les jambes et au niveau du tibial antérieur.
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Le type de matériel que vous choisirez pour votre couvre volant dépendra uniquement de vos goûts et vos préférences. Si vous choisissez le cuir, qui est une option très populaire, il vous aidera à obtenir une bonne poigne accompagnée d’un design élégant. D’autres options comprennent des matériaux synthétiques ainsi que des modèles chauffants utiles pour affronter l’hiver.
Matières synthétiquesLe couvre volant synthétique est plus courant et le moins cher sur le marché. C’est une option dont la composition varie en fonction du fabricant. Il peut s’agir d’un accessoire en caoutchouc simplement ou d’un mixage de microfibre et de polyester ou autres composants.
Les matériaux synthétiques offrent une belle esthétique avec des couleurs très vives qui plairont aux conductrices. Les couvre volants de ce genre sont très attrayants. Certains modèles disposent de propriétés de chauffage pour garder vos mains bien au chaud. Cependant, ils ne sont pas très confortables sur le long terme et ils ne durent pas très longtemps non plus.
Cuir véritableC’est de loin le type de matériau le plus cher pour cet accessoire que l’on puisse trouver sur le marché. Un couvre volant en cuir véritable vous assure l’acquisition d’un accessoire de premier choix pour votre volant qui sera de qualité tout en offrant maniabilité, durabilité et douceur.
La prise en main est très agréable, pour une conduite très confortable. Le seul hic concernant ce matériau est le prix d’achat. Si vous faîtes ce choix, il faut vous assurer d’avoir au moins 20 € afin de vous offrir un couvre volant en vrai cuir de qualité. Les modèles de couvres volant dans ce matériau sont disponibles qu’en couleurs limitées.
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Le cuir en peau de vacheLe cuir en peau de vache est une excellente alternative au vrai cuir, car il ne vous coûtera pas très cher. Ses propriétés sont presque à l’identique de celles du cuir véritable, à la différence de la douceur et la souplesse.
En effet, le cuir en peau de vache n’est pas aussi souple et doux que le vrai. Un tel choix pourrait suggérer une utilisation qui sera assez limitée dans le temps. Un couvre volant en peau de vache serait moins polyvalent et votre choix en termes de diversité sera restreint.
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Erwartungsgemäß hat die Bharatiya Janata Party (BJP) von Premierminister Narendra Modi die Parlamentswahl gewonnen, die im April und Mai 2019 in Indien abgehalten wurde. Nicht erwartet wurde aber, dass die BJP ihre absolute Mehrheit noch ausbauen würde. Dieser deutliche Erfolg ist in erster Linie der Person des Premierministers zu verdanken. Modi hat damit ein klares Mandat für ein »neues Indien«, das künftig wohl stärker von den Werten der hinduistischen Mehrheit geprägt sein wird. Die damit verbundenen innenpolitischen Auseinandersetzungen könnten auch zur Herausforderung für die Grundlagen der indischen Demokratie werden.
What should we think of the spring maelstrom in which Afghanistan is struggling, more scattered and weakened than ever before? What words can be used to describe this exhausting, endless theatre of crisis where violence and ineptitude of actors drag their 35 million compatriots to the abyss? Forty years after the Red Army’s invasion of their country, a quarter of a century after the end of a painful civil war (1989-1992), and 18 years after the fall of the Taliban regime[1], could the Afghan population aspire to nothing but this desperate matrix of war, attacks, bad governance, corruption, hundreds of deaths and injuries, external interference and misplaced personal ambitions? Unfortunately, the observation of the transversal disaster of the moment leaves room for little optimism…
On the ground, chaos, from North to South
On April 11, even as the United Nations lifted the travel ban for a dozen Taliban leaders (to ‘facilitate’ the US-led peace talks in Qatar; see below), the Taliban insurgency ‘formalized’ the beginning of its annual spring offensive against Afghan security forces. This ultra-violent insurgency took no one by surprise; three weeks earlier (March 24), the pace of a particularly violent spring was set: in the south of the country (Helmand Province), the attack by several hundred Taliban against army and police positions in the infamous Sangin District left at least 70 people dead in the ranks of the security forces… For weeks, the North had not been left behind with suffering and fear: on March 11, during a Taliban assault on one of its bases in Badghis province, the Afghan National Army lost an entire company (about 50 men), while other units (nearly 150 soldiers in all) dropped their weapons and surrendered to the Taliban…
Since then, on the various fronts, things have not improved precisely, at least for government forces that have been exhausted, outdated and struggling with the negligence of their leaders: in the first half of May, no fewer than 160 security personnel[2] (army and police) fell under Taliban fire in the provinces of Badghis, Baghlan (Pul-i-Kumri), Paktika and Herat. Let us specify that the Taliban hierarchy has properly refused the principle of a truce in the fighting during Ramadan and further stretched its desire for chaos in the humanitarian field, by reinforcing attacks against the courageous NGOs present at the bedside of the Afghan population… On Tuesday, May 28, in Khost (East), Ghor (West) and Samangan (North) provinces, some 40 soldiers, police officers and civilians lost their lives in yet another series of Taliban attacks[3].
As if this orgy of sinister and bad news were not enough, observers have been concerned in recent weeks about the arrival in Afghanistan of fighters affiliated with another Islamic-terrorist nebula, which has been defeated in Iraq and Syria. The Islamic State (EI) is redeploying its elements to Afghanistan[4] in order to increase its ranks and preserve some of its troops. A « relocation » that obviously cannot benefit its hosts in any way whatsoever…
A pathetic and devastated political scene
If the example of harmony and national unity were to come from the Arg (presidential palace) or the Wolesi Jirga (lower house of Parliament), this would have been known long ago; in spring 2019, seven months after a legislative election that was as complicated to organize as it was to decipher the accounting results – with or without fraud… -, this constant jurisprudence continues.
On May 19, the surrealist clash that accompanied the inaugural session of the new lower house and the appointment of its speaker will speak volumes about the current deleterious atmosphere… and the serenity surrounding, in the coming quarter, the preparation of the next presidential election (September 2019), when the outgoing head of state Ashraf Ghani will run for a second term; naturally if the security conditions are right[5] for such an undertaking, on the scale of this country scarred on a daily basis by fighting and other suicide attacks…
In the meantime, in the charged atmosphere one guesses, both sides are twisting their weapons and arguments, levelling the debates even further down[6]. With a record that is at best contrasted if not very poor, the outgoing administration and its improbable unnatural two-headed leadership[7] therefore intend to convince the deserving Afghan electorate of the need to reappoint it for a new five-year term; a challenge in itself but, basically, in this Islamic Republic of Afghanistan, which has seen others at the electoral level, this would not be the first time that a head of state challenged by his constituents, his collaborators, his soldiers and police officers, and with limited credit outside national borders, has won a new mandate…
Peace talks (to say nothing of it?) in Qatar
It is in the ‘serene’ political and security context outlined above that peace talks between the Taliban leadership… and the American administration have followed one another in recent months, far from Kabul, Kandahar or Washington: Doha[8], the capital of the Emirate of Qatar, welcomes these discreet exchanges and negotiations which, at this time, remain closed to representatives of the official Afghan government, on the basis of a redhibitory injunction by the Taliban, which consider « illegitimate » the Ghani government[9]…
At the beginning of May, during the 6th session of the peace negotiations[10], the exchanges would have focused in particular on the withdrawal of foreign troops (particularly US) from Afghan soil, on the guarantees (of the Taliban) against terrorism, on the prospects for talks between the insurgency and the Afghan government, and finally on the conditions for a lasting national ceasefire; one can imagine how simple the exchanges between the Taliban envoys and the representatives of the Trump administration should have been and how easy it was to reach consensus… Even though far from Doha, far from reducing the intensity of the fighting in order to create (more) favourable conditions for peace talks, the Taliban are stepping up their war effort by multiplying all over the place operations and attacks… Nothing that seems a priori contradictory in the eyes of American interlocutors and Taliban envoys, who are very comfortable in Doha…
In an offshore register here again, it should be noted that about fifteen Taliban emissaries were invited on 28 May to Moscow – a capital that is indeed familiar with the Afghan issue, increasingly involved in mediation companies in recent months – to participate in a multi-party conference on the future of Afghanistan…
At the discretion of the White House
At the beginning of the year, the current tenant of the White House – who likes to remind us that since 2001, generous America has spent the equivalent of $780 billion in Afghanistan, including $130 billion for national reconstruction… – pleaded for a withdrawal of American (and foreign) troops[11] from Afghanistan according to a timetable stretched over 3 to 5 years. And Washington to propose to the Taliban peace negotiations that could eventually associate them with a government of national unity; provided that the latter, for their (obscure) part, « undertake » to deny access to Afghan territory to all terrorist groups seeking to attack the United States[12]. Conditions that will appear very tenuous to many observers, to use a circumstantial euphemism…
In order not to upset the sensitivity of this fundamentalist insurgency, not to further darken the national security landscape and to avoid being held accountable to public opinion, the American authorities recently suggested to the US military command in Afghanistan to stop mapping the areas of Afghan territory controlled by the government and the Taliban[13]; an initiative in many respects enlightening on the evolution of the balance of power on the ground and the chances for the population of this landlocked country to have to live under the yoke again one day soon, which we can imagine is laughing and flourishing for all, of an Islamic Emirate of Afghanistan 2.0.
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[1] Islamic Emirate of Afghanistan, 1996-2001.
[2] Afghan War Casualty Reports (3-9 May, 10-16 May).
[3] ‘’Afghan Forces Hit with Wave of Attacks on Eve of Taliban Talks’’, The New York Times, May 28, 2019.
[4] ‘’After ‘caliphate’ collapse, jihadists head to Afghanistan to plot attacks’’, AFP, April 30, 2019.
[5] Initially scheduled for July, the organization of this national election has already been postponed by two months…
[6] ‘’Ex-official Levels New Corruption Accusations at Afghan Government’’, The New York Times, May 26, 2019.
[7] Involving President Ashraf Ghani to his unfortunate challenger in the previous election (spring 2014), the Chief Executive (a kind of prime minister… without much authority) Abdullah Abdullah.
[8] Where the Taliban have had a quasi-official embassy since 2013…
[9] The visit to Doha of an Afghan delegation including government representatives ended at the last minute on April 26 after disagreements (according to the Taliban) over the composition of the delegation.
[10] ’Taliban and U.S. Start New Round of Talks in Qatar’’, The New York Times, May 1, 2019.
[11] As of May 2019, the United States is still deploying 14,000 troops to Afghanistan; 8,400 are training Afghan security forces, with others focusing on counter-terrorist missions against al-Qaida and the Islamic state.
[12] ‘’Under Peace Plan, U.S. Military Would Exit Afghanistan Within Five Years’’, The New York Times, February 28, 2019.
[13] ‘’U.S. Military Stops Counting How Much of Afghanistan Is Controlled by Taliban’’, The New York Times, May 1, 2019.