Diplomacy & Defense Think Tank News

The negotiating mandates for the next round of Brexit talks are on the table. The Euro­pean Union is making talks on a deal regulating EU/UK trade from 1 January 2021 conditional on reaching a fisheries agreement first – originally by July, although the precise timetable may be derailed by the corona crisis. The negotiating mandates diverge in significant respects: The European Union wants to safeguard its Single Market with its strong, shared regulation. That is also reflected in its recently pub­lished draft proposal for a trade deal. The United Kingdom seeks liberation from EU trade rules. These differences are substantial, and significant compromises will be needed if the talks are to be brought to a successful conclusion. Intelligent prioritisation and structuring could allow resolution of certain details to be postponed until a later date.

Der islamistische Terror breitet sich nicht nur in Mali weiter aus, sondern hat auch die Nachbarländer erfasst. Für die internatio­nale Gemeinschaft besteht das Dilemma darin, dass die regionalen Sicherheitskräfte zumindest Teil des Problems sind – aber ohne sie geht es nicht. Die Corona-Pandemie erhöht den Druck auf die schwachen staat­lichen Strukturen in der Region, während sie die Terror-Milizen kaum beeinträch­tigt. Als Folge steigt die Terrorgefahr in einem Gebiet von der Größe Europas, direkt in unserer Nachbarschaft, mit schwer absehbaren Auswirkungen auch auf Flucht­bewe­gungen. Die Bewältigung der Corona-Krise wird vorüber­gehend alles andere in den Hintergrund drängen. Was bedeutet das für die Multidimensionale Integrierte Stabi­lisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali (MINUSMA)? Das Bundeswehr-Mandat für MINUSMA läuft Ende Mai 2020 aus, das der Vereinten Na­tio­nen (VN) einen Monat später. Beide Mandate müssen an die neuen Herausforderungen durch Covid‑19 an­ge­passt werden. Die VN sollten Länder wie Burkina Faso und Niger einbeziehen und alle Missio­nen besser verknüpfen. Das Hauptaugenmerk sollte vorerst auf zivilen und medizinischen Projekten liegen, weniger auf militärischen Fähigkeiten.

Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, était l’invité de Yves Calvi pour l’émission L’info du vrai du 14 avril 2020. Découvrez son intervention en intégralité, ici.

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Avec 57 cas déclarés au dimanche 12 avril, le Gabon est relativement épargné par le Covid-19. Cela n’a pas empêché les autorités de rapidement mettre en place des mesures de prévention, alors que le Président Ali Bongo déclarait l’état d’urgence sanitaire le 9 avril dernier. Comment la situation sanitaire peut-elle évoluer ? Quelle réponse du gouvernement ? Quelles…

Jeudi 9 avril, les ministres des finances de la zone euro sont parvenus à un accord sur les modalités de financement d’un plan de soutien aux pays victimes de la crise Covid-19. Charles Michel, président de l’Eurogroupe, l’a présenté comme une stratégie "exhaustive et coordonnée". Que retenir de cet accord ? Est-il à la hauteur du défi auquel la zone euro doit faire face ? 3 questions à Eric Chaney, conseiller économique de l’Institut Montaigne.…

Face à un virus contre lequel n'existent encore ni vaccin ni traitement avéré, différentes options ont été adoptées, révélant crûment les moyens dont chaque État disposait en matière d'équipements (masques, tests, matériels hospitaliers), mais aussi de capacité à utiliser les données de santé pour contrôler l'avancée de l'épidémie. Des pays comme…

La pandémie de coronavirus interroge sur les risques existentiels qui pèsent sur l’espèce humaine. Ricardo Abromovay plaide pour un dépassement des réthoriques nationalistes et une gestion rationnelle et coopérative à l’échelle mondiale. Coronavirus : et après ? franceinfo ouvre le débat. Un échange à grande échelle pour stimuler et partager des questions, des idées, des […]

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La République démocratique du Congo (RDC) compte au 9 avril 215 cas confirmés positifs. L’épidémie s'est déclarée dans le pays le 10 mars et le gouvernement a rapidement mis en place un Comité multisectoriel de riposte. Comment la situation sanitaire peut-elle évoluer ? Quelles mesures ont été mises en place ? Quelles leçons les autorités ont-elles tiré de leur expérience acquise lors de la gestion de l'épidémie…

Jeremy Adelman est professeur d'histoire et directeur du Global History Lab de l'université de Princeton.

Aux États-Unis comme ailleurs, les débats font rage sur le manque de préparation et les réponses tardives, souvent désordonnées du mille-feuille fédéral américain, commencent à être disséquées. Les revirements de Donald Trump, dans un climat pré-électoral qui a accentué les divergences entre États républicains et…

Le nombre de personnes atteintes du Covid-19 est en forte hausse en Côte d’Ivoire, qui est désormais l’un des pays africains les plus touchés avec 444 cas confirmés à ce jour, dont 52 guéris et 3 décès. Le pays a enregistré son premier cas de coronavirus mi-mars et le Président Ouattara a déclaré quelques jours plus tard l’état d’urgence sanitaire, l’instauration d’un couvre-feu et un…

The growing number of UN personnel deployed to missions in violent, volatile, and complex settings has pushed the UN to take all means necessary to improve the safety and security of its staff and of civilians under its protection. The UN’s Peacekeeping-Intelligence Policy, which was first developed in 2017 and later revised in 2019, has been a central part of these efforts.

This paper outlines the difficulties of creating and implementing this policy. It addresses the origin and evolution of UN peacekeeping-intelligence as a concept and explains the need for this policy. It then discusses how peacekeeping-intelligence was and is being developed, including the challenge of creating guidelines and trainings that are both general enough to apply across the UN and flexible enough to adapt to different missions. Finally, it analyzes challenges the UN has faced in implementing this policy, from difficulties with coordination and data management to the lack of a sufficient gender lens. The paper recommends a number of actions for UN headquarters, peace operations, and member states in order to address these challenges:

1. Optimize tasking and information sharing within missions by focusing on senior leaders’ information needs;
2. Harmonize the content of peacekeeping-intelligence handbooks with standard operating procedures while ensuring they are flexible enough to account for differences among and between missions;
3. Refine criteria for recruiting civilian and uniformed personnel with intelligence expertise and better assign personnel once they are deployed;
4. Improve retention of peacekeeping-intelligence personnel and encourage member states to agree to longer-term deployments;
5. Tailor peacekeeping-intelligence training to the needs of missions while clarifying a standard set of UN norms;
6. Apply a gender lens to UN peacekeeping-intelligence;
7. Improve coordination between headquarters and field sites within missions by adapting the tempo and timing of tasking and creating integrated information-sharing cells; and
8. Establish common sharing platforms within missions.

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En 1966, le Président Johnson déclarait : "Quand le poids de la présidence me semble lourd, je me rappelle que les choses pourraient être pire : j’aurais pu être maire". Aux États-Unis comme en France, les gouvernements locaux font face aux effets terrifiants de la pandémie Covid-19 sur les territoires.

Quand les premiers cas sont apparus sur la côte Ouest du pays, les maires ont réagi les premiers dans un climat d’…

Avant même que la crise du coronavirus ne débute, la relation transatlantique traversait déjà une mauvaise passe. L’hostilité du président Trump envers l’Europe ainsi que l’escalade de la guerre commerciale avaient profondément ébranlé leurs relations, le Royaume-Uni avait quitté l’Union européenne, et les propos d’Emmanuel Macron sur la "…

On ne sait pas si Viktor Orban a lu Machiavel, mais il a retenu une leçon importante de l’auteur du Prince : une crise peut fournir une opportunité pour étendre son emprise sur le pouvoir, sur tous les pouvoirs. C’est précisément ce qu’a fait le Premier ministre hongrois en faisant adopter le 30 mars par le Parlement, où son parti, le Fidesz, a une majorité des deux tiers, une "loi sur la protection contre le coronavirus" qui lui permet de gouverner par décret pour…

Au Royaume-Uni comme en France, les "travailleurs du front", qui s’occupent notamment des soins aux malades, de l’approvisionnement en biens de première nécessité et de la logistique du dernier kilomètre, sont devenus les plus visibles.

Encore davantage qu’en France, ce sont aussi les travailleurs qui se trouvent le plus souvent dans des formes "atypiques" d’emplois — temps partiel, contrats "zéro heure" ou travail indépendant —…

In China hat die Ausbreitung des Coronavirus die Kommunistische Partei (KP) und Staats- und Parteichef Xi Jinping vor große Herausforderungen gestellt. Anders als bei den Tiananmen-Protesten, der SARS-Epidemie 2003 oder der globalen Finanzkrise 2008 geht es heute nicht nur um den Machterhalt der KP, sondern auch um den des Mannes an ihrer Spitze: Xi Jinping ist der erste Parteichef seit der Zeit Mao Zedongs, der alle Fäden der Politik in China in einer Hand hält. Bislang scheint die Corona-Pandemie Xis Machtposition nicht zu beeinträchtigen oder gar zu gefährden. Als Xis Achillesferse könnte sich jedoch die Wirtschaft erweisen, sollte es hier zu einer massiven Verschlechterung der Lage kommen.

In February, the Islamic Republic announced its first confirmed cases of the coronavirus. Within weeks, Iran became the epicenter of Covid-19 in the Middle East, prompting a serious health emergency. However, the current crisis is posing more than just medical and economic challenges that Iran has to cope with while under external pressure from sanctions. It also holds long-term socio-political ramifications for the Iranian state.

The corona outbreak took root in the city of Qom, home to significant religious seminaries and sites. It is not surprising that the virus spread particularly fast in pilgrimage cities such as Qom and Mashhad. The Imam Reza shrine in Mashhad alone attracts around 20 million visitors every year. Yet, nearly four weeks passed before spiritual centers in the country were closed down. Although the decision was made out of medical necessity, it was by no means self-evident. It was the first time in the history of the Islamic Republic that the government had to close mosques, cancel Friday sermons, and prohibit pilgrimages. The fact that a state which self-identifies as an Islamic republic is denying access to religious sites in times of a crisis has caused major grievances among its social base. Protesters gathered in front of holy shrines in Qom and Mashhad, where they were supported by local clerics. Some of them forcibly tried to gain access to the sites, clashing with the police. The corona crisis puts the theocratic state in an unfamiliar and rather uneasy position. It is forced to suspend religious rituals that are an essential part of its political identity and, what is more, it has to actively prevent people from performing those rituals. Due to corona, religion has been put into the back seat for the time being with the approval of the highest religious authority of the state, the Supreme leader himself.

The current crisis is having an impact on the status of religion in Iran, but it is also affecting faith. Closing down shrines that, for centuries, were considered places of immunity and healing, is tantamount to demystifying long-held Shiite beliefs. Amid the crisis, the trend toward alternative medicine, such as “Islamic remedies” that have been largely promoted by the state in recent years, had to give way to reality as well. The corona crisis has publicly exposed the clear-cut limits of faith and superstition. Some clerics already fear a theological crisis and are warning of an Iranian renaissance that would go hand in hand with people turning their backs on religion altogether. Supporters of a secular state, on the other hand, see the current situation as a chance for a gradual cultural transformation in Iran. This perspective is based on the notion that in Europe, too, a pandemic had once contributed to the disenchantment of religion, thus ultimately paving the way for the emergence of the Renaissance. Given the current conditions, the idea of secularism in particular is gaining new traction. A separation of the political and religious spheres would fundamentally contradict the ideational concept of the Islamic Republic, which categorically rejects secularist thought. Still, the current crisis gives rise to the question of what the relationship between religion and the state should look like – a topic that has preoccupied many Iranian philosophers, sociologists, and clerics alike, even before the Islamic Republic was founded.

Lastly, the current crisis has further exacerbated the Islamic Republic’s legitimacy problem. In light of the celebrations for the anniversary of the revolution and the parliamentary elections in February, corona cases were not made public for quite some time. But even in the aftermath of official reports about corona-related deaths, the Iranian state acted hesitantly. Domestic power struggles hampered effective coordination efforts and made crisis management much more difficult. At the same time, the level of public trust in authorities was low. This became evident when, after the outbreak of the virus, a large segment of the population was unwilling to comply with governmental instructions. The high level of distrust toward the state was not only based on the fact that Iranian authorities had withheld information and initially not taken the situation seriously themselves. The Iranian leadership had already lost a lot of credibility after a massive crackdown on protests in November 2019 and when the Revolutionary Guards shot down a passenger plane by accident only a few months afterwards. The initial handling of the corona crisis reinforced the perception among many that the state was not up to the challenges of the day. Opponents of the Islamic Republic, who reject the idea that the state had any legitimacy to begin with, see the corona crisis as yet another confirmation of clerical incompetence. At the same time, the cluster of crises in recent months and the ways in which they have been handled have also sown doubts among supporters of the system. As a result, the question of legitimacy has now reached the social base of the Islamic Republic itself.

The fact that the Iranian leadership has temporarily put religion into the background is not a new phenomenon. The Islamic Republic has always given priority to political requirements when deemed expedient for the system as a whole. Still, in the current crisis, religion has taken an unprecedented back seat. For the first time since 1979, religion in its institutionalized form has been largely removed from the everyday lives of the Iranian people. Although there will be access to religious sites again before long, faith has lost part of its social relevance. Moreover, many will remember significant Shiite shrines not as places of salvation but rather as symbols of the spread of a grave pandemic. As of now, infection rates are decreasing across the country, but in the aftermath of the corona crisis, the Iranian state will face a whole new set of socio-political challenges.

Le Covid-19 touche tout le monde, y compris les médias. Vagues de désinformation, baisse de revenus, nécessité de continuer à opérer… "Comment les médias de votre pays se sont-ils organisés pour assurer la diffusion d’informations fiables autour de l’épidémie ?" : voici la question que nous avons posée à Anais Ginori, journaliste au sein du journal italien La Republicca, Victor Mallet, chef du bureau de Paris du journal britannique …

La propagation du Covid-19 révèle les profondes faiblesses de la politique sociale américaine et de son filet de sécurité sociale : vulnérabilité du système de santé, manque de congés maladie payés et structure fédérée du système de politique sociale.

En temps de crise, une nation se tourne vers ses dirigeants afin d’en obtenir honnêteté, détermination et réconfort. Mais au détriment de ces vertus, le président…

• 27 janvier : premier cas de Covid-19 détecté en Allemagne dans le Land de Bavière. 
• 24 février : le ministre de la Santé Jens Spahn annonce que l’épidémie a atteint l’Allemagne. 
• 4 mars : l’Allemagne interdit l’exportation de matériel de protection médical hors de ses frontières. …