jQuery(document).ready(function(){jQuery("#isloaderfor-lhzdmp").fadeOut(2000, function () { jQuery(".pagwrap-lhzdmp").fadeIn(1000);});});
Nahla Valji, Officer in Charge of the Peace and Security Section at UN Women, told an IPI audience July 8th that achieving gender equality had a direct effect on the sustainability of peace processes. Speaking at a policy forum considering the Global Study on Resolution 1325, Ms. Valji declared it is imperative “to see gender equality and women’s empowerment as important and core to peace and security.”
Ms. Valji noted that including women in peace processes is about more than just diversity; there is an empirical record of improved results. “We’re now seeing the increased evidence of the correlation between women’s participation,” and, “the finalization of peace processes, the implementation of agreements, and the sustainability of the peace that they achieve,” she said.
The Policy Forum was co-sponsored by UN Women, and Ms. Valji represented the UN agency on the panel. Describing the early findings of the Global Study, she said, “Over the past 15 years, we have built an incredibly strong normative base.” However, she continued, “What we’re not seeing though, is consistent implementation.”
The Global Study, 15 years after its adoption, is a review of Resolution 1325, the landmark resolution of the United Nations Security Council on Women, Peace and Security. It recommends means for the resolution’s full execution in areas such as strengthening the gender architecture of the UN system, and removing obstacles to participation of women in peace and security operations.
Before the panel discussion, participants had met at the UN in small groups, to try to identify synergies with other reports.
Ambassador Christian Wenaweser, the Permanent Representative of Liechtenstein to the UN, also a co-host of the panel, opened the discussion by emphasizing it was essential, “to establish the connections between the different topics, to ensure that things are not looked at in isolation.”
To that end, Ambassador Gert Rosenthal brought to the attention of the panel a key interpretation of the High Level Review on Peacebuilding, for which he is Chair of the Advisory Group of Experts. “There is this idea in the United Nations that peace building is something that happens after a conflict,” he said. “In fact, on an agenda of the Security Council, the agenda item is called ‘post-conflict peacebuilding.’ And we think that’s the wrong concept. Peacebuilding can occur before, during, and after conflict.”
Youssef Mahmoud, IPI Senior Adviser, pointed out that men also bore responsibility for implementing Resolution 1325, criticizing “the prevailing erroneous notion that women peace and security is a women’s only issue that can only be addressed by women and understood by women.” Rather, he continued, it must be conceptualized as “a social agenda – an agenda for women and men.”
Dr. Jemilah Mahmood, Chief of the World Humanitarian Summit Secretariat, commented on the unique value women have brought to her multi-stakeholder consultations for the UN. “I think every regional consultation, something that has been said to us about what is important, it’s actually hope and security,” she said. “And women see things very differently in this sense, hope not just for themselves, but for future generations, for their children. It’s such a powerful message women are telling us.”
Ms. Valji similarly emphasized the need to incorporate women’s unique perspectives and stressed that their voices can even improve early warning mechanisms.
“Women have access to different sources of information, conflict analysis, early warning of conflict in communities,” she said. The Global Study found that women experience greater violence “as militarization and small arms spread in the months before conflict and tensions heighten.” These voices are lost, she explained, but could actually serve “as an early warning indicator, that we can use,” to prevent conflict.
The discussion concluded with the members of the audience posing questions to the panelists. Ms. Mahmood, answering a question about what it would take to ensure women are involved in implementing Resolution 1325, responded by asking her colleague to hold up her cell phone.
With the audience fixated on the device, Ms. Mahmood clarified, “If I had one wish, I would want every woman caught in crisis to have a solar powered mobile phone with unlimited credit, because it’s unbelievable how much information can be disseminated through the cell phone,” she said. “We have to look at the world through the future lens, the world in 2030. How will women have their voice, even when they try to quiet it down? How do we amplify? It’s the power of many working as one.”
IPI Senior Adviser Youssef Mahmoud moderated the conversation.
Watch event:
Research Fellow of ELIAMEP Dr Filippa Chatzistavrou analysed the situation in Greece in an article she wrote for Le Monde. The article is available here.
Serge Sur, 2014 ou les marteaux sans maîtres
sous la direction d'Emmanuel Bourdoncle et Manon-Nour Tannous
Jean-Pierre Colin et Grégory Chauzal, Introduction
Virginie Baudais et Grégory Chauzal, L'annus horribilis d'Ibrahim Boubacar Keïta. De la figure du Président de crise à la crise présidentielle malienne,
Apolline Gagliardi, La République centrafricaine en crise. Les espoirs déçus de la transition
menée par Catherine Samba Panza
sous la responsabilité d'Julian Fernandez et Nicolas Haupais
sous la responsabilité deBernard Sitt et Benjamin Hautecouverture
sous la responsabilité d'Alexandra Novosseloff
sous la responsabilité de Jacques Fontanel et Françoise Nicolas
sous la responsabilité d' Emmanuel Decaux
sous la responsabilité de Michel Mathien
sous la responsabilité de Xavier Pasco
sous la direction d'Anne DULPHY
Prix Albert Thibaudet
Notes de lecture
Chronique bibliographique de l'année 2014
Les techniques, technologies et infrastructures destinées à augmenter la disponibilité en eau (eau potable, irrigation...) connaissent un essor significatif depuis plusieurs décennies. Face à des pénuries en eau récurrentes et de plus en plus étendues, le recours à cet éventail de solutions, à l'image du dessalement, est perçu par un nombre croissant de pays comme un moyen de sécuriser quantitativement leur offre en eau. La mise en œuvre de ces infrastructures et technologies, lorsqu'elle sert une vision de la gestion de l'eau excessivement centrée sur l'offre, crée cependant de nouvelles vulnérabilités techniques, de gouvernance et de développement.
ddLes décisions du Conseil des ministres de l'Agence spatiale européenne du 2 décembre 2014 ont acté le financement de la construction d'un nouveau lanceur Ariane 6. Cette décision, prise au plus haut niveau politique, a fait suite à quelques années de débats intenses qui ont montré l'étendue des désaccords techniques, industriels et politiques entre quelques Etats-clefs, parmi lesquels l'Allemagne, la France et, à un moindre titre, l'Italie. Au lendemain de la solution politique qui a été trouvée, il est intéressant de revenir sur les crises passées subies par ce secteur d'activité en Europe pour comparer les situations, pour en discerner les causes profondes et mieux comprendre l'actualité des principes fondamentaux qui ont construit l'Europe spatiale.
ddLa décision de poursuivre le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) au-delà de son échéance en 2015 interpelle la société civile (SC) quant à son rôle et son utilité dans la nouvelle phase du Sommet et dans la continuité du Forum sur la gouvernance de l'Internet. Dix ans après Tunis (2005), une grande partie de la SC dresse un bilan décevant et démobilisateur du processus de suivi du SMSI. Le déroulement quasi rituel de ses Forums bannit toute analyse critique et dialectique de l'évolution de la « société de l'information ». Seule une nouvelle dynamique et un élargissement des débats à tous les acteurs réellement impliqués, dans la société en général, peuvent inciter la SC à continuer son engagement et à contribuer de manière décisive à l'élaboration des nouveaux objectifs à assigner au SMSI au-delà de 2015. Quant à la gouvernance de l'Internet, si la SC constate des progrès accomplis par les neuf Forums annuels, le NETMundial, tenu à Rio et à l'initiative du Brésil en avril 2014, suite à l'espionnage massif organisé par la National Security agency (NSA) et le gouvernement américain, a déçu une bonne part de la SC. Et la « récupération » de NETmundial par le Forum économique mondial (FEM) à travers son « Initiative NetMundial » (NMI), a abouti à un clivage de la société civile autour du concept de partenariat multi-acteurs (PMA), le modèle de gouvernance imposé par le SMSI. Une partie importante de la SC conteste désormais sérieusement ce modèle et refuse toute participation à l'Initiative NETMundial du FEM. Dès lors, le risque d'un schisme existe au sein de la SC, alors que la crise de confiance née des agissements illégaux de la NSA impose des mesures concrètes de protection de l'Internet pour assurer la liberté d'expression des droits des citoyens et le respect de leur vie privée.
ddL'Europe s'est dotée d'institutions chargées de créer et de rassembler les informations statistiques jugées indispensables à sa construction. Eurostat harmonise et contrôle les données collectées et traitées par des organismes nationaux de statistiques parfois mis en place il y a plusieurs siècles. De son côté, l'Eurobaromètre est un service de la Commission créé afin de permettre une bonne connaissance de l'opinion des Européens en vue d'une gouvernance plus proche des citoyens. Si les sondages ne doivent pas dicter les politiques, les politiques ne peuvent ignorer les attentes des populations, bien souvent fugitives et contradictoires. Mélange subtil de science et de politique mais objet original, l'Eurobaromètre est soumis à de nombreuses critiques, en raison de sa nature même, ainsi que de ses insuffisances. Il n'a pas su encore s'imposer dans le paysage médiatique.
ddLes médias d'information et de communication, au XXIe siècle, analysent les conflits militaires au fur et à mesure de leur apparition. Informant le public des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, de l'évolution des théâtres d'actions militaires, ils s'autorisent à donner leur version des faits et à expliquer les origines des conflits. Ils s'engouffrent facilement dans la brèche ouverte par « le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes », même s'ils dénient ce droit aux uns – comme à la Crimée – et le reconnaissent à d'autres – le Kosovo. En réalité, les médias se plient à la règle du politiquement correct, pour éviter d'hérisser les décideurs politiques de leurs Etats respectifs. Très souvent, depuis plus d'un demi-siècle, ils développent les fondements ethniques et claniques de nombreux conflits en Afrique et en Asie, mais, dans leur majorité, au mieux minorent, au pire ignorent, les racines économiques des tensions, des crises, voire des conflits armés. Ils seraient bien inspirés d'analyser les crises récentes dans le Caucase ou à venir, en Méditerranée ou dans l'océan Pacifique sous l'angle des ressources énergétiques (pétrole, gaz, hydrates de méthane). Ils comprendraient alors que les conflits au XXIe siècle ne sont pas ce qu'ils croient et ce qu'ils veulent faire croire qu'ils sont !
dd