Am 14. Juli 2015 haben die E3/EU+3 und Iran in Wien eine detaillierte Einigung erzielt, die den Weg für eine langfristige Lösung im Konflikt um das iranische Atomprogramm ebnen soll. Der gemeinsame umfassende Aktionsplan (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA) enthält auf über 100 Seiten Regeln und einen institutionellen Rahmen zur Begrenzung und Kontrolle des iranischen Atomprogramms. Die Umsetzung wird weitreichende Folgen für die Rolle Irans in der Region, die Sicherheit im Nahen und Mittleren Osten und internationale Bemühungen um die Kontrolle von Atomwaffen haben. Kurzfristig dürfte die Implementierung regionale Konkurrenzen verschärfen, hat langfristig aber das Potential, die Beziehungen zu Iran zu verbessern. Neben Iran tragen die E3/EU+3 und damit auch Deutschland maßgeblich Verantwortung für die erfolgreiche Umsetzung des JCPOA. Sollte sich an der politischen Unterstützung der Vereinbarung durch die beteiligten Staaten etwas ändern, könnte der Versuch, den Atomkonflikt beizulegen, schnell scheitern.
Despite high ambitions about Turkey’s “central power” role in its surrounding regions, Turkish foreign policy has faced sizeable challenges in the Middle East and beyond. As war and conflict continued tearing apart several Middle Eastern countries, Turkey’s capacity to influence diplomatic developments declined; instead of offering solutions, it appeared in many cases to become part of the problem. The target of regime change in Syria remained elusive, while the international community found it hard to understand why Turkey appeared more comfortable bordering jihadist than Kurdish political entities in Syria and remained neutral in the jihadist assault on Iraq. These had a negative spillover effect on Turkey’s own Kurdish question and brought a hard-won peace process to the brink of collapse. The spectrum of regional isolation emerged, as Turkey withdrew its ambassadors from a number of countries in its vicinity because of various diplomatic confrontations. This was one of the reasons for Turkey’s failure to be elected as non-permanent member of the UN Security Council despite investing considerable resources on that goal. Turkey’s perceived self-righteous albeit unpopular status was described with the use of term “splendid isolation.” This situation raised substantial concerns about Turkey’s ability to maintain an important regional role and called for a reconsideration of key aspects of Turkish foreign policy.
Working Paper 67/2015: From “Central Power” to “Splendid Isolation”: Turkish Foreign Policy’s Declining Ambitions
Author: Ioannis N. Grigoriadis
We are pleased to announce that the Greek nomination process for the 2016 Marshall Memorial Fellowship program has begun. This process is for candidates who are citizens of Greece and Cyprus.To nominate an exceptional leader from your community, please follow the guidelines and steps outlined below.
Guidelines:
1. You may nominate only one individual for the program. The deadline for nomination is Monday, September 21, 2015.
2. Your nominee must meet the general eligibility criteria. Most importantly, please make sure that he or she is between 28 and 40 years of age, is a citizen of Greece or Cyprus, is available to travel in 2016, and occupies a leadership position with potential for growth.
You can find here more information.
The Marshall Memorial Fellowship (MMF) is the flagship leadership development program of the German Marshall Fund of the United States(GMF). The Fellowship provides a unique opportunity for mid-career leaders from the United States and Europe to explore policies, institutions, and culture on the other side of the Atlantic. GMF awards over 100 Marshall Memorial Fellowships each year to the best and brightest from all professions, including politics, business, media, and nongovernmental organizations. Founded in 1982, the MMF program features a network of over 2,000 alumni who remain engaged through annual conferences, regional meetings, online communications, and involvement in other GMF program areas. For more information on the Fellowship, please click here.
You can read here the article on the so-called ‘Plan B’, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 2 August 2015 in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.
Depuis plusieurs jours, une double offensive militaire est lancée par les autorités politiques turques contre l’Organisation Etat islamique (Daech) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Pour de multiples raisons, le pays est ainsi entré dans une nouvelle séquence politique, pleine d’incertitudes, dont il serait bien présomptueux de prétendre prévoir comment elle va se conclure. Les conséquences potentielles de la situation sont toutefois extrêmement préoccupantes.
La raison avancée par le président et le gouvernement turcs relève de la nécessité de combattre les organisations terroristes qui menaceraient la Turquie. Cette préoccupation est parfaitement légitime mais il semble alors stratégiquement bien inconséquent de lancer au même moment une offensive contre deux adversaires dont on sait que les capacités militaires sont efficientes grâce à leur expérience, leur entraînement et leur discipline. Surtout, une offensive militaire doit toujours s’articuler à des objectifs politiques clairement définis et énoncés. De ce point de vue, en dépit du fait que Daech et le PKK soient tous deux qualifiés de terroristes, la comparaison entre les deux organisations ne résiste pas à l’analyse. Leur histoire, leurs dynamiques politiques, leurs modalités d’action, leurs objectifs ne sont pas comparables et il est problématique que, sous le couvert de lutte contre le terrorisme, d’autres objectifs soient en réalité à l’œuvre. Essayons donc de décrypter les véritables enjeux.
Le fiasco de la gestion de la crise syrienne
Pour ce qui concerne Daech, l’événement qui précipite les décisions turques est l’attentat perpétré, le 20 juillet 2015, à l’encontre de jeunes militants réunis dans la ville de Suruç pour préparer l’envoi d’équipes de volontaires désirant participer à la reconstruction de la ville de Kobané, qui s’est soldé par la mort de 32 d’entre eux. En réalité, on avait déjà constaté, au cours des derniers mois, une modification de la politique de la Turquie à l’égard de Daech. Si les relations entre les autorités turques et cette dernière ont été pour le moins troubles par le passé, une forme de laissez-faire et de complaisance d’Ankara à l’égard des groupes djihadistes combattant en Syrie ayant été maintes fois soulignée, un raidissement était à l’œuvre depuis plusieurs mois. Le gouvernement d’Ankara, constatant en effet que Daech s’avérait totalement incontrôlable, a commencé à procéder à de nombreuses arrestations d’individus suspectés d’être militants ou sympathisants de l’organisation djihadiste ainsi qu’à celle, sous fortes pressions européenne et étatsunienne, de nombreux apprentis djihadistes qui tentaient de la rejoindre en passant par la Turquie. Il est aussi clair, même si les chiffres avancés à cet égard sont absolument invérifiables, que des cellules dormantes de Daech sont organisées en Turquie et trouvent un terreau fertile de recrutement parmi les presque 2 millions de réfugiés syriens qui vivent désormais dans le pays. Cette prise de distance d’Ankara s’est également manifestée par la décision, au début de l’année 2015, conjointement avec l’Arabie saoudite et le Qatar, de soutenir l’« Armée de la conquête » en lutte contre le régime de Bachar Al-Assad. « Armée de la conquête », dont l’une des principales composantes est le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. On ne peut qu’être dubitatif quant à cette décision de soutenir une branche du djihadisme contre une autre, ce qui ne peut se comprendre que par le fiasco de la gestion turque de la crise syrienne.
Obsédée, depuis quatre ans, par son objectif de faire chuter le régime syrien, Ankara n’a en effet pas hésité à soutenir, sans grand discernement, tous les combattants rebelles et s’est brûlé les ailes. Facteur aggravant, les pronostics maintes fois formulés sur l’imminence de la chute de Bachar Al-Assad se sont avérés totalement erronés et indiquent l’incapacité de Recep Tayyip Erdoğan à saisir les réalités politiques d’un pays pourtant voisin et avec lequel il partage plus de 900 km de frontières. A cet égard, les positions turques devenaient d’autant plus intenables que chacun comprend désormais que la coalition anti-Daech dirigée par les Etats-Unis ne se fixe pas comme objectif l’élimination pure et simple du président syrien mais cherche confusément une formule de transition politique en Syrie. La position jusqu’au-boutiste turque devenait alors de plus en plus difficile à tenir, ce qui explique, aussi, qu’après des mois de refus, les autorités turques ont enfin accepté que les avions de la coalition puissent utiliser les bases militaires turques, principalement celle d’Incirlik, pour organiser les opérations de bombardement. Il y a donc une véritable évolution des positions turques à l’égard de Daech, que l’attentat de Suruç a contribué à cristalliser. D’après les observateurs, il semble néanmoins que l’intensité des bombardements turcs contre des bases de Daech soit beaucoup moins forte que ceux organisés à l’encontre des bases du PKK.
Les enjeux de la question kurde
Il est tout d’abord singulier que, sous vocable de lutte anti-terroriste, Ankara n’hésite pas à bombarder Daech en même temps que ceux qui, en Syrie, combattent cette même organisation avec la plus grande efficacité, en l’occurrence les combattants du PKK. Cela procède au mieux d’une incohérence stratégique, au pire d’un autre projet, non exprimé celui-là. Comment comprendre, en effet, que des bombardements massifs ciblent les combattants d’une organisation avec laquelle des négociations ont été initiées depuis l’automne 2012 pour tenter de parvenir à un compromis politique sur la question kurde. Ce processus, dit de résolution, était certes pour le moins fragile et semblait de facto gelé depuis des mois. Cela ne retire néanmoins pas le mérite de Recep Tayyip Erdoğan d’avoir contribué à lever un tabou sur ce dossier et d’avoir tenté de faire bouger les lignes sur ce qui constitue probablement le défi le plus important à relever pour la société turque.
Nul ne peut, en effet, douter qu’il n’y aura pas de solution militaire à la question kurde et que seule la voie politique peut permettre de la résoudre. En réalité deux questions se posent avec force. La première renvoie à ce que les autorités turques perçoivent avec beaucoup d’inquiétude comme l’affirmation politique régionale du PKK et/ou de sa projection syrienne, le Parti d’union démocratique (PYD), qui contrôle désormais les zones kurdes autonomes dans la zone frontalière turco-syrienne. On comprend aisément que cette montée en puissance pose un problème existentiel à Ankara, qui n’hésite pas à considérer cette autonomisation des zones kurdes en Syrie comme la création d’une entité hostile à sa frontière. La deuxième nous ramène sur la scène politique intérieure et réside dans les scores électoraux réalisés par le Parti démocratique des peuples (HDP) lors des élections législatives du 7 juin dernier qui, avec la constitution d’un groupe parlementaire de 80 députés, a anéanti le projet de réforme constitutionnelle présidentialiste souhaité par Recep Tayyip Erdoğan. Il apparaît de plus en plus clair que ce dernier veut faire payer au HDP cet affront, ce qui permet de saisir l’enquête judiciaire ouverte contre Selahattin Demirtas, les bruits récurrents de levée de l’immunité parlementaire de certains députés, voire la dissolution pure et simple de ce parti. Cette éventualité, si elle venait à se concrétiser, induirait un accroissement dangereux des tensions et de la polarisation politique déjà extrême au sein du pays. En dépit de ces risques, le président turc veut visiblement désormais procéder à des élections anticipées et la guerre en cours constitue à ses yeux un incontestable moyen de reconquérir l’électorat nationaliste qui s’était éloigné de lui en juin dernier. Recep Tayyip Erdoğan veut apparaître comme le seul capable de défendre le pays agressé par de multiples ennemis et joue la stratégie de la tension. La guerre se décrypte donc en partie par des raisons de politique intérieure, ce qui est pour le moins irresponsable.
Le paramètre iranien
Enfin, dernier paramètre, la question de l’Iran, souvent sous-estimée, mais qui pourtant constitue une clé de compréhension de la crise actuelle qu’on ne peut négliger. L’accord conclu, le 14 juillet, sur le nucléaire iranien va bouleverser le jeu diplomatique et stratégique régional en rendant à l’Iran l’influence perdue au cours des dernières années. Téhéran a vocation à redevenir dans la prochaine période un partenaire majeur des grandes puissances, notamment des Etats-Unis, sur l’échiquier régional. D’où les infléchissements de la politique de la Turquie, les bombardements contre Daech, l’autorisation donnée aux Etats-Unis d’utilisation des bases aériennes du Sud-Est de la Turquie et la perspective de la création, acceptée par Washington, d’une « zone de sécurité », d’une centaine de km de longueur et d’une quarantaine de profondeur le long de la frontière syro-turque, qui devrait permettre à une partie des réfugiés syriens de se regrouper mais aussi de couper les unes des autres les zones géographiques contrôlées par le PYD. Aux yeux des autorités politiques d’Ankara, tout faire donc pour se réinsérer dans le jeu politique régional, resserrer les liens avec les Etats-Unis et ne pas se laisser distancer par Téhéran.
Une situation délétère
Ces quelques brèves remarques soulignent la complexité d’un nouveau conflit auquel la Turquie est désormais partie et qui constitue une équation à multiples inconnues. Constat des graves erreurs à répétition de la gestion de la crise syrienne, instrumentalisation d’enjeux de politique intérieure, défis constitués par la question kurde, concurrence avec l’Iran… l’ensemble constitue un cocktail explosif et infiniment préoccupant. La logique de guerre enclenchée est dangereuse car nul n’est en réalité véritablement capable de la contrôler. Il est impérativement nécessaire que les autorités politiques d’Ankara se ressaisissent et que les intérêts des citoyens turcs redeviennent la boussole des décisions du gouvernement.
Associate Professor at the University of Athens and Senior Research Fellow at ELIAMEP Dimitri A. Sotiropoulos wrote an article in The Book’s Journal on negotiations between the Greek government and its creditors. The article is available here (in Greek).
Sylvain Cypel est journaliste, spécialiste des États-Unis. Il répond à mes questions à propos de son dernier ouvrage « Un nouveau rêve américain » (Ed. Autrement).
L’élément ethno-racial a-t-il pris le pas sur l’enjeu socio-économique aux États-Unis ?
Cela a été évident lors des élections présidentielles de 2012. A l’époque, les États-Unis étaient loin d’avoir surmonté les conséquences de la crise financière de 2008-2010. L’emploi n’avait pas retrouvé son niveau d’avant-crise. Beaucoup d’emplois industriels avaient été perdus. Un chômage des jeunes durable était apparu, phénomène très nouveau aux Etats-Unis, et beaucoup devaient abandonner leurs études pour éviter de se sur-endetter. Certes, le sentiment général était que l’économie s’améliorait, mais la campagne républicaine, axée sur l’échec de la politique socio-économique de Barack Obama, n’a pas eu l’impact escompté. Au contraire, Barack Obama a finalement été réélu de manière assez aisée. Et il l’a été prioritairement sur des enjeux de société. D’abord, il a fait le plein parmi ceux que l’on appelle aux Etats-Unis les « minorités ». Obama a recueilli plus de 70 % des suffrages des Américains d’origine hispanique ou asiatique, et plus de 90 % de ceux des Afro-américains. Cet élément a été déterminant. De plus, les femmes ont voté à 55 % pour lui. Les ressortissants des minorités ont rejeté massivement la logique des propositions avancées par le camp conservateur : de la réduction des aides sociales aux mesures plus répressives à l’encontre des immigrés. A l’inverse, les démocrates leurs sont apparus beaucoup plus disposés à favoriser leur intégration. Quant aux femmes, tous les sondages montrent que sur les enjeux sociétaux, comme l’accès à une assurance santé universelle, le droit à l’avortement ou la limitation des ventes d’armes, elles sont désormais bien plus progressistes que les hommes.
Aujourd’hui, les difficultés socio-économiques restent beaucoup plus graves aux États-Unis que ne le laissent croire les seules données économiques car la répartition des fruits de la croissance retrouvée sont toujours presque uniquement dévolus aux plus aisés. Les inégalités sociales continuent de s’accroitre. Mais on a vu récemment, avec la multiplication d’assassinats de jeunes noirs par la police et l’attentat contre une église noire de Charleston, combien les enjeux « raciaux » restaient prégnants dans ce pays. Il est trop tôt pour savoir quelles seront les thématiques qui domineront la campagne en vue de l’élection présidentielle de novembre 2016. Mais il est clair que si le parti républicain poursuit dans la voie qu’il a choisie depuis huit ans, il sera de nouveau aisé pour le candidat démocrate de mobiliser en sa faveur une coalition desdites « minorités ».
L’homme blanc qui se sent en danger fournit 80% des troupes du Tea Party…
Le Tea Party est effectivement un regroupement massivement blanc. Et le mâle blanc en constitue l’ossature : il lui fournit près des deux-tiers de ses membres. Ce regroupement politique apparait comme une tentative de résister au phénomène le plus marquant aux États-Unis aujourd’hui : cette société se « mondialise » plus qu’aucune autre au monde, et à un rythme plus rapide que n’importe où ailleurs. Avec un million de nouveaux arrivants chaque année, presque tous issus d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, et des populations immigrées faisant plus d’enfants que les autres Américains, le basculement est annoncé par les démographes pour 2042 : les « Blancs seulement », ceux qui ne s’identifient pas autrement lors du recensement, seront devenus minoritaires aux États-Unis. Ils ne seront plus que 43 % en 2060.
D’ores et déjà, la montée en puissance des « non-Blancs » se manifeste dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique. C’est ce qui effraie la partie des Blancs les plus conservateurs – surtout les hommes – qui éprouvent le sentiment de perdre à la fois leur domination, qu’ils perçoivent implicitement comme légitime, et le mode de vie qui y correspond. C’est d’autant plus vrai qu’une part massive de ces classes moyennes blanches, longtemps privilégiées dans le système économique américain, a été emportée par la crise et voient son niveau de vie régresser depuis des années. Au lieu d’en rendre responsable le système économique du capitalisme financier, elles s’en prennent à la concurrence montante des minorités. La rage de cette part de la population est d’autant plus vive qu’elle se sent impuissante à modifier le cours des choses.
Les jeunes se détournent-ils de l’idée de l’« exceptionnalisme américain » ?
Cela semble indubitable parmi les jeunes urbains des grandes villes américaines et de leur proximité. L’« exceptionnalisme américain », c’est l’idée que les États-Unis ont par nature une mission universelle et sont destinés à diriger le monde. Républicain ou démocrate, il n’est pas un candidat en campagne électorale qui oubliera de déclarer que l’Amérique est « la plus grande nation au monde ». En même temps, Obama a mené sa politique internationale en tenant compte des limites de la puissance américaine et en s’appuyant sur le sentiment croissant aux États-Unis que le pays, contrairement à ce qui a été pensé au sortir de la Guerre froide, n’a plus les moyens de décider ni d’agir seul comme il l’entend – et surtout, que la calamiteuse guerre en Irak a démontré combien cette attitude peut lui être néfaste.
Les républicains, eux, dénoncent l’affaiblissement international de leur pays et prônent le rétablissement de la « grandeur » américaine, qu’Obama aurait ternie. Mais la réalité est qu’avec le temps, les États-Unis perdent leur primauté dans de très nombreux domaines, hormis le secteur militaire et la haute technologie. Là encore, l’Homme blanc enragé, à l’identité malheureuse et beaucoup plus prompt que les autres Etatsuniens à dénoncer un « déclin » de l’Amérique qu’il impute aux bouleversements que vit sa société, se sent de plus en plus isolé et perdu. Mais aujourd’hui la plupart des Américains éduqués qui s’ouvrent au monde – et ils sont de plus en plus nombreux, Blancs inclus – jugent que la coopération est à la fois nécessaire et préférable à la domination.
Twenty three years after the end of the Cold War and the demise of the Soviet Union, tensions among the United States, Russia and the European Union on Ukraine are escalating. As the Ukrainian crisis keeps unfolding, the country has become the centre of international attention. Joining the debate the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) offers research material on developments in Ukraine and international politics.
Material collected by Dr Evangelos Ilias-Tembos, Expert- First Counsellor, Ηellenic Ministry of Foreign Affairs, [European Union & European Defence Policy] & Senior Research Fellow of ELIAMEP:
Articles by ELIAMEP Researchers:
Associate Professor at the University of Athens and Senior Research Fellow at ELIAMEP Dimitri A. Sotiropoulos gave an interview on ABC discussing the policy options of Greek Prime Minister Mr Alexis Tsipras. You can read the article here.
The South-East Programme of ELIAMEP participated in a joint research project, under the auspices of the European Policy Centre (EPC) in Brussels, which examined the EU member states’ policies towards the EU enlargement in the Balkans. The project, which ran throughout 2014 and early 2015, brought together a large group of researches from seventeen EU member states, and resulted in the compilation of an edited report titled “EU member states and enlargement towards the Balkans”. The report, which was recently published by the EPC, provides a detailed account of how different EU member states understand the past, present, and most importantly the future of the EU enlargement process, with a particular emphasis on the Balkans. On behalf of ELIAMEP’s South-East Programme, Dr. Ioannis Armakolas and Dr. Giorgos Triantafyllou, Head, and Research Fellow of the Programme, respectively, wrote the report’s chapter on Greece, discussing issues such as the official Greek position towards EU enlargement in the Balkans, the current political landscape in Greece, and the various positions of the Greek political parties towards the EU perspective of different Balkan countries. Along this line, the South-East Programme of ELIAMEP, in the following months, will initiate a series of public events and discussions on the topic of EU enlargement towards the Western Balkans, aiming to raise awareness and promote the relevant public debate in Greece.
Par décret du Président de la République en date du 29 juillet 2015, M. l’ingénieur général de l’armement de 1ère classe ...
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