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Union européenne

La déchéance de nationalité dans l'Union européenne

Toute l'Europe - Fri, 15/01/2016 - 11:47
Depuis les attentats du 13 novembre 2015, commis par des terroristes membres de l'Etat islamique en région parisienne, la question de la déchéance de nationalité est sur le devant de la scène en France. Annoncée lors du discours au Congrès prononcé le 16 novembre par François Hollande, cette mesure a finalement été confirmée – après quelques semaines d'hésitations – à l'occasion des vœux présidentiels du 31 décembre. Plus un symbole qu'un outil efficace pour prévenir de futurs actes terroristes, cette disposition suscite un vif débat en France.Ailleurs en Europe, la plupart des Etats membres prévoient également la possibilité de déchoir un citoyen de sa nationalité, mais pas nécessairement dans le cadre de la lutte antiterroriste.
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[Revue de presse] Face aux échéances, la Grèce "accepte" l'aide du FMI et s'engage sur la piste des réformes

Toute l'Europe - Fri, 15/01/2016 - 11:16
A l'issue de la réunion de l'Eurogroupe qui s'est tenue hier, la Grèce a accepté la participation du FMI dans son troisième plan de sauvetage. Cette aide n'est cependant pas encore garantie : le FMI réclame des réformes ainsi que de drastiques économies avant de financer à nouveau la République hellénique. Le gouvernement d'Alexis Tsipras semble prêt à s'y plier, afin d'obtenir les 4 milliards d'euros nécessaires à la relance de l'économie.
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[Revue de presse] La Commission européenne se dresse face aux dérives polonaises

Toute l'Europe - Thu, 14/01/2016 - 11:16
Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur en Pologne, une vague de réformes fait grincer des dents à Bruxelles. Les dernières en date, touchant à la liberté de la presse ainsi qu'au fonctionnement de la justice polonaise, inquiètent. Craignant de réagir trop tardivement, comme cela a été le cas avec la Hongrie, la Commission a décidé mercredi de lancer une enquête préliminaire. Cette procédure vise à sauvegarder l'Etat de droit dans les Etats membres de l'Union, et peut aboutir à une suspension des droits de vote.
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Giusi Nicolini, la lionne de Lampedusa

Toute l'Europe - Wed, 13/01/2016 - 18:03
"Ce qu'il y a avec les droits de l'homme, c'est qu'on ne peut pas faire d'exception". La formule est ciselée, imparable. Elle appartient à Giuseppina – Giusi – Nicolini, maire de Lampedusa et Linosa depuis 2012. Certainement l'un des postes les moins enviables d'Italie : les deux îles étant marquées par la répétition des naufrages de migrants depuis des années. Un combat de tous les instants pour celle que les Italiens ont surnommé "la lionne".
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[Revue de presse] Un nouvel attentat en Turquie attribué à l'Etat islamique

Toute l'Europe - Wed, 13/01/2016 - 17:49
"Un attentat a visé, mardi en milieu de matinée, le quartier touristique de Sultanahmet, au cœur d’Istanbul, la plus grande ville de Turquie. La forte explosion, qui a été entendue jusqu’à la place Taksim, à plusieurs kilomètres de distance, a fait au moins dix morts et quinze blessés", rapporte Le Monde. "Au moins neuf des personnes tuées étaient des ressortissants allemands", précisent Les Echos.
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La liberté de la presse en Europe

Toute l'Europe - Wed, 13/01/2016 - 16:00
Chaque année, Reporters sans frontières publie un classement mondial sur la liberté de la presse. En Europe, les résultats des Etats membres affichent de fortes disparités. Si les pays scandinaves sont parmi les mieux classés dans le monde, ce n’est pas le cas de la plupart des pays méditerranéens et d’Europe du Sud-Est.
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La mobilité des jeunes en Europe

Toute l'Europe - Wed, 13/01/2016 - 10:48
Depuis les années 1970, et plus encore avec le lancement du programme Erasmus en 1987, l'Union européenne incite les jeunes à effectuer un ou plusieurs séjours de mobilité en Europe.Plusieurs outils permettent ainsi à tout un chacun de partir à l'étranger pour suivre une année universitaire, faire un stage, ou même créer son entreprise ! Comment procéder ? Ou partir ? Quels sont les choses à savoir avant le grand départ ? Toutes les réponses à vos questions dans ce dossier spécial !
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La reconnaissance de la Chine comme économie de marché divise l'UE

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 10:25

L’UE devrait-elle reconnaître la Chine en tant qu’économie de marché ? Avant un débat au Collège des commissaires le 13 janvier, les eurodéputés ont commencé à tracer leurs lignes rouges.

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La stratégie Juncker ralentit les travaux de la Commission

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 10:16

Grogne et « crise identitaire » à la Commission, dont les travaux sont sévèrement ralentis depuis l’entrée en fonction de Jean-Claude Juncker.

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Le Conseil de l'Europe s’inquiète des dérives de l’état d’urgence en France

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 10:05

Le commissaire aux droits de l'Homme a tiré la sonnette d’alarme sur les mesures mises en place en France dans la foulée des attentats de novembre, qu’il juge dangereuses pour la démocratie.

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Banque mondiale: « L’Afrique va profiter de la reprise de la zone euro »

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 09:48

La Banque mondiale a publié ses perspectives économiques mondiales, prévoyant une croissance modeste de 2,9 %, suite à un 2,4 % bien en deçà des attentes l’année dernière. Les prévisions pour l’Afrique sont nuancées.

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La France poursuit sa politique d'expulsion des Roms condamnée par l'Europe

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 09:44

La crise des réfugiés et un climat politique français hostile aux Roms ont encore réduit les relogements des populations expulsées. Un domaine dans lequel la France fait figure de cancre au niveau européen.

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McDonald's poursuivi à Bruxelles pour abus de position dominante

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 09:18

Trois associations de consommateurs italiennes ont déposé mardi une plainte contre McDo devant la Commission européenne, qui encourt une amende de plus de 8 milliards d'euros.

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La résistance aux antibiotiques menace la santé des Européens

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 08:58

Le recours excessif aux antibiotiques dans l’élevage intensif a permis le développement de bactéries intestinales résistantes à tous les traitements chez les animaux et les humains. Une situation qui pourrait mener à une grave crise sanitaire en Europe.

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Le ton monte entre l'Allemagne et Bruxelles sur les péages routiers

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 08:40

La procédure d'infraction lancée par la Commission contre le projet de loi sur les péages routiers en Allemagne impatiente le ministre des Transports, qui réclame une décision rapide. 

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La « zéroflation » sème la perplexité chez les banques centrales

Euractiv.fr - Wed, 13/01/2016 - 08:27

Quand une vingtaine de banquiers centraux se rencontrent, la discussion a tendance à s’orienter sur les taux d’intérêt.

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Royaume-Uni: grève historique des internes des hôpitaux

RFI (Europe) - Wed, 13/01/2016 - 03:26
En Grande-Bretagne, les internes des hôpitaux ont fait grève pour la première fois depuis 40 ans pour protester contre la réforme de leur contrat de travail que veut leur imposer le gouvernement conservateur de David Cameron. Le mouvement long de 24h ne concerne pas les services d'urgence. En revanche, quelque 4 000 rendez-vous et opérations ont été annulés.
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Attentat à Istanbul: émotion en Allemagne

RFI (Europe) - Wed, 13/01/2016 - 01:21
Le cœur touristique d'Istanbul a été frappé mardi 12 janvier par un attentat-suicide qui a fait 10 morts, dont au moins huit Allemands, et 15 blessés, dont deux dans un état grave. Les Allemands sont sous le choc.
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Ambiance délétère entre l'UE et la Pologne

RFI (Europe) - Tue, 12/01/2016 - 23:29
Le collège des 28 commissaires européens tient ce matin un débat politique au sujet des dernières décisions du gouvernement polonais, critiquées dans l'UE car elles sont dénoncées par leurs opposants comme une mainmise illégitime du pouvoir sur les médias publics et sur le Tribunal constitutionnel. C'est le dernier rebondissement en date des tensions entre Varsovie et la Commission européenne, tensions amorcées fin décembre à l'annonce de ces mesures.  
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«L'orbanisation» de l'Union européenne

Coulisses de Bruxelles - Tue, 12/01/2016 - 23:18

REUTERS/Srdjan Zivulovic

Viktor Orban est-il le vainqueur idéologique de la crise des réfugiés à laquelle l’Union européenne est confrontée ? La politique brutale menée par le Premier ministre conservateur hongrois qui, pour stopper l’afflux de migrants (400.000 personnes entre janvier et octobre, essentiellement syriennes et irakiennes), a construit un mur à sa frontière avec la Serbie et la Croatie et traduit en justice ceux qui le franchissent, semble désormais faire école. Des murs, plus ou moins hermétiques, ont surgi en Slovénie, en Macédoine, en Autriche, en Bulgarie et, un peu partout, les contrôles aux frontières intérieures, y compris en Allemagne et en Suède, ont été rétablis au risque de mettre en péril l’espace Schengen de libre circulation. La générosité tentée par Angela Merkel ou Stockholm n’est plus de mise : le million de réfugiés qui a gagné les pays européens en 2015, l’afflux le plus important depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a eu raison de la bonne volonté des pays les plus accueillants.

Le ton est donné par les conclusions du Sommet européen des 17 et 18 décembre dernier : alors qu’à l’issue de leur rencontre de la mi-octobre, les vingt-huit dirigeants européens parlaient encore de «solidarité», il n’est plus question cette fois-ci que «d’endiguer l’afflux» et de «reprendre le contrôle des frontières extérieures», donnant ainsi raison à Orban qui se pose depuis le début de la crise en défenseur de l’Union. L’heure semble bel et bien à la construction d’une «Europe forteresse», celle-là même que le monde accusait les Européens de vouloir mettre en place dans les années 80, lors de la signature des accords de Schengen, ce dont ils se défendaient… Cruelle ironie.

Inconséquence européenne

Reste que jamais l’Union n’a paru aussi fragile. Angela Merkel l’avait pressenti dès août dernier lorsqu’elle pronostiquait que les réfugiés allaient davantage occuper l’Europe au cours des prochaines années que la crise grecque et lui poseraient des défis autrement plus graves. Car, une nouvelle fois, les pays européens ont été pris par surprise par une crise que tout annonçait : comment imaginer que l’Union, un espace de paix et de prospérité sans équivalent dans le monde, qui plus est à portée de bateau, allait pouvoir rester à l’écart des conflits du Moyen-Orient alors même qu’elle y prend une part active ? Qui pouvait penser que les millions de réfugiés syriens et irakiens allaient bien sagement attendre sur place ou dans les pays voisins que les conflits qui ensanglantent la région se terminent ? Surtout, comment penser que la Grèce, un pays en faillite et à l’administration totalement inefficace, parviendrait, seule, à faire face à un tel afflux ?

Un élan épuisé

Pourtant, dès la chute du rideau de fer, en 1989, suivi par la guerre dans l’ex-Yougoslavie, les pays européens ont pris conscience qu’ils risquaient d’être un jour confrontés à des migrations massives. Les Douze de l’époque ont alors mis en place une coopération à la fois dans le domaine de l’immigration (le groupe ad hoc immigration) et développé celle existant déjà dans le secteur policier (le groupe TREVI). La convention d’application des accords de Schengen de 1995 a repris une grande partie de ces avancées qui ont ensuite été intégrées aux traités européens. François Mitterrand et Helmut Kohl avaient proposé à la fin des années 80 la création d’un corps de garde-frontières européens, conscients qu’il fallait mutualiser les moyens. Cette proposition a été relancée au début des années 2000 par le commissaire à la justice et aux affaires intérieures de l’époque, le Français Jacques Barrot, qui avait en outre proposé une harmonisation du droit d’asile afin d’éviter que les réfugiés cherchent à aller dans les pays les plus généreux. Mais, l’élan était déjà épuisé : les ressortissants d’Europe de l’Est n’avaient pas déferlé dans l’Union comme le craignait Pierre Joxe lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, et les réfugiés de l’ex-Yougoslavie avaient eu le bon goût de se précipiter en Allemagne avant de repartir chez eux à la fin de la guerre. Comme toujours, tant que la crise n’est pas aigüe, les États ne voient aucune urgence de partager leur souveraineté, comme on a pu le constater une nouvelle fois avec la crise de la zone euro ou le terrorisme.

Lorsque à partir de l’été 2015, le nombre de demandeurs d’asile a explosé (50 % des arrivants sont Syriens, 20 % Afghans et 7 % Irakiens), et qu’il est devenu évident que l’Union était confrontée à un phénomène sans précédent, les pays européens ont réagi en ordre dispersé. L’Allemagne, l’Autriche et la Suède se sont montrées très ouvertes, les pays d’Europe centrale et orientale très fermés et les autres, dont la France, ont croisé les doigts pour que les réfugiés ne viennent pas chez eux. Et la Grèce a laissé passer tout le monde, allant même jusqu’à transporter les demandeurs d’asile jusqu’à la frontière macédonienne pour leur permettre de poursuivre leur route vers l’Europe de l’Ouest.

Refus de solidarité

Si chacun est désormais d’accord sur la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières extérieures et de s’appuyer sur la Turquie afin de limiter et d’ordonner l’afflux, l’accord est encore très loin d’être total, des failles profondes persistant entre les pays européens. Ainsi, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la Tchéquie refusent fermement toute solidarité dans la répartition des demandeurs d’asile, alors qu’ils bénéficient largement des fonds européens (à hauteur de 4% de leur PIB), de la libre circulation qu’ils ne veulent pas voir limitée au profit de la Grande-Bretagne et de l’appui de leurs partenaires dans la crise ukrainienne. Pour eux, la religion musulmane est irréductible à la civilisation occidentale et ils sont prêts à employer la manière forte pour s’opposer à des arrivées non désirées. Une attitude qui montre à quel point ils ne partagent pas les valeurs européennes de tolérance et d’ouverture au monde. De même, ces pays, avec la Grèce, refusent la proposition de la Commission de créer un corps de garde-frontières européen qui pourrait intervenir aux frontières extérieures y compris contre l’avis du pays débordé. En clair, il y a aussi une fracture est-ouest, entre les pays qui pensent qu’il faut agir ensemble pour faire face à un défi extérieur et ceux qui restent persuadés que la souveraineté étatique est le meilleur rempart. Une telle attitude pourrait se traduire par une scission de l’Union, la solidarité ne pouvant pas être à sens unique. La «victoire» d’Orban est peut-être une victoire à la Pyrrhus : pour l’instant, une majorité de pays européens refusent de renier les valeurs qui ont fondé l’Union, même si le terrorisme et les incidents graves manifestement organisés lors de la nuit de la Saint-Sylvestre dans plusieurs villes allemandes pourraient avoir raison de cet attachement..

N.B.: article paru dans Libération du 4 janvier

Voir aussi mon entretien à Euronews, ici.

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