L’initiative remonte à 1984 et revient à l’actrice Melina Mercouri, alors ministre grecque de la Culture. L’année suivante, en 1985, également sous l’impulsion de son homologue français Jack Lang, Athènes devient la première “ville européenne de la culture”. Une appellation transformée en 1999 pour revêtir sa forme actuelle, plus honorifique, de “capitale européenne de la culture”.
À LIRE AUSSILes capitales européennes de la culture ObjectifsCréé par la Commission européenne, le but de ce label est de “mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu’Européens”.
Concrètement, il s’agit pour les villes ainsi mises à l’honneur de promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel à travers l’organisation de dizaines d’expositions, festivals et autres événements, tout en bénéficiant d’une couverture médiatique non négligeable grâce à la labellisation européenne.
Les financements et retombéesCette initiative bénéficie de fonds européens via le volet Culture du programme “Europe creative”, doté d’un budget global de 2,44 milliards d’euros sur la période 2021-2027.
À LIRE AUSSIEurope créative : l’Union européenne renforce son action dans le secteur de la culture et de la créationL’intérêt pour les villes désignées dépasse néanmoins l’obtention de subventions européennes. Il se trouve principalement dans les retombées économiques et médiatiques. La désignation en tant que capitale européenne de la culture permet aux villes concernées d’investir, de créer des emplois, et de développer leur secteur touristique. La labellisation est également un moyen pour les municipalités de mettre en avant leurs richesse patrimoniale et de présenter une programmation culturelle originale. Le tout dans un rayonnement qui se veut à la fois national et international.
Les prochaines capitales européennes de la cultureDepuis 2009, chaque année deux villes au moins se partagent le label : l’une issue d’un “ancien” Etat membre de l’UE, l’autre d’un “nouveau”. A ces deux lauréates peut s’ajouter une troisième, issue d’un pays tiers, par exemple un pays candidat à l’UE.
Les capitales européennes entre 2023 et 20272023
2024
2025
2026
2027
2028
En 2028, ce sera au tour de la France, conjointement avec la République tchèque et la Macédoine du Nord (pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne), d’héberger une capitale européenne de la culture.
Les villes labellisées sont désignées 4 ans à l’avance pour leur permettre de se préparer.
Les villes françaises candidates pour 2028Neuf villes françaises ont déposé leur dossier de candidature : Amiens, Bastia, Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier, Nice, Reims, Rouen et Saint-Denis.
Parmi ces neuf villes, quatre ont été présélectionnées par un jury d’experts, le 3 mars 2023 : Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rouen.
Le 13 décembre 2023, Bourges a été désignée capitale européenne de la culture pour 2028.
Agenda
Le 3 mars 2023 ont été annoncées les 4 villes françaises présélectionnées par le jury d’experts français et européens.
Le 13 décembre 2023, Bourges a été désignée ville française capitale européenne de la culture 2028.
À LIRE AUSSIBourges, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rouen présélectionnées pour devenir capitale européenne de la culture en 2028 À LIRE AUSSIBourges désignée capitale européenne de la culture en 2028 Les précédentes villes françaises labelliséesQuatre villes françaises ont obtenu le label de capitale européenne de la culture par le passé : Marseille-Provence en 2013, Lille en 2004, Avignon en 2000 et Paris en 1989.
Quelques chiffres sur Marseille-Provence 2013 :
Article initial rédigé par Faustin Marro-Dauzat (infographie : Minjiang Chen)
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C’était l’un des dossiers sur la table de la présidence espagnole qui achève son mandat fin décembre 2023 après six mois à la tête du Conseil de l’Union européenne. Présentes dans des produits tels que les batteries des voitures électriques et les smartphones, les métaux rares dits “matières premières critiques” sont indispensables pour la transition écologique et numérique engagée par l’Union européenne.
Nickel, bauxite, lithium.… ces métaux sont utilisés dans des secteurs stratégiques, comme l’industrie numérique, l’aérospatial et la défense. Ces métaux sont peu présents dans les sols européens et l’Union européenne se retrouve donc dépendante des importations. En raison d’une forte demande à venir des matières premières critiques (production d’énergie éolienne, stockage de l’hydrogène, batteries…) et pour atténuer les risques pour les chaînes d’approvisionnement liées à ces dépendances stratégiques, la Commission européenne a proposé un texte sur lequel le Parlement européen a voté, à une large majorité, mardi 12 décembre.
“Tout notre enjeu, c’est de travailler sur notre souveraineté européenne, sur la durabilité, et la question de la compétitivité”, explique Marie-Pierre Vedrenne (Renew Europe), “Mais ce n’est pas avec un seul texte qu’on atteindra ces objectifs, c’est aussi grâce aux différents travaux en cours comme ceux sur l’industrie décarbonée ou la réforme du marché de l’électricité”, rappelle l’eurodéputée tout en soulignant que. “l’Union européenne est une puissance normative, c’est très important qu’elle fixe des normes et qu’elle continue à être un leader sur la scène internationale notamment dans l’objectif de répondre à nos objectifs de neutralité carbone”.
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